« Les âmes qui réciteront ce chapelet seront enveloppées par ma miséricorde pendant leur vie et surtout à l’heure de la mort. »
Jésus propose ce chapelet à Sœur Faustine le 13 septembre 1935. Le chapelet se récite avec un chapelet ordinaire. Un « Notre Père », un « Je vous salue Marie », un « Je crois en Dieu »
Sur les gros grains : « Père Éternel, je t’offre le Corps et le Sang, l’Ame et la Divinité de ton Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier. »
Sur les petits grains : « Par sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier » A la fin du chapelet : « Dieu saint, Dieu fort, Dieu éternel, prends pitié de nous et du monde entier. » (× 3)
Célébrer le Dimanche de la Miséricorde
« Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde… Qui s’approchera, ce jour-là, de la source de vie, obtiendra la rémission de ses fautes et de leurs châtiments ».
Le 30 avril 2000, Jean Paul II canonise Soeur Faustine et instaure la fête de la Miséricorde Divine, le 1er dimanche après Pâques.
Vénérer l’heure de la miséricorde
Jésus demande à Faustine que l’on vénère l’heure de sa mort sur la Croix, soit 15 heures. Jésus lui dit :
« À trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant,… en cette heure, je ne saurais rien refuser à l’âme qui me prie, par ma passion… ».
Une semaine après Pâques, l’Eglise catholique célèbre le dimanche de la divine miséricorde. Quel est le sens de cette fête? La miséricorde est-elle possible pour tous? Une question lancinante…
A l’origine de la fête de la miséricorde divine, une religieuse polonaise, Sœur Faustine Kowalska (1905-1938). Entrée dans la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la miséricorde à Varsovie, en 1925, Sœur Faustine, qui remplit des tâches toutes simples au sein du couvent, est en fait une authentique mystique. Depuis l’âge de 19 ans, le Christ lui apparaît et lui transmet des messages, qu’elle met par écrit.
Ces messages du Christ parlent de la miséricorde de Dieu, et contiennent des instructions précises, que la religieuse est chargée de transmettre à l’Eglise. L’une de ces demandes concerne l’institution de la fête de la miséricorde, le deuxième dimanche de Pâques:
Cet appel sera entendu bien après la mort de Sœur Faustine en 1938. A partir de 1985, l’archevêque de Cracovie, le cardinal Franciszek Macharski, institue cette solennité dans son diocèse, suivi, dans les années suivantes, par d’autres diocèses polonais. En 1995, le saint pape Jean-Paul II l’étend à toute la Pologne, à la demande des évêques de ce pays. Et au cours du Jubilé de l’an 2000, en canonisant Sœur Faustine, le deuxième dimanche de Pâque, Jean-Paul II institue cette fête pour toute l’Eglise.
Pourquoi cette fête?
Cette fête de la miséricorde divine s’inscrit, par bien des aspects, dans la droite ligne de la dévotion au Cœur de Jésus (aussi appelé, plus anciennement, le Sacré-Cœur). Remontant au Moyen-Âge, cette dévotion va véritablement prendre son envol dans l’Eglise catholique à partir du 17è siècle, et les apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie Alacoque, à Paray-le-Monial en Bourgogne. « Regarde ce Cœur qui a tant aimé les hommes, et qui n’a reçu qu’indifférence« , disait Jésus à Marguerite-Marie.
Le sens du message de Paray-le-Monial, et de la dévotion au Cœur de Jésus, c’est l’amour infini de Dieu pour chaque homme, l’amour du Cœur de Dieu qui s’est incarné dans un cœur humain – le cœur signifiant ici, de façon finalement très biblique, l’être profond, le siège de l’intelligence, de la volonté et des sentiments d’une personne. En ce sens, Dieu, Lui aussi, a un Cœur…
S’il faut bien sûr se garder ici d’un anthropomorphisme de mauvais aloi, qui peut s’apparenter à de l’idôlatrie, les révélations privées de Paray, comme celles reçues par sainte Faustine, mettent l’accent sur un aspect essentiel de la révélation chrétienne, de l’Evangile. C’est le cas, ou ce doit être le cas, de toute dévotion bien comprise.
Avec le message de la miséricorde, il s’agit de mettre en avant cet amour infini de Dieu pour chaque personne, et plus spécialement la dimension de compassion et de pardon propre à cet amour: Dieu, qui nous aime… de tout son Cœur, partage toutes nos peines, et est toujours prêt à nous réconcilier avec Lui, pour peu que l’on accepte son amour et son pardon. Avec une forme de lucidité sur nous-même qui, en « régime » chrétien, s’appelle humilité. L’humilité bien comprise, ce n’est pas le fait de devoir être humilié, mais d’assumer notre condition humaine, avec ses beautés et ses limites, et d’en faire le canal de l’amour de Dieu, qui veut nous rejoindre dans notre humanité concrète, celle de tous les jours, celle de nos souffrances et de nos joies.
Comme toutes les fêtes chrétiennes, la fête de la miséricorde veut nous donner la possibilité de vivre, d’intégrer une dimension essentielle, irremplaçable de la richesse infinie de l’Evangile, à savoir, en l’occurrence, de son amour plein de compassion et de pardon.
La miséricorde: vraiment pour tous?
En tant que chrétiens, il nous faut, sur cette question comme sur toutes les autres, tenir ensemble des aspects différents, des « vérités » différentes, parfois opposées en apparence mais, en fait, complémentaires. Dieu est amour. Il ne connaît ni la haine, ni la vengeance, et il continue d’aimer chacune de ses créatures, quoiqu’elle ait pu faire. Le pardon est toujours possible, quoiqu’on ait fait, quoiqu’on ait commis, mais pas n’importe comment, pas automatiquement. Relevons ces paroles du Christ à sainte Faustine, déjà citées plus haut:
« Je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde » …
Si on ne se tourne pas vers le Dieu de la miséricorde, si on n’est pas disposé à recevoir son pardon – ce qui suppose de reconnaître le mal que l’on a fait, d’accepter que ce que l’on a fait est mal –, si on n’est pas disposé à réparer le mal qu’on a commis, dans les limites du possible, on ne peut, presque logiquement, pas recevoir la miséricorde de Dieu pour nous.
Toute femme, tout homme est-il capable d’accomplir cette démarche? Concrètement, sans doute pas, mais en principe, oui. Et cette perspective fait partie intégrante de notre foi. Ç’en est même l’un des aspects les plus marquants, comme nous le montre le mystère de la victoire du Christ sur le mal, le péché, la mort, qui est une victoire par « en bas », sur la croix. Mais le cas échéant, le pardon implique un chemin de repentir, de réparation et de réconciliation qui peut prendre beaucoup de temps.
Apparitions de JESUS à Paray le Monial, à sainte Marguerite-Marie Alacoque.
Entre 1673 et 1675, à Paray-le-Monial, petit village de Bourgogne, cette religieuse visitandine reçoit des apparitions et des révélations privées de Jésus, qui lui dit notamment: « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes.«
« Ni par la bravoure ni par la force, mais par mon Esprit seulement ! » – déclare le Seigneur de l’univers. (Za)
Que les saints de toutes religions se donnent la main et la paix viendra.
François d’Assise était guerrier. Suite à sa rencontre avec Jésus, il a abandonné l’idée de devenir chevalier guerrier pour devenir chevalier du Christ Jésus. En pleine croisade, il ne prend pas les armes pour reconquérir les lieux saints mais il rencontre le sultan à qui il propose des moyens de faire la paix … Un film de grande qualité avec images et musique très belles.
Que vienne l’ère des saints ! C’est la seule issue aux conflits !
On ne peut construire la paix que grâce à eux. La prière des saints est tellement puissante ! Et Dieu donne des signes par milliers qui confirment le fait qu’il entend nos prières.
Carlo Acutis.
12 oct. 2023 –En cette fête de Carlo Acutis, voici une vidéo sur ce saint si accessible. « Toi, Carlo, saint patron d’internet et des geeks, veille sur nos enfants. Aide-nous à les éduquer et qu’ils deviennent des instruments de PAIX. »
Le corps de Carlo Acutis est exposé à Assise.
La nourriture spirituelle nous permet de résister aux maladies du siècle. A l’heure où les églises se vident, il est urgent de prier pour un renouveau de la foi chrétienne, un renouveau de l’Eglise. Cette institution née de la volonté de Jésus-Christ est chargée de transmettre son message mais hélas, elle le défigure trop souvent. Prier pour la guérison de l’Eglise, c’est prier pour la PAIX.
MISERICORDE!
Le Seigneur disait à sainte Faustine :
« Tu dois témoigner de la miséricorde à ton prochain toujours et partout (…), tu ne peux pas te dérober, ni te récuser, ni te justifier. Je te donne ici trois moyens de témoigner de la miséricorde à ton prochain : le premier, c’est l’action, le second, c’est la parole, le troisième, c’est la prière. C’est dans ces trois degrés qu’est contenue la miséricorde dans toute sa plénitude ; elle est une preuve irréfutable d’amour envers moi. C’est ainsi que l’âme glorifie et honore ma miséricorde. ( …) Car même la foi la plus solide n’est rien sans les actes ». (Petit Journal, 742)