Prions le rosaire. https://www.youtube.com/watch?v=Bv8U1xOxiOk
« Que descende sur vous (sur moi) la bénédiction spéciale et maternelle de la Vierge Marie, Reine de la Paix et de la Réconciliation. Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. AMEN! »(Medjugorje)
Parce que le péché nous éloigne de Dieu, si vous voulez bien, commençons par lui demander pardon, demandons qu’il nous purifie. Si vous préférez, vous pouvez commencer par un chant à Marie car, comme toute bonne maman et comme Jésus-lui-même, elle nous accueille tels qu’on est … Faites ce qui vous semble bon, ce qui vous fait du bien, du moment où cette démarche vous rapproche de Dieu.
« Jésus n’est pas un moribond mais il est pétillant de vie. Il fera tout ce qu’il dit. Il est la source de toutes vos ressources. Il peut vous guérir, vous bénir, vous relever, vous nourrir, vous garder et vous protéger. C’est lui qui vous délivre des mains de ceux qui vous tendent des pièges et nul ne peut vous ravir de sa main. (Jean 10.29) Oui, il est vivant, invoquez-le et ouvrez vos yeux car il accomplira tout ce qu’il promet. »
Prions : « Jésus, je crois que tu es vivant et que tu es la source de toutes mes ressources. Merci d’exister pour moi, amen. »
Apprendre à prier, c’est comme dégager une source en nous.
En toute simplicité, l’abbé Raymond N’guetta anime une neuvaine de prière en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus. De suite je fais suivre dans l’espoir que, par ce biais, nous nous rapprocherons davantage de la Source, le Cœur de Dieu. https://www.facebook.com/nmjao/videos/3961621787212151/
Merci aux Africains pour leurs chaleureux témoignages de foi. Oui, l’Europe déchristianisée à besoin de vous.
Les cœurs de Marie et de Jésus sont intimement liés.
Jacinthe, petite voyante de Fatima disait ceci à Lucie:« Quand ce sera le moment de le dire, ne te cache pas. Dis à tout le monde que Dieu nous concède les grâces au moyen du Cœur Immaculé de Marie; qu’ils doivent lui demander à elle; que le Cœur de Jésus veut que, à son côté, on vénère le Cœur Immaculé de Marie ; qu’ils demandent la paix au Cœur Immaculé de Marie, que Dieu l’a remise à elle. Si je pouvais mettre dans le cœur de tout le monde le feu que j’ai dans la poitrine, qui me brûle et me fait tant aimer le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie ! https://fpec-sacrecoeur.org/le-coeur-de-jesus-veut-que-a-son-cote-on-venere-le-coeur-immacule-de-marie/
Une source de bénédictions pour les sourds et malentendants.
Le Renouveau Charismatique, un courant spirituel au sein de l’Eglise, une effusion de l’Esprit-Saint.
Le pape François a d’ailleurs encouragé les membres du Renouveau, en juin 2015, à faire en sorte de la « partager à tous » dans l’Église. Cette « effusion de l’Esprit » donne lieu, la plupart du temps, à un goût nouveau pour la louange, pour la Parole de Dieu, pour les sacrements, pour la vie fraternelle, mais aussi à un appel pressant à témoigner de sa foi autour de soi. Cette expérience n’est pas nécessairement sensible mais s’accompagne souvent de dons ou charismes (prophétie, guérison, glossolalie ou capacité de parler dans différentes langues…) https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Le-Renouveau-charismatique-cest-quoi-2017-06-02-1200852062
Jésus aime manifester son grand amour aux priants qui lui consacrent toute leur vie.
Henriette est togolaise. Envoyée en France à 12 ans, pendant 5 ans elle va être exploitée par des Français. Mal nourrie et mal traitée, son refuge est le chapelet…
Pape François raconte.
« Près d’un lit d’hôpital, une mère veillait sur son fils souffrant après un accident. Cette mère était toujours là, jour et nuit. Une fois, elle s’est plainte au prêtre, disant : ‘‘Mais, à nous les mères, le Seigneur n’a pas accordé une chose !’’ ‘‘Quoi ?’’ – demanda le prêtre. ‘‘Prendre sur nous la douleur de nos enfants’’, a répondu la femme. Voilà le cœur d’une mère : il n’a pas honte des blessures, des faiblesses de ses enfants, mais il veut les prendre sur lui. Et la Mère de Dieu et la nôtre sait prendre sur elle, consoler, veiller, guérir. »
Mon fils souffrait énormément du dos. Il a des hernies discales mal placées et on ne sait pas l’opérer. Désespérée, un jour, j’ai dit à Dieu : « Donne-moi une partie de son mal ! » Prière exaucée. Quelque temps après, j’ai ressenti de vives douleurs dans le bas du dos et il était question qu’on m’opère. Grâce aux conseils de mes amis chrétiens qui priaient beaucoup pour moi et pour mon fils, j’ai refusé l’opération. En effet, cette opération aurait été suivie d’un handicap : je ne saurais plus me baisser car on placerait une plaque au bas de mon dos. J’ai souffert, souffert, mais j’ai tenu bon et voilà deux ans déjà que je vis bien. Et mon fils va bien lui aussi. Il a trouvé un travail qui lui permet de ne plus forcer sur son dos.
Voir d’autres témoignages sur : ch13 Debout les petits! En route avec Marie.“
Demandons l’Esprit Saint.
C’est l’Esprit Saint qui nous fait découvrir la place
immense de la Vierge Marie dans le plan du salut. Demandons l’Esprit Saint. Ne
lui résistons pas !
« Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. » (Jn 16 :13) « Être chrétien, c’est être dans le vent ! » (Coolus)
Notre Dame de tous les peuples.
Au siècle dernier, Marie est apparue à Amsterdam sous le vocable de « Notre-Dame de tous les peuples ». Aujourd’hui, internet est une fameux moyen d’évangélisation. Il permet de favoriser l’éclosion de la foi partout dans le monde.
Notre-Dame, prie pour nous, j’unis mes prières à la tienne pour toutes les personnes qui consultent ce blog. Qu’elles progressent dans la foi! MERCI.
La prière de Notre-Dame de tous les peuples
« Seigneur Jésus-Christ Fils du Père, Envoie à présent ton Esprit sur la terre. Fais habiter l’Esprit-Saint dans le cœur de tous les peuples Afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Et que la Dame de tous les Peuples, La bienheureuse Vierge Marie, Soit notre avocate. Amen. »
( NB: Marie demande à chacun de nous de dire cette prière au moins une fois par jour.)
« Je vous donne l’assurance que le monde changera. » (Amsterdam, 29 avril 1951)
Marie fait jaillir des sources. A Lourdes, à Banneux, … les sources sont visibles à l’œil nu et offre mille bénédictions. Partout dans le monde, il y a aussi une infinité de sources spirituelles liées à Marie, car la mère de Dieu nous conduit à la Source Vive, Jésus. C’est de cette manière que le monde change: en mettant en pratique l’enseignement de Jésus. Le Renouveau Charismatique y contribue largement.
Lourdes, capitale de la prière.
Yveline fait l’éloge de l’abbé Champenois, un fervent pèlerin de Lourdes qui lui avait raconté une histoire … « A Lourdes, la Vierge Marie vient en aide aussi aux animaux. »
Medjugorje, source féconde.
Depuis juin 1981, la Vierge Marie apparaît à Medjugorje. Elle donne des messages au monde afin de nous aider à revenir à Dieu. Sœur Emmanuelle en propose des commentaires. NB: Cette religieuse est en lien étroit avec les voyants.
Des artistes qui aiment Marie ont une grande fécondité, tel Coolus.
Durant cette pandémie, heureux sommes-nous si nos murs porteurs ont tenu le coup. Des personnes meurent, non pas du kovid 19, mais de solitude, d’autres meurent des conséquences de la faim!
Par contre, heureusement, de nombreuses personnes isolées ont reçu des coups de fil, des repas furent apportés aux pauvres, des petits cadeaux déposés à la porte de personnes qui fêtaient leur anniversaire. Certains privilégiés ont même reçu la visite de personnes qui écoutaient leur cœur plus que leur peur : « Je peux venir chez toi ? Avec un masque bien sûr, et on restera dehors! Dieu merci, il fait bon depuis la pandémie! » « Oui, viens! » » J’arrive ! » Des immigrés ont aussi été accueillis dans des familles, après un temps de distanciation pour être sûr qu’ils vont bien. ».
Quand rien ne va plus, il est bon que restent les murs porteurs!
Restent les murs porteurs Des amis en béton Un frère, une petite sœur Pour voir à l’horizon Restent les murs porteurs Pour tenir la maison Pour surmonter ses peurs Ou vaincre ses démons
Nous sommes une seule humanité. Personne ne se
sauve tout seul.
Pape François : « Toutes ces souffrances n’auront servi à rien si nous ne construisons pas ensemble une société plus juste, plus équitable, plus chrétienne, non pas en paroles, mais dans les faits »
Durant la pandémie, nos anciens souffrent beaucoup de l’isolement. Ma maman, 97 ans, est en maison de repos. J’aimerais tellement la serrer dans mes bras … mais les visites sont interdites. A l’heure où je vous parle, nous avons pu la revoir une seule fois, sous certaines conditions. Respecter les deux mètres qui nous séparent d’elle est un calvaire.
NB : Nous avions tout fait pour éviter le placement en institution de notre maman, mais l’Alzheimer a eu le dernier mot. Maman se mettait en danger, elle nous mettait en danger … Ne jugeons pas trop rapidement les personnes qui placent leurs parents en maison de repos.
Les personnes fragiles sur le plan mental.
Une dame qui séjourne fréquemment en hôpital psychiatrique disait : « Mon père s’est suicidé, mon oncle et mon frère aussi. Moi, je lutte pour vivre. » Ce qui lui permet de tenir, outre les soins médicaux, c’est l’accueil qui lui est réservé dans son milieu de vie, parmi des personnes qui, comme elle, vivent très pauvrement. Là, elle peut parler, elle est écoutée, respectée, aimée.
Des personnes très dépressives, ou bipolaires, schizophrènes, parano … sont des écorchées vives qui ont viscéralement besoin de fraternité. La tendresse, c’est ce qui les fait vivre. Le confinement leur est funeste. Question : Le Covid 19 les a-t-il séparées de la société, ou au contraire, ces personnes sensibles à l’excès ont-elles reçu plus d’attention, d’écoute ?
Vivre ensemble n’est pas facile tous les jours, mais c’est une solution à envisager sérieusement. Ouvrir notre maison, ou une dépendance de notre maison, à un célibataire, un SDF, un immigré (avec prudence, donc sans nécessairement le domicilier) est une façon de construire l’avenir avec confiance, car on peut s’appuyer les uns sur les autres.
Accueillir en paroisse, en communautés, c’est plus facile.
A moins d’être fort angoissées par nature, les personnes vivant en petite communauté, en fraternité, en habitat partagé, souffrent moins de la distanciation sociale que les autres.
Laisser quelqu’un se débrouiller seul dans la vie, alors qu’on pourrait aisément lui venir en aide, n’est pas digne de notre humanité.
Les communautés de vie fraternelle et chrétienne à la fois.
Marthe Robin, une grande mystique française décédée en 1981, a créé des Foyers de charité. Le Christ lui a dit ceci au sujet de la fondation de ces Foyers :
« Sa création sera le refuge des grandes détresses humaines qui viendront y puiser la consolation et l’espérance… Les pécheurs innombrables viendront de toutes parts attirés par ma Mère et par Moi y chercher la lumière et la guérison de leurs maux dans mon pardon divin. Je veux qu’elle soit un Foyer éclatant de Lumière, de Charité, d’Amour… la Maison de mon Cœur ouvert à tous. »
POUSSES par l’Esprit, remontons la pente par le DON de nous-mêmes et le par-DON.
« Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ. » https://www.aelf.org/bible/Ep/4
Comment le diocèse de Strasbourg fort marqué par le Covid 19 a-t-il vécu cette pandémie?
Les trois ennemis du don.
A Rome, lors de la messe de Pentecôte, le Pape a mis en avant ce qui nous empêchait de nous donner, soulignant trois ennemis du don.https://www.youtube.com/watch?v=LYAOcWMZB6A
Le narcissisme d’abord, qui fait
s’idolâtrer soi-même et se complaire seulement de ses propres intérêts. «
Dans cette pandémie, combien fait mal le narcissisme, le fait de se
replier sur ses besoins, indifférent à ceux d’autrui, le fait de ne pas
admettre ses propres fragilités et ses propres erreurs », a lancé François.
La victimisation est le deuxième ennemi
du don, il est dangereux a poursuivi François : « Celui qui se prend
pour une victime se plaint tous les jours de son prochain ».
Enfin le troisième
ennemi est le pessimisme. « Actuellement, dans le grand effort de
recommencer, combien le pessimisme est nocif, le fait de voir tout en noir, le
fait de répéter que rien ne sera plus comme avant !»
« Je vous souhaite à tous dans cette veillée, la consolation de l’Esprit Saint. Et la force de l’Esprit Saint pour sortir de ce moment de douleur, de tristesse et d’épreuve qu’est la pandémie; pour en sortir meilleurs. »
Il a évoqué la « leçon apprise » de la pandémie:
« Nous sommes une seule humanité ». Et il a invité « à
construire une nouvelle réalité », avant d’ajouter: « Le Seigneur le
fera; nous, nous pouvons y collaborer ».
« Lorsque nous sortirons de cette pandémie, nous ne pourrons plus continuer à faire ce que nous faisions et de la façon dont nous le faisions. Non, tout sera différent. Toute la souffrance aura été inutile si nous ne construisons pas ensemble une société plus juste, plus équitable, plus chrétienne, pas de nom, mais en réalité, une réalité qui nous conduit à une conduite chrétienne. Si nous ne travaillons pas pour en finir avec la pandémie de la pauvreté dans le monde, avec la pandémie de la pauvreté dans le pays de chacun de nous, dans la ville où chacun de nous habite, ce temps aura été en vain. »
Cette nouvelle réalité, le Seigneur la fera.
Nous, nous pouvons collaborer.
Oui, essayons d’aimer! L’amour adoucit toute forme de plaies et permet la germination d’un monde nouveau.
Sans plus attendre, confions-nous au Seigneur et chantons sa victoire sur toutes les formes du mal. Et puis au travail tout le monde! Ensemble, remontons la pente! « Aimons-nous, AIDONS-NOUS les uns les autres. »
Devant les difficultés de la vie qui lui semblaient insurmontables, ma maman avait l’habitude de dire: « On a fait ce qu’on a pu. Maintenant, laissons tourner la boule. A la grâce de Dieu. » Elle lâchait prise tout en continuant son combat dans la prière! Cette attitude l’a aidée à surmonter bien des épreuves. Aujourd’hui, elle a 97 ans. Elle sort à nouveau victorieuse d’une maladie : le Covid 19 (coronavirus). NB: Maman est atteinte d’Alzheimer et je m’incline devant cette situation. Les plans de Dieu ne sont pas ceux des hommes. Qui suis-je pour conduire Dieu devant mon tribunal?
Libérer son esprit de la peur.
Pourquoi se faire du souci? N.V. Peale dit ceci : « Vous ne devez pas compter parmi les victimes de l’anxiété … vous pouvez fort bien chasser l’anxiété de votre esprit. Comme le processus d’élimination exige une action énergique et directe, le moment idéal pour réagir, c’est immédiatement. Décidez donc tout de suite de briser votre habitude de vous faire du souci. … On n’insistera jamais assez sur l’importance qu’il y a à libérer son esprit de la peur. Parce que si vous redoutez continuellement une chose, vous avez tendance à créer les conditions propices à son développement. »
La Bible met en garde : « Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive. » Job 3 :25 .
D’abord, Peale invite à faire le vide dans son esprit car l’angoisse et les craintes intérieures entravent la circulation de l’énergie mentale et spirituelle. Ensuite, il encourage à meubler notre esprit de pensées saines, d’élans de foi et non de peur et il assure que nous en récolterons les fruits. Les paroles de la Bible font partie du traitement proposé pour sortir de l’anxiété et marcher vers la victoire.
Faire le vide, c’est un début, le remplir d’autre chose, c’est l’étape suivante. Et pour franchir cette étape, l’Esprit de Dieu aussi appelé Esprit Saint entre en jeu. Le chant de louange est une des portes d’entrée de l’Esprit Saint en nous.
Louer Dieu en toutes circonstances. Croire.
« Mets ta joie dans le Seigneur, il t’accordera plus que les désirs de ton cœur. »
« Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Jésus)
Merlin Carothers invite à louer Dieu en toutes circonstances. Il raconte l’histoire d’un homme qui vient d’avoir un accident de voiture dont il est responsable. Personne n’est blessé mais les véhicules sont fort endommagés. Comme il a appris à louer Dieu, il dit : « Merci Seigneur pour cet accident. » Immédiatement, une petite voix lui susurre : « Voyons, tu ne verras jamais rien de bon résulter d’une affaire pareille ! » Mais l’homme persista : « Si, pour autant que j’en remercie Dieu. »
Cet homme remarqua qu’au cours de la journée, il se remplissait d’une paix toute nouvelle. Jusque-là, il avait été un chrétien médiocre, mais « à partir de ce jour, sa vie ne fut plus la même. Il avait pénétré dans une nouvelle dimension de la vie victorieuse en Christ, et cela à cause de sa détermination à reconnaître la main de Dieu dans ce qui lui semblait d’abord une erreur stupide et de la malchance. »
Au groupe de prière une dame témoigne : « J’étais en pleine dépression. Une amie m’a rendu visite et elle m’a invitée à entonner avec elle des chants de louange. Nous avons pris notre carnet de chants. Au début, c’était difficile pour moi de chanter des cantiques joyeux. Ensuite, j’ai éprouvé un grand soulagement, une légèreté inhabituelle. Maintenant, je commence chaque journée par des chants de louange.
Cantique de louange: Mets ta joie dans le Seigneur.
« Ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de pondération. » (Timothée 1.7)
Témoignage personnel :
« Nous parrainions un enfant d’un home. La moitié de l’année, il était chez nous, le reste du temps dans son lieu d’accueil. Nous nous aimions beaucoup. Un jour, cet enfant nous a été retiré pour être rendu à sa maman qu’il connaissait à peine. J’avais une grande peine vu qu’il n’était pas question que nous nous revoyons encore.
J’ai alors décidé de prier un chapelet chaque jour. L’enfant ne nous fut pas rendu, mais à mon grand étonnement, j’ai ressenti une paix profonde qui remplaça la colère que j’avais dans le cœur.
Ce fut une expérience très forte. Je découvris que la Vierge Marie est réellement présente dans nos épreuves si nous la prions et qu’elle nous tient par la main tout au long de notre vie si nous l’acceptons comme mère.
Par la suite, mon mari et moi avons été invités à faire partie des Equipes Notre-Dame. Et ma vie de foi a pris son envol. J’y ai rencontré des frères et sœurs en Eglise qui désiraient eux aussi approfondir leur foi au contact d’autres chrétiens.
Ce fut pour moi le début d’une grande amitié avec Christiane, membre du Renouveau Charismatique. Elle m’invita à rencontrer des frères et sœurs du Renouveau. Une nouvelle vie commençait pour moi, où l’esprit de peur, de doute était remplacé par l’Esprit Saint… du moins quand je prie. Il faut sans cesse raviver le feu de l’Esprit Saint qui habite en nous.
Accepter de faire la lumière dans sa vie.
Le Renouveau Charismatique insiste sur la nécessité de recevoir l’Esprit Saint en abondance. C’est l’Esprit de lumière. Une image pour expliquer: Quand on ouvre les tentures d’une fenêtre et qu’un rayon de lumière entre dans la pièce, des poussières apparaissent dans l’air. On ne les voyait pas auparavant. De même l’Esprit Saint nous ouvre les yeux. On voit sa vie autrement qu’auparavant et la vie des autres également. On y gagne en liberté.
« Voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. » (Galates 5 :22)
Dans le Renouveau Charismatique, on prie Jésus d’augmenter notre foi. Une foi faible donne des résultats faibles, une grande foi donne des fruits étonnants. La foi ressemble à un grain de sénevé qui, planté en terre, devient un arbre (arbuste). Avec la grâce de Dieu, des miracles se réalisent sous nos yeux, dans des églises de confessions différentes,surtout là où se vit l’UNITE.
Un mot d’encouragement, ça fait du bien. Invités à Chimay par Guy Ballant, pour chanter au profit de l’asbl Les enfants de Madagascar https://www.facebook.com/emb.bourlers/ Patrick Richard et Grégory Turpin encouragent Benjamin, un demandeur d’asile.
L’accueil des réfugiés, source de JOIE.
ll ne faut pas accueillir si c’est pour le faire en grognant.
Le premier accueil est le regard que nous portons sur l’autre. Il y a des regard qui font du bien et des regards qui tuent.
Un autre accueil tout aussi important est celui que nous réservons aux personnes qui nous font un cadeau. Accepter une invitation à prendre le thé est très important pour créer des liens.
L’accueil à l’autre, c’est aussi du temps qu’on lui consacre. Une petite discussion dans un magasin ou en rue, un coup de téléphone, une carte postale …
Il y a aussi des accueils à l’autre qui sont des visites qu’on lui rend, au centre d’accueil ou à son domicile.
L’accueil peut se faire aussi au sein des familles, le temps d’une journée, d’un week-end, ou pour quelques mois …
L’accueil se vit aussi au niveau de l’école, des clubs de jeunesse, des salles de sports, etc…
Au cours de tennis de table, Jean prend du temps avec les demandeurs d’asile, tout simplement, quoi qu’il profite de l’occasion pour leur apprendre des mots, des phrases en français. C’est tellement précieux pour eux. Est-ce que la violence, le terrorisme, ne serait pas la conséquence du manque d’accueil?
La joie de l’accueil, Julia Montfort et son mari la vivent au quotidien, dans leur maison où ils ont accueilli Abdelhak Adam.
A Chimay, Jacqueline et Albert accueillent des frères et sœurs immigrés, le temps d’un repas, ou le temps de prendre une tasse de thé ou de café ensemble.
Donner, recevoir, tout va ensemble, tous ces échanges apparemment anodins créent des liens forts. C’est bon pour le moral, c’est pour la santé, c’est bon pour la construction de la paix … Bref: Donnez et vous recevrez bien au delà de ce que vous pouvez l’imaginer.
L’accueil suppose aussi que l’on se mette du côté des personnes en détresse.
Dénoncer les injustices, c’est une bonne façon de se montrer solidaire des personnes en détresse.
Journée internationale des migrants à Chimay, en 2019.
Nos sociétés sont de plus en plus confrontées au nomadisme, à la migration. Des événements, des situations de la vie conduisent à des déplacements, volontaires ou forcés ; alors se dresse devant nous un grand défi, celui d’accueillir les autres. Reconnaissons que ce n’est pas du tout facile, ni évident dans les deux sens ; accueillir l’autre demande une ouverture de sa vie, de son intimité, de ses habitudes, de son coin de plaisir, de sa « terrasse » ; c’est une mort à soi, une perte de certains conforts. Si cela peut quelque fois déranger, accueillir l’autre apporte souvent une joie perceptible de suite ou plus tard ; une joie qui marque et qui dure.
Le passage de la première lecture de ce 13ème dimanche nous livre l’accueil du prophète Elisée par cette riche famille de Sunam. La femme dit à son mari : « Écoute, je sais que celui qui s’arrête toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Faisons-lui une petite chambre sur la terrasse ; nous y mettrons un lit, une table, un siège et une lampe, et quand il viendra chez nous, il pourra s’y retirer. » I R 4,8
Cet accueil offert à Elisée n’est pas resté sans récompense car malgré leur âge très avancé, ce couple sans enfant va en avoir un.
Alors comment pourrons-nous aménager une place, une demeure sur notre terrasse à l’étranger ? Comment nous laisser bousculer, déranger chez nous par l’autre qui se tient à la porte et qui frappe ?
N’oublions pas qu’il y a toujours une joie petite ou immense qui accompagne l’art d’accueillir l’autre. Donc saluons les nombreuses initiatives pour accueillir dignement les autres ; rendons grâce pour toutes les personnes qui œuvrent en paroisse dans nos services, nos mouvements, nos associations, nos lieux de présence et de permanences pour accueillir les diverses préoccupations et demandes des familles ; vous leur offrez un accueil, elles rencontrent Dieu ; cet accueil est un chemin d’espérance et de joie pour tous. Vivons dans la joie d’accueillir l’autre ! Bonnes vacances d’été ! Père Thomas ADJETEY https://secteur-brunoy-valdyerres.catholique.fr/La-joie-d-accueillir-l-autre
Les carnets de solidarité.
Après avoir hébergé un demande d’asile tchadien, la journaliste Julia Montfort a choisi de partir à la rencontre des citoyens qui ouvrent leurs portes aux exilés. CARNETS de Solidarité est son carnet de bord vidéo.
Allez! Yalla! En route maintenant!
Il n’y a plus de temps à perdre. Il faut remonter la pente. Les immigrés sont là pour œuvrer eux aussi à cette lourde tâche. Comme en 40, quand ils étaient enrôlés dans nos armées. Comme après la guerre, quand il manquait de main d’oeuvre pour relever les pays dévastés.
Aujourd’hui, on peut demander de l’aide aux personnes des centres d’accueil pour soigner les enfants qui restent à la maison pendant que les parents vont travailler.
« Ouais! Mais on ne peut pas faire confiance à tout le monde! » C’est vrai mais la peur ne peut pas provenir de la nationalité ou de la couleur de la peau.
Pas question de confier nos enfants à n’importe qui. Mais le personnel des centres d’accueil connaissent les réfugiés parfois de longue date. Et puis, il y a les caméras de surveillance! Bien sûr, il faut prévenir de leur présence dans la maison.
Agence immobilière sociale.
Beaucoup de maisons sont inoccupées. Il y aurait moyen de les louer à des personnes qui, livrées à elles-mêmes, n’arrivent pas à trouver de logement.
Cantique: « Ô qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble. » (psaume 133)
Comment Dieu peut-il montrer son amour pour nous?
Comment … ? si ce n’est à travers nos gestes d’amour les uns pour les autres? Les moments mystiques pendant lesquels Dieu se manifeste, oui cela existe, mais quand on se sait aimer de Dieu, quand on sent vivement cet amour en nous, comment le garder? L’amour déborde en FRATERNITÉ UNIVERSELLE! « Laisse-toi aimer de Dieu! »
« Je suis quoi, moi ? J’ai été trouvé dans la rue quand j’étais bébé. Je n’ai rien : pas de famille, pas de pays, pas de papiers, pas de travail, pas de minimex, pas de maison, pas d’auto, pas de MP3 … rien ! Je suis quoi, moi ? »
Ainsi se lamentait un « sans-papier », venu d’un pays, l’Afghanistan,
qui n’est plus un pays mais un tas de ruines depuis l’invasion étrangère, un
« sans-famille » puisque tous les siens ont été tués, un
« sans rien du tout » puisqu’il n’a pas droit au travail ni à la
sécurité sociale. Où sont ses responsabilités dans tout cela ?
Pouvons-nous rester indifférents au sort de ceux qui sont nés sous une mauvaise étoile ? En faisant mes courses au supermarché, les paroles de Moussa me revenaient à l’esprit. J’étais dégoûtée : tous ces caddies débordants, non seulement du nécessaire pour vivre, mais aussi de sucreries, cigarettes, alcool, aliments pour animaux, jouets électroniques, vêtements « à la mode » Trop, c’est trop !! Je suis écœurée. Pourquoi tous ces gens, et moi avec eux, pourquoi pouvons-nous remplir notre caddie et pas Moussa ? C’est injuste ! C’est injuste ! Il ne mérite pas d’être exclu ! Non ! Je n’en peux plus de voir ces différences entre les hommes.
Toi qui me lis, si tu as « les moyens » de te loger, de te
nourrir, de te vêtir et peut-être aussi de gaspiller, dis-toi bien que rien ne
justifie que tu sois avantagé par rapport à d’autres. Tu travailles ?
Quelle chance ! Lui, Moussa, cherche du travail, en vain. Tu as
hérité ? Quelle chance ! Son héritage à lui, ce sont les conséquences
de la guerre.
« J’en connais qui sont riches. J’ai demandé comment ils faisaient. Il y en a qui travaillent, mais certains m’ont dit qu’ils volaient, parce qu’ils n’ont pas de travail. … Moi, je voudrais du travail mais je n’en trouve pas. Quelle femme voudra de moi si je n’ai pas d’argent ? Je vais encore chercher du travail. Ainsi je pourrai acheter une télévision, une auto, et puis je ferai du sport, c’est bon pour la santé, et puis je ferai des voyages. Et puis je vais acheter une maison. Ça coûte combien une maison ? Une maison pas grande, avec un petit jardin, à la campagne, je n’aime pas la ville, ce n’est pas bon pour les enfants. Et quand il y aura la paix dans mon pays, vous viendrez avec moi, je paierai le voyage ».
Avant de discuter à ce sujet, écoutons l’un d’eux.
Hébergé au centre ILA de Chimay, Abhid a fait une demande d’asile et il espère une réponse positive du CGRA*. Dans cet interview, il essaie d’expliquer pourquoi il a quitté son pays. C’est à la demande et avec l’aide de Marie-Pierre Burnet, membre d’Amnesty International, qu’il a rédigé le texte qu’il lit avec beaucoup de difficulté.
A moins d’avoir un cœur de pierre, on ne peut pas rester insensible à la situation des primo-arrivants en Belgique. Écoutons-les donc avant de discuter. Essayons de comprendre, de nous mettre à leur place : « Si c’était moi qui avais quitté mon pays ? »
Je suis née ce matin-Au milieu de la mer -Je m’appelle Mercy.
Ce sont les trois premières phrases de la chanson Mercy, écrite par le duo français Madame Monsieur.Ce chant raconte l’histoire de la petite fille nigériane née sur l’Aquarius au mois de mars 2017, trois jours après le sauvetage de sa mère par l’équipage du bateau humanitaire.
« Parce que nous sommes tous susceptibles d’être un jour sauvés, ou sauveurs. Parce que montrer la mer, un navire humanitaire et des visages terrifiés n’aurait rien apporté de plus au drame quotidien que l’on voit tous les jours dans les médias. Parce qu’on s’habitue malheureusement à tout, l’idée de ce clip était de faire figurer des éléments forts liés aux sauvetages, mais de les insérer dans un paysage qui d’ordinaire en est vierge. Avec ce clip de Mercy, nous avons voulu déplacer la question des migrants naufragés et des sauveteurs… Cette chanson appartient à tout le monde et ce clip est à vous maintenant… » (duo Madame Monsieur)
Pourquoi rejetterions-nous les immigrés bien intégrés ?
Bien-sûr, je ne parle pas des gens compliqués qui sabotent la démocratie. Qu’ils soient refoulés, ceux-là, les partisans de Daech ! Il est d’ailleurs bon qu’une sélection s’effectue directement dans les pays d’où partent les migrants. Ce choix s’effectue lorsqu’ils quittent leur pays en empruntant les couloirs humanitaires pour lesquels Sant’Egidio s’est engagé.
Le cours de français associé au sport favorise l’intégration.
Au cours de tennis de table, les réfugiés apprennent le français. L’apprentissage de la langue du pays d’accueil est évidemment une étape importante pour l’intégration.
S’intégrer, ce n’est pas perdre les valeurs du pays d’où l’on vient, mais c’est créer des liens d’amitié avec les personnes du pays où l’on arrive et où l’on souhaite vivre heureux.
Il est bon de profiter de toutes les occasions pour apprendre à se connaitre.
Pour un monde
uni, quid de la diversité religieuse ? Quid du racisme ?
« Dieu ne divise pas, il ne fait qu’unir ; c’est ce qui fait sa gloire. » E.Shoufani
En théorie, laïcité, chrétienté, bouddhisme et islam
invitent à la convivialité. Dans la pratique, ce n’est pas assez palpable.
Il y a même de gros dérapages.
Parfois on parle de racisme là où il conviendrait mieux de parler de négligence. Ce n’est pas par racisme si l’Europe met des limites à l’accueil, ou s’il y a des choses qui ne fonctionnent pas bien dans l’accueil des immigrés. Oui, c’est vrai, tous les demandeurs d’asile ne sont pas acceptés et beaucoup sont refoulés dans leur pays d’origine. Oui, c’est vrai, des immigrés en voie de régularisation sont parfois malmenés et leur sort n’est vraiment pas enviable.
Mais il est important de savoir que des Belges de souche souffrent aussi d’une forme d’abandon de la part de l’Etat. Par exemple, un agriculteur, un indépendant qui fait faillite n’a pas le droit au chômage ni au minimex, tandis que bien des réfugiés (mais pas tous!) ont ces droits sans jamais avoir cotisé. Ce n’est pas facile à accepter par des Belges en situation professionnelle difficile. Comment réagir si ce n’est en nous mobilisant afin pour que TOUS aient accès à la sécurité? De l’argent il y en a, mais hélas il est mal réparti.
La Belgique,
raciste ?
Même s’il y a des dérapages, on essaie d’y vivre d’amour.
Fait de vie. Ayoub raconte: « Nous allons à l’école API à Marchiennes pour apprendre le français. C’est l’abbé J.M. Georgery qui a lancé cette école, API. Maintenant il est vieux, mais il vient souvent nous dire bonjour. Les Chrétiens font beaucoup de choses bien !!» « Oui, ce prêtre a compris très tôt la nécessité d’intégrer les réfugiés. C’était il y a une cinquantaine d’années. Point de vue société, les Chrétiens sont souvent en avance. L’Etat a créé d’autres écoles du même type par la suite. »
En Belgique, il est interdit d’être raciste, de faire des clans, de rejeter certaines couches de population. La Belgique, façonnée par « les Droits de l’Homme » eux-mêmes façonnés par l’enseignement chrétien, la Belgique est tolérante. Elle accueille des gens de toute race ; elle les encourage à conserver leurs « bonnes » coutumes et elle leur permet d’exercer leur religion. Tous les enfants ont accès à l’instruction, quelle que soit leur origine ethnique, religieuse. (On m’a parlé d’une classe de primaire, à Schaerbeek, où il y a 17 nationalités pour 22 élèves)
La Belgique aide chaque ado et adulte à s’intégrer à travers les formations professionnelles, les rencontres interculturelles. Une demandeuse d‘asile africaine ne cessait de dire : « Ici, c’est vraiment bien ! » Elle faisait la comparaison avec son pays où il y a des clans, où tous les enfants ne vont pas à l’école, où les soins de santé sont très chers et donc pas à la portée de tous. La Belgique est, non seulement tolérante, mais généreuse.
Si la Belgique n’est pas raciste dans sa constitution, cela n’empêche pas des individus de l’être, hélas. Pendant la guerre, les Juifs ont d’ailleurs beaucoup souffert du racisme de certains Européens qui sont allés jusqu’à les dénoncer aux Allemands, nos ennemis de l’époque. La honte!
« Raciste ? Pas raciste ? »
Fait de vie : Ayoub est fâché :
-Dites-moi ce que vous pensez. Est-ce du racisme ? J’ai fait une demande pour faire une formation de soudure. J’ai bien réussi les tests, sauf en math. A l’école API, ils m’ont donné des cours de math et j’ai repassé mon examen. Cette fois j’ai réussi. J’étais donc très heureux car je pensais que je pourrais faire une formation de soudeur. Je m’ennuie tellement ! Je voudrais travailler ! Et là, vlan ! On m’a dit que j’étais trop vieux ! Est-ce du racisme ? Ai-je tort de me fâcher ?
– Je comprends que tu sois fâché ! Je le serais moi aussi dans des circonstances pareilles. Mais des Belges connaissent les mêmes déboires que toi! Donne-moi tes documents et je vais les montrer à une personne qui travaille au Forem et qui n’est pas raciste. Elle te dira ce qu’elle en pense et, si elle peut t’aider, elle le fera.
… Tu sais il y a maintenant beaucoup de chômage en Belgique. Si tu acceptes n’importe quel travail, il y a moyen de trouver du travail, car parfois les Belges font des caprices et refusent certains emplois. Sois courageux et tu trouveras, si Dieu le veut ! Inch’Allah! Ne te décourage pas mais fais des formations dans les domaines où il manque de main d’oeuvre. Courage!
Le Saint Coran a aboli le racisme de façon catégorique et précise.
« Si ton Seigneur voulait, Il ferait de tous les hommes une seule nation et ils ne cesseraient (quand même) pas d’être en désaccord, sauf ceux que ton Seigneur a touchés de Sa grâce. Et c’est bien pour cela qu’Il les a créés ». Sourate 49 :13
« Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux » Sourate Hûd verset 118 et 119 :
Charles de Foucauld, frère universel.
Une personnalité bien intégrée: Ryad Boulanouar
Quel bonheur quand un enfant né de l’immigration « perce » le mur qui sépare les familles immigrées des autres!
Ryad Boulanouar évoque son histoire, celle d’un fils d’immigrés, qui a pu devenir ce qu’il est, grâce à l’école de la République. Très jeune, Ryad Boulanouar a été un petit génie de l’informatique et de l’électronique. Cet ingénieur surdoué et survolté vient d’inventer le premier compte bancaire sans banque qu’on peut ouvrir dans un bureau de tabac avec une simple carte d’identité. » (TF1 23/02/2014 : Parcours sans faute.)
Un faiseur de pont en Palestine, bon exemple à suivre: Emile Shoufani.
Emile Shoufani, natif de Nazareth, arabe, israélien chrétien de l’Eglise orientale, catholique. Emile Shoufani est interviewé par le journal « Dimanche »
J. D : Vous êtes aussi un homme de dialogue, de paix, passeur, jeteur de ponts.
Ces dénominations vous conviennent-elles également ?
E. S. Oui, j’ai toujours été passionné du dialogue…
J.D.: Comment devient-on tout cela à la foi ?
E.S. « …J’ai choisi d’être cet homme qui peut faire le passage d’une culture à l’autre, d’une religion à l’autre, tout en voyant ce qui est beau et bon chez chacun d’entre nous. …
Quelques
propos d’E. Shoufani :
« Je suis chrétien mais je me sens aussi juif et musulman. Je suis très proche d’eux. Je peux entrer dans une synagogue ou une mosquée et suivre une prière avec eux, je peux vivre avec, car j’ai choisi l’unité. Rien ne me sépare de cette réalité-là, rien ne me sépare de l’humain et c’est cette recherche d’unité qui a toujours mené mon action, dans ma paroisse de Nazareth et avec les autres communautés chrétiennes, juives ou musulmanes, parce que nous sommes issus de la même création divine. Dieu ne divise pas, il ne faut qu’unir ; c’est ce qui faut sa gloire.
J.D.: Vous devez être particulièrement meurtri face à ce qui se passe dans votre pays ; la recrudescence de violence à Gaza, par exemple ?
E.S: Je ne défends aucune position politique. Je ne suis ni pour ni contre. Ma première attitude est de pleurer avec la mère palestinienne qui a perdu son fils, tout en pleurant avec l’épouse juive qui n’a plus de maison. Je ne veux pas savoir qui a raison, mais je pleure avec elles. C’est une voie sans issue de chercher des coupables ; il faut plutôt chercher la conversion des cœurs, qui est un élément essentiel à la compassion, à la compréhension. Je suis pro-juif, pas contre les Palestiniens ; je suis pro-Palestinien, pas contre les Juifs ; je ne suis pas anti-quelqu’un.
Aujourd’hui nous sommes dans l’impasse. Ou bien, nous allons arriver à un compromis pour retrouver deux états vivant l’un à côté de l’autre ; ou bien nous allons tout simplement nier l’autre. Pour se sortir de cette lutte interne, il faut lui donner une dimension spirituelle : le changement du cœur ; l’acceptation de l’autre, sa reconnaissance. Et moi, je suis très content dans l’avenir. Comme a dit un jour le Premier ministre Yitzhak Rabin : « Ça suffit ! » (Suite Journal Dimanche Déc 2012)
Pas raciste du tout mais compatissant, cet éducateur du centre ILA.
« Quand des personnes nous quittent sans avoir été régularisées, nous sommes angoissés : Si on les oblige à quitter le territoire, que vont-elles devenir ? Elles seront à la rue ! La plupart ne retourneront pas dans leur pays, préférant mourir ici que là-bas. »