Quand mère Catherine Pagano est arrivée à l’abbaye, nous nous attendions à ce qu’elle ferme cette abbaye. C’était mal la connaitre. Dieu merci, c’est le contraire qui s’est produit. L’abbaye s’est réveillée et a fait peau neuve.
Mère Catherine a reçu du soutien, notamment celui de ses soeurs toutes proches et de religieuses venues d’ailleurs, de quelques laïcs et celui d’une professeure émérite, Bernadette Masereel, qui a créé ce beau site. Merci à tous!
Et voilà que l’abbaye a bel et bien remonté la pente pour le bonheur de leurs nombreux amis et pour la gloire de Dieu.
NB: Mère Catherine vient de laisser sa place de supérieure de la communauté à mère Pascale.
Bienvenue soeur Pascale et encore 1000 merci à soeur Catherine qui a réveillé la communauté cistercienne pour le bonheur des Chimaciens et de bien d’autres encore: retraitants, simples pélerins, personnes en demande d’attention, de prière … L’Amour vaincra!
La communauté nourrit l’esprit oecuménique.
Chaque année Chrétiens catholiques, orthodoxes et protestants ont l’occasion de se réunir tantôt au temple, tantôt à l’abbaye.
Photos supplémentaires.
Des bénévoles participent à la vente des produits du monastère.
Message de mère Catherine: « Seigneur, apprends-nous à prier ».
Les abbayes ne sont pas faites seulement pour les gens « bien », pour des personnes de bonne notoriété, pour des gens de chez nous. Il y a là aussi des moines qui viennent « de loin », qui viennent d’autres continents et aussi de milieux de vie parfois compliqués.
A l’abbaye Notre-Dame de Scourmont, demeure le moine Sharif, belgo-tunisien, au parcours chaotique.
Voici comment il est passé de la dure réalité de la prison à la vie de moine en passant par le CENACOLO.
(Article tiré de la revue : Le Fleuve de Dieu – juin juillet 2024)
A Scourmont, demeure aussi le père Jacques Pineault, originaire du Canada. Il commente la Parole de Dieu sur son compte facebook.
NB: Ses followers agrémentent son compte de mille belles images ou photos.
A partir du texte d’évangile qui relate la guérison d’un paralytique, père Jacques invite chacun à chercher de l’aide pour être conduit à Jésus, comme fut conduit Shérif.
03 Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. 04 Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. 05 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » …10 Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé – 11 je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »https://www.aelf.org/bible/Mc/2
Réflexion du père Jacques Pineault (extrait):
« Voyant leur foi ». Jésus-Christ est sensible à notre foi. (…) Ouvrons notre cœur à la foi dans le Seigneur. N’ayons pas peur de nous reconnaître comme nous sommes, peut-être paralysés comme cet homme qui a besoin de deux porteurs au moins si ce n’est plus pour le présenter à Jésus. N’ayons pas peur de demander de l’aide à un directeur spirituel ou à un ami de confiance pour se laisser voir par le Christ car Jésus ne voit pas simplement la foi du paralysé mais il voit leur foi, c’est-à-dire la foi du paralysé et de tous ceux qui l’accompagnent en désirant sa guérison. C’est la beauté de l’Église, corps mystique du Christ. Nous ne sommes pas seuls. C’est la communion des saints qui nous dépasse pour nous faire accéder à cette présence mystérieuse du Seigneur si sensible à notre foi.
Saint Benoit est connu comme patriarche des moines d’Occident et aussi pour ses victoires contre Satan.
A l’occasion de sa fête, ce 11 juillet, voici un témoignage de poids concernant le combat que nous avons à mener contre Satan. Il est bien nécessaire de lutter contre cet ennemi de Dieu et des hommes qui met sans cesse des obstacles sur notre route, mais « les obstacles ne sont pas un hasard », affirme le témoin.
Quelques mots encore sur Saint Benoit.
C’était un jeune noble de Nursie en Ombrie. A 15 ans, on l’envoie à Rome faire ses études, accompagné de sa nourrice. Rome est terrible aux âmes pures : tentations charnelles, tentations intellectuelles et politiques. Benoît s’enfuit, car c’est « Dieu seul » qu’il cherche et il ne veut pas courir le risque de le perdre. Il aboutit à une caverne de Subiaco où un ermite accepte de lui servir de guide dans sa quête de Dieu. Benoît y médite de la meilleure façon de vivre pour trouver Dieu. Mais il est difficile de passer inaperçu quand on rayonne de sainteté.
… comme pour tous ceux qui répondent à l’appel de Jésus: « Voici ta mère ».
Prions de suite avec l’association « Notre-Dame Mère de la Lumière » (NDML) qui n’est pas une abbaye mais une communauté de chrétiens, laïcs et religieux confondus. Oui, il y a de la place pour tous les état de vie dans l’Eglise. « Cherchez, vous trouverez » nous invite Jésus.
Demandons aussi l’intercession de saint Benoit. Que ce saint patron de l’Europe intercède pour la paix dans notre continent et dans le monde entier!
Cantiques.
Revue du Renouveau Charismatique: « Le Fleuve de Dieu ».
Envie d’un anti-stress ? Pourquoi pas un passage dans une abbaye?
Thomas rend fidèlement visite au père Jacques.
Le 24 juin est la fête de Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus.
A l’homélie de ce jour, Don Armand Veilleux nous donna la signification du mot précurseur : le précurseur, c’est un éclaireur, quelqu’un qui court devant …
Jean-Baptiste est le précurseur du Messie, il est passé devant Jésus pour préparer sa venue et puis il s’est retiré pour lui laisser la place.
Les moines, moniales sont des éclaireurs. Ils courent au-devant du Seigneur et montrent une chemin aux chercheurs de Dieu.
11 Moi, je vous baptise dans l’eau, en vue de la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. 17 Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie. »
L’iconographie traditionnelle nous présente souvent un Jean-Baptiste sévère, hirsute et à l’allure plutôt rébarbative. Une telle présentation peut évidemment s’inspirer de quelques passages des Évangiles nous rappelant sa prédication et ses appels à la conversion et à la pénitence. Et pourtant, le thème qui revient sans cesse dans les récits relatifs à sa naissance est celui de la joie.
Lorsque l’ange Gabriel annonce à Zacharie qu’il aura un fils, il lui prédit que « beaucoup se réjouiront de sa naissance ». Lorsque Marie, qui vient de concevoir un fils, va visiter sa vieille cousine Élisabeth, elle-même enceinte depuis six mois, non seulement Élisabeth est elle-même remplie de joie, mais l’enfant qu’elle porte bondit de joie en son sein. Et lorsqu’Élisabeth met au monde son fils, toute sa famille et ses voisins se réjouissent avec elle.
C’est donc à juste titre que Jean-Baptiste est le seul saint, à part le Christ et sa Mère, dont on célèbre liturgiquement la naissance. De tous les autres on célèbre leur entrée dans la gloire céleste au moment de leur mort.
Tous les textes qui entourent la naissance de Jean-Baptiste nous parlent donc de la joie de ceux et celles qui sont affectés par cette naissance. Et Jean-Baptiste lui-même nous apparaît comme un homme profondément heureux, d’une joie paisible, parce que c’est un homme unifié, entièrement consacré à sa mission. Un homme totalement libre.
Parce qu’il est libre, parce qu’il n’a rien à prouver et rien à préserver, il peut parler sans crainte à ses contemporains, que ceux-ci soient des soldats ou des gens ordinaires, des princes ou des rois. Il peut aussi s’effacer devant celui dont il a annoncé la venue, et même lui envoyer ses disciples.
Nous savons tous par expérience que lorsque nous sommes tristes ou malheureux, c’est lorsque nous avons perdu quelqu’un ou quelque chose qui nous était cher, ou bien lorsque nous ne savons pas réaliser certains de nos désirs ou certaines de nos ambitions. Nous n’avons pas tous les succès que nous aimerions avoir ; nous avons des échecs dont nous nous passerions bien. Nous ne sommes pas appréciés comme nous croyons que nous devrions l’être ; nos idées chères ou nos projets sont peut-être combattus par d’autres. Nous ressentons des tensions entre la personne que nous voudrions être et les missions ou responsabilités qui nous sont confiées. Nous sommes tristes, ou en tout cas notre joie n’est pas parfaite, parce que notre cœur est divisé.
Chez Jean-Baptiste on ne voit aucun de ces tiraillements. Sa mission est de préparer la venue du Messie. Il s’identifie pleinement à cette mission. Il n’aspire à rien d’autre. Il est donc un homme totalement libre parce que totalement unifié. Et, parce qu’il est libre, sa vision des personnes et des choses n’est jamais déformée. Quand le Messie apparaît, il le reconnaît tout de suite. Et il sait que sa mission à lui est terminée. Il peut disparaître. « Il est temps qu’il croisse et que je diminue ». Quelle parole surprenante, dans un monde où, alors comme aujourd’hui, chacun veut croître en importance, en fonction, en reconnaissance par les autres, etc. !
On sait aussi à quel point un maître qui a des disciples qui lui sont fidèles et dévoués peut s’attacher à ces disciples, qui deviennent facilement pour lui comme une possession. Jean-Baptiste, au contraire, envoie ses disciples à Jésus. « Voici l’agneau de Dieu, dit-il ». Son rôle auprès d’eux est terminé.
Comme il n’a rien à perdre, n’étant attaché à rien, il peut aussi avoir une parole libre. Il peut donc dire au monarque qu’il ne lui est pas permis de prendre la femme de son frère. Peu importe si cela le conduit en prison et, éventuellement, à la mort.
Et puis, dans sa prison, il se met à douter. Se serait-il trompé ? Celui qu’il a reconnu comme le Messie n’agit vraiment pas comme le Messie qu’on attendait. Est-ce vraiment lui ? Jean est alors assez libre pour assumer ses doutes sans en être déstabilisé et il envoie ses disciples demander à Jésus : « Es-tu vraiment celui que nous attendions ? » Et nous connaissons la réponse de Jésus.
En cette solennité de Jean le Baptiste, demandons pour nous aussi la grâce d’une grande humilité, d’un détachement, d’une liberté intérieure qui nous ouvrent à la vraie joie – cette joie qui peut demeurer intacte au fond de nos cœurs malgré toutes les épreuves et les difficultés de la vie – malgré le remous des eaux à la surface de notre existence. Demandons pour chacun de nous cette joie inaltérable. Armand Veilleux
Remarque : Ecouter une homélie vaut mieux que la lire car, dans l’écoute, il y a l’expression et des petits ajouts qui donnent de la couleur au message. N’ayant pas filmé l’homélie, je me contente de donner le texte paru sur internet.
Père Bernard de Give, qui fut Jésuite et puis Cistercien, auteur de la Grammaire latine de Give. Il fut très engagé dans le dialogue intermonastique, notamment avec des moines tibétains.
Le père Marc de Tibériade lui-même est venu se reposer à Chimay.
Tous les prêtres devraient se ressourcer pour porter toujours davantage de fruits! Merci père Marc pour ton bon exemple.
30 Les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. 31 Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. »
Jésus s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture* : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive. En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui. » (Jn 7:37-39) « Si tu savais le don de Dieu » *https://www.aelf.org/bible/Is/55
L’Esprit Saint est pour TOUS sans exception. « Père au nom de Jésus, donne-moi l’Esprit Saint. »
Du Death Metal à Jésus-Christ.
Du
Death Metal à Jesus Christ : « A l’adolescence, j’étais
dans une spirale d’autodestruction: insomnie, joints, alcool, scarifications
(…) j’étais à fond dans le black et le death metal: satanisme, suicide, tout
ce qui est morbide. Je vivais une angoisse et une oppression continuelle (…)
A Paray le monial, j’ai rencontré un « metalleux », comme moi. Il m’a
dit comment Jésus avait bouleversé sa vie (…) je me suis mis à genoux, j’ai
prié. L’Amour de Dieu est descendu sur moi, physiquement, m’a visité
entièrement. »
Remplie de l’Esprit Saint à l’hôpital.
Le « Souffle de Vie » nous avait confié Véronique (nom
d’emprunt), une future maman en détresse : « J’ai fait mon éducation
toute seule » se vantait-elle ! Entendons par là qu’elle n’avait pas
été éduquée. Elle était grossière, elle nous répondait impoliment en présence
de nos enfants. Ça ne pouvait pas durer. Un jour, elle a vraiment dépassé les
limites de l’acceptable. Pensant sans doute qu’on allait la renvoyer, elle
monta dans sa chambre et fit sa valise. Je l’y rejoins et lui dis :
« Véronique, ça ne sert à rien de t’en aller. Tu vas emporter tes
problèmes avec toi. Ce qu’il te faut, c’est changer de vie. Et ça, tu peux le
faire ici même. » Elle semblait étonnée, intéressée. Je continuai :
« Seule, tu n’arriveras pas à changer. Il n’y a que le Seigneur Jésus qui
peut t’en donner la force. Veux-tu que l’on prie ensemble pour
toi ? » Elle accepta. Je commençai à prier à haute voix et je la vis
prolonger ma prière à voix basse. Me revint à l’esprit une parole
d’Évangile lue pendant la journée : « Comme
le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. … Recevez l’Esprit
Saint » (Jean 20 ; 21). La voyant bien disposée, je lui imposai
les mains et dis : « Reçois l’Esprit Saint, Véronique
… »
Véronique avait de réels problèmes de santé dont elle refusait de tenir compte. La nuit suivante, je l’entendis pousser des râlements. Elle fut hospitalisée aux soins intensifs. Quand elle sortit du coma provoqué, lors d’une visite, elle me dit : « J’ai peur, reste avec moi ! » Ça me faisait très mal au cœur de la laisser seule mais je ne pouvais pas faire autrement. Ma famille nombreuse m’attendait. D’autre part, aux soins intensifs les visites sont très courtes ! Mais il me restait une solution : la prière. Je reçus l’idée de lui envoyer mon ange gardien. Je dis simplement à ce dernier: « SVP. Va auprès de Véronique !…. et restes-y. » Figurez-vous qu’il le fit !! Le lendemain, tandis que je lui rendais visite, Véronique me dit : « J’ai reçu la visite de quelqu’un, un prêtre…. Il m’a serré la main et il est resté dans un fauteuil près de moi toute la nuit. De sa tête sortait une lumière et j’ai reçu l’Esprit Saint. Et maintenant, je n’arrête plus de prier…. » Après cette irruption de Dieu dans sa vie, Véronique fut toute renouvelée. Elle avait trouvé un sens à sa vie et faisait désormais tout pour plaire…
Jésus ne refuse jamais l’Esprit Saint.
L’Esprit Saint est pour tous. De même que le soleil brille sur les bons comme sur les méchants, l’Esprit Saint offre ses bienfaits à tous ceux qui se présentent le cœur ouvert devant Dieu avec persévérance. Par l’action du Saint Esprit, Dieu transforme le monde en profondeur pour en faire son Royaume d’Amour.
« Tu seras comme un jardin arrosé, comme une source jaillissante. »(Is.58:11)
Quand des moines arrivent dans un désert et qu’ils y apportent une végétation luxuriante, la VIE, c’est tout simplement merveilleux, c’est plein d’espoir! Oui la prière fait des miracles! « Viens Esprit Saint, éclaire tous les hommes et toutes les femmes pour qu’ensemble nous transformions notre monde en une espère de paradis sur terre. » https://www.youtube.com/watch?v=oc2xjUrGHvs
Pape François: « Avec lui nous pouvons faire de grandes choses…Misez sur les grands idéaux, sur les grandes choses. Nous, chrétiens, ne sommes pas choisis par le Seigneur pour de petites bricoles ; allez toujours au-delà…Jeunes, jouez votre vie sur de grands idéaux…Ouvrons grande la porte de notre vie à la nouveauté de Dieu que nous donne l’Esprit…c’est une vraie joie ! » (28 04 2013)
Moïse avait prié ainsi : « Ah ! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! Si le Seigneur pouvait mettre son esprit sur eux ! » (Nb 11 :29) Alors, oui, tous les déserts du monde fleuriraient! Ô Dieu d’Amour, que vienne ce temps!
Marie favorise l’action de l’Esprit Saint.
La Vierge Marie dit ceci à Medjugorje :
« Mes chers enfants, si vous voulez venir à l’école de la prière, alors vous devez savoir qu’il n’y a pas de week-ends à l’école. Vous devez vous rendre à l’école de la prière chaque jour en tant qu’individu, en tant que famille et en tant que communauté. Mes chers enfants, si vous voulez prier mieux, alors vous devez prier plus, car prier plus est une décision personnelle, mais prier mieux est une grâce, une grâce donnée à ceux qui prient plus » (cité par Ivan le 11 février 2010)
L’ESPRIT SAINT est un Esprit d’UNITE. « Agir comme un seul peuple. » Pape François.
Après cette pandémie, « nous ne pouvons pas nous permettre d’écrire l’histoire présente et future en tournant le dos aux souffrances de tant de personnes ». (pape François)
Ressusciter après la pandémie.
Cette pandémie nous a permis de prendre conscience de l’importance « d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégral », estime le pape. L’effort solidaire du confinement, rendu possible grâce à chacun, prouve en effet que nos actes ne sont pas isolés. Cette leçon brise « le fatalisme dans lequel nous nous sommes plongés et nous rend architectes et protagonistes » d’une histoire commune. C’est en agissant comme un seul peuple face aux autres épidémies futures, que l’impact sera réel, poursuit le successeur de Pierre. Ainsi il interroge : « Serons-nous capables d’agir de manière responsable contre la faim dont souffrent tant de personnes, sachant qu’il y a de la nourriture pour tout le monde ? De même, allons-nous garder un silence complice devant ces guerres alimentées par des désirs de domination et de pouvoir ?
Pour ceux qui veulent mener leur enquête plus loin
« … vous vous
souvenez de l’histoire de Babel : en la simplifiant beaucoup, on peut la
raconter comme une pièce en deux actes : Acte 1, tous les hommes parlaient la
même langue : ils avaient le même langage et les mêmes mots. Ils décident
d’entreprendre une grande oeuvre qui mobilisera toutes leurs énergies : la
construction d’une tour immense… Acte 2, Dieu intervient pour mettre le holà :
il les disperse à la surface de la terre et brouille leurs langues. Désormais
les hommes ne se comprendront plus… Nous nous demandons souvent ce qu’il faut
en conclure ?… Si on veut bien ne pas faire de procès d’intention à Dieu,
impossible d’imaginer qu’il ait agi pour autre chose que pour notre bonheur…
Donc, si Dieu intervient, c’est pour épargner à l’humanité une fausse piste :
la piste de la pensée unique, du projet unique ; quelque chose comme « mes
petits enfants, vous recherchez l’unité, c’est bien ; mais ne vous trompez pas
de chemin : l’unité n’est pas dans l’uniformité ! La véritable unité de l’amour
ne peut se trouver que dans la diversité ».
Le récit de la Pentecôte chez Luc s’inscrit bien dans la ligne de Babel : à Babel, l’humanité apprend la diversité, à la Pentecôte, elle apprend l’unité dans la diversité : désormais toutes les nations qui sont sous le ciel entendent proclamer dans leurs diverses langues l’unique message : les merveilles de Dieu.