Des hosties miraculeusement préservées des flammes.

Des hosties miraculeusement préservées des flammes.


Le Vendredi saint 24 mars 1595, les fidèles sont nombreux venus prier dans l’église Saint-Ambroise de Florence (Italie, Toscane).

Après que le curé ait disposé le reposoir contenant six hosties consacrées la veille par lui, pour la bénédiction des fidèles, un cri retentit dans l’édifice, provenant des premières rangées : des flammes consument rapidement les nappes d’autel et menace le Corps du Christ, sans que le célébrant, en train de prier avec les gens, se soit aperçu de quoi que ce soit.

Des fidèles accourent et lui prêtent assistance pour sauver les objets liturgiques et, en priorité, le reposoir menacé. Sans réfléchir davantage, le prêtre s’élance et récupère l’ostensoir, le mettant à l’abri des flammes qui enserrent déjà l’autel. Il ne sent même pas la brûlure du feu sur sa peau. L’incendie est tel que, sans l’intervention d’un enfant de chœur, son aube aurait été aussi consumée. Mais dans la bousculade, le curé laisse tomber sur le sol les hosties consacrées enfermées dans un petit corporal. Tout disparaît en quelques secondes.

Quelques heures plus tard, après que l’incendie ait été enfin maîtrisé, on fouille les décombres de la nef dans l’espoir de pouvoir encore sauver quelque chose. Tout le monde a déjà oublié la disparition des six hosties.Soudain, le curé, écartant les cendres avec un pied, découvre le corporal tombé inopinément.

Il n’en croit pas ses yeux : il semble bien conservé et n’a visiblement pas souffert des flammes. Il se penche et, enfilant ses gants pour prémunir ses mains de la chaleur, ouvre l’objet… Il éclate en pleurs : à l’intérieur, les six hosties sont absolument intactes !

Les hosties miraculeuses sont recueillies quelques jours après dans un reliquaire d’argent à la demande de Mgr Alexandre Ottaviano de Médicis, archevêque de Florence et futur pape Léon XI. Puis elles sont déposées dans un ostensoir richement ciselé. Elles sont aujourd’hui encore conservées dans l’église Saint-Ambroise de la cité florentine.

Jean-Marie Mathiot, Miracles, signes et prodiges eucharistiques du début du christianisme à nos jours, Hauteville, Le Parvis, 2018, p. 169.
Prions :
Bon pasteur, pain véritable, Jésus aie pitié de nous. Nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bien suprême, dans la terre des vivants. Toi qui sais et qui peux tout, toi notre nourriture d’ici-bas, prends-nous là-haut pour convives et pour héritiers à jamais dans la famille des saints.
Saint Thomas d’Aquin

Lettre encyclique « L’Église vit de l’Eucharistie »

L’Église vit de l’Eucharistie (Ecclesia de Eucharistia vivit). Cette vérité n’exprime pas seulement une expérience quotidienne de foi, mais elle comporte en synthèse le cœur du mystère de l’Église. Dans la joie, elle fait l’expérience, sous de multiples formes, de la continuelle réalisation de la promesse : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20).

Mais, dans l’Eucharistie, par la transformation du pain et du vin en corps et sang du Seigneur, elle jouit de cette présence avec une intensité unique. Depuis que, à la Pentecôte, l’Église, peuple de la Nouvelle Alliance, a commencé son pèlerinage vers la patrie céleste, le divin Sacrement a continué à marquer ses journées, les remplissant d’espérance confiante.

À juste titre, le Concile Vatican II a proclamé que le Sacrifice eucharistique est « source et sommet de toute la vie chrétienne. » « La très sainte Eucharistie contient en effet l’ensemble des biens spirituels de l’Église, à savoir le Christ lui-même, notre Pâque, le pain vivant, qui par sa chair, vivifiée par l’Esprit Saint et vivifiante, procure la vie aux hommes. »

C’est pourquoi l’Église a le regard constamment fixé sur son Seigneur , présent dans le Sacrement de l’autel, dans lequel elle découvre la pleine manifestation de son immense amour.
Lette encyclique Ecclesia de Eucharistia – Introduction
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