Pentecôte 24. Quelques flashs.

01 Alors, après cela, je répandrai mon esprit sur tout être de chair, vos fils et vos filles prophétiseront, vos anciens seront instruits par des songes, et vos jeunes gens par des visions.02 Même sur les serviteurs et sur les servantes je répandrai mon esprit en ces jours-là…05 Alors, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.

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Charismes, dons et révélation : tout sur l’Esprit Saint (en mode GamePlay)

Homélie du Père Jacques Pineault. 19 mai 2024

(J’ai ajouté des images de NDML)

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Frères et sœurs, en ce 50e jour après Pâques, nous célébrons la fête de la Pentecôte. Nous savons, nous chrétiens, que c’est le don de l’Esprit Saint aux apôtres, puis à toute l’Église, qui est souligné par cette fête. Ils étaient tous là, la Vierge Marie, les apôtres, enfermés dans une pièce appelée Cénacle. « Ils se trouvaient réunis tous ensemble » (Ac 2,1). Soudain, ils entendirent un bruit pareil à celui « d’un violent coup de vent » (Ac 2,2), et ils virent des langues de feu se poser sur chacun d’eux. « Tous furent remplis d’Esprit Saint » (Ac 2,4). C’est la promesse de Jésus qui se réalisait. Jeunes et anciens sont pris dans l’ouragan de l’Esprit Saint. Ils sont propulsés dehors pour témoigner des merveilles de Dieu. « Ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit » (Ac 2,4).

Dans le Cénacle, où avait eu lieu la dernière Cène, ils attendaient l’Esprit, « cette force d’en haut » que Jésus leur avait promis. Le voici, dix jours après l’Ascension, cinquante jours après Pâques : L’Esprit qui avait habité Jésus tout au long de son ministère et qu’il avait remis sur la Croix : « Père, en tes mains je remets mon Esprit » (Lc 23,46) ; l’Esprit du Père qui avait fécondé Marie pour réaliser en elle le mystère de l’incarnation : « Le Saint Esprit viendra sur toi et la puissance du Dieu Très-Haut te prendra sous son ombre » (Lc 1,35) ; l’Esprit qui avait guidé Jésus toute sa vie, même au désert face au Tentateur : « Jésus, rempli du Saint Esprit, revint du Jourdain – (où il avait été baptisé) – et fut conduit par l’Esprit Saint au désert » (Lc 4,1) ; cet Esprit vient désormais reposer en chacun des disciples. Un nouveau temps s’ouvre : et la Vierge Marie est témoin de cette naissance de l’Église. Car désormais c’est aux disciples que revient la tâche de rendre le Seigneur présent, visible, agissant dans le monde. À l’Église primitive revient d’incarner maintenant la Parole de Dieu et son annonce. A cette toute petite Église revient désormais la mission de rendre accessible et compréhensible à toute l’humanité le message d’amour du Seigneur. Elle « marche sous la conduite de l’Esprit Saint » (Ga 5,16).

Pour peu que nous ne le sachions, l’Esprit Saint désormais nous fait vivre et nous invite à marcher sous sa conduite (Ga 5,26). Il viendra désormais à notre aide pour parler des merveilles de Dieu. Laissons-nous emplir de cet Esprit : il fécondera la Parole en chacun.

Est-ce à dire que l’Esprit Saint ne veut pas que nous nous installions dans une Église « à air conditionné », une expression favorite du pape François ? Le pape François ne cesse de nous le rappeler : nous avons à témoigner des merveilles de Dieu jusque dans les périphéries. Et lui-même le fait malgré ses handicaps évidents. Cet homme-là, non seulement sait qu’il est conduit par l’Esprit, mais il y croit et agit en conséquence. Ses nombreux déplacements le prouvent. Donc à nous de conclure que l’Esprit Saint qui nous est donné en vue de cette mission est comme un ouragan qui balaie toutes nos peurs.

Pierre en la personne de Jean XXIII a ouvert la fenêtre et il a nous dit : « C’est la Pentecôte ». Avec le concile Vatican II, il a ouvert la fenêtre de l’Église pour laisser entrer un peu d’air frais. Depuis le Concile Vatican II, certains sont pris de vertige par une si rapide oxygénation. Rassurons-nous. Faisons confiance à l’Esprit Saint : Il apporte constamment à l’Église de Jésus Christ une bouffée d’air frais. Il y chasse l’odeur de renfermé et de naphtaline dans laquelle nous avons trop tendance à nous installer.

En réponse à ce cadeau merveilleux que fut le concile, nous ne pouvons que rendre grâce au Seigneur. Le psaume 103 nous invite précisément à la louange : « Tu envoies ton souffle… Tu renouvelles la face de la terre… » Nous rendons grâce au Seigneur pour toutes ses réalisations, celles d’autrefois et celles d’aujourd’hui. La Pentecôte c’est la naissance d’une nouvelle création. Cela a commencé par le brassage entre Juifs, Parthes, Mèdes et Elamites…. Tous les entendaient « proclamer dans leur langue les merveilles de Dieu » (Ac 2,11). Nos assemblées dominicales sont aussi un brassage de gens très divers. Un enfant du catéchisme disait : « Dans ma classe, il y en a qui sont blancs, d’autres noirs ; il y en a un qui vient d’Asie ; d’autres sont arabes. Il y en a qui disent : ‟Ce n’est pas normal, il devrait n’y avoir que des autochtones”. Moi je crois que si Dieu a fait l’arc-en-ciel avec des couleurs différentes, c’est qu’il aime ça ». Actuellement, dans le monde entier, presque tous entendent le message de Dieu dans leur langue. Et cette langue n’est rien d’autre que celle de l’amour qui est en Dieu.

Quand on a reçu l’Esprit Saint, plus rien ne peut être comme avant dans notre vie. Notre Pentecôte à nous, ce fut le jour de notre confirmation. Ce qui nous est demandé depuis, c’est de vivre sous la conduite de l’Esprit Saint et de nous laisser guider par lui. Marcher sous la conduite de l’Esprit Saint, c’est le laisser agir en nous. Il est la seule source spirituelle capable d’arroser notre cœur. L’Esprit Saint est une force qui nous transforme. Elle nous donne « amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi » (Ga 5,22-23). C’est grâce à lui que nous pouvons nous ouvrir à Dieu.

L’Évangile d’aujourd’hui fait partie du discours de Jésus après la Cène, au soir du Jeudi Saint. Mais il a été écrit après Pâques, et cela change tout. L’Esprit que Jésus promet à ses disciples sera leur défenseur contre le mal. Comme lui, ils auront à souffrir de la persécution. Ils seront conduits devant les tribunaux. Mais le Seigneur ne nous abandonne pas. Grâce à lui, nous pourrons parler avec assurance devant ceux-là même qui ont fait mourir Jésus sur la croix. Il suffit de relire le livre des Actes des Apôtres pour se rendre compte de la force de ce témoignage.

Comme au temps des apôtres, l’Esprit Saint est toujours agissant dans le monde d’aujourd’hui. Il est le défenseur des chrétiens persécutés. Nous savons qu’ils sont de plus en plus nombreux dans le monde. Nous pensons à tous ceux du Moyen Orient, de l’Afrique, de l’Asie et de nombreux pays. Le Seigneur nous assure de sa présence, tous les jours et jusqu’à la fin du monde. Il ne nous abandonne jamais, même dans les situations les plus désespérées. Rien ne peut l’empêcher de faire en sorte que le témoignage des chrétiens porte du fruit.

Avec la Pentecôte se clôt le temps pascal de la liturgie. Quarante jours de carême, quarante jours de temps pascal jusqu’à l’Ascension, plus dix autres jours jusqu’à la Pentecôte. Et si nous relisions le chemin parcouru pendant ces presque cent jours ? Comment la pédagogie de Jésus Crucifié-Ressuscité nous a-t-elle transformés, façonnés, et rendus capables de porter à notre tour le message de l’Évangile ?

L’Esprit Saint ouvre notre bouche pour parler.

Quand nous nous taisons, les idéologies de tout genre prennent le dessus.

Chapelet à Lourdes suivi d’un message de Mgr Dupuy .

Nous ne pouvons plus être des chrétiens tièdes !

Chapelet avec NDML. suivi de prières pour la guérison des malades.

Avec paroles de connaissances et témoignages de guérisons.

Laissons-nous aimer par Dieu notre Père.

« La  présence de Dieu, il faut la saisir par les yeux, par les oreilles, par le goûter, par le toucher. »

Père JACQUES PINEAULT

« Dans les pas du Christ. »

GRAND ENTRETIEN www.cathobel.be

« C’est vraiment extraordinaire ce qu’un mourant peut nous laisser comme témoignage ».

Prêtre diocésain, curé de campagne, Jacques Pineault est ensuite devenu moine, avant de mener une vie de prière à l’abbaye Notre-Dame de Scourmont. Un parcours plutôt inhabituel qu’il commente avec bonhomie. Il le reconnaît volontiers : jamais, il n’avait envisagé de venir vivre en Belgique, même s’il affectionnait les chansons de Jacques Brel ! Une fois devenu moine, c’est grâce à dom Armand Veilleux qu’il est envoyé à l’abbaye Notre-Dame de Scourmont pour une durée indéterminée. Lorsqu’il a renouvelé sa stabilité pour cette abbaye, il reconnaît avoir eu « l’impression, l’intuition et la conviction » que sa place était en Belgique. « Cela fait partie des surprises de Dieu et aussi d’une certaine écoute, parce que la présence de Dieu, il faut la saisir par les yeux, par les oreilles, par le goûter, par le toucher. Et si on est attentif aux événements de notre vie, on va être appelé à se dépasser », nous confie-t-il.

Comment avez-vous choisi d’étudier la théologie ?

À un moment donné, j’avais le choix entre entrer à la faculté de Lettres ou à celle de Théologie. Alors j’ai fait des demandes aux deux facultés, me disant que j’irais à celle qui répondrait en premier. La faculté de Théologie a répondu la première, le lendemain celle de Lettres. Alors, je suis allé en théologie! Mais, j’avais toujours aimé écrire, les compositions, toutes ces choses-là. J’avais déjà écrit beaucoup de choses. J’ai continué à le faire, même si je n’étais pas en faculté de Lettres.

Quand vous êtes-vous orienté vers la prêtrise ?

J’ai pensé au sacerdoce à la fin de mon bac en théologie, mais j’avais une grande crainte. J’étais capable de lire et de composer. Mais, comme les prêtres doivent prêcher, j’avais peur de n’avoir rien à dire, parce que prêcher c’est autre chose que de parler ! Cela a été une grande crainte, jusqu’au jour où on m’a fait faire une première prédication. J’ai énormément apprécié cet exercice. Alors, j’ai fait ma maîtrise comme séminariste et j’ai commencé deux ans de stage en paroisse. Et puis, j’ai été vicaire quelques mois, et rapidement curé de plusieurs paroisses. Et dans l’exercice de ce ministère-là, j’étais heureux comme prêtre, avec les confrères et avec les paroissiens. J’aimais beaucoup les visiter, j’ai d’ailleurs pris du poids, parce que je multipliais les repas pour satisfaire tout le monde! Il fallait même que j’aille prendre des petits-déjeuners !

Quelles rencontres vous ont le plus marqué ?

L’accompagnement des mourants ou des personnes malades m’a amené à réfléchir à ma vie, parce que l’exercice du ministère, vivre des événements… tout cela a son importance. Mais quand vous rencontrez des personnes en fin de vie qui se demandent s’il y a quelque chose de l’autre côté, qui regardent ce qu’elles ont vécu et là où elles aboutissent, ce n’est pas sans nous faire réfléchir. J’avais commencé à les fréquenter, parce qu’on m’avait confié ce ministère-là auprès des personnes malades ou mourantes. Il y en a avec lesquelles c’était facile, mais d’autres avec lesquelles je craignais de ne pas être à la hauteur. C’est d’ailleurs souvent avec ces personnes-là que j’ai vécu les choses les plus profondes…

Pourquoi ?

Si vous rencontrez des gens qui ont toujours été pieux, c’est vite fait. Cela manque même parfois de profondeur. Mais quand vous allez chez des gens qui ont vécu toute leur vie sans religion ou sans conviction et que vous leur proposez de prier et qu’ils vous répondent : « Priez, je vais vous regarder faire ». Et puis, progressivement, ils se mettent à prier avec vous et se transforment. Ils vivent comme une espèce de conversion, une ouverture au spirituel, une ouverture à Dieu. La mort n’est plus une fin de tout, mais une occasion d’action de grâce. Ils s’en vont rencontrer Dieu. 

Une telle conversion peut-elle arriver à tout âge ?

Je n’ai pas cheminé avec autant de jeunes en agonie qu’avec des personnes de 50 ans ou plus, atteintes par un cancer ou dont la carrière était bousculée. Il y a toutes sortes de gens, même ceux de la rue, les SDF, qui ont des choses à nous dire. C’est vraiment extraordinaire ce qu’un mourant peut nous laisser comme témoignage, simplement par sa parole ou par sa présence. Plusieurs personnes ont été pour moi des témoins. A un point tel que je me suis demandé ce qui est l’essentiel à vivre. Est-il nécessaire de courir partout, de faire toutes les célébrations, de participer à toutes les fêtes ou bien d’aller vraiment directement au plus important, c’est-à-dire la prière et la Parole de Dieu ? C’est à ce moment-là que j’ai mis mes pas dans ceux du Christ. Ces personnes-là m’ont pratiquement aidé à me convertir et à faire des choix qui correspondent au risque de mes convictions. J’ai reconnu la puissance de la prière et de la fréquentation de la Parole de Dieu auprès des mourants et dans ma vie.

Quand vous étiez enfant, votre grand-mère a-t-elle joué un rôle dans votre cheminement ?

Elle m’a éveillé spirituellement. Lorsque j’étais tout jeune, elle tricotait dans la pièce où on était. A un moment donné, un orage s’est déclaré avec des éclairs et le tonnerre. Elle s’est alors mise à prier le chapelet, après avoir allumé une chandelle qu’elle avait mise sur le bord de la fenêtre. Je lui ai alors demandé : « Grand-mère, qu’est-ce que tu fais là ? » Elle m’a répondu : « Je prie le bon Dieu ». Et moi je suis resté avec « bon Dieu ». C’est une question qu’on peut porter toute sa vie… Qu’est-ce que Dieu? Que suis-je pour Lui? Qu’est-il pour moi ? Un autre jour, je devais aller à la messe du dimanche avec elle, mais j’ai choisi de ne pas y aller. Comme on était au cœur du village et que l’église était tout proche, il y avait un haut-parleur qui transmettait la prédication du curé. Le sermon avait commencé par une citation de l’évangile de saint Matthieu : « A quoi sert à l’homme de gagner l’univers s’il vient à perdre son âme ? » Et moi, à l’époque, je ne savais ni lire ni écrire, mais cette parole-là m’est restée imprimée. J’avais l’impression d’avoir compris ce qu’elle signifiait. Avec ma capacité enfantine, j’avais saisi le sens de cette phrase-là.

Y a-t-il beaucoup de paroles divines qui vous ont marqué ?

 Un jour, je me suis amusé à relever les paroles de Dieu qui m’avait interpellé, tout au long de ma vie. Il y a une série de paroles qui nous marquent, qui influencent notre comportement ou notre compréhension, et qui échelonnent notre vie spirituelle ou chrétienne.

Selon saint Jean, rien ne ferme plus le chemin de la croissance spirituelle que la satisfaction de soi…

Bien sûr, parce que si vous êtes satisfait de vous-même, vous n’avez besoin de personne, ni d’amis, ni de compagne ou de compagnon, ni encore moins de Dieu, puisque vous avez tout ce qu’il vous faut. Mais peut-être êtes-vous complètement aveugle sur l’authenticité de votre vie. J’ai eu affaire à des gens qui avaient eu une carrière brillante, intéressante… Mais tout ce qui leur restait le matin, c’était le soleil qui se lève. Quand tout vous échappe, vous en revenez à l’essentiel. Et si vous vous prenez pour le nombril du monde, tant pis ! Mais si vous vous découvrez enfant de Dieu, vous entrez alors dans l’éternité. 

Connaître les apôtres aide-t-il à comprendre ce que signifie suivre Jésus ?

 Les apôtres sont pour nous, pas toujours des modèles, mais des exemples, parce que notre foi, notre démarche chrétienne est toujours un peu hésitante et en quête… Le doute est proche de la foi, parce qu’il nous permet de réfléchir puis d’éclaircir notre foi. Et finalement, après avoir reçu l’Esprit saint, les apôtres sont devenus des missionnaires, des gens plus convaincus. Ils ont manifesté leur conviction en se livrant totalement au Christ et à l’ensemble de l’univers pour lui faire connaître la lumière. Nous devrions être comme eux : partir de rien et devenir de véritables missionnaires qui transmettent leur foi et la lumière qu’ils ont obtenues. Autrement, nous passons toute notre vie sous l’abat-jour !

Finalement, aviez-vous imaginé d’accéder à une fonction de prieur ?

Ce n’est pas du tout un choix personnel ! En fait, dans ma vie, j’ai été prieur dans deux monastères. Le prieur est le second de l’abbé. Pendant les absences de celui-ci, qui peuvent être de plusieurs mois par année, le prieur gère au mieux de sa connaissance. Cela peut quelquefois être préoccupant, parce que je continue à accomplir tout le travail que j’avais déjà à réaliser. Parfois, le supplément est impressionnant ! 

✐Propos recueillis par Angélique TASIAUX Retrouvez l’interview du père Jacques Pineault dans l’émission Pleins feux sur www.cathobel.be

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NB. Père Jacques Pineault célèbre la messe chez les sœurs Trappistines de Chimay tous les dimanches à 10h15. Ses homélies sont percutantes et en lien avec la vie des hommes et des femmes de notre temps.

Abbaye Notre-Dame de la Paix à Chimay https://www.facebook.com/ndelapaixchimay

« La  présence de Dieu, il faut la saisir par les yeux, par les oreilles, par le goûter, par le toucher. »

J’apprécie beaucoup que, sur son compte facebook,  père Jacques laisse de belles photos de ses followers. Elles nous font goûter à la Beauté, à la Grandeur de Dieu à travers ses œuvres.  

Me vient à l’esprit cette éloge de la sagesse.

01 De nature, ils sont inconsistants, tous ces gens qui restent dans l’ignorance de Dieu : à partir de ce qu’ils voient de bon, ils n’ont pas été capables de connaître Celui qui est ; en examinant ses œuvres, ils n’ont pas reconnu l’Artisan. 02 Mais c’est le feu, le vent, la brise légère, la ronde des étoiles, la violence des flots, les luminaires du ciel gouvernant le cours du monde, qu’ils ont regardés comme des dieux.

03 S’ils les ont pris pour des dieux, sous le charme de leur beauté, ils doivent savoir combien le Maître de ces choses leur est supérieur, car l’Auteur même de la beauté est leur créateur. 04 Et si c’est leur puissance et leur efficacité qui les ont frappés, ils doivent comprendre, à partir de ces choses, combien est plus puissant Celui qui les a faites.

05 Car à travers la grandeur et la beauté des créatures, on peut contempler, par analogie, leur Auteur.

https://www.aelf.org/bible/Sg/13

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L’Abbaye de Scourmont.

Entrée de l’Abbaye de Scourmont.