Hommage à Thomas BARNARDO. Il a fondé 90 foyers pour enfants démunis.

Il a dormi sous un pont. Il n’avait que sept ans. Pieds nus, affamé, invisible aux yeux du monde.

Londres, 1866. Une nuit froide et humide. Thomas Barnardo, jeune étudiant en médecine, visite l’East End, le quartier le plus pauvre de la ville.

Il y rencontre Jim, un enfant aux cheveux hirsutes et au regard qui ne devrait appartenir à aucun enfant. Jim raconte des histoires qui semblent tout droit sorties d’un cauchemar : des enfants qui dorment dans des bouches d’égout, qui volent pour survivre, qui meurent de froid ou de maladie.

Des histoires vraies.

Quelques jours plus tard, Jim meurt. Seul. Comme tant d’autres. Et c’est là, dans cette perte, que Thomas se rend compte d’une chose : Il ne partira pas pour la Chine comme il en rêvait. Son champ de bataille, c’est Londres. Ses petits à sauver sont là, cachés dans l’ombre.

En 1870, Thomas ouvre son premier foyer pour enfants abandonnés. À l’entrée, il place un écriteau qui changera à jamais le destin de milliers de vies :

« Aucun enfant ne sera jamais refusé. »

Il ne demande pas d’argent, n’exige rien. Il accueille toute personne dans le besoin. Même quand la maison est pleine. Même quand on lui dit qu’il est fou. Sa promesse est plus grande que la peur.

C’est ainsi que naissent d’autres foyers, d’autres familles, d’autres secondes chances. Certains enfants sont envoyés au Canada pour commencer une nouvelle vie. D’autres restent. Ils étudient. Ils deviennent des artisans, des infirmières, des hommes et des femmes avec un avenir.

Barnardo’s devient pour eux un père, un point fixe. Pas avec des sermons, mais avec de la soupe chaude. Pas avec des théories, mais avec des lits propres et des câlins sincères.

À sa mort en 1905, il avait sauvé plus de 60 000 enfants. Mais son impact va au-delà des chiffres. Il se traduit par des sourires retrouvés. Dans les vies réécrites. Dans le droit d’être un enfant.

Aujourd’hui, Barnardo continue d’opérer au Royaume-Uni, aidant les personnes fragiles, poursuivant la mission d’un homme qui a vu un enfant mourir… et a choisi de ne jamais regarder en arrière.

Parfois, il n’est pas nécessaire d’avoir de grands pouvoirs pour faire la différence. Il suffit d’un cœur qui voit et de mains qui accueillent.

Thomas Barnardo nous a laissé ceci : un exemple. Et une leçon que nous ne devrions jamais oublier.

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Autre présentation de Bernardo.

Thomas John Barnardo (né le 4 juillet 1845 à Dublin , Irlande — décédé le 19 septembre 1905 à Surbiton, Surrey, Angleterre) fut un pionnier du travail social. Il fonda plus de 90 foyers pour enfants démunis . Sous sa direction, les enfants reçurent des soins et une instruction de grande qualité, malgré la politique alors inhabituelle d’admission illimitée.

Le père de Barnardo, issu d’une famille protestante espagnole exilée, émigra de Hambourg , en Allemagne, en Irlande . Barnardo lui-même se rendit à Londres en 1866 pour suivre une formation de missionnaire médical protestant en Chine.

Pendant ses études de médecine, il devint directeur d’une « ragged school » (école gratuite pour enfants pauvres) dans l’ East End londonien, où, en 1867, il fonda une mission pour jeunes.

Le premier des « foyers du Dr Barnardo » pour garçons démunis fut fondé en 1870, et son premier foyer pour filles en 1876. Ces foyers furent créés en 1899 sous le nom d’Association nationale pour la récupération des enfants abandonnés démunis.

Protection de l’enfance :

services et institutions soucieux du bien-être physique, social et psychologique des enfants, notamment ceux souffrant des effets de la pauvreté ou privés de soins et de surveillance parentaux normaux. Dans le monde occidental, et particulièrement dans les grandes villes , la protection de l’enfance comprend un éventail de services hautement spécialisés qui vont bien au-delà de la survie physique et traitent de problèmes tels que le développement personnel, l’orientation professionnelle et l’utilisation du temps libre. Dans les pays moins développés et au lendemain d’ une guerre ou d’ une catastrophe , les services de protection de l’enfance peuvent se limiter aux mesures essentielles pour maintenir les enfants en vie, telles que l’alimentation d’urgence, l’hébergement et les simples précautions de santé publique . Le niveau de vie général , le niveau d’ éducation et les ressources financières du pays comptent parmi les facteurs qui déterminent les normes de protection de l’enfance .

Quand nous paraitrons devant Dieu, nous serons jugés sur l’AMOUR.

34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.

35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;

36 j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”

37 Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?

38 tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?

39 tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”

40 Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”

https://www.aelf.org/bible/Mt/25