« Avec ce projet, Sant’Egidio , en étroite collaboration avec le gouvernement et un certain nombre de partenaires œcuméniques, assure le passage sûr et légal des réfugiés au profil vulnérable. »
Il est préférable de vivre dans son pays d’origine. Hélas, il arrive trop souvent que l’émigration soit la seule issue à une vie inhumaine. Quel parent ne souhaite pas que son enfant vive dans un pays relativement en paix ?
Les couloirs humanitaires permettent à des personnes de quitter leur pays et d’aller en toute légalité et humanité dans un pays d’accueil.
Par courrier postal, j’ai reçu cette lettre. Sant’Egidio lance un appel à l’accueil du migrant, mais il ne s’arrête pas là. Sant’Egidio, c’est aussi des visites aux personnes âgées, des repas partagés avec les pauvres , des écoles de la Paix… Ne nous croisons pas les bras ! Il faut agir !
Paroles bibliques
12 « Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. https://www.aelf.org/bible/Mt/7
01 Que demeure l’amour fraternel ! 02 N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. 03 Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps. https://www.aelf.org/bible/He/13
À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Enfant, ce mercredi 20 novembre 2024, l’Unicef France publie les résultats d’une consultation nationale menée auprès de 20 000 enfants. Elle révèle des « inégalités préoccupantes » qui affectent la jeunesse.
Pour le Fonds des Nations unis pour l’enfance, il s’agit « d’enjeux cruciaux pour l’avenir des enfants et adolescents, en particulier ceux issus des milieux les plus précaires ».
16,2 % des jeunes interrogés, âgés de 6 à 18 ans, disent être confrontés à des privations matérielles, 25,7 % à des privations d’accès à la connaissance. 44,4 % s’estiment privés d’activités sportives et 66,7 % d’activités culturelles. Ces privations génèrent « un sentiment d’exclusion profond », relève l’enquête, analysée en collaboration avec les chercheurs du Centre Maurice Halbwachs, dont Serge Paugam, membre du comité scientifique de l’Unicef France.
Les enfants sont nombreux à être exposés aux violences. 31,1 % ont déjà subi moqueries, insultes ou violences verbales. Et 30 % à avoir été blessés physiquement, frappés ou avoir subi des attouchements non désirés par d’autres enfants. Et 13,1 % par des adultes.
Environ 11 % des jeunes qui ont participé à la consultation se disent confrontés à des formes de rejet social, marqué par un déni de reconnaissance et un sentiment de ne pas compter pour la société. Et plus encore s’ils sont en situation de précarité.
« Il est urgent de prendre la mesure des privations que subissent ces enfants et ces jeunes, alerte Adeline Hazan, présidente de l’Unicef France. Leur exclusion ne relève pas seulement de manques matériels : elle est aussi la conséquence de l’insuffisance d’accès à des opportunités d’épanouissement culturel et social, ainsi que de l’absence de reconnaissance dont ils sont victimes.. ».
En 2024, la Journée mondiale de l’enfant appelle les adultes à « écouter » l’avenir. « Écouter » les enfants, ce n’est pas seulement respecter leur droit à s’exprimer, c’est aussi « comprendre » leurs idées pour bâtir un monde meilleur et « tenir compte » de leurs priorités dans le cadre des mesures que nous prenons aujourd’hui.
Surnommé le «geek de Jésus», Carlo Acutis a très jeune ouvert la voie d’une évangélisation sur internet. Il y avait mis sa créativité à l’œuvre avec son exposition sur les miracles eucharistiques. Il sera le premier millénial à être canonisé, une canonisation possible après un miracle. En juillet 2022, une femme originaire du Costa Rica prie pour son intercession à Assise, sa fille est en train de mourir des suites d’un accident, le jour-même la jeune femme recommence à respirer, une guérison fulgurante.
Pier Giorgio Frassati, témoin d’une ardente charité.
Pier Giorgio Frassati continue lui aussi d’inspirer des milliers de jeunes chrétiens. Déclaré patron des JMJ de Lisbonne (2023), le Pape François présidera sa messe de canonisation un siècle après sa mort.
Né en 1901, le jeune étudiant turinois, membre du Tiers ordre dominicain, des Vincentiens et de l’Action catholique, Pier Giorgio Frassati est au contraire l’un des bienheureux les plus connus des nouvelles générations de catholiques en Italie où il est considéré comme l’un des saints «sociaux» du pays.
Issu d’une famille aisée d’intellectuels, «sa vocation de laïc chrétien se réalisait à travers ses multiples engagements associatifs et politiques, dans une société en pleine fermentation, indifférente, voire hostile à l’Église», affirma saint Jean-Paul II lors de sa béatification en mai 1990. L’adhésion à l’Évangile du jeune homme se traduit en une ardente charité, une attention aimante envers les pauvres et les nécessiteux. C’est d’ailleurs lors de l’une de ses visites aux pauvres, qu’il contracte la poliomyélite dont il mourra en juillet 1925.
Les deux jeunes bienheureux seront donc canonisés lors du Jubilé de l’Espérance, une espérance que Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati ont prêchée, non pas avec des mots mais avec leur vie.
En pensant à nos jeunes: méditons la Parole de ce 20 novembre avec pape François.
Confions nos enfants et nos jeunes à notre Bonne Mère, la Vierge Marie.
Qu’ils se consacrent à Dieu comme Marie l’a fait dès son plus jeune âge. Marie attirant l’Esprit Saint, eux aussi seront remplis d’Esprit Saint à son contact!