Idées CARÊME: aiguiser notre sens critique et VOULOIR la PAIX.

Aiguiser notre sens critique, notre sensibilité et CROIRE fermement que la PAIX est possible.

Quel est l’enfant qui aime voir son père partir à la guerreQui souhaite la guerre ? Il est temps de retrouver notre cœur d’enfant. Demandons cette grâce à Notre-Seigneur.

« Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. 04 Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. 

 
https://www.aelf.org/bible/Mt/18

Et toi, quelle est ta position?

Le pape mérite-t-il d’être critiqué alors qu’il appelle l’Ukraine à hisser le drapeau blanc face à Moscou ?

François invite l’Ukraine à réfléchir:

« ne pas avoir honte de négocier avant que la situation n’empire ».  « Le plus fort est celui qui voit la situation, qui pense au peuple, et qui a le courage du drapeau blanc, c’est-à-dire de négocier ».  « Le verbe « négocier » est un verbe courageux : Quand on voit qu’on est vaincu, que les choses vont mal, il faut avoir le courage de négocier ».

https://www.cathobel.be/2024/03/guerre-en-ukraine-lappel-du-pape-francois-a-hisser-le-drapeau-blanc-provoque-lire-de-kiev/

Même Cyril Hanouna met en garde contre le piège de faire la guerre à Poutine.

https://www.youtube.com/watch?v=hQHazwSc4e4

voir à 4 minutes…

Le député Dupont-Aignan plaide lui aussi pour l’arrêt de la guerre.  

https://www.youtube.com/watch?v=LbfZpvicUqQ

 « Ça suffit de donner de l’argent à la guerre. Si on arrête la livraison d’armes, Zelinsky s’arrêtera à l’instant. Parce qu’il est porté à bout de bras par le contribuable. Il est possible d’échanger l’arrêt de livraisons contre un cessez-le-feu. »

Prenons conscience que si la guerre s’étend, nos hommes devront prendre les armes et … tuer leurs semblables.  S’il refusent, ils seront  lourdement pénalisés, eux et leurs familles. Vraiment, nous devons dire NON à la guerre !

Aiguisons notre sens critique face aux dérives de la médecine.

L’argent est en train de détruire ses fondements.  

L’islam se radicalise et les autorités sont peu réactives.

Soutien aux prisonniers d’opinion.

Soutien moral et financier aux chrétiens persécutés.

Si c’est possible, faire un don  pour les chrétiens persécutés. Qu’ils puissent reconstruire leurs maisons, leurs églises… Ne pas attendre que ce soit les autres qui le fassent.

https://aed-france.org/

12 « Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.

https://www.aelf.org/bible/mt/7 

Tandis que Zelinsky est prêt à sacrifier les enfants de son peuple jusqu’au dernier, Jésus nous assure que :

Pas de temps à perdre : construisons un mur spirituel. Que Dieu éclaire chacun sur ses responsabilités.  

Grandissons tous dans la foi et la paix viendra!

Ensemble, faisons face à l’ennemi spirituel, le diable. C’est lui qui attise la haine, qui pousse les dirigeants à faire la guerre, par gloriole, par amour de l’argent : la vente des armes, ça rapporte ! 

Prions avec un cœur d’enfant, prions AVEC nos enfants.

Que cessent les guerres en Ukraine, en Palestine, en Afrique, …  et que les menaces de guerre s’éloignent de nos pays.

  • Seigneur, que nos enfants grandissent auprès de leurs parents, dans leur maison, leur pays.
  • Que nos dirigeants retrouvent un cœur d’enfant.
  • Que les prières pour la paix s’intensifient afin de former un véritable mur spirituel.
  • Que l’espérance nous fasse marcher.
  • Que notre foi en un avenir de PAIX grandisse.
  • Que nous débordions d’amour les uns pour les autres. … 

Pour fortifier notre foi, méditons chaque jour la parole de Dieu.

Même les Musulmans sont invités à découvrir la  Bible.

https://www.open-bible.fr/lecture/2024-03-15

   Vous scrutez les Écritures
parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ;
or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage,
    et vous ne voulez pas venir à moi
pour avoir la vie !
    La gloire, je ne la reçois pas des hommes ;
    d’ailleurs je vous connais :
vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.
    Moi, je suis venu au nom de mon Père,
et vous ne me recevez pas ;
qu’un autre vienne en son propre nom,
celui-là, vous le recevrez !

 
https://www.aelf.org/2024-03-14/romain/messe

https://evangeli.net/evangile/jour/2024-03-14

25 Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; de toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai. 26 Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair. 27 Je mettrai en vous mon esprit, je ferai que vous marchiez selon mes lois, que vous gardiez mes préceptes et leur soyez fidèles.

https://www.aelf.org/bible/Ez/36

Prions avec le Chapelet de la Miséricorde.

Prière répétitive que Jésus lui-même recommande. C’est un peu comme un mantra mais c’est le Nom de Jésus, c’est sa Miséricorde qui est invoquée.  A prier sans modération.

Chapelet quotidien avec NDML

Quelques chants-prière.

ZAZ, quel message as-tu pour nous ?

ch4 ter Osons, avec discernement,  l’accueil des pauvres de chez nous et des immigrés.  

Où est la joie?

Site Résurgence.

3ème dimanche de l’Avent — 17 décembre 2023

NB: Cliquez sur le titre en bleu que voici pour découvrir la Parole d’Evangile:

Évangile selon saint Jean 1, 6-8.19-28

Nous nous préparons à fêter Noël, c’est aujourd’hui le dimanche de Gaudete, le dimanche de l’Avent où spirituellement nous basculons de l’attente dans la joie. Et pourtant, partout dans le monde, ce ne sont que guerres qui éclatent et angoisses qui se répandent. C’est bientôt Noël, où trouver la joie ?

La conférence sur le climat à Dubaï, la COP28 qui se termine mardi, promet d’être encore un échec, démontrant par là qu’il n’y a toujours pas de volonté politique mondiale pour affronter sérieusement l’urgence climatique. Le pétrole est tellement stratégique à notre mode de vie que nous en sommes réduits à des négociations de boutiquiers, alors que les enjeux sont colossaux, tant des changements colossaux s’annoncent, avec leurs flots de souffrances, de malheurs et de réfugiés. Où trouver la joie quand nous gagne l’impression que nous allons droit dans le mur ?

Quant au regard des siècles, l’histoire de notre Humanité n’apparaît-elle pas comme un chapelet de pestes, de famines et de guerres, dont les dernières décennies présentent un condensé terrifiant ? Des guerres, des pandémies et des catastrophes climatiques. Deux mille ans que nous chantons « Il est né le divin enfant ! ». Et, à bien regarder l’état actuel du monde, avons-nous eu raison tout ce temps d’espérer la joie ? L’État de l’Église, désormais si vide, dont l’espérance ne parle plus à beaucoup de nos concitoyens, n’est-il pas un démenti à la joie que nous revendiquons ?

Où est la joie ? Quelle sera, cette année, la joie à Noël ? Celle d’un généreux repas de famille où l’on aura fait taire un court instant les médias qui nous inondent de catastrophes, de guerres et de souffrance ? Où trouver aujourd’hui la joie ?

Notez qu’à l’époque de Jean le Baptiste, ce n’est pas non plus la joie. L’occupation romaine est militairement violente et économiquement rude. Les élites juives auxquelles Jean appartient sont corrompues. Il renonce à une carrière toute tracée de prêtre au Temple de Jérusalem et va au Jourdain, pour crier que le peuple est actuellement au désert, qu’Israël a perdu son statut de Terre promise, de pays où Dieu règne – un peu comme le monde d’aujourd’hui. L’angoisse à l’époque est telle que les gens espèrent partout l’arrivée d’un libérateur, d’un Messie. C’est le propos de l’Évangile que nous venons de lire.

J’ai eu l’occasion, dans l’homélie pour le premier dimanche de l’Avent, de rappeler que le cycle de la Nativité que nous célébrons ne s’arrêtait pas à Noël, mais à l’Épiphanie qui célèbre la manifestation de Dieu au monde. Noël célèbre l’intime de la naissance du Christ ; l’Épiphanie sa reconnaissance par les hommes.

J’ai pu rappeler aussi, dimanche passé que, par le baptême, Jean proclame que la nouvelle Terre promise, le nouveau Temple où Dieu veut vivre, c’est désormais notre corps. Et que chaque traversée du désert, dans la mesure où nous la percevons comme un chemin vers cette présence intérieure de Dieu, est une route qui s’aplanit de joie. Dans les déserts arides de nos vies, notre âme parfois ténébreuse et encombrée peut toujours être une petite mangeoire où le Christ vient au monde. La véritable célébration de Noël ne peut se faire qu’en nous. C’est dans notre âme, au fond de notre cœur que se trouve la véritable joie de Noël, celle de la rencontre intime de Dieu avec l’Humanité. Et c’est de notre âme, à travers les élans de notre cœur que Dieu peut se manifester au monde aujourd’hui. Il ne s’agit pas tant de célébrer Noël que notre Noël ; l’Épiphanie que notre Épiphanie – Dieu qui naît et se rend visible aujourd’hui à travers nous.

Il n’y que la rencontre intime avec Dieu, qui procure la véritable joie, celle qui se maintient malgré les épreuves. Et il n’y a que la puissance de l’Esprit d’amour de Dieu qui nous permet d’affronter tous les défis du monde et même la mort. Relisez la première lecture, du Livre d’Isaïe, qui résume si bien cette joie, cette épiphanie de nos vies qui survient de la rencontre intime avec le Christ : « L’esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé. » « Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. » Ils sont pourtant au désert, loin de tout réconfort, comme le Christ qui naît seul dans la nuit.

De même Marie, dont nous venons de rechanter le Magnificat, qui crie sa joie alors qu’elle se trouve enceinte d’une grossesse inexpliquée qui pourrait lui valoir la lapidation. C’est cette joie plus profonde que toute crainte que nous cherchons. Et Noël c’est quand elle surgit en nous. Et c’est l’Épiphanie quand elle surgit à travers nous.

Enfin, dans la Première lettre à Timothée, Paul nous donne de précieux conseils pour maintenir en nous cette joie. Je vais ressortir celui qui me semble essentiel : « N’éteignez pas l’Esprit ! » Si l’Église recommande tant de se prémunir du péché, c’est parce qu’il étouffe en nous la voix de l’Esprit Saint, et donc la voix de l’amour divin qui s’incarne, et donc la voix de l’espérance et donc la joie. Il y a aujourd’hui face aux maux du monde des chrétiens désespérés, ce sont ceux qui ont laissé les maux du monde étouffer en eux l’Esprit d’amour divin qui veut naître, l’Esprit de Noël, l’Esprit de toute Épiphanie.

Si nous croyons vraiment que le Christ a triomphé de la mort et si nous croyons tout autant que l’Esprit de Dieu veut vivre en nous, alors, quels que soient les aléas de la vie, les vicissitudes du monde ou les cataclysmes qui se présentent à nous, nous savons qu’en notre âme, si nous la déblayons de tout ce qui l’assombrit et l’encombre, se trouve l’Esprit d’un petit enfant qui rayonne de la pure joie d’aimer et qui a la prétention de sauver le monde à mesure qu’il s’incarne en nous. C’est le corps à corps de nos vies avec le Christ naissant qui procure au cœur la vraie joie.

Seigneur fais de nos vies, un Noël et une Épiphanie concrets, où ton Esprit s’incarne et rayonne sur le monde. Car il a tant besoin de ta joie …

— Fr. Laurent Mathelot OP

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