Les Credos de Jacques BENOIT.

Jacques me permet de partager ses prières. Il me dit:

Tu peux bien sûr utiliser les crédos que j’ai écrits. Ils ne m’appartiennent pas. Les professions de foi, les prières sont inspirées par l’Esprit, elles sont traduites, écrites humainement, parfois de façon incomplète ou maladroite, mais peu importe: l’Esprit s’en sert comme il veut. Comme nous tous, tu es son instrument, alors utilise ces crédos comme bon te semble. Ceux qui ont des antennes capteront ce qu’ils doivent en capter.
Merci. Fraternellement. Jacques.

A chaque Credo, je joins un dessin du père Omer De Ruyver, moine à l’abbaye Notre-Dame de Scourmont.
Pour la mauvaise qualité des photos, veuillez excuser le photographe amateur.

Credo –  Dieu Vivant en nos Cœurs

                 Dieu, Père, Créateur, je crois que tu nous crées chaque jour à ton image. Je reconnais en nous ton style d’artiste, ta marque de fabrique.

Je crois en Toi.

                 « Demeurez en moi, comme je demeure en vous. »  Je crois, Jésus, Fils de Dieu, que Tu résides au plus profond du cœur de chacun. Tu nous appelles tes amis parce que Tu nous offres, en cœur à cœur, la parole qui te vient du Père.

Je crois en Toi.

                  Esprit-Saint, quand nous percevons ta lumière, nous sommes dans l’espérance ; quand nous ressentons ta force, nous transporterions des montagnes ; quand nous respirons de ton souffle, nous créons avec le Père. Chaque fois que nous sommes présents à ta Présence, nous nous savons Vivants.

 Je crois en Toi.

                  Enfants d’un même Père, façonnés de la même argile, créés par le même souffle, nous sommes baptisés dans le Christ, nous en sommes son Corps pour la vie qui ne finit pas.

 Peuple de Dieu, je crois en Toi. 

Credo – Aimez vos ennemis

            Dieu Père, Tu fais lever le soleil sur les bons et les méchants, Tu fais tomber la pluie sur les justes et les injustes. Ton Amour nous invite chaque jour, inlassablement, à choisir la Vie. Nous croyons en Toi.

                   Dieu Fils, Dieu de compassion, par tes paroles d’Amour : « Père pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font », Tu remets debout même ceux qui te tuent. Ta foi en l’homme est inébranlable. Christ vivant, nous croyons en Toi.

                   Esprit de Dieu, Esprit fou, as-tu perdu l’esprit pour nous inciter à aimer nos ennemis ? Mais la sagesse des hommes est folie aux yeux de Dieu. Esprit de sagesse, merci de nous guider sur le chemin vers la Vie. Nous croyons en Toi.

                   Eglise de Dieu, chaque fois que nous écoutons l’autre en nous décentrant de nous-mêmes, chaque fois que nous choisissons la réconciliation, chaque fois que nous libérons celui qui nous a offensés, Eglise de Dieu, Eglise des hommes, Nous croyons en Toi.

Credo – Dieu invite

            Je crois en Dieu, Père, Fils et Esprit, coéternels dans leur relation d’Amour, en Dieu qui nous sort du temps pour que nous vivions, en plénitude, de son éternité.

               Je crois en Dieu qui nous crée, en Dieu qui vient à notre rencontre, nous parle et nous accompagne, en Dieu qui nous inspire, nous encourage, nous donne la force, en Dieu qui nous divinise en Lui.   

               Je crois au peuple en marche, jeunes et vieux, hommes et femmes, malades et bien portants, blancs et noirs et de toutes cultures répondant à l’appel patient de Dieu qui nous propose une humanité divine à la table ronde de son banquet.


Cred-Eau

             Dieu Père, Tu souffles sur les eaux et Tu nous fais naître. Par l’eau, Tu nous gardes en vie avec tous les êtres vivants. Je crois en Dieu Créateur.

             Je crois en toi Jésus. Par l’eau qui coule de ton côté transpercé, Tu nous donnes ta Vie. Par l’eau qui lave les yeux de l’aveugle, Tu nous purifies et nous rends la vue. Par l’eau changée en vin, Tu nous donnes ta Joie.

             Esprit qui irrigue nos déserts, qui s’infiltre dans nos cœurs arides, qui fait germer en nous les semences de Paix, d’Amour, de Joie, je crois en Toi, Tu peux faire craquer les barrages que nous plaçons sur ton cours.

              « J’avais soif et vous m’avez donné à boire ». Nous sommes la main de Dieu pour chacun de ces petits qui sont nos frères. Je crois en l’Eglise, peuple de baptisés et assoiffés de Dieu.

 

Credo-Esprit

            Dieu père, ton souffle nous crée, Il nous fait participer à la Vie. En ouvrant notre esprit, Il nous fait connaître que nous sommes tes enfants. Je crois en Toi.

              Je crois en Jésus qui demeure en moi et moi en Lui. Avec le Père, Il nous envoie un défenseur : l’Esprit de vérité. Nous avons sa Parole.

              Oh Esprit ! Je crois en Toi. Tu viens habiter en nous, nous te reconnaissons car Jésus est venu parmi nous. En Toi, nous nous sentons chez nous, le cœur apaisé, revenu à Dieu.

              Je crois en l’Eglise joyeuse, peuple de baptisés, peuple de prêtres, prophètes et rois. Nous délivrant de nos enfermements, l’Esprit d’Amour nous fait goûter, dès maintenant, à la joie de l’unité.

Credo – Fils

             Dieu Père, dans ton souci et ta bienveillance pour les hommes, Tu nous envoies le Fils et par là même, Tu nous crées Fils. Nous créer à votre image n’était donc pas suffisant pour mesurer l’amplitude de ton Amour ?

             Père Créateur, nous croyons en Toi.

             Verbe de Dieu, Fils de Dieu, Fils de l’Homme, Lumière de Dieu, Tu demeures en nous et nous en Toi. Tu fais de nous ton lieu de parole. Tu fais de nous ton Corps. Tu partages en nous ta nature divine.

             Fils offert, nous croyons en Toi.

             Dieu-Esprit, Esprit de famille de Dieu, Esprit de Vie. Promis par le Fils, Tu es notre défenseur, notre inspirateur, notre consolateur. Avec le Fils, vous êtes les premiers de l’équipe des routards de l’humanité avec Gabriel, Michel, Raphaël et tous les autres.

             Esprit d’Amour, nous croyons en Toi.

             Nous tous, Eglise de Dieu, peuple de fils et de filles, chaque fois que nous sommes le cœur, les yeux, les mains de Dieu pour nos frères et sœurs, nous sommes co-créateurs divins. Bénies soient les mères qui en portant leur enfant, portent en leur sein le Fils de Dieu lui-même.

             Humanité de Dieu, nous croyons en Toi.

Credo – Famille

             Dieu qui est, qui était et qui vient, nous sommes tous tes enfants, tes héritiers. Dieu, Père-Mère Créateur, Je crois en Toi.

             Jésus, Fils de Dieu incarné dans la famille de Marie et Joseph, Tu viens habiter chez nous pour nous annoncer la bonne nouvelle que Dieu nous aime. Tu nous demandes de l’aimer et de nous aimer les uns les autres en frères et sœurs. Je crois en Toi.

             Esprit de Dieu, Tu procèdes du Père et du Fils, Tu es l’Esprit de famille divin. Tu inspires et unis la famille humaine pour toujours. Je crois en Toi.

             Peuple de filles et de fils d’un même Père, réunis en petites églises d’amour, foyers où naissent foi, espérance et charité. Famille des chrétiens, je crois en Toi.

Credo-Feu

            Dieu Père, Dieu Créateur, Tu nous as conçus au creuset de ton Cœur. Tu nous crées, Tu nous forges en coulée continue au haut-fourneau de ton Amour brûlant. 

Je crois en Toi.

            Dieu Fils, Jésus ressuscité, Tu es venu apporter un feu sur la terre, un feu qui transforme, qui éclaire et réchauffe les cœurs de ceux qui se laissent embraser. Avec les disciples d’Emmaüs, nos cœurs sont tout brûlants au-dedans de nous lorsque Tu nous parles et nous expliques les écritures.                                                                                                                                        

Je crois en Toi.

            Dieu Esprit, Esprit de feu, Tu brûles nos entraves. Debout, nous prenons notre envol. Ton souffle disperse les cendres de la haine, de l’offense, de la discorde, de l’erreur, du doute, du désespoir, de la tristesse. Sans la poussière, revivent en nous les couleurs de l’Amour, du Pardon, de l’Union, de la Vérité, de la Foi, de l’espérance, de la joie.

Je crois en toi.

            Nous, Peuple des croyants, Eglise de Dieu, avec son Amour, avec sa Parole, avec son Esprit, nous possédons le feu sacré, l’enthousiasme du Créateur de Vie, l’inspiration de Dieu-Artiste à l’œuvre. Par Lui, avec Lui et en Lui, nous sommes Vivants, présence concrète de Dieu auprès de tous.

Je crois en nous.

Credo – Fraternité

             Dieu Père-Mère de famille, Tu nous crées à chaque instant, Tu nous élèves à Toi en nous donnant le rang d’héritier dans une fraternité divine.

               Je crois en Toi.

               Dieu Fils, Jésus, vrai homme, Tu viens en chacun de nous lorsque nous accueillons ta parole et que nous la mettons en pratique au service de nos frères. Christ, Tu nous justifies.

               Je crois en Toi.

               Dieu Esprit, Tu nous inspires des pensées, des paroles, des actes qui nous permettent d’entrer avec nos frères et sœurs dans ta communion d’Amour.

               Je crois en Toi.

               Eglise de Dieu : peuple de pécheurs, peuple saint, peuple de prêtres, de prophètes et de rois ; Eglise en chemin vers Dieu, en chemin par Dieu, en chemin avec Dieu, Eglise vivante, je crois en Toi.

« C’est Jésus et tous ses fans »: Célien, 8 ans.

Credo – Je ne te condamne pas

               Dieu, Père-Mère, Tu nous connais tellement.  Tu connais nos forces et nos faiblesses, nos joies et nos peines, nos courages et nos paresses. Tu nous recrées et nous guéris à chaque instant pour que nous soyons capables de t’aimer. Je crois en Toi, je t’aime.

               Dieu, Fils, Tu nous rejoins partout, toujours. Compagnon, ami, frère, au plus bas que nous soyons, partout, toujours, tu nous libères et nous remets debout. Tu nous donnes confiance, partout, toujours. Je crois en Toi, je t’aime.

               Dieu, Esprit, Tu nous ouvres l’esprit, Tu nous ouvres le cœur, à la beauté de Dieu, à la beauté du monde, à la beauté des Hommes, à la beauté d’aimer ; Tu nous inspires et nous guides ; Tu nous encourages et nous attends. Je crois en Toi, je t’aime.

               Eglise, Famille de Dieu, quand tu crées et guéris, quand tu rejoins, quand tu libères et remets debout, quand tu donnes confiance en soi, quand tu ouvres ton cœur à la beauté, quand tu guides et encourages, je crois en Toi, je t’aime.

Credo – Joie

            « Ce qui fait la joie de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruits. »

Je crois en Dieu créateur qui croit en l’homme, en Dieu Père joyeux des progrès de ses enfants.

              « Demeurez dans mon Amour comme je demeure dans l’Amour du Père. Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »

Je crois en Jésus qui nous dit cela pour que sa joie soit en nous et que notre joie soit parfaite.

              Je crois en Toi, Esprit. Tu nous inspires, nous consoles, nous enthousiasmes, nous réchauffes, nous unis, nous fais vivre : Tu nous donnes le « la » de Dieu.

Quand St. Paul nous dit « Soyez toujours dans la joie ». Il nous souhaite d’être toujours en ta présence. Je crois en nous, enfants de Dieu, capables d’être heureux du bonheur des autres, d’être joyeux de la joie des autres, de vivre de partage, d’entraide et d’unité.

Credo  –  Lumière

            Dieu dit : « Que la lumière soit ! » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, ce fut le premier jour. Je crois en Dieu créateur.

          Je crois en Jésus, Etoile de Bethléem. « Celui qui m’a vu a vu le Père » nous dit-Il. Jésus nous fait voir Dieu. Il nous fait passer de l’obscurité à la lumière comme l’aveugle né qu’Il guérit. Il nous fait passer de l’obscurité de nos péchés à la lumière de sa communion.

Avec Syméon, je crois en Jésus lumière pour éclairer les nations.

          Je crois en l’Esprit de Lumière qui plane sur les eaux. Il souffle sur la terre et allume un feu nouveau. Il vient réchauffer et éclairer notre intelligence et notre cœur. Il vient habiter en nous. Nous pouvons ainsi nous voir enfants de Dieu, frères et sœurs, héritiers d’un même Père.  

          Je crois en l’Eglise, peuple en marche vers l’unité, qui dépasse ses aveuglements et qui apporte, par ses filles et ses fils illuminés de Dieu : repères, chaleur et espérance, à tous les égarés que nous sommes. 

Credo  –  Main de Dieu

            Je crois, Dieu, Père, que nous sommes dans ta main, en sécurité. Comme le vase d’argile dans la main du potier, Tu nous crées.

          Jésus, vrai Dieu, vrai Homme, Dieu au cœur de l’humain, Tu nous touches, Tu te laisses toucher, Tu nous relèves, Tu nous libères, Tu nous prends par la main. Tu nous dis : « Lève-toi et marche, crois seulement, ta foi t’a sauvé, va en paix ».

          Esprit de Dieu, Tu nous inspires les pensées, les paroles, les gestes de vie et d’amour. Tu es force, tendresse, compassion, attention, joie, renouveau. Esprit d’unité et d’éternité, je crois en Toi.

          Nous sommes le peuple de Dieu, nous sommes sa face visible. Dieu n’a d’autres mains que les nôtres. Nos gestes d’Amour révèlent notre nature divine. Peuple de Dieu, je crois en nous.

Credo  –   « Qui s’élèvera sera abaissé,  qui s’abaissera sera élevé »

             Dieu aimant, Toi notre seul Père, Tu nous crées frères et sœurs assis à la table ronde de ton Amour. Tu as écrit la musique de notre Vie. Nous croyons en Toi.

           Dieu Fils, Parole de Vie qui secoue nos pesanteurs ; en nous annonçant que Dieu nous aime, Tu nous libères du fardeau de nos péchés et de nos oppressions. Tu te fais Homme pour nous donner la dignité divine. Jésus, ton joug est aisé et nous unit à Toi. Avec Toi nous sommes debout. Nous croyons en Toi.

           Esprit de Dieu, Esprit de feu, Tu brûles en nous ce qui est signe de mort : les branches stériles de nos égoïsmes, de nos dominations, de notre orgueil, de notre suffisance, de nos péchés.   Esprit de Dieu, souffle fragile, brise légère, Tu t’insinues dans notre cœur et notre esprit, Tu nous inspire les pensées, les paroles, les actes de fraternité, de partage, de joie, d’amour et de foi. Nous croyons en Toi.

           Eglise de Dieu. Chaque fois que nous jouons la symphonie d’Amour écrite par le Père ; chaque fois que nous mettons le levain dans la pâte ; chaque fois que nous sommes le sel de la terre ; chaque fois que nous sommes frères et sœurs unis au service de chaque humain ; chaque fois que notre Joie est la Joie de Dieu ; Eglise de Dieu, Eglise des Hommes, nous croyons en Toi.

Credo – Unité

             Dieu Père-Mère, à chaque instant, Tu nous crées, Tu nous crées tes enfants, Tu nous réunis dans ta maison. Nous croyons en Toi.

           Dieu Fils, Tu viens jusqu’à nous dans nos limites et nos faiblesses. Tu nous appelles à te suivre. Ta parole d’Amour nous invite à construire ton royaume d’Unité. Nous croyons en Toi.

           Dieu Esprit, par ta force, ta tendresse, ta lumière, ta chaleur, Tu nous fais percevoir l’Unité de Dieu ouverte à y sublimer l’Unité des hommes. Nous croyons en Toi.

           Corps du Christ, Eglise de Dieu, filles et fils d’une même famille, peuple en marche vers l’Unité, nous croyons en Toi.

Credo  –  Veiller

            Je crois en Dieu Créateur, notre Père-Mère veillant et bien-veillant, attentif à tous ses enfants soumis ou rebelles, faibles ou forts, jeunes ou âgés, de toutes races et de toutes cultures.

          Je crois en Dieu Fils, Parole vivante et agissante, parole qui instruit, parole qui encourage, parole qui console, parole qui commande : Parole aimante de Dieu qui nous accompagne jusqu’à la fin du monde.           

Je crois en Dieu Esprit qui nous éclaire, nous laisse entrevoir la lumière au bout de nos tunnels, nous inspire, nous donne l’énergie pour la construction du Royaume d’Amour Divin.

              Je crois en nous, peuple d’enfants en marche, qui reconnaissons notre Dieu et acceptons d’être ses mains et sa bouche pour agir auprès de nos frères et sœurs et d’être ainsi présence de Dieu à tous, présence d’éternité en dignes héritiers de notre Père-Mère.

CREDO – ESPRIT DE PENTECÔTE

« Et moi je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur, pour qu’Il demeure éternellement avec vous »

(Jn 14,16)

Esprit du Père, Esprit du Fils. Viens !

Esprit de toujours, Esprit d’éternité. Par la force du Verbe, règne sur le monde.

Esprit de Joie, ton souffle disperse les cendres. Sans la poussière, revivent les couleurs.

Esprit de Vie, Tu irrigues nos déserts. Confiant, le grain peut germer.

Esprit Créateur, ta sève déborde. Dans le bois mort éclatent les bourgeons.

Esprit de feu, Tu brûles nos entraves. Debout, nous prenons notre envol.

Esprit d’Amour, Tu nous fais héritiers du Père. Nous sommes enfants de Dieu.

Esprit d’Unité, Tu nous fais Créateurs : En Dieu, nous donnons la Vie.

Esprit du Père, Esprit du Fils, Esprit de l’Homme. Viens !

Et si l’on priait avec le groupe Glorious pour que Dieu nous éclaire?

Voir aussi:


“Je crois en Dieu. Je suis incroyant. J’ai perdu la foi”: que signifient ces déclarations si finalement on ne peut dire de quoi ou de qui il est question ? 
https://resurgences.be/fete-de-la-sainte-trinite-annee-a-7-juin-2020-evangile-de-jean-3-16-18/

A propos de ce blog:
https://allez-yalla.com/index.php/2020/05/02/premiere-page/

 
https://allez-yalla.com/index.php/2020/05/11/7-2-la-foi-jusquau-sacrifice-kto/

Pour approfondir notre recherche.

Les dessins de Coolus de la Croix Glorieuse.

Par ses dessins, Coolus explique simplement la Parole de Dieu.
https://lapin-bleu.croixglorieuse.org/

image google – La communauté monastique de l’abbaye Notre-Dame de Scourmont. (Chimay)

Homélie de don Armand Veilleux. Scourmont.

    Jésus avait vraiment manqué de diplomatie.  Il avait réussi à se mettre toutes les autorités du peuple à dos, en les appelant « sépulcres blanchis », en les comparant à des vignerons homicides, en les accusant d’empêcher le peuple d’entrer dans le royaume, et en leur rappelant qu’ils avaient transformé le Temple en caverne de brigands.  Même à l’égard du peuple, il n’avait pas été plus tendre, le comparant à un figuier couvert de feuilles mais ne produisant pas de fruits.  Plus grave encore, il s’était mis du côté des petits et des opprimés.  Et dans ces circonstances le dernier mot est toujours aux violents.

            Cette année, en ce Jour du Dimanche des Rameaux, nous lisons la Passion selon saint Marc.  Or Marc est un narrateur très concret, qui a sans doute, comme les autres Évangélistes, sa vision théologique propre, mais qui nous livre généralement les faits dans leur état brut, sans interprétation. 

            Au cours des siècles, diverses interprétations de la passion du Christ ont été élaborées par les prédicateurs et les théologiens.  Durant le premier millénaire de l’histoire de l’Église, on trouve chez beaucoup de Pères le thème du rachat.  Le démon serait devenu en quelque sorte propriétaire de l’humanité depuis la première faute, et la mort du Fils du Dieu aurait été la rançon payée par le Père pour le rachat des hommes.  Depuis Anselme de Cantorbéry, au 11ème siècle, prévaut une autre interprétation, de caractère juridique.  Le Fils de Dieu se serait fait homme pour expier à notre place notre péché et ainsi apaiser son Père courroucé.  Aucune de ces interprétations théologiques n’est acceptable à notre sensibilité spirituelle et théologique d’aujourd’hui.  C’est pourquoi il est bon de faire abstraction de toutes les interprétations et de relire les faits dans leur objectivité brutale, tels que nous les décrit Marc.

             Les faits sont simples: Jésus est dérangeant, et surtout le message qu’il proclame est dérangeant.  Autour de sa personne se développe une animosité qui devient graduellement de la violence — une violence aveugle, de plus en plus communicative.  D’abord le fait de quelques membres du sanhédrin et de la secte des pharisiens et de celle des Sadducéens, elle s’étend à tout le peuple qui finit par crier d’une seule voix : « Crucifie-le ».

             En relisant ce récit dans le contexte actuel de la guerre en Irak et de la situation de conflit en beaucoup d’autres points du monde, j’ai été étonné de constater l’importance qu’y tient la réalité de la violence et du pouvoir.  Non seulement Jésus, qui a toujours refusé le pouvoir, refuse aussi de se défendre ou de se laisser défendre par la force, mais son Père apparaît aussi sans pouvoir.  Celui qu’on appelle dans le Credo le « tout-puissant » n’a pas pu sauver son fils de la violence et de la malice des hommes.

             Jésus comme son Père, à l’aveugle violence des hommes ont opposé le pouvoir de l’amour et du pardon.  Jésus s’est solidarisé avec les victimes de la violence de toute l’histoire de l’humanité, qui sont toujours vaincues dans l’immédiat par la puissance de leurs agresseurs.  Mais en refusant de répondre à la violence par la violence, il s’est assuré la victoire définitive par les armes de l’amour.

             Nous n’avons pas à imaginer notre libération comme le fruit du paiement d’un rachat ou comme une peine subie à notre place par le Fils de Dieu.  La violence est au cœur de tout être humain et au cœur de l’humanité. C’est en se situant du côté des victimes de la violence que Jésus nous a libérés de celle-ci, démontrant l’aberration que serait la recherche de la libération par la violence et encore plus tout effort d’imposer à d’autres la libération par la violence.  Toutes les voies de libération sont vouées à l’échec sauf celle de l’amour qui est celle que Dieu et son Fils ont choisie.

Pâques, c’est dimanche.
Frère Raphaël Devillers, dominicain

Lorsque vers la fin de ce qui sera notre premier siècle, Jean rédige son évangile, la foi continue à se répandre mais partout elle se heurte à l’incrédulité : « Jésus ressuscité ? Je n’y croirai que si je le vois ! ». N’est-ce pas au fond une objection humaine normale ? Jean nous raconte même qu’elle a bloqué un apôtre : le célèbre Thomas dont le mot hébreu signifie jumeau et qui est en effet le prototype de millions de gens qui lui ressemblent.

Pourtant Thomas avait devant lui les hommes les plus adéquats pour le convaincre : les 10 apôtres, ses collègues. Tous unanimes lui racontaient l’expérience unique qu’ils avaient faite la veille alors qu’il était absent.

A la fin du sabbat, ils s’étaient réunis dans une maison et en avaient verrouillé les portes tellement ils craignaient de voir surgir la police qui devait chercher les collaborateurs de ce Jésus que Pilate avait fait exécuter. Hébétés par l’échec final de leur maître, tremblants de peur devant la menace policière, ils étaient en outre totalement écrasés de honte. Jamais ils n’avaient péché aussi gravement, jamais ils ne se seraient crus capables de trahir ce maître si bon. Tous lui avaient fait le serment de mourir pour lui et tous s’étaient enfuis, l’abandonnant aux mains de ses ennemis. Pierre, le roc, s’était effrité comme de la poussière. Tous se voyaient voués à l’enfer.

Et tout à coup, dans ce huis clos des hommes aux mains sales et aux cœurs souillés,

Jésus vient et il était là au milieu d’eux.

Il n’est pas le fruit de leur hallucination, il n’est pas une construction pour guérir de leur tourment : il vient à eux. Ni la pierre du tombeau, ni les murs ni les cadenas ne peuvent empêcher sa survenue. Il vient d’un autre monde. Mais c’est bien lui, le même, celui qu’ils ont connu. En une fraction de seconde, l’idée a surgi qu’il allait déchainer contre eux sa colère, les condamner pour leur trahison. Mais non.

« Il leur montre ses mains et son côté en disant: « Shalom : la paix soit avec vous ».

Vos remords qui vous rongent, votre peur qui vous tord, votre tristesse qui vous écrase : tout cela je vous l’enlève, je le supprime, je l’anéantis. Ma passion, les ricanements, le fouet, les épines, les clous, la lance : j’ai vécu toute cette horreur pour vous. Car il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous me suiviez pour sauver le monde : apprenez d’abord à être sauvés.

La mission

En cet instant, un torrent d’une joie inouïe submerge les apôtres et ils se sentent comme ressuscités.

Une 2ème fois, Jésus répète :

« Paix à vous. De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ».
Il envoie son souffle sur eux et dit : « Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez les péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus ».

L’apparition pardonne, remplit de paix et de joie et envoie en mission universelle. Le Christ a achevé l’œuvre reçue de son Père et qu’il a pu accomplir par la puissance de son Esprit. Désormais cette action doit se répandre partout par la parole qui la proclame. Les disciples ne seront pas les exécutants d’un ordre car la mission est un flux unique : le Père est amour et, par l’Esprit, son Fils a diffusé cet amour jusqu’au point maximum de la mort. Maintenant il transmet cet Esprit à ces hommes pour qu’ils répandent ce même amour dans tous les peuples jusqu’à la fin du monde. Ne condamnez pas le monde, ne le dirigez pas : proposez-lui le pardon.

Une paroisse qui organise des projets, qui planifie un programme, qui croit qu’avec de l’intelligence, de la bonne volonté et des ressources suffisantes, on remplit sa tâche pour organiser la liturgie et aider les pauvres n’a pas encore compris la profondeur de ce qu’est « la mission ». L’Eglise n’est pas une entreprise de conversion mais un élan de divinisation, de pacification de l’humanité.

Jamais peut-être n’a-t-on aussi fortement souligné le scandale de la résurrection : Pierre et tous les apôtres peuvent bien raconter mille fois ce qu’ils ont vécu, insister tant qu’ils le peuvent, manifester par leur changement l’authenticité de leur témoignage, Thomas demeure incrédule. Le Ressuscité peut bien passer les murs : il ne peut pénétrer dans un cœur qui le refuse. La puissance divine s’arrête au seuil de notre liberté.
Aussi ne soyons pas surpris si nous-mêmes ne parvenons pas à transmettre ce qui nous tient tant à cœur.

La situation est bloquée. Que faire ?

Rendez-vous dimanche prochain

Huit jours plus tard les disciples se trouvaient dans la maison, portes verrouillées, et Thomas était avec eux. Jésus vient, il était là au milieu d’eux et dit : « Paix à vous ». Il s’adresse à Thomas : « Avance ton doigt, vois mes mains : cesse d’être incrédule mais croyant ». Thomas dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ». Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu ».

On dirait que le Ressuscité fait une concession à Thomas mais elle est exceptionnelle: il comprend sa requête puisqu’il ne la condamne pas et il faut que le groupe entier des apôtres fasse l’expérience de Pâques. Mais dorénavant chaque humain est invité à rejoindre le groupe des croyants le 1er jour de la semaine qui est le jour où la communauté se rassemble.

Puisqu’aujourd’hui où, selon l’expression classique, nous sommes « 8 jours après Pâques », nous avons grand intérêt à méditer sur cette nouvelle manière de vivre le temps et sur l’importance essentielle de ce jour que la société a défiguré. On nous a convaincus que samedi-dimanche constituaient le week-end, la fin de semaine. Après les courses aux magasins, les randonnées vers la résidence secondaire ou la recherche d’un restaurant gastronomique, beaucoup se débrouillent pour « avoir sa messe », pas trop longue, vite fait bien fait. Et, en pestant, le lundi matin, on reprend le boulot pour une nouvelle semaine. Archi-faux !!

Les premières générations chrétiennes ont lutté, contre les païens et contre les Juifs, pour modifier la façon de vivre. Faire du 1er jour de la semaine le jour de fête primordial était une singularité bizarre pour l’entourage et cela attirait dérision et sarcasmes. Cette pratique désignait nettement les nouveaux chrétiens lorsque des vagues de persécutions se déclenchaient. Mais pour eux, leur vie nouvelle pivotait autour de cette expérience que les apôtres avaient vécue et que nous venons d’évoquer.

Dans la maison de l’un d’eux, on se rassemblait et on fermait les portes. Il y avait là des gens de tous âges et de toutes conditions. Jeunes et vieux, riches et pauvres, personnalités en vue et dockers s’accueillaient comme des frères. Plusieurs avaient peur, tous reconnaissaient qu’ils étaient pécheurs.

Et le Ressuscité venait au milieu : ils prenaient conscience qu’aucun d’entre eux, ni le président ni le plus cultivé, n’était le centre de leur relations. Ils n’exigeaient plus de le voir mais ils écoutaient sa Parole de feu. Les Ecritures leur prouvaient que Dieu agissait pour sauver l’humanité de la violence et de la guerre. Hors de toutes écoles, ils étaient éclairés par une Vérité qu’ils ne recevaient de personne d’autre. Ils apprenaient à vivre et comment peu à peu on devient un homme et on construit le monde.

Ils n’exigeaient plus de le toucher mais, bien mieux, ils le consommaient comme Pain de Vie. Eparpillés dans le monde, opposés par leurs caractères, dissemblables par leur condition sociale, ils se voyaient unis dans le Ressuscité, recueillis par lui, réconciliés. Partageant un même pain, ils devenaient un seul Corps.

Ils ne voyaient pas le Messie : ils l’étaient. Et leur joie était telle qu’ils n’avaient qu’une envie : annoncer la Bonne Nouvelle d’un Dieu qui n’est qu’amour, d’un Fils qui laisse percer son cœur pour que nous y entrions, d’un Esprit qui est élan de partage. Aussi l’assemblée envoyait les croyants en plein monde ; pleins de l’Esprit, ils n’avaient qu’un désir : transmettre le pardon de Dieu.

Le dimanche n’était pas une routine fastidieuse, un rite obligatoire expédié pour clore la semaine. Tout au contraire, il était la Lumière originelle qui s’allume et va éclairer toute la semaine qui vient. Le dimanche était Jour du Seigneur, jour de l’assemblée, jour de la réconciliation, jour de la Parole, jour de l’Eucharistie, jour de la Paix, jour de la joie, jour du bonheur, source d’une vie signifiante. « Heureux ceux qui croient sans voir ».

Thomas nous dit : Ne demandez pas à voir le Ressuscité. Vivez de sorte que l’on pressente qu’il est au milieu de vous et qu’il justifie votre vie.

Conclusion de l’Evangile

Tout est dit : Jean peut achever son livre.

Jésus a fait beaucoup d’autres signes devant les disciples. Mais ceux-ci ont été écrits afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son Nom.

Lire l’Evangile, chemin de signes qui orientent notre existence pour nous conduire à confesser, comme Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ».
Alors nous vivons. Alléluia !

Frère Raphaël Devillers, dominicain

Résurgences 

par Raphaël Devillers, dominicain  https://resurgences.be/2eme-dimanche-de-paques-annee-a-19-avril-2020-evangile-de-jean-20-19-31/

Frère David Johnson, sauvé le lundi de Pâques.

Frère David Johnson est un grand roux de 34 ans tombé amoureux de la Syrie et des communautés de chrétiens qui y vivent. « Avant d’arriver au Moyen-Orient, je ne savais même pas que des chrétiens y habitaient, or ils sont 2 millions ! », se souvient-il. Le religieux s’est installé dans le monastère de Saint-Jacques le Persan, à Qara en Syrie. Celui-ci regroupe des moines de huit nationalités, dont aucun n’a voulu fuir le pays malgré la guerre civile.

Il salue innocemment des soldats

Lundi de Pâques 2012. Alors qu’un convoi de « l’Armée syrienne libre » (FSA) passe devant le monastère, le frère Johnson les salue de la main, comme il aurait salué un voisin dans son Colorado natal. Mais la situation est tendue, la FSA est en guerre contre le régime de Bachar el-Assad, et ces militants trouvent louche cet étranger qui ne semble pas avoir peur d’eux… Ils l’arrêtent donc, l’accusant d’être « un espion à la solde des Américains ». Johnson se confie : « Au lieu de paniquer, ma communauté s’est immédiatement rendue à l’église pour commencer la liturgie. Ils se sont mis à prier et à célébrer la messe. J’étais dans les mains de Dieu et ne ressentais aucune peur ».

En paix parmi les fusils d’assaut

Ressentant une étrange paix, et même de la joie, le frère Johnson s’est mis à chanter la Résurrection de Jésus à ses ravisseurs dans leur langage natal. Ils furent d’abord surpris, mais le frère réalisa qu’ils l’écoutaient attentivement. « Ils m’ont dit : ‘Nous n’avions jamais entendu cela avant ! Pourquoi ne pas le chanter à nouveau ?’. Alors j’ai recommencé : ‘Le Christ s’est relevé de la mort, abattant la mort par la mort, et à ceux qui gisent dans la tombe, Il a donné la vie’. Les militants se sont mis à rire et à battre des mains ». Ils décidèrent alors de le ramener dans son monastère, mais avant cela, ils souhaitèrent montrer à leurs amis le « frère américain chantant ». « Ils m’ont amené pour faire découvrir les chants de la Résurrection à un groupe de soldats, et ils battaient tous des mains ! Je croyais rêver ! J’avais l’impression d’être entré dans une dimension parallèle », se rappelle le frère Johnson.

Libéré et applaudi

Bien que le moine avance que sa capacité à parler la langue des militants a dû contribuer à sa libération immédiate, il se dit convaincu que les prières de ses frères et le nom de Jésus l’ont sauvé en ce jour de Lundi de Pâques. C’est pourquoi, il conseille à tous ceux qui se préoccupent du terrorisme islamique au Moyen-Orient de prier. « Priez, priez, priez », enjoint-il, et ayez confiance en la sagesse de Dieu. »

CARLO CARETTO – UN PEUPLE EN ATTENTE.

Voilà ! L’humanité est en attente de Dieu. Le peuple élu qui, lui, marche en tête, plus sensible à l’attente, fixe son regard sur l’horizon. Désormais le Messie doit être proche. Que cherche en lui ce peuple, son peuple ? Quels traits s’attend-il à découvrir à première vue, sur le visage du Messie ? La puissance, la gloire, la lumière éblouissante, le triomphe.

Et que voit-il arriver ? La faiblesse, la petitesse, l’obscurité, l’anonymat. Qui a reconnu la venue de Dieu sous les apparences charnelles d’un petit enfant sans défense ? Personne ! Marie, la pauvre maman de Jésus, tient dans ses bras l’inconnu des nations, le vrai “Dieu caché” d’Isaïe. Parmi tous ceux qui l’attendaient, aucun ne l’a reconnu. Personne n’est venu de Jérusalem, la ville sainte, piédestal du trône de Dieu !

Ce fut pire encore ! Quelqu’un s’est déplacé, mais pour tuer l’importun qui venait de manière si différente de ce que l’on attendait. Le peuple le plus religieux de la terre, le peuple élu ne vivait que de cette attente, et cette attente était devenue fièvre, cela se sentait dans l’air. Que cherchait ce peuple scrutant l’horizon messianique, l’aurore de toutes les prophéties ? Il cherchait le Fils de David, le vainqueur, le Dieu des armées, celui qui devait restaurer le royaume, celui qui devait enfin chasser les Romains détestés ! Triomphe, victoire, sécurité : toujours le même rêve !

Et qu’arrive-t-il ? Un pauvre ouvrier, obscur dans un village obscur, et, qui plus est, méprisé. Il n’y a rien à faire, après tant d’années d’attente, personne ne s’est aperçu de sa venue. Les regards cherchaient bien autre chose que la sueur d’un travailleur ou l’anonymat d’un pauvre !

Et comment finit cette histoire ? Le conflit entre Celui qui se dit le Fils de Dieu, le Messie, et ceux qui ne peuvent accepter une telle manière de procéder, ce conflit atteint son paroxysme et se résout par la crucifixion d’un innocent.

Dites-moi, si aujourd’hui, Bethléem, Nazareth, le Calvaire, ne sont pas la démonstration du silence de Dieu, de la pauvreté de Dieu, de ces voies qu’il parcourt en réalité pour venir à nous et se faire connaître ! Et ces voies sont ténèbres ! Oh ! Non point ténèbres pour lui, non point ténèbres en elles-mêmes, car rien n’est plus lumineux que l’anéantissement de Jésus à Bethléem, que la réalité de l’Incarnation à Nazareth, que l’amour infini et libérateur du Calvaire. Tout cela est lumière, et quelle lumière !

Mais cela est ténèbres pour nous qui aimons faire parler de nous, tandis que Dieu est silencieux. Cela est ténèbres pour nous qui voulons la puissance, tandis que Dieu est douceur. Cela est ténèbres pour nous qui voulons jouir, toujours jouir, alors que Dieu, lui, est service et amour gratuit et souvent douloureux.

Le Dieu qui vient, p. 126-127. 

Dimanche des rameaux.13 avril 2003.

Is 50, 4-7 ; Ph 2,6-11 ; Mc 14,1-15,47

Adresse : https://www.citeaux-abbaye.com/images/pdf/lecture_des_vigiles.pdf  Vous pouvez trouver ici les lectures quotidiennes que les moines entendent au cours de l’office de nuit.

« Je sais, Moi, les desseins que je forme pour vous, desseins de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une espérance. »   (Jr 29 :11)

 Christian DUQUOC.


Le Vivant.

Les récits évangéliques des apparitions sont des récits de communication. Avec un mort, aucune communication n’est plus possible : la mort est la cessation définitive de toute relation. Le mort peut vivre dans le souvenir, sa parole peut être source d’action : le prophète, le sage, l’être aimé vivent dans la mémoire des hommes ; mais ils ne sont plus là pour reprendre leur parole, celle-ci est désormais la possession de ceux qui se souviennent. Jésus est mort : sa parole sur le royaume demeure prisonnière de sa mort. Les disciples se la rappellent sur le chemin d’Emmaüs, ils s’en souviennent comme d’une espérance inouïe, mais aussi comme d’une déception totale et profonde.


Or l’expérience pascale consiste précisément dans la reprise de l’initiative par Jésus : « Il s’est présenté lui-même vivant. » Si les récits évangéliques soulignent le caractère quotidien, matériel des rencontres avec les Apôtres, c’est dans le but de manifester de façon claire et simple qu’il ne s’agit pas d’un souvenir qui évoque Jésus, mais Jésus s’impose, prend l’initiative, demeure maître de sa Parole antérieure, et, finalement, est le Seigneur de sa mort, puisqu’Il permet de l’interpréter à partir de sa vie. La mort brise les relations, mais Jésus se présente aux Apôtres : Il fait éclater le carcan de la mort. Il est libre de communiquer quand Il veut. L’expérience pascale, c’est la communication et la relation restituées, dans une liberté insoupçonnée. Ce n’est pas le souvenir qui commande, Jésus n’est pas le prisonnier de notre mémoire, Il est le Vivant ; et parce qu’Il est le Vivant, Il est Promesse jusqu’à ce que s’accomplisse pour tous la communication, brisure de la mort.


Cette expérience apostolique est la racine de la foi chrétienne : le destin, la non-communication imposée définitivement par la mort, est détruit. Il n’est pas supprimé en imagination, non, c’est en réalité qu’il a cessé d’exister : Jésus s’est présenté lui-même vivant. L’expérience pascale consiste dans le fait que, contrairement à toute attente et à toute expérience, Jésus s’impose comme vivant aux Apôtres et ceci dans leur histoire. Sa vie terrestre et sa Croix en sont autrement illuminées : paroles, gestes, miracles, liberté à l’égard de la Loi, Passion, Crucifixion revêtent une signification qui n’était pas apparue aux disciples. Ils relisent l’Écriture avec d’autres yeux. Jésus avait annoncé le règne de Dieu, Il était le Prophète. Voici qu’Il est le Vivant, le Seigneur. Toute l’attention se déplace vers lui. La brisure qu’Il opère en libérant du destin n’est pas d’abord psychologique, mais objective. La communication rétablie, la relation réalisée transforment totalement la compréhension que l’homme prend de soi-même.                  Christologie. Le Messie, p. 163-164


Le plus grand défi de notre humanité


Blandine Vanderlinden – Dominique van Duyse

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Car toute la Loi est accomplie dans l’unique parole que voici : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde : vous allez vous détruire les uns les autres.
Ga 5, 14-15
 Le message de Jésus-Christ, que rappelle Paul dans l’ensemble de sa lettre, porte sur deux valeurs essentielles et liées, la liberté et l’amour. Toutes deux forment un couple indissociable et constituent le socle de notre humanité.  Nous sommes libres —et responsables— de nos choix, alors comment les orienter ? Comment leur donner sens ? La réponse nous est donnée par Jésus-Christ dans son commandement suprême.  Arrêtons-nous sur le terme amour. Que signifie vraiment aimer ? Qu’est-ce qu’aimer ? Pour nous, aimer est fondamentalement un acte de foi, il est également une décision, et il n’y a pas d’amour sans liberté. 

Un acte de foi. On ne sait pas dire pourquoi on aime son partenaire, ses enfants, son voisin.  On aime son enfant parce qu’il est son enfant. C’est tout. C’est ainsi… Il n’y a pas d’autre explication…  C’est un acte de foi. Il  peut s’exprimer en « je crois en toi ». 

Une décision, une posture. Aimer c’est décider de porter un regard d’amour vers l’autre, vers la vie. C’est décider que ma vie soit orientée vers, et par, l’amour. Aimer son prochain s’exprime par la bienveillance, le respect, par tout acte lui permettant d’épanouir tout son soi, de prendre son envol. Les exemples d’actes d’amour sont innombrables aujourd’hui : le corps médical qui se dévoue au risque de sa propre santé, les commerçants qui travaillent avec cœur dans des conditions difficiles, les bénévoles qui rendent de multiples services, … Plus humblement aussi, mais tout aussi fort et important, nous pouvons retrouver l’acceptation et le respect du confinement, le port du masque pour protéger l’autre, ou tout simplement apporter de la joie autour de soi. 

Une liberté. Aimer est un élan du cœur, un geste gratuit et sans attente. Si on ne s’aime pas, nos portes intérieures sont fermées. S’aimer soi-même permet d’être libéré de toutes nos peurs et blessures et de s’ouvrir. S’ouvrir à oser aimer l’autre, le seul chemin vers plus d’humanité : un fameux défi !. Blandine Vanderlinden – Dominique van Duyse

Quand rien ne va plus, ou presque, la foi est une bouée de secours.

Quand tout semble perdu, il est bon de penser aux grands témoins de la foi.

On peut faire des miracles avec la foi, s’engager sur de nouveaux chemins.

11 Moïse dit à Dieu : « Qui suis-je pour aller trouver Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les fils d’Israël ? » 12 Dieu lui répondit :  » Je suis avec toi…. » Grâce à la foi, il sortit le peuple de l’esclavage.
https://www.aelf.org/bible/Ex/3

La foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.

Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens, c’est à cause de leur foi. »
https://www.aelf.org/bible/He/11

Saint Thomas: « Je ne croirai que si je le vois de mes yeux. »

L’un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : «Nous avons vu le Seigneur !» Mais il leur déclara : «Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l’endroit des clous, si je ne mets la main dans son côté, non, je ne croirai pas!»
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : «La paix soit avec vous !» Puis il dit à Thomas : «Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant.» Thomas lui dit alors : «Mon Seigneur et mon Dieu !»
Jésus lui dit : «Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu.»
https://www.prionseneglise.fr/textes-du-jour/evangile/2014-07-03

Abraham n’a pas attendu d’avoir un fils pour croire.

18 Espérant contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu auras !

21 car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis. https://www.aelf.org/bible/Rm/4

Moïse n’a pas attendu d’être sorti d’Egypte pour croire. Et nous, devant tant de souffrances et de morts, croyons-nous que Dieu peut nous sauver?

Prions pour que se lèvent une multitude de prophètes, petits et grands.

Chacun est appelé à servir Dieu pour le bien des frères et sœurs en humanité. Tant de souffrances ne peut pas nous laisser indifférents tout de même!
Et moi, vais-je encore attendre pour dire « Je crois, envoie-moi» ?
https://www.youtube.com/watch?v=mgLwH5RdtPk

Quelle attitude face au corona?

Comment peut-on trouver des occasions de se réjouir quand on ne parle que de morts et de souffrances?

« Comme dit Christian Merveille, « C’est parfois en creux qu’on peut découvrir les choses. C’est dans le désert qu’on a le goût de l’eau, c’est au cœur de la nuit qu’on a le goût du jour. Il y a une lucidité qui nous vient parfois dans ces moments-là, quand on se surprend à regarder le monde à travers ses larmes, comme si elles servaient de lentilles pour rendre plus net ce que l’on regarde.” (Jean Hegland – « Dans la forêt ») Avec lui, je vous invite donc à « voir autrement les choses, sous un jour nouveau et éclatant » Comme le printemps l’annonce (avec ce beau soleil en prime !), la vie reprend toujours le dessus, germe discrètement pour finir par s’imposer. Nous pouvons sentir autour de nous où se trouve la vie, là où nos défunts sont vivants, ce qui nous donne vie, ce qui donne vie au monde, là où la vie et l’amour palpitent, la vie partout… »(anonyme)

Combien de temps vas-tu reporter l’appel à t’agripper à la bouée que Dieu te lance?

Voici le temps, Esprit très saint,
Où dans le cœur de tes fidèles,
Uni au Père et à son Fils,
Tu viens répandre ta lumière.
https://www.aelf.org/2020-02-01/romain/tierce

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-12.png.

Combien de temps vas-tu reporter cet appel?
https://www.youtube.com/watch?v=KwPz8Dv6NnA

L’infime coronavirus a  démontré à l’homme qu’il n’est pas tout puissant, mais au contraire : il est tout petit face à Dieu.

Reconnaître que tout est dans la main de Dieu aide à passer le cap, sans trop de crainte.


Psaume 138: 7 Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie, Tu étends ta main sur la colère de mes ennemis, Et ta droite me sauve. 8 L’Éternel agira en ma faveur. Éternel, ta bonté dure toujours, N’abandonne pas les œuvres de tes mains!

Il est bon de savoir que DIEU EST GRAND D’AMOUR! DIEU EST BEAU! DIEU EST BON! Il mérite notre confiance.

Louons Dieu, sincèrement, réjouissons-nous.

Victoire au Seigneur de la vie.
https://www.youtube.com/watch?v=1m6XRUfuL20

Louez-le. https://www.youtube.com/watch?v=3TFba5ftz0Q

Ne pas porter de jugement prématuré, lire entre les lignes facilitent notre vie de foi.

Si nous fixons notre regard sur les richesses du Vatican, si nous regardons les personnes boiteuses, fragiles qui portent le message de l’Evangile, nous risquons de dire : « Nous ne croyons pas à tout cela. » C’est pourquoi il est bon d’APPRENDRE à LIRE entre les lignes, à ECOUTER, les yeux fermés, ce que Dieu, ce que l’Esprit nous souffle.

Pendant la pandémie, la messe avec le pape François est retransmise chaque jour à 7h du matin en direct de Rome. Heureusement, nous pouvons la retrouver sur internet. J’invite tous ceux qui ont soif de comprendre le mystère de Jésus-Christ, le mystère de l’Eglise, à suivre l’une ou l’autre messe et à prier intensément pour le don, le cadeau  de l’ESPRIT SAINT : c’est lui qui donne la FOI.   

NB : Les lectures bibliques commencent avec l’arrivée de la religieuse.


« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et mes chemins ne sont pas vos chemins, déclare le Seigneur. Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont élevés au-dessus des vôtres, et mes pensées, au-dessus de vos pensées. »  https://www.prionseneglise.fr/textes-du-jour/lecture/2011-09-18

Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu.

« La foi des chrétiens repose non sur un linceul, mais sur les Évangiles »

Diaporama : http://users.skynet.be/prier/content/linceul.pdf

Venu vénérer l’objet en 1998, Jean Paul II avait vu dans le Saint Suaire « une provocation à l’intelligence ».

Quelles reliques de la Passion ?

Dès la naissance du christianisme, les reliques ont été l’objet d’une attention particulière. On peut comprendre qu’apôtres et disciples aient pris de grands risques pour sauvegarder celles qui ont touché le corps du Seigneur. Hélas les tourments de l’histoire les ont dispersées et la cupidité humaine a jeté le trouble sur l’authenticité de nombre d’entre elles. La recherche historique et archéologique, alliée au progrès scientifique, peut-elle éclairer croyants et incroyants ?

Le Suaire d’Oviedo.

C’est un rectangle de lin destiné à essuyer la sueur, ou appliqué, dès leur mort, sur le visage des suppliciés pour le dissimuler aux passants. Celui qui nous intéresse est conservé dans la crypte de la cathédrale d’Oviedo, en Espagne. Son existence est attestée par saint Cyrille de Jérusalem (315-387) dans l’église du Saint-Sépulcre. Des historiens ont ensuite consigné les étapes de son trajet entre Jérusalem, lors de l’arrivée des Perses en 614, et l’Espagne, où il est mentionné au concile de Braga (679). Au IXème siècle, le roi Alphonse III fera fortifier l’église qui l’abrite, montrant l’importance attachée à ce précieux tissu.

Ce suaire ne représente aucune image humaine mais de nombreuses taches de sang et de sérum dont l’analyse, par informatique, a révélé l’apparition à des moments successifs. La première se forme lorsque le corps en encore en position verticale, écoulement nasal, la tête du condamné étant penchée vers l’avant. La seconde et les suivantes se produisent une heure plus tard e et indiquent avec précision comment le corps a été porté sur sa droite puis sur sa gauche, avant d’être placé horizontalement. Cette étude détaillée a permis de reconstituer plusieurs étrapes entre crucifixion et ensevelissement.

 Les très nombreuses recherches scientifiques ont abouti à plusieurs certitudes : « un linge mortuaire, posé sur le cadavre d’un homme car le mécanisme de formation des taches est incompatible avec un mouvement respiratoire ; la bouche de l’homme était fermée, les écoulements constatés proviennent d’un œdème pulmonaire, le haut de la nuque présente des traces de saignements faites lorsque le corps était encore en vie et qui ont cessé, une heure environ avant le placement du suaire. » (Congrès de 1990 et 1994) De plus, des pollens très anciens de deux espèces endémiques de la Palestine ont été décelés sur ce tissu, en 1978, ce qui pointe une origine géographique précise.

La Tunique d’Argenteuil.

C’est un vêtement souple, en fil de laine, qui se portait à même la peau, réalisé sans couture sur un métier à tisser domestique et peint à la garance. Ces détails témoignent de techniques du Proche-Orient, au début de notre ère. Cette tunique est vénérée comme celle que le Christ portait durant sa Passion, après la flagellation, jusqu’à sa crucifixion. Là où les soldats l’ont tirée au sort, comme le relate l’évangile de Saint Jean. (9 :23)

Certains historiens confirment sa présence dans un coffre de marbre, en partance pour Constantinople, à la fin du VIème siècle. D’autres attendent 1156 pour se prononcer car seule la tradition dit que Charlemagne l’aurait reçue pour son sacre, avant de la confier à sa fille, abbesse du monastère d’Argenteuil, près de Paris. En 1156, on l’y retrouve dans un mur, probablement cachée pour échapper au pillage des Normands. Commence alors une grande période d’ostensions solennelles à la piété des fidèles. De nos jours, on ne peut voir que son reliquaire mais une ostension est prévue tous les 50 ans.

Ce vêtement, malgré son très mauvais état, a lui aussi été ausculté par la science. Les médecins légistes y ont découvert une grande quantité de sang humain séché, du groupe sanguin AB, le plus rare, ses cellules témoignant d’une déshydratation du sujet, ainsi que de la sueur. Les taches observées sont essentiellement réparties sur les épaules et le milieu du dos. Enfin, on y a recensé les deux pollens endémiques de Palestine présents sur le suaire d’Oviedo, ainsi que les spores qui s’y dispersent au printemps, saison de la passion du Christ. Dans les années 2000, des analyses au carbone 14 proposent des datations entre le VIè et le IXè siècle mais elles ne sont pas infaillibles, faisant l’impasse sur leurs lieux de conservation, dans du marbre (de la calcite pure), et, cache sous terre pendant la Révolution, soumise aux composantes chimiques du sol.

Le Linceul de Turin.

C’est de loin la plus connue de ces trois reliques. Il est conservé dans une chapelle de la cathédrale de Turin, depuis le XVIème siècle. On connait approximativement son parcours depuis Jérusalem, grâce à des textes des IIIè et IVè siècles, via Constantinople en 944, puis sa présence attestée en Champagne puis à Chambéry. Il a subi de nombreux dommages dont trois incendies alors qu’il était plié, ce qui laisse des marques symétriques.

Cette pièce de lin (4,39 m x 1,10 m) de grande qualité porte, en négatif, l’image du corps d’un homme, de face et de dos. Des taches de sang y dessinent le tour de ses blessures. Le tissu ne comporte aucun reste de produit, mais une oxydation telle une brûlure, qui n’atteint que la surface des fibres, les traces de sang l’auraient donc imprégné d’abord.

Le mystère de la composition de cette image a imposé tant d’enquêtes historiques et scientifiques qu’il est impossible de les citer toutes. Les premières ont constaté que les blessures correspondent exactement à la description de la passion de jésus de Nazareth dans les évangiles et aux méthodes en vigueur sous le régime romain : répartition des 120 coups de fouet sur toute la hauteur du corps, pour éviter la zone du cœur et la mort prématurée, ou coup de pilum entre les côtes pour l’achever. De plus, le défunt a été enseveli sur le dos, mains croisées sur le bas ventre, à la manière juive. Quant aux analyses chimiques, elles révélèrent notamment qu’aucun colorant n’aurait pu résister à la chaleur de l’incendie (en 1532) qui provoqua la fusion partielle du coffre en argent renfermant la relique.

Mais en 1988, la datation au carbone 14 semble contenter ses détracteurs : elle conduit à une origine médiévale. Or cette analyse a été contestée par des chercheurs de tous bords, à cause du manque de rigueur scientifique de son déroulement. Ils dénoncent des irrégularités dès le début du protocole (une seule technique retenue au lieu de deux, un seul organisme de contrôle au lieu de trois…) l’abandon de la procédure en aveugle, des anomalies dans les prélèvements des échantillons et le non-accès à l’ensemble des résultats.

Il est donc préférable de s’en tenir aux conclusions de recherches rigoureuses, sont, en 2010, le décryptage des lettres, qui avait déteint sur le linceul, destinés à identifier le corps du condamné, un an plus tard, quand on le rendrait à sa famille. « Dans la 16ème année, du règne de Tibère, Jésus de Nazareth, mort à la neuvième heure… »

Mais c’est l’étude comparative avec le Suaire d’Oviedo qui apporte les concordances les plus étonnantes : la superposition des deux linges fait exactement coïncider les taches de sang du visage ; les mêmes pollens anciens y sont été repérés, comme sur la tunique d’Argenteuil ; les trois reliques sont imprégnées du sang du groupe AB, le plus rare. Sachant que les groupes sanguins n’ont été mis en évidence qu’en 1901, qui aurait pu, en au XVIème siècle ou au Moyen-Âge, faire coïncider une telle caractéristique sur les trois reliques ?

Si la liberté humaine est indispensable à l’acte de croire, pourquoi opposer foi et science quand elles peuvent s’éclairer mutuellement ?  (Sabine PEROUSE. Journal Dimanche 19 avril 2015)

Voir aussi :  http://www.30giorni.it/articoli_id_21122_l4.htm

Diaporama – cliquez sur http://users.skynet.be/prier/content/linceul.pdf

La foi jusqu’au sacrifice. (KTO)

Prêtres et religieux pendant la Seconde Guerre mondiale

A l’occasion de la commémoration de la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe, le 8 mai 1945, découvrez deux documentaire inédits sur ces prêtres et religieux qui se sont battus contre la barbarie, et ont donné leur vie pour la paix.

La Foi jusqu’au sacrifice

Une Coproduction KTO / GRAND ANGLE (2019), 52 min.

Au cœur de la seconde guerre mondiale, des prêtres et des religieux ont donné leur vie pour la paix. Ils se sont battus avec héroïsme contre la barbarie.  Ils sont morts, souvent jeunes, avant même d’avoir vécu et font l’objet d’un bien fondé devoir de mémoire. Au regard des bouleversements contemporains, leur sacrifice a-t-il été inutile ? Au contraire, à travers de très nombreux et poignants témoignages, d’émouvantes images d’archives ainsi que d’inoubliables séquences tournées au sein même de lieux de mémoire exceptionnels, ce film nous transmet un magnifique message d’espoir. 

BLOCK 26 : 8 mois à Dachau

De 1938 à 1945, près de 3000 prêtres, religieux et séminaristes sont déportés à Dachau. Regroupés dans des blocks spécifiques – qui conserveront pour l’Histoire le nom de « baraques des prêtres ». – un millier d’entre eux y laisseront la vie. Partageant le sort commun des déportés, les prêtres de Dachau s’efforcent de maintenir intacte leur vie spirituelle et sacerdotale. Ce sera le cas du père Gérard Pierré, qui était le dernier survivant des prêtres déportés du Block 26 – il est décédé le 3 avril dernier. Il partage ses souvenirs, sa philosophie de vie qui lui a permis de supporter cette détention.


https://www.youtube.com/watch?v=OVI7c0KsDww&t=1s


Contacter KTO


https://www.ktotv.com/page/contact


Jésus n’est pas mort sur la croix!?

Dire cette parole, c’est blasphémer!

Sans s’en rendre compte probablement, certaines personnes blasphèment quand elles nous disent que Jésus n’a pas été torturé, qu’il n’est pas mort martyr, parce que Dieu protège ses prophètes….

Et les terroristes, les islamistes ont le malheur de penser qu’ils rendent service à Dieu en sacrifiant les personnes qui ne partagent pas leurs idées.

NB: Pour rédiger ce chapitre je me suis largement inspirée des conférences à l’abbaye Notre Dame de la Paix à Chimay, du père Maurice GILBERT, professeur émérite à Jérusalem et à Rome. J’espère ne pas m’être trop éloignée de l’esprit qui l’animait.

Le père Jacques Hamel a été assassiné dans son église, pendant la messe.

Conversation au gré d’une rencontre fortuite.

– Je connais Jésus. C’est aussi un prophète de l’islam. Mais le plus grand prophète, c’est Mahomet, la paix soit sur lui.

– C’est ton droit de penser ça. Mon devoir à moi, en tant que chrétienne, c’est de te dire que la Bible parle autrement de Jésus-Christ.

-Mais vous avez falsifié la Bible !

-Hé là, stop ! Qui peut falsifier les récits originaux ? N’est-ce pas celui qui vient après, celui qui n’était pas présent au moment de l’histoire qu’il raconte ?

-Laisse tomber !

-Comme tu veux, mais … si tu m’écoutais un peu avant de tourner la page?

Si ! Jésus est mort sur la  Croix et ressuscité ! Il est VIVANT !
Nous en sommes tous témoins.

père Omer Scoumont

Mahatma Gandhi :« Jésus Christ était complètement innocent, il s’est offert lui-même comme sacrifice pour le bien des autres, ses ennemis inclus, et devint la rançon du monde. Ce fut un acte parfait. »

Bible. « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. »
https://www.biblegateway.com/passage/?search=Actes+2&version=LSG

Coran. Sourate XIX : « Et paix sur moi le jour où je naquis, et le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité comme vivant. Voilà Jésus, fils de Marie. Parole de la vérité dont ils doutent encore. »

Vrai ou faux: Jésus est-il mort sur une croix?

L’Esprit Saint qui agit dans toutes les religions a permis que Mahomet annonce la mort et la Résurrection de Jésus. Ce qui nous différencie dans ce domaine, c’est que, pour les Musulmans, Jésus n’est pas mort sur la croix. Pour eux, c’est Judas qui a pris sa place ou un sosie. Qu’en disent les historiens ?

Ce n’est pas seulement l’Evangile qui affirme la crucifixion de Jésus. Elle est largement rapportée par les auteurs séculiers.

Tacite (55-120 ap. J-C), surnommé le plus grand historien de Rome, écrit que Christ « fut mis à mort sous Ponce Pilate. »

Lucien de Samosate, satiriste grec de la seconde moitié du 2e siècle, écrit :  » Les chrétiens adorent à ce jour un homme – le personnage distingué qui introduisit leurs nouveaux rites et qui fut crucifié pour cette raison… »

De même, Thallus (cité par Julius Africanus) écrit aux environs de 52 ap. J-C qu’une éclipse s’est produite au moment où Christ mourut. C’est exactement ce que rapportent les évangiles (Matthieu 27:45, 40) !

http://raisonsdecroire.org/2011/04/20/jesus-est-il-vraiment-mort-sur-une-croix/.

Le « Jésus » des Evangiles est devenu Issa dans le Coran.

Le prénom Jésus signifie « Dieu sauve », or, pour les Musulmans Jésus ne sauve pas. Le Coran utilise donc un nom qui ne signifie pas « Dieu  sauve ».

Jésus, c’est Yeshoua en hébreu, prénom couramment utilisé à l’époque où Jésus-Christ est né.

Le sacrifice d’Abraham. Quel lien avec celui de Jésus-Christ ?  

Parce qu’il  aime, Dieu ne veut pas la  mort !  Certains hommes n’ont pas beaucoup de respect pour la nature humaine. Ils en arrivent à tuer des êtres de chair comme eux ! Les animaux tuent pour se nourrir, mais l’homme, il tue pour quoi ? Dieu, par contre, prend toujours soin de ses enfants ! Il est fatigué de voir que les hommes s’entretuent, d’autant plus quand ils tuent en son nom, en criant par exemple : « Dieu est avec nous » ou « Gott ist mit uns » ou « Allah Akhbar » ou « God is with us » …

Au temps d’Abraham, il arrivait qu’on sacrifie son fils aîné pour plaire aux divinités ! C’était une tradition. Horreur ! De nos jours encore, des magiciens, des sorciers, demandent à des parents de sacrifier leurs enfants ! Tuer son enfant, c’est vraiment un dérèglement de la nature humaine ! Jusqu’où peut donc aller la folie de l’homme ? Tuer la chair de sa chair ! C’est fou !

Dieu est profondément peiné de voir que les hommes lui offrent des sacrifices humains! Aussi, un jour, il va le dire bien fort. Il va retenir le bras d’Abraham, alors que celui-ci s’apprête à tuer son propre fils, Isaac. Le sacrifice humain a été remplacé par celui d’un bélier (mouton mâle).

Abraham a obéi à la voix de Dieu dans son cœur. Il n’a pas obéi  à la tradition, préférant obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Oui, Dieu a parlé au cœur d’Abraham et Abraham a écouté, il a obéi et son fils a eu la vie sauve ! Dieu est un Dieu de Vie !


Un jour viendra où les hommes tueront Jésus, le Fils de Dieu. Au nom de la religion. C’est cet événement que l’Eglise commémore le vendredi-saint. Jésus a pris la place d’Isaac. Il a pris la place de tous les Isaac du monde ! Il est le mouton, l’Agneau de Dieu qui s’est librement offert en sacrifice. Puissions-nous comprendre ce message fort ! C’est seulement dans la prière qu’on peut comprendre un tel mystère : le sens de l’incarnation… le sens de la mort de Jésus… le sens de sa résurrection… L’islam nie ces mystères. Quand j’étais jeune, je ne comprenais rien à tout cela ! Alors, j’ai prié Dieu de m’éclairer et Il l’a fait. Merci Seigneur !

Cantique : A l’Agneau de Dieu – Elisabeth Bourbouze

 

Prophétie d’ISAÏE: Dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. »  Alors se dessilleront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds.  Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie ; car l’eau jaillira dans le désert, des torrents dans le pays aride. (Is 35 : 4-6) »  


http://www.aelf.org/bible-liturgie/Is/Livre+d%27Isa%C3%AFe/chapitre/35

Pourquoi Jésus n’a-t-il pas tout le succès qu’il mérite ?

Pourquoi la foi en Jésus-Christ est-elle encore trop peu répandue alors qu’il a vaincu la mort, alors qu’il est ressuscité, et que tant de grands hommes et femmes se reconnaissent en Lui et puisent leur force dans son amour inconditionnel ?

D’abord, pourquoi, mais pourquoi donc Jésus, tout à fait innocent, a-t-il été condamné alors que Ponce Pilate  qui régnait sur la Palestine pouvait le libérer d’une simple parole vu qu’il le savait innocent? https://onedrive.live.com/edit.aspx?resid=E7210F716BA66E10%21202&id=documents&app=Word

On peut découvrir des éléments de réponse aux mille questions que nous nous posons au sujet de la mort et de la résurrection de Jésus en priant en vérité, à partir de la Torah et de la Bible …

… aussi en écoutant ceux qui étudient la Bible, comme notre pape François. Dans cette vidéo, il dénonce « le pouvoir du monde contre le pouvoir de Dieu. » (Voir à 22 minutes)

voir aussi: https://www.youtube.com/watch?v=qgfZMiNGvu4

Première raison : la corruption, déjà au temps de Jésus !

Pour être sûrs de refermer une bonne fois le « dossier Jésus », les grands-prêtres et les scribes ont usé d’un stratagème peu édifiant mais toujours à la mode : la corruption ! Voici, en bref, le récit des événements qui ont suivi la mort de Jésus.

(aelf) Les grands-prêtres et les pharisiens se rendirent ensemble chez Pilate et lui disent : « Seigneur, nous nous sommes souvenus que cet imposteur a dit de son vivant : “Après trois jours, je ressusciterai.” Donne donc l’ordre que l’on s’assure du sépulcre jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent le dérober et ne disent au peuple: Il est ressuscité des morts ! Cette imposture serait pire que la première ».

Pilate déclara : “Vous avez une garde. Allez ! Assurez-vous du sépulcre, comme vous l’entendez.” … Après le Sabbat,… Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent voir le sépulcre. Et voilà qu’il se fit un grand tremblement de terre : l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair et son vêtement était blanc comme neige. Dans la crainte qu’ils en eurent, les gardes furent bouleversés et devinrent comme morts. Mais l’ange prit la parole et dit aux femmes :
« Soyez sans crainte, vous. Je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit. »

« Comme elles étaient en chemin, voici que quelques hommes de la garde vinrent à la ville informer les grands-prêtres de ce qui était arrivé. Ceux-ci après s’être assemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une bonne somme d’argent avec cette consigne : “ Vous direz ceci : Ses disciples sont venus la nuit et l’ont dérobé alors que nous dormions. Et si l’affaire vient aux oreilles du gouverneur, c’est nous qui l’apaiserons et nous ferons en sorte que vous ne soyez pas inquiétés.”    Ils prirent l’argent et se conformèrent à la leçon qu’on leur avait apprise. Ce récit s’est propagé chez les Juifs jusqu’à ce jour. » (Mathieu 27 et 28, extraits)

Deuxième raison : Des Musulmans disent : « Jésus n’a pas été assassiné, car Dieu protège ses prophètes ». C’est mal connaître le Coran et la Bible:

Coran, V sourate 70 : « Certes, Nous avions déjà pris l’engagement des Enfants d’Israël, et Nous leur avions envoyé des messagers. Mais chaque fois qu’un Messager leur vient avec ce qu’ils ne désirent pas, ils en traitent certains de menteurs et ils en tuent d’autres ».

 Bible : « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu. » (Matthieu 23:37)

Nous connaissons tous des prophètes qui ont été persécutés. Martin Luther King, Mgr Romero et tant d’autres sont morts assassinés, Jean-Paul II a été victime d’une tentative d’assassinat, etc…

Jésus a revêtu la condition humaine jusqu’au bout, jusqu’au martyre.

Bible, « S’étant comporté comme un homme, il s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à la mort et à la mort sur une croix ! Aussi Dieu l’a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au- dessus de tous nom, pour que tout, au nom de Jésus, s’agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame de Jésus-Christ qu’il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (Philippiens 2:7-11)

Troisième raison : Jésus n’est pas un roi-guerrier.

« Son programme est tout à fait dé-con-cer-tant. Le peuple opprimé par les Romains attendait un libérateur qui le délivrerait des colonisateurs. Jésus arrive et il ne prend pas les armes. Allez y comprendre quelque chose ! Il a un cœur bon, même avec l’occupant : il va jusqu’à guérir le fils d’un centurion romain ! Il prêche l’amour des ennemis ! Il annonce et inaugure la venue d’un Royaume qui n’est pas de ce monde !

C’est le monde à l’envers ! Il élève les humbles et il renvoie les riches les mains vides, non par la violence, mais par des paroles, des mots qui appellent à la conversion. (Lisez donc les propos adressés par Jésus aux Pharisiens : Matthieu 23)

Quel est le roi qui choisit ses collaborateurs parmi les plus petits, les plus humbles ? Quel est le roi qui invite à l’amour des ennemis, au pardon inconditionnel ? » (d’après homélie de l’abbé Marc BOUGEOIS)

JESUS est un personnage UNIQUE dans l’histoire ! De quoi déstabiliser les humains habitués à recourir à la violence pour régler leurs conflits.

Quatrième raison : Jésus passe outre de la loi quand l’amour est en jeu. Cette attitude dérange les autorités religieuses.  

La loi impose plus de 600 préceptes.  Jésus  les sublime en nous apportant un commandement nouveau : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »  Jésus aime le lépreux, il le touche et le guérit. Or c’est défendu ! Ce faisant, il est lui-même considéré comme impur, il n’a donc plus le droit d’entrer dans le Temple. Il le fait quand même.  

La violence de Jésus est celle de l’amour. Saint Augustin résume ainsi son message: « Aime et fais ce que tu veux ».

De plus, Jésus  est franc, il sait se fâcher quand il le faut. Jésus est un révolutionnaire et l’on n’aime pas les gens qui dérangent. Prenons-en de la graine ! Il est temps que se multiplient des gens de sa trempe !!! Jésus n’a pas dit: « Vous êtes le miel de la terre. Il a dit: Vous êtes le SEL de la terre. »

 « C’est en vertu de la loi que Jésus a été condamné. En mourant, il a détruit la loi qui le tue. » (Père Gilbert S.J.)

Cinquième raison : Jésus est accusé de servir le diable.

 « On présenta à Jésus un possédé qui était muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le muet se mit à parler. La foule fut dans l’admiration, et elle disait : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! » Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » (Mt 9 :32-33)  (Luc 11:15)  

Aujoud’hui encore, des Chrétiens semblent avoir des pouvoirs magiques, mais leurs dons relèvent de l’Esprit Saint et il n’y a pas de secret. Tout le monde peut aspirer recevoir ces dons.

Sixième raison : Il est considéré comme un blasphémateur car il affirme ouvertement qu’il est le Fils de Dieu.

« J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider ? »  Les Juifs lui répondirent : ‘Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, c’est parce que tu blasphèmes : tu n’es qu’un homme, et tu prétends être Dieu … Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : ‘Tu blasphèmes’, parce que j’ai dit : ‘Je suis le Fils de Dieu. Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les accomplis, quand bien même vous refuseriez de me croire, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père.’ » (Jn 10 :32…)

Voici un extrait de son acte de condamnation :

«... Le souverain sacrificateur l’interrogea de nouveau, et lui dit : ‘’Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ?’’ Jésus répondit : ‘’Je le suis’’. …. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : ‘’Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble ?’’ Tous le condamnèrent comme méritant la mort. » (Marc : 14:55…)

  • Par surcroit,  il accompagne la guérison du paralytique de  la remise des péchés ! C’en est trop. Il faut se défaire de lui ! Heureusement  Jésus ne baisse pas les bras. Au contraire, il profite de l’occasion pour manifester sa gloire :

« … Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : « Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève- toi, prends ton lit, et va dans ta maison.” Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant : Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »

Septième raison : La jalousie et l’orgueil spirituels. Jésus avait un grand succès auprès des foules et les religieux et les scribes en étaient jaloux. Ce passage d’évangile en témoigne :

« Voyant revenir les gardes qu’ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs des prêtres et les pharisiens leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas ramené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissés égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? (Jn 7,40-53)

«  Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur. Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient.                       (Actes 13 :44-45)

Huitième raison : La mauvaise foi, le refus de croire ce qui est évident.   On préfère rester dans les ténèbres que chercher la vérité.

« Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »

Conduit pas ses bas instincts, l’homme en arrive à choisir l’assassin au lieu du saint !

… devant Pilate, qui était d’avis de le relâcher, vous l’aviez rejeté. Lui, le saint et le juste, vous l’avez rejeté, et vous avez demandé qu’on vous accordât la grâce d’un meurtrier. »  (Actes des Apôtres 3:13…) 

Neuvième raison : L’interdiction de propager la Bonne Nouvelle. 

« Qu’allons-nous faire de ces gens-là ?
Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle ;
cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem,
et nous ne pouvons pas le nier.
Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple,
nous allons les menacer
afin qu’ils ne parlent plus à personne
en ce nom-là. »
Ayant rappelé Pierre et Jean,
ils leur interdirent formellement
de parler ou d’enseigner au nom de Jésus. »

 http://www.aelf.org/office-messe?date_my=11/04/2015

Dixième  raison : A peine née, l’Eglise s’est divisée et le message évangélique a perdu de son éclat.

Jésus avait pourtant tellement insisté pour que nous restions UNIS: «  Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » (Jn 17 :21)

NB. C’est lors de disputes intestines que la ville de Constantinople en Turquie (qui était chrétienne) tomba dans les mains des Musulmans et devint Istanbul. Des minarets ont été ajoutés à l’église Sainte Sophie. « Sophia » signifie « sagesse ». Si les chrétiens avaient eu la sagesse de s’entendre, de s’unir, la religion musulmane ne se serait pas imposée.

Onzième raison : Un voile cache la vérité sur Jésus, jusqu’à ce que Dieu ouvre l’esprit à l’intelligence des Ecritures.

« Jésus déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il fallait que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.’ Alors il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des Écritures. Il conclut : ‘C’est bien ce qui était annoncé par l’Écriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d’entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. C’est vous qui  en êtes les témoins. » (Luc 24: 44-48) »

Voir téléfilm : Jésus. L’enquête.

Douzième raison : Le cœur de l’homme est malade. Un esprit médiocre ou simplement distrait ne cherche pas la vérité.

https://www.youtube.com/watch?v=STv0ULTSkuY

Treizième raison : la lâcheté conduit à l’injustice du ministère de la Justice !

Pilate condamne sciemment un innocent !

« Vous m’avez amené cet homme en l’accusant de mettre le désordre dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous, et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. » (Luc 23 :14)

Quatorzième raison : Un faux témoignage pèse contre lui.

« On prétendait que Jésus avait déclaré : “Je détruirai ce temple fait de main d’homme et en trois jours j’en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme”. …. Jésus ne dit pas que lui-même le détruira- il s’agit là d’un faux témoignage – Par contre, il prophétise que c’est précisément ce que feront ses accusateurs et laisse entrevoir que la destruction de son corps terrestre sur la croix marquera la fin du Temple et que sa résurrection en inaugurera un nouveau. Le corps vivant du Christ maintenant devant la face de Dieu est devenu le lieu du culte. Il est le tabernacle qui n’a pas été construit de main d’homme. La prophétie de la Résurrection est ainsi une prophétie de l’eucharistie ». (Joseph RATZINGER. La fin du Temple. L’esprit de la liturgie)

Quinzième raison :
La dérision, la moquerie est une arme efficace de destruction du christianisme.

Bien des jeunes souhaitent retourner à l’Eglise mais ils ont peur qu’on se moque d’eux. Simon-Pierre est passé par là… or il est devenu le premier pape !  Lors de l’arrestation de Jésus, « il se mit à jurer avec des imprécations : « Je ne connais pas l’homme dont vous me parlez ! » (Marc 14:71-72). Plus tard il deviendra un défenseur farouche de l’Eglise.

Allez,  les plus valeureux, montrez l’exemple et entrainez avec vous vos copains, copines! Comme le sportif Kakà.

Seizième raison : Il y a mon péché et le tien, notre silence.

Par nos péchés, nous clouons Jésus sur la Croix. Par notre silence, nous cherchons à nouveau à l’enterrer.

« Si quelqu’un veut Me suivre, qu’il renonce à lui- même, qu’il se charge de sa croix chaque jour, et qu’il me suive. » (Luc 9)

ABOVE ALL https://www.youtube.com/watch?v=_aicOiTUPF0

Dix-septième raison : La foi, c’est un saut dans l’inconnu. Nous pouvons avoir peur de l’inconnu. Or personne ne peut faire ce saut  à notre place.

Coolus commente son dessin:

Après la mort et la résurrection de Jésus-Christ, l’un croit à la réalisation des prophéties (comme Jean, lapin de gauche), l’autre cherche des preuves de la résurrection (comme Pierre, lapin de droite).

-Les deux disciples arrivent au tombeau. Jean arrive le premier, et attend dehors. Pierre entre.

-Pierre demeure perplexe, Jean entre à son tour, il CROIT en ne voyant… RIEN.

-Dans ce dessin, Pierre scrute le suaire, avec ses lunettes, pour essayer de trouver une explication rationnelle à la chose. Il cherche quelque chose. Peut-être ne sait-il même pas ce qu’il cherche ?

-Jean, lui, semble avoir compris. Compris les Paroles du Christ qui résonnent en lui à présent « Et le troisième jour, il ressuscitera »

-Jean regarde deux endroits ; le mur et la sortie. Vers quoi est-ce que je regarde ?

Dix-huitième raison : Jésus ne force pas notre conversion.  

« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » (Ap 3 :20)


Dix-neuvième raison : La persécution effrénée des Chrétiens par d’autres groupes religieux ou  athées.

Indonésie: 9 novembre 2006: Trois jeunes ont été décapités. Leur crime ? Être chrétiens.
Il est bien connu que les chrétiens font de très bonnes choses dans la société (écoles, dispensaires, …)   Jésus lui-même a été assassiné alors qu’il passait au milieu des hommes et des femmes en faisant beaucoup de bien. Les chrétiens  suivent leur maitre sur la route du don d’eux-mêmes. Ils ne fuient pas devant le loup.

http://prophetie-biblique.com/forum-religion/persecutions-religieuses/chretiens-decapites-indonesie-t1545.html

Vingtième raison: Les Chrétiens n’utilisent pas assez les charismes mis à leur disposition par l’Esprit Saint.

Jésus s’approchait des personnes. Il connaissait le fond de leur âme. Les Chrétiens sont appelés à s’équiper des dons de l’Esprit pour faire comme lui.


https://topbible.topchretien.com/jean.4.1/S21/

Le plus grand des charismes: l’amour. L’abbé Champenois.
https://www.facebook.com/Bourlers/

Vingt-et-unième raison. La foi se propose. Elle ne s’impose pas. Il faut donc de la patience.

La foi se transmet par attirance. C’est Jésus lui-même qui donne la foi, en attirant à Lui. « Moi, une fois élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à Moi. » (Jn 12:32)

A ceux qui l’ont accueilli, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu.
https://topbible.topchretien.com/jean.1.16/S21/

Le plus grand des charismes, c’est l’amour.


Vingt-deuxième raison. La foi chrétienne est facteur d’unité. Des personnes préfèrent rester entre elles, dans leur club, au milieu de leurs connaissances.

Louis Segond Bible
Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Ephésiens 2:19

Que vous soyez Yésidis, Hindous, Rohingyas, Musulmans, … nous vous soutenons dans votre combat pacifique pour la liberté de conscience, la liberté religieuse. Vous êtes nos frères et soeurs en humanité.



La Chrétienne, Heidy Baker, exerce ses charismes au Pakistan. « Les Musulmans m’aiment et j’aime les Musulmans. »
Le NOUN, symbole des chrétiens persécutés. « MERCI pour votre témoignage de foi. »

Invités à la messe célébrée à Rome et envoyés.

En raison de la pandémie, le pape accepte que sa messe quotidienne soit diffusée sur les réseaux sociaux. Très bonne chose. Voici celle du 5 mai 2020.

NB: Pour pénétrer dans l’enceinte du Vatican, il est bon d’être débarrassé de ses préjugés. Chacun sait que le pape François aime célébrer la messe en toute simplicité dans des quartiers pauvres, et aussi en présence des migrants. Mais il est le berger de tous: riches et pauvres, ecclésiastiques et laïcs, … Il s’adapte à toutes les situations.

Messe du pape François du 5 mai 2020 à la chapelle Sainte Marthe.
Découvrez les lectures et le message du pape à partir de 7 minutes 30 secondes (quand on voit une religieuse).

AELF

NB: Chaque jour l’Eglise propose des lectures bibliques différentes. Elles sont lues dans le monde entier et chacun peut les lire et les méditer longuement afin d’en tirer tout le suc qu’elles contiennent.
https://www.aelf.org/

Voici les lectures du 5 mai 2020:
https://www.aelf.org/2020-05-05/romain/messe

La messe: un repas mystique, un temps de convivialité spirituelle.

La dernière Cène, église de Bourlers.
Chef d’oeuvre en péril puisque l’église se détériore à grande vitesse.

La messe nous envoie servir le monde.

Messe pour les migrants à Rome.

Migrants: le Pape dénonce les cœurs anesthésiés face à la misère d’innocents


Journée des migrants: un appel du Pape à se libérer des exclusions

La charité pour les périphéries existentielles

Dans son homélie, s’appuyant sur les Écritures saintes, en particulier le livre de l’Exode, le Pape François a souligné l’importance d’accorder une attention particulière aux étrangers, aux orphelins et à toutes les personnes rejetées de nos jours. Le thème de cette Journée mondiale le rappelle: «Il ne s’agit pas seulement de migrants».

«Il ne s’agit pas seulement de migrants».

«Le Seigneur nous demande de restaurer leur humanité, en même temps que la nôtre, sans exclure personne, sans laisser personne en dehors»

Réfléchir aux injustices

Simultanément à cet exercice de la charité, Dieu demande aussi de réfléchir aux injustices qui engendrent l’exclusion, en particulier ces privilèges de quelques-uns qui, pour être conservés, se font au détriment de beaucoup de personnes.

«Malheur à ceux qui profitent et vivent bien tranquilles dans Sion, qui ne se soucient pas de la ruine du peuple de Dieu qui s’étale pourtant aux yeux de tous. Ils ne s’aperçoivent pas du désastre d’Israël, car ils sont trop occupés à s’assurer une belle existence, des mets délicats et des boissons raffinées». (Amos 6:1.4-7)

Insensibilité et indifférence contemporaines

«Aujourd’hui encore une «culture du bien-être […] nous amène à penser à nous-mêmes, nous rend insensibles aux cris des autres, […] porte à l’indifférence envers les autres, et même à la mondialisation de l’indifférence»

«La grâce de pleurer»

«Comme chrétiens, nous ne pouvons pas être indifférents face au drame des anciennes et des nouvelles pauvretés, des solitudes les plus sombres, du mépris et de la discrimination de ceux qui n’appartiennent pas à “notre” groupe. Nous ne pouvons pas demeurer insensibles, le cœur anesthésié, face à la misère de tant d’innocents. Nous ne pouvons pas ne pas pleurer. Nous ne pouvons pas ne pas réagir», a-t-il déploré, développant en conclusion le sens du commandement «Tu aimeras ton prochain comme toi-même».   

Toucher les plaies

«Aimer son prochain comme soi-même veut dire s’efforcer de construire un monde plus juste, ressentir de la compassion pour la souffrance des frères et des sœurs, s’approcher d’eux, toucher leurs plaies, partager leurs histoires; cela signifie se faire les prochains de tous les voyageurs malmenés et abandonnés sur les routes du monde, pour soulager leurs blessures et les conduire au lieu d’accueil le plus proche».

Terminons par la messe du pape du 6 mai à Rome.

« Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie. »

Allez, on y va ! On remonte la pente.

D’abord, croire en soi : « Croyez en vous et en vos capacités. » (Norman Vincent Peale)

Le complexe d’infériorité est responsable de maladies, de dépressions, d’échecs qui nous rendent passifs.  Or, grâce à notre engagement, la vie peut être remplie de joie et de satisfactions. N.V.Peale invite à user de la science et de la foi pour sortir de cet engrenage.

Répéter des paroles bibliques fait partie des traitements qu’il propose,  telle cette parole-piqûre. «  Je puis tout en Celui qui me rend fort. » (Philippiens 4 :13) A répéter plusieurs fois par jour, conseille-t-il.

Vérité oblige, avant de parler, il est bon de s’informer à différentes sources.

père Omer de Ruyver

SAIS-TU RÉPONDRE A CES QUESTIONS?

« Les croisades étaient-elles une entreprise impérialiste à rencontre de l’Orient musulman ? L’Inquisition a-t-elle brûlé des milliers d’hérétiques ? La chrétienté médiévale était-elle antisémite ? L’Église s’est-elle vraiment interrogée pour savoir si les femmes avaient une âme ? … Dans les années 1930, le Vatican s’est-il aveuglé par anticommunisme sur les dangers du fascisme et du nazisme ?
Autant de questions explosives en forme de réquisitoire dans un procès couramment fait à l’Église catholique. »

Informe-toi avant de parler. Ensuite, informe les autres. Sadou, un réfugié africain  prétendait que Jésus était français ! « Non, il est Juif ! » lui dis-je. « Non ! Il est français ! » « Non, il est Juif, lui et ses parents, ses amis, ses apôtres. Tous étaient Juifs et vivaient en Palestine ! Lis la Bible et tu en seras convaincu. »

Attirés par notre continent, les réfugiés ignorent que c’est la foi chrétienne qui a façonné l’Europe des Lumières où est née la Ligue des Droits Humains. Chacun devrait savoir que le repos du dimanche, l’affranchissement des esclaves, l’amélioration de leur condition, c’est l’Eglise qui les a institutionnalisés au 4ème siècle. Ce livre nous l’apprend. Jean Sévilla ne se limite donc pas à dénoncer les dérives de l’Eglise. Il a l’honnêteté intellectuelle de mettre en lumière ce qu’elle apporte à la société.

 Tant de personnes sont sauvées grâce à la foi que l’Eglise cherche à transmettre.

Témoignage de Christy.  » Perdue, fatiguée de la vie, idées noires … Embarquée dans le carrousel de la vie, Je me demandais bien pourquoi continuer à tourner en rond, sans objectif… C’est alors que mes yeux se sont levés au ciel, Comprenant soudain qu’au-dessus de ces nuages noirs, Un chef d’orchestre existait, pour faire de cette vie une symphonie… »
Christy exprime sa reconnaissance et chante: MERCI.

Thank you Christy :
https://www.youtube.com/watch?v=Cv_xiAdqg7I

Parole-piqûre à ressasser : « Là où le mal abonde, la grâce surabonde. »


Puisque l’Eglise est source de bénédictions: « Pourquoi les jeunes générations n’acceptent-elles plus la transmission qui nous semblait si normale ? Il est insuffisant d’accuser les dérives de la société et le relâchement des mœurs. » https://resurgences.be/3eme-dimanche-de-paques-annee-a-26-avril-2020-evangile-de-luc-24-13-35/

Question de simple morale: nous avons mission de dénoncer les injustices flagrantes.

Je partage: « L’autre pandémie » Frédéric Loore

Ma femme est infirmière. Elle travaille dans l’un des grands CHU de Wallonie. Durant des années, elle est rentrée le soir complètement exténuée, au terme de journées marathon qui succédaient les unes aux autres.… Alors, elle a tenu tant qu’elle a pu. Son corps la mettait au supplice pour qu’elle arrête, mais sa tête ignorait volontairement les signaux de détresse. Un jour, tout a lâché. Grillée. Epuisée. « Burn out » a conclu le médecin du travail dont le diagnostic était écrit à l’avance. La clinique de l’usure avait fait une malade de plus.

Moi, pendant toutes ces années, j’étais journaliste. J’enquêtais sur les dossiers financiers. Les coups fumants de la criminalité en col blanc. … Je voyais les milliards disparaître par tous les points aveugles de la planète financière. Je bossais également sur la fraude sociale organisée à grande échelle, sur le dos de dizaines de milliers de travailleurs clandestins transformés en nouveaux esclaves, terrés dans la Belgique des sous-sols et des arrière-cours. Là encore, je voyais des sommes folles aspirées par le trou noir de l’économie souterraine….

Ces montagnes de fric auraient dû renflouer les caisses d’un Etat démonétisé au point qu’il ne puisse plus financer correctement l’une de ses missions régaliennes : la santé. Au lieu de ça, elles ont accouché d’une souris par la volonté (ou l’absence de volonté) d’une grande partie de ceux qui se posent en garants de cet Etat. … Puisqu’ils aiment tant les inventaires et les exercices comptables, il leur reste à faire le décompte des morts causées par l’autre pandémie : la marchandisation de la santé.    Frédéric Loore « Entre les lignes »  https://resurgences.be/lautre-pandemie/


Je partage : « Le gouvernement français a un problème avec la liberté religieuse » Guillaume De Thieulloy

En France, nous sommes « confinés » comme beaucoup d’autres, à cause de l’épidémie de Covid-19. Mais le président Macron nous a annoncé un probable déconfinement progressif à partir du 11 mai. Cependant, il semble que ce déconfinement ne concerne pas nos besoins spirituels. … nous avons appris que le gouvernement envisageait de ne pas rouvrir les églises au culte public avant le mois de juin.

Décidément, le gouvernement français a un problème avec la liberté religieuse. Nous n’en sommes certes plus à 1790 ou à 1905, où le gouvernement volait les biens de l’Eglise par la violence. Mais le laïcisme demeure un grave défaut de nos dirigeants. …

Et, tout récemment, un prêtre qui célébrait seul dans son église, devant une caméra filmant la messe pour ses paroissiens, a été interrompu par trois policiers armés. C’est d’autant plus choquant que, pendant ce temps, certaines banlieues abandonnées à la charia et aux voyous, n’ont jamais respecté le confinement – et même à plusieurs reprises ont insulté les policiers et craché sur eux.

…. Un ami me racontait avoir entendu un parlementaire de la majorité expliquer que les églises, comme les bistrots, n’étaient pas de première nécessité pour le pays. Mais, bien sûr que si, nos besoins spirituels ne sont pas moins importants que nos besoins matériels ! Ou alors sommes-nous des animaux, incapables d’élévation spirituelle ?

Nous avons lancé sur le Salon beige une pétition au Premier ministre pour demander que nos besoins spirituels et notre liberté religieuse soient enfin pris en compte. Et vous, chers amis lecteurs, si vous pouvez la faire circuler et faire circuler cet article autour de vous, j’ai bon espoir que la pression populaire doublée d’une pression internationale fasse céder le gouvernement ! https://www.ifamnews.com/fr/le-gouvernement-francais-et-la-liberte-religieuse/

https://www.ifamnews.com/fr/le-gouvernement-francais-et-la-liberte-religieuse/

Je propose de terminer par un psaume, prière commune aux trois religions monothéistes et le message que Mikanaka adresse à Dieu en ce temps de pandémie.
https://www.youtube.com/watch?v=VG2SElj7ybw

Et si on remontait la pente, en Eglise?

La puissance de la suggestion: « Oui, l’Eglise va renaître de ses cendres! »


Peale: « Appliquez la méthode de l’articulation suggestive » qui consiste à répéter à haute voix des mots apaisants. Les mots sont très puissants. Il suffit de les prononcer pour déclencher leur pouvoir de suggestion. La seule répétition de mots alarmistes vous rendra nerveux et pourra même affecter tout votre organisme. »

Parole de Jésus: «  Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. » (Mt 16:18) Cette parole est rassurante. Oui, je peux compter sur l’Eglise. Elle restera active jusqu’à la fin des temps.

Parole de saint Paul: «  Jésus voulait se la présenter à lui-même, cette Église, resplendissante, sans tache, ni ride, ni rien de tel ; il la voulait sainte et immaculée. » (Eph 5:27) Les problèmes de pédophilie, je n’en veux plus, oui, il faut les dénoncer! Les richesses du Vatican, je n’aime pas. Jésus non plus! Ce n’est pas ça l’Eglise!

C’est du costaud, ce que l’Eglise catholique nous propose et je peux le transmettre.

Les églises vides, un signe et un défi.

Nous pouvons accepter ces églises vides comme une simple mesure temporaire bientôt oubliée. Mais nous pouvons aussi l’accueillir comme un moment opportun « pour aller en eau plus profonde » dans un monde qui se transforme radicalement sous nos yeux.

« Nos paroisses, nos congrégations, nos mouvements et nos monastères devraient se rapprocher de l’idéal qui a donné naissance aux universités européennes : une communauté d’élèves et de professeurs, une école de sagesse, où la vérité est recherchée à travers le libre débat et aussi la profonde contemplation. De tels îlots de spiritualité et de dialogue pourraient être la source d’une force de guérison pour un monde malade. » (Tomas Halik)
https://resurgences.be/les-eglises-fermees-un-signe-de-dieu/


L’Eglise, c’est nous, les Chrétiens, religieux et laïcs, saints en devenir.

Devenir saint jusqu’à pouvoir dire: « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Jésus qui vit en moi. » (Galates 2:2o)

A chacun revient la charge de travailler à la réparation de l’Eglise au moyen de ses talents particuliers: musique, poésie, dessins, et aussi maçonnerie, ébénisterie, électricité …

Jacques, un père de famille propose des CREDOS de son cru pour les messes de familles. En voici un.

A l’Abbaye de Scourmont, le père Omer s’occupe de la fabrication de la bière, mais son dada, c’est la peinture d’icônes et de dessins qui disent simplement les choses de la foi.

Grâce à leur travail, les congrégations religieuses ont de tout temps aider les populations locales à vivre dignement. Elles ont un rôle particulier à jouer de nous jours pour relever la société. Dieu appelle à le suivre sur ce chemin. Retrouvons père Omer dans cette vidéo.
https://www.youtube.com/watch?v=kj4ZG6zCfQI

Célien, 8 ans, commentait ce dessin du père Omer: « On voit Jésus avec tous ses fans! »

Malgré ses défaillances, j’aime l’Eglise.

Je l’aime comme on aime une maman dont on connait les limites et à qui l’on pardonne de ne pas être parfaite. NB: Il faut parfois être soi-même une maman imparfaite pour pardonner à sa propre mère.

Quand il y a un problème en famille, je demande à mes enfants de parler, d’exprimer leurs difficultés et de ne surtout pas partir en claquant la porte. Toute séparation risque d’être définitive. C’est douloureux. En Eglise, c’est pareil. Pourquoi partir? Ne vaut-il pas mieux rester et discuter? Encore faut-il demander les lumières de l’Esprit Saint et prier vraiment beaucoup pour être humble et ainsi éviter des bavardages inutiles. Il s’agit de bâtir, pas de faire du sur-place.

https://www.facebook.com/jaime.leglise/

Au sein de l’Eglise comme en dehors de celle-ci, beaucoup aiment Marie.


Médaille miraculeuse (Rue du Bac 140 Paris XVIème)

C’est normal qu’on l’aime quand on a fait la connaissance de la mère de Jésus-Christ. Elle est si belle, si gentille! De plus, elle s’investit, humble, mais efficace. Marie participe vraiment à la reconstruction de l’Eglise et par là, à la guérison de notre société qui va à vau-l’eau. Marie, elle est partout!

Découvrant une image de Marie au mur de ma maison, une femme turque, voilée, s’exclame joyeusement: « Je connais cette dame. J’ai rêvé d’elle. Elle avait un beau voile ourlé d’or et elle portait un bébé joufflu dans les bras. » « Ce bébé, c’est Jésus, lui dis-je. Marie nous le présente pour qu’on fasse sa connaissance, si on veut. »

Une idée: Demander à Marie si elle veut bien nous confier un peu son bébé!

Lors d’une apparition au père Cestac, Marie lui a parlé. Elle lui a dit -et cela ne nous étonnera pas – que les démons étaient déchaînés dans le monde et que l’heure était venue de la prier comme Reine des anges. Précisons que, lors de la première impression de cette prière, les presses se brisèrent par deux fois. C’est dire que le démon n’était pas content, ce qui souligne l’importance de cette dévotion. Voici cette prière:


Auguste Reine des Cieux, Souveraine Maîtresse des Anges, Vous qui, dès le commencement, avez reçu de Dieu
le Pouvoir et la Mission d’écraser la tête de Satan, Nous vous le demandons humblement,
envoyez Vos Légions Célestes, pour que, sous Vos Ordres et par Votre Puissance, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l’abîme. Qui est comme Dieu ?

Ô Bonne et Tendre Mère,
Vous serez toujours notre Amour et notre Espérance ! Ô Sainte Mère,
 envoyez les saints Anges,
pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi. Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous !


http://www.prier.be/

Marie compatit à toutes nos détresses. Elle a elle-même beaucoup souffert et elle comprend notre désir d’être écouté, aidé. Et moi, suis-je capable d’imaginer la souffrance de cette mère? De l’écouter?

Le film « Jésus, de Nazareth à Jérusalem » nous y aide. https://www.youtube.com/watch?v=_qFvqTaVbOs

https://www.youtube.com/watch?v=-Uki0dkthzI

La vie est difficile. Comment tenir le coup et aller de l’avant, remonter la pente?

Quand on leur demande comment ils font pour positiver, les Chrétiens répondent ceci ou cela:

… Je loue le Seigneur pour la belle nature et pour les moindres petites choses positives. C’est bon pour le moral.

… Je remercie ceux qui m’aident, je remercie Dieu. Dire « merci » dilate le cœur.

…Je vis ma foi du mieux que je peux, auprès des miens d’abord ; ensuite, suivant l’appel reçu, les dons reçus, je m’engage dans des œuvres humanitaires et je découvre que. « Il n’y a pas plus grande joie que d’en donner »

… Chaque jour, je fais mon examen de conscience. Je demande pardon à Dieu. Ça libère. Dans la mesure du possible, je cherche à me réconcilier avec les personnes que j’ai blessées.

…Je tire la sonnette d’alarme, j’encourage chacun à se décider RÉELLEMENT à construire la paix.  C’est nécessaire à mon moral de « prendre les armes spirituelles ».

… Je crois fermement que Dieu veut et peut nous sauver. Aussi, je lis la Bible, je surligne les paroles qui me boostent. Je prie davantage et de ce fait, je perçois la Présence, l’action de Dieu en moi. C’est encourageant.

… J’écoute des chants bien vivants, des musiques  qui me ‘spident’.
https://allez-yalla.com/index.php/2020/05/09/6-chanter-cest-prier-deux-fois/

… J’écoute aussi des témoignages édifiants, je regarde de bons films, de beaux livres sur la vie des personnes qui ont fait du bien dans leur vie.
NB: Kto est une excellente source où l’on n’a jamais fini de puiser.

… Le pape me donne du courage. J’aime sa proximité avec les jeunes, les moins jeunes, les bien-portants, les immigrés… Il dénonce les injustices, il encourage.
https://fr.zenit.org/articles/forum-de-davos-le-pape-denonce-les-visions-materialistes-ou-utilitaires/

… Dieu merci, la foi reste vive en Eglise. Aussi je peux compter sur des chrétiens restés fidèles à l’Evangile. C’est tellement précieux!

… Personnellement, le Renouveau Charismatique me remplit le cœur de joie.

Session du Renouveau Charismatique à Maredsous en 2019.

Les témoins de l’Amour de toute culture, religion, philosophie nous boostent.

Ils nous encouragent à relever les mille défis de la vie: Nelson Mandela, les époux Edhy-Bilquis, l’abbé Pierre, Albert Schweitzer, mère Teresa, Martin Luther King, Edith Stein, père Pedro, les missionnaire de Fidesco… Tous vivent l’enseignement de Jésus, parfois sans même en avoir entendu parler. C’est interpellant!

Mis en pratique, les 10 commandements, présents dans la Torah, la Bible, le Coran changeront le monde. Enfin!

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https://www.facebook.com/watch/?v=1223540164389229


https://www.infochretienne.com/grand-roberto-benigni-prechait-commandement-de-lamour-devant-10-millions-de-telespectateurs/

Blog de Coolus, de la Croix Glorieuse.
https://lapin-bleu.croixglorieuse.org/
« Dégage en toi la source. » Abbaye de Maredsous – Session du Renouveau Charismatique 2019.

voir aussi
https://allez-yalla.com/index.php/2020/05/16/jaime-leglise-meme-si/