Dans la prière du rosaire, il s’agit d’écouter Dieu.


L’une des raisons pour lesquelles il m’était difficile de prier le rosaire au début était qu’en tant que convertie au catholicisme (1), je n’avais pas grandi avec cette prière et elle ne m’était pas familière.

Beaucoup de mes amis catholiques avaient une dévotion pour Marie et m’encourageaient à prier le rosaire. Mais j’étais mal à l’aise et j’avais souvent l’impression de mal m’y prendre. Devais-je me concentrer sur les intentions ou sur les mystères ? Pourquoi étais-je si facilement distraite lorsque je priais le rosaire ? Je me promettais de le réciter régulièrement, mais inévitablement mon « habitude du rosaire » s’essoufflait et il devenait un fardeau ou une case à cocher.

J’ai fait part de mes frustrations à une amie chère qui a depuis longtemps une grande dévotion pour le rosaire. Elle m’a dit que je devais mettre de côté cette prière pendant un certain temps, et de demander à la Sainte Mère de m’aider à trouver les prières qui me viendraient plus naturellement. « Laisse Dieu te guider dans la prière », me disait-elle et j’ai suivi son conseil. J’ai donc demandé à Marie de m’aider à prier. Je ne me souviens pas d’un quelconque évènement déclenchant, mais à un moment donné, j’ai recommencé à prier le rosaire !

Puis, un jour, alors que je priais les mystères lumineux, l’Esprit Saint m’a rappelé un incident récent et m’a montré à quel point je souffrais du péché d’orgueil. Tout à coup, j’ai reconnu l’orgueil dans de nombreux domaines de ma vie. Comment avais-je pu ne pas le remarquer auparavant ? Cela a fait naître en moi un fort désir de me confesser. Avec le recul, je vois que c’est de prier le rosaire qui m’a découvert mon péché et me rapproche du vrai visage du Christ.

Saint Jean-Paul II a abordé l’une des erreurs que nous commettons en récitant notre chapelet : « Si l’on considère la répétition de manière superficielle, on pourrait être tenté de trouver le rosaire sec et ennuyeux. Au contraire, nous devrions écouter pendant que nous prions et ne pas nous contenter de réciter les mots mais de laisser Dieu parler. » 

Dans le passé, je récitais le rosaire, mais je n’écoutais pas. Je ne laissais pas Dieu parler.

Whitney Hetzel, 27 octobre 2023 www.goodcatholic.com

(1) Whitney est une Américaine mariée, convertie à la foi catholique et mère de 9 enfants

Le Rosaire est une dévotion personnelle.

En fait, c’est l’une des petites surprises que j’ai découvertes à propos du Saint Rosaire. Quand je le vois pendu au rétroviseur, ou que je le sens au fond de mon sac à main pendant que je cherche mes clés, ou que je joue simplement avec lui dans ma poche au milieu d’une conversation avec un ami, c’est comme si je secrètement transporté en présence de Dieu. Sainte Thérèse de Lisieux disait un jour qu’il faut souvent « tourner un simple regard vers le ciel », et le Rosaire m’y aide. Même si je ne le prie pas en ce moment, le simple fait de voir un chapelet ou de sentir le chapelet me rappelle combien il est fécond de contempler les mystères de la vie du Christ.

Le pape Saint Jean-Paul II, qui aimait tant le Rosaire, a déclaré que lorsque nous prendrons l’habitude de prier le Rosaire, nous nous conformerons toujours plus étroitement au Christ jusqu’à atteindre la vraie sainteté. Il nous a encouragés à transmettre aux autres l’amour du Rosaire car « la prière du Rosaire apportera au monde, avec le sourire de la Vierge Mère, les tons tendres de l’amour de Dieu ».

J’ai découvert cette vérité. C’est pourquoi, même si je ne récite pas le chapelet mais que je touche simplement les grains dans ma poche ou que je vois le chapelet accroché au rétroviseur, je ressens quelque part au plus profond de moi un sentiment de calme et de paix.

https://www.goodcatholic.com/the-rosary-is-a-personal-devotion-allow-it-to-produce-happy-effects-in-your-soul/

C’est par mail que je reçois chaque jour « UNE MINUTE AVEC MARIE ». J’y découvre ces belles histoires mariales. En lien avec l’association Marie de Nazareth.

Une Minute avec Marie <lettre@mariedenazareth.com>

lettre@mariedenazareth.com

Merci Maman de m’avoir appris le chapelet. Je me souviens : On allait ensemble main dans la main à l’église du village,  chaque jour du mois  de mai. Et tout en travaillant,  tu chantais « Chez nous,  soyez Reine, nous sommes à vous, … »  Tu vois, maman, j’ai essayé de transmettre … Je prie pour toi et de là-haut, prie pour nous.