Fratelli tutti- L’encyclique du pape François.

Kto: Édition spéciale : nouvelle encyclique « Fratelli Tutti »

https://www.ktotv.com/video/00335322/emissions-editions-speciales-saison-2020-2021

Voici des extraits de l’encyclique du pape signée le 4 octobre, en la fête de saint François d’Assise. Textes et images à retrouver sur:

https://fr.aleteia.org/2020/10/05/document-lencyclique-fratelli-tutti-du-pape-francois/

https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2020-10/fratelli-tutti-irak-maroc-belgique.html

1. « Fratelli tutti »,[1] écrivait saint François d’Assise, en s’adressant à tous ses frères et sœurs, pour leur proposer un mode de vie au goût de l’Évangile. Parmi ses conseils, je voudrais en souligner un par lequel il invite à un amour qui surmonte les barrières de la géographie et de l’espace. Il déclare heureux celui qui aime l’autre « autant lorsqu’il serait loin de lui comme quand il serait avec lui ».[2] En quelques mots simples, il exprime l’essentiel d’une fraternité ouverte qui permet de reconnaître, de valoriser et d’aimer chaque personne indépendamment de la proximité physique, peu importe où elle est née ou habite.

2. Ce Saint de l’amour fraternel, de la simplicité et de la joie, qui m’a inspiré l’écriture de l’encyclique Laudato si´,me pousse cette fois-ci à consacrer la présente nouvelle encyclique à la fraternité et à l’amitié sociale. En effet, saint François, qui se sentait frère du soleil, de la mer et du vent, se savait encore davantage uni à ceux qui étaient de sa propre chair. Il a semé la paix partout et côtoyé les pauvres, les abandonnés, les malades, les marginalisés, les derniers.

6. Les pages qui suivent n’entendent pas résumer la doctrine sur l’amour fraternel, mais se focaliser sur sa dimension universelle, sur son ouverture à toutes les personnes. Je livre cette encyclique sociale comme une modeste contribution à la réflexion pour que, face aux manières diverses et actuelles d’éliminer ou d’ignorer les autres, nous soyons capables de réagir par un nouveau rêve de fraternité et d’amitié sociale qui ne se cantonne pas aux mots. Bien que je l’aie écrite à partir de mes convictions chrétiennes qui me soutiennent et me nourrissent, j’ai essayé de le faire de telle sorte que la réflexion s’ouvre au dialogue avec toutes les personnes de bonne volonté.

8. (…) Tous ensemble :  Voici un très beau secret pour rêver et faire de notre vie une belle aventure. Personne ne peut affronter la vie de manière isolée.

[6]Rêvons en tant qu’une seule et même humanité, comme des voyageurs partageant la même chair humaine, comme des enfants de cette même terre qui nous abrite tous, chacun avec la richesse de sa foi ou de ses convictions, chacun avec sa propre voix, tous frères.

[…] Nous avons besoin d’une communauté qui nous soutient, qui nous aide et dans laquelle nous nous aidons mutuellement à regarder de l’avant. Comme c’est important de rêver ensemble ! […] Seul, on risque d’avoir des mirages par lesquels tu vois ce qu’il n’y a pas ; les rêves se construisent ensemble ».[6]Rêvons en tant qu’une seule et même humanité, comme des voyageurs partageant la même chair humaine, comme des enfants de cette même terre qui nous abrite tous, chacun avec la richesse de sa foi ou de ses convictions, chacun avec sa propre voix, tous frères.

59. Dans les traditions juives, le commandement d’aimer et de prendre soin de l’autre semblait se limiter aux relations entre les membres d’une même nation. Le précepte ancien « tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lv 19, 18) était généralement censé se rapporter à des concitoyens. Cependant, surtout dans le judaïsme qui s’est développé hors de la terre d’Israël, les frontières se sont élargies. L’invitation à ne pas faire aux autres ce que tu ne veux pas qu’ils te fassent est apparue (cf. Tb 4, 15). Le sage Hillel (Ier siècle av. J.-C.) disait à ce sujet : « Voilà la loi et les prophètes ! Tout le reste n’est que commentaire ».[55] Le désir d’imiter les attitudes divines a conduit à surmonter cette tendance à se limiter aux plus proches : « La pitié de l’homme est pour son prochain, mais la pitié du Seigneur est pour toute chair » (Si 18, 13).

60. Dans le Nouveau Testament, le précepte d’Hillel est exprimé positivement : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux : voilà la Loi et les Prophètes » (Mt 7, 12).

Cet appel est universel ; il vise à inclure tous les hommes uniquement en raison de la condition humaine de chacun, car le Très-Haut, le Père qui est aux cieux, « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons » (Mt 5, 45). En conséquence, il est demandé :

« Montrez-vous compatissants, comme votre Père est compatissant » (Lc 6, 36).

61. Il y a une raison pour élargir le cœur de manière à ne pas exclure l’étranger, raison qu’on peut déjà trouver dans les textes les plus anciens de la Bible. Cela est dû au souvenir constant qu’entretient le peuple juif d’avoir vécu comme étranger en Égypte :

« Tu ne molesteras pas l’étranger ni ne l’opprimeras car vous-mêmes avez été étrangers dans le pays d’Egypte » (Ex 22, 20).

« Tu n’opprimeras pas l’étranger. Vous savez ce qu’éprouve l’étranger, car vous-mêmes avez été étrangers au pays d’Egypte » (Ex 23, 9).

« Si un étranger réside avec vous dans votre pays, vous ne le molesterez pas. L’étranger qui réside avec vous sera pour vous comme un compatriote et tu l’aimeras comme toi-même, car vous avez été étrangers au pays d’Egypte » (Lv 19, 33-34).

« Lorsque tu vendangeras ta vigne, tu n’iras rien y grappiller ensuite. Ce qui restera sera pour l’étranger, l’orphelin et la veuve. Et tu te souviendras que tu as été en servitude au pays d’Egypte » (Dt 24, 21-22).

Dans le Nouveau Testament, l’appel à l’amour fraternel retentit avec force :

« Car une seule formule contient toute la Loi en sa plénitude : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Ga 5, 14).

« Celui qui aime son frère demeure dans la lumière et il n’y a en lui aucune occasion de chute. Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres » (1 Jn 2, 10-11).

« Nous savons, nous, que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort » (1 Jn 3, 14).

« Celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, ne saurait aimer le Dieu qu’il ne voit pas » (1 Jn 4, 20).

62. Même cette proposition d’amour pouvait être mal comprise. Ce n’est pas pour rien que, face à la tentation des premières communautés chrétiennes de créer des groupes fermés et isolés, saint Paul exhortait ses disciples à vivre l’amour entre eux « et envers tous » (1 Th 3, 12), et que, dans la communauté de Jean, il était demandé de bien accueillir les frères « bien que ce soient des étrangers » (3 Jn 5). Ce contexte aide à comprendre la valeur de la parabole du bon Samaritain : il importe peu à l’amour que le frère blessé soit d’ici ou de là-bas. En effet, c’est l’« amour qui brise les chaînes qui nous isolent et qui nous séparent en jetant des ponts ; un amour qui nous permet de construire une grande famille où nous pouvons tous nous sentir chez nous. […] Un amour qui a saveur de compassion et de dignité ».[56]

L’abandonné

63. Jésus raconte qu’il y avait un homme blessé, gisant sur le chemin, agressé. Plusieurs sont passés près de lui mais ont fui, ils ne se sont pas arrêtés. C’étaient des personnes occupant des fonctions importantes dans la société, qui n’avaient pas dans leur cœur l’amour du bien commun. Elles n’ont pas été capables de perdre quelques minutes pour assister le blessé ou du moins pour lui chercher de l’aide. Quelqu’un d’autre s’est arrêté, lui a fait le don de la proximité, a personnellement pris soin de lui, a également payé de sa poche et s’est occupé de lui. Surtout, il lui a donné quelque chose que, dans ce monde angoissé, nous thésaurisons tant : il lui a donné son temps. Il avait sûrement ses plans pour meubler cette journée selon ses besoins, ses engagements ou ses souhaits. Mais il a pu tout mettre de côté à la vue du blessé et, sans le connaître, il a trouvé qu’il méritait qu’il lui consacre son temps.

64. À qui t’identifies-tu ? Cette question est crue, directe et capitale. Parmi ces personnes à qui ressembles-tu ? Nous devons reconnaître la tentation, qui nous guette, de nous désintéresser des autres, surtout des plus faibles. Disons-le, nous avons progressé sur plusieurs plans, mais nous sommes analphabètes en ce qui concerne l’accompagnement, l’assistance et le soutien aux plus fragiles et aux plus faibles de nos sociétés développées. Nous sommes habitués à regarder ailleurs, à passer outre, à ignorer les situations jusqu’à ce qu’elles nous touchent directement.

65. Une personne est agressée dans la rue et beaucoup s’enfuient comme s’ils n’avaient rien vu. Souvent, des gens au volant d’une voiture percutent quelqu’un et s’enfuient. L’unique chose qui leur importe, c’est d’éviter des problèmes ; ils se soucient peu de ce qu’un être humain meure par leur faute. Mais ce sont des signes d’un mode de vie répandu qui se manifeste de diverses manières, peut-être plus subtiles. De plus, comme nous sommes tous fort obnubilés par nos propres besoins, voir quelqu’un souffrir nous dérange, nous perturbe, parce que nous ne voulons pas perdre notre temps à régler les problèmes d’autrui. Ce sont les symptômes d’une société qui est malade, parce qu’elle cherche à se construire en tournant le dos à la souffrance.

66. Mieux vaut ne pas tomber dans cette misère. Regardons le modèle du bon Samaritain. C’est un texte qui nous invite à raviver notre vocation de citoyens de nos pays respectifs et du monde entier, bâtisseurs d’un nouveau lien social. C’est un appel toujours nouveau, même s’il se présente comme la loi fondamentale de notre être : que la société poursuive la promotion du bien commun et, à partir de cet objectif, reconstruise inlassablement son ordonnancement politique et social, son réseau de relations, son projet humain. Par ses gestes, le bon Samaritain a montré que « notre existence à tous est profondément liée à celle des autres : la vie n’est pas un temps qui s’écoule, mais un temps de rencontre ».[57]

67. Cette parabole est une icône éclairante, capable de mettre en évidence l’option de base que nous devons faire pour reconstruire ce monde qui nous fait mal. Face à tant de douleur, face à tant de blessures, la seule issue, c’est d’être comme le bon Samaritain. Toute autre option conduit soit aux côtés des brigands, soit aux côtés de ceux qui passent outre sans compatir avec la souffrance du blessé gisant sur le chemin.

La parabole nous montre par quelles initiatives une communauté peut être reconstruite grâce à des hommes et des femmes qui s’approprient la fragilité des autres, qui ne permettent pas qu’émerge une société d’exclusion mais qui se font proches et relèvent puis réhabilitent celui qui est à terre, pour que le bien soit commun. En même temps, la parabole nous met en garde contre certaines attitudes de ceux qui ne se soucient que d’eux-mêmes et ne prennent pas en charge les exigences incontournables de la réalité humaine.

68. Le récit, disons-le clairement, n’offre pas un enseignement sur des idéaux abstraits, ni ne peut être réduit à une leçon de morale éthico-sociale. Il nous révèle une caractéristique essentielle de l’être humain, si souvent oubliée : nous avons été créés pour une plénitude qui n’est atteinte que dans l’amour. Vivre dans l’indifférence face à la douleur n’est pas une option possible ; nous ne pouvons laisser personne rester ‘‘en marge de la vie’’. Cela devrait nous indigner au point de nous faire perdre la sérénité, parce que nous aurions été perturbés par la souffrance humaine. C’est cela la dignité !

71. L’histoire du bon Samaritain se répète : il devient de plus en plus évident que la paresse sociale et politique transforme de nombreuses parties de notre monde en un chemin désolé, où les conflits internes et internationaux ainsi que le pillage des ressources créent beaucoup de marginalisés abandonnés au bord de la route. Dans sa parabole, Jésus ne propose pas d’alternatives comme : que serait-il arrivé à cet homme gravement blessé, ou à celui qui l’a aidé, si la colère ou la soif de vengeance avaient gagné leur cœur ? Il se fie au meilleur de l’esprit humain et l’encourage, par la parabole, à adhérer à l’amour, à réintégrer l’homme souffrant et à bâtir une société digne de ce nom.

PRIONS.

Que notre cœur s’ouvre
à tous les peuples et nations de la terre,
pour reconnaître le bien et la beauté
que tu as semés en chacun
pour forger des liens d’unité, des projets communs,
des espérances partagées. Amen !

Prière chrétienne œcuménique

Notre Dieu, Trinité d’amour,
par la force communautaire de ton intimité divine
fais couler en nous le fleuve de l’amour fraternel.
Donne-nous cet amour qui se reflétait dans les gestes de Jésus
dans sa famille de Nazareth et dans la première communauté chrétienne. Accorde aux chrétiens que nous sommes de vivre l’Évangile et de pouvoir découvrir le Christ en tout être humain,
pour le voir crucifié dans les angoisses des abandonnés et des oubliés de ce monde et ressuscité en tout frère qui se relève. Viens, Esprit Saint, montre-nous ta beauté reflétée en tous les peuples de la terre, pour découvrir qu’ils sont tous importants, que tous sont nécessaires, qu’ils sont des visages différents de la même humanité que tu aimes. Amen !

Cantiques-prières:

Prière de saint François d’Assise (cantique). Seigneur fais de moi https://www.youtube.com/watch?v=-A2-zx0Ms-E&ab_channel=V.AvienSetiawanTriatmojo

Prière chantée de St François d’assise, Seigneur fais de moi un instrument de ta paix https://www.youtube.com/watch?v=B4S-bfLv-kc&ab_channel=Paroleet%C3%89vangilechaquejour-Cathoglad

Laudato si Patrick Richard

Mannick, Jo Akepsimas – Le bon samaritain

Prions le Rosaire avec saint François https://www.youtube.com/watch?v=j81OCP6EGs0&ab_channel=NDML

Les 3 encycliques du pape François sur le site du Vatican.

http://www.vatican.va/content/francesco/fr/encyclicals/documents/papa-francesco_20150524_enciclica-laudato-si.html

http://www.vatican.va/content/francesco/fr/encyclicals/documents/papa-francesco_20130629_enciclica-lumen-fidei.html

http://www.vatican.va/content/francesco/fr/encyclicals/documents/papa-francesco_20201003_enciclica-fratelli-tutti.html


“Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”
https://www.aelf.org/bible/mt/25

Lazare « Venez, les bénis de mon Père »

Fait de vie : Un jeune homme sans famille quitte l’hôpital. Il ne sait où aller. Il fait une demande pour entrer dans un centre d’accueil où il avoue qu’il a des problèmes avec la drogue et qu’il a besoin d’aide pour s’en sortir. On lui répond : « Dans tous les centres d’accueil, il y a des gens qui consomment, malgré l’interdiction. » Il ne sait que faire. Il est tellement fragile ! Consommer de la drogue, de l’alcool le renverrait très vite à l’hôpital. Vivre dans la rue lui ferait perdre ses droits aux services sociaux. Quelqu’un lui renseigne l’association Lazare …

L’association Lazare

Cette association réunit des personnes qui quittent la rue et des personnes solides. Ensemble elles font face aux grands défis de la société d’aujourd’hui. Lazare permet aux pauvres de prendre un nouveau départ dans la vie, et donne l’occasion à ceux qui ont des biens de ne pas se replier sur eux-mêmes, ce qui a fait dire au pape François : « Les pauvres sont nos passeports pour le ciel. »  Ces maisons d’accueil sont à multiplier à l’infini. Le pape François a reçu des membres de cette association à Rome. Il existe d’autres formes d’habitat partagé qui visent le même but : prendre soin des plus fragiles. Ecoutons-les.

Je m’appelle Chabal – La voix est de Michaël Lonsdales.  

La colocation entre jeunes actifs et sans-abri : Lazare au JT France 2

Présentation de l’association   https://www.youtube.com/channel/UCL-Hcahf_g-PuWC9CjML6Sw/videos?view=0&sort=dd&shelf_id=1

Eglise, lève-toi et vis !

https://fr.aleteia.org/2017/11/20/les-pauvres-sont-notre-passeport-pour-le-ciel/

Beaucoup de chrétiens aujourd’hui « ont cantonné leur foi dans la sphère de leur vie privée et dans quelques pratiques sacramentelles. » Et les pauvres là-dedans ? Quelle est leur place ? Le pape remet les pendules à l’heure !

« Il est urgent que chaque communauté chrétienne accepte de quitter les rives du lac pour sortir « au large », en « eaux profondes » auprès des pauvres, auprès des périphéries. »

« Une Église, une paroisse n’est pas un cercle clos de bien-pensants, une forteresse de catholiques impeccables (…) Elle sort à toute heure, elle appelle en quête de tous ceux qui n’ont pas été embauchés, elle manifeste la joie immense des hommes qui ont compris le sens de leur vie. »  https://resurgences.be/25eme-dimanche-annee-a-20-septembre-2020-evangile-de-matthieu-20-1-16/

Visioconférence entre le Pape et les colocs Lazare

« Ouvre ton cœur et tu trouveras le soleil. »

Michaël Lonsdales fait l’éloge d’une personne qui a donné sa vie pour les pauvres: sœur Emmanuelle. « C’est nécessaire et c’est beau de faire connaitre la sainteté d’aujourd’hui. » Montrer l’exemple vaut mieux que mille discours.

Nous serons jugés sur l’amour. Sommes-nous prêts?

Aime-moi ou je meurs.

Se mettre du côté des personnes fragilisées, des pauvres, c’est aller à contre-courant.

Vu le Covid, l’économie s’effondre et ruine des familles ! De courageux scientifiques font leur possible pour démontrer l’absurdité de certaines précautions prises  lors de cette épidémie. Et des personnes sans diplôme aussi. Tous nous devrions lutter!

Je suis âgée, mais je continue à recevoir ma famille, car je préfère prendre le risque de mourir du Covid que de ne pas garder mes petits-enfants pendant que leurs parents vont travailler! Je prends soin de moi autrement ( plus que jamais, je veille à une bonne immunité, j’évite les lieux surpeuplés, … (Une grand-mère)

Pr. Toussaint : recadre Coralie Dubosc (la compagne d’Olivier Véran)

Les migrants, les refugiés, les sans-papiers sont aussi nos frères et sœurs, notre « passeport pour le ciel ».

https://www.elle.be/fr/310387-15-idees-concretes-pour-aider-les-migrants-en-belgique.html

Un accueil tout simple, c’est possible pour tout le monde et tellement précieux! Benja n’est pas un immigré! Il est presque de la famille! https://www.youtube.com/watch?v=BxJS5J8re2o&ab_channel=ballantbernadette

Paroles bibliques

Matthieu 25 : 31-46 

34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.

35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;

36 j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”

35 À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »   https://www.aelf.org/bible/Jn/13

« Vous n’êtes plus des émigrés ni des gens de passage, vous êtes de la famille de Dieu. »

Vivre pour avoir sur Terre ou donner pour gagner le Ciel ? (Pape François)

 La vraie question est là. Prendre soin des pauvres est un devoir évangélique qui incombe à chaque chrétien, a rappelé le Pape. Aux yeux de Dieu, « ce qui compte n’est pas ce que l’on a mais ce que l’on donne ». Alors arrêtons de « chercher le superflu, mais le bien pour les autres et rien de précieux ne nous manquera ». Tout ce qui est investi dans l’amour demeure, le reste s’évanouit.

Le chrétien doit se demander : « Qu’est-ce qui compte pour moi dans la vie ? La richesse qui passe, dont le monde n’est jamais rassasié, ou la richesse de Dieu, qui donne la vie éternelle ? ». Après la messe, les 1 500 pauvres ont été invités par François à partager son repas. « Un avant-goût du banquet du Paradis ! », a promis le Pape pendant le bénédicité.

Exhortation du pape Jean-Paul II à l’attention des jeunes. Source : ch3ter 

Chers jeunes,

Vous triomphez du mal par le bien chaque fois que, par amour pour le Christ et en suivant son exemple, vous vous libérez de l’esclavage de ceux qui veulent AVOIR plus et non ETRE plus.

Quand vous savez être simples avec dignité, dans un monde où le pouvoir se paye à n’importe quel prix ;

Quand vous êtes des cœurs purs au milieu de ce qui se juge seulement en termes de sexe, d’apparence ou d’hypocrisie ;

Quand vous construisez la paix dans un monde de violence et de guerre ;

Quand vous luttez pour la justice devant l’exploitation de l’homme par l’homme ou d’une nation par une autre;

Quand avec une généreuse miséricorde, vous ne recherchez pas la vengeance, mais en venez à aimer l’ennemi ;

Quand  au milieu de la douleur et des difficultés, vous ne perdez pas espoir et la constance dans le bien, soutenus par le conseil et l’exemple du Christ et l’amour de l’homme frère.

Alors, vous vous convertissez en transformateurs efficaces et radicaux du monde et en constructeurs de la nouvelle civilisation de l’amour, de la vérité, de la justice que le Christ apporte comme message.   

(L’icône de Marie Bulat 22160 Callac de Bretagne)  source : ch3ter  

« Le mystère du christ est la petitesse. »

Homélie du pape là où vécut Padre Pio (voir à 1heure et 5 minutes) « Tous sont appelés à être des réservoirs d’amour pour les autres. »

Padre PIO lui-même avait ouvert un hôpital pour soigner les malades. Un saint a toujours souci des autres. Vidéo: KTO Visite du pape à San Giovanni Rotondo.

http://www.vatican.va/content/francesco/fr/homilies/2018/documents/papa-francesco_20180317_omelia-sangiovannirotondo.html

Que se multiplient les associations qui prennent soin des petits, des fragiles, des oubliés, des rejetés.

PRIONS

Quelques liens intéressants :

ch1 bis Adorateurs du Dieu unique, unissons-nous pour « vaincre le mal par le bien ». 

YALLA! En avant!

Calogero – Yalla   « Elle m’emmène avec elle, je t’emmène avec moi. Yalla !