« (…) Nous avons en mémoire le souvenir de ce colossal et impressionnant effort collectif et militaire accompli pour obtenir le retour à la liberté. Et nous pensons aussi à ce que cet effort a coûté : ces cimetières immenses où s’alignent par milliers les tombes de soldats – très jeunes pour la plupart, et, pour beaucoup, venus de loin – qui ont héroïquement donné leur vie, permettant ainsi la fin de la Seconde Guerre Mondiale et le rétablissement de la paix, une paix qui – du moins en Europe – aura duré près de 80 ans. Le débarquement présente également à l’esprit, suscitant l’effroi, l’image de ces villes de Normandie complètement dévastées : Caen, Le Havre, Saint-Lô, Cherbourg, Flers, Rouen, Lisieux, Falaise, Argentan… et tant d’autres ; et nous voulons faire mémoire des innombrables victimes civiles innocentes et de tous ceux qui ont souffert de ces terribles bombardements.
Mais le débarquement évoque, plus généralement, le désastre qu’a représenté cet épouvantable conflit mondial où tant d’hommes et de femmes, d’enfants, ont souffert, tant de familles ont été déchirées, tant de ruines ont été provoquées. Il serait inutile et hypocrite d’en faire mémoire sans le condamner et le rejeter définitivement ; sans renouveler le cri de Saint Paul VI à la tribune de l’ONU, le 4 octobre 1965 : Plus jamais la guerre ! Si, durant plusieurs décennies, le souvenir des erreurs du passé a soutenu la ferme volonté de tout mettre en œuvre pour éviter qu’un nouveau conflit mondial ouvert se produise, je constate avec tristesse qu’il n’en est plus de même aujourd’hui et que les hommes ont la mémoire courte. Puisse cette commémoration nous aider à nous la faire retrouver !
Il est inquiétant, en effet, que l’hypothèse d’un conflit généralisé soit parfois de nouveau sérieusement prise en considération, que les peuples soient peu à peu familiarisés à cette éventualité inacceptable. Les peuples veulent la paix ! Ils veulent des conditions de stabilité, de sécurité et de prospérité où chacun puisse accomplir sereinement son devoir et sa destinée. Ruiner ce noble ordre des choses pour des ambitions idéologiques, nationalistes, économiques est une faute grave devant les hommes et devant l’histoire, un péché devant Dieu. (…)
Prions pour les hommes qui veulent les guerres, ceux qui les déclenchent, les attisent de manière insensée, les entretiennent et les prolongent inutilement, ou en tirent cyniquement profit. Que Dieu éclaire leurs cœurs, qu’Il mette devant leurs yeux le cortège de malheurs qu’ils provoquent ! Prions pour les artisans de paix. Vouloir la paix n’est pas une lâcheté, elle demande au contraire le plus grand courage, le courage de savoir renoncer à quelque chose. Même si le jugement des hommes est parfois sévère et injuste envers eux, « les artisans de paix seront appelés fils de Dieu » (Mt 5, 9). Que, s’opposant aux logiques implacables et obstinées de l’affrontement, ils sachent ouvrir des chemins pacifiques de rencontres et de dialogue. Qu’ils persévèrent inlassablement dans leurs démarches et que leurs efforts soient couronnés de succès.
Prions enfin pour les victimes des guerres ; les guerres du passé comme les guerres présentes. Que Dieu accueille auprès de Lui tous ceux qui sont morts dans ces terribles conflits, qu’Il vienne au secours de tous ceux qui en souffrent aujourd’hui ; les pauvres et les faibles, les personnes âgées, les femmes et les enfants sont toujours les premières victimes de ces tragédies. Que Dieu ait pitié de nous ! Invoquant la protection de Saint Michel, Patron de la Normandie, et l’intercession de la Sainte Vierge Marie, Reine de la Paix, j’accorde de grand cœur, à chacun, ma Bénédiction. FRANÇOIS »
Le message est publié en intégralité sur le site officiel du Saint Siège – ici :
Prions avant d’aller voter: De la compassion, de l’amour, pour toutes ces personnes qui veulent vivre, pas mourir, SVP!
La situation politique est différente de 1939-1944. La bombe atomique devrait nous faire réfléchir avant de choisir l’escalade de la violence. Quel parti prône la négociation ?
Prions avec FOI pour la paix.
Pourquoi attendre la catastrophe pour prier vraiment?
Qui sommes-nous pour juger Poutine? Macron, Zelinski? Lepen? … Jésus ne nous a-t-il pas appris à aimer nos ennemis? A prier pour eux?
03 Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ?… 05 Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
Il est des situations inadmissibles que des sages dénoncent.
Un remède à toute la violence : La conversion à Jésus-Christ, la prière.
Le Royaume de Dieu est déjà en construction ici-bas.
25 Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; de toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai. 26 Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair. 27 Je mettrai en vous mon esprit, je ferai que vous marchiez selon mes lois, que vous gardiez mes préceptes et leur soyez fidèles. https://www.aelf.org/bible/Ez/36
A l’église, Joseph raconte sa guérison. « J’avais environ 5 ans et j’étais à Lourdes sur une civière. Lors du passage du Saint Sacrement, je me suis levé et j’ai marché. J’étais guéri. »
Tout le monde ne guérit pas à Lourdes, il est vrai, mais quand on est guéri, il faut le dire. C’est un témoignage.
Perso: Lorsque je fais une heure d’adoration et que le temps me semble long, je prie pour les prisonniers. Moi, je peux quitter l’église si je veux, par contre, les prisonniers ne peuvent pas quitter leur cellule … ce doit être horrible. Je reste donc à l’église jusqu’à la fin du temps prévu pour l’adoration et je prie pour tous les prisonniers : que le Seigneur ressuscité les accompagne. En si bonne compagnie, le temps passe plus vite.
Jésus n’est pas arrêté par les murs des prisons.
Sans forcer, il frappe même à la porte de ceux qui ne l’ont pas appelé. Rien ne l’empêche de poser son regard d’AMOUR sur une personne, fusse-t-elle une grande criminelle ou fervente d’une autre religion. (annexe)
Je lui demande aussi de franchir les barrières à son action liées aux maladies psychiques, aux dépressions, … « Rien n’est impossible à Dieu. »
17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. https://www.aelf.org/bible/Jn/3
01 Je me suis laissé approcher par qui ne me demandait rien, je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas. J’ai dit : « Me voici ! Me voici ! » à une nation qui n’invoquait pas mon nom.
« Merci Seigneur de te servir de la moindre de nos prières. Chaque prière est comme l’huile qui maintient la lampe allumée. »
ALERTE – Intention de prière urgente.
Quand on est musulman, on n’a pas le droit de changer de religion. Celui qui le fait peut être tué, même par sa famille. Cellui qui tue un apostat pense qu’il ira au paradis!
Prions pour que Jésus rejoigne les personnes en quête de vérité concernant leur foi. Il en va de l’avenir de l’Europe.
Prions donc intensément pour les Musulmans. Qu’ils puisent en Jésus (qui les visite en rêves et en visions) la force nécessaire pour sortir de leur « prison ».
Re-découvrons notre belle foi : de très nombreux prodiges sont liés à la présence réelle de Jésus dans l’Hostie consacrée.
« Voici que je suis tous les jours avec vous jusqu’à la fin du monde. »
Le sang du Seigneur témoigne d’un vol d’hosties. En 1583, un menuisier de Vienne (Autriche), converti depuis peu au protestantisme, convaincu que la présence réelle du Christ dans le sacrement de l’eucharistie est pure invention, cherche à dérober une hostie consacrée dans une église catholique afin de constater par lui-même qu’il s’agit bel et bien d’un morceau de pain, et rien d’autre. Un soir, il parvient à se cacher dans une église de la ville dédiée à la Vierge Marie. La nuit tombée, il se faufile jusqu’au tabernacle dont il force aisément la porte. Il aperçoit à l’intérieur du tabernacle nombre d’hosties consacrées que le curé a laissé dans le ciboire. Il en jette une partie par terre, les foule aux pieds puis en broie quelques-unes avec ses dents, dissimule les restantes dans son pantalon et prend la direction de la sortie. Parvenu dehors, il sent quelque chose d’humide dans son habit, à l’emplacement où il a caché les hosties. Il y porte la main et la retire, « toute baignée de sang ». Le profanateur prend peur. Il plonge à nouveau sa main dans le pantalon d’où il extrait toutes les hosties volées. Il n’en croit pas ses yeux : celles-ci saignent abondamment ! Peu après, il est capturé par les gendarmes. Ceux-ci n’ont guère eu de peine à identifier le coupable du larcin : son vêtement est maculé de sang. Par la suite, on retrouva une partie des hosties dérobées qui furent replacées dans le tabernacle de l’église. A partir de là, les fidèles viennois accourent en nombre pour les adorer. Des temps de prière sont organisés par le clergé pour rendre grâce. Quant au voleur, condamné à la peine capitale par la justice de son temps, il se convertit à la foi catholique : le sang du Christ l’a totalement bouleversé. Jean-Marie Mathiot, Miracles, signes et prodiges eucharistiques, Hauteville, Le Parvis, 2018, p. 168.
Il y a bien d’autres miracles liés à la puissance de Jésus-Eucharistie.
Recevoir la force nécessaire pour lutter contre une situation impossible à régler par nos seules forces humaines, ça c’est un miracle de l’Eucharistie.
Pour obtenir cette force, c’est (presque) chaque jour que des croyants vont à la messe. Ils y prient intensément dans leur cœur pour y rejoindre Jésus qui vit en eux. Aussi souvent que possible, ils vont à l’église prier silencieusement devant le Tabernacle. Ils disent: « Je ne sais pas comment je tiendrais sans Jésus! »
Comme une voiture électrique a besoin d’être rechargée pour avancer, de même le chrétien a besoin de Jésus pour recharger ses batteries spirituelles et accepter la persécution, voire le martyre.
37 Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, “non”, si c’est “non”. Ce qui est en plus vient du Mauvais.
Outre les dons de la nature, il y a les dons spirituels aussi appelés charismes.
Précision : Dans le langage courant, aux yeux du monde qui a repris ce vocabulaire, « Le charisme est la qualité d’une personne ou d’un groupe qui séduit, influence, voire fascine les autres par ses discours, ses attitudes, son tempérament, … » (Wikipedia)
Ce genre de charisme peut être très dangereux, car il provoque des mouvements de foule complétement aberrants. Ainsi, suivre un dictateur au lieu de le combattre, quelle bêtise ! Le communisme a fait des millions et des millions de morts. NB: Le communisme n’est pas mort et peut gagner chez nous par le biais des élections.
NB: Ajoutons bien à chque prière: « Seigneur, que ta volonté soit faite! Je m’abandonne à toi. »
Les charismes, dons de l’Esprit Saint.
Ce serait dommage d’avoir une belle boite à outils ou de peinture ou des outils de jardinage et de ne pas s’en servir. De même, pour les dons et charismes, les TALENTS dont nous sommes dotés.
Les charismes sont l’œuvre de l’Esprit Saint en nous. Ce sont des « grâces ». Nous sommes appelés à les utiliser pour collaborer à la construction du Royaume de Dieu.
Puissent nos dons devenir des charismes.
Exemple: « Avoir un charisme de chant, c’est, en animant les chants, permettre à tous de prier ou de louer, ce qui est différent d’une simple compétence technique. En réalité, dans les charismes, c’est l’Esprit Saint qui se sert de l’instrument que nous sommes pour jouer sa mélodie. Il y a même des personnes qui ont un charisme de chant et qui ne savent pas lire la musique. »https://emmanuel.info/que-sont-les-charismes/
Recherchez avec ardeur les dons spirituels, surtout celui de prophétie.
Saint Paul qui était un apôtre très charismatique invite chacun à rechercher et pratiquer les dons spirituels.
Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. » https://www.aelf.org/2024-05-09/romain/messe
Internet offre une mine d’informations bien intéressantes. Il ne faut pas cracher sur facebook, youtube, messenger, … mais il convient de discerner et de rejeter ce qui est mauvais et qui conduit au péché : la pornographie, les jeux qui asservissent et vident le portefeuille, …
Par contre, il est extrêmement précieux de partager ce que l’on apprécie sur les réseaux sociaux.
Carlo Acutis, un geek*pas comme les autres.
* Fan d’informatique, de science-fiction, de jeux vidéo, etc., toujours à l’affût des nouveautés et des améliorations à apporter aux technologies.(Larousse)
Carlo Acutis est un jeune Italien très doué en informatique. Ses parents étaient indifférents aux choses de la foi, mais lui-même est tombé amoureux de Jésus dès son plus jeune âge. Adolescent, il a cherché comment transmettre sa foi aux jeunes autour de lui. Il a fait des recherches sur Google. Il est un des pionniers à utiliser les nouvelles technologies pour les mettre au service de la foi.
Amoureux fou de Jésus-Hostie, il fit des recherches sur les nombreux miracles liés à l’Eucharistie et il prépara sur ce thème une exposition à travers le temps et le monde. Cette exposition circule encore aujourd’hui.
Carlo savait que ses jours étaient comptés et il meurt à 15 ans, dans une paix totale. Il cherche à consoler ses parents. Un miracle lui est bientôt attribué. Il est considéré comme le saint des geeks.
Cette vidéo permet de découvrir comment des non-croyants ont reçu la foi grâce à lui. Notamment sa maman, notamment mr Rajesch qui s’est converti de l’hindouisme au christianisme
Prière :
Seigneur, à la suite de Carlo, donne-nous d’être audacieux et imaginatifs, que nous n’ayons pas peur de nous emparer de tous les outils à notre disposition pour transmettre ton amour et diffuser l’Evangile.Le monde numérique peut servir le bien et révéler la beauté. Seigneur, fais de nous des instruments de cette beauté …Que tous ensemble, là où nous sommes, nous soyons ce monastère invisible où tu es présent.
Carlo est le missionnaire du continent inconnu, le 6ème continent (du monde numérique) qu’il faut évangéliser.
Ne pas évangéliser, c’est de la non-assistance à personne en danger.
Le prophète annonce et il dénonce.
Pourquoi être vigilant et se réveiller mutuellement ? Parce que l’Etat est défaillant.
L’islamisation de l’Occident est un réel danger pour tous, en premier lieu pour les Musulmans modérés.
« Nous sommes Musulmans et nous avons quitté Bruxelles à cause de la radicalisation. » « Je dois fuir Charleroi parce que j’ai quitté l’islam. Je suis devenu chrétien et j’ai peur pour ma vie.»
Aimons-nous suffisamment notre belle liberté chrétienne?
Pape François fait l’éloge de la vraie liberté. Et de la VRAIE VIE!
Bon à savoir.
Ce que Mgr Sarah reçoit de l’islam, c’est la fidélité des Musulmans à la prière. Ca c’est positif.
Ce qui est négatif, c’est de perturber la vie sociale pour prier au lieu de chercher à s’adapter à la vie contemporaine.
Attention à la confusion entre CARE et CAIR. Une personne engagée chez CARE dit ceci: « Je travaille pour CARE mais l’organisation dont il s’agit dans ce communiqué n’est pas CARE mais CAIR (Council on American Islamic Relations). La prononciation porte bien à confusion. CARE est une organisation séculaire. »
Vu que la géopolitique, les relations politico-religieuses sont compliquées, décevantes, n’hésitons plus :
17 Être en mesure de faire le bien et ne pas le faire, c’est un péché. 07 Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au diable : il s’enfuira loin de vous. 08 Approchez-vous de Dieu, et lui s’approchera de vous.
« C’est vraiment extraordinaire ce qu’un mourant peut nous laisser comme témoignage ».
Prêtre diocésain, curé de campagne, Jacques Pineault est ensuite devenu moine, avant de mener une vie de prière à l’abbaye Notre-Dame de Scourmont. Un parcours plutôt inhabituel qu’il commente avec bonhomie. Il le reconnaît volontiers : jamais, il n’avait envisagé de venir vivre en Belgique, même s’il affectionnait les chansons de Jacques Brel ! Une fois devenu moine, c’est grâce à dom Armand Veilleux qu’il est envoyé à l’abbaye Notre-Dame de Scourmont pour une durée indéterminée. Lorsqu’il a renouvelé sa stabilité pour cette abbaye, il reconnaît avoir eu « l’impression, l’intuition et la conviction » que sa place était en Belgique. « Cela fait partie des surprises de Dieu et aussi d’une certaine écoute, parce que la présence de Dieu, il faut la saisir par les yeux, par les oreilles, par le goûter, par le toucher. Et si on est attentif aux événements de notre vie, on va être appelé à se dépasser », nous confie-t-il.
Comment avez-vous choisi d’étudier la théologie ?
À un moment donné, j’avais le choix entre entrer à la faculté de Lettres ou à celle de Théologie. Alors j’ai fait des demandes aux deux facultés, me disant que j’irais à celle qui répondrait en premier. La faculté de Théologie a répondu la première, le lendemain celle de Lettres. Alors, je suis allé en théologie! Mais, j’avais toujours aimé écrire, les compositions, toutes ces choses-là. J’avais déjà écrit beaucoup de choses. J’ai continué à le faire, même si je n’étais pas en faculté de Lettres.
Quand vous êtes-vous orienté vers la prêtrise ?
J’ai pensé au sacerdoce à la fin de mon bac en théologie, mais j’avais une grande crainte. J’étais capable de lire et de composer. Mais, comme les prêtres doivent prêcher, j’avais peur de n’avoir rien à dire, parce que prêcher c’est autre chose que de parler ! Cela a été une grande crainte, jusqu’au jour où on m’a fait faire une première prédication. J’ai énormément apprécié cet exercice. Alors, j’ai fait ma maîtrise comme séminariste et j’ai commencé deux ans de stage en paroisse. Et puis, j’ai été vicaire quelques mois, et rapidement curé de plusieurs paroisses. Et dans l’exercice de ce ministère-là, j’étais heureux comme prêtre, avec les confrères et avec les paroissiens. J’aimais beaucoup les visiter, j’ai d’ailleurs pris du poids, parce que je multipliais les repas pour satisfaire tout le monde! Il fallait même que j’aille prendre des petits-déjeuners !
Quelles rencontres vous ont le plus marqué ?
L’accompagnement des mourants ou des personnes malades m’a amené à réfléchir à ma vie, parce que l’exercice du ministère, vivre des événements… tout cela a son importance. Mais quand vous rencontrez des personnes en fin de vie qui se demandent s’il y a quelque chose de l’autre côté, qui regardent ce qu’elles ont vécu et là où elles aboutissent, ce n’est pas sans nous faire réfléchir. J’avais commencé à les fréquenter, parce qu’on m’avait confié ce ministère-là auprès des personnes malades ou mourantes. Il y en a avec lesquelles c’était facile, mais d’autres avec lesquelles je craignais de ne pas être à la hauteur. C’est d’ailleurs souvent avec ces personnes-là que j’ai vécu les choses les plus profondes…
Pourquoi ?
Si vous rencontrez des gens qui ont toujours été pieux, c’est vite fait. Cela manque même parfois de profondeur. Mais quand vous allez chez des gens qui ont vécu toute leur vie sans religion ou sans conviction et que vous leur proposez de prier et qu’ils vous répondent : « Priez, je vais vous regarder faire ». Et puis, progressivement, ils se mettent à prier avec vous et se transforment. Ils vivent comme une espèce de conversion, une ouverture au spirituel, une ouverture à Dieu. La mort n’est plus une fin de tout, mais une occasion d’action de grâce. Ils s’en vont rencontrer Dieu.
Une telle conversion peut-elle arriver à tout âge ?
Je n’ai pas cheminé avec autant de jeunes en agonie qu’avec des personnes de 50 ans ou plus, atteintes par un cancer ou dont la carrière était bousculée. Il y a toutes sortes de gens, même ceux de la rue, les SDF, qui ont des choses à nous dire. C’est vraiment extraordinaire ce qu’un mourant peut nous laisser comme témoignage, simplement par sa parole ou par sa présence. Plusieurs personnes ont été pour moi des témoins. A un point tel que je me suis demandé ce qui est l’essentiel à vivre. Est-il nécessaire de courir partout, de faire toutes les célébrations, de participer à toutes les fêtes ou bien d’aller vraiment directement au plus important, c’est-à-dire la prière et la Parole de Dieu ? C’est à ce moment-là que j’ai mis mes pas dans ceux du Christ. Ces personnes-là m’ont pratiquement aidé à me convertir et à faire des choix qui correspondent au risque de mes convictions. J’ai reconnu la puissance de la prière et de la fréquentation de la Parole de Dieu auprès des mourants et dans ma vie.
Quand vous étiez enfant, votre grand-mère a-t-elle joué un rôle dans votre cheminement ?
Elle m’a éveillé spirituellement. Lorsque j’étais tout jeune, elle tricotait dans la pièce où on était. A un moment donné, un orage s’est déclaré avec des éclairs et le tonnerre. Elle s’est alors mise à prier le chapelet, après avoir allumé une chandelle qu’elle avait mise sur le bord de la fenêtre. Je lui ai alors demandé : « Grand-mère, qu’est-ce que tu fais là ? » Elle m’a répondu : « Je prie le bon Dieu ». Et moi je suis resté avec « bon Dieu ». C’est une question qu’on peut porter toute sa vie… Qu’est-ce que Dieu? Que suis-je pour Lui? Qu’est-il pour moi ? Un autre jour, je devais aller à la messe du dimanche avec elle, mais j’ai choisi de ne pas y aller. Comme on était au cœur du village et que l’église était tout proche, il y avait un haut-parleur qui transmettait la prédication du curé. Le sermon avait commencé par une citation de l’évangile de saint Matthieu : « A quoi sert à l’homme de gagner l’univers s’il vient à perdre son âme ? » Et moi, à l’époque, je ne savais ni lire ni écrire, mais cette parole-là m’est restée imprimée. J’avais l’impression d’avoir compris ce qu’elle signifiait. Avec ma capacité enfantine, j’avais saisi le sens de cette phrase-là.
Y a-t-il beaucoup de paroles divines qui vous ont marqué ?
Un jour, je me suis amusé à relever les paroles de Dieu qui m’avait interpellé, tout au long de ma vie. Il y a une série de paroles qui nous marquent, qui influencent notre comportement ou notre compréhension, et qui échelonnent notre vie spirituelle ou chrétienne.
Selon saint Jean, rien ne ferme plus le chemin de la croissance spirituelle que la satisfaction de soi…
Bien sûr, parce que si vous êtes satisfait de vous-même, vous n’avez besoin de personne, ni d’amis, ni de compagne ou de compagnon, ni encore moins de Dieu, puisque vous avez tout ce qu’il vous faut. Mais peut-être êtes-vous complètement aveugle sur l’authenticité de votre vie. J’ai eu affaire à des gens qui avaient eu une carrière brillante, intéressante… Mais tout ce qui leur restait le matin, c’était le soleil qui se lève. Quand tout vous échappe, vous en revenez à l’essentiel. Et si vous vous prenez pour le nombril du monde, tant pis ! Mais si vous vous découvrez enfant de Dieu, vous entrez alors dans l’éternité.
Connaître les apôtres aide-t-il à comprendre ce que signifie suivre Jésus ?
Les apôtres sont pour nous, pas toujours des modèles, mais des exemples, parce que notre foi, notre démarche chrétienne est toujours un peu hésitante et en quête… Le doute est proche de la foi, parce qu’il nous permet de réfléchir puis d’éclaircir notre foi. Et finalement, après avoir reçu l’Esprit saint, les apôtres sont devenus des missionnaires, des gens plus convaincus. Ils ont manifesté leur conviction en se livrant totalement au Christ et à l’ensemble de l’univers pour lui faire connaître la lumière. Nous devrions être comme eux : partir de rien et devenir de véritables missionnaires qui transmettent leur foi et la lumière qu’ils ont obtenues. Autrement, nous passons toute notre vie sous l’abat-jour !
Finalement, aviez-vous imaginé d’accéder à une fonction de prieur ?
Ce n’est pas du tout un choix personnel ! En fait, dans ma vie, j’ai été prieur dans deux monastères. Le prieur est le second de l’abbé. Pendant les absences de celui-ci, qui peuvent être de plusieurs mois par année, le prieur gère au mieux de sa connaissance. Cela peut quelquefois être préoccupant, parce que je continue à accomplir tout le travail que j’avais déjà à réaliser. Parfois, le supplément est impressionnant !
✐Propos recueillis par Angélique TASIAUX Retrouvez l’interview du père Jacques Pineault dans l’émission Pleins feux sur www.cathobel.be
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NB. Père Jacques Pineault célèbre la messe chez les sœurs Trappistines de Chimay tous les dimanches à 10h15. Ses homélies sont percutantes et en lien avec la vie des hommes et des femmes de notre temps.
J’apprécie beaucoup que, sur son compte facebook, père Jacques laisse de belles photos de ses followers. Elles nous font goûter à la Beauté, à la Grandeur de Dieu à travers ses œuvres.
Me vient à l’esprit cette éloge de la sagesse.
01 De nature, ils sont inconsistants, tous ces gens qui restent dans l’ignorance de Dieu : à partir de ce qu’ils voient de bon, ils n’ont pas été capables de connaître Celui qui est ; en examinant ses œuvres, ils n’ont pas reconnu l’Artisan. 02 Mais c’est le feu, le vent, la brise légère, la ronde des étoiles, la violence des flots, les luminaires du ciel gouvernant le cours du monde, qu’ils ont regardés comme des dieux.
03 S’ils les ont pris pour des dieux, sous le charme de leur beauté, ils doivent savoir combien le Maître de ces choses leur est supérieur, car l’Auteur même de la beauté est leur créateur. 04 Et si c’est leur puissance et leur efficacité qui les ont frappés, ils doivent comprendre, à partir de ces choses, combien est plus puissant Celui qui les a faites.
Puisse l’ESPRIT de DIEU nous éclairer. En effet, il s’agit de passer de l’idée que Dieu n’existe pas ou qu’il est indifférent à nos souffrances à l’idée que Dieu révèle son Amour en Jésus, encore aujourd’hui.
Louons Dieu pour le don de la foi. La foi, c’est quoi ?
Il y a ceux qui ne croient que ce qu’ils voient et ceux qui voient ce qu’ils croient.
C’est ce chemin que nous avons à faire. Au lieu de penser qu’il n’y a que ce que nous voyons qui est crédible – ce qui est faux – il nous faut apprendre à recevoir peu à peu un don qui vient de Dieu, et c’est la foi, pour apprendre à voir ce que l’on croit c’est-à-dire le Seigneur présent. Notre foi est basée non sur l’observation mais sur une relation de confiance basée sur l’amour …
Proclamons son Saint Nom. L’AMOUR VAINCRA!
Sans l’humilité, on a tôt fait de critiquer Dieu.
12 Allons ! Qui donc êtes-vous pour mettre en ce jour Dieu à l’épreuve, et pour vous dresser au-dessus de lui parmi les fils des hommes ? 13 En réalité, vous qui scrutez les intentions du Seigneur souverain de l’univers, vous n’y comprendrez jamais rien ! 14 La profondeur du cœur de l’homme, vous ne la découvrirez pas ; les raisonnements de son esprit, vous ne les saisirez pas. Comment donc pourrez-vous sonder le Dieu qui a fait tout cela, comprendre sa pensée et reconnaître son projet ?
Ainsi Ute Costermans. Mal aimée dès la naissance, son psychiatre lui avait dit : « On ne peut donner que ce qu’on a reçu.» En s’approchant de Dieu, elle a changé sa mentalité de perdante. Son témoignage est percutant.
Si Dieu est miséricordieux, quid des dérèglements de la nature ? Des guerres ?
A Medjugorje, la Vierge Marie affirme qu’on peut arrêter les guerres et suspendre les lois de la nature grâce à la foi. Elle nous dit :
« Chers enfants, seulement par le jeûne et la prière, vous pouvez empêcher les guerres, arrêter les guerres et suspendre les lois de la nature. «
En Sicile, les autorités religieuses et le gouverneur Cuffaro ont pris au sérieux l’appel de Marie et leur île a été protégée. Réponse de Dieu à la prière ou hasard de la nature? Curieux hasard tout de même.
Jésus ne dit pas que nous sommes trop nombreux sur terre.
Il se penche sur les foules et sur chaque personne en particulier
36 Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. 37 Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. 38 Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
L’apôtre Paul demande que l’on prie pour ceux qui nous dirigent afin qu’ils nourrissent des pensées de paix.
« J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté.» 1 Timothée 2, 1-2.
Jésus est Dieu, d’où le fait qu’Il est présent en tout lieu.
Depuis 2000 ans, Jésu se rend présent là où il veut, même dans les prisons.
Jésus nous veut libres.
Jésus nous invite à être miséricordieux nous aussi.
36 Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. 37 Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Jésus compte beaucoup sur les femmes. C’est d’ailleurs une femme, Marie-Madeleine qui fut la première personne témoin de la résurrection.
Pourquoi messieurs, tant de mépris à leur égard?
La Déclaration de Casablance – GPA
« Mercredi 6 décembre, le leader de Debout la France a profité de la diffusion d’un épisode de la série Joséphine, ange gardien pour remettre en cause la gestation pour autrui (GPA).
Diffusé pour la première fois en 2011, l’épisode en question racontait l’histoire d’Anna, une mère porteuse qui a finalement refusé de laisser le bébé. L’ange, incarné par Mimie Mathy lui est venue en aide. Le leader de Debout la France a donc réagi dans un tweet : « Épisode très émouvant de Joséphine ange gardien sur la monstruosité du traitement des mères porteuses. Nouvel esclavage des femmes ! »
Ce n’est pas la première fois que l’homme politique se prononce contre cette pratique. Alors qu’il était candidat lors de l’élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan promettait de « mieux lutter contre le commerce des enfants que représente la GPA ».
Aujourd’hui encore, des missionnaires subissent, non seulement la prison, mais aussi la torture alors qu’ils sont tout à fait innocents. Cela ne nous fait-il pas penser au sacrifice de Jésus qui nous libère du péché et de la mort ? Méditer sa Passion nous rapproche de Lui.
04 En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié. 05 Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris.
En dépit des moqueries,les vrais chrétiens partagent la Parole de Dieu.
@louange Écoutez la lecture des paroles chaque jour sur notre chaine Cathoglad : https://www.youtube.com/c/%C3%89vangileetParoledujourCathoglad Vous aurez en plus de la parole vivante, des louanges, des prières, des méditations et des commentaires de l’Evangile ! Il faut se préparer le coeur avec la parole pour recevoir la miséricorde ! 🙂
C’est une question de miséricorde que de partager sa JOIE avec d’autres.
Comme l’étoile de Bethléem conduit à Jésus, de même l’Eglise est un phare aux mille feux qui éclairent le chemin.
Ainsi saint Jean-Paul II. C’est lui qui a étendu la fête de la Miséricorde Divine à l’Eglise universelle. Comme pour marquer son approbation, Dieu l’a rappelé à Lui en la vigile de la fête de la Miséricorde. Le hasard n’existe pas.
Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito. – Albert Einstein.
Prière de saint Claude La Colombière.
Annexes
Ce sont essentiellement des femmes qui sont au pied de la Croix.
COURAGE ! AVANT d’envisager la MORT – avortement, suicide, euthanasie, meurtre … – un bon REFLEXE : demander un MIRACLE !
Voici un pêle-mêle de mille raisons de croire.
Dieu fait des milliers de miracles et là où il n’intervient pas – comme on le souhaite du moins –, Dieu agit quand-même, à sa façon. Jésus est venu sur la terre pour nous montrer qui est Dieu : son Père et notre Père, très aimant. Il souhaite qu’on RESSENTE l’AMOUR DIVIN dans nos vies.
Vers l’âge de 35 ans, ma foi était bien tiède mais j’ai vu Jésus dans l’Hostie et ma foi s’est affermie. C‘était lors d’une adoration du Saint Sacrement. Ma prière était celle-ci : « Je ne sais pas ce que je viens faire ici, à regarder un bout de pain. » Et Jésus m’a répondu. Jésus s’est manifesté, tout simplement, appuyé contre l’autel, souriant, et nous nous sommes regardés …
Une autre fois, répondant à une invitation, j’ai participé à une réunion de prière pentecôtiste et j’ai été guérie de mon mal de dos. La Providence toujours au rendez-vous, j’ai découvert avec bonheur que même des délinquants, des meurtriers, pouvaient devenir bons lorsqu’ils donnent leur vie à Jésus. J’ai découvert la puissance de la louange. J’ai dévoré la vie de saint François d’Assise et le Renouveau Charismatique m’ a remplie d’enthousiasme! Quelle JOIE!
Des miracles, il y en a des mille et des mille.
Par sa Parole, Jésus libère des démons, guérit des malades, ressuscite des morts, éclaire ceux qui n’y voient pas clair dans leur vie, nous sauve de situations désespérées, fortifie la personne fragile … Rien que ça !
De suite, quelques témoignages. « La guérison est toujours possible. »
Les miracles sont des signes liés à l’intervention directe de Jésus, présent soit en chair et en os, soit dans les rêves ou visions, soit dans les sacrements. Depuis sa résurrection, il se manifeste de mille manières.
26 Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » 27 Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Jésus intervient aussi grâce à l’intercession des saints, nos amis du ciel : la Vierge Marie et saint Joseph, saint Padre Pio, sainte Thérèse de Lisieux, saint Antoine de Padoue, sainte Rita, saint Mutien-Marie, saint Jean-Paul II, sainte Bernadette, etc.
Les saints, ceux d’aujourd’hui encore, accompagnent leurs prières de sacrifices tels que le jeûne qui donne poids à la prière. Ils luttent contre Satan avec la force que leur donnent la foi, les sacrifices.
Un miracle peut aussi avoir lieu suite à une simple prière personnelle prolongée ou pas. Bien sûr suite à la rencontre avec un saint prêtre. Et aussi grâce à l’intercession d’un groupe de prière de quelque forme qu’il soit, à l’occasion d’une Eucharistie pour les malades, …
De nombreux sites font l’éloge des miracles de Jésus dans des situations les plus complexes.
Afin de fortifier la foi qui chancelle, j’en cite quelques-uns, pêle-mêle, à titre d’exemples. Et grâce à la Providence vous en découvrirez d’autres. Laissez-vous émerveiller par la puissance de Dieu, Père, Fils et Esprit Saint.
Surtout évitez les mediums, les liseuses de cartes, etc !Ce merveilleux peut tourner au cauchemar!
Miracles grâce à saint Charbel.
Voici l’un des plus grands miracles de saint Charbel qui a ébranlé tout le Liban et que la médecine n’a jamais pu expliquer.
Miracles grâce à Saint Antoine.
Dans la sacristie de l’église de mon village, j’ai découvert un petit trésor: la vie de saint Antoine de Padoue. Beaucoup de personnes ont une grande dévotion envers ce saint. On le comprend bien en lisant un tel livre!
Personne n’est plus fort que Jésus-Christ, plus rempli d’amour que lui.
Jésus est premier de cordée. Il assure sa succession.
07 Il appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, … 13 Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient.
Témoignages de personnes renouvelées grâce à Jésus.
Steven Gunnell, des mirages de la gloire aux merveilles de la foi.
Steven envisageait le suicide quand il s’est passé quelque chose de fort dans sa vie. Aujourd’hui, il réalise des films à la gloire de Dieu. (voir annexe)
Guérison de l’aveuglement.
La Parole de Jésus transforme un djihadiste. Il VOIT que JESUS est la LUMIERE du monde.
Miracle eucharistique : le Cœur de Jésus bat encore dans la sainte Hostie !
Ce miracle devrait faire grandir notre foi en Jésus présent dans le cadeau que Dieu nous donne à travers l’Eglise : Le Corps du Christ, la Sainte Hostie, source de guérison.
La religieuse guérie du parkinson par l’intercession de Jean-Paul II nous invite à prier avec elle.
Un obstacle à la guérison est le manque de pardon.
Tant de vidéos nous rappellent les miracles de Jésus.
Jésus expulse les démons qui ravagent la santé d’une personne.
A la suite de Jésus, vivre en chrétien, ce n’est pas triste. C’est même source de JOIE partagée ! Petit aperçu avec Fidesco et puis pêle-mêle d’idées.
Beaucoup de personnes n’ont jamais entendu parler de Jésus, de sa vie en Palestine il y a 2000 ans.
Un demandeur d’asile guinéen disait : « Jésus est Français. » « Où as-tu été chercher cette information ? Non, Jésus n’est pas Français, ni Brésilien, … Lis la Bible et tu verras qu’il a vécu en Palestine, il y a 2000 ans. »
Il est Juif, fils de Marie qui est juive. Et Joseph est son père nourricier mais il n’est pas le géniteur, car, comme l’a dit l’ange Gabriel à Marie et à Joseph, Jésus est né de l’Esprit Saint et donc … de Dieu. Il est Fils de Dieu, à la fois Dieu et homme.
Parce qu’on vit un tournant très dangereux dans l’histoire, il est utile de bien réfléchir avant de choisir son guide spirituel.
Oui, nous sommes en guerre. (Cfr annexes) La guerre, c’est la famine, la violence, les familles décimées, dispersées. Pour diminuer la souffrance, l’heure est à la vigilance, au courage, au partage. Choisir de suivre Jésus, c’est prendre la décision de mettre en pratique les messages de la Bible, comme celui-ci :
17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ? 18 Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité.
Guerre d’un type nouveau : économique, bactériologique, numérique …
Tant d’entrepreneurs sont désespérés, au bord de la faillite, au bord du suicide hélas parfois. Qui leur rendra une raison de vivre en leur fournissant de quoi tenir le coup dans l’attente de jours meilleurs ? D’ailleurs, nous y avons tous intérêt, car de quoi vivrons-nous si plus personne ne travaille ? Et comme « l’oisiveté est la mère de tous les vices » …
Je le dis tout de suite : Jésus s’est mis du côté des petits, des pauvres, des malades, des exclus de la société. A sa suite, ses disciples, les chrétiens, sont tenus de se mettre du côté des rejetés et des oubliés de la société. Comme lui, ils doivent dénoncer l’hypocrisie des dirigeants, refuser le pouvoir de l’argent. Les chrétiens ouvrent leur portefeuille pour soutenir ceux qui sont en train de tout perdre.
Il est l’heure d’AIMER.
La situation des travailleurs agricoles, des petits indépendants … est désespérante. Elle est le fruit d’une société qui rejette Dieu et ses commandements. Avec l’aide de Dieu, nous irons à contre-courant.
Si tu es chrétien, ravive la flamme qui est en toi pour t’investir dans ce monde selon le plan de Dieu. Jésus dit :
15 Je connais tes actions, je sais que tu n’es ni froid ni brûlant – mieux vaudrait que tu sois ou froid ou brûlant. 16 Aussi, puisque tu es tiède – ni brûlant ni froid – je vais te vomir de ma bouche. 17 Tu dis : « Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien », et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu !
Faut-il la persécution religieuse, faut-il la guerre pour se mettre à prier comme Jésus le demande ?
En Irak, dans un camp de réfugiés, les enfants prient le Notre Père pour la France, en araméen, la langue de Jésus. La guerre fait tant d’orphelins ! N’attendons pas que ça aille plus mal chez nous pour apprendre à prier à nos enfants.
Pour mieux vivre sa foi, rien de tel que de demander l’aide de l’Esprit Saint.
L’Esprit Saint c’est Dieu qui prie en nous. La Bible dit :
26 Bien plus, l’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables.
L’Esprit Saint, c’est comme un rayon de soleil puissant qui vient percer le plus épais des brouillards.
Puisque “Marie accourt là où est l’Esprit, et l’ Esprit accourt là où est Marie.”
Si tu n’es pas chrétien, choisir Jésus comme guide spirituel/ berger/ rabbi favorisera la paix véritable en toi et autour de toi.
Un Syrien me dit : « Chez nous, le titre de « Rabbi » que les chrétiens utilisent pour parler de Jésus fait sourire. »« Pourquoi ? lui dis-je. Parce que Jésus est doux comme un agneau ? C’est vrai, Il n’a jamais pris les armes, tandis que le prophète de l’islam était un grand guerrier. Nous avons en mémoire la bataille de Lépante qui stoppa l’avancée de l’islam en Europe. » (cfr annexe)
En fait, Jésus est différent. Il n’est pas un homme politique mais un bon berger, un père qui invite au changement radical de vie, conformément aux commandements de Dieu donnés à Moïse. Il ne s’impose pas. L’amour libère.
La machine de guerre sera un jour stoppée net. Je l’ai vu en vision quand j’avais une bonne trentaine d’années. A cette époque, je commençais à fréquenter les Equipes Notre-Dame avec mon mari. Oui
“Marie accourt là où est l’Esprit, et l’ Esprit accourt là où est Marie.”
Choisir Jésus comme guide, par amitié avec lui.
Mehdi Djaadi est aujourd’hui acteur. Il a grandi dans une famille musulmane pratiquante. À l’âge de 16 ans, un pasteur protestant lui propose de lire la Bible, cet évènement va transformer sa vie …
Aimer Jésus, se laisser aimer par Lui… jusqu’au mariage d’amour …
Jésus avait préparé sa succession pour que le Royaume de l’Amour grandisse.
Les papes, évêques, prêtres et simples disciples invitent à la même humanité que leur Maître Jésus-Christ.
Dans le Christ, Dieu réconciliait le monde avec lui : il a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation.
L’incarnation de Dieu (à savoir Dieu prend chair humaine), c’est une idée géniale.
Dieu n’a pas créé les humains en leur disant : « Débrouillez-vous. » Non, Il a sans cesse cherché à entrer en relation avec l’homme, avec la femme, avec l’enfant. Pour leur faire sentir son amour, pour les guider. L’Evangile, c’est du concret.
En s’incarnant dans le corps d’une femme, en vivant dans un petit village de Palestine, en connaissant la situation des réfugiés, en souffrant dans son corps et son âme, bref, en prenant chair humaine, Jésus a montré qu’il est possible de vivre au milieu de ce monde tout en aimant. Il a aussi montré la nécessité de prier pour rester en relation avec Dieu. Oui Jésus étant notre modèle, il priait longuement, de quoi nous donner l’idée d’en faire autant … pour porter du fruit.
La foi chrétienne, opium du peuple ?
« Tout le monde te cherche. » 38 Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » 39 Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.
Annexe: Au sujet de Gaza, du Hamas, Michel Colon dit-il vrai?
The Chosen: une série intéressante pour connaître Jésus et la naissance de l’Eglise.
The Chosen est une série qui donne une idée de la façon dont Jésus a vécu au milieu des hommes. A ne pas prendre à la lettre, mais en se penchant sur les quatre Evangiles dont le film s’est inspiré. Les Evangiles, ce sont comme des « journaux » qui relatent la même histoire avec des points de vue différents recueillis auprès de ceux qui ont connu Jésus et/ou les apôtres qui ont vécu avec lui. On les retrouve tous les quatre dans la Bible.
Non, Jésus n’est pas Issa.
Avant Mahomet, tout le monde l’appelait Jésus, en hébreu Yeschoua, une des langues parlées en Palestine à cette époque.
Les Musulmans l’appellent Issa, et de ce fait, le nom est dépourvu de son sens profond. C’est l’ange Gabriel qui avait donné le nom « Jésus » à l’Enfant que Marie allait mettre au monde:
30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Le nom de Jésus signifie « Le-Seigneur-sauve. » C’est l’ange qui l’a dit à Joseph.
9 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. 20 Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; 21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Les films abondent, les sites abondent, encore faut-il bien choisir, car on vit à une époque où ce qui est beau est sali, défiguré, détourné. C’est pourquoi il est bon de demander conseil à des chrétiens qui vivent vraiment leur foi. … et ne pas trop se fatiguer avec de la littérature indigeste mais aller à l’essentiel : apprendre à prier. LA PRIERE permet d’entrer en relation avec une PERSONNE. « Comment pries-tu », me demandait une Musulmane.
Les préparations au baptême donnent l’occasion de s’informer auprès des disciples du Christ. Il leur a été demandé de le faire connaitre partout dans le monde et jusqu’à la fin du monde.
18 Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. 19 Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, 20 apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
Notez bien que si Jésus demande de baptiser, il ne demande pas d’imposer le baptême à ceux qui ne le souhaitent pas.
Notez aussi qu’il n’y a pas de dhimmis (annexe) dans le christianisme, car devant Dieu, tous les hommes et les femmes sont égaux. La Ligue des Droits Humains insiste sur la notion d’égalité. Elle est le fruit de la réflexion d’une société aux racines chrétiennes. Hélas, l’Europe perd ses racines, d’où aussi la perte des droits.
Et si le sel s’affadit, il est bon à être piétiné et jeté dehors, comme le dit Jésus, et donc remplacé.
NB : Anne, c’est la maman de la Vierge Marie, et donc la grand-mère maternelle de Jésus.
Deux fois par mois, des chercheurs de Dieu se retrouvent pour échanger leurs réflexions et écouter l’enseignement dispensé par le curé. Certains sont issus de familles chrétiennes, d’autres étaient au contraire athées, certains viennent de l’Islam ou du Bouddhisme, d’autres sont juifs…
De bonnes questions avec le père Matthieu.
Les Chrétiens catholiques aiment familiariser leurs enfants avec la Vierge Marie, leur maman du ciel.
« Quand j’ai peur, me dit une jeune maman, je prie Marie, et je me vois sous le manteau de la Vierge avec mes enfants et cela me rassure. »
« Sais-tu qu’à Pontmain, pendant la guerre, les enfants avaient vu dans le ciel une fourmilière d’étoiles se coller sur le manteau de la Vierge Marie ? C’est le même message : les petits se collent à leur Mère du Ciel. Avec en plus, à Pontmain, le fait que les étoiles qui s’attachent à Marie éclairent le monde dans la nuit. Marie, c’est comme la lune, elle reflète la lumière du soleil pendant la nuit. Et nous, (qui avons l’intelligence du cœur) nous sommes comme de petites étoiles … Que tes œuvres sont belles, Seigneur ! »
03 Ceux qui ont l’intelligence resplendiront comme la splendeur du firmament, et ceux qui sont des maîtres de justice pour la multitude brilleront comme les étoiles pour toujours et à jamais.
La foi chrétienne, c’est du vécu, pas de la paperasserie.
Quid de l’Eglise militante, souffrante, triomphante ?
Des saints le disent : « Non, je ne meurs pas, j’entre dans la vie. » « Je sais que ma vie commencera quand je serai morte. » C’est tout à fait biblique.
Sur terre, c’est l’église militante, au purgatoire, l’Eglise militante et au ciel, l’Eglise triomphante.
Lors d’une EMI, Jeanne-Chantal rencontre Jésus. Revenue sur terre, elle témoigne qu’après la mort, il n’y a pas le néant mais la VIE ETERNELLE.
02 Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. 03 Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
Ô prends mon âme, prends-la Seigneur. Pourquoi attendre?
Devenir chrétien, une question de vie ou de mort.
Mettre fin à ses jours, c’est penser à soi et oublier la souffrance indicible que l’on va causer autour de soi. Notez que je pardonne aux personnes suicidées qui m’ont fait souffrir et dont la blessure en moi ne s’efface pas. Elles me manquent. La jeune Emmanuelle Maillard envisageait mettre fin mettre fin à ses jours. « Dieu merci, tu l’as sauvée in extrémis. » Et quelle vie fertile elle a!
Le Dieu que j’adore aime ceux qui ont peu de poids dans la société, les femmes, les enfants, les immigrés …
… les pauvres, les marginaux.
Dieu est beau, ses œuvres sont belles. Ce qu’Il nous demande est de faire du beau.
Il suffit parfois d’entrer dans une église pour y trouver la paix de Jésus, pour le rencontrer … C’est merveilleux !
… et de l’aimer, de le louer, même au milieu des épreuves.
Les conversions fulgurantes en Eglise, ça change tout.
Sant Egidio enseigne l’art de vivre en PAIX
Devenir chrétien, c’est entrer dans une communauté, « l’EGLISE », source de vraies valeurs, tel le souci des pauvres.
Choisir Jésus, c’est une libération.
Choisir Jésus pour être comblé.
Choisir Jésus pour vaincre la dépression.
Clotilde Margottin a sombré peu à peu dans une grave dépression qui a duré cinq ans jusqu’à séjourner dans une clinique psychiatrique.
Que tous soient UN (Jn 17)
L’œcuménisme.
Le dialogue interreligieux c’est autre chose.
C’est rencontrer des personnes d’autres religions ; bouddhiste, musulmanes, etc… sans perdre ses valeurs chrétiennes pour adopter celles des autres.
C’est d’ailleurs pourquoi des Catholiques s’interrogent sur l’attitude de notre pape François tellement ouvert qu’on craint qu’il ne fasse parfois de mauvais pas. Mais …pas question cependant de jeter le bébé avec l’eau du bain. François fait tant de bien ! Comme il nous le demande, prions pour lui.
04 Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit. 05 Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, 06 un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous.
Oui, nous sommes en guerre, hélàs, mais pas question de baisser les bras. Au contraire: Réveillons-nous! Comme David contre Goliath, prenons notre élan dans une prière très forte, très soutenue et le Dieu d’Amour l’emportera.
Aujourd’hui, l’évangélisation va dans tous les sens. Il y a échange, partage pour une plus grande fraternité.
Ainsi, le Libanais Alberto Maalouf qui vit en France nous apporte les lumières qu’il reçoit dans la prière et il nous évangélise. Inversement, son association « la Fraternité Notre-Dame Mère de la Lumière » (NDML) est en mission au Liban, pays en grande souffrance directement touché par les conflits à ses frontières.
Lors du chapelet que voici, un appel aux dons est lancé pour venir en aide aux familles libanaises vraiment fragilisées par le conflit actuel entre le Hamas et Israël.
34 Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. 35 À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
Merci à nos frères et sœurs chrétiens venus d’ailleurs qui embellissent notre vie de la richesse de leur foi.
Détail d’une robe africaine. Dieu est beau! Ses oeuvres sont belles! Merci d’en temoigner de toutes les façons. (Par contre Hallowen c’est affreux. Ca éloigne de Dieu. Vous ne trouvez pas?)
Et si l’on remerciait le Seigneur d’avoir pu rencontrer le Christ grâce aux missionnaires qui ont sacrifié leur vie pour nous.
Missionnaire burundaise, Maguy Barankitse de passage en Belgique, remerciait Dieu qui lui avait permis de découvrir la foi chrétienne grâce aux missionnaires européens. C’est à leur contact que son cœur s’était ouvert à l’amour inconditionnel, au pardon. Lors de la guerre Hutus-Tutsis, elle a recueilli des enfants orphelins de différentes ethnies. Sans argent, elle reçut alors l’aide des Européens pour subvenir aux besoins de sa communauté grandissante, la communauté Shalom. L’entraide est indispensable.
07 Qui donc t’a mis à part ? As-tu quelque chose sans l’avoir reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te vanter comme si tu ne l’avais pas reçu ? 11 Maintenant encore, nous avons faim, nous avons soif, nous sommes dans le dénuement, maltraités, nous n’avons pas de domicile, 12 nous travaillons péniblement de nos mains. On nous insulte, nous bénissons. On nous persécute, nous le supportons.
Créée par la Communauté de l’Emmanuel à la demande de l’Eglise d’Afrique, Fidesco est une association d’utilité publique.
Fidesco envoie des volontaires qui mettent leurs compétences professionnelles au service de projets de développement mis en œuvre par l’Eglise locale dans les pays du sud.
Aux quatre coins du monde, Fidesco répond aux appels de l’Eglise, pour étendre et consolider des projets de développement par l’envoi de volontaires. Enseignement, santé, construction, gestion de projets, agriculture… les missions sont variées ! Au-delà d’un simple apport de compétences, la mission est un quotidien partagé avec les plus pauvres.
La France, terre de nombreux saints et prophètes qui transmettent la foi catholique.
Sur le chemin de la sainteté, il n’y a pas deux âmes identiques. Tous et chacun tentons d’aimer Dieu, mais avec notre propre style et personnalité, sans imiter qui que ce soit. Notre modèle est le Christ et la Vierge. La façon d’aimer Dieu des autres te dérange? Essaie d’apprendre de leur piété personnelle. https://evangeli.net/evangile/jour/2023-10-10
01 Ainsi donc, nous aussi, entourés de cette immense nuée de témoins, et débarrassés de tout ce qui nous alourdit – en particulier du péché qui nous entrave si bien –, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée,
Une sainte française à renommée internationale : Thérèse de Lisieux.
Elle en a sauvé des soldats pendant la guerre … et pas que. Elle avait promis un pluie de roses dès qu’elle serait au paradis. Elle tient ses promesses en accordant beaucoup de grâces aux personnes qui lui demandent son intercession. C’est Dieu qui sauve, mais il aime que nous participions à son Oeuvre.
Quels rapports y-a-t-il entre la France et le christianisme ?
Pour affaiblir le diable : la prière de la foi, l’évangélisation.
Plus besoin de partir à l’étranger pour dire que DIEU EST PERE DE TOUS, qu’IL NOUS AIME TOUS! La France, la Belgique, … accueillent des personnes parfois compliquées. Lisons leurs textes sacrés, avec attention, nous les comprendrons mieux et nous aurons envie de témoigner de notre si belle foi autour de nous. Courage! L’AMOUR VAINCRA.
La France, terre de nombreuses apparitions de la Sainte Famille et de Marie.
Quels buts y a-t-il derrière ces visites d’En-Haut ?
Lourdes, par exemple, est une école de prière. Prière pour la paix dans les coeurs, dans les familles, dans le monde. Mes parents s’y étaient rendus pour marquer leur réconciliation après avoir pensé à divorcer. Ils y ont demandé la grâce d’être parents d’une petite fille qu’ils appelleraient Bernadette. Ils sont restés ensemble malgré les difficultés.
Le Pèlerinage Militaire International: ils se réunissent à Lourdes pour prier pour la paix🙏
Pour terminer, voiciune histoire locale où la Vierge Marie intervient:
Elle concerne une apparition de la Sainte Vierge à Marie, une fillette âgée de 3ans et demi. Sa maman raconte :
Le vendredi 3 mars 1995, avec mes parents et avec Marie, nous allons à la messe à la chapelle de l’hôpital pour prier pour ma soeur Marie-Jeanne qui doit être opérée d’un cancer du sein à un stade avancé.
Ma petite fille et moi, nous nous installons au premier rang, près de la statue de la sainte Vierge. Nous sommes là depuis quelques minutes quand Marie s’exclame à haute voix : « Ô ! La sainte Vierge et son petit bébé ! » Je la vois porter son regard du haut en bas. Je regarde alors la statue et je ne vois rien de spécial. La statue a les mains jointes et pas de bébé dans les bras.
Après la messe, de retour à la maison, dans la voiture de mes parents, Marie et moi, nous sommes à l’arrière. A brûle-pourpoint, elle me dit : « La Sainte Vierge, elle a parlé à moi. La Sainte Vierge, elle va prier pour tante Marie-Jeanne. » « Oui ? » « Oui ! »Ma maman me dira qu’elle a entendu Marie me parler de la sainte Vierge.
De retour à la maison, pendant que j’aide ma fille à retirer son manteau, après un parler en langue, elle me dit : « La sainte Vierge va prier pour tante Marie-Jeanne. »Je lui dis : « Tu vas prier pour tante Marie-Jeanne? »« Non, c’est pas moi va prier pour tante Marie-Jeanne, c’est la sainte Vierge de là-bas, va prier pour tante Marie-Jeanne. »
Le samedi, alors que je la coiffe, elle me dit, toute recueillie: « Maman, il y a une sainte Vierge dans mon cœur. Elle prie pour tante Marie-Jeanne. Maman, il y a aussi une sainte Vierge dans ton cœur ? » « Oui. »« La sainte Vierge, elle met ses mains comme ça pour prier pour tante Marie-Jeanne.» (Mains jointes vers le haut, proches de son menton)
Ses yeux se posent alors sur l’image de Notre-Dame de Medjugorje. Elle me dit : « C’est elle, Marie ! » Ensuite, elle passe dans l’autre pièce où il y a une statue de Notre-Dame de Fatima. Elle ajoute : « Et encore là ! ! »
« Si on fait beaucoup de prières, tante Marie-Jeanne, elle va guérir. »« Oui ? » « Oui, je crois ! » répond-elle.
Le dimanche, je lui propose de dessiner la Sainte Vierge avec son bébé. Elle me répond : « Non ! C’est trop difficile ! »« Elle est comment la Sainte Vierge ? », dis-je. Joignant les mains, elle répond : « Elle est comme ça pour prier pour tante Marie-Jeanne. »« Et le bébé, il est dans ses bras ? » « Non, il est dans le lit de la Sainte Vierge. »
Je confie toutes ces choses à Marie-Jeanne et nous donnons nos impressions à ce sujet. Ma soeur se sent faible, comme un bébé. Aussi, elle me dit, émerveillée : « C’est moi le bébé. Le fait que le bébé soit dans un lit signifie que je suis dans un lit d’hôpital et que la Vierge Marie y est avec moi. Justement, je reviens d’une retraite avec sainte Thérèse de Lisieux qui nous invite à être tout petits. » « Quand mes enfants étaient très mal dans leur peau, lui dis-je, et qu’ils avaient peur, je les prenais dans mon lit pour les rassurer et mieux les surveiller… Maman Marie fait de même avec chacun de nous … »
Ma sœur a été opérée. La veille, sa voisine de chambre était étonnée de la sérénité de la future opérée. « C’est normal, lui dit-elle. Beaucoup de gens prient pour moi. Je suis membre de la Communauté de l’Emmanuel. » Malgré les métastases, ma soeur a été guérie de son cancer, sans chimio. 25 ans plus tard, elle se souvient de cette belle histoire où Dieu l’a secourue par le biais de la sainte Vierge et d’une petite Marie de 3 ans.
Cantiques
Merci à la Communauté de l’Emmanuel qui nous offre de si beaux cantiques accompagnés de merveilleuses images de la France. J’aime la France. Et toi ? Es-tu prêt à nourrir ses racines pour que le bel arbre revive ?
Epidémies, tornades, divorces, faillites, avortements, guerres, famines, persécution religieuses … Dieu semble absent : Réagissons sans plus attendre. Prions-le vraiment, en Cœur à cœur et nous le verrons agir avec puissance.
« Rien n’est impossible à Dieu. »
Dans l’œil du cyclone de la haine
Mgr André Dupuy – 20 juin 2021
Évangile de Marc 4, 35 – 41
«Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien?»
Abbé Antoni CAROL i Hostench(Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
Aujourd’hui, par ces temps de tempête, l’Évangile nous interpelle. Tout au long du XXe siècle et à l’aube du XXIe, l’humanité a vécu des drames qui, comme des vagues violentes, se sont jetés sur les hommes et les peuples. Et, parfois, jaillit de notre âme cette question: «Maître, nous sommes perdus; cela ne te fait rien?» (Mc 4,38); si Tu existes vraiment, si vraiment Tu es Père, pourquoi de telles catastrophes?
Au souvenir des horreurs des camps de concentration de la IIe guerre mondiale, le Pape Benoît s’interroge: «Où était Dieu en ces jours-là? Pourquoi se taisait-il? Comment a-t-il pu tolérer pareille destruction?». Ces questions, Israël se les posaient déjà dans l’Ancien Testament: «Pourquoi dors-tu, pourquoi nous caches-tu ton visage et oublies-tu notre malheur?» (Ps 44,24-25).
Dieu ne répondra pas à ces questions: nous pouvons tout lui demander, sauf le pourquoi des choses. Nous n’avons aucun droit de lui demander des comptes. En réalité, Dieu est là et il parle. C’est nous qui ne sommes pas en sa présence et qui n’entendons pas sa voix. «Nous ne pouvons scruter le secret de Dieu, explique Benoît XVI. Nous ne voyons que des fragments et nous nous trompons en nous faisant les juges de Dieu et de l’histoire. Nous ne défendons pas l’homme, mais contribuons alors seulement à sa destruction».
En effet, savoir si Dieu existe ou n’existe pas n’est pas la question. Tout tient au fait que les hommes vivent comme si Dieu n’existait pas. Et voici la réponse de Dieu: «Pourquoi avoir peur? Comment ce fait-il que vous n’ayez pas la foi?» (Mc 4,40). C’est ce que Jésus a dit à ses apôtres et c’est ce qu’il a dit à sainte Faustine Kowalska: «Ma fille, n’aie peur de rien; Je suis toujours avec toi, même s’il te semble que non».
Ne l’interrogeons pas. Prions et respectons sa volonté. Et alors, il y aura moins de drames et, surpris, nous nous exclamerons: «Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent?» (Mc 4,41). Jésus, j’ai confiance en toi.
Dès ses premières lignes, Marc avait pointé la mission essentielle de ce Jésus inconnu venu à l’improviste et circulant à travers les villages au bord du lac de Galilée : PROCLAMER.
« Il proclamait : Le temps est accompli et le Règne de Dieu s’est approché ! Convertissez-vous et croyez à l’évangile » (1, 15).
Déclaration fondamentale qui doit tester nos prières, nos attitudes, notre travail paroissial. Dieu va accomplir sa promesse, l’événement le plus important de l’histoire du monde va se réaliser : Dieu va remplacer le règne des idoles, de la violence, du mensonge, de la cupidité par son Règne de paix. Ne guettez pas une intervention fulgurante : librement changez de mentalité et de comportement. Si vous croyez, si vous faites confiance, si vous acceptez, vous entrez dans la Bonne Nouvelle. Le petit livre de Marc ne sera plus une vie de Jésus mais Évangile, LA Bonne Nouvelle de la réussite de votre existence.
Ensuite Jésus ENSEIGNE ce qu’est le Règne de Dieu. Celui-ci est mystérieux, il bouleverse nos conceptions, n’occupe pas de territoire, ne bouleverse pas l’organisation du monde. Réalité vivante il ne peut se définir de façon abstraite mais être évoqué en images : c’est pourquoi Jésus use de paraboles qui ne sont certainement pas des illustrations à l’usage des enfants mais un véritable « enseignement » qu’il importe d’ «écouter » avec la plus grande attention. Elles incitent à se rapprocher de Jésus afin de le questionner et d’en recevoir la richesse de signification. La liturgie nous a rapporté les deux dernières d’une série de 5 (Mc 4, 1-34).
Mais Jésus ne se contente pas de parler : il AGIT. Paroles et actions sont liées au point que Marc enchaîne immédiatement : « Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit aux disciples … ». La journée des paraboles est suivie du récit de 4 actes de puissance de Jésus : en traversant le lac, il calme la tempête ; chez les païens, il guérit un démoniaque : de retour il sauve une femme puis une fillette.
La Parole montre que l’Évangile est une proposition qui respecte la liberté : l’homme peut acquiescer, refuser, renier, revenir. L’Action prouve que le Règne de Dieu n’est pas une idéologie, une idée religieuse ou morale, une conception évanescente, une promesse aléatoire. Sans action, l’évangile pourrait être une aliénation religieuse ; sans Parole une œuvre de bienfaisance humanitaire.
La Tempête Apaisée
Après une journée harassante d’enseignement et de débats avec la foule et ses disciples, Jésus pourrait profiter d’une nuit de repos : au contraire, sans plus attendre, comme si la tâche pressait, il décide de gagner la rive orientale du lac qui se situe en territoire de Décapole, donc en terre païenne. « Passons sur l’autre rive ». Car la Bonne Nouvelle, si elle est née en Israël doit traverser les frontières, et toujours « passer ». On sait l’importance du thème de la « pâque » qui signifie « passage ».
Obéissants, les disciples – dont plusieurs sont des pêcheurs du lac – tirent l’embarcation. Voyant cela, certains auditeurs des paraboles à leur tour les suivent dans d’autres barques, mais Marc n’en parlera plus.
Tout à coup, en pleine nuit, survient un phénomène assez fréquent sur le lac de Galilée : il est secoué par des vents contraires, les vagues enflent, les souffles tourbillonnent, la tempête grossit et menace. Le naufrage est possible.
« Survient un grand tourbillon de vent. Les vagues se jetaient sur la barque, au point que déjà la barque se remplissait. Et Jésus, lui, à l’arrière, sur le coussin, dormait. Ils le réveillent : « Maître, cela ne te fait rien que nous périssions ? Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence ! Tais-toi ». Le vent tomba et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi avez-vous si peur ? Vous n’avez pas encore de foi ? ». ils furent saisis d’une grande crainte et ils se disaient entre eux : « Qui donc est-il pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
Si votre ado vous affirme qu’il ne croit pas à cette histoire, que c’est une légende inventée par ses disciples, que répondrez-vous ? Vous assurerez que vous y croyez parce que c’est écrit dans l’évangile, parce que l’Église transmet ce texte depuis des siècles. Et si ces arguments restent sans valeur pour votre jeune et qu’il se braque dans son incrédulité, qui l’emportera ? Chacun risque de camper sur sa position.
Et remarquez que Marc n’a pas fait beaucoup d’efforts pour convaincre ses lecteurs de la véracité du fait. Comme s’il savait que toute insistance est superflue : le fait a eu lieu il y a si longtemps, les témoins ont disparu, il n’y a pas de preuve péremptoire. Comment persuader ?
Qu’est-ce que la vérité du récit ?
Relisons le texte avec attention et surtout n’oublions pas à quelle date il a été écrit. Les spécialistes datent l’évangile de Marc vers les années 70 à Rome où les chrétiens sont en proie à la persécution et où certains s’interrogent sur leur foi et leur persévérance.
Par les paraboles, Marc leur rappelle que le Royaume de Dieu vient par la Parole de Jésus qui est comme une semence lancée au cœur de leur être : elle peut disparaître, ne pas germer faute de soin, être étouffée par les soucis mondains. Mais si le cœur est bon, elle poursuit sa croissance secrète, sa fragilité est promise à un développement certain, comme le grain de sénevé devient un arbuste, comme le gland devient un chêne.
Ensuite Marc, dans sa façon de raconter la tempête apaisée, veut montrer sa signification prophétique : elle était déjà signe du « passage » de Jésus.
Car il ne voulait pas changer sa religion mais la libérer de certaines prescriptions qui l’enfermaient comme dans un carcan inadmissible aux païens. Les autorités y ont vu une attaque contre la Loi et l’ont considéré comme un perturbateur, un blasphémateur. La tempête des reproches, des critiques, du mépris, de la haine s’est levée et l’ont entraîné à l’arrestation, la condamnation et la mort.
Écrasés, abasourdis, emportés par l’ouragan, les disciples ont eu l’impression d’être engloutis par le naufrage, de couler dans l’abîme. Le Maître avait disparu, il se taisait, ne disait plus rien. Le dernier mot était à la mort.
Mais non, Jésus était vivant, il était le maître des éléments, son Père pouvait le « réveiller », le remettre debout de sorte qu’il pouvait sauver ses disciples de la panique, du désespoir, de l’incrédulité. Alors, en retrouvant Jésus, ils devaient s’interroger : « Pourquoi avons-nous été terrorisés ? pourquoi n’avions-nous pas la foi ? ». Et finalement se poser la question : « Mais qui donc est cet homme appelé Jésus, que nous écoutions comme un maître, que nous suivions comme un sage ? ». Dorénavant nous ne pouvons plus nous arrêter à cette conception, nous devons poursuivre notre recherche : « Qui donc est-il ? »
Finalement la question n’est pas : « Jésus a-t-il ou non calmé la tempête ? » mais « Qui est Jésus qui nous libère de la peur, qui pardonne nos faiblesses, qui nous permet de traverser toutes les épreuves et même d’affronter la mort ?». Tous les évangiles sont animés par l’interrogation fondamentale : quelle est l’identité profonde de Jésus ? Marc répondait dès sa première phrase.
Ce récit nous interpelle également sur notre mission. Pourquoi est-il si urgent de « passer sur l’autre rive », de quitter notre installation tranquille, notre ronron habituel afin de rejoindre la périphérie, comme répète notre pape ? Pourquoi cette entreprise est-elle bousculante, chahutée, dangereuse même ? Pourquoi la nuit, les ténèbres, les vents contraires, les éléments déchaînés ? Pourquoi tout se ligue-t-il pour nous décourager et nous faire renoncer ?
Et pourquoi Jésus dort-il au milieu d’une telle agitation ? (idem dans les récits parallèles de Matt 8, 24 et Luc 8, 23). N’est-ce pas la question angoissée que les lecteurs de Marc se posaient ? Ils étaient heureux de s’être convertis, ils expérimentaient le bonheur de croire, ils ne faisaient de tort à personne, rendaient service, aidaient les pauvres et les malades…et voilà que le Pouvoir se déchaînait contre eux, les arrêtait, les jetait en prison, parfois les condamnait aux pires supplices ! Pourtant ils priaient, se lamentaient, poussaient des cris vers le ciel…Et pas de réponse. Jésus se taisait. Comme s’il dormait…Comme s’il n’existait pas !! Du coup, la foi de certains faisait naufrage.
La réponse de Jésus : « Pourquoi avez-vous si peur ? Vous n’avez pas encore de foi » nous presse de nous interroger sur nos affirmations parfois bien superficielles sinon enfantines : « Moi, je crois. Je suis un croyant ».
L’épreuve nous oblige à jeter par-dessus bord nos enfantillages.
« A la faveur de la tempête est tombé le maquillage des stéréotypes avec lequel nous cachions nos égo toujours préoccupés de leur image. Reste manifeste, une fois encore, cette appartenance commune à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire : le fait d’être frères » (Pape François – suite de la citation supra).
Fr. Raphaël Devillers, dominicain.
Chants:
Si la mer se déchaine.
Comme à Cana Jésus permet à sa maman d’intervenir dans nos vies.
Regarde l’étoile
SUPPLEMENT
Medjugorje, 40 ans avec Marie, et après? par Sœur Emmanuel
La foi, c’est de croire que les ténèbres n’arrêtent pas la lumière.
Le père Joseph Moingt était un des grands théologiens jésuites de notre temps. Il est décédé le 28 juillet 2020 à Paris à l’âge de 104 ans. Il est l’auteur de dizaines d’ouvrages. Un des derniers : « Croire quand même » regroupe de libres entretiens sur le passé et l’avenir du catholicisme.
EXTRAITS
L’Évangile ne donne pas de préceptes de religion, il apprend aux hommes à vivre en hommes (p.83)
Je vois souvent des amis à qui je dis : « Faites des groupes, des communautés ; évitez les ruptures bruyantes qui n’aboutissent à rien ; gardez même si possible des contacts avec l’Institution et faites Église autrement ; et puis, bon, vous verrez bien ce qui arrivera » (p. 85)
D’abord, ne demandez pas « à quoi ? » mais « à qui ? » il faut croire ; on ne croit pas à des vérités abstraites tombées du ciel, on croit en Dieu qui s’est manifesté et continue à se manifester de telle et telle façon (p.161)
Bien sûr, on entre en conflit avec le monde. Qu’est-ce que le monde si ce n’est la tendance de l’univers à se replier sur lui-même. Le monde, c’est la force d’inertie, c’est la répétition du même, le chacun pour soi, le plus possible de biens et de jouissances pour moi aujourd’hui et tant pis pour les autres et pour ceux qui viendront après nous. C’est ce qui détourne mon regard du pauvre qui est là. C’est ça le monde, l’esprit du monde. C’est de vouloir arrêter l’évolution, et tout canaliser à son profit.
Le combat contre l’esprit du monde durera jusqu’à la fin des temps. Le prologue de l’évangile de Jean montre que la création, à ses débuts, fut la lutte de la lumière contre les ténèbres. Cela n’a pas changé, car la création est un processus ininterrompu. Du fait qu’il y a lumière, il y a aussi ténèbres.
La foi, c’est de croire que les ténèbres n’arrêtent pas la lumière. Pourquoi ? Parce que Jésus est venu dans nos ténèbres et qu’il est la lumière qui luit dans ce monde. Cela veut dire qu’il détruit toutes les forces de mort, les forces de vieillissement, d’inertie, de pesanteur, qui empêchent le monde de se développer, de devenir un univers ouvert. (p.240)
Dans l’Église ancienne, les chrétiens recevaient l’enseignement des apôtres au cours du repas eucharistique. Plus on donnera de l’importance à la lecture et au partage d’évangile, plus on évitera l’écueil du ritualisme et mieux on comprendra ce qu’on appelle la « présence sacramentelle » de Jésus (p.198)
Joseph Moingt : « Croire quand même » éd. Champs essais – 9 euros.
IDENTITE ET MISSION – Frère Raphaël Devillers dominicain.
Éternel et grave problème. L’Église doit être le peuple de Dieu qui vit très fidèlement l’Évangile – ce qui la distingue du monde. Mais son Seigneur lui a ordonné de répandre l’évangile et de faire des disciples dans toutes les nations. Si elle durcit les marques de son identité par des exigences et des rites figés, elle se ferme comme une citadelle. Si la passion de l’évangélisation l’emporte, elle est tentée de gommer ses caractéristiques et de devenir, comme dit François, une O.N.G., une œuvre philanthropique.
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CANTIQUE: Seigneur nous croyons en Toi, fais grandir en nous la foi.