La lumière de la Paix de Bethléem est un évènement scout chrétien. Pour nous, Scouts et Guides de France, il est essentiel de partager la Lumière de la paix avec tous ceux et celles qui en ont besoin et avec qui nous voulons célébrer la période de l’Avent et de Noël. Chacun et chacune peut participer à sa transmission, qu’il soit scout, guide ou non. La lumière est une opportunité d’agir pour un monde plus fraternel. C’est un symbole d’espoir à l’échelle locale et mondiale. Elle nous redit simplement la présence du Christ dans nos vies et l’importance de rappeler cette présence à tous ceux et celles qui en ont besoin.
Fait de vie – Latifa raconte son rêve : « J’ai vu Jésus. Il était dans la lumière, moi j’étais dans l’ombre. Mes yeux étaient presque fermés, mais, plus je regardais Jésus et plus mes yeux s’ouvraient. »
Latifa a-t-elle donné sa vie à Jésus suite à cette rencontre ? Non. Elle n’a pas saisi l’appel que Jésus lui a lancé.
12 Et ainsi, comme dit le prophète : Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon. »
Il est important de choisir Jésus comme guide pour avoir la paix. En effet, les attentats* liés à l’islam « politique » (je précise) se multiplient. Je regrette de devoir à nouveau en parler. Ajoutons à cela, la destruction des cheptels bovins, la brusque suppression des aides aux personnes en difficultés financières, la culture woke, l’Evars (éducation sexuelle à l’école), la pollution de la nature …et j’en passe. Oui, nous sommes en guerre. CRIONS vers JESUS! Lui seul peut nous sauver.
Jésus nous invite instamment à partager la lumière autour de nous.
Le pape est un exemple de communion entre tous. L’oecuménisme est une réponse à l’appel de Jésus: « Que tous soient un! »
14 Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. 15 Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. 16 De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux.
Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » 02 Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. 03 Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. 04 Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation. »
Rencontre du pape François
avec les autorités et la société civile irakienne
Ecouter à partir de 9’20’’ le message du président irakien et ensuite celui du pape.
Nous sommes en guerre avec le terrorisme. Dans notre région, il y a beaucoup de pays qui perdent leur jeunesse et des pays qui perdent leurs biens. Tout le monde est perdant. (Président Barham Salih)
Au début de l’islam, les chrétiens ont accueilli les musulmans et ils ont protégé les musulmans qui étaient persécutés. Nous faisons allusion à nos frères chrétiens qui ont été contraints à quitter leur bourg. Nous sommes appelés à soutenir notre pays, à amener une reconstruction … (id)
Mr le Président Salih demande aux chrétiens exilés de revenir sur leur terre natale. Leur présence y est indispensable.
Abraham, ce grand prophète commun aux juifs, musulmans et chrétiens est parti d’Ur, en Irak. Il avait quitté son pays pour répondre à l’appel de Dieu.
18 Espérant contre toute espérance, il a cru 20 Devant la promesse de Dieu, il n’hésita pas, il ne manqua pas de foi, mais il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu, 21 car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis.
L’épouse du président a parlé de la situation de la femme.
Réflexions
personnelles :
Le pape est un rassembleur, un constructeur de ponts. Il sait ECOUTER.
Même sans citer le nom de Jésus, pape François VIT l’Evangile.
Paix, fraternité, pardon, amour, unité … sont des valeurs universelles. Jésus a
donné sa vie pour étendre le Règne d’Amour de Dieu. Pape François donne la
sienne dans la même optique. On reconnait l’arbre à ses fruits.
Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. (Luc 11 :23)
« Le monde est une vraie tour de Babel, parce que
chacun voudrait parler à sa façon et prétendre imposer aux autres ses propres
points de vue, sa propre volonté, l’ambitieux dessein de sa pensée. Face à une
telle tour se dresse un tronc d’arbre traversé par un tronc plus petit, oui,
une croix fait face à la Babel humaine et autour de la croix c’est le silence,
la paix et la lumière. Se taira-t-elle un jour la Babel humaine ?
Ecoutera-t-elle une seule voix, celle de Celui qui, suspendu à l’arbre de la
vie, offre à l’humanité paix, lumière et amour ? » (Domenico – Stella
Maris 581)
Sant’Egidio est animé du même esprit d’unité. De même mr. l’imam Habbachich, l’abbé Jean-Pierre Dumont …
Quelle est ma véritable capacité d’écoute ?
Homélie du 10 mars – Mgr de Romanet, évêque aux Armées
Cantique.
Regarde dans les yeux de ton voisin et donne-lui la joie de Dieu.
L’enfant de la crèche ouvre ses bras à toute personne. Il est le frère universel par excellence. Il invite à suivre son exemple d’accueil, de douceur, d’amour inconditionnel jusqu’au don total de soi.
S’appuyant sur l’histoire de la « courageuse » et
« pieuse » Judith qui, malgré une situation désespérée, a su redonner
confiance à son peuple et le guider sur « les chemins de
l’espérance », le souverain pontife a expliqué l’importance pour un
chrétien de ne jamais « se résigner » face aux difficultés, mais
résister à force « d’espérance » qui vient de « la confiance en
Dieu », acceptant que « Son salut et son aide » peuvent lui
parvenir « par des chemins autres que ceux que nous attendions ».
« La lourde campagne militaire du roi Nabuchodonosor bât son
plein (…) semant mort et destruction jusqu’à la Terre Promise, mettant en
danger le peuple d’Israël ». Face à une situation devenue dramatique, le
peuple d’Israël est tenté par la résignation, raconte le Pape, leur désespoir
est si grand qu’ ils vont jusqu’à dire « Dieu nous a vendus » aux
ennemis. Leur « capacité » à avoir confiance en Dieu « s’est
épuisée ». Le chef du peuple s’accroche alors à un dernier
« espoir » : résister encore cinq jours, et voir si Dieu vient les
sauver. « L’espérance de cet homme est si faible, commente le Pape, qu’il
prévient aussitôt après : « Si aucune aide n’est arrivée jusque là,
je ferai comme vous avez dit ».
Le courage de la femme
Mais voilà qu’intervient Judith, avec sa « grande
sagesse » et « sa grande foi » pour indiquer un autre
chemin à son peuple, qu’elle accuse ouvertement de vouloir « mettre à
l’épreuve le Seigneur Tout Puissant ». Même si Dieu « n’a pas
l’intention de nous porter secours dans les cinq jours, leur dit-elle, sans
craindre de les effaroucher, Il a le pouvoir, lui, de nous protéger aux jours
qu’il voudra, comme de nous exterminer devant nos ennemis ». Judith
« n’a pas peur de perdre la face » devant les siens, a commenté le
Pape en soulignant son courage. Sorti de son texte, le Pape n’a pas
résisté : « D’ailleurs je trouve que les femmes sont bien plus
courageuses que les hommes ! », a-t-il confié aux fidèles et
pèlerins, dans un bel hommage à la sagesse des femmes fortes et
courageuses, en particulier des grand-mères qui savent souvent dire une parole
juste et d’espérance.
Jamais poser de conditions à Dieu !
« Le chemin que Judith nous
indique,+ a insisté le Pape, n’est pas celui de la résignation mais celui de la
confiance, de l’attente dans la paix, de la prière et de l’obéissance ».
Il rappelle au chrétien : « Ce n’est pas à nous qu’il revient d’enseigner
à Dieu ce qu’il doit faire, car Il sait mieux que nous ce dont nous avons
besoin, nous devons lui faire confiance, en acceptant que son salut et son aide
nous parviennent par des chemins autres que les nôtres ».
DÉCHIRANT : Massacres & Femmes esclaves en Irak. Députée, Vian Dakhil
crie à l’aide – français
Le voyage du pape en Irak est un grand signe d’espérance pour TOUS.
Sans espérance, que pourrait attendre le pape d’un pays tellement ravagé par les guerres, le terrorisme et cela depuis 19 ans ? Pape François a répondu positivement à l’invitation du président irakien. Tous deux espèrent que l’Irak va se relever.
Nous aussi, nous sommes invités à aller vers l’étranger, l’immigré, le différent, et à l’ ECOUTER et à construire l’AVENIR ensemble.
Unissons nos prières à cette intention ! C’est une question de VIE pour TOUS !
Un réfugié me dit: -Jésus était français. Très surprise, je réponds: – Où as-tu puisé une telle information ? Il répond: – On me l’a dit !
– Hé ! Il faut t’informer ailleurs qu’auprès des copains ! lui dis-je. Tu as raison de m’en parler. Qui peut mieux parler de Jésus qu’un chrétien qui le connait parfois très intimement?
Non, Jésus n’était pas français. Il était juif ! Ses parents étaient juifs, ses amis aussi. Ils vivaient tous en Galilée. Jésus est descendant de David, de la tribu de Juda. Il est né à Bethléem, il a vécu à Nazareth et il est mort et ressuscité à Jérusalem. La Palestine est le berceau du peuple juif et donc forcément aussi du peuple chrétien.
Quant au berceau de l’islam, c’est l’Arabie Saoudite: La Mecque, Médine. Cependant, Mahomet a été en contact avec des juifs et des chrétiens lors des voyages commerciaux qu’il a faits avec son oncle jusqu’en Syrie. C’est ainsi qu’il a pu entendre parler du Dieu unique dès avant la révélation du Coran.C’est en 610 que les Arabes musulmans ont conquis Jérusalem. C’est en 1453 que les Turcs ottomans, de religion musulmane, ont conquis Constantinople, capitale d’un empire chrétien, (appelé empire byzantin ou empire romain d’Orient) qu’ils ont rebaptisée Istanbul.
Jésus l’enquête. Film réalisé à partir d’une histoire vraie.
Comme au temps d’ Abraham, Moïse, Mahomet …, les déplacements de population continuent.
Les métissages sont donc « normaux » et enrichissent l’humanité. Dès lors, il conviendrait d’apprendre à VIVRE ENSEMBLE.
D’ailleurs, dans le plan de Dieu, ne sommes-nous pas tous frères et sœurs, fils et filles du Très-Haut, appelés à nous AIMER! https://www.aelf.org/bible/mt/23Verset 08.
Fiers de leurs origines, ils acceptent un test ADN
Jésus SAUVEUR donne de la SAVEUR à la vie. Allons à la rencontre de quelques témoins.
✥ MYRIAM, petite réfugiée irakienne, chante pour Jésus. ✥
Merveilleux conte de Noël. « M’entendront-ils? »
« En s’incarnant, Dieu fait de nous ses enfants. » Pape François
Et à travers cette naissance, «Dieu vient au monde comme fils pour
nous rendre fils de Dieu». «Dieu dit à chacun de nous : “Tu es une
merveille” . Sœur, frère, ne perd pas courage. As-tu la tentation de te
sentir fautif ? Dieu te dit : « Non tu es mon fils! » As-tu
la sensation de ne pas y arriver, la crainte d’être inadapté, la peur de ne pas
sortir du tunnel de l’épreuve ? Dieu te dit : “Courage, je suis
avec toi”. Il ne te le dit pas en paroles, mais en se faisant fils comme toi et
pour toi, pour te rappeler le point de départ de toute renaissance: te
reconnaître fils de Dieu, fille de Dieu. »
Nuit de Noël 2020 – Message du pape François lors de la Sainte Messe. https://www.youtube.com/watch?v=bqVNIY7S9fc&t=73s&ab_channel=ballantbernadette
Philippe Guillard, illuminé la nuit de Noël.
Philippe Guillard était athée. Il raconte sa conversion foudroyante un soir de Noël dans l’émission : « Un coeur qui écoute » à l’instar de son livre « Et le ciel s’est ouvert » (ed. des Béatitudes).
Il a reçu l’éblouissante révélation de l’Enfant-Jésus déposé en son coeur par Marie. Il dit aussi la réalité éblouissante de l’amour de Dieu et à quel point l’Evangile dit tout de nous-mêmes et de notre Père. Sa vie en a été profondément bouleversée et son sourire est le signe de cette joie qui est désormais sienne.
Une fillette dit à sa maman: -Je voudrais te parler mais je n’ose pas.
Après hésitation la fillette raconte : -Je trouve que papa travaille trop, il n’est jamais avec nous.
Sa maman répond: -Tu as raison de le dire, mais, pour Noël, tu vas le voir beaucoup, ton papa. On reste chez nous. On ne part pas. On va pouvoir se parler et faire une grande fête entre nous. Nous ferons un bon repas et on fera des jeux de société. Et je vous lirai la belle histoire de Noël, la vraie histoire.
Toute heureuse la petite dit : –On ne fait pas Noël cette année, mais on sera tous ensemble !
–Si ! On fait Noël ! Mais on le fait autrement que les années précédentes. On fête Noël chez nous !
Saïd Oujibou.
Saïd Oujibou, né au Maroc, arrivé enfant en
France avec sa famille, était un musulman très pratiquant. Vivant dans un
quartier violent, subissant aussi le racisme, il devient de plus en plus
rigoriste et rêve de donner sa vie à Allah au cours d’un djihad, peut-être en
Afghanistan contre les Soviétiques. Or, sa sœur devient chrétienne, et lui-même
prend conscience que sa pratique religieuse ne lui permet pas de connaître
intimement Dieu qu’il aime pourtant de tout son cœur. Dieu, Jésus-Christ, va se
révéler dans sa vie…
Message de Noël de Mgr de Romanet, évêque aux armées françaises.
Jésus est venu dans un pays opprimé par une armée
étrangère.
Jésus s’identifie toujours au plus petit, au plus pauvre, à la personne persécutée, mise de côté. Il nous invite à le reconnaitre en chaque personne et à prendre soin les uns des autres.
35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli https://www.aelf.org/bible/Mt/25
Arrivée de réfugiés par un couloir humanitaire. Ça c’est humain ! Et rassurant! Tout le monde n’obtient pas le permis de quitter son pays. Les personnes « compliquées » restent chez elles. Merci Sant’Egidio.
IRAK : témoignage de Maryam. Aide à l’Eglise en Détresse AED
Aujourd’hui, Maryam habite à Erbil
dans l’un des villages en préfabriqués que l’AED a contribué à construire pour
loger des milliers de réfugiés. Elle va aussi dans l’une des écoles construites
par l’AED. Dans cette vidéo inédite, elle nous explique son quotidien, et à
quel point elle est heureuse d’aller à l’école. Pour faire un don :
www.aed-france.org
Les origines du peuple hébreu ( = le peuple d’Israël) et donc du peuple juif remontent à Abraham qui quitte son pays (Ur, en Chaldée = la Mésopotamie = l’Irak) vers le pays que le Seigneur lui indiquera, le pays de Canaan. Après Abraham, suivent Isaac, Jacob, les douze fils de Jacob… et c’est l’esclavage en Egypte. Puis l’Exode, la traversée de la Mer Rouge, du désert et le retour au pays de Canaan.
Le peuple d’Israël, constitué des Douze Tribus, après la période des Juges, obtient du Seigneur que la Royauté soit conférée à Saül puis à David. Peu après, le Royaume d’Israël se divise en deux: le Royaume de Juda (avec Jérusalem pour capitale et seulement deux tribus) et le Royaume d’Israël au Nord (avec Samarie, pour capitale et les dix autres tribus).
A la faveur de cette division, Nabuchodnosor, roi de Babylone
s’empare de Jérusalem et l’élite du peuple d’Israël est déportée à Babylone. Le
petit peuple reste sur place.
Pour ce qui est des juifs, le mot apparaît à la fin du VIe siècle BC,
précisément, lors de l’exil à Babylone. Auparavant, on parlait du peuple
d’Israël ou peuple hébreux.
Cyrus, le roi des Perses, (un païen, comme Balaam*) met fin au Royaume de Babylone. Il permet au « peuple juif » de rentrer à Jérusalem. Ensuite, c’est Alexandre (mort en 313), roi macédonien (il parle grec et impose le grec comme langue dans son immense empire qui va de la Grèce aux frontières de l’Inde) qui s’empare de l’empire perse (et donc de Jérusalem). Ensuite, les Romains prennent la place des Grecs: on parle alors de la province de Palestine (Hérode est un roi fantoche, soumis aux Romains). En 70, les Juifs se révoltent contre l’occupant romain. Le temple de Jérusalem est détruit. Beaucoup de juifs sont vendus comme esclaves ou/et se dispersent. Dans cette partie de l’empire romain, la langue administrative et de culture reste le grec (les évangiles seront écrits en grec).
Au VII ou VIIIe siècle, les Arabes conquièrent tout l’Est de la
Méditerranée, occupé par les Byzantins, c’est-à-dire les Romains d’Orient qui continuaient
d’occuper la moitié orientale de la Méditerranée avec pour capitale
Constantinople (aujourd’hui – et depuis 1453 – Istanbul) et non plus Rome qui
était tombée aux mains des « Barbares » en 476.
Le Moyen Age connaît déjà l’antisémitisme. Un exemple : les juifs sont
accusés d’être les responsables de la Grande Peste et s’enfuient dans l’Est de
l’Europe. Au XIXe s. , la Russie tsariste est elle aussi fortement antisémite.
Fin XIX s. , les juifs forment alors le projet de retrouver la « Terre
Promise ». C’est le Sionisme. Au début du XXe siècle, les Anglais
promettent aux juifs leur appui mais renient leur parole. Après la Shoah, les
juifs émigrent en masse vers la Palestine et obtiennent la reconnaissance de
l’Etat d’Israël (1948). Depuis lors, ceux qu’on appelle aujourd’hui les
Palestiniens, c’est-à-dire des Arabes de religion musulmane, et les Israéliens
de culture juive (certains ne se reconnaissent pas dans la religion juive) se
disputent la même terre.
Voilà, j’espère que ce petit résumé que j’ai écrit d’un trait et de mémoire
(sans faire aucune recherche, ce qui aurait pris un temps considérable) est
suffisamment simple, clair et complet et qu’il répond en partie à tes
interrogations.
*Au sujet de BALAAM
Le peuple d’Israël conduit par Moïse doit traverser une terre qui est occupée par un autre peuple et dont le roi se nomme Balaq. Balaq refuse à Moïse l’autorisation de traverser son pays car il redoute d’être envahi par ce peuple fort nombreux. Il est très inquiet. Alors, Balaq fait appel à un magicien, Balaam pour qu’il l’aide à les chasser en jetant sur eux une malédiction. De magicien, Balaam devient prophète du Très-Haut. Dieu ne manque pas d’audace !
Balaam est saisi par l’Esprit de Dieu et se
met à bénir Israël et non à le maudire. Il prophétise même la venue du Messie.
De nos jours, on assiste dans l’Église à
une prise de conscience de plus en plus marquée des origines juives du
christianisme. Comme une sorte de retour aux « sources ». L’apôtre Paul
n’affirmait-il pas déjà clairement à la première génération de croyants
d’origine païenne : « c’est la racine qui vous porte » (Romains 11.18) ? Le
Christ lui-même n’a-t-il pas affirmé qu’il n’était pas venu non « abolir mais
accomplir » la Loi (Matthieu 5,17). Les deux traditions de foi ,juive et
chrétienne ,ont pour fondement le Dieu unique, le Dieu de l’Alliance qui se
révèle aux hommes à travers sa Parole. Dans la recherche d’un comportement
juste envers Dieu, , les juifs se tournent vers l’enseignement de la Torah. les
chrétiens vers le Christ comme source de vie nouvelle» . Ce documentaire
s’intéressera tout particulièrement à cet enracinement de la tradition chrétienne
dans la religion juive visible dans la liturgie de la messe. Les Racines juives
de la liturgie – Une production SUNSET PRESS 2020 – Réalisée par Alexandre
Dolgorouky