Pendant la guerre, le prêtre Jean Darigault a fondé un groupe de résistance. Dénoncé, il est arrêté et envoyé en camp de concentration. Là, il exprime sa foi, son espérance à travers des œuvres qu’il réalise sur des morceaux de papier journal allemand. Notamment la nativité.
NB: La résistance, c’est héroïque. La dénonciation, c’est honteux, c’est l’oeuvre du Diable. Puissons-nous toujours faire le bon choix, celui du respect de la VIE d’autrui!
La Nativité (1942), Jean Daligault (1899-1945)
Pourquoi le nom de Jean Daligault est-il si peu connu ? Prêtre du diocèse de Bayeux et Lisieux, résistant de la première heure, peintre et sculpteur, déporté en Allemagne où il mourut le 28 avril 1945, cet homme était hors du commun par son caractère et ses talents comme par sa vie. Il a laissé de son passage dans les camps et prisons nazis des témoignages artistiques bouleversants.
Dans le dénuement
C’est dans le plus radical dénuement que fut réalisée cette Nativité. Elle porte assez mal son nom, puisqu’il s’agit d’une Sainte Famille. Trois couleurs, cinq personnages. Tout en haut, deux bâtisses angulaires évoquent non Nazareth, mais la désolation de l’univers carcéral. Suggéré par les têtes de Joseph, de Marie et des deux hommes de dos au premier plan, où l’on ne peut s’empêcher de voir des prisonniers, un rond de douceur entoure l’enfant. Les auréoles, les contours des épaules et des cols, les bras symétriquement ramenés vers la poitrine de Marie et de Joseph, tout est courbe, et les traits gras renforcent la simplicité et la chaleur paradoxale du dessin. À travers la peinture de cette Sainte Famille, on voit le papier du journal allemand récupéré par le matricule 5316.
Pendant ses années de sacerdoce dans le Calvados, Jean Daligault avait fabriqué une gigantesque crèche qui s’illuminait et s’égayait de musique, construit sa propre voiture, mais aussi un avion, un bateau : non content de peindre, l’abbé était mécanicien. Dans les tristes lieux qui furent ses demeures entre 1941 et 1945, il mettra cette ingéniosité au service de son art, utilisant des moyens de fortune pour peindre et sculpter. Pour pinceau, de la paille ; pour support, du carton, des journaux, des planches, des os ; en guise de couleurs, de la peinture grattée sur les murs, du charbon de bois, de la chaux, de la suie, de la rouille. Un dépouillement absolu qui entre en résonnance avec la venue sur terre du Fils de Dieu, destiné à souffrir aux mains des hommes.
Pour la liberté
L’occupation nazie n’est pas la première expérience de guerre de l’abbé ; mobilisé dès 1917, il a travaillé, pendant la Première Guerre mondiale, dans une école militaire en Syrie puis dans les services de cryptage. Il reste d’importantes zones d’ombres dans sa vie, de très nombreux voyages inexpliqués, un retrait momentané de sa charge de curé : certains biographes ont émis l’hypothèse que Jean Daligault ait été un agent du renseignement, dès avant 1939-1945. Ce qui est certain, c’est que ce prêtre osait tout. Il était en tous ses choix un « Français libre ».
Capable de fonder, dès août 1940, avec le cabaretier et l’instituteur athée de Villerville, dont il était curé, un groupe de résistance qui rejoint le réseau de l’Armée des Volontaires et lui vaut d’être arrêté un an après. Capable de dire, pendant l’appel interminable au camp de concentration de Hinzert, au témoignage d’un co-détenu : « Moi, ils m’emmerdent, je m’en vais », et de rentrer au baraquement. Capable de supporter la torture. En art, il était passionné par la peinture contemporaine, désireux de délaisser la peinture figurative traditionnelle où il s’était fait un petit renom local pour emboîter le pas aux courants novateurs des Nabis, de Van Gogh, de Picasso, d’artistes de Montmartre qu’il avait rencontrés. Incarcéré, il créera, sans rien, mais avec génie.
Incompréhensible espérance
Vers Jésus s’inclinent ses parents. Joseph, longue barbe, semble lui tendre un objet ; Marie, voilée, le désigne. Les deux têtes du premier plan sont plus grosses que celles de la Sainte Famille : Daligault a créé une perspective qui permet à qui regarde son œuvre de trouver sa place, derrière les deux hommes, pour se joindre à ceux qui font cercle autour de l’enfant. Légèrement tournés l’un vers l’autre, les assistants semblent se parler. Que disent-ils ? Leur surprise, leur émerveillement, leur désespoir, leur incrédulité?
Les quelque deux cents œuvres de camp de Jean Daligault ont justifié cette espérance : confiées à l’aumônier de la prison de Trêves qui les cacha dans sa cave, elles ont traversé un bombardement qui détruisit le presbytère, et c’est un autre prêtre français, ancien déporté, l’abbé La Martinière, qui, revenant sur les traces de la déportation pour en retrouver des témoignages, les recevra de l’abbé Jonas.
L’abbé Daligault est mort exécuté à 46 ans, il y a quatre-vingts ans. En se livrant à la création artistique du fond d’un gouffre de misère et de souffrance, il a réalisé le vœu que formulait une autre déportée, Etty Hillesum : « Pour peu que nous fassions en sorte, malgré tout, que Dieu soit chez nous entre de bonnes mains. »
Début décembre, une invitation a été lancée à fêter Noël, le vrai Noël. C’est de vive voix que l’appel s’est répercuté tous azimuts et aussi via les réseaux sociaux et les abonnés aux événements de l’Eglise locale.
Le 27 décembre, ce fut dans la joie que nous avons fêté Noël, pas celui du père Noël qui est une invention de marketing. C’est le vrai Noël qui nous a réunis, jeunes et vieux, le NOËL qui évoque la naissance de Jésus, avec Marie pour mère et Joseph comme père nourricier de Jésus.
Oui, il faut le dire : Marie a conçu Jésus tout en restant vierge grâce à l’action directe de Dieu. Même les Musulmans le reconnaissent. Non, Joseph n’est pas le père biologique de Jésus. Jésus est donc bien fils de Dieu puisqu’il n’est pas le fils d’un homme. Là, les Musulmans ne sont pas d’accord avec les Chrétiens. Comment peuvent-ils donc expliquer la naissance de Jésus ? D’autre part qui peut mieux parler de Jésus si ce ne sont les chrétiens qui le vénèrent depuis plus de 2000 ans?
Tout cela a été évoqué simplement. Pas de grand discours de théologien ni même de catéchiste, mais de simples évocations, de simples propos de mamans, grands-mamans pour qui la foi chrétienne est précieuse, une question de vie, de sur-vie !
Puisque les vacances nous donnent l’opportunité à nous, grands-parents, de transmettre notre foi de façon toute simple, (quand cela est permis par les parents de nos petits-enfants), saisissons l’occasion pour présenter la foi chrétienne, cette belle foi qui parle des merveilles du Seigneur, des beautés de la création et aussi des beautés du cœur humain quand Dieu y est présent: Oui, la foi chrétienne nous pousse à aimer Dieu ET nos frères et sœurs en humanité, quels qu’ils soient … ce qui n’est pas gagné d’avance, c’est un combat de tous les jours contre l’égoïsme, l’orgueil, la suffisance …
A Chimay, c’est dans un endroit privilégié (une abbaye) que nous nous sommes réunis, mais, quand on est peu nombreux, en famille, une simple maison fait l’affaire.
Une vidéo est censée faciliter la tâche. Aussi pour présenter le Noël chrétien, je me suis mise en recherche sur internet … mais quelle difficulté pour trouver ce qui convient!
« J’ai peut-être ce qu’il faut, le film « Nativité », me dit mon frère. « Je voudrais le visionner » » Il n’est pas sur YouTube », me dit mon frère. Nous regardons le film, il y a de belles scènes, c’est vrai, mais cette vidéo ne convient pas pour des enfants. Il y a trop de violence*. Mon frère y fera de nombreuses coupures. Entretemps, j’ai trouvé une autre histoire de Noël, cette fois en dessins animés. Il sera présenté chez les Trappistines. Quant au film « Nativité » il sera visionné quelques jours plus tard, à l’église du village.
*En effet, ce film évoque la réalité politique au temps de Jésus. Les Romains crucifiaient les opposants à leur politique colonialiste, et on voit çà! On voit aussi Hérode, le roi des Juifs qui veut se débarrasser de Jésus, le « Roi des rois ». Il ordonne le massacre de tous les petits enfants de Bethléem afin de se débarrasser d’un concurrent. (Il ne sait pas, Hérode, que le Royaume que Jésus vient installer sur terre n’est pas temporel mais spirituel.) On y voit des Nazaréens qui souhaitent que Marie soit mise à mort car enceinte hors mariage. C’est là une erreur historique. Cela ne s’est pas passé comme cela selon saint Luc. Ma sœur me fait aussi remarquer que Maria Valtorta* évoque la naissance de Jésus avec quelques différences par rapport au film.
*Cette mystique la décrit dans son œuvre : « L’Evangile tel qu’il m’a été raconté. ». Cette œuvre est contestée mais beaucoup de personnes en tirent un grand profit. A chacun de décider librement …
Déroulement de l’après-midi :
-Un chant de Noël, vidéo sous-titrée à l’appui.
-Une prière à l’Esprit Saint
… pour ouvrir notre cœur aux choses de Dieu : Oublier un peu les cadeaux, les marchés de Noël et ainsi plus facilement penser à Dieu.
« Viens Esprit de Dieu (Viens Esprit Saint), viens Esprit de Lumière (Viens Esprit de lumière…) , viens nous rassembler dans la fraternité. (…)
Deux courtes lectures bibliques :
Le prophète Isaïe a vu les choses à l’avance, environ 800 ans avant la naissance de Jésus. Il a annoncé la naissance de l’Emmanuel, Dieu-avec-nous. D’autres prophètes ont eux aussi prédit la venue d’un Messie.
14 C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous). https://www.aelf.org/bible/Is/7
05 Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ». https://www.aelf.org/bible/Is/9
La vie de Jésus parmi nous, ce sont des témoins, ce sont des apôtres qui en ont parlé. Ils ont rapporté ce qu’ils ont vu et entendu au sujet de Jésus. Lui-même n’a pas laissé d’écrits, préférant confier ce rôle à l’Eglise, épouse de l’Esprit Saint. Saint Jean raconte ceci:
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu et le Verbe était Dieu … Dieu, personne ne l’a jamais vu ; c’est lui, Jésus, qui l’a fait connaître. https://www.aelf.org/bible/Jn/1
Oui, Jésus a toujours existé, dès le commencement du monde. Il est le VERBE fait chair. Même les Musulmans le reconnaissent.
Il est bon de prier pour comprendre la Trinité, Dieu à la fois « Père, Fils et Esprit-Saint » (Voir supplément)
58 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. » https://www.aelf.org/bible/Jn/8
En route cette fois pour environ une 1 ½ heure de film!
Notez qu’un temps d’arrêt a été prévu pour rejoindre les religieuses à leur office. Cependant, une dame proposa alors : « Demandons aux enfants leur avis : qui veut aller prier à la chapelle avec les religieuses? Qui veut continuer le film ?» Un enfant lança : « Même au cinéma, il y a un entracte ! » D’un seul coeur, tout le monde s’est levé et s’est rendu à la chapelle … Erreur de ma part, les religieuses n’étaient pas là, la prière ayant été faite une demi-heure plus tôt !
Temps de prière à la chapelle.
Devant la crèche, nous avons prié simplement et chanté l’Ave Maria que certains connaissent déjà et un chant de Noël traditionnel. Nous avons aussi médité silencieusement.
Après la vidéo: temps de questions-réponses
Au sujet de ce que l’on vient de voir, un enfant ou un adulte pose une question ou fait une remarque, et un autre répond … C’est important de donner la parole à tout le monde. « Je n’aime pas d’aller à la messe, m’avait un jour dit une enfant de 5 ans, car on ne peut pas parler ! » Ici cette même fillette a saisi l’occasion pour s’exprimer. C’est génial.
Ensuite, nous avons partagé biscuits, petits gâteaux et boissons
Merci aux religieuses qui avaient préparé une petite restauration dans leur réfectoire et qui a complété ce que nous avions apporté.
De retour dans la salle,
… c’est le moment pour colorier, dessiner, papoter tout en écoutant ou en chantant des chants de Noël.
Pendant ce temps, deux personnes se sont mises d’elles-mêmes à faire le nettoyage de la vaisselle et des tables. Merci à elles !
Quid de l’avenir ? Va-t-on continuer de telles rencontres ?
« Pas trop souvent », me dit une maman, car les enfants pourraient se lasser. »
Je rejoins alors Jean-Michel, un catéchiste qui s’entretient depuis plusieurs minutes avec l’amie que j’ai amenée. Celle-ci me dit : « Il m’a parlé de Lourdes, il y a un film… » « Oui, Jean-Michel souhaite qu’on le passe, ce film ! » « Quand ? Tu viendras me chercher ? » « Bien sûr ! » Mon amie souhaite qu’il y ait une suite, sans tarder.
Oui, les gens ont soif de beau, de vrai. Soif de Dieu. Où trouver de belles choses qui donnent du sens à notre vie ? Pas dans les mille plaisirs du monde! Pas dans le bling-bling! Nous continuerons donc des après-midis comme celui-ci, lors de chaque vacance scolaire, tout en tenant compte que le dimanche ne convient pas à beaucoup de personnes: « C’est ce jour-là que nos enfants viennent nous rendre visite … et ils ne voudront pas venir avec nous. »
———————————-Conclusion———————————————————
Voilà, l’après-midi où l’on a fêté le VRAI NOËL s’est bien déroulé. Une dame de 89 ans est repartie le coeur en fête, une personne lourdement handicapée avait l’air heureuse elle aussi. Elle avait été amenée par une visiteuse de malades. Merci pour ce service rendu. Quant aux enfants, ils sont repartis avec leurs dessins. L’un d’eux, un « pas chrétien » me dit : «Je regrette qu’on ne soit pas allé à la chapelle prier avec les sœurs ! » « La prochaine fois, on ne manquera plus la prière ! »
De Bethléem à Zeithoun avec la famille de Jésus, Marie et Joseph.
Le film racontant la nativité de Jésus se termine par la fuite en Egypte de la Sainte Famille qui échappe ainsi à la persécution d’Hérode….
De retour chez moi, j’ouvre un livre trouvé il y a plusieurs années lors du déménagement de ma sœur ainée et que je n’ai jamais ouvert : « Les apparitions de la Vierge en Egypte 1968-1969 » de Michel Nil. Quelle aubaine! J’apprends que la Sainte Famille, dans sa fuite, s’est arrêtée à Zeitoun en Egypte pour y habiter. Et voilà qu’elle y revient ! C’est si beau !
Après une enquête sérieuse sur le lieu des apparitions, Michel Nil, un Français, raconte avec beaucoup de détails ce qui s’est passé à Zeitoun. Marie y est souvent apparue sur le dôme d’une église. Elle y a parfois été accompagnée de Jésus et même de Joseph. Michel Nil recueille de nombreux témoignage de personnes qui l’ont vue parfois pendant plusieurs heures! et de personnes qui ont été guéries.
Une question me taraude :
Pourquoi, après de telles manifestations surnaturelles, accompagnées de nombreuses guérisons, les Musulmans de ce pays n’ont-ils pas tous demandé à rejoindre l’Eglise copte catholique ou orthodoxe ? Ils ont supplié Marie de les guérir et beaucoup l’ont été, (NB: c’est Jésus qui guérit, à la demande de Marie!) or la plupart ne se sont pas remis en question; ils ont continué à mettre leur confiance en Mahomet, un personnage qui a fait de nombreuses guerres, épousé de nombreuses femmes … Quand on sait que « Zeithoun » signifie « olivier » et que cet arbre est symbole de paix, n’est-ce pas un signe du ciel appelant à la conversion en vue de construire la PAIX? Vraiment je me demande ce qu’il y a de beau dans le djihad, le califat … C’est de la violence au service des puissants, c’est tout!
Une parole de Jésus habite mon esprit :
« Quand il approcha de la ville et qu’il la vit, Jésus pleura sur elle et dit : si seulement tu avais toi aussi reconnu, aujourd’hui, ce qui peut te donner la paix ! Mais maintenant, cela est caché à tes yeux. Des jours viendront pour toi où tes ennemis t’entoureront d’ouvrages fortifiés, t’encercleront et te serreront de tous côtés. Ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où tu as été visitée. » Luc 19 : 41-44
Jésus pleura. Aujourd’hui, tous nous pleurons devant les dégâts que provoque l’installation du califat islamique qui dévaste le monde et les dégâts de l’état israélien en Palestine. Ha! Si toutes les personnes qui ont vu Jésus et/ou Marie en vision ou en songe, si ces personnnes donnaient leur vie à Jésus et décidaient de se mettre à son école en devenant chrétiennes, le ROYAUME d’AMOUR et de PAIX inauguré par Jésus grandirait rapidement.
Marie travaille pour son Fils Jésus et nous encourage à faire passer ses messages, à oeuvrer pour le Seigneur.
Remarquons que Marie a les mains jointes en direction de la Croix de son Fils.
C’est pour nous conduire à Lui qu’elle apparait çà et là. Et c’est par l’exemple qu’elle communique avec les humains, par ce qu’elle est. A Zeitoun, Marie n’a prononcé aucune parole et pourtant elle a conquis bien des coeurs de personnes de milieux différents, de religions différentes. Elle a guéri aussi bien des Musulmans que des Chrétiens. Quelle est notre réponse à tant de miséricorde?
Pourquoi le christianisme est-il tellement persécuté ?
Ne serait-ce pas parce qu’il met en lumière les vices des humains et qu’il appelle au changement, à la conversion ? La simplicité du coeur, l’amour de la pauvreté, de la dernière place, cette attitude ne plait pas aux faiseurs de guerre, aux gens assoiffés d’argent, de pouvoir, comme l’était le roi Hérode au temps de Jésus.
N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. Tout ce qu’il y a dans le monde – la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, l’arrogance de la richesse –, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. Or, le monde passe, et sa convoitise avec lui. Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.
Marie est elle-même signe de contradiction de l’esprit du monde
51 Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. 52 Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. 53 Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Homélie de père Jacques Pineault de Scourmont (Avent 2024).
Frères et sœurs, en ce 4e dimanche de l’Avent, nous sommes à quelques jours de Noël. Comme chaque année, nos villes et nos villages ont déjà pris un air de fête. Toutes ces lumières qui illuminent les rues et les maisons c’est quelque chose de magique. Malgré les problèmes économiques et autres, on se prépare à faire la fête. Des associations s’organisent pour que cette joie soit partagée avec les plus démunis. Noël sera aussi fêté dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les prisons. Chaque année, des hommes et des femmes de bonne volonté s’organisent pour que cette joie de Noël soit offerte à tous.
Le problème, c’est que chaque année, pour tout un chacun, on oublie de plus en plus le vrai sens de Noël. On ne pense plus à Celui qui est au centre de cette fête. Les textes bibliques de ce dimanche viennent remettre la fête de Noël à l’endroit. Si nous sommes dans la joie, c’est d’abord à cause d’un heureux événement. Noël, c’est avant tout la naissance du Christ sauveur. En lui, c’est Dieu qui vient à nous pour nous dire tout l’amour qu’il nous porte. Et pour que nous n’ayons pas peur de lui, il se fait tout petit enfant. C’est là le vrai cadeau de Noël que Dieu nous fait. « Il a tellement aimé le monde qu’il nous a envoyé son Fils unique » (Jn 3,16). Par rapport à ce don extraordinaire, tout le reste c’est de la pacotille, des choses qui passent ou qui se froissent comme le papier d’emballage des cadeaux de Noël.
C’est ce message que nous transmettait le prophète Sophonie (So 3,14-18) dimanche dernier. Il s’adressait à un peuple démoralisé « qui se traînait à travers l’immense désert ». Au cœur de cette douloureuse épreuve, il lui adressait des paroles très fortes : « Pousse des cris de joie… Réjouis-toi… Bondis de joie… » (So 3,14). La raison de cette joie, c’est la présence de Dieu au milieu de son peuple. Les accusateurs et les ennemis disparaîtront. Dieu restera. Il est « Dieu avec nous », Dieu en nous.
Le prophète Michée aujourd’hui (Mi 5,1-4) s’adresse à ce même peuple humilié par ses ennemis et il lui annonce le salut. Ce salut ne viendra pas d’une capitale orgueilleuse et pervertie comme Jérusalem. Il viendra d’un petit village de rien du tout. C’est de Bethléem, terre du royaume de Juda, que naîtra le Sauveur, libérateur du monde et roi de l’univers. Michée fait prendre conscience au royaume d’Israël de son incapacité à se sauver seul et de l’inutilité de faire confiance à d’autres divinités. Car Dieu donne sa force au plus humble. C’est dans ses habitudes ; avec ce qui est petit et méprisé, il réalise de grandes choses. Il ne fait pas appel aux sages et ni aux savants mais aux petits et aux humbles. C’est à eux qu’il s’adresse pour transmettre au monde les messages les plus importants (pensons à Bernadette de Lourdes, la plus ignorante de sa ville, et pourtant Lourdes est toujours visitée par des millions de pèlerins).
La lettre aux Hébreux (Hb 10,5-10) nous apporte quelques précisions sur ce Messie dont nous allons célébrer la naissance. Il est l’envoyé de Dieu. Il s’offre lui-même pour accomplir la volonté de Dieu. En s’incarnant, il accepte une condition humble et méprisable. Il n’est pas né comme un roi de ce monde, mais comme un SDF, dans une étable. Nous sommes loin de toute cette agitation commerciale qui imprègne nos festivités de Noël. Nous devons comprendre que Noël, c’est d’abord une bonne nouvelle pour les petits, les pauvres et les exclus. À Noël, Dieu vient et se donne au monde dans la figure d’un enfant. C’est la manifestation de l’amour qui ne fera que croître jusqu’à la victoire complète sur le mal, la mort et le péché. « Il se dressera et il sera le berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom du Seigneur, son Dieu » (Mi 5,3).
L’Évangile d’aujourd’hui nous parle de Marie qui rend visite à sa cousine Élisabeth, devenue enceinte du futur Jean Baptiste. Elle y va pour l’aider mais aussi pour partager sa joie. Jean Baptiste tressaille déjà d’émotion à l’approche de Jésus. Marie ne s’est pas préoccupée de sa propre fatigue. Luc nous dit qu’elle y est allée « en toute hâte » (Lc 1,45). Elle a beaucoup marché pour rejoindre Élisabeth. Il y a environ 160 kilomètres entre Nazareth et la maison d’Élisabeth. Marie ne se contente pas de faire le tour du pâté de maisons pour rendre visite à une parente. Elle a parcouru ce long chemin pour lui apporter son aide sur le plan matériel, psychologique et spirituel. Marie figure l’humanité accueillant Dieu sans réserve. Elle vient apporter Jésus à Élisabeth. Jean Baptiste tressaillant dans le sein d’Élisabeth est le signe de l’humanité qui s’éveille à la venue de Dieu dans le monde. Comme ces deux femmes, Noël nous invite à laisser tressaillir en nos cœurs l’allégresse devant la venue du Sauveur.
La Vierge Marie n’a pas changé. Si nous l’appelons, elle accourt toujours vers nous. Et Jésus est en elle ou à ses côtés. Oui, Marie vient à nous avec Jésus. À l’approche de Noël, elle nous invite à l’accueillir et à faire « tout ce qu’il nous dira » (Jn 2,5). Le même Jésus nous pousse, nous aussi, à aller vers les autres. Avec Jésus et Marie, nos visites deviennent des « visitations ». Cette bonne nouvelle doit nous remplir de joie. Chaque fois que nous rencontrons quelqu’un ou recevons une visite, c’est Dieu qui vient.
Noël, c’est précisément la bonne nouvelle annoncée aux pauvres, aux malades, aux prisonniers, aux personnes seules. Noël c’est Jésus qui est venu et qui vient pour sauver l’humanité. C’est en lui que nous trouvons la joie, la paix et l’amour. Noël c’est le commencement du don de Dieu.
Comme disciples du Christ et témoins de toutes ses bonnes œuvres, de son enseignement, de sa passion, de sa mort, de sa résurrection, de sa montée au ciel après sa résurrection selon la chair, les apôtres avec la puissance de l’Esprit Saint, envoyés par lui sur toute la terre, montrèrent aux hommes le chemin de la vie, en les détourner des idoles, de la fornication et de l’avarice, purifiant leurs âmes et leurs corps par le moyen du baptême d’eau et d’Esprit Saint : cet Esprit Saint qu’ils avaient reçu du Seigneur, c’est en le partageant et en le distribuant aux croyants qu’ils instituèrent et fondèrent l’Eglise.
Madeleine Delbrêl, apôtre de la ville d’Ivry-sur-Seine dans l’après-guerre communiste, a cette phrase très belle : de chacun de nos corps, « avec ses compromissions et ses douleurs, Dieu veut faire le corps d’un saint ». C’est l’histoire d’Élisabeth, et à un titre particulier celle de Marie Immaculée. Puisse-t-elle être aussi la nôtre : répondre à Dieu de tout notre être et le laisser sanctifier jusqu’à notre corps. Alors, en levant les yeux vers nous, les gens apercevront quelque chose de la beauté de Jésus.
En ce jour, nous pouvons supplier le Christ notre sauveur par ces paroles du compositeur Raymond Fau :
« Toi qui es lumière, toi qui es l’amour, mets dans nos ténèbres ton esprit d’amour ».
À Noël, nombreux sont ceux qui ressentent la chaleur d’être proches des membres de leur famille et de leurs amis. Malheureusement, tout le monde ne connaît pas ce bonheur. Les personnes âgées qui n’ont pas de relations, les jeunes qui grandissent dans la pauvreté, les personnes qui vivent dans la rue, ressentent d’autant plus le froid des difficultés et de la solitude.
Sant’Egidio s’occupe des plus vulnérables tout au long de l’année. En particulier à Noël, nous n’oublions pas nos amis. Chacun reçoit une invitation personnelle à l’une des nombreuses fêtes de Noël et ne la quitte pas sans un cadeau. Des fêtes de Noël sont organisées, avec les amis de la rue à Kamiano Bruxelles et Liège, des fêtes avec les personnes âgées à Bruxelles et Liège, mais aussi avec des réfugiés et des personnes vulnérables de toutes sortes.
Sant’Egidio voit de plus en plus de personnes dans le besoin. Les prix des supermarchés et du marché immobilier ont explosé ces dernières années et le nombre de conflits armés dans le monde a également augmenté. En conséquence, de plus en plus de personnes sont en proie à des difficultés psychologiques et financières et se retrouvent dans la pauvreté, dans l’isolement.
Sant’Egidio peut compter chaque année sur des bénévoles fantastiques, parce que l’union fait la force! Vous aussi, vous pouvez aider, en vous proposant comme bénévole ici, car celui qui aide, est aussi aidé. Ceux qui ressentent que des gens d’ici et d’ailleurs, avec des croyances différentes, peuvent vivre ensemble contribuent à la paix et l’harmonie dans la société. Le plus beau cadeau est l’attention que nous pouvons nous porter les uns aux autres.
Il est aussi possible de soutenir financièrement l’organisation de ces fêtes en faisant un don (déductible fiscalement) en ligne ou par virement bancaire:
– BE06 3630 6195 2122 (Solidarités au Pluriel asbl, Liège) – BE03 7320 1530 9984 (Sant’Egidio BXL Europe asbl, Bruxelles)
Attention, pour pouvoir bénéficier de la déduction, une nouvelle législation exige que le numéro national soit transmis. Il peut être indiqué en communication du versement.
Le mardi 12 novembre 2024, le livre « Prière, pauvres, paix. L’abécédaire de Sant’Egidio » (Le Cerf, 2024) a été présenté à un public varié de personnes intéressées. La rencontre s’est déroulée dans les locaux de la Commission des épiscopats d’Europe (Comece), qui avait généreusement mis ses locaux à disposition pour l’événement.
L’historien français Jean-Dominique Durand est l’auteur de ce livre dans lequel il présente la spiritualité, l’histoire, la vie de la Communauté de Sant’Egidio à travers plus de 100 termes classés par ordre alphabétique.
Quatre invités ont partagé leur expérience de lecture avec le public. Laura Rizzerio, professeur de philosophie à l’Université de Namur, a déclaré que le livre illustre bien comment une expérience de foi peut se traduire dans les actions les plus diverses et ainsi devenir une culture et servir le « bien commun ». Le journaliste de la RTBF Eddy Caekelbergs, vice-président du Centre d’Action laïque et franc-maçon, a suggéré quelques pistes de coopération entre humanistes religieux et laïques évoqués dans le livre. Le prêtre Eric De Beukelaer, vicaire général du diocèse de Liège, a rappelé quelques souvenirs personnels de ses rencontres avec Sant’Egidio et a présenté le repas de Noël avec les pauvres comme une image emblématique de la spiritualité de la communauté.
Le diplomate belge Patrick Renault, jusqu’à récemment ambassadeur auprès du Saint-Siège, a souligné, à partir de son expérience à Rome, comment, selon lui, Sant’Egidio pratique l’art de la médiation, dans un monde violent où le rétablissement de la paix est la tâche la plus importante. Enfin, l’auteur Jean-Dominique Durand a expliqué pourquoi et comment il a écrit ce livre et pourquoi il considère Sant’Egidio comme un acteur unique dans l’Eglise et dans le monde.
Le livre « Prière, pauvres, paix. L’abécédaire de Sant’Egidio » est disponible auprès de Sant’Egidio ou sur Amazon.fr.
Chaque année, Sant’Egidio propose une méditation « La Parole de Dieu chaque jour », préparée par Mgr Vincenzo Paglia.
A partir du début de l’Avent, les méditations journalières seront en ligne sur le site: www.santegidio.org.
C’est aussi une manière de découvrir ou mieux connaître la spiritualité de Sant’Egidio, qui se concrétise aussi par la mémoire de saints ou de personnes qui ont une signification particulière dans la vie de la Communauté.
The Chosen, c’est une histoire romancée de la vie de Jésus.
Grâce aux prophéties, le peuple hébreu attendait la venue d’un « Roi-Messie » qui serait « fils de David ».
Ainsi Jésus accomplit parfaitement la promesse puisque « Celui qui doit régner » (Mi 4,14) devait être « Fils de David » (2 Sa 7,5-19), « issu de Jacob » (Nb 24,17), de la tribu de Juda (Gn 49,8), de la souche de Jessé (Is 11,1). Même le Talmud reconnait que Jésus était de la descendance de David (Sanhedrin fol.43 recto) (DHES 2 page 208). Or l’Histoire n’a retenu aucun autre Messie davidique qui soit venu et depuis la fin du premier siècle, il n’y a aujourd’hui plus aucune tradition ou aucune archive du Temple qui pourrait assurer la généalogie d’un autre « Fils de David » …
Marie connaissait les prophéties car elle avait grandi dans le Temple. Oui Marie savait …
Message éclairant sur ce temps de Noël de Mgr André Dupuy – 24 décembre 2023
01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. 02 Il était au commencement auprès de Dieu. 03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. 04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; 05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
A Jérusalem, les chrétiens palestiniens et juifs prient ensemble pour la PAIX.
« En cette période de guerre, nous voulions nous unir en tant que disciples juifs et arabes de Jésus…. notre passion est d’orienter les gens vers le récit du salut et de trouver l’unité dans l’adoration de notre Roi Messie. »
Des artisans de paix « One for Israël » s’unissent pour faire connaitre et aimer le Prince de la Paix, la Lumière du monde : Jésus-Christ, car Lui seul peut arrêter les conflits en nous conviant à adopter les commandements qu’il nous donne : « Aimez-vous les uns les autres… Aimez vos ennemis, priez pour eux. » (Israël et Palestine, quel espoir pour la paix ? voir annexe)
01 En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – 02 ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. – 03 Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine….
« Un trop grand nombre d’âmes ne sont pas établies dans la foi, tout simplement parce qu’elles ne savent pas, ne me connaissent pas. Avoir un pauvre souvenir d’un Dieu Homme mort sur une croix, ce n’est pas me connaître… Les églises sont-elles vides ou à moitié vides ? Qu’on entre dans les maisons ! » (2 juin 1946 – Les Cahiers)
Arrivés à Bethléem, Joseph et Marie cherchent un endroit où Jésus pourra naître. Maria Valtorta décrit ce qu’elle voit, dessin à l’appui.
Joël Kotek utilise l’expression « un territoire pour deux rêves », une vision qu’Elena Aoun désapprouve, soulignant « l’afflux de juifs européens qui sont venus supplanter une population locale. On ne peut pas parler de deux rêve équivalents puisque le rêve d’un grand Israël se fait par l’éviction d’une population qui, elle, est ancrée dans le territoire. Les Palestiniens sont en train d’être dépossédés petit à petit de leur terre ». https://www.cathobel.be/2023/12/israel-et-palestine-quel-espoir-pour-la-paix-audio/
30.11 – J’ajoute quelque chose d’autre, pour toi seule : remarque à qui se montre d’abord l’ange et qui mérite d’éprouver les sentiments affectueux de Marie. Au jeune garçon, Lévi. À qui a une âme d’enfant, Dieu se montre et montre ses mystères, il lui permet d’entendre les paroles divines et celles de Marie. Et qui a une âme d’enfant a aussi la sainte hardiesse de Lévi et dit : « Fais-moi baiser le vêtement de Jésus ». Il le dit à Marie, parce que Marie est toujours celle qui vous donne Jésus. Elle, la porteuse de l’Eucharistie, Elle le Ciboire Vivant.
Qui va à Marie me trouve. Qui me demande à Elle me reçoit par Elle. Le sourire de ma Mère, quand une créature Lui dit : « Donne-moi ton Jésus, que je l’aime » fait briller les Cieux d’une plus vive et joyeuse splendeur, tant elle en a de la joie.
Née le 14 mars 1897 à Caserte (Campanie), près de Naples, en Italie du Sud, Maria Valtorta est une mystique laïque catholique. Fille unique issue d’une famille cultivée mais modeste, elle suit des études secondaires classiques pour une fille de son époque, mais ne poursuit pas au-delà sur injonction de sa mère. Il n’en est pas de même de sa spiritualité qui se développe à la lecture de Thérèse de Lisieux et lui fait entrevoir son chemin d’abandon confiant à l’Amour miséricordieux.
En 1943, elle croit sa mort proche et l’accueille avec sérénité. Son confesseur, frappé de sa grandeur d’âme, lui demande d’écrire sa biographie, ce qu’elle fait en deux mois. C’est alors qu’elle reçoit sa première vision de la vie de Jésus en Palestine, il y a 2000 ans. Ses visions durent jusqu’en 1947, constituant un panorama précis des 1 218 jours de la vie publique de Jésus dont elle décrit un jour sur trois. C’est un descriptif minutieux et vivant complété par des scènes de l’Évangile de l’enfance, de la jeunesse de Marie et des premiers temps de l’Église. Dans le même temps, son intimité avec le Christ la rend dépositaire de leçons pour notre temps. Elle écrit 15 000 pages sur 122 cahiers d’une traite et sans rature, puis les visions qu’elle nous rapporte cessent brutalement, mais l’intimité avec Jésus demeure. Son œuvre complète, tous titres confondus, est diffusée à ce jour à plus de quatre millions de volumes dans le monde entier, dans 27 langues.
Son œuvre : « L’Evangile tel qu’il m’a été révélé » est recommandé par des papes et des saints, des mystiques.
Quand on demandait à Saint Padre Pio ce qu’il en pensait, il répondait simplement… « Lisez le ! »
Mère Teresa l’emmenait dans ses déplacements avec sa Bible et son bréviaire.
Entre eux, les mystiques se comprennent. Faisons silence devant Dieu, écoutons-le.
La lumière vient dans le monde 1/4
Peut-on redécouvrir l’Évangile à l’occasion d’une révélation privée ?
Oui, c’est même fait pour cela dit l’Église dans son Catéchisme : « Le rôle des révélations privées, même reconnues, n’est pas « d’améliorer » ou de « compléter » la Révélation définitive du Christ, mais d’aider à en vivre plus pleinement à une certaine époque de l’histoire » (CEC, § 67). Même si elles n’appartiennent pas au dépôt de la Foi, elles ne doivent en aucun cas être dépréciées (le cardinal Ratzinger au sujet de Fatima) ni méprisées, dit saint Paul qui enjoint de les examiner pour les discerner et en garder le meilleur.
L’invitation à lire.
Jésus révèle à un mystique, Don Michelini [22], que l’œuvre de Maria Valtorta est appelée à un grand avenir dans « l’Église renouvelée ». L’exemple des saints qui s’en nourrirent, démontre qu’on ne peut prendre cette prophétie à la légère. Il n’y a pas d’obligation à ouvrir la première page de cette œuvre, seulement une invitation, celle d’un Pape qui refermait la vie de Jésus de Maria Valtorta en concluant : « Qui lira, comprendra. »
Prions avec la Vierge Marie pour mieux entrer dans les mystères de Dieu.
ANNEXES.
Aujourd’hui, Jésus vient encore à nous à travers la sainte Eucharistie : l’Hostie est même devenue la seule nourriture de certains mystiques. Ainsi Marthe Robin.
La paralysie progressive de ses voies digestives empêche Marthe Robin de manger et de boire. Pourtant, elle ne meurt pas. Chaque semaine, seule l’hostie qu’elle reçoit peut être avalée. La Communion devient son unique nourriture. Elle puise sa force dans l’Eucharistie.
Jésus est venu dans la chair, il y a 2000 ans ; il vit aujourd’hui en nous à travers sa Parole et le Pain de Vie: son Corps; Il reviendra dans la gloire. Nous le prions avec insistance : « Viens Seigneur Jésus, ne tarde pas. »
Isaïe voit à l’avance que la violence aura une fin, grâce à la venue d’un messie persécuté, mis à mort …
Isaïe naît à Jérusalem vers 760 avant Jésus-Christ. Prophète de Dieu, il témoigne de ce qu’il a entendu. Ses propos sont confirmés par d’autres prophètes, ce qui garantit la vérité de ce qu’il a dit. Il n’a pas « imaginé » les propos qui ont été mis par écrit. (Voir annexe)
05 Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ».
Les uns l’attendent encore. D’autres pensent qu’il est venu sous les traits d’un prophète violent. D’autres encore s’évadent dans des théories nouvel-âge. Enfin, depuis 2000 ans, les chrétiens témoignent que Jésus est venu en la Personne de Jésus-Christ, que son Règne est déjà au milieu de nous et qu’il n’aura pas de fin.
Sans bonnes lunettes spirituelles, on ne voit pas le Sauveur, car le monde le cache avec ses lumières aveuglantes. Depuis la naissance du Fils de Dieu, au temps d’Hérode, ses followers sont persécutés.
En fait, le Messie est présent dans la vie de ceux qui l’ont accueilli.
Il agit puissamment dans son Royaume de Paix, d’Amour. Si beaucoup de personnes l’accueillaient comme l’a fait la famille d’Elie MAALOUF, les miracles se multiplieraient et la paix viendrait rapidement. Dieu promet qu’en temps voulu il agira rapidement. Par notre foi mise en action, nourrie dans une prière assidue, nous avançons ce jour béni.
22 Le plus petit deviendra un millier, le plus chétif, une nation puissante. Moi, le Seigneur, je hâterai cela au temps voulu.
Tandis que le monde compte ses pertes financières dans la guerre en Ukraine, prions pour tous les soldats, les familles, les réfugiés qui souffrent à cause de cette guerre et toutes les guerres. Il n’y a pas de bonne guerre. On est devant un choix. Qui veut-on servir : Dieu ou l’argent.
24 Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.
Dans un contexte hautement troublé de guerre entre Israël et l’Assyrie, il annonce la venue d’un enfant, Emmanuel, qui saura rejeter le mal et choisir le bien…
Un réfugié me dit: -Jésus était français. Très surprise, je réponds: – Où as-tu puisé une telle information ? Il répond: – On me l’a dit !
– Hé ! Il faut t’informer ailleurs qu’auprès des copains ! lui dis-je. Tu as raison de m’en parler. Qui peut mieux parler de Jésus qu’un chrétien qui le connait parfois très intimement?
Non, Jésus n’était pas français. Il était juif ! Ses parents étaient juifs, ses amis aussi. Ils vivaient tous en Galilée. Jésus est descendant de David, de la tribu de Juda. Il est né à Bethléem, il a vécu à Nazareth et il est mort et ressuscité à Jérusalem. La Palestine est le berceau du peuple juif et donc forcément aussi du peuple chrétien.
Quant au berceau de l’islam, c’est l’Arabie Saoudite: La Mecque, Médine. Cependant, Mahomet a été en contact avec des juifs et des chrétiens lors des voyages commerciaux qu’il a faits avec son oncle jusqu’en Syrie. C’est ainsi qu’il a pu entendre parler du Dieu unique dès avant la révélation du Coran.C’est en 610 que les Arabes musulmans ont conquis Jérusalem. C’est en 1453 que les Turcs ottomans, de religion musulmane, ont conquis Constantinople, capitale d’un empire chrétien, (appelé empire byzantin ou empire romain d’Orient) qu’ils ont rebaptisée Istanbul.
Jésus l’enquête. Film réalisé à partir d’une histoire vraie.
Comme au temps d’ Abraham, Moïse, Mahomet …, les déplacements de population continuent.
Les métissages sont donc « normaux » et enrichissent l’humanité. Dès lors, il conviendrait d’apprendre à VIVRE ENSEMBLE.
D’ailleurs, dans le plan de Dieu, ne sommes-nous pas tous frères et sœurs, fils et filles du Très-Haut, appelés à nous AIMER! https://www.aelf.org/bible/mt/23Verset 08.
Fiers de leurs origines, ils acceptent un test ADN
Jésus SAUVEUR donne de la SAVEUR à la vie. Allons à la rencontre de quelques témoins.
✥ MYRIAM, petite réfugiée irakienne, chante pour Jésus. ✥
Merveilleux conte de Noël. « M’entendront-ils? »
« En s’incarnant, Dieu fait de nous ses enfants. » Pape François
Et à travers cette naissance, «Dieu vient au monde comme fils pour
nous rendre fils de Dieu». «Dieu dit à chacun de nous : “Tu es une
merveille” . Sœur, frère, ne perd pas courage. As-tu la tentation de te
sentir fautif ? Dieu te dit : « Non tu es mon fils! » As-tu
la sensation de ne pas y arriver, la crainte d’être inadapté, la peur de ne pas
sortir du tunnel de l’épreuve ? Dieu te dit : “Courage, je suis
avec toi”. Il ne te le dit pas en paroles, mais en se faisant fils comme toi et
pour toi, pour te rappeler le point de départ de toute renaissance: te
reconnaître fils de Dieu, fille de Dieu. »
Nuit de Noël 2020 – Message du pape François lors de la Sainte Messe. https://www.youtube.com/watch?v=bqVNIY7S9fc&t=73s&ab_channel=ballantbernadette
Philippe Guillard, illuminé la nuit de Noël.
Philippe Guillard était athée. Il raconte sa conversion foudroyante un soir de Noël dans l’émission : « Un coeur qui écoute » à l’instar de son livre « Et le ciel s’est ouvert » (ed. des Béatitudes).
Il a reçu l’éblouissante révélation de l’Enfant-Jésus déposé en son coeur par Marie. Il dit aussi la réalité éblouissante de l’amour de Dieu et à quel point l’Evangile dit tout de nous-mêmes et de notre Père. Sa vie en a été profondément bouleversée et son sourire est le signe de cette joie qui est désormais sienne.
Une fillette dit à sa maman: -Je voudrais te parler mais je n’ose pas.
Après hésitation la fillette raconte : -Je trouve que papa travaille trop, il n’est jamais avec nous.
Sa maman répond: -Tu as raison de le dire, mais, pour Noël, tu vas le voir beaucoup, ton papa. On reste chez nous. On ne part pas. On va pouvoir se parler et faire une grande fête entre nous. Nous ferons un bon repas et on fera des jeux de société. Et je vous lirai la belle histoire de Noël, la vraie histoire.
Toute heureuse la petite dit : –On ne fait pas Noël cette année, mais on sera tous ensemble !
–Si ! On fait Noël ! Mais on le fait autrement que les années précédentes. On fête Noël chez nous !
Saïd Oujibou.
Saïd Oujibou, né au Maroc, arrivé enfant en
France avec sa famille, était un musulman très pratiquant. Vivant dans un
quartier violent, subissant aussi le racisme, il devient de plus en plus
rigoriste et rêve de donner sa vie à Allah au cours d’un djihad, peut-être en
Afghanistan contre les Soviétiques. Or, sa sœur devient chrétienne, et lui-même
prend conscience que sa pratique religieuse ne lui permet pas de connaître
intimement Dieu qu’il aime pourtant de tout son cœur. Dieu, Jésus-Christ, va se
révéler dans sa vie…
Message de Noël de Mgr de Romanet, évêque aux armées françaises.
Jésus est venu dans un pays opprimé par une armée
étrangère.
Jésus s’identifie toujours au plus petit, au plus pauvre, à la personne persécutée, mise de côté. Il nous invite à le reconnaitre en chaque personne et à prendre soin les uns des autres.
35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli https://www.aelf.org/bible/Mt/25
Arrivée de réfugiés par un couloir humanitaire. Ça c’est humain ! Et rassurant! Tout le monde n’obtient pas le permis de quitter son pays. Les personnes « compliquées » restent chez elles. Merci Sant’Egidio.
IRAK : témoignage de Maryam. Aide à l’Eglise en Détresse AED
Aujourd’hui, Maryam habite à Erbil
dans l’un des villages en préfabriqués que l’AED a contribué à construire pour
loger des milliers de réfugiés. Elle va aussi dans l’une des écoles construites
par l’AED. Dans cette vidéo inédite, elle nous explique son quotidien, et à
quel point elle est heureuse d’aller à l’école. Pour faire un don :
www.aed-france.org
Les origines du peuple hébreu ( = le peuple d’Israël) et donc du peuple juif remontent à Abraham qui quitte son pays (Ur, en Chaldée = la Mésopotamie = l’Irak) vers le pays que le Seigneur lui indiquera, le pays de Canaan. Après Abraham, suivent Isaac, Jacob, les douze fils de Jacob… et c’est l’esclavage en Egypte. Puis l’Exode, la traversée de la Mer Rouge, du désert et le retour au pays de Canaan.
Le peuple d’Israël, constitué des Douze Tribus, après la période des Juges, obtient du Seigneur que la Royauté soit conférée à Saül puis à David. Peu après, le Royaume d’Israël se divise en deux: le Royaume de Juda (avec Jérusalem pour capitale et seulement deux tribus) et le Royaume d’Israël au Nord (avec Samarie, pour capitale et les dix autres tribus).
A la faveur de cette division, Nabuchodnosor, roi de Babylone
s’empare de Jérusalem et l’élite du peuple d’Israël est déportée à Babylone. Le
petit peuple reste sur place.
Pour ce qui est des juifs, le mot apparaît à la fin du VIe siècle BC,
précisément, lors de l’exil à Babylone. Auparavant, on parlait du peuple
d’Israël ou peuple hébreux.
Cyrus, le roi des Perses, (un païen, comme Balaam*) met fin au Royaume de Babylone. Il permet au « peuple juif » de rentrer à Jérusalem. Ensuite, c’est Alexandre (mort en 313), roi macédonien (il parle grec et impose le grec comme langue dans son immense empire qui va de la Grèce aux frontières de l’Inde) qui s’empare de l’empire perse (et donc de Jérusalem). Ensuite, les Romains prennent la place des Grecs: on parle alors de la province de Palestine (Hérode est un roi fantoche, soumis aux Romains). En 70, les Juifs se révoltent contre l’occupant romain. Le temple de Jérusalem est détruit. Beaucoup de juifs sont vendus comme esclaves ou/et se dispersent. Dans cette partie de l’empire romain, la langue administrative et de culture reste le grec (les évangiles seront écrits en grec).
Au VII ou VIIIe siècle, les Arabes conquièrent tout l’Est de la
Méditerranée, occupé par les Byzantins, c’est-à-dire les Romains d’Orient qui continuaient
d’occuper la moitié orientale de la Méditerranée avec pour capitale
Constantinople (aujourd’hui – et depuis 1453 – Istanbul) et non plus Rome qui
était tombée aux mains des « Barbares » en 476.
Le Moyen Age connaît déjà l’antisémitisme. Un exemple : les juifs sont
accusés d’être les responsables de la Grande Peste et s’enfuient dans l’Est de
l’Europe. Au XIXe s. , la Russie tsariste est elle aussi fortement antisémite.
Fin XIX s. , les juifs forment alors le projet de retrouver la « Terre
Promise ». C’est le Sionisme. Au début du XXe siècle, les Anglais
promettent aux juifs leur appui mais renient leur parole. Après la Shoah, les
juifs émigrent en masse vers la Palestine et obtiennent la reconnaissance de
l’Etat d’Israël (1948). Depuis lors, ceux qu’on appelle aujourd’hui les
Palestiniens, c’est-à-dire des Arabes de religion musulmane, et les Israéliens
de culture juive (certains ne se reconnaissent pas dans la religion juive) se
disputent la même terre.
Voilà, j’espère que ce petit résumé que j’ai écrit d’un trait et de mémoire
(sans faire aucune recherche, ce qui aurait pris un temps considérable) est
suffisamment simple, clair et complet et qu’il répond en partie à tes
interrogations.
*Au sujet de BALAAM
Le peuple d’Israël conduit par Moïse doit traverser une terre qui est occupée par un autre peuple et dont le roi se nomme Balaq. Balaq refuse à Moïse l’autorisation de traverser son pays car il redoute d’être envahi par ce peuple fort nombreux. Il est très inquiet. Alors, Balaq fait appel à un magicien, Balaam pour qu’il l’aide à les chasser en jetant sur eux une malédiction. De magicien, Balaam devient prophète du Très-Haut. Dieu ne manque pas d’audace !
Balaam est saisi par l’Esprit de Dieu et se
met à bénir Israël et non à le maudire. Il prophétise même la venue du Messie.
De nos jours, on assiste dans l’Église à
une prise de conscience de plus en plus marquée des origines juives du
christianisme. Comme une sorte de retour aux « sources ». L’apôtre Paul
n’affirmait-il pas déjà clairement à la première génération de croyants
d’origine païenne : « c’est la racine qui vous porte » (Romains 11.18) ? Le
Christ lui-même n’a-t-il pas affirmé qu’il n’était pas venu non « abolir mais
accomplir » la Loi (Matthieu 5,17). Les deux traditions de foi ,juive et
chrétienne ,ont pour fondement le Dieu unique, le Dieu de l’Alliance qui se
révèle aux hommes à travers sa Parole. Dans la recherche d’un comportement
juste envers Dieu, , les juifs se tournent vers l’enseignement de la Torah. les
chrétiens vers le Christ comme source de vie nouvelle» . Ce documentaire
s’intéressera tout particulièrement à cet enracinement de la tradition chrétienne
dans la religion juive visible dans la liturgie de la messe. Les Racines juives
de la liturgie – Une production SUNSET PRESS 2020 – Réalisée par Alexandre
Dolgorouky