Jésus, qui est le chemin, la vérité et la vie, nous parle pour nous dire qu’il est le pain de vie. Et le pain, comme nous le savons bien, est fait pour être mangé. Mais afin de le manger, nous devons avoir faim. Comment pouvons nous comprendre le sens d’être chrétien si nous avons perdu la faim de Dieu? Faim de le connaître, faim de le traiter en ami, faim de le faire connaître à ceux qui ne le connaissent pas encore, faim de le partager, comme on partage le pain a table. Quelle belle image de voir un père de famille a la tête de la table coupant un bon pain, obtenu par son travail et de le donner à ses enfants! Dans l’Eucharistie, c’est Jésus lui-meme qui se donne comme pain de vie, qui se donne en partage et avec une générosité telle que nous sommes saisis d’émoi.
Pain de vie… mais, de quelle vie? Il est clair que ce pain là, ne va pas prolonger notre existence sur terre, mais il est clair également qu’il changera la qualité et la profondeur de chaque instant de notre vie. Posons-nous cette question: -Et moi, quelle est la vie que je souhaite vivre? Et comparons notre réponse à la vie que nous menons aujourd’hui. Est-ce que c’est ce que nous aurions souhaité? Ne croyons-nous pas que nous pourrions élargir encore plus nos horizons? La vie du Christ dans l’Eucharistie est encore plus vaste de ce que toi et moi pouvons imaginer, elle est plus remplie, plus belle, et elle attend que nous la mangions, elle attend à la porte de notre cœur, patiente et ardente comme seul celui qui sait aimer peut le faire. Et après cette nourriture: la vie éternelle! «Si quelqu’un mange de ce pain il vivra éternellement» (Jn 6,58). -Que pouvons nous souhaiter de plus?
Détruire les racines de l’Europe, « Ce n’est pas de la laïcité, c’est de la stupidité. »
Changer de vie pour réaliser la belle mission qui est nôtre.
Edith et Rosa Stein portent l’étoile de David et donnent leur vie par amour de Dieu et des hommes.
Edith et Rose eurent l’occasion d’émigrer pour éviter la déportation à Auschwitch.
Edith eut l’occasion de se marier avec l’homme qu’elle aimait profondément … Mais l’amour pour Jésus a été le plus fort et elle a répondu à son appel. Elle est devenue carmélite et elle a lutté activement contre l’antisémitisme chrétien. Notez bien qu’avant d’être chrétienne, elle fut athée.
Les deux sœurs entendirent l’appel de Jésus à le suivre jusqu’à la mort … Edith deviendra carmélite sous le nom de sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix.
« Le 9 novembre 1938, la haine des nazis envers les juifs fut révélée au monde entier. Les synagogues brûlèrent. La terreur se répandit parmi les juifs. La Mère Prieure des Carmélites de Cologne fait tout son possible pour conduire soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix à l’étranger. Dans la nuit du 1er janvier 1938, elle traversa la frontière des Pays-Bas et fut emmenée dans le monastère des Carmélites de Echt, en Hollande. C’est dans ce lieu qu’elle écrivit son testament, le 9 juin 1939: « Déjà maintenant j’accepte avec joie, en totale soumission et selon sa très sainte volonté, la mort que Dieu m’a destinée. Je prie le Seigneur qu’Il accepte ma vie et ma mort […] en sorte que le Seigneur en vienne à être reconnu par les siens et que son règne se manifeste dans toute sa grandeur pour le salut de l’Allemagne et la paix dans le monde ».
Quand donc le Messie, le Prince de la PAIX, sera-t-il accueilli par tout le peuple ? La paix ne peut subvenir que si l’on m et en pratique son enseignement !
Où puiser notre force, si ce n’est dans le PAIN DE VIE qu’est Jésus-Christ ?
C’est principalement à la messe que nous nous en nourrissons. Or …
« Beaucoup de jeunes et de moins jeunes y sont les grands absents. Ils ne croient pas que le Christ a livré son Corps et versé son Sang « pour nous et pour la multitude ».
Heureusement il y a le jeune Carlo Acutis qui sera bientôt canonisé et qui disait que l’Eucharistie était son « autoroute vers le ciel ». Il est mort en 2006 d’une leucémie à l’âge de 15 ans. Au témoignage de sa mère, Carlo manifeste une piété précoce, récitant quotidiennement le chapelet dès l’âge de quatre ans et demi, et demandant à entrer dans toutes les églises pour, disait-il, « saluer le Christ ». Il a une dévotion particulière pour l’Eucharistie et pour la Vierge Marie, qu’il définit comme « l’unique femme de sa vie ».
D’apparence ordinaire, il a des amis, aime le football et les animaux. Il est très intéressé par le monde de l’informatique. Il fait des montages de films, crée des sites Internet (notamment pour sa paroisse et son lycée) et se met au service des enfants, des personnes âgées et des plus pauvres, auxquels ce monde de l’informatique était moins accessible. Il est remarqué par ses professeurs pour ses bons résultats, et apprécié par ses camarades pour sa bonne humeur, sa générosité et sa gentillesse envers tous. Dans l’aumônerie du lycée, Carlo exerce une certaine influence par son exemple. Il transmet notamment l’importance qu’a pour lui l’Eucharistie : « C’est l’autoroute qui mène au ciel ». Le pape François le donne en exemple lors de son exhortation apostolique Christus vivit, pour avoir été « capable d’utiliser les nouvelles techniques de communication pour transmettre l’Évangile et communiquer ses valeurs et sa beauté ». Carlo sera canonisé en 2025 pendant l’année jubilaire. » (Père Jacques Pineault)
Je prie afin que ce «printemps eucharistique» se répande toujours davantage dans toutes les paroisses, en particulier en Belgique, la patrie de sainte Julienne.
En nous souvenant de sainte Julienne de Cornillon renouvelons nous aussi la foi dans la Présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Comme nous l’enseigne le Compendium du catéchisme de l’Eglise catholique, «Jésus Christ est Présent dans l’Eucharistie d’une façon unique et incomparable. Il est Présent en effet de manière vraie, réelle, substantielle : avec son Corps et son Sang, avec son Âme et sa divinité. Dans l’Eucharistie, est donc Présent de manière sacramentelle, c’est-à-dire sous les espèces du pain et du vin, le Christ tout entier, Dieu et homme» (n. 282).
Chers amis, la fidélité à la rencontre avec le Christ eucharistique dans la Messe dominicale est essentielle pour le chemin de foi, mais essayons aussi d’aller fréquemment rendre visite au Seigneur présent dans le Tabernacle! En regardant en adoration l’Hostie consacrée, nous rencontrons le don de l’Amour de Dieu, nous rencontrons la Passion et la Croix de Jésus, ainsi que sa Résurrection. C’est précisément à travers notre regard d’adoration que le Seigneur nous attire à Lui dans son mystère, pour nous transformer comme Il transforme le pain et le vin.
Les saints ont toujours trouvé force, consolation et joie dans la Rencontre eucharistique. Avec les paroles de l’hymne eucharistique, Adoro te devote nous répétons devant le Seigneur, présent dans le Très Saint-Sacrement : «Fais que, toujours davantage, en Toi je croie, je place mon espérance, je T’aime ! »
(Benoît XVI – Audience Générale du 17 novembre 2010)
Comme le faisait Don Bosco, confions nos enfants, nos jeunes à la miséricorde de Jésus.
Qu’Il maintienne dans sa Paix ceux qui ont déjà trouvé Dieu sur leur chemin et qu’Il sauve les victimes de notre vie moderne.
Aujourd’hui, en Belgique, hormis de tristes exceptions, les enfants pauvres ne sont pas, comme au temps de Don Bosco, dans les prisons ou dans des entreprises où on les exploite. Ils ne sont pas aussi misérables, mais la pauvreté augmente de jour en jour, nous le savons tous. Ouvrons l’oeil.
Aujourd’hui pourtant, beaucoup de nos enfants sont esclaves. Ils ne vivent pas leur vie de jeunes dans la joie, mais dans la dépendance au matérialisme. Leurs dieux sont le smartphone, les jeux vidéos, la mode, la drogue, les sorties très arrosées, la voiture, la nourriture, le sexe … Que de déceptions : « Ma copine (10ans) m’a bannie de XOOLOO. » « Ma fille de 5 ans se cachait. J’ai regardé ce qu’elle faisait. Elle avait pris mon smartphone et regardait du porno. Mais tu ne sais pas écrire ! lui dis-je. Comment as-tu fait ? J’ai dit quelque chose et c’est venu. »
Que de bonheur à regarder le BEAU! A louer Dieu qui l’a créé!
Heureusement, un mouvement de retour aux vraies valeurs existe.
A l’école Saint Dominique Savio: « Offrir à tout enfant un enseignement de qualité où chaque élève est invité à donner le meilleur de lui-même. Nous apprenons aux élèves à respecter les autres, à les accepter tels qu’ils sont, à s’accepter eux-mêmes avec leurs limites et leurs richesses. Nous nous inspirons des enseignements de l’Eglise catholique à laquelle nous appartenons.#nosreves#ecolesaintdominiquesavio
Ici, chez nous, qui leur dira?
Sauf exceptions, aujourd’hui, comme la religion disparait de la sphère publique, nos enfants n’ont rien pour se raccrocher aux vraies valeurs. Qui leur dira qu’une autre vie est possible, qu’ils sont aimés de Dieu, qu’ils ont des frères et sœurs en Eglise qui se réjouiraient de les compter parmi eux. Qui leur dira et priera avec eux. Oui, une simple prière peut nous arracher à une triste vie et nous faire renaitre à la vraie vie avec Dieu.
Journal paroissial Dimanche. 24 sept 23
C’est possible de faire du beau avec nos enfants.
En cette fête de Don Bosco, je vous demande de prier beaucoup, de façon assidue pour notre jeunesse.
Que l’on demande à l’Esprit Saint de nous éclairer chacun, là où l’on est, concernant le rôle que nous pouvons jouer pour aider nos jeunes.
Les réunions de catéchisme ne recrutent plus beaucoup d’enfants.
Comment ferait Don Bosco à notre place ? On sait qu’il utilisait le jeu pour se faire proche de la jeunesse, il en hébergeait aussi et ensuite il les enseignait sur les choses de la foi. Sa maman l’aidait beaucoup.
Demandons à Dieu de nous éclairer pour, qu’ensemble, jeunes et vieux, nous remontions la pente pour éviter que les racines de l’arbre-Eglise ne soient totalement desséchées.
dessin Souffle de Vie
Aujourd’hui, comment attirer nos enfants à Dieu?
Parmi nous, il y a encore beaucoup d’anciennes mamans-catéchistes, d’anciens papa-catéchistes prêts à donner de leur temps pour les enfants. Bricolage, couture, tricot, … toutes ces occupations sont autant d’occasions d’éloigner les enfants de leurs smartphones et de leur faire faire du beau. Ces travaux artistiques sont à transmettre aux jeunes générations et occasion de partager notre belle foi avec eux.
Puissent les anciens qui ont du temps libre épauler les jeunes catéchistes. Des caté-jeux, des caté-films, des caté-bricolages, … tout est bon. Mais il faut s’unir pour porter du fruit.
Ecole Dominique Savio à Mouscron.
Je vous demande avec insistance de prier à cette intention :
Que dans nos paroisses, à côté des réunions de catéchisme dirigées par le diocèse, il y ait des temps de convivialité et de partage de la foi pour rassembler autour de Jésus des enfants privés de toute formation religieuse.
Grâce à Don Bosco, l’Eglise nous a donné un jeune saint : Dominique Savio.
Parmi les enfants que Dieu souhaite nous confier, il y a de futurs saints.
Quelques mots au sujet de Don Bosco. Que son exemple nous stimule.
Don Bosco, épuisé par le travail, rejoint la Maison du Père le 31 janvier 1888 ; il laisse à son successeur don Michele Rua (béatifié le 29 octobre 1972), 773 Salésiens et 393 Filles de Marie-Auxiliatrice.
Giovanni Bosco fut béatifié le 2 juin 1929 et canonisé le 1er avril 1934, dimanche de Pâques, par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939).
Outre Don Bosco, Dominique Savio et autres saints cités précédemment, il y a Carlo Acutis, patron des geeks et sainte Thérèse de Lisieux, patronne des missions, mondialement connue. Petite fille encore, elle avait choisi de suivre Jésus toute sa vie.
Aujourd’hui , du ciel, sainte Thérèse envoie une pluie de pétales de roses sur la terre comme en témoigne Stephan Michiels.
Journal paroissial Dimanche.
Merci aux scouts chrétiens, aux musiciens et missionnaires qui partagent leur foi, leur amour de la patrie, de la nature, …
Un jeune chef scout disait qu’on leur demande de ne plus jamais employer le nom DIEU. « Les chants chrétiens, c’est fini! On nous en propose des nouveaux. Mais nous résistons, nous continuons à prier avec les chants anciens qui sont si beaux. »