Quand mère Catherine Pagano est arrivée à l’abbaye, nous nous attendions à ce qu’elle ferme cette abbaye. C’était mal la connaitre. Dieu merci, c’est le contraire qui s’est produit. L’abbaye s’est réveillée et a fait peau neuve.
Mère Catherine a reçu du soutien, notamment celui de ses soeurs toutes proches et de religieuses venues d’ailleurs, de quelques laïcs et celui d’une professeure émérite, Bernadette Masereel, qui a créé ce beau site. Merci à tous!
Et voilà que l’abbaye a bel et bien remonté la pente pour le bonheur de leurs nombreux amis et pour la gloire de Dieu.
NB: Mère Catherine vient de laisser sa place de supérieure de la communauté à mère Pascale.
Bienvenue soeur Pascale et encore 1000 merci à soeur Catherine qui a réveillé la communauté cistercienne pour le bonheur des Chimaciens et de bien d’autres encore: retraitants, simples pélerins, personnes en demande d’attention, de prière … L’Amour vaincra!
La communauté nourrit l’esprit oecuménique.
Chaque année Chrétiens catholiques, orthodoxes et protestants ont l’occasion de se réunir tantôt au temple, tantôt à l’abbaye.
Photos supplémentaires.
Des bénévoles participent à la vente des produits du monastère.
Message de mère Catherine: « Seigneur, apprends-nous à prier ».
07 Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de pondération.08 N’aie donc pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur,https://www.aelf.org/bible/2Tm/1
La France converge vers Notre-Dame de Paris
En France, depuis le 28 juillet et jusqu’à ce 14 septembre 2024, un pèlerinage converge de 7 routes différentes du pays, vers la cathédrale Notre-Dame de Paris pour célébrer sa restauration. Tous les pèlerins vont se retrouver devant Notre-Dame ce 14 septembre Ce projet a été porté par des laïcs et notamment Béatrice qui explique le sens et le déroulement du pèlerinage : « L’objectif est de redonner son sens sacré au monument, réveiller la piété populaire et prier les saints pour notre pays, puisque chaque route porte le nom d’un saint » Les pèlerins ont sillonné toute la France depuis 7 semaines, de Brive-la-Gaillarde à Boulogne-sur-Mer en passant par Domrémy ou encore le Mont-Saint-Michel, les cortèges passent par des centaines d’abbayes, d’églises et de sanctuaires.
Chacune des 7 routes porte le nom d’un saint français que les pèlerins portent en procession.
Saint Joseph pour la route Sud-Est, au départ de Lyon.
Saint Jacques pour la route Sud-Ouest, au départ de Brive-la-Gaillarde.
Sainte Jeanne d’arcpour la route Est, au départ du Sanctuaire du Mont Saint-Odile.
Saint Martin, pour la route Ouest, au départ de Saint-Martin-en-Ré.
Ad Aeternam: 80 jeunes venus de la ville de Saintes témoignent de leur foi à La Rochelle. Ils ont de 20 à 30 ans. Merci pour vos merveilleux moments de partage de votre foi le 24 août 2024.
France, patrie de grands saints et … de grands pécheurs aussi, hélas.
Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié. https://www.aelf.org/2024-09-13/romain/messe
Morts martyrs pour rester fidèles à leur foi.
Suite à la révolution de 1789, les hommes d’Eglise sont d’office transformés en « fonctionnaires d’Etat ». Les prêtres fidèles à Rome ne le veulent pas. Ils sont appelés « réfractaires » et beaucoup sont emprisonnés sur des bateaux où ils décèdent à proximité de l’Ile Madame (région de La Rochelle).
Les politiciens convoitent l’épargne des Français (notamment). N’attendons pas qu’ils vident nos comptes! Tant d’organisations ont besoin d’argent pour nourrir ceux qui ont faim et froid et qui souffrent de la guerre. L’argent placé risque de servir à l’escalade de la guerre. Soyons généreux dès aujourd’hui.
Il comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides, il renverse les puissants de leurs trônes , il élève les humbles …. (Vierge Marie dans son Magnificat)
Merci aux congrégations religieuses qui transmettent l’héritage chrétien.
Merci aux jeunes chrétiens venus de Saintes à La Rochelle, pour y exprimer leur foi.
A l’origine, il y avait en ce lieu, une chapelle « Notre-Dame de Grâce et de Consolation »
Le seigneur Isaac de Valenciennes , qui s’était rendu en Croisade en Terre Sainte fut prisonnier des Sarrasins. Il aurait eu recours à la Très Sainte Vierge et aurait fait le vœu d’ériger un sanctuaire en son honneur s’il revenait chez lui sain et sauf. » Ce qui est arrivé. « La chapelle fut fréquentée par les fidèles qui s’y rendaient pour invoquer la protection de la Mère de Dieu. En effet, lorsqu’en 1336 ce village fut frappé par l’épidémie de peste, les Ittrois demandèrent de porter la statue, vénérée à Bois-Seigneur-Isaac, à travers les rues de leur paroisse. Constatant que, lors de son passage, le fléau avait disparu, ils crurent que la reconnaissance leur faisait un devoir de ne plus s’en séparer. …
Le miracle du Saint Sang.La première procession en l’honneur du Saint Sang eut lieu en 1414.
Dans cette petite chapelle, située sur le territoire de sa paroisse, le curé de Haut-Ittre venait célébrer la Sainte Messe deux fois par semaine. Selon la chronique la plus ancienne, rédigée entre 1438 et 1469, …. Pendant le Saint Sacrifice, il aurait trouvé sur le corporal* qu’il venait d’ouvrir une partie d’hostie consacrée, qu’il y avait négligemment laissée le mardi précédent. Il aurait essayé vainement de l’enlever, tandis que de la sainte parcelle, comme d’une plaie vive, coulait du sang.
*Wikipedia: La présence du Corporal facilite la récupération des miettes de pain consacré qui pourraient être tombées de la patène ou des ciboires.
Le 3 mai 1411, suite à des faveurs miraculeuses dont auraient bénéficié des personnes venues vénérer le corporal, l’évêque Pierre d’Ailly fit consacrer la chapelle. Il confirma que le corporal taché de sang pouvait être tenu et vénéré « comme une vraie et sainte relique » .En outre, il permit, sur la proposition de Jean de Huldenberg, que l’on organise une procession annuelle en l’honneur de cette relique le jour qui suit la fête de la Nativité de Marie, donc le 9 septembre.
L’abbaye de Bois-Seigneur-Isaac est renommée Monastère Saint Charbel en 2009
Faute de vocations, l’abbaye risquait d’être désacralisée. Heureusement, il n’en fut rien. Quelques moines libanais maronites* sont arrivés et la vie monastique continua en ce lieu béni. Que Dieu en soit béni!
Le mois de septembre 2009 vit arriver les premiers moines maronites. Le 1erjanvier 2010, il prirent officiellement la responsabilité de l’abbaye de Bois-Seigneur-Isaac, qui fut renommée Monastère Saint-Charbel.
Depuis leur arrivée, les moines de l’Ordre Libanais Maronite, dirigés par le Père Charbel Eid, Fondateur et Supérieur, se sont attelés avec enthousiasme à la tâche de donner une nouvelle vie à l’abbaye de Bois-Seigneur-Isaac au service des pèlerins et de la paroisse de Bois-Seigneur-Isaac ainsi que de la diaspora libanaise et chrétienne orientale présente en Belgique. Ils ont fait connaître Saint Charbel en Belgique ainsi que les trésors de spiritualité hérités de la tradition monastique libanaise et de l’ancien Patriarcat d’Antioche ; ils contribuent à une meilleure compréhension entres les Églises d’Orient et d’Occident et sensibilisent les fidèles aux épreuves que connaissent actuellement les chrétiens d’Orient.
Sa vie au couvent Saint Maron de Annaya et à l’ermitage Saints Pierre et Paul
Le Père Charbel vécut seize années au couvent Saint Maron de Annaya dans l’obéissance à ses supérieurs et dans la stricte observance des règles monastiques. Il s’imposait une vie d’ascèse et de mortification, détaché des choses mondaines et vaquant au service du Seigneur et au salut de son âme.
Au début de l’année 1875, Dieu inspira au Père Charbel de se retirer dans l’ermitage Saints Pierre et Paul rattaché au couvent Saint Maron de Annaya. Les supérieurs n’autorisaient pourtant pas facilement que l’on s’y retirât. Mais alors que le Père supérieur était en proie à l’hésitation, un signe lui vint du ciel: une nuit, le Père Charbel demanda à un serviteur de lui mettre de l’huile dans sa lampe. Il y mit de l’eau et la lampe s’alluma quand même comme si rien n’était. Ce fut alors le premier miracle de Charbel qui hâta le jour de son départ pour l’ermitage tant désiré.
L’âme de Charbel s’envola en toute liberté vers l’au-delà, telle la goutte de rosée qui retourne au grand océan, le 24 décembre 1898 la veille de Noël. Il fut enterré au cimetière du couvent Saint Maron de Annaya.
La lumière étrange qui jaillit de son tombeau
Après son décès, des lumières spirituelles jaillissant de son tombeau poussèrent à transférer sa dépouille qui transpirait sueur et sang dans un cercueil spécial, après autorisation du Patriarcat maronite, et à le mettre dans un nouveau tombeau à l’intérieur du couvent. C’est alors que les foules des pèlerins se mirent à affluer pour solliciter son intercession, et plusieurs d’entre eux obtenaient la guérison et les grâces divines.
Des milliers de miracles sont attribués à l’intercession de saint Charbel.
Alberto Maalouf, médecin français d’origine libanaise raconte
Le 15 septembre, l’Eglise catholique fête Notre-Dame des Douleurs.
Prions avec Marie et adorons Notre Seigneur Jésus.
Des personnes fragiles, âgées, déprimées, dépendantes, malades mentales, porteuses d’un handicap moteur, sans-papiers ou sans-domicile-fixe ont un besoin VITAL d’être acceptées telles qu’elles sont et d’être épaulées. Elles sont porteuses d’un message pour le monde. Certaines ont beaucoup de tendresse à donner! Quel accueil leur fait-on ?
Pensons-y bien : « Ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi. »
Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance. Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ; ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu. https://www.aelf.org/2024-08-31/romain/messe
L’AMOUR VAINCRA la dépendance à la drogue.
En réponse au mal-être des jeunes, le Cenacolo propose un vie communautaire basée sur la fraternité, le travail et la prière.
L’AMOUR vaincra le rejet des personnes différentes, les avortements qui sont des crimes.
NB: Heureusement qu’il y a des institutions pour aider les familles qui se trouvent désemparées devant des difficultés, des problèmes insolubles pour elles. Cfr aussi SOS Emmanuel Adoption.
Matthieu avait mauvaise réputation. Etait-il autiste? Qu’importe ! Jésus lui a dit « Suis-moi. »
L’AMOUR VAINCRA toute forme de violence.
On abuse facilement des personnes fragiles. Il leur semble n’avoir plus rien à perdre. Cette histoire pourrait avoir existé. Elle n’a rien d’exceptionnel.Des malades mentaux en arrivent à donner tout ce qu’ils ont, espérant ainsi rendre le monde plus humain …
NB: La déception, le manque d’amour, d’attention peut aussi se traduire en violente colère:« Aime-moi ou je mords »
On sait aussi que des immigrés non régularisés sont vraiment « esclaves » des patrons qui les engagent sans aucun respect. Ces sans-papiers donnent le meilleur d’eux-mêmes et envoient dans leur pays l’argent récolté bien péniblement. Qui sait leur souffrance, leur envie de crier cette injustice?
« L’AMOUR EST MA PAROISSE » Père André-Marie.
Le Père André-Marie est un moine bénédictin. Nommé par ses supérieurs « Père des pauvres d’ici et du tiers-monde », il séjourne à « La Demeure » à Croixrault où il accueille des personnes démunies. Son domicile sert aussi d’atelier d’art et de rencontre.
Sainte Bernadette Soubirous, « la bonne à rien », est à l’origine de tout ce que nous connaissons du sanctuaire de Lourdes.
Elle désire entrer au couvent. Des congrégation religieuses la courtisent. Elle choisira les Soeurs de Nevers :«Je veux rentrer chez vous parce que vous vous occupez des pauvres et que j’aime les pauvres, que je m’y sens bien, et que vous ne m’y avez jamais forcée ».
Les moines Guerric et Guilluy font passer un message et des abbayes s’ouvrent à l’accueil des personnes fragiles.
J’ai lu quelques notes au sujet du bienheureux Guerric. Je retiens spécialement ceci :
« Sa mauvaise santé l’empêchait souvent de suivre la vie commune, ce dont il se plaignait auprès de ses frères. Cela n’empêcha pas l’abbaye de prospérer sous son gouvernement … »
«Voilà 34 ans que j’ai entendu l’appel de Jésus. J’ai cherché à connaître Jésus en lisant la Bible et l’Evangile, raconte petite sœur Véronique. Je suis née avec un handicap qui s’appelle la trisomie 21. Je suis heureuse, j’aime la Vie. Je prie mais je suis triste pour les enfants trisomiques qui n’auront pas la joie de vivre.»
Pour celle qui se sentait appelée à vivre, comme sainte Thérèse, une vocation à l’amour, le chemin a été long mais sa patience et sa foi a payé. «Jésus m’a fait grandir dans son Amour. Après avoir été refusée dans des communautés, ma joie c’est que j’ai fait mes vœux perpétuels dans l’Institut des petites sœurs disciples de l’Agneau le 20 Juin 2009. C’est ma plus grande joie d’être l’épouse de Jésus ».
Père, je te bénis pour ton Eglise en prière qui fait front à l’empire du mal.
Dans ce monde en plein désarroi, l’Eglise est comme une barque sur la mer en furie et elle tangue fortement, mais Dieu merci, Jésus est à bord. Les petits, les humbles écoutent sa voix et appellent chacun à faire confiance au Père.
Grégory Turpin interprète merveilleusement « Père, je te bénis ».
Père , je te bénis pour Jésus, le Bon Berger qui conduit vers Toi.
10 Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. 11 Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le temps des apparitions de Jésus n’est pas terminé. C’est déroutant de se retrouver face à Lui et qu’il nous parle encore aujourd’hui, en live, en rêve ou en vision. C’est déroutant et même déplaisant pour certains quand Jésus passe par Marie pour transmettre des messages à l’humanité. N’en déplaise à nos frères chrétiens protestants, depuis sa résurrection, c’est souvent Marie qui transmet des messages du ciel destinés aux autorités de l’Eglise. Elle passe par des enfants, des adolescents ou par des personnes très humbles, des « petits ». Ainsi Bernadette Soubirous, Gilles Bouhours. Carlos Acutis avait lui aussi une grande dévotio mariale.
Père, je te bénis pour Bernadette de Lourdes.
Parce qu’elle s’obstinait à transmettre le message venu du ciel, Bernadette de Lourdes, 13 ans seulement, fut persécutée. Issue d’une famille pauvre, elle savait à peine lire et écrire or Marie lui confie une mission de grande importance. Imaginons l’émotion du prêtre quand cette adolescente lui a révélé le nom de l’apparition :
« Je suis l’Immaculée Conception ».
L’abbé Peyramale savait que le pape avait donné ce titre d’immaculée à la Vierge quelques années plus tôt, mais Bernadette ne pouvait pas le savoir ! Elle a donc confirmé le dogme papal de la conception immaculée de Marie, mère de Jésus.
Père, je te bénis pour le petit Gilles.
Cet enfant n’avait que 2 ans et 10 mois lors de sa première rencontre avec la Vierge. Elle lui confiera plus tard un secret qu’il devra révéler au pape Pie XII en premier lieu ! Imaginons le pape recevoir en audience un enfant de 5 ans qui vient vers lui de la part du Ciel !
« La Sainte Vierge n’est pas morte. Elle est montée au ciel avec son corps et son âme. »
N’en déplaise donc à nos frères chrétiens orthodoxes, Marie n’est pas morte avant de monter au ciel. Il se fait que le pape avait demandé un signe avant de proclamer ce dogme de l’Assomption. Et c’est le petit Gilles qui le lui a donné quelques mois plus tôt.
Livre : Le petit Gilles (1944-1960) Messager de Marie auprès du Pape. (Jean PHILIPPE). (annexes)
Père, je te bénis pour les « petits » frères et soeurs de Jésus.
Je me suis toujours demandée comment on peut en arriver à ne pas faire confiance à autant de personnes (des enfants, des papes, des docteurs de l’Eglise, de grands saints, … ) qui se penchent sur la dévotion à Marie !
Sa maman témoigne. « Carlo a vécu une vie exceptionnelle jusqu’au bout, lorsqu’il a déclaré avoir offert sa douleur physique à Dieu pour le pape et pour l’Église. Sa mère dit : « Pour moi, Carlo était un petit sauveur qui m’a amené à emprunter un chemin spécial. »
« C’est un chemin que je continue de parcourir », réfléchit-elle. « J’essaie de diffuser son héritage, en particulier cette exposition sur les miracles eucharistiques, qui a parcouru tous les continents et qui a aidé de nombreuses personnes. »
« Il existe des témoignages de personnes qui se sont rapprochées de Dieu et qui ont commencé une vie de foi », dit-elle. « Pour moi, c’est le plus grand signe. Parce que Carlo se souciait beaucoup de l’Eucharistie et il disait : « Nous sommes nés comme des originaux, mais beaucoup vivent comme des photocopies ».
La mère de Carlo est d’accord avec ses propos. Elle dit que « Jésus nous donne les sacrements pour que nous ne mourrions pas en photocopies, et il se donne à travers l’Eucharistie », qui est « Dieu présent en personne : son corps, son sang, son âme et sa divinité ».
Pendant la maladie de Carlo, son courage face à sa mort prématurée a inspiré sa mère. « Maman, n’aie pas peur, dit-il, car avec l’Incarnation de Jésus, la mort est devenue vie, et il n’y a pas besoin d’y échapper : dans la vie éternelle, quelque chose d’extraordinaire nous attend. »
Père, je te bénis pour Myriam, la petite sainte d’Irak.
Père, je te bénis pour ta sainte Présence tangible à Medjugorje.
« Là où il voit Marie, l’Esprit Saint accourt. » Que de merveilles en ce lieu où la foi est mise en pratique.
A Medjugorje, comme à Fatima, il y a de nombreuses conversions, guérisons et des signes dans le ciel pour tenter de secouer notre foi.
Là encore, c’est à des enfants et adolescents que Marie est apparue et elle continue de s’y entretenir avec eux. Premières apparitions en juin 1981 et depuis lors, elle accompagne maternellement aussi les millions de pèlerins qui répondent à son appel.
Père, je te bénis pour les grandes personnes au cœur d’enfant.
Je viens d’assister à la sépulture de sœur Assunta, religieuse trappistine. L’éloge qui fut faite de cette bonne personne m’a convaincue qu’elle avait conservé un cœur d’enfant, un cœur confiant au milieu-même des épreuves. Elle avait donné toute sa vie à Dieu, d’abord en étant infirmière et soeur missionnaire en RDC (Kasaï) et puis comme trappistine.
Les « grandes personnes », les mains dans les poches, critiquent tout ce qui ne va pas dans la société, ils « refont le monde ». Les petits enfants du Bon Dieu, eux, s’engagent à fond, tout donnés à leurs frères et sœurs en humanité.
Nous avons des responsabilités, celui de fournir à notre jeunesse un terreau favorable à l’éclosion des vocations (à servir les autres, à devenir religieux, prêtre, …) Une petite prière avec ses enfants le soir avant de dormir n’est pas suffisante, ni une bougie allumée dans une église. Quelques heures de caté préparatoires aux sacrements, ce n’est pas assez.
A l’heure du déluge numérique (smartphones ) et de l’explosion du trafic de drogues, qui détruisent les familles, la société a besoin de nombreux « Moïse » qui libèrent les jeunes de leurs esclavages.
La société a besoin de joyeux missionnaires qui prennent les enfants en charge au sein d’associations comme le patro, le scoutisme, … où ils apprennent à aimer, à respecter Dieu, le prochain et la nature. Les conversations mondaines , les chansons grivoises y sont remplacées par des hymnes de louange.
Pour l’instant, des scouts (dont mon petit-fils) nettoient le lac de Bambois pour un bon accueil des touristes. Travail bénévole qui fait un pied de nez à tous ceux qui ne pensent qu’argent.
Louons Dieu qui appelle sans cesse à le suivre. Prions pour celles et ceux qui sont appelés. Qu’ils répondent généreusement à l’appel reçu. Oui, Dieu appelle, même au sein de familles athées ou d’autres religions. Prions.
02 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
Comme il y a « Mille raisons de croire. », il y a mille façons d’être missionnaires. Par le chant, le dessin, le service, l’offrande de sa vie.
18 Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. 19 Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, 20 apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »https://www.aelf.org/bible/Mt/28
Un car de touristes stationné près de l’église de Bourlers, c’est du jamais vu ! Aussi, de passage à cet endroit, je m’approche, attirée par une photo sur le parebrise du car: « C’est l’abbé Poppe ! Waouh ! » Ha ! je comprends ! Ce prêtre, j’en avais entendu parler grâce à l’abbé François qui m’avait même donné le livre : « Le bienheureux Edouard Poppe et la Wallonie. »
C’était donc des pèlerins qui venaient en cet endroit où le futur bienheureux avait passé quelques mois quand il était séminariste parce que c’était la guerre et qu’il y était tombé d’épuisement, comme mort. Voici un siècle que sa renommée de sainteté s’étend …
J’entrai dans l’église, une messe y était célébrée en néerlandais par les pèlerins venus de Moerzeeke. Ils apportaient une plaque commémorative. L’abbé Moreau la fixa au fond de l’église.
Il me plait de faire connaitre l’abbé Edouard Poppe notamment car:
– il a beaucoup œuvré pour faire découvrir et aimer la foi chrétienne aux enfants. – Il souhaitait vivement la sainteté des prêtres qu’il a longuement harangués. – il a vécu la pauvreté et ainsi mis en pratique l’appel de Jésus en Matthieu 25 : « J’avais faim et vous m’avez donné à manger, j’avais soif et vous m’avez donné à boire … » – il était à l’écoute des saints, dont la Vierge Marie, saint Joseph et tant d’autres. -il priait et méditait dans la nature et auprès du Très Saint Sacrement où il passait beaucoup de temps. Il avait vraiment une grande dévotion au Corps Eucharistique. (Voir annexe : les miracles eucharistiques)
A Bourlers, c’est chez l’abbé Castelain qu’il avait été hébergé. Avant de quitter le village occupé par les Allemands, il avait fait une retraite à l’abbaye de Scourmont. Ses quelques mois passés en la région de Chimay avaient marqué sa spiritualité à jamais.
Les saints ne meurent pas.
Eglise Saint-Michel de Bourlers (en dessous de l’autel caché aujourd’hui).
L’abbaye Saint-Joseph diffuse chaque mois une lettre pour nous faire connaitre de saintes personnes et ainsi nous édifier.
Par mail, ils me donnent le lien et l’autorisation de diffuser leur lettre concernant le bienheureux Edouard Poppe.
En septembre 1913, il commence ses études de théologie au Séminaire de Gand. La première guerre mondiale éclate et, le 1er août 1914, Édouard est mobilisé comme infirmier. Le 4, il est à Namur où le combat fait rage. Le 25, l’armée belge se replie vers le sud. Épuisé de fatigue, Édouard est déposé à demi-mort dans un fourgon d’ambulance. Au village de Bourlers, le curé, l’abbé Castelain, le prend en charge jusqu’en décembre. Ce prêtre a une confiance sans bornes en saint Joseph. Édouard veut en faire l’expérience. Un jour, les Allemands enlèvent une douzaine de jeunes gens du village: Édouard sollicite de saint Joseph leur libération pour le jour même. Quelques heures plus tard, ils rentrent chez eux, à l’exception d’un Français. Édouard renouvelle sa demande, et, cette fois encore, il est exaucé. De ce jour, Marie et Joseph deviennent inséparables dans le coeur de l’abbé Poppe. L’abbé Castelain lui fait aussi connaître la vie pauvre et exemplaire du bienheureux Père Chevrier.
La belle saison permet à Édouard de commencer son apostolat dans la rue. Il se montre aimable, donne des images aux enfants, salue les ouvriers le soir, à la sortie des usines: «Ils apprendront bien à me connaître; il faut qu’ils sentent que je les aime», pense-t-il. Peu à peu, les conversations se multiplient, il entre dans les maisons, spécialement les plus sordides. Son coeur se brise devant la misère de ces pauvres gens; la guerre a créé des situations tragiques. Il ouvre sa bourse et donne tout ce qu’il peut. Devant son évidente bienveillance, les préventions anticléricales des pauvres tombent, il peut parler du Christ et redonner vie aux vieilles racines chrétiennes. Il est heureux, plein d’espoir et d’ardeur.
L’Eucharistie : soleil de sa vie!
Pour trouver la force dont il a besoin, Édouard passe beaucoup de temps devant le tabernacle. Parfois il soupire :
La veille de la Toussaint, après une lourde journée de confessions, un ami le trouve près du Saint-Sacrement : « Édouard, que faites-vous là ? – Oh ! Je ne fais rien ; je tiens simplement compagnie à Notre-Seigneur. Je suis trop fatigué pour lui parler, mais je me repose près de lui ».
Dans le but de sanctifier les enfants par l’Eucharistie, il conçoit le projet d’une Ligue de communion qui sera « une association d’enfants qui aiment Jésus et veulent se sanctifier en se soutenant mutuellement et en donnant partout le bon exemple ». Dans les réunions de la Ligue, que son Curé lui permet de fonder, Édouard part du principe qu’il faut prêcher aux enfants non pas un demi-Évangile, comme certains font par crainte de les rebuter, mais l’Évangile intégral : la perfection chrétienne. Pour cela, chacun peut compter sur la grâce qui nous vient surtout par l’Eucharistie. En juin 1917, la Ligue de communion des enfants réunit déjà 90 membres. La piété refleurit dans la paroisse. Édouard est au comble de la joie. Pour la fête du Sacré-Cœur, 21 enfants de 5 et 6 ans font leur première communion. Ils proviennent de familles pauvres et les mamans pleurent de joie.
À la paroisse du village, l’abbé Poppe retrouve un condisciple du séminaire, devenu vicaire. D’un commun accord, il font ensemble une heure d’adoration du Très Saint-Sacrement, tous les jeudis soirs, dans la chapelle du couvent. Entraînés par cet exemple, les résidents de la maison se joignent à eux; puis les prêtres attirent des enfants qui, à leur tour, amènent leurs parents. Bientôt la chapelle est pleine et l’abbé Poppe en profite pour faire une brève homélie, à laquelle s’ajoutent lectures et chants.
«Frères, nous n’avons qu’une vie qui passe. Nous sommes des voyageurs; et c’est folie que de vouloir chercher ici-bas sa demeure et son repos».
Puissions-nous retenir cette prière sortie de son coeur de prêtre: «Souvenez-vous de vos souffrances, Jésus. Souvenez-vous de votre amour, et de l’innocence des petits! Envoyez-nous vos prêtres!»
À cette prière, fait écho la parole du Saint-Père au cours de l’homélie de la Messe des Journées Mondiales de la Jeunesse (20 août 2000):
Pour découvrir d’autres vies de saints, ces « humbles héros » dont le monde a tant besoin : Abbaye Saint-Joseph de Clairval 21150 Flavigny-sur-Ozerain France
Quelques messages glanés dans le livre : « La dure montée »
« Soyez vous-mêmes des témoins fervents de la présence du Christ sur nos autels. Que l’Eucharistie façonne votre vie, la vie des familles que vous formerez! Qu’elle oriente tous vos choix de vie. »
Prière de l’abbé Poppe pour les prêtres.
Le 10 juin 2024, nous fêterons le 100ème anniversaire de son entrée au ciel. Demandons à Dieu de lui accorder la grâce de faire un miracle afin qu’il puisse être canonisé et qu’ainsi sa personne et son œuvre soient mieux connue à travers le monde pour la gloire de Dieu.
ANNEXES :
Afin de fortifier notre foi, découvrons, grâce à Marie de Nazareth de nombreux miracles eucharistiques.
Faute d’un renouveau de notre foi, nous connaîtrons le sort des Chrétiens d’Orient. Les fanatiques islamiques ne sont pas loin.
(site sur la Christianophobie)
Réveillons-nous et nourrissons nos si bonnes racines chrétiennes pour éviter que l’arbre ne meure…
… pour éviter ce genre de situation.
Cantiques :
Prions, aimons, même nos ennemis , sacrifions-nous et L’AMOUR VAINCRA.