Quand rien ne va plus, ou presque, la foi est une bouée de secours.

Quand tout semble perdu, il est bon de penser aux grands témoins de la foi.

On peut faire des miracles avec la foi, s’engager sur de nouveaux chemins.

11 Moïse dit à Dieu : « Qui suis-je pour aller trouver Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les fils d’Israël ? » 12 Dieu lui répondit :  » Je suis avec toi…. » Grâce à la foi, il sortit le peuple de l’esclavage.
https://www.aelf.org/bible/Ex/3

La foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.

Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens, c’est à cause de leur foi. »
https://www.aelf.org/bible/He/11

Saint Thomas: « Je ne croirai que si je le vois de mes yeux. »

L’un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : «Nous avons vu le Seigneur !» Mais il leur déclara : «Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l’endroit des clous, si je ne mets la main dans son côté, non, je ne croirai pas!»
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : «La paix soit avec vous !» Puis il dit à Thomas : «Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant.» Thomas lui dit alors : «Mon Seigneur et mon Dieu !»
Jésus lui dit : «Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu.»
https://www.prionseneglise.fr/textes-du-jour/evangile/2014-07-03

Abraham n’a pas attendu d’avoir un fils pour croire.

18 Espérant contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu auras !

21 car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis. https://www.aelf.org/bible/Rm/4

Moïse n’a pas attendu d’être sorti d’Egypte pour croire. Et nous, devant tant de souffrances et de morts, croyons-nous que Dieu peut nous sauver?

Prions pour que se lèvent une multitude de prophètes, petits et grands.

Chacun est appelé à servir Dieu pour le bien des frères et sœurs en humanité. Tant de souffrances ne peut pas nous laisser indifférents tout de même!
Et moi, vais-je encore attendre pour dire « Je crois, envoie-moi» ?
https://www.youtube.com/watch?v=mgLwH5RdtPk

Quelle attitude face au corona?

Comment peut-on trouver des occasions de se réjouir quand on ne parle que de morts et de souffrances?

« Comme dit Christian Merveille, « C’est parfois en creux qu’on peut découvrir les choses. C’est dans le désert qu’on a le goût de l’eau, c’est au cœur de la nuit qu’on a le goût du jour. Il y a une lucidité qui nous vient parfois dans ces moments-là, quand on se surprend à regarder le monde à travers ses larmes, comme si elles servaient de lentilles pour rendre plus net ce que l’on regarde.” (Jean Hegland – « Dans la forêt ») Avec lui, je vous invite donc à « voir autrement les choses, sous un jour nouveau et éclatant » Comme le printemps l’annonce (avec ce beau soleil en prime !), la vie reprend toujours le dessus, germe discrètement pour finir par s’imposer. Nous pouvons sentir autour de nous où se trouve la vie, là où nos défunts sont vivants, ce qui nous donne vie, ce qui donne vie au monde, là où la vie et l’amour palpitent, la vie partout… »(anonyme)

Combien de temps vas-tu reporter l’appel à t’agripper à la bouée que Dieu te lance?

Voici le temps, Esprit très saint,
Où dans le cœur de tes fidèles,
Uni au Père et à son Fils,
Tu viens répandre ta lumière.
https://www.aelf.org/2020-02-01/romain/tierce

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Combien de temps vas-tu reporter cet appel?
https://www.youtube.com/watch?v=KwPz8Dv6NnA

L’infime coronavirus a  démontré à l’homme qu’il n’est pas tout puissant, mais au contraire : il est tout petit face à Dieu.

Reconnaître que tout est dans la main de Dieu aide à passer le cap, sans trop de crainte.


Psaume 138: 7 Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie, Tu étends ta main sur la colère de mes ennemis, Et ta droite me sauve. 8 L’Éternel agira en ma faveur. Éternel, ta bonté dure toujours, N’abandonne pas les œuvres de tes mains!

Il est bon de savoir que DIEU EST GRAND D’AMOUR! DIEU EST BEAU! DIEU EST BON! Il mérite notre confiance.

Louons Dieu, sincèrement, réjouissons-nous.

Victoire au Seigneur de la vie.
https://www.youtube.com/watch?v=1m6XRUfuL20

Louez-le. https://www.youtube.com/watch?v=3TFba5ftz0Q

Ne pas porter de jugement prématuré, lire entre les lignes facilitent notre vie de foi.

Si nous fixons notre regard sur les richesses du Vatican, si nous regardons les personnes boiteuses, fragiles qui portent le message de l’Evangile, nous risquons de dire : « Nous ne croyons pas à tout cela. » C’est pourquoi il est bon d’APPRENDRE à LIRE entre les lignes, à ECOUTER, les yeux fermés, ce que Dieu, ce que l’Esprit nous souffle.

Pendant la pandémie, la messe avec le pape François est retransmise chaque jour à 7h du matin en direct de Rome. Heureusement, nous pouvons la retrouver sur internet. J’invite tous ceux qui ont soif de comprendre le mystère de Jésus-Christ, le mystère de l’Eglise, à suivre l’une ou l’autre messe et à prier intensément pour le don, le cadeau  de l’ESPRIT SAINT : c’est lui qui donne la FOI.   

NB : Les lectures bibliques commencent avec l’arrivée de la religieuse.


« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et mes chemins ne sont pas vos chemins, déclare le Seigneur. Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont élevés au-dessus des vôtres, et mes pensées, au-dessus de vos pensées. »  https://www.prionseneglise.fr/textes-du-jour/lecture/2011-09-18

Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu.

« La foi des chrétiens repose non sur un linceul, mais sur les Évangiles »

Diaporama : http://users.skynet.be/prier/content/linceul.pdf

Venu vénérer l’objet en 1998, Jean Paul II avait vu dans le Saint Suaire « une provocation à l’intelligence ».

Quelles reliques de la Passion ?

Dès la naissance du christianisme, les reliques ont été l’objet d’une attention particulière. On peut comprendre qu’apôtres et disciples aient pris de grands risques pour sauvegarder celles qui ont touché le corps du Seigneur. Hélas les tourments de l’histoire les ont dispersées et la cupidité humaine a jeté le trouble sur l’authenticité de nombre d’entre elles. La recherche historique et archéologique, alliée au progrès scientifique, peut-elle éclairer croyants et incroyants ?

Le Suaire d’Oviedo.

C’est un rectangle de lin destiné à essuyer la sueur, ou appliqué, dès leur mort, sur le visage des suppliciés pour le dissimuler aux passants. Celui qui nous intéresse est conservé dans la crypte de la cathédrale d’Oviedo, en Espagne. Son existence est attestée par saint Cyrille de Jérusalem (315-387) dans l’église du Saint-Sépulcre. Des historiens ont ensuite consigné les étapes de son trajet entre Jérusalem, lors de l’arrivée des Perses en 614, et l’Espagne, où il est mentionné au concile de Braga (679). Au IXème siècle, le roi Alphonse III fera fortifier l’église qui l’abrite, montrant l’importance attachée à ce précieux tissu.

Ce suaire ne représente aucune image humaine mais de nombreuses taches de sang et de sérum dont l’analyse, par informatique, a révélé l’apparition à des moments successifs. La première se forme lorsque le corps en encore en position verticale, écoulement nasal, la tête du condamné étant penchée vers l’avant. La seconde et les suivantes se produisent une heure plus tard e et indiquent avec précision comment le corps a été porté sur sa droite puis sur sa gauche, avant d’être placé horizontalement. Cette étude détaillée a permis de reconstituer plusieurs étrapes entre crucifixion et ensevelissement.

 Les très nombreuses recherches scientifiques ont abouti à plusieurs certitudes : « un linge mortuaire, posé sur le cadavre d’un homme car le mécanisme de formation des taches est incompatible avec un mouvement respiratoire ; la bouche de l’homme était fermée, les écoulements constatés proviennent d’un œdème pulmonaire, le haut de la nuque présente des traces de saignements faites lorsque le corps était encore en vie et qui ont cessé, une heure environ avant le placement du suaire. » (Congrès de 1990 et 1994) De plus, des pollens très anciens de deux espèces endémiques de la Palestine ont été décelés sur ce tissu, en 1978, ce qui pointe une origine géographique précise.

La Tunique d’Argenteuil.

C’est un vêtement souple, en fil de laine, qui se portait à même la peau, réalisé sans couture sur un métier à tisser domestique et peint à la garance. Ces détails témoignent de techniques du Proche-Orient, au début de notre ère. Cette tunique est vénérée comme celle que le Christ portait durant sa Passion, après la flagellation, jusqu’à sa crucifixion. Là où les soldats l’ont tirée au sort, comme le relate l’évangile de Saint Jean. (9 :23)

Certains historiens confirment sa présence dans un coffre de marbre, en partance pour Constantinople, à la fin du VIème siècle. D’autres attendent 1156 pour se prononcer car seule la tradition dit que Charlemagne l’aurait reçue pour son sacre, avant de la confier à sa fille, abbesse du monastère d’Argenteuil, près de Paris. En 1156, on l’y retrouve dans un mur, probablement cachée pour échapper au pillage des Normands. Commence alors une grande période d’ostensions solennelles à la piété des fidèles. De nos jours, on ne peut voir que son reliquaire mais une ostension est prévue tous les 50 ans.

Ce vêtement, malgré son très mauvais état, a lui aussi été ausculté par la science. Les médecins légistes y ont découvert une grande quantité de sang humain séché, du groupe sanguin AB, le plus rare, ses cellules témoignant d’une déshydratation du sujet, ainsi que de la sueur. Les taches observées sont essentiellement réparties sur les épaules et le milieu du dos. Enfin, on y a recensé les deux pollens endémiques de Palestine présents sur le suaire d’Oviedo, ainsi que les spores qui s’y dispersent au printemps, saison de la passion du Christ. Dans les années 2000, des analyses au carbone 14 proposent des datations entre le VIè et le IXè siècle mais elles ne sont pas infaillibles, faisant l’impasse sur leurs lieux de conservation, dans du marbre (de la calcite pure), et, cache sous terre pendant la Révolution, soumise aux composantes chimiques du sol.

Le Linceul de Turin.

C’est de loin la plus connue de ces trois reliques. Il est conservé dans une chapelle de la cathédrale de Turin, depuis le XVIème siècle. On connait approximativement son parcours depuis Jérusalem, grâce à des textes des IIIè et IVè siècles, via Constantinople en 944, puis sa présence attestée en Champagne puis à Chambéry. Il a subi de nombreux dommages dont trois incendies alors qu’il était plié, ce qui laisse des marques symétriques.

Cette pièce de lin (4,39 m x 1,10 m) de grande qualité porte, en négatif, l’image du corps d’un homme, de face et de dos. Des taches de sang y dessinent le tour de ses blessures. Le tissu ne comporte aucun reste de produit, mais une oxydation telle une brûlure, qui n’atteint que la surface des fibres, les traces de sang l’auraient donc imprégné d’abord.

Le mystère de la composition de cette image a imposé tant d’enquêtes historiques et scientifiques qu’il est impossible de les citer toutes. Les premières ont constaté que les blessures correspondent exactement à la description de la passion de jésus de Nazareth dans les évangiles et aux méthodes en vigueur sous le régime romain : répartition des 120 coups de fouet sur toute la hauteur du corps, pour éviter la zone du cœur et la mort prématurée, ou coup de pilum entre les côtes pour l’achever. De plus, le défunt a été enseveli sur le dos, mains croisées sur le bas ventre, à la manière juive. Quant aux analyses chimiques, elles révélèrent notamment qu’aucun colorant n’aurait pu résister à la chaleur de l’incendie (en 1532) qui provoqua la fusion partielle du coffre en argent renfermant la relique.

Mais en 1988, la datation au carbone 14 semble contenter ses détracteurs : elle conduit à une origine médiévale. Or cette analyse a été contestée par des chercheurs de tous bords, à cause du manque de rigueur scientifique de son déroulement. Ils dénoncent des irrégularités dès le début du protocole (une seule technique retenue au lieu de deux, un seul organisme de contrôle au lieu de trois…) l’abandon de la procédure en aveugle, des anomalies dans les prélèvements des échantillons et le non-accès à l’ensemble des résultats.

Il est donc préférable de s’en tenir aux conclusions de recherches rigoureuses, sont, en 2010, le décryptage des lettres, qui avait déteint sur le linceul, destinés à identifier le corps du condamné, un an plus tard, quand on le rendrait à sa famille. « Dans la 16ème année, du règne de Tibère, Jésus de Nazareth, mort à la neuvième heure… »

Mais c’est l’étude comparative avec le Suaire d’Oviedo qui apporte les concordances les plus étonnantes : la superposition des deux linges fait exactement coïncider les taches de sang du visage ; les mêmes pollens anciens y sont été repérés, comme sur la tunique d’Argenteuil ; les trois reliques sont imprégnées du sang du groupe AB, le plus rare. Sachant que les groupes sanguins n’ont été mis en évidence qu’en 1901, qui aurait pu, en au XVIème siècle ou au Moyen-Âge, faire coïncider une telle caractéristique sur les trois reliques ?

Si la liberté humaine est indispensable à l’acte de croire, pourquoi opposer foi et science quand elles peuvent s’éclairer mutuellement ?  (Sabine PEROUSE. Journal Dimanche 19 avril 2015)

Voir aussi :  http://www.30giorni.it/articoli_id_21122_l4.htm

Diaporama – cliquez sur http://users.skynet.be/prier/content/linceul.pdf