Les Credos de Jacques BENOIT.

Jacques me permet de partager ses prières. Il me dit:

Tu peux bien sûr utiliser les crédos que j’ai écrits. Ils ne m’appartiennent pas. Les professions de foi, les prières sont inspirées par l’Esprit, elles sont traduites, écrites humainement, parfois de façon incomplète ou maladroite, mais peu importe: l’Esprit s’en sert comme il veut. Comme nous tous, tu es son instrument, alors utilise ces crédos comme bon te semble. Ceux qui ont des antennes capteront ce qu’ils doivent en capter.
Merci. Fraternellement. Jacques.

A chaque Credo, je joins un dessin du père Omer De Ruyver, moine à l’abbaye Notre-Dame de Scourmont.
Pour la mauvaise qualité des photos, veuillez excuser le photographe amateur.

Credo –  Dieu Vivant en nos Cœurs

                 Dieu, Père, Créateur, je crois que tu nous crées chaque jour à ton image. Je reconnais en nous ton style d’artiste, ta marque de fabrique.

Je crois en Toi.

                 « Demeurez en moi, comme je demeure en vous. »  Je crois, Jésus, Fils de Dieu, que Tu résides au plus profond du cœur de chacun. Tu nous appelles tes amis parce que Tu nous offres, en cœur à cœur, la parole qui te vient du Père.

Je crois en Toi.

                  Esprit-Saint, quand nous percevons ta lumière, nous sommes dans l’espérance ; quand nous ressentons ta force, nous transporterions des montagnes ; quand nous respirons de ton souffle, nous créons avec le Père. Chaque fois que nous sommes présents à ta Présence, nous nous savons Vivants.

 Je crois en Toi.

                  Enfants d’un même Père, façonnés de la même argile, créés par le même souffle, nous sommes baptisés dans le Christ, nous en sommes son Corps pour la vie qui ne finit pas.

 Peuple de Dieu, je crois en Toi. 

Credo – Aimez vos ennemis

            Dieu Père, Tu fais lever le soleil sur les bons et les méchants, Tu fais tomber la pluie sur les justes et les injustes. Ton Amour nous invite chaque jour, inlassablement, à choisir la Vie. Nous croyons en Toi.

                   Dieu Fils, Dieu de compassion, par tes paroles d’Amour : « Père pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font », Tu remets debout même ceux qui te tuent. Ta foi en l’homme est inébranlable. Christ vivant, nous croyons en Toi.

                   Esprit de Dieu, Esprit fou, as-tu perdu l’esprit pour nous inciter à aimer nos ennemis ? Mais la sagesse des hommes est folie aux yeux de Dieu. Esprit de sagesse, merci de nous guider sur le chemin vers la Vie. Nous croyons en Toi.

                   Eglise de Dieu, chaque fois que nous écoutons l’autre en nous décentrant de nous-mêmes, chaque fois que nous choisissons la réconciliation, chaque fois que nous libérons celui qui nous a offensés, Eglise de Dieu, Eglise des hommes, Nous croyons en Toi.

Credo – Dieu invite

            Je crois en Dieu, Père, Fils et Esprit, coéternels dans leur relation d’Amour, en Dieu qui nous sort du temps pour que nous vivions, en plénitude, de son éternité.

               Je crois en Dieu qui nous crée, en Dieu qui vient à notre rencontre, nous parle et nous accompagne, en Dieu qui nous inspire, nous encourage, nous donne la force, en Dieu qui nous divinise en Lui.   

               Je crois au peuple en marche, jeunes et vieux, hommes et femmes, malades et bien portants, blancs et noirs et de toutes cultures répondant à l’appel patient de Dieu qui nous propose une humanité divine à la table ronde de son banquet.


Cred-Eau

             Dieu Père, Tu souffles sur les eaux et Tu nous fais naître. Par l’eau, Tu nous gardes en vie avec tous les êtres vivants. Je crois en Dieu Créateur.

             Je crois en toi Jésus. Par l’eau qui coule de ton côté transpercé, Tu nous donnes ta Vie. Par l’eau qui lave les yeux de l’aveugle, Tu nous purifies et nous rends la vue. Par l’eau changée en vin, Tu nous donnes ta Joie.

             Esprit qui irrigue nos déserts, qui s’infiltre dans nos cœurs arides, qui fait germer en nous les semences de Paix, d’Amour, de Joie, je crois en Toi, Tu peux faire craquer les barrages que nous plaçons sur ton cours.

              « J’avais soif et vous m’avez donné à boire ». Nous sommes la main de Dieu pour chacun de ces petits qui sont nos frères. Je crois en l’Eglise, peuple de baptisés et assoiffés de Dieu.

 

Credo-Esprit

            Dieu père, ton souffle nous crée, Il nous fait participer à la Vie. En ouvrant notre esprit, Il nous fait connaître que nous sommes tes enfants. Je crois en Toi.

              Je crois en Jésus qui demeure en moi et moi en Lui. Avec le Père, Il nous envoie un défenseur : l’Esprit de vérité. Nous avons sa Parole.

              Oh Esprit ! Je crois en Toi. Tu viens habiter en nous, nous te reconnaissons car Jésus est venu parmi nous. En Toi, nous nous sentons chez nous, le cœur apaisé, revenu à Dieu.

              Je crois en l’Eglise joyeuse, peuple de baptisés, peuple de prêtres, prophètes et rois. Nous délivrant de nos enfermements, l’Esprit d’Amour nous fait goûter, dès maintenant, à la joie de l’unité.

Credo – Fils

             Dieu Père, dans ton souci et ta bienveillance pour les hommes, Tu nous envoies le Fils et par là même, Tu nous crées Fils. Nous créer à votre image n’était donc pas suffisant pour mesurer l’amplitude de ton Amour ?

             Père Créateur, nous croyons en Toi.

             Verbe de Dieu, Fils de Dieu, Fils de l’Homme, Lumière de Dieu, Tu demeures en nous et nous en Toi. Tu fais de nous ton lieu de parole. Tu fais de nous ton Corps. Tu partages en nous ta nature divine.

             Fils offert, nous croyons en Toi.

             Dieu-Esprit, Esprit de famille de Dieu, Esprit de Vie. Promis par le Fils, Tu es notre défenseur, notre inspirateur, notre consolateur. Avec le Fils, vous êtes les premiers de l’équipe des routards de l’humanité avec Gabriel, Michel, Raphaël et tous les autres.

             Esprit d’Amour, nous croyons en Toi.

             Nous tous, Eglise de Dieu, peuple de fils et de filles, chaque fois que nous sommes le cœur, les yeux, les mains de Dieu pour nos frères et sœurs, nous sommes co-créateurs divins. Bénies soient les mères qui en portant leur enfant, portent en leur sein le Fils de Dieu lui-même.

             Humanité de Dieu, nous croyons en Toi.

Credo – Famille

             Dieu qui est, qui était et qui vient, nous sommes tous tes enfants, tes héritiers. Dieu, Père-Mère Créateur, Je crois en Toi.

             Jésus, Fils de Dieu incarné dans la famille de Marie et Joseph, Tu viens habiter chez nous pour nous annoncer la bonne nouvelle que Dieu nous aime. Tu nous demandes de l’aimer et de nous aimer les uns les autres en frères et sœurs. Je crois en Toi.

             Esprit de Dieu, Tu procèdes du Père et du Fils, Tu es l’Esprit de famille divin. Tu inspires et unis la famille humaine pour toujours. Je crois en Toi.

             Peuple de filles et de fils d’un même Père, réunis en petites églises d’amour, foyers où naissent foi, espérance et charité. Famille des chrétiens, je crois en Toi.

Credo-Feu

            Dieu Père, Dieu Créateur, Tu nous as conçus au creuset de ton Cœur. Tu nous crées, Tu nous forges en coulée continue au haut-fourneau de ton Amour brûlant. 

Je crois en Toi.

            Dieu Fils, Jésus ressuscité, Tu es venu apporter un feu sur la terre, un feu qui transforme, qui éclaire et réchauffe les cœurs de ceux qui se laissent embraser. Avec les disciples d’Emmaüs, nos cœurs sont tout brûlants au-dedans de nous lorsque Tu nous parles et nous expliques les écritures.                                                                                                                                        

Je crois en Toi.

            Dieu Esprit, Esprit de feu, Tu brûles nos entraves. Debout, nous prenons notre envol. Ton souffle disperse les cendres de la haine, de l’offense, de la discorde, de l’erreur, du doute, du désespoir, de la tristesse. Sans la poussière, revivent en nous les couleurs de l’Amour, du Pardon, de l’Union, de la Vérité, de la Foi, de l’espérance, de la joie.

Je crois en toi.

            Nous, Peuple des croyants, Eglise de Dieu, avec son Amour, avec sa Parole, avec son Esprit, nous possédons le feu sacré, l’enthousiasme du Créateur de Vie, l’inspiration de Dieu-Artiste à l’œuvre. Par Lui, avec Lui et en Lui, nous sommes Vivants, présence concrète de Dieu auprès de tous.

Je crois en nous.

Credo – Fraternité

             Dieu Père-Mère de famille, Tu nous crées à chaque instant, Tu nous élèves à Toi en nous donnant le rang d’héritier dans une fraternité divine.

               Je crois en Toi.

               Dieu Fils, Jésus, vrai homme, Tu viens en chacun de nous lorsque nous accueillons ta parole et que nous la mettons en pratique au service de nos frères. Christ, Tu nous justifies.

               Je crois en Toi.

               Dieu Esprit, Tu nous inspires des pensées, des paroles, des actes qui nous permettent d’entrer avec nos frères et sœurs dans ta communion d’Amour.

               Je crois en Toi.

               Eglise de Dieu : peuple de pécheurs, peuple saint, peuple de prêtres, de prophètes et de rois ; Eglise en chemin vers Dieu, en chemin par Dieu, en chemin avec Dieu, Eglise vivante, je crois en Toi.

« C’est Jésus et tous ses fans »: Célien, 8 ans.

Credo – Je ne te condamne pas

               Dieu, Père-Mère, Tu nous connais tellement.  Tu connais nos forces et nos faiblesses, nos joies et nos peines, nos courages et nos paresses. Tu nous recrées et nous guéris à chaque instant pour que nous soyons capables de t’aimer. Je crois en Toi, je t’aime.

               Dieu, Fils, Tu nous rejoins partout, toujours. Compagnon, ami, frère, au plus bas que nous soyons, partout, toujours, tu nous libères et nous remets debout. Tu nous donnes confiance, partout, toujours. Je crois en Toi, je t’aime.

               Dieu, Esprit, Tu nous ouvres l’esprit, Tu nous ouvres le cœur, à la beauté de Dieu, à la beauté du monde, à la beauté des Hommes, à la beauté d’aimer ; Tu nous inspires et nous guides ; Tu nous encourages et nous attends. Je crois en Toi, je t’aime.

               Eglise, Famille de Dieu, quand tu crées et guéris, quand tu rejoins, quand tu libères et remets debout, quand tu donnes confiance en soi, quand tu ouvres ton cœur à la beauté, quand tu guides et encourages, je crois en Toi, je t’aime.

Credo – Joie

            « Ce qui fait la joie de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruits. »

Je crois en Dieu créateur qui croit en l’homme, en Dieu Père joyeux des progrès de ses enfants.

              « Demeurez dans mon Amour comme je demeure dans l’Amour du Père. Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »

Je crois en Jésus qui nous dit cela pour que sa joie soit en nous et que notre joie soit parfaite.

              Je crois en Toi, Esprit. Tu nous inspires, nous consoles, nous enthousiasmes, nous réchauffes, nous unis, nous fais vivre : Tu nous donnes le « la » de Dieu.

Quand St. Paul nous dit « Soyez toujours dans la joie ». Il nous souhaite d’être toujours en ta présence. Je crois en nous, enfants de Dieu, capables d’être heureux du bonheur des autres, d’être joyeux de la joie des autres, de vivre de partage, d’entraide et d’unité.

Credo  –  Lumière

            Dieu dit : « Que la lumière soit ! » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, ce fut le premier jour. Je crois en Dieu créateur.

          Je crois en Jésus, Etoile de Bethléem. « Celui qui m’a vu a vu le Père » nous dit-Il. Jésus nous fait voir Dieu. Il nous fait passer de l’obscurité à la lumière comme l’aveugle né qu’Il guérit. Il nous fait passer de l’obscurité de nos péchés à la lumière de sa communion.

Avec Syméon, je crois en Jésus lumière pour éclairer les nations.

          Je crois en l’Esprit de Lumière qui plane sur les eaux. Il souffle sur la terre et allume un feu nouveau. Il vient réchauffer et éclairer notre intelligence et notre cœur. Il vient habiter en nous. Nous pouvons ainsi nous voir enfants de Dieu, frères et sœurs, héritiers d’un même Père.  

          Je crois en l’Eglise, peuple en marche vers l’unité, qui dépasse ses aveuglements et qui apporte, par ses filles et ses fils illuminés de Dieu : repères, chaleur et espérance, à tous les égarés que nous sommes. 

Credo  –  Main de Dieu

            Je crois, Dieu, Père, que nous sommes dans ta main, en sécurité. Comme le vase d’argile dans la main du potier, Tu nous crées.

          Jésus, vrai Dieu, vrai Homme, Dieu au cœur de l’humain, Tu nous touches, Tu te laisses toucher, Tu nous relèves, Tu nous libères, Tu nous prends par la main. Tu nous dis : « Lève-toi et marche, crois seulement, ta foi t’a sauvé, va en paix ».

          Esprit de Dieu, Tu nous inspires les pensées, les paroles, les gestes de vie et d’amour. Tu es force, tendresse, compassion, attention, joie, renouveau. Esprit d’unité et d’éternité, je crois en Toi.

          Nous sommes le peuple de Dieu, nous sommes sa face visible. Dieu n’a d’autres mains que les nôtres. Nos gestes d’Amour révèlent notre nature divine. Peuple de Dieu, je crois en nous.

Credo  –   « Qui s’élèvera sera abaissé,  qui s’abaissera sera élevé »

             Dieu aimant, Toi notre seul Père, Tu nous crées frères et sœurs assis à la table ronde de ton Amour. Tu as écrit la musique de notre Vie. Nous croyons en Toi.

           Dieu Fils, Parole de Vie qui secoue nos pesanteurs ; en nous annonçant que Dieu nous aime, Tu nous libères du fardeau de nos péchés et de nos oppressions. Tu te fais Homme pour nous donner la dignité divine. Jésus, ton joug est aisé et nous unit à Toi. Avec Toi nous sommes debout. Nous croyons en Toi.

           Esprit de Dieu, Esprit de feu, Tu brûles en nous ce qui est signe de mort : les branches stériles de nos égoïsmes, de nos dominations, de notre orgueil, de notre suffisance, de nos péchés.   Esprit de Dieu, souffle fragile, brise légère, Tu t’insinues dans notre cœur et notre esprit, Tu nous inspire les pensées, les paroles, les actes de fraternité, de partage, de joie, d’amour et de foi. Nous croyons en Toi.

           Eglise de Dieu. Chaque fois que nous jouons la symphonie d’Amour écrite par le Père ; chaque fois que nous mettons le levain dans la pâte ; chaque fois que nous sommes le sel de la terre ; chaque fois que nous sommes frères et sœurs unis au service de chaque humain ; chaque fois que notre Joie est la Joie de Dieu ; Eglise de Dieu, Eglise des Hommes, nous croyons en Toi.

Credo – Unité

             Dieu Père-Mère, à chaque instant, Tu nous crées, Tu nous crées tes enfants, Tu nous réunis dans ta maison. Nous croyons en Toi.

           Dieu Fils, Tu viens jusqu’à nous dans nos limites et nos faiblesses. Tu nous appelles à te suivre. Ta parole d’Amour nous invite à construire ton royaume d’Unité. Nous croyons en Toi.

           Dieu Esprit, par ta force, ta tendresse, ta lumière, ta chaleur, Tu nous fais percevoir l’Unité de Dieu ouverte à y sublimer l’Unité des hommes. Nous croyons en Toi.

           Corps du Christ, Eglise de Dieu, filles et fils d’une même famille, peuple en marche vers l’Unité, nous croyons en Toi.

Credo  –  Veiller

            Je crois en Dieu Créateur, notre Père-Mère veillant et bien-veillant, attentif à tous ses enfants soumis ou rebelles, faibles ou forts, jeunes ou âgés, de toutes races et de toutes cultures.

          Je crois en Dieu Fils, Parole vivante et agissante, parole qui instruit, parole qui encourage, parole qui console, parole qui commande : Parole aimante de Dieu qui nous accompagne jusqu’à la fin du monde.           

Je crois en Dieu Esprit qui nous éclaire, nous laisse entrevoir la lumière au bout de nos tunnels, nous inspire, nous donne l’énergie pour la construction du Royaume d’Amour Divin.

              Je crois en nous, peuple d’enfants en marche, qui reconnaissons notre Dieu et acceptons d’être ses mains et sa bouche pour agir auprès de nos frères et sœurs et d’être ainsi présence de Dieu à tous, présence d’éternité en dignes héritiers de notre Père-Mère.

CREDO – ESPRIT DE PENTECÔTE

« Et moi je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur, pour qu’Il demeure éternellement avec vous »

(Jn 14,16)

Esprit du Père, Esprit du Fils. Viens !

Esprit de toujours, Esprit d’éternité. Par la force du Verbe, règne sur le monde.

Esprit de Joie, ton souffle disperse les cendres. Sans la poussière, revivent les couleurs.

Esprit de Vie, Tu irrigues nos déserts. Confiant, le grain peut germer.

Esprit Créateur, ta sève déborde. Dans le bois mort éclatent les bourgeons.

Esprit de feu, Tu brûles nos entraves. Debout, nous prenons notre envol.

Esprit d’Amour, Tu nous fais héritiers du Père. Nous sommes enfants de Dieu.

Esprit d’Unité, Tu nous fais Créateurs : En Dieu, nous donnons la Vie.

Esprit du Père, Esprit du Fils, Esprit de l’Homme. Viens !

Et si l’on priait avec le groupe Glorious pour que Dieu nous éclaire?

Voir aussi:


“Je crois en Dieu. Je suis incroyant. J’ai perdu la foi”: que signifient ces déclarations si finalement on ne peut dire de quoi ou de qui il est question ? 
https://resurgences.be/fete-de-la-sainte-trinite-annee-a-7-juin-2020-evangile-de-jean-3-16-18/

A propos de ce blog:
https://allez-yalla.com/index.php/2020/05/02/premiere-page/

 
https://allez-yalla.com/index.php/2020/05/11/7-2-la-foi-jusquau-sacrifice-kto/

Pour approfondir notre recherche.

Les dessins de Coolus de la Croix Glorieuse.

Par ses dessins, Coolus explique simplement la Parole de Dieu.
https://lapin-bleu.croixglorieuse.org/

image google – La communauté monastique de l’abbaye Notre-Dame de Scourmont. (Chimay)

Homélie de don Armand Veilleux. Scourmont.

    Jésus avait vraiment manqué de diplomatie.  Il avait réussi à se mettre toutes les autorités du peuple à dos, en les appelant « sépulcres blanchis », en les comparant à des vignerons homicides, en les accusant d’empêcher le peuple d’entrer dans le royaume, et en leur rappelant qu’ils avaient transformé le Temple en caverne de brigands.  Même à l’égard du peuple, il n’avait pas été plus tendre, le comparant à un figuier couvert de feuilles mais ne produisant pas de fruits.  Plus grave encore, il s’était mis du côté des petits et des opprimés.  Et dans ces circonstances le dernier mot est toujours aux violents.

            Cette année, en ce Jour du Dimanche des Rameaux, nous lisons la Passion selon saint Marc.  Or Marc est un narrateur très concret, qui a sans doute, comme les autres Évangélistes, sa vision théologique propre, mais qui nous livre généralement les faits dans leur état brut, sans interprétation. 

            Au cours des siècles, diverses interprétations de la passion du Christ ont été élaborées par les prédicateurs et les théologiens.  Durant le premier millénaire de l’histoire de l’Église, on trouve chez beaucoup de Pères le thème du rachat.  Le démon serait devenu en quelque sorte propriétaire de l’humanité depuis la première faute, et la mort du Fils du Dieu aurait été la rançon payée par le Père pour le rachat des hommes.  Depuis Anselme de Cantorbéry, au 11ème siècle, prévaut une autre interprétation, de caractère juridique.  Le Fils de Dieu se serait fait homme pour expier à notre place notre péché et ainsi apaiser son Père courroucé.  Aucune de ces interprétations théologiques n’est acceptable à notre sensibilité spirituelle et théologique d’aujourd’hui.  C’est pourquoi il est bon de faire abstraction de toutes les interprétations et de relire les faits dans leur objectivité brutale, tels que nous les décrit Marc.

             Les faits sont simples: Jésus est dérangeant, et surtout le message qu’il proclame est dérangeant.  Autour de sa personne se développe une animosité qui devient graduellement de la violence — une violence aveugle, de plus en plus communicative.  D’abord le fait de quelques membres du sanhédrin et de la secte des pharisiens et de celle des Sadducéens, elle s’étend à tout le peuple qui finit par crier d’une seule voix : « Crucifie-le ».

             En relisant ce récit dans le contexte actuel de la guerre en Irak et de la situation de conflit en beaucoup d’autres points du monde, j’ai été étonné de constater l’importance qu’y tient la réalité de la violence et du pouvoir.  Non seulement Jésus, qui a toujours refusé le pouvoir, refuse aussi de se défendre ou de se laisser défendre par la force, mais son Père apparaît aussi sans pouvoir.  Celui qu’on appelle dans le Credo le « tout-puissant » n’a pas pu sauver son fils de la violence et de la malice des hommes.

             Jésus comme son Père, à l’aveugle violence des hommes ont opposé le pouvoir de l’amour et du pardon.  Jésus s’est solidarisé avec les victimes de la violence de toute l’histoire de l’humanité, qui sont toujours vaincues dans l’immédiat par la puissance de leurs agresseurs.  Mais en refusant de répondre à la violence par la violence, il s’est assuré la victoire définitive par les armes de l’amour.

             Nous n’avons pas à imaginer notre libération comme le fruit du paiement d’un rachat ou comme une peine subie à notre place par le Fils de Dieu.  La violence est au cœur de tout être humain et au cœur de l’humanité. C’est en se situant du côté des victimes de la violence que Jésus nous a libérés de celle-ci, démontrant l’aberration que serait la recherche de la libération par la violence et encore plus tout effort d’imposer à d’autres la libération par la violence.  Toutes les voies de libération sont vouées à l’échec sauf celle de l’amour qui est celle que Dieu et son Fils ont choisie.

Pâques, c’est dimanche.
Frère Raphaël Devillers, dominicain

Lorsque vers la fin de ce qui sera notre premier siècle, Jean rédige son évangile, la foi continue à se répandre mais partout elle se heurte à l’incrédulité : « Jésus ressuscité ? Je n’y croirai que si je le vois ! ». N’est-ce pas au fond une objection humaine normale ? Jean nous raconte même qu’elle a bloqué un apôtre : le célèbre Thomas dont le mot hébreu signifie jumeau et qui est en effet le prototype de millions de gens qui lui ressemblent.

Pourtant Thomas avait devant lui les hommes les plus adéquats pour le convaincre : les 10 apôtres, ses collègues. Tous unanimes lui racontaient l’expérience unique qu’ils avaient faite la veille alors qu’il était absent.

A la fin du sabbat, ils s’étaient réunis dans une maison et en avaient verrouillé les portes tellement ils craignaient de voir surgir la police qui devait chercher les collaborateurs de ce Jésus que Pilate avait fait exécuter. Hébétés par l’échec final de leur maître, tremblants de peur devant la menace policière, ils étaient en outre totalement écrasés de honte. Jamais ils n’avaient péché aussi gravement, jamais ils ne se seraient crus capables de trahir ce maître si bon. Tous lui avaient fait le serment de mourir pour lui et tous s’étaient enfuis, l’abandonnant aux mains de ses ennemis. Pierre, le roc, s’était effrité comme de la poussière. Tous se voyaient voués à l’enfer.

Et tout à coup, dans ce huis clos des hommes aux mains sales et aux cœurs souillés,

Jésus vient et il était là au milieu d’eux.

Il n’est pas le fruit de leur hallucination, il n’est pas une construction pour guérir de leur tourment : il vient à eux. Ni la pierre du tombeau, ni les murs ni les cadenas ne peuvent empêcher sa survenue. Il vient d’un autre monde. Mais c’est bien lui, le même, celui qu’ils ont connu. En une fraction de seconde, l’idée a surgi qu’il allait déchainer contre eux sa colère, les condamner pour leur trahison. Mais non.

« Il leur montre ses mains et son côté en disant: « Shalom : la paix soit avec vous ».

Vos remords qui vous rongent, votre peur qui vous tord, votre tristesse qui vous écrase : tout cela je vous l’enlève, je le supprime, je l’anéantis. Ma passion, les ricanements, le fouet, les épines, les clous, la lance : j’ai vécu toute cette horreur pour vous. Car il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous me suiviez pour sauver le monde : apprenez d’abord à être sauvés.

La mission

En cet instant, un torrent d’une joie inouïe submerge les apôtres et ils se sentent comme ressuscités.

Une 2ème fois, Jésus répète :

« Paix à vous. De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ».
Il envoie son souffle sur eux et dit : « Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez les péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus ».

L’apparition pardonne, remplit de paix et de joie et envoie en mission universelle. Le Christ a achevé l’œuvre reçue de son Père et qu’il a pu accomplir par la puissance de son Esprit. Désormais cette action doit se répandre partout par la parole qui la proclame. Les disciples ne seront pas les exécutants d’un ordre car la mission est un flux unique : le Père est amour et, par l’Esprit, son Fils a diffusé cet amour jusqu’au point maximum de la mort. Maintenant il transmet cet Esprit à ces hommes pour qu’ils répandent ce même amour dans tous les peuples jusqu’à la fin du monde. Ne condamnez pas le monde, ne le dirigez pas : proposez-lui le pardon.

Une paroisse qui organise des projets, qui planifie un programme, qui croit qu’avec de l’intelligence, de la bonne volonté et des ressources suffisantes, on remplit sa tâche pour organiser la liturgie et aider les pauvres n’a pas encore compris la profondeur de ce qu’est « la mission ». L’Eglise n’est pas une entreprise de conversion mais un élan de divinisation, de pacification de l’humanité.

Jamais peut-être n’a-t-on aussi fortement souligné le scandale de la résurrection : Pierre et tous les apôtres peuvent bien raconter mille fois ce qu’ils ont vécu, insister tant qu’ils le peuvent, manifester par leur changement l’authenticité de leur témoignage, Thomas demeure incrédule. Le Ressuscité peut bien passer les murs : il ne peut pénétrer dans un cœur qui le refuse. La puissance divine s’arrête au seuil de notre liberté.
Aussi ne soyons pas surpris si nous-mêmes ne parvenons pas à transmettre ce qui nous tient tant à cœur.

La situation est bloquée. Que faire ?

Rendez-vous dimanche prochain

Huit jours plus tard les disciples se trouvaient dans la maison, portes verrouillées, et Thomas était avec eux. Jésus vient, il était là au milieu d’eux et dit : « Paix à vous ». Il s’adresse à Thomas : « Avance ton doigt, vois mes mains : cesse d’être incrédule mais croyant ». Thomas dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ». Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu ».

On dirait que le Ressuscité fait une concession à Thomas mais elle est exceptionnelle: il comprend sa requête puisqu’il ne la condamne pas et il faut que le groupe entier des apôtres fasse l’expérience de Pâques. Mais dorénavant chaque humain est invité à rejoindre le groupe des croyants le 1er jour de la semaine qui est le jour où la communauté se rassemble.

Puisqu’aujourd’hui où, selon l’expression classique, nous sommes « 8 jours après Pâques », nous avons grand intérêt à méditer sur cette nouvelle manière de vivre le temps et sur l’importance essentielle de ce jour que la société a défiguré. On nous a convaincus que samedi-dimanche constituaient le week-end, la fin de semaine. Après les courses aux magasins, les randonnées vers la résidence secondaire ou la recherche d’un restaurant gastronomique, beaucoup se débrouillent pour « avoir sa messe », pas trop longue, vite fait bien fait. Et, en pestant, le lundi matin, on reprend le boulot pour une nouvelle semaine. Archi-faux !!

Les premières générations chrétiennes ont lutté, contre les païens et contre les Juifs, pour modifier la façon de vivre. Faire du 1er jour de la semaine le jour de fête primordial était une singularité bizarre pour l’entourage et cela attirait dérision et sarcasmes. Cette pratique désignait nettement les nouveaux chrétiens lorsque des vagues de persécutions se déclenchaient. Mais pour eux, leur vie nouvelle pivotait autour de cette expérience que les apôtres avaient vécue et que nous venons d’évoquer.

Dans la maison de l’un d’eux, on se rassemblait et on fermait les portes. Il y avait là des gens de tous âges et de toutes conditions. Jeunes et vieux, riches et pauvres, personnalités en vue et dockers s’accueillaient comme des frères. Plusieurs avaient peur, tous reconnaissaient qu’ils étaient pécheurs.

Et le Ressuscité venait au milieu : ils prenaient conscience qu’aucun d’entre eux, ni le président ni le plus cultivé, n’était le centre de leur relations. Ils n’exigeaient plus de le voir mais ils écoutaient sa Parole de feu. Les Ecritures leur prouvaient que Dieu agissait pour sauver l’humanité de la violence et de la guerre. Hors de toutes écoles, ils étaient éclairés par une Vérité qu’ils ne recevaient de personne d’autre. Ils apprenaient à vivre et comment peu à peu on devient un homme et on construit le monde.

Ils n’exigeaient plus de le toucher mais, bien mieux, ils le consommaient comme Pain de Vie. Eparpillés dans le monde, opposés par leurs caractères, dissemblables par leur condition sociale, ils se voyaient unis dans le Ressuscité, recueillis par lui, réconciliés. Partageant un même pain, ils devenaient un seul Corps.

Ils ne voyaient pas le Messie : ils l’étaient. Et leur joie était telle qu’ils n’avaient qu’une envie : annoncer la Bonne Nouvelle d’un Dieu qui n’est qu’amour, d’un Fils qui laisse percer son cœur pour que nous y entrions, d’un Esprit qui est élan de partage. Aussi l’assemblée envoyait les croyants en plein monde ; pleins de l’Esprit, ils n’avaient qu’un désir : transmettre le pardon de Dieu.

Le dimanche n’était pas une routine fastidieuse, un rite obligatoire expédié pour clore la semaine. Tout au contraire, il était la Lumière originelle qui s’allume et va éclairer toute la semaine qui vient. Le dimanche était Jour du Seigneur, jour de l’assemblée, jour de la réconciliation, jour de la Parole, jour de l’Eucharistie, jour de la Paix, jour de la joie, jour du bonheur, source d’une vie signifiante. « Heureux ceux qui croient sans voir ».

Thomas nous dit : Ne demandez pas à voir le Ressuscité. Vivez de sorte que l’on pressente qu’il est au milieu de vous et qu’il justifie votre vie.

Conclusion de l’Evangile

Tout est dit : Jean peut achever son livre.

Jésus a fait beaucoup d’autres signes devant les disciples. Mais ceux-ci ont été écrits afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son Nom.

Lire l’Evangile, chemin de signes qui orientent notre existence pour nous conduire à confesser, comme Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ».
Alors nous vivons. Alléluia !

Frère Raphaël Devillers, dominicain

Résurgences 

par Raphaël Devillers, dominicain  https://resurgences.be/2eme-dimanche-de-paques-annee-a-19-avril-2020-evangile-de-jean-20-19-31/

Frère David Johnson, sauvé le lundi de Pâques.

Frère David Johnson est un grand roux de 34 ans tombé amoureux de la Syrie et des communautés de chrétiens qui y vivent. « Avant d’arriver au Moyen-Orient, je ne savais même pas que des chrétiens y habitaient, or ils sont 2 millions ! », se souvient-il. Le religieux s’est installé dans le monastère de Saint-Jacques le Persan, à Qara en Syrie. Celui-ci regroupe des moines de huit nationalités, dont aucun n’a voulu fuir le pays malgré la guerre civile.

Il salue innocemment des soldats

Lundi de Pâques 2012. Alors qu’un convoi de « l’Armée syrienne libre » (FSA) passe devant le monastère, le frère Johnson les salue de la main, comme il aurait salué un voisin dans son Colorado natal. Mais la situation est tendue, la FSA est en guerre contre le régime de Bachar el-Assad, et ces militants trouvent louche cet étranger qui ne semble pas avoir peur d’eux… Ils l’arrêtent donc, l’accusant d’être « un espion à la solde des Américains ». Johnson se confie : « Au lieu de paniquer, ma communauté s’est immédiatement rendue à l’église pour commencer la liturgie. Ils se sont mis à prier et à célébrer la messe. J’étais dans les mains de Dieu et ne ressentais aucune peur ».

En paix parmi les fusils d’assaut

Ressentant une étrange paix, et même de la joie, le frère Johnson s’est mis à chanter la Résurrection de Jésus à ses ravisseurs dans leur langage natal. Ils furent d’abord surpris, mais le frère réalisa qu’ils l’écoutaient attentivement. « Ils m’ont dit : ‘Nous n’avions jamais entendu cela avant ! Pourquoi ne pas le chanter à nouveau ?’. Alors j’ai recommencé : ‘Le Christ s’est relevé de la mort, abattant la mort par la mort, et à ceux qui gisent dans la tombe, Il a donné la vie’. Les militants se sont mis à rire et à battre des mains ». Ils décidèrent alors de le ramener dans son monastère, mais avant cela, ils souhaitèrent montrer à leurs amis le « frère américain chantant ». « Ils m’ont amené pour faire découvrir les chants de la Résurrection à un groupe de soldats, et ils battaient tous des mains ! Je croyais rêver ! J’avais l’impression d’être entré dans une dimension parallèle », se rappelle le frère Johnson.

Libéré et applaudi

Bien que le moine avance que sa capacité à parler la langue des militants a dû contribuer à sa libération immédiate, il se dit convaincu que les prières de ses frères et le nom de Jésus l’ont sauvé en ce jour de Lundi de Pâques. C’est pourquoi, il conseille à tous ceux qui se préoccupent du terrorisme islamique au Moyen-Orient de prier. « Priez, priez, priez », enjoint-il, et ayez confiance en la sagesse de Dieu. »

CARLO CARETTO – UN PEUPLE EN ATTENTE.

Voilà ! L’humanité est en attente de Dieu. Le peuple élu qui, lui, marche en tête, plus sensible à l’attente, fixe son regard sur l’horizon. Désormais le Messie doit être proche. Que cherche en lui ce peuple, son peuple ? Quels traits s’attend-il à découvrir à première vue, sur le visage du Messie ? La puissance, la gloire, la lumière éblouissante, le triomphe.

Et que voit-il arriver ? La faiblesse, la petitesse, l’obscurité, l’anonymat. Qui a reconnu la venue de Dieu sous les apparences charnelles d’un petit enfant sans défense ? Personne ! Marie, la pauvre maman de Jésus, tient dans ses bras l’inconnu des nations, le vrai “Dieu caché” d’Isaïe. Parmi tous ceux qui l’attendaient, aucun ne l’a reconnu. Personne n’est venu de Jérusalem, la ville sainte, piédestal du trône de Dieu !

Ce fut pire encore ! Quelqu’un s’est déplacé, mais pour tuer l’importun qui venait de manière si différente de ce que l’on attendait. Le peuple le plus religieux de la terre, le peuple élu ne vivait que de cette attente, et cette attente était devenue fièvre, cela se sentait dans l’air. Que cherchait ce peuple scrutant l’horizon messianique, l’aurore de toutes les prophéties ? Il cherchait le Fils de David, le vainqueur, le Dieu des armées, celui qui devait restaurer le royaume, celui qui devait enfin chasser les Romains détestés ! Triomphe, victoire, sécurité : toujours le même rêve !

Et qu’arrive-t-il ? Un pauvre ouvrier, obscur dans un village obscur, et, qui plus est, méprisé. Il n’y a rien à faire, après tant d’années d’attente, personne ne s’est aperçu de sa venue. Les regards cherchaient bien autre chose que la sueur d’un travailleur ou l’anonymat d’un pauvre !

Et comment finit cette histoire ? Le conflit entre Celui qui se dit le Fils de Dieu, le Messie, et ceux qui ne peuvent accepter une telle manière de procéder, ce conflit atteint son paroxysme et se résout par la crucifixion d’un innocent.

Dites-moi, si aujourd’hui, Bethléem, Nazareth, le Calvaire, ne sont pas la démonstration du silence de Dieu, de la pauvreté de Dieu, de ces voies qu’il parcourt en réalité pour venir à nous et se faire connaître ! Et ces voies sont ténèbres ! Oh ! Non point ténèbres pour lui, non point ténèbres en elles-mêmes, car rien n’est plus lumineux que l’anéantissement de Jésus à Bethléem, que la réalité de l’Incarnation à Nazareth, que l’amour infini et libérateur du Calvaire. Tout cela est lumière, et quelle lumière !

Mais cela est ténèbres pour nous qui aimons faire parler de nous, tandis que Dieu est silencieux. Cela est ténèbres pour nous qui voulons la puissance, tandis que Dieu est douceur. Cela est ténèbres pour nous qui voulons jouir, toujours jouir, alors que Dieu, lui, est service et amour gratuit et souvent douloureux.

Le Dieu qui vient, p. 126-127. 

Dimanche des rameaux.13 avril 2003.

Is 50, 4-7 ; Ph 2,6-11 ; Mc 14,1-15,47

Adresse : https://www.citeaux-abbaye.com/images/pdf/lecture_des_vigiles.pdf  Vous pouvez trouver ici les lectures quotidiennes que les moines entendent au cours de l’office de nuit.

« Je sais, Moi, les desseins que je forme pour vous, desseins de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une espérance. »   (Jr 29 :11)

 Christian DUQUOC.


Le Vivant.

Les récits évangéliques des apparitions sont des récits de communication. Avec un mort, aucune communication n’est plus possible : la mort est la cessation définitive de toute relation. Le mort peut vivre dans le souvenir, sa parole peut être source d’action : le prophète, le sage, l’être aimé vivent dans la mémoire des hommes ; mais ils ne sont plus là pour reprendre leur parole, celle-ci est désormais la possession de ceux qui se souviennent. Jésus est mort : sa parole sur le royaume demeure prisonnière de sa mort. Les disciples se la rappellent sur le chemin d’Emmaüs, ils s’en souviennent comme d’une espérance inouïe, mais aussi comme d’une déception totale et profonde.


Or l’expérience pascale consiste précisément dans la reprise de l’initiative par Jésus : « Il s’est présenté lui-même vivant. » Si les récits évangéliques soulignent le caractère quotidien, matériel des rencontres avec les Apôtres, c’est dans le but de manifester de façon claire et simple qu’il ne s’agit pas d’un souvenir qui évoque Jésus, mais Jésus s’impose, prend l’initiative, demeure maître de sa Parole antérieure, et, finalement, est le Seigneur de sa mort, puisqu’Il permet de l’interpréter à partir de sa vie. La mort brise les relations, mais Jésus se présente aux Apôtres : Il fait éclater le carcan de la mort. Il est libre de communiquer quand Il veut. L’expérience pascale, c’est la communication et la relation restituées, dans une liberté insoupçonnée. Ce n’est pas le souvenir qui commande, Jésus n’est pas le prisonnier de notre mémoire, Il est le Vivant ; et parce qu’Il est le Vivant, Il est Promesse jusqu’à ce que s’accomplisse pour tous la communication, brisure de la mort.


Cette expérience apostolique est la racine de la foi chrétienne : le destin, la non-communication imposée définitivement par la mort, est détruit. Il n’est pas supprimé en imagination, non, c’est en réalité qu’il a cessé d’exister : Jésus s’est présenté lui-même vivant. L’expérience pascale consiste dans le fait que, contrairement à toute attente et à toute expérience, Jésus s’impose comme vivant aux Apôtres et ceci dans leur histoire. Sa vie terrestre et sa Croix en sont autrement illuminées : paroles, gestes, miracles, liberté à l’égard de la Loi, Passion, Crucifixion revêtent une signification qui n’était pas apparue aux disciples. Ils relisent l’Écriture avec d’autres yeux. Jésus avait annoncé le règne de Dieu, Il était le Prophète. Voici qu’Il est le Vivant, le Seigneur. Toute l’attention se déplace vers lui. La brisure qu’Il opère en libérant du destin n’est pas d’abord psychologique, mais objective. La communication rétablie, la relation réalisée transforment totalement la compréhension que l’homme prend de soi-même.                  Christologie. Le Messie, p. 163-164


Le plus grand défi de notre humanité


Blandine Vanderlinden – Dominique van Duyse

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Car toute la Loi est accomplie dans l’unique parole que voici : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde : vous allez vous détruire les uns les autres.
Ga 5, 14-15
 Le message de Jésus-Christ, que rappelle Paul dans l’ensemble de sa lettre, porte sur deux valeurs essentielles et liées, la liberté et l’amour. Toutes deux forment un couple indissociable et constituent le socle de notre humanité.  Nous sommes libres —et responsables— de nos choix, alors comment les orienter ? Comment leur donner sens ? La réponse nous est donnée par Jésus-Christ dans son commandement suprême.  Arrêtons-nous sur le terme amour. Que signifie vraiment aimer ? Qu’est-ce qu’aimer ? Pour nous, aimer est fondamentalement un acte de foi, il est également une décision, et il n’y a pas d’amour sans liberté. 

Un acte de foi. On ne sait pas dire pourquoi on aime son partenaire, ses enfants, son voisin.  On aime son enfant parce qu’il est son enfant. C’est tout. C’est ainsi… Il n’y a pas d’autre explication…  C’est un acte de foi. Il  peut s’exprimer en « je crois en toi ». 

Une décision, une posture. Aimer c’est décider de porter un regard d’amour vers l’autre, vers la vie. C’est décider que ma vie soit orientée vers, et par, l’amour. Aimer son prochain s’exprime par la bienveillance, le respect, par tout acte lui permettant d’épanouir tout son soi, de prendre son envol. Les exemples d’actes d’amour sont innombrables aujourd’hui : le corps médical qui se dévoue au risque de sa propre santé, les commerçants qui travaillent avec cœur dans des conditions difficiles, les bénévoles qui rendent de multiples services, … Plus humblement aussi, mais tout aussi fort et important, nous pouvons retrouver l’acceptation et le respect du confinement, le port du masque pour protéger l’autre, ou tout simplement apporter de la joie autour de soi. 

Une liberté. Aimer est un élan du cœur, un geste gratuit et sans attente. Si on ne s’aime pas, nos portes intérieures sont fermées. S’aimer soi-même permet d’être libéré de toutes nos peurs et blessures et de s’ouvrir. S’ouvrir à oser aimer l’autre, le seul chemin vers plus d’humanité : un fameux défi !. Blandine Vanderlinden – Dominique van Duyse

Quand rien ne va plus, ou presque, la foi est une bouée de secours.

Quand tout semble perdu, il est bon de penser aux grands témoins de la foi.

On peut faire des miracles avec la foi, s’engager sur de nouveaux chemins.

11 Moïse dit à Dieu : « Qui suis-je pour aller trouver Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les fils d’Israël ? » 12 Dieu lui répondit :  » Je suis avec toi…. » Grâce à la foi, il sortit le peuple de l’esclavage.
https://www.aelf.org/bible/Ex/3

La foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.

Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens, c’est à cause de leur foi. »
https://www.aelf.org/bible/He/11

Saint Thomas: « Je ne croirai que si je le vois de mes yeux. »

L’un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : «Nous avons vu le Seigneur !» Mais il leur déclara : «Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l’endroit des clous, si je ne mets la main dans son côté, non, je ne croirai pas!»
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : «La paix soit avec vous !» Puis il dit à Thomas : «Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant.» Thomas lui dit alors : «Mon Seigneur et mon Dieu !»
Jésus lui dit : «Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu.»
https://www.prionseneglise.fr/textes-du-jour/evangile/2014-07-03

Abraham n’a pas attendu d’avoir un fils pour croire.

18 Espérant contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu auras !

21 car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis. https://www.aelf.org/bible/Rm/4

Moïse n’a pas attendu d’être sorti d’Egypte pour croire. Et nous, devant tant de souffrances et de morts, croyons-nous que Dieu peut nous sauver?

Prions pour que se lèvent une multitude de prophètes, petits et grands.

Chacun est appelé à servir Dieu pour le bien des frères et sœurs en humanité. Tant de souffrances ne peut pas nous laisser indifférents tout de même!
Et moi, vais-je encore attendre pour dire « Je crois, envoie-moi» ?
https://www.youtube.com/watch?v=mgLwH5RdtPk

Quelle attitude face au corona?

Comment peut-on trouver des occasions de se réjouir quand on ne parle que de morts et de souffrances?

« Comme dit Christian Merveille, « C’est parfois en creux qu’on peut découvrir les choses. C’est dans le désert qu’on a le goût de l’eau, c’est au cœur de la nuit qu’on a le goût du jour. Il y a une lucidité qui nous vient parfois dans ces moments-là, quand on se surprend à regarder le monde à travers ses larmes, comme si elles servaient de lentilles pour rendre plus net ce que l’on regarde.” (Jean Hegland – « Dans la forêt ») Avec lui, je vous invite donc à « voir autrement les choses, sous un jour nouveau et éclatant » Comme le printemps l’annonce (avec ce beau soleil en prime !), la vie reprend toujours le dessus, germe discrètement pour finir par s’imposer. Nous pouvons sentir autour de nous où se trouve la vie, là où nos défunts sont vivants, ce qui nous donne vie, ce qui donne vie au monde, là où la vie et l’amour palpitent, la vie partout… »(anonyme)

Combien de temps vas-tu reporter l’appel à t’agripper à la bouée que Dieu te lance?

Voici le temps, Esprit très saint,
Où dans le cœur de tes fidèles,
Uni au Père et à son Fils,
Tu viens répandre ta lumière.
https://www.aelf.org/2020-02-01/romain/tierce

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-12.png.

Combien de temps vas-tu reporter cet appel?
https://www.youtube.com/watch?v=KwPz8Dv6NnA

L’infime coronavirus a  démontré à l’homme qu’il n’est pas tout puissant, mais au contraire : il est tout petit face à Dieu.

Reconnaître que tout est dans la main de Dieu aide à passer le cap, sans trop de crainte.


Psaume 138: 7 Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie, Tu étends ta main sur la colère de mes ennemis, Et ta droite me sauve. 8 L’Éternel agira en ma faveur. Éternel, ta bonté dure toujours, N’abandonne pas les œuvres de tes mains!

Il est bon de savoir que DIEU EST GRAND D’AMOUR! DIEU EST BEAU! DIEU EST BON! Il mérite notre confiance.

Louons Dieu, sincèrement, réjouissons-nous.

Victoire au Seigneur de la vie.
https://www.youtube.com/watch?v=1m6XRUfuL20

Louez-le. https://www.youtube.com/watch?v=3TFba5ftz0Q

Ne pas porter de jugement prématuré, lire entre les lignes facilitent notre vie de foi.

Si nous fixons notre regard sur les richesses du Vatican, si nous regardons les personnes boiteuses, fragiles qui portent le message de l’Evangile, nous risquons de dire : « Nous ne croyons pas à tout cela. » C’est pourquoi il est bon d’APPRENDRE à LIRE entre les lignes, à ECOUTER, les yeux fermés, ce que Dieu, ce que l’Esprit nous souffle.

Pendant la pandémie, la messe avec le pape François est retransmise chaque jour à 7h du matin en direct de Rome. Heureusement, nous pouvons la retrouver sur internet. J’invite tous ceux qui ont soif de comprendre le mystère de Jésus-Christ, le mystère de l’Eglise, à suivre l’une ou l’autre messe et à prier intensément pour le don, le cadeau  de l’ESPRIT SAINT : c’est lui qui donne la FOI.   

NB : Les lectures bibliques commencent avec l’arrivée de la religieuse.


« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et mes chemins ne sont pas vos chemins, déclare le Seigneur. Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont élevés au-dessus des vôtres, et mes pensées, au-dessus de vos pensées. »  https://www.prionseneglise.fr/textes-du-jour/lecture/2011-09-18

Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu.

« La foi des chrétiens repose non sur un linceul, mais sur les Évangiles »

Diaporama : http://users.skynet.be/prier/content/linceul.pdf

Venu vénérer l’objet en 1998, Jean Paul II avait vu dans le Saint Suaire « une provocation à l’intelligence ».

Quelles reliques de la Passion ?

Dès la naissance du christianisme, les reliques ont été l’objet d’une attention particulière. On peut comprendre qu’apôtres et disciples aient pris de grands risques pour sauvegarder celles qui ont touché le corps du Seigneur. Hélas les tourments de l’histoire les ont dispersées et la cupidité humaine a jeté le trouble sur l’authenticité de nombre d’entre elles. La recherche historique et archéologique, alliée au progrès scientifique, peut-elle éclairer croyants et incroyants ?

Le Suaire d’Oviedo.

C’est un rectangle de lin destiné à essuyer la sueur, ou appliqué, dès leur mort, sur le visage des suppliciés pour le dissimuler aux passants. Celui qui nous intéresse est conservé dans la crypte de la cathédrale d’Oviedo, en Espagne. Son existence est attestée par saint Cyrille de Jérusalem (315-387) dans l’église du Saint-Sépulcre. Des historiens ont ensuite consigné les étapes de son trajet entre Jérusalem, lors de l’arrivée des Perses en 614, et l’Espagne, où il est mentionné au concile de Braga (679). Au IXème siècle, le roi Alphonse III fera fortifier l’église qui l’abrite, montrant l’importance attachée à ce précieux tissu.

Ce suaire ne représente aucune image humaine mais de nombreuses taches de sang et de sérum dont l’analyse, par informatique, a révélé l’apparition à des moments successifs. La première se forme lorsque le corps en encore en position verticale, écoulement nasal, la tête du condamné étant penchée vers l’avant. La seconde et les suivantes se produisent une heure plus tard e et indiquent avec précision comment le corps a été porté sur sa droite puis sur sa gauche, avant d’être placé horizontalement. Cette étude détaillée a permis de reconstituer plusieurs étrapes entre crucifixion et ensevelissement.

 Les très nombreuses recherches scientifiques ont abouti à plusieurs certitudes : « un linge mortuaire, posé sur le cadavre d’un homme car le mécanisme de formation des taches est incompatible avec un mouvement respiratoire ; la bouche de l’homme était fermée, les écoulements constatés proviennent d’un œdème pulmonaire, le haut de la nuque présente des traces de saignements faites lorsque le corps était encore en vie et qui ont cessé, une heure environ avant le placement du suaire. » (Congrès de 1990 et 1994) De plus, des pollens très anciens de deux espèces endémiques de la Palestine ont été décelés sur ce tissu, en 1978, ce qui pointe une origine géographique précise.

La Tunique d’Argenteuil.

C’est un vêtement souple, en fil de laine, qui se portait à même la peau, réalisé sans couture sur un métier à tisser domestique et peint à la garance. Ces détails témoignent de techniques du Proche-Orient, au début de notre ère. Cette tunique est vénérée comme celle que le Christ portait durant sa Passion, après la flagellation, jusqu’à sa crucifixion. Là où les soldats l’ont tirée au sort, comme le relate l’évangile de Saint Jean. (9 :23)

Certains historiens confirment sa présence dans un coffre de marbre, en partance pour Constantinople, à la fin du VIème siècle. D’autres attendent 1156 pour se prononcer car seule la tradition dit que Charlemagne l’aurait reçue pour son sacre, avant de la confier à sa fille, abbesse du monastère d’Argenteuil, près de Paris. En 1156, on l’y retrouve dans un mur, probablement cachée pour échapper au pillage des Normands. Commence alors une grande période d’ostensions solennelles à la piété des fidèles. De nos jours, on ne peut voir que son reliquaire mais une ostension est prévue tous les 50 ans.

Ce vêtement, malgré son très mauvais état, a lui aussi été ausculté par la science. Les médecins légistes y ont découvert une grande quantité de sang humain séché, du groupe sanguin AB, le plus rare, ses cellules témoignant d’une déshydratation du sujet, ainsi que de la sueur. Les taches observées sont essentiellement réparties sur les épaules et le milieu du dos. Enfin, on y a recensé les deux pollens endémiques de Palestine présents sur le suaire d’Oviedo, ainsi que les spores qui s’y dispersent au printemps, saison de la passion du Christ. Dans les années 2000, des analyses au carbone 14 proposent des datations entre le VIè et le IXè siècle mais elles ne sont pas infaillibles, faisant l’impasse sur leurs lieux de conservation, dans du marbre (de la calcite pure), et, cache sous terre pendant la Révolution, soumise aux composantes chimiques du sol.

Le Linceul de Turin.

C’est de loin la plus connue de ces trois reliques. Il est conservé dans une chapelle de la cathédrale de Turin, depuis le XVIème siècle. On connait approximativement son parcours depuis Jérusalem, grâce à des textes des IIIè et IVè siècles, via Constantinople en 944, puis sa présence attestée en Champagne puis à Chambéry. Il a subi de nombreux dommages dont trois incendies alors qu’il était plié, ce qui laisse des marques symétriques.

Cette pièce de lin (4,39 m x 1,10 m) de grande qualité porte, en négatif, l’image du corps d’un homme, de face et de dos. Des taches de sang y dessinent le tour de ses blessures. Le tissu ne comporte aucun reste de produit, mais une oxydation telle une brûlure, qui n’atteint que la surface des fibres, les traces de sang l’auraient donc imprégné d’abord.

Le mystère de la composition de cette image a imposé tant d’enquêtes historiques et scientifiques qu’il est impossible de les citer toutes. Les premières ont constaté que les blessures correspondent exactement à la description de la passion de jésus de Nazareth dans les évangiles et aux méthodes en vigueur sous le régime romain : répartition des 120 coups de fouet sur toute la hauteur du corps, pour éviter la zone du cœur et la mort prématurée, ou coup de pilum entre les côtes pour l’achever. De plus, le défunt a été enseveli sur le dos, mains croisées sur le bas ventre, à la manière juive. Quant aux analyses chimiques, elles révélèrent notamment qu’aucun colorant n’aurait pu résister à la chaleur de l’incendie (en 1532) qui provoqua la fusion partielle du coffre en argent renfermant la relique.

Mais en 1988, la datation au carbone 14 semble contenter ses détracteurs : elle conduit à une origine médiévale. Or cette analyse a été contestée par des chercheurs de tous bords, à cause du manque de rigueur scientifique de son déroulement. Ils dénoncent des irrégularités dès le début du protocole (une seule technique retenue au lieu de deux, un seul organisme de contrôle au lieu de trois…) l’abandon de la procédure en aveugle, des anomalies dans les prélèvements des échantillons et le non-accès à l’ensemble des résultats.

Il est donc préférable de s’en tenir aux conclusions de recherches rigoureuses, sont, en 2010, le décryptage des lettres, qui avait déteint sur le linceul, destinés à identifier le corps du condamné, un an plus tard, quand on le rendrait à sa famille. « Dans la 16ème année, du règne de Tibère, Jésus de Nazareth, mort à la neuvième heure… »

Mais c’est l’étude comparative avec le Suaire d’Oviedo qui apporte les concordances les plus étonnantes : la superposition des deux linges fait exactement coïncider les taches de sang du visage ; les mêmes pollens anciens y sont été repérés, comme sur la tunique d’Argenteuil ; les trois reliques sont imprégnées du sang du groupe AB, le plus rare. Sachant que les groupes sanguins n’ont été mis en évidence qu’en 1901, qui aurait pu, en au XVIème siècle ou au Moyen-Âge, faire coïncider une telle caractéristique sur les trois reliques ?

Si la liberté humaine est indispensable à l’acte de croire, pourquoi opposer foi et science quand elles peuvent s’éclairer mutuellement ?  (Sabine PEROUSE. Journal Dimanche 19 avril 2015)

Voir aussi :  http://www.30giorni.it/articoli_id_21122_l4.htm

Diaporama – cliquez sur http://users.skynet.be/prier/content/linceul.pdf

La foi jusqu’au sacrifice. (KTO)

Prêtres et religieux pendant la Seconde Guerre mondiale

A l’occasion de la commémoration de la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe, le 8 mai 1945, découvrez deux documentaire inédits sur ces prêtres et religieux qui se sont battus contre la barbarie, et ont donné leur vie pour la paix.

La Foi jusqu’au sacrifice

Une Coproduction KTO / GRAND ANGLE (2019), 52 min.

Au cœur de la seconde guerre mondiale, des prêtres et des religieux ont donné leur vie pour la paix. Ils se sont battus avec héroïsme contre la barbarie.  Ils sont morts, souvent jeunes, avant même d’avoir vécu et font l’objet d’un bien fondé devoir de mémoire. Au regard des bouleversements contemporains, leur sacrifice a-t-il été inutile ? Au contraire, à travers de très nombreux et poignants témoignages, d’émouvantes images d’archives ainsi que d’inoubliables séquences tournées au sein même de lieux de mémoire exceptionnels, ce film nous transmet un magnifique message d’espoir. 

BLOCK 26 : 8 mois à Dachau

De 1938 à 1945, près de 3000 prêtres, religieux et séminaristes sont déportés à Dachau. Regroupés dans des blocks spécifiques – qui conserveront pour l’Histoire le nom de « baraques des prêtres ». – un millier d’entre eux y laisseront la vie. Partageant le sort commun des déportés, les prêtres de Dachau s’efforcent de maintenir intacte leur vie spirituelle et sacerdotale. Ce sera le cas du père Gérard Pierré, qui était le dernier survivant des prêtres déportés du Block 26 – il est décédé le 3 avril dernier. Il partage ses souvenirs, sa philosophie de vie qui lui a permis de supporter cette détention.


https://www.youtube.com/watch?v=OVI7c0KsDww&t=1s


Contacter KTO


https://www.ktotv.com/page/contact


Chanter, c’est prier deux fois

Béni soit Jésus qui sème à tout vent, à travers les artistes, peintres, musiciens, …

Eglise de Villers la Tour (Chimay). On y prie pour les vocations.


Pour faciliter la tâche de ceux qui aiment prier en chantant, voici un petit choix …

NOËL

Ce premier chant est entonné à l’occasion de la fête de Noël par la chorale Chœur à cœur.

Musique des chrétiens d’Orient

Parce qu’il est très important de les porter dans nos prières, pensons aux centaines de milliers de réfugiés et de chrétiens persécutés dans leur pays.

✥ MYRIAM, petite réfugiée irakienne, chante pour Jésus. ✥

(Petit supplément à ce cantique: le témoignage de Myriam) https://www.youtube.com/watch?v=4lLt342mSUw

Musique de militaires chrétiens

Dieu seul suffit – Les Padrés

Chants du Renouveau Charismatique ou de l’Eglise Protestante.

https://www.youtube.com/watch?v=aP1OzGL-QsA

Ta bienveillance EXO  https://www.youtube.com/watch?v=3RHUq2vdc5A

Viens Esprit de sainteté https://www.youtube.com/watch?v=LfjJrXBf6s8

Que soit béni (accompagné à la guitare) https://www.youtube.com/watch?v=GRuh6z5oGJI

Guéris ce pays.

O prends mon âme https://www.youtube.com/watch?v=UlmA_297mkU

Bénissez le seigneur https://www.youtube.com/watch?v=QrwuEBCjyqY

Mon seul abri c’est toi.

Les cieux proclament https://www.youtube.com/watch?v=aSrVdGafc0s

Rap chrétien

Rap chrétien par Mohamed de Marseille

Musiques de films ou de spectacles.

Aimez-vous les uns les autres « Jésus, de Nazareth à Jérusalem » (Clip officiel)

Les Dix Commandements (Final) L’envie d’aimer.

Anciens chants d’Eglise.

Tu es là. Raymond Fau.

Je cherche le visage.



Peuple de frères.

Taize


https://www.youtube.com/user/taize

Nada te turbe

Pas de plus grand amour https://www.youtube.com/watch?v=jmlJWNsxIvU

Chants pour les enfants et ceux qui leur ressemblent.

Prière du soir à l’ange gardien

Soeur Agathe 1, 2, 3 Dieu Trinité https://www.youtube.com/watch?v=d-N2ANbj-K0

Je suis né pour te louer : https://www.youtube.com/watch?v=9quc8_jwKYY

ll n’y a vraiment personne comme Jésus

Je te louerai – Chant de louange pour les enfants

Chants à Marie

Olé Choeur – Le Seigneur fit pour moi des merveilles – Père André Gouzes

Ave Maria en arabe

Regarde l’Etoile

LOURDES – Ave Maria de Lourdes + Salve Regina

Chercher avec toi dans nos vies.
https://www.youtube.com/watch?v=G_MrPKeS0-s

Notre-Dame des éclaireurs  https://www.youtube.com/watch?v=E-v-4j1-jMEC

L’espérance https://www.youtube.com/watch?v=_ts48s_kMjI

https://www.youtube.com/watch?v=owx0kA0ZVCM&list=PLO7kxn43q4FCzvgTeOPJjlAAJB8BcfB8Q

Couronnée d’étoiles   https://www.youtube.com/watch?v=mAaqi9sir7w

Gianadda : Dans le Ciel nous avons une Mère https://www.youtube.com/watch?v=_K_OpTa9P-U

Musiques monastiques et grégoriennes

Choeur des Moines de l’Abbaye de Tamié – Salve Regina

NOTRE PERE qui es aux cieux …

Notre père – Glorious – Du nouveau dans l’air

Musical Aramaic rendition of the Our Father that moved the pope in Georgia


https://www.youtube.com/watch?v=rzSOObvRtNI

Divers

Flash Mob

A Lourdes, le « Notre Père » avec EXO
https://www.youtube.com/watch?v=QLQZpwPHxIs

Jesus love You. Tbilisi.
https://www.youtube.com/watch?v=rIncFASwrJY

Flashmob Bordeaux

Jésus n’est pas mort sur la croix!?

Dire cette parole, c’est blasphémer!

Sans s’en rendre compte probablement, certaines personnes blasphèment quand elles nous disent que Jésus n’a pas été torturé, qu’il n’est pas mort martyr, parce que Dieu protège ses prophètes….

Et les terroristes, les islamistes ont le malheur de penser qu’ils rendent service à Dieu en sacrifiant les personnes qui ne partagent pas leurs idées.

NB: Pour rédiger ce chapitre je me suis largement inspirée des conférences à l’abbaye Notre Dame de la Paix à Chimay, du père Maurice GILBERT, professeur émérite à Jérusalem et à Rome. J’espère ne pas m’être trop éloignée de l’esprit qui l’animait.

Le père Jacques Hamel a été assassiné dans son église, pendant la messe.

Conversation au gré d’une rencontre fortuite.

– Je connais Jésus. C’est aussi un prophète de l’islam. Mais le plus grand prophète, c’est Mahomet, la paix soit sur lui.

– C’est ton droit de penser ça. Mon devoir à moi, en tant que chrétienne, c’est de te dire que la Bible parle autrement de Jésus-Christ.

-Mais vous avez falsifié la Bible !

-Hé là, stop ! Qui peut falsifier les récits originaux ? N’est-ce pas celui qui vient après, celui qui n’était pas présent au moment de l’histoire qu’il raconte ?

-Laisse tomber !

-Comme tu veux, mais … si tu m’écoutais un peu avant de tourner la page?

Si ! Jésus est mort sur la  Croix et ressuscité ! Il est VIVANT !
Nous en sommes tous témoins.

père Omer Scoumont

Mahatma Gandhi :« Jésus Christ était complètement innocent, il s’est offert lui-même comme sacrifice pour le bien des autres, ses ennemis inclus, et devint la rançon du monde. Ce fut un acte parfait. »

Bible. « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. »
https://www.biblegateway.com/passage/?search=Actes+2&version=LSG

Coran. Sourate XIX : « Et paix sur moi le jour où je naquis, et le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité comme vivant. Voilà Jésus, fils de Marie. Parole de la vérité dont ils doutent encore. »

Vrai ou faux: Jésus est-il mort sur une croix?

L’Esprit Saint qui agit dans toutes les religions a permis que Mahomet annonce la mort et la Résurrection de Jésus. Ce qui nous différencie dans ce domaine, c’est que, pour les Musulmans, Jésus n’est pas mort sur la croix. Pour eux, c’est Judas qui a pris sa place ou un sosie. Qu’en disent les historiens ?

Ce n’est pas seulement l’Evangile qui affirme la crucifixion de Jésus. Elle est largement rapportée par les auteurs séculiers.

Tacite (55-120 ap. J-C), surnommé le plus grand historien de Rome, écrit que Christ « fut mis à mort sous Ponce Pilate. »

Lucien de Samosate, satiriste grec de la seconde moitié du 2e siècle, écrit :  » Les chrétiens adorent à ce jour un homme – le personnage distingué qui introduisit leurs nouveaux rites et qui fut crucifié pour cette raison… »

De même, Thallus (cité par Julius Africanus) écrit aux environs de 52 ap. J-C qu’une éclipse s’est produite au moment où Christ mourut. C’est exactement ce que rapportent les évangiles (Matthieu 27:45, 40) !

http://raisonsdecroire.org/2011/04/20/jesus-est-il-vraiment-mort-sur-une-croix/.

Le « Jésus » des Evangiles est devenu Issa dans le Coran.

Le prénom Jésus signifie « Dieu sauve », or, pour les Musulmans Jésus ne sauve pas. Le Coran utilise donc un nom qui ne signifie pas « Dieu  sauve ».

Jésus, c’est Yeshoua en hébreu, prénom couramment utilisé à l’époque où Jésus-Christ est né.

Le sacrifice d’Abraham. Quel lien avec celui de Jésus-Christ ?  

Parce qu’il  aime, Dieu ne veut pas la  mort !  Certains hommes n’ont pas beaucoup de respect pour la nature humaine. Ils en arrivent à tuer des êtres de chair comme eux ! Les animaux tuent pour se nourrir, mais l’homme, il tue pour quoi ? Dieu, par contre, prend toujours soin de ses enfants ! Il est fatigué de voir que les hommes s’entretuent, d’autant plus quand ils tuent en son nom, en criant par exemple : « Dieu est avec nous » ou « Gott ist mit uns » ou « Allah Akhbar » ou « God is with us » …

Au temps d’Abraham, il arrivait qu’on sacrifie son fils aîné pour plaire aux divinités ! C’était une tradition. Horreur ! De nos jours encore, des magiciens, des sorciers, demandent à des parents de sacrifier leurs enfants ! Tuer son enfant, c’est vraiment un dérèglement de la nature humaine ! Jusqu’où peut donc aller la folie de l’homme ? Tuer la chair de sa chair ! C’est fou !

Dieu est profondément peiné de voir que les hommes lui offrent des sacrifices humains! Aussi, un jour, il va le dire bien fort. Il va retenir le bras d’Abraham, alors que celui-ci s’apprête à tuer son propre fils, Isaac. Le sacrifice humain a été remplacé par celui d’un bélier (mouton mâle).

Abraham a obéi à la voix de Dieu dans son cœur. Il n’a pas obéi  à la tradition, préférant obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Oui, Dieu a parlé au cœur d’Abraham et Abraham a écouté, il a obéi et son fils a eu la vie sauve ! Dieu est un Dieu de Vie !


Un jour viendra où les hommes tueront Jésus, le Fils de Dieu. Au nom de la religion. C’est cet événement que l’Eglise commémore le vendredi-saint. Jésus a pris la place d’Isaac. Il a pris la place de tous les Isaac du monde ! Il est le mouton, l’Agneau de Dieu qui s’est librement offert en sacrifice. Puissions-nous comprendre ce message fort ! C’est seulement dans la prière qu’on peut comprendre un tel mystère : le sens de l’incarnation… le sens de la mort de Jésus… le sens de sa résurrection… L’islam nie ces mystères. Quand j’étais jeune, je ne comprenais rien à tout cela ! Alors, j’ai prié Dieu de m’éclairer et Il l’a fait. Merci Seigneur !

Cantique : A l’Agneau de Dieu – Elisabeth Bourbouze

 

Prophétie d’ISAÏE: Dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. »  Alors se dessilleront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds.  Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie ; car l’eau jaillira dans le désert, des torrents dans le pays aride. (Is 35 : 4-6) »  


http://www.aelf.org/bible-liturgie/Is/Livre+d%27Isa%C3%AFe/chapitre/35

Pourquoi Jésus n’a-t-il pas tout le succès qu’il mérite ?

Pourquoi la foi en Jésus-Christ est-elle encore trop peu répandue alors qu’il a vaincu la mort, alors qu’il est ressuscité, et que tant de grands hommes et femmes se reconnaissent en Lui et puisent leur force dans son amour inconditionnel ?

D’abord, pourquoi, mais pourquoi donc Jésus, tout à fait innocent, a-t-il été condamné alors que Ponce Pilate  qui régnait sur la Palestine pouvait le libérer d’une simple parole vu qu’il le savait innocent? https://onedrive.live.com/edit.aspx?resid=E7210F716BA66E10%21202&id=documents&app=Word

On peut découvrir des éléments de réponse aux mille questions que nous nous posons au sujet de la mort et de la résurrection de Jésus en priant en vérité, à partir de la Torah et de la Bible …

… aussi en écoutant ceux qui étudient la Bible, comme notre pape François. Dans cette vidéo, il dénonce « le pouvoir du monde contre le pouvoir de Dieu. » (Voir à 22 minutes)

voir aussi: https://www.youtube.com/watch?v=qgfZMiNGvu4

Première raison : la corruption, déjà au temps de Jésus !

Pour être sûrs de refermer une bonne fois le « dossier Jésus », les grands-prêtres et les scribes ont usé d’un stratagème peu édifiant mais toujours à la mode : la corruption ! Voici, en bref, le récit des événements qui ont suivi la mort de Jésus.

(aelf) Les grands-prêtres et les pharisiens se rendirent ensemble chez Pilate et lui disent : « Seigneur, nous nous sommes souvenus que cet imposteur a dit de son vivant : “Après trois jours, je ressusciterai.” Donne donc l’ordre que l’on s’assure du sépulcre jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent le dérober et ne disent au peuple: Il est ressuscité des morts ! Cette imposture serait pire que la première ».

Pilate déclara : “Vous avez une garde. Allez ! Assurez-vous du sépulcre, comme vous l’entendez.” … Après le Sabbat,… Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent voir le sépulcre. Et voilà qu’il se fit un grand tremblement de terre : l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair et son vêtement était blanc comme neige. Dans la crainte qu’ils en eurent, les gardes furent bouleversés et devinrent comme morts. Mais l’ange prit la parole et dit aux femmes :
« Soyez sans crainte, vous. Je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit. »

« Comme elles étaient en chemin, voici que quelques hommes de la garde vinrent à la ville informer les grands-prêtres de ce qui était arrivé. Ceux-ci après s’être assemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une bonne somme d’argent avec cette consigne : “ Vous direz ceci : Ses disciples sont venus la nuit et l’ont dérobé alors que nous dormions. Et si l’affaire vient aux oreilles du gouverneur, c’est nous qui l’apaiserons et nous ferons en sorte que vous ne soyez pas inquiétés.”    Ils prirent l’argent et se conformèrent à la leçon qu’on leur avait apprise. Ce récit s’est propagé chez les Juifs jusqu’à ce jour. » (Mathieu 27 et 28, extraits)

Deuxième raison : Des Musulmans disent : « Jésus n’a pas été assassiné, car Dieu protège ses prophètes ». C’est mal connaître le Coran et la Bible:

Coran, V sourate 70 : « Certes, Nous avions déjà pris l’engagement des Enfants d’Israël, et Nous leur avions envoyé des messagers. Mais chaque fois qu’un Messager leur vient avec ce qu’ils ne désirent pas, ils en traitent certains de menteurs et ils en tuent d’autres ».

 Bible : « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu. » (Matthieu 23:37)

Nous connaissons tous des prophètes qui ont été persécutés. Martin Luther King, Mgr Romero et tant d’autres sont morts assassinés, Jean-Paul II a été victime d’une tentative d’assassinat, etc…

Jésus a revêtu la condition humaine jusqu’au bout, jusqu’au martyre.

Bible, « S’étant comporté comme un homme, il s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à la mort et à la mort sur une croix ! Aussi Dieu l’a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au- dessus de tous nom, pour que tout, au nom de Jésus, s’agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame de Jésus-Christ qu’il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (Philippiens 2:7-11)

Troisième raison : Jésus n’est pas un roi-guerrier.

« Son programme est tout à fait dé-con-cer-tant. Le peuple opprimé par les Romains attendait un libérateur qui le délivrerait des colonisateurs. Jésus arrive et il ne prend pas les armes. Allez y comprendre quelque chose ! Il a un cœur bon, même avec l’occupant : il va jusqu’à guérir le fils d’un centurion romain ! Il prêche l’amour des ennemis ! Il annonce et inaugure la venue d’un Royaume qui n’est pas de ce monde !

C’est le monde à l’envers ! Il élève les humbles et il renvoie les riches les mains vides, non par la violence, mais par des paroles, des mots qui appellent à la conversion. (Lisez donc les propos adressés par Jésus aux Pharisiens : Matthieu 23)

Quel est le roi qui choisit ses collaborateurs parmi les plus petits, les plus humbles ? Quel est le roi qui invite à l’amour des ennemis, au pardon inconditionnel ? » (d’après homélie de l’abbé Marc BOUGEOIS)

JESUS est un personnage UNIQUE dans l’histoire ! De quoi déstabiliser les humains habitués à recourir à la violence pour régler leurs conflits.

Quatrième raison : Jésus passe outre de la loi quand l’amour est en jeu. Cette attitude dérange les autorités religieuses.  

La loi impose plus de 600 préceptes.  Jésus  les sublime en nous apportant un commandement nouveau : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »  Jésus aime le lépreux, il le touche et le guérit. Or c’est défendu ! Ce faisant, il est lui-même considéré comme impur, il n’a donc plus le droit d’entrer dans le Temple. Il le fait quand même.  

La violence de Jésus est celle de l’amour. Saint Augustin résume ainsi son message: « Aime et fais ce que tu veux ».

De plus, Jésus  est franc, il sait se fâcher quand il le faut. Jésus est un révolutionnaire et l’on n’aime pas les gens qui dérangent. Prenons-en de la graine ! Il est temps que se multiplient des gens de sa trempe !!! Jésus n’a pas dit: « Vous êtes le miel de la terre. Il a dit: Vous êtes le SEL de la terre. »

 « C’est en vertu de la loi que Jésus a été condamné. En mourant, il a détruit la loi qui le tue. » (Père Gilbert S.J.)

Cinquième raison : Jésus est accusé de servir le diable.

 « On présenta à Jésus un possédé qui était muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le muet se mit à parler. La foule fut dans l’admiration, et elle disait : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! » Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » (Mt 9 :32-33)  (Luc 11:15)  

Aujoud’hui encore, des Chrétiens semblent avoir des pouvoirs magiques, mais leurs dons relèvent de l’Esprit Saint et il n’y a pas de secret. Tout le monde peut aspirer recevoir ces dons.

Sixième raison : Il est considéré comme un blasphémateur car il affirme ouvertement qu’il est le Fils de Dieu.

« J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider ? »  Les Juifs lui répondirent : ‘Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, c’est parce que tu blasphèmes : tu n’es qu’un homme, et tu prétends être Dieu … Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : ‘Tu blasphèmes’, parce que j’ai dit : ‘Je suis le Fils de Dieu. Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les accomplis, quand bien même vous refuseriez de me croire, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père.’ » (Jn 10 :32…)

Voici un extrait de son acte de condamnation :

«... Le souverain sacrificateur l’interrogea de nouveau, et lui dit : ‘’Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ?’’ Jésus répondit : ‘’Je le suis’’. …. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : ‘’Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble ?’’ Tous le condamnèrent comme méritant la mort. » (Marc : 14:55…)

  • Par surcroit,  il accompagne la guérison du paralytique de  la remise des péchés ! C’en est trop. Il faut se défaire de lui ! Heureusement  Jésus ne baisse pas les bras. Au contraire, il profite de l’occasion pour manifester sa gloire :

« … Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : « Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève- toi, prends ton lit, et va dans ta maison.” Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant : Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »

Septième raison : La jalousie et l’orgueil spirituels. Jésus avait un grand succès auprès des foules et les religieux et les scribes en étaient jaloux. Ce passage d’évangile en témoigne :

« Voyant revenir les gardes qu’ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs des prêtres et les pharisiens leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas ramené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissés égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? (Jn 7,40-53)

«  Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur. Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient.                       (Actes 13 :44-45)

Huitième raison : La mauvaise foi, le refus de croire ce qui est évident.   On préfère rester dans les ténèbres que chercher la vérité.

« Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »

Conduit pas ses bas instincts, l’homme en arrive à choisir l’assassin au lieu du saint !

… devant Pilate, qui était d’avis de le relâcher, vous l’aviez rejeté. Lui, le saint et le juste, vous l’avez rejeté, et vous avez demandé qu’on vous accordât la grâce d’un meurtrier. »  (Actes des Apôtres 3:13…) 

Neuvième raison : L’interdiction de propager la Bonne Nouvelle. 

« Qu’allons-nous faire de ces gens-là ?
Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle ;
cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem,
et nous ne pouvons pas le nier.
Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple,
nous allons les menacer
afin qu’ils ne parlent plus à personne
en ce nom-là. »
Ayant rappelé Pierre et Jean,
ils leur interdirent formellement
de parler ou d’enseigner au nom de Jésus. »

 http://www.aelf.org/office-messe?date_my=11/04/2015

Dixième  raison : A peine née, l’Eglise s’est divisée et le message évangélique a perdu de son éclat.

Jésus avait pourtant tellement insisté pour que nous restions UNIS: «  Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » (Jn 17 :21)

NB. C’est lors de disputes intestines que la ville de Constantinople en Turquie (qui était chrétienne) tomba dans les mains des Musulmans et devint Istanbul. Des minarets ont été ajoutés à l’église Sainte Sophie. « Sophia » signifie « sagesse ». Si les chrétiens avaient eu la sagesse de s’entendre, de s’unir, la religion musulmane ne se serait pas imposée.

Onzième raison : Un voile cache la vérité sur Jésus, jusqu’à ce que Dieu ouvre l’esprit à l’intelligence des Ecritures.

« Jésus déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il fallait que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.’ Alors il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des Écritures. Il conclut : ‘C’est bien ce qui était annoncé par l’Écriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d’entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. C’est vous qui  en êtes les témoins. » (Luc 24: 44-48) »

Voir téléfilm : Jésus. L’enquête.

Douzième raison : Le cœur de l’homme est malade. Un esprit médiocre ou simplement distrait ne cherche pas la vérité.

https://www.youtube.com/watch?v=STv0ULTSkuY

Treizième raison : la lâcheté conduit à l’injustice du ministère de la Justice !

Pilate condamne sciemment un innocent !

« Vous m’avez amené cet homme en l’accusant de mettre le désordre dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous, et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. » (Luc 23 :14)

Quatorzième raison : Un faux témoignage pèse contre lui.

« On prétendait que Jésus avait déclaré : “Je détruirai ce temple fait de main d’homme et en trois jours j’en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme”. …. Jésus ne dit pas que lui-même le détruira- il s’agit là d’un faux témoignage – Par contre, il prophétise que c’est précisément ce que feront ses accusateurs et laisse entrevoir que la destruction de son corps terrestre sur la croix marquera la fin du Temple et que sa résurrection en inaugurera un nouveau. Le corps vivant du Christ maintenant devant la face de Dieu est devenu le lieu du culte. Il est le tabernacle qui n’a pas été construit de main d’homme. La prophétie de la Résurrection est ainsi une prophétie de l’eucharistie ». (Joseph RATZINGER. La fin du Temple. L’esprit de la liturgie)

Quinzième raison :
La dérision, la moquerie est une arme efficace de destruction du christianisme.

Bien des jeunes souhaitent retourner à l’Eglise mais ils ont peur qu’on se moque d’eux. Simon-Pierre est passé par là… or il est devenu le premier pape !  Lors de l’arrestation de Jésus, « il se mit à jurer avec des imprécations : « Je ne connais pas l’homme dont vous me parlez ! » (Marc 14:71-72). Plus tard il deviendra un défenseur farouche de l’Eglise.

Allez,  les plus valeureux, montrez l’exemple et entrainez avec vous vos copains, copines! Comme le sportif Kakà.

Seizième raison : Il y a mon péché et le tien, notre silence.

Par nos péchés, nous clouons Jésus sur la Croix. Par notre silence, nous cherchons à nouveau à l’enterrer.

« Si quelqu’un veut Me suivre, qu’il renonce à lui- même, qu’il se charge de sa croix chaque jour, et qu’il me suive. » (Luc 9)

ABOVE ALL https://www.youtube.com/watch?v=_aicOiTUPF0

Dix-septième raison : La foi, c’est un saut dans l’inconnu. Nous pouvons avoir peur de l’inconnu. Or personne ne peut faire ce saut  à notre place.

Coolus commente son dessin:

Après la mort et la résurrection de Jésus-Christ, l’un croit à la réalisation des prophéties (comme Jean, lapin de gauche), l’autre cherche des preuves de la résurrection (comme Pierre, lapin de droite).

-Les deux disciples arrivent au tombeau. Jean arrive le premier, et attend dehors. Pierre entre.

-Pierre demeure perplexe, Jean entre à son tour, il CROIT en ne voyant… RIEN.

-Dans ce dessin, Pierre scrute le suaire, avec ses lunettes, pour essayer de trouver une explication rationnelle à la chose. Il cherche quelque chose. Peut-être ne sait-il même pas ce qu’il cherche ?

-Jean, lui, semble avoir compris. Compris les Paroles du Christ qui résonnent en lui à présent « Et le troisième jour, il ressuscitera »

-Jean regarde deux endroits ; le mur et la sortie. Vers quoi est-ce que je regarde ?

Dix-huitième raison : Jésus ne force pas notre conversion.  

« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » (Ap 3 :20)


Dix-neuvième raison : La persécution effrénée des Chrétiens par d’autres groupes religieux ou  athées.

Indonésie: 9 novembre 2006: Trois jeunes ont été décapités. Leur crime ? Être chrétiens.
Il est bien connu que les chrétiens font de très bonnes choses dans la société (écoles, dispensaires, …)   Jésus lui-même a été assassiné alors qu’il passait au milieu des hommes et des femmes en faisant beaucoup de bien. Les chrétiens  suivent leur maitre sur la route du don d’eux-mêmes. Ils ne fuient pas devant le loup.

http://prophetie-biblique.com/forum-religion/persecutions-religieuses/chretiens-decapites-indonesie-t1545.html

Vingtième raison: Les Chrétiens n’utilisent pas assez les charismes mis à leur disposition par l’Esprit Saint.

Jésus s’approchait des personnes. Il connaissait le fond de leur âme. Les Chrétiens sont appelés à s’équiper des dons de l’Esprit pour faire comme lui.


https://topbible.topchretien.com/jean.4.1/S21/

Le plus grand des charismes: l’amour. L’abbé Champenois.
https://www.facebook.com/Bourlers/

Vingt-et-unième raison. La foi se propose. Elle ne s’impose pas. Il faut donc de la patience.

La foi se transmet par attirance. C’est Jésus lui-même qui donne la foi, en attirant à Lui. « Moi, une fois élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à Moi. » (Jn 12:32)

A ceux qui l’ont accueilli, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu.
https://topbible.topchretien.com/jean.1.16/S21/

Le plus grand des charismes, c’est l’amour.


Vingt-deuxième raison. La foi chrétienne est facteur d’unité. Des personnes préfèrent rester entre elles, dans leur club, au milieu de leurs connaissances.

Louis Segond Bible
Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Ephésiens 2:19

Que vous soyez Yésidis, Hindous, Rohingyas, Musulmans, … nous vous soutenons dans votre combat pacifique pour la liberté de conscience, la liberté religieuse. Vous êtes nos frères et soeurs en humanité.



La Chrétienne, Heidy Baker, exerce ses charismes au Pakistan. « Les Musulmans m’aiment et j’aime les Musulmans. »
Le NOUN, symbole des chrétiens persécutés. « MERCI pour votre témoignage de foi. »

Résister au « n’importe quoi ».

Retrouver le bon sens!

Les écoles ouvrent à nouveau et l’on demande aux professeurs d’éviter que les élèves ne se touchent!!!



Bla bla bla …

  • On va se moquer de notre pays dans le monde entier!
  • Oui, il y a de quoi être honteux en effet! Certaines propositions qui sont faites manquent de bon sens.
  • Ecrire un texte de loi c’est facile. Le faire appliquer par des enfants, par des personnes fragiles en mal de relations humaines, c’est autre chose.
  • Mais où est la sagesse là-dedans?

Résister à l’esprit du monde qui ne nourrit pas l’âme.

Les gilets jaunes résistent.

C’est signe de vie que de résister aux injustices. Par contre, il est inadmissible que des casseurs se joignent au mouvement. Or, des personnes sont blessées, aussi bien du côté des manifestants que des forces de l’ordre. Question: Les casseurs sont-ils payés pour créer des situations violentes et ainsi monter la population contre Les Gilets Jaunes?

Des associations comme Amnesty International critiquent une conduite inadaptée du maintien de l’ordre et des institutions comme l’ONU et le Conseil de l’Europe s’interrogent sur l’usage d’armes comme les LBD et les grenades de désencerclement. (Wikipedia)


« Si vous manifestez contre la guerre ne m’appelez pas, mais si vous marchez pour la paix, je serai là » (Mère Teresa)
https://www.al-iletaitunefois.xyz/post/citations

NB: Gandhi voulait démontrer la puissance de la non-violence.
https://www.herodote.net/Une_vie_au_service_de_la_non_violence-synthese-42.php

Résister au mensonge: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » (Jn 8:32) 

Comment croire les propos entendus durant ce confinement? Mensonges au niveau des chiffres des décès, mensonges quant à la question des masques, mensonges, mensonges ….partout. Nous voulons du changement. Tant que l’argent restera le maître, il n’y aura pas de changement.

Test Covid : le président tanzanien pense qu’il se passe des choses étranges…

https://www.youtube.com/watch?v=V-ZHsMnkaFI

Résister à l’individualisation que nous impose le confinement.

Le covid 19 a un effet pervers: celui de nous séparer les uns des autres. Résistons: Comment tisser, retisser des liens? Comment dire plus que jamais aux gens qu’on les aime? Téléphoner, envoyer des cartes postales, préparer l’après-confinement avec les personnes qui en souffrent le plus…



S’engager: « La politique, si dénigrée, est une vocation très élevée. » (Pape François)

« Je prie le Seigneur de nous offrir davantage de politiques qui aient vraiment à cœur la société, le peuple, la vie des pauvres.
Des politiques qui se soucient des plus faibles : ceux qui ont faim, ceux qui sont sans travail, sans toit, les immigrés, les peuples indigènes, les personnes âgées de plus en plus seules et abandonnées, les enfants encore dans le sein de leur mère : tous ceux qui sont exploités et dont la société actuelle a fait des rebuts, « des restes ».

Mais surtout, le pape diagnostique le grand danger de la « corruption » qu’il entend aussi dans sa dimension spirituelle.

Dans cette « économie qui tue », les « personnes sont moins importantes que les choses qui procurent un profit à ceux qui ont le pouvoir politique, social et économique .

Le pape demande aux politiques de chercher non pas leur intérêt, mais la « dignité humaine ».

Le « pécheur », faisait observer le pape, peut toujours se « repentir » parce que Dieu « est miséricordieux et il nous attend tous », mais le « corrompu » reste « inébranlable » parce qu’il « se justifie » et il est difficile qu’il « réussisse à revenir en arrière ».

Le pape François invite les hommes et les femmes engagés en politique, surtout ceux qui sont chrétiens, à être « courageux » : parce que la politique  est une sorte de « martyre quotidien : chercher le bien commun sans se laisser corrompre ».

« Si le Seigneur t’appelle à cette vocation, fais de la politique, disait le pape. Cela te fera souffrir, cela te fera peut-être pécher, mais le Seigneur est avec toi. Demande pardon et va de l’avant. Mais ne laissons pas cette culture du rebut nous rejeter tous ! Elle rejette aussi la création, parce que tous les jours la création est davantage détruite.  N’oubliez pas cette parole du bienheureux Paul VI : « la politique est une des formes les plus élevées de la charité. »

https://fr.zenit.org/articles/la-responsabilite-politique-forme-elevee-de-la-charite-priere/

Résister à la pilule abortive. « Tu ne tueras pas. »

Les veilleurs résistent. 

La Manif pour tous2,3, apparu le 16 avril 20134, se réunissant sur des lieux publics pour manifester son opposition à la loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe en France et pour promouvoir une « écologie humaine »5. Cette opposition s’est élargie à d’autres questions de société : la gestation pour autrui, l’écologie au sens large ou la financiarisation de l’économie6. Wikipedia



A sa façon, Marie invite à résister.

« Par le jeûne et la prière, on peut arrêter les guerres et suspendre les lois de la nature. Tous, sauf les malades, sont appelés au jeûne. »
https://sites.google.com/site/petitmondedeceline/les-cinq-cailloux

Pour éviter le « n’importe quoi » : invoquer l’Esprit Saint.

Pourquoi ramer? Et si on demandait à Dieu qu’il éclaire nos pensées et prenne la commande de nos opérations?


Luc Lisy , doyen de Charleroi

Comparer la vie selon l’Esprit Saint et la vie selon l’esprit du monde.

La Belgique, c’est 11 millions d’habitants. L’Eglise, c’est plus d’1 milliard et 300 millions d’âmes.

Depuis combien de temps les Belges essaient-ils de faire un gouvernement? Un an environ, je ne compte plus. En combien de jours les évêques ont-ils élu François, leur nouveau pape? Benoit XVI a renoncé à sa charge le 28 février 2013 et le nouveau pape, François, a été élu le 13 mars suivant. Faites le compte.

Depuis combien de temps la Belgique existe-t-elle? Les Belges n’ont pas eu d’existence nationale avant 1830. Depuis quand l’Eglise existe-t-elle? Depuis plus de 2000 ans; c’est d’ailleurs la plus ancienne institution au monde toujours en vie et agissante.

Alors oui, demandons à Dieu de conduire nos peuples comme Il conduit l’Eglise, de sa Main puissante et sage.

Je propose d’écouter le discours du pape François à l’ONU. (voir à 20 minutes) NB: Le pape rencontre les politiciens, mais il ne prend pas de décisions au niveau politique. En effet, il y a séparation de l’église et de l’état, selon la volonté même de Jésus-Christ.

Et maintenant,nous pouvons, si nous le souhaitons, nous joindre au groupe Glorious pour demander à l’Esprit Saint de nous éclairer, comme il éclaire le pape François, afin que nous nous sentions vraiment responsables de nos actes.

La solidarité, c’est bon à la santé de chacun et à la santé de la société entière.

La joie, c’est bon à la santé. Justement « Dieu aime celui qui donne joyeusement. »

https://www.aelf.org/bible/2co/9

Un mot d’encouragement, ça fait du bien. Invités à Chimay par Guy Ballant, pour chanter au profit de l’asbl Les enfants de Madagascar https://www.facebook.com/emb.bourlers/
Patrick Richard et Grégory Turpin encouragent Benjamin, un demandeur d’asile.

Qui a inventé le Smiley ? Son histoire va vous surprendre… - Le ...

L’accueil des réfugiés, source de JOIE.

ll ne faut pas accueillir si c’est pour le faire en grognant.

Le premier accueil est le regard que nous portons sur l’autre. Il y a des regard qui font du bien et des regards qui tuent.

Un autre accueil tout aussi important est celui que nous réservons aux personnes qui nous font un cadeau. Accepter une invitation à prendre le thé est très important pour créer des liens.

L’accueil à l’autre, c’est aussi du temps qu’on lui consacre. Une petite discussion dans un magasin ou en rue, un coup de téléphone, une carte postale …

Il y a aussi des accueils à l’autre qui sont des visites qu’on lui rend, au centre d’accueil ou à son domicile.

L’accueil peut se faire aussi au sein des familles, le temps d’une journée, d’un week-end, ou pour quelques mois …

L’accueil se vit aussi au niveau de l’école, des clubs de jeunesse, des salles de sports, etc…

Au cours de tennis de table, Jean prend du temps avec les demandeurs d’asile, tout simplement, quoi qu’il profite de l’occasion pour leur apprendre des mots, des phrases en français. C’est tellement précieux pour eux. Est-ce que la violence, le terrorisme, ne serait pas la conséquence du manque d’accueil?

La joie de l’accueil, Julia Montfort et son mari la vivent au quotidien, dans leur maison où ils ont accueilli Abdelhak Adam.

A Chimay, Jacqueline et Albert accueillent des frères et sœurs immigrés, le temps d’un repas, ou le temps de prendre une tasse de thé ou de café ensemble.

Donner, recevoir, tout va ensemble, tous ces échanges apparemment anodins créent des liens forts. C’est bon pour le moral, c’est pour la santé, c’est bon pour la construction de la paix … Bref: Donnez et vous recevrez bien au delà de ce que vous pouvez l’imaginer.

L’accueil suppose aussi que l’on se mette du côté des personnes en détresse.

Dénoncer les injustices, c’est une bonne façon de se montrer solidaire des personnes en détresse.

Journée internationale des migrants à Chimay, en 2019.


https://www.youtube.com/watch?v=p3kkIHSoxPY

La joie d’accueillir.
Père Thomas ADJETEY


Père Thomas ADJETEY

Nos sociétés sont de plus en plus confrontées au nomadisme, à la migration. Des événements, des situations de la vie conduisent à des déplacements, volontaires ou forcés ; alors se dresse devant nous un grand défi, celui d’accueillir les autres. Reconnaissons que ce n’est pas du tout facile, ni évident dans les deux sens ; accueillir l’autre demande une ouverture de sa vie, de son intimité, de ses habitudes, de son coin de plaisir, de sa « terrasse » ; c’est une mort à soi, une perte de certains conforts. Si cela peut quelque fois déranger, accueillir l’autre apporte souvent une joie perceptible de suite ou plus tard ; une joie qui marque et qui dure.

Le passage de la première lecture de ce 13ème dimanche nous livre l’accueil du prophète Elisée par cette riche famille de Sunam. La femme dit à son mari : « Écoute, je sais que celui qui s’arrête toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Faisons-lui une petite chambre sur la terrasse ; nous y mettrons un lit, une table, un siège et une lampe, et quand il viendra chez nous, il pourra s’y retirer. » I R 4,8

Cet accueil offert à Elisée n’est pas resté sans récompense car malgré leur âge très avancé, ce couple sans enfant va en avoir un.

Alors comment pourrons-nous aménager une place, une demeure sur notre terrasse à l’étranger ? Comment nous laisser bousculer, déranger chez nous par l’autre qui se tient à la porte et qui frappe ?

N’oublions pas qu’il y a toujours une joie petite ou immense qui accompagne l’art d’accueillir l’autre. Donc saluons les nombreuses initiatives pour accueillir dignement les autres ; rendons grâce pour toutes les personnes qui œuvrent en paroisse dans nos services, nos mouvements, nos associations, nos lieux de présence et de permanences pour accueillir les diverses préoccupations et demandes des familles ; vous leur offrez un accueil, elles rencontrent Dieu ; cet accueil est un chemin d’espérance et de joie pour tous.
Vivons dans la joie d’accueillir l’autre !
Bonnes vacances d’été ! Père Thomas ADJETEY
https://secteur-brunoy-valdyerres.catholique.fr/La-joie-d-accueillir-l-autre

Les carnets de solidarité.

Après avoir hébergé un demande d’asile tchadien, la journaliste Julia Montfort a choisi de partir à la rencontre des citoyens qui ouvrent leurs portes aux exilés. CARNETS de Solidarité est son carnet de bord vidéo.

Allez! Yalla! En route maintenant!

Il n’y a plus de temps à perdre. Il faut remonter la pente. Les immigrés sont là pour œuvrer eux aussi à cette lourde tâche. Comme en 40, quand ils étaient enrôlés dans nos armées. Comme après la guerre, quand il manquait de main d’oeuvre pour relever les pays dévastés.

Aujourd’hui, on peut demander de l’aide aux personnes des centres d’accueil pour soigner les enfants qui restent à la maison pendant que les parents vont travailler.

« Ouais! Mais on ne peut pas faire confiance à tout le monde! » C’est vrai mais la peur ne peut pas provenir de la nationalité ou de la couleur de la peau.

Pas question de confier nos enfants à n’importe qui.
Mais le personnel des centres d’accueil connaissent les réfugiés parfois de longue date. Et puis, il y a les caméras de surveillance! Bien sûr, il faut prévenir de leur présence dans la maison.

Agence immobilière sociale.

Beaucoup de maisons sont inoccupées. Il y aurait moyen de les louer à des personnes qui, livrées à elles-mêmes, n’arrivent pas à trouver de logement.

Louer sa maison sans risque? Oui avec l’AIS.
https://www.cpascharleroi.be/fr/bottin-social/agences-immobilieres-sociales/agence-immobiliere-sociale-charleroi-logement

Cantique: « Ô qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble. » (psaume 133)

Comment Dieu peut-il montrer son amour pour nous?

Comment … ? si ce n’est à travers nos gestes d’amour les uns pour les autres? Les moments mystiques pendant lesquels Dieu se manifeste, oui cela existe, mais quand on se sait aimer de Dieu, quand on sent vivement cet amour en nous, comment le garder? L’amour déborde en FRATERNITÉ UNIVERSELLE! « Laisse-toi aimer de Dieu! »

Pas de plus grand cadeau que l’amour de Dieu pour nous.
Patrick Richard.

Retour sur le passé : L’immigration du 20ème siècle vers l’Europe.

Gardons bien à l’esprit que …

Des Belges vivent à l’étranger. Ils partent pour raisons familiales, pour trouver un job qui correspond à leurs attentes, ou simplement par esprit d’aventure.

Les personnes qui arrivent chez nous peuvent avoir les mêmes raisons. Les êtres humains se ressemblent.

Hélas, la plupart des demandeurs d’asile fuient leur pays car c’est la terreur, la misère, voire d’énormes problèmes de société qui les poussent à partir, à tout quitter! On ferait comme eux! Le réchauffement climatique ne peut faire qu’augmenter le nombre de migrants. A qui la faute? A ces simples personnes?

Les réfugiés du début du siècle étaient très reconnaissants d’avoir été accueillis. Malgré les conditions difficiles de leur installation chez nous, malgré la pénibilité des travaux, ils restaient positifs.

Parmi les enfants d’immigrés, certains ne comprennent pas leur chance et créent des problèmes, au grand dam de leurs parents et de la population. Une des principales raisons évoquées: le manque de travail! Là encore, à qui la faute? Du travail, ce n’est pas ça qui manque!

Mais, pour l’instant, revenons aux premiers arrivants. Patrick Fiori dépeint le bon esprit qui régnait dans ces communautés.

Patrick Fiori – Chez nous : Plan d’Aou, Air Bel.

Sources de renseignements:
https://www.laligue.be/leligueur/actujeunes/belgique-l-immigration-a-une-histoire et
https://www.vivreenbelgique.be/11-vivre-ensemble/histoire-de-l-immigration-en-belgique-au-regard-des-politiques-menees

L’immigration italienne.

  « Ce qui m’a poussé à venir en Belgique ? La misère, pardi ! », s’exclame un Italo-Belge. « Arrivé en gare de Charleroi dans les années 1950, j’ai été effrayé de voir ce ciel si noir, les fumées des usines et cette Sambre aussi sombre que le reste. Moi, je venais du soleil. Ma première descente dans la mine a été épouvantable. Je voulais rentrer, mais j’ai fait ma vie ici. Et je ne le regrette pas. »

 Bois du Casier.

L’histoire de cette immigration de masse ne commence réellement qu’à la fin de la Première Guerre mondiale. La Wallonie est alors une région fleuron de l’économie. Les industriels sont obligés de faire appel à une main-d’œuvre étrangère. Entre les années 1920 et 1930, ce sont quelque 170 000 étrangers qui débarquent, dont une majorité d’Italiens. Ils ont quitté la Botte pour des raisons économiques et sont rejoints, dès 1922, par les Fuorusciti, les antifascistes opposés au régime de Mussolini.

La Wallonie leur apparaît alors comme un eldorado, mais les arrivants déchantent assez vite. Un travail ardu de mineur les attend. Les Belges, d’ailleurs, ne besognent plus dans les mines sauf aux postes les moins pénibles….

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est a85e381214ebf849e0091e92ddf19388-1470236601-1024x660.jpg.

8 août 1956. Une colonne de fumée s’élève du Bois du Cazier à Marcinelle.
Un incendie s’est déclaré à près d’un kilomètre sous terre. Très vite, le feu gagne toute la mine où 275 hommes sont descendus ce matin-là.  Sarah Heinderyckx

L’immigration turque et marocaine.

En 1954, la Belgique a signé une convention avec le Maroc et la Turquie pour faire venir chez nous des travailleurs de ces pays. Pourquoi ? Comment ?

Des emplois dont les Belges ne veulent pas.

Remontons dans le temps pour retracer l’histoire de l’immigration dans notre pays depuis 1946 (Avant la 2e Guerre mondiale, des Belges émigraient déjà, tandis que des immigrants arrivaient en Belgique. Ces mouvements de population n’étaient pas encore organisés comme par la suite). En 1946 donc, la Belgique et les autres pays d’Europe vivaient des moments très difficiles : ils sortaient d’un conflit qui avait fait plusieurs millions de morts, tandis que beaucoup de bâtiments, de routes, etc., devaient être reconstruits.

Les usines, mais aussi les mines qui exploitaient alors le charbon présent dans notre sous-sol, devaient tourner à plein régime. Pour cela, il fallait de nombreux travailleurs. La Belgique décida donc de faire appel à d’autres pays. En 1946, l’Italie fut le premier de ces pays à signer avec la Belgique une convention pour recruter des ouvriers.

Important à avoir à l’esprit, comme le souligne Marco Martiniello, professeur de sociologie de l’ULG : « À l’époque, la main-d’œuvre belge ne manque pas. Par contre, il n’y a plus suffisamment de Belges qui acceptent de faire certains travaux pénibles et mal payés, comme descendre dans les mines. »

Arriver seul, puis faire venir la famille

Entre 1946 et 1970, la Belgique signera une convention de recrutement de travailleurs avec sept pays. Pourquoi s’est-elle tournée vers des pays de plus en plus lointains, comme le Maroc ou la Turquie, en 1964 ? Marco Martiniello nous répond :

« Rappelons que descendre dans les mines était extrêmement dangereux. De nombreux accidents ont d’ailleurs eu lieu, dont celui de Marcinelle, en 1956, qui fit 262 morts, dont de nombreux Italiens. Pour cette raison, le gouvernement italien a dit stop à l’envoi de travailleurs. Disons que le Maroc et la Turquie étaient moins regardants avec ces questions de sécurité. »

Les ouvriers recrutés avaient un contrat de travail de cinq ans, ce qui leur permettait de vivre sur notre territoire durant cette période. Dans un premier temps, ces travailleurs arrivaient en Belgique seuls, sans leur famille. D’ailleurs, la majorité d’entre eux n’imaginaient pas s’installer définitivement ici. Progressivement, ils ont obtenu le droit de faire venir leur famille, qui était restée au pays : c’était le regroupement familial.

Une immigration surtout européenne

Les dernières conventions concernant le recrutement de travailleurs ont été signées en 1970. Pourquoi plus après ? Parce que, dès cette époque, la situation de la Belgique (comme de ses voisins européens, d’ailleurs) va changer. Notre pays est frappé par une crise économique. Conséquence : il n’y a plus assez de travail pour tous les habitants du pays. Inutile, donc, de recruter encore des travailleurs à l’étranger.

En 1974, la Belgique prend une décision importante : elle ferme ses frontières à l’immigration. Marco Martiniello précise :

« Contrairement à ce que l’on croit souvent, nos frontières n’ont pas été fermées du jour au lendemain. Il s’agissait avant tout d’un discours de la part du monde politique qui voulait rassurer les Belges à propos du chômage et de l’immigration qui faisaient peur à certains. L’immigration zéro (soit son arrêt total, ndlr) n’a jamais existé. Disons qu’on ne l’encourageait plus comme avant. Que l’on incitait aussi certains immigrés à rentrer chez eux. Pendant ce temps, le regroupement familial continuait. »

Malgré l’annonce de l’arrêt de l’immigration, le nombre d’étrangers qui arrivent chez nous a continué à augmenter. Pourquoi ? Parce que, entre-temps, en 1968, une autre décision avait été prise au niveau de l’Union européenne (UE), qui s’appelait alors la Communauté Économique Européenne (CEE) : tous les travailleurs des pays membres avaient désormais le droit de s’installer dans un autre pays que le leur pour y travailler. Cette règle est encore valable aujourd’hui, alors que l’UE compte 28 pays membres et 500 millions d’habitants. Ceci explique pourquoi les immigrés d’aujourd’hui proviennent principalement de notre continent.                                                Anouck Thibaut

Immigré, réfugié, ce n’est pareil. Un peu de vocabulaire.

Un immigré : c’est une personne qui arrive dans un nouveau pays pour s’y installer. On dit de lui qu’il immigre.
Un émigré : c’est une personne qui quitte son pays pour aller s’installer à l’étranger. On dit de lui qu’il émigre. Un demandeur d’asile est une personne en attente de la régularisation dans le pays d’accueil. Un réfugié est la personne qui a reçu un permis de séjour  dans le pays où il dépose ses valises.

Chaque année et depuis toujours, en Belgique comme partout ailleurs dans le monde, des personnes immigrent (arrivent) tandis que d’autres émigrent (s’en vont).

Merci. Merci infiniment à vous, les immigrés, qui avez travaillé à la (re)construction de la Belgique et merci à vous qui œuvrez aujourd’hui. Puissiez-vous connaitre des jours heureux ! La paix dépend de vous comme de nous.

Enrico Macias, un Pied-Noir chanteur de renommée internationale.

(wikipedia) La famille Ghrenassia se décide à quitter l’Algérie le 29 juillet 1961, soit onze mois avant la fin de la guerre. C’est durant cette traversée nostalgique de la Méditerranée comme de nombreux expatriés, qu’il compose à la guitare J’ai quitté mon pays, j’ai quitté ma maison7. La famille s’installe à Argenteuil.

Son interprétation de la chanson Adieu Mon pays, devient le symbole de l’exil des Pieds-Noirs* et il devient célèbre. Pathé Marconi sort son premier album en 1963, avec le titre phare Enfants de tous pays7.

*Un pied-noir: Le nom « pieds-noirs » désigne les Français originaires d’Algérie et, par extension, les Français d’ascendance européenne installés en Afrique française du Nord jusqu’à l’indépendance, c’est-à-dire jusqu’en mars1956 pour les protectorats français de Tunisie et du Maroc, jusqu’en juillet1962 pour l’Algérie, et au-delà pour ceux qui y sont restés après l’indépendance des trois pays1,2. (wikipedia)

Fin du 20ème siècle

A la fin du 20e siècle, les flux migratoires s’accélèrent, alimentés par les grands écarts de richesse, les crises et les conflits, et la circulation de l’information qui nourrit les envies de départ. Certains flux sont liés à la proximité géographique, comme les migrations entre le Mexique et les États-Unis. D’autres portent la marque de l’histoire, comme ceux qui relient les anciens pays colonisés aux anciennes métropoles.
40% seulement des migrations mondiales vont du Sud vers le Nord : les flux du Sud vers le Sud, moins connus et souvent régionaux, ont une importance croissante.
https://www.histoire-immigration.fr/collections/les-migrations-fin-du-xxe-siecle

Bonne nouvelle! La paix entre nous est possible.

Puisque l’islam refuse le racisme, puisque la laïcité s’y oppose également, puisque le chrétien est frère de tous, puisque les bénévoles de tout bord souhaitent la fraternité, puisque les immigrés cherchent à créer des liens d’amitié avec nous, alors la paix est possible.

« J’ai envie de métissage. »

« J’ai envie de métissage pour des Hommes vrais. Et tous ceux qui ont de la rage, vas-y laisse les.  Ouvre ton rivage à la différence qu’on aime pour des Hommes vrais.  Car demain sera métisse, nous sommes la première esquisse.  Intolérance, racisme il faudra bien que cela finisse.  Enfant couleur réglisse, ou clair comme de l’anis. Il y a tant de saveurs de quoi rester optimiste. Mais entre deux cultures comme un équilibriste, on marche sur un fil et on subit leurs lois : Ici « face de paria », là-bas « tête de touriste ».  Montre-moi le bon chemin pour chez moi. Non ce n’est pas un fardeau wo wo wo. Même si parfois j’ai peur yé yé yé. Que la couleur de la peau wo wo wo. Remplace la vraie valeur yé yé yé. » Suite des paroles:
https://greatsong.net/PAROLES-DUB-INCORPORATION,METISSAGE,103710373.html

Grâce à chacun de nous, la paix grandit.

Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin 2019. Patrick est sur ma route. C’était un inconnu pour moi. Il venait de quitter le centre d’accueil de la Croix-Rouge Chantecler à Oignies-en-Thiérache. Il souhaitait se rendre à Chimay, à une trentaine(?) de kilomètres. Mais comment y aller? Et pourquoi voulait-il se rendre à Chimay?
https://accueil-migration.croix-rouge.be/

C’est grâce à la page facebook Vivons ensemble à Chimay qu’une personne qui connaissait Patrick m’a contactée pour que je le rencontre. Les réseaux sociaux doivent servir le BIEN! Jamais le mal!
https://www.facebook.com/groups/234965623525318/

La paix est possible, mais « L’Europe devra élaborer une vraie politique d’immigration »

Asile en France: une protection défaillante :

« Chaque année, plusieurs milliers de demandeurs d’asile placés en procédure dite prioritaire risquent d’être renvoyés vers les persécutions qu’ils ont fuies avant même l’examen définitif et complet de leur demande de protection par les juges spécialisés de l’asile. Cette recommandation avait déjà été faite en 2008 à la France. Il est urgent d’agir pour se mettre en conformité avec nos obligations internationales. »

L’Eglise encourage à prêter attention aux autres.

Aide aux Personnes Déplacées – AED-
Accueillir des réfugiés : plus que donner un toit.

 L’accueil ne se limite pas à l’hébergement. Nous accompagnons les personnes dans le dédale de plus en plus tortueux de la demande d’asile et proposons un accompagnement social généraliste et individualisé. Nous tentons d’aborder chaque problème dans son contexte, chaque personne dans sa globalité.

Les demandeurs d’asile traversent une période déstabilisante de leur vie. Après un voyage difficile (on sait dans quelles conditions beaucoup passent les frontières), il leur faut se faire une place dans un pays inconnu où ils ne sont pas les bienvenus. La prise de conscience de l’écart entre ce qu’ils avaient imaginé et la réalité est éprouvante, parfois même déstructurante. L’attitude des autorités, qui, jusqu’à preuve du contraire, les considèrent comme des menteurs, rend le malaise plus profond encore. L’image que les migrants ont d’eux-mêmes en souffre. La plupart des demandeurs d’asile ont le sentiment d’être dépossédés de leur histoire. Leur destin ne leur appartient plus. Ce sont des fonctionnaires qui leur désignent un lieu de vie, des juristes qui décident de la légitimité de leur projet de vie. Suspendues à un fil en attendant que d’autres décident pour elles, ces personnes mettent petit à petit leur vie entre parenthèses.

C’est dans cette atmosphère lourde que notre service social propose un coup de pouce pour reprendre sa vie en main. Personne n’a été préparé à l’expérience déboussolante qu’est l’exil, a fortiori lorsqu’il s’agit de faire sa place dans une société qui se replie sur elle-même. Ces personnes ont besoin d’être considérées comme des sujets, des êtres de chair, de sang et de sentiments. Pour garder leur dynamisme et leur combativité, il leur faut d’abord comprendre ce qu’elles vivent. Prendre conscience que l’hostilité qu’elles ressentent n’est pas dirigée contre leur personne mais est le fruit d’un contexte qui, pour l’instant, ne favorise pas l’accueil de l’étranger.

Lorsque ces gens ont repris confiance en eux, ils retrouvent la capacité de faire des choix et de les assumer. Ils peuvent apprivoiser leur situation dont les contours sont quelquefois bien crus et reformuler leur projet à la lumière de la réalité.
Aide aux Personnes Déplacées asbl   rue du Marché 33   4500 Huy  B-Belgique  + 32 85 21 34 81

 aidepersdepl.huy@skynet.be

Le père PIRE: un V.I.P.

AED: Cette œuvre a été créée par le père Pire après la Seconde Guerre Mondiale, pour venir en aide aux réfugiés, alors complètement négligés par les organismes d’émigration. http://www.dimanche.be/Le-pere-Pire-Prix-Nobel-de-la-Paix.html.

Le père Pire, c’est  «  un ensemble d’initiatives (qu’il a) menées en faveur de la paix : l’Aide aux personnes déplacées, le Service d’entraide familiale, la création d’une Europe du Cœur et de sept villages européens. Familier des grands de ce monde (Albert Schweitzer, Indira Gandhi, Oppenheimer, U Thant), il ne cessa de promouvoir le « dialogue fraternel » qu’il développa au sein d’une Université de Paix qu’il avait fondée.

Son œuvre la plus connue est sans conteste les Îles de Paix, six implantations dans les coins les plus pauvres de la planète qui ont pour objectif de favoriser la prise en charge, par les populations elles-mêmes, de leur propre développement.

Pour permettre aux personnes de rester vivre dans leur pays, les Iles de Paix sont indispensables.

API. Accueil et Promotion des Immigrés.

Le siège : Rue Léon Bernus, 35, 6000 Charleroi    Contact : Monsieur Jean Marie GEORGERY, administrateur de l’ASBL  Rue Léon Bernus, 35, Charleroi        Tél : 071 31 33                           E-mail : api@brutele.be    

Les activités du centre sont assurées par des travailleurs sociaux, des animateurs, une éducatrice, des bénévoles.

Le service des immigrés s’adresse à toute personne immigrée, demandeuse d’asile, réfugiée ou belge d’origine immigrée.

Cette association s’est créée en 1967 et a pour objectif principal  de favoriser une meilleure intégration des immigrés en  Belgique, essentiellement par l’apprentissage de la langue française et par une aide sociale appropriée.

 Service social individualisé, recherche au cas par cas, avec la personne immigrée, demandeuse d’asile, réfugiée ou sans papiers des réponses aux problématiques matérielles, administratives, juridiques, psychosociales qu’elle rencontre.       http://promotionfamille.be/Page/basapi.htm

A Bruxelles : Des femmes congolaises s’organisent contre la délinquance.

Elles observent,  expliquent,  ne se contentent de déplorer, elles agissent à leur niveau.

Des enfants non accompagnés.

« Des enfants, parfois non accompagnés arrivent par grappes chaque semaine. Ils rencontrent d’énormes difficultés dans ce monde où ils comptent se faire une place au soleil. Certains perdent le contrôle, versent dans la délinquance ou dans la débauche. .. On les appelle les « new jack ». Ils ont mauvaise réputation, ils font régner la terreur dans les stations de métro. Ils bousculent les gens, leur arrachent ce qu’ils ont de précieux sur eux : bijoux, montre-bracelet, téléphone mobile, argent. » L’article du Ligueur mentionne une association dénommée « Carrefour des jeunes Africains ». La présidente, Bernadette Mwadi explique : «  Chez nous, l’enfant a pour parent celui qui l’héberge. … » Elle égratigne au passage les Congolais restés au pays : «  Ils vendent leurs biens pour envoyer leurs enfants en Europe, parfois sans avoir de famille d’accueil. … »    (Ligueur 4 juin 2003)                     

Les centres MENA.

Heureusement, des centres MENA pour les Mineurs Etrangers Non-Accompagnés ont été créés. Mais le problème n’est pas résolu pour autant : Ces centres sont insuffisants en nombre. Et quand des familles belges souhaitent accueillir l’un de ces enfants en bas âge, des problèmes leur sont créés, alors qu’il faudrait favoriser l’intégration de ces enfants en bas âge dans des familles, moyennant un bon encadrement

Témoignage : Nous souhaitions accueillir une fillette d’une centre MENA. La direction s’y opposa, malgré que l’enfant souhaitait vraiment venir chez nous.  Plusieurs années plus tard, nous avons eu gain de cause, mais la fillette avait grandi. A cela s’ajouta des problèmes de santé. Bref, ce fut alors très difficile pour tous et elle regagna le centre. Plus tôt l’accueil se fait, mieux c’est ! En cas de difficultés, une aide sérieuse du service de placement est la bienvenue. Il faut se faire aider. Si l’on n’est pas décidé à coopérer, mieux vaut ne pas s’engager.

De bonnes attitudes pour un mieux vivre ensemble. Pie Tshibanda

Cet immigré est incontournable : il créé la fraternité en rendant  visite à ses voisins belges. Il n’attend pas qu’on aille vers lui.

«  Né en 1951 dans la région du Katanga en République Démocratique du Congo. En 1995, une épuration éthnique éclate. Psychologue, écrivain, auteur d’une dizaine de livres, Pie Tshibanda estime alors devoir dénoncer les massacres dont il est le témoin.

Il devient rapidement un « témoin gênant » et n’a finalement d’autre choix que de quitter son pays. Dès son arrivée en Europe, on le tutoie, on le fouille, on met en doute ses diplômes… Il comprend à cet instant, qu’en franchissant la frontière Belge, il n’est plus l’intellectuel estimé qu’il était auparavant. Il est désormais « un étranger » qui va devoir trouver sa place et faire ses preuves…. » (résumé complet)

 Pièce de théâtre.   http://www.youtube.com/watch?gl=BE&v=7jMWSAaGv1k

« Apprendre comment accompagner les réfugiés » Jésuites en action.

Jésuites en action :http://www.omcfaa.org/jesuites.php?id=130.

Il y a quelques mois, la Compagnie de Jésus en Syrie s’est mobilisée, à travers le JRS, pour accompagner les réfugiés irakiens, nos frères et sœurs, qui ont été dispersés par la guerre. Nous avons ouvert un centre à Alep pour venir en aide aux étudiants qui préparaient leurs examens du  Brevet ou du Baccalauréat, pour leur donner des cours de langue ou d’informatique. Le Centre St Vartan (« appel ponctuel aux dons »), est aussi un centre social qui accueille des centaines de jeunes, enfants et leur mère qui ont vécu les atrocités de la guerre essayent maintenant de semer les graines d’une vie de liberté et d’humanité en Syrie. Le travail n’est pas simple car nous commençons seulement. Nous apprenons, nous les accompagnateurs des réfugiés, les enseignants et moi-même, comment être avec eux, comment les aider à surmonter la misère et ses conséquences qu’ils vivent au quotidien. Les jeunes qui fréquentent le centre ont exprimé leur reconnaissance pour ce qui est fait pour eux et pour notre présence. Les jésuites de Syrie ont pris très à coeur ce projet. Ils sont conscients de l’importance de ce travail pour la Compagnie de Jésus et pour notre province du Proche-Orient en particulier, car cela nous concerne tous.

Antoine de Maximy a bien compris que …

« C’est l’ignorance de l’autre qui crée la peur de l’autre. »  (Gandhy.)

Vidéo : J’irai dormir chez vous. Le Maroc.

L’avenir est à la fraternité universelle, où chacun souffre pour l’autre, où chacun s’engage pour l’autre, sans attendre que l’État prenne des décisions… Que résonnent en nous ces paroles bibliques:

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Lev 19,18)

« Tu n’opprimeras pas l’immigré qui réside chez toi, tu ne l’opprimeras point, car vous étiez vous-mêmes des immigrés en Égypte. » (Exode 22, 20)

Le sport est un facteur d’intégration.

« S’intégrer pour mieux émerger » c’est le crédo de Bea Diallo. (Extraits Thomas Leclercq Paraboles N° 69).

Au début des années 80, Bea Diallo vit en France et est confronté au racisme.

   « J’ai connu à cette époque la montée du Front National, avec les skinheads qui tabassaient les blacks et les arabes. C’est un climat d’une violence extrême qui a fait de moi un jeune révolté et violent. »

Ce sentiment de violence il le canalise par le sport, la boxe en particulier. Ce sport lui ouvre les yeux. Notre interlocuteur se rend compte que les personnes d’origines et de milieux sociaux différents peuvent partager la même passion. Qu’ils peuvent se parler, s’apprécier mais surtout se respecter. Selon lui, le sport, plus encore que l’école ou le travail est facteur d’intégration car

« Il ne regarde pas la couleur, l’origine, le milieu social. Et parce que je peux séparer du sport les valeurs de participation et de fair-play. …. Aujourd’hui, mon but au parlement est d’avoir un lien encore plus fort entre sport, jeunesse et emploi. Notamment en transposant les valeurs du sport dans le monde de l’emploi, en faire des outils, des leviers. »…

C’est dans cet ordre d’idées que Bea Diallo a créé My Choice, une asbl qui prône la canalisation de la violence par le sport ou toute autre activité physique et culturelle.

Bea Diallo, président de l’association MY CHOICE et du club TOUS A BORD à la rencontre des jeunes..  http://www.youtube.com/watch?v=IXGuaYEaUFs 

Sant’Egidio: La fête est un excellent moyen de favoriser l’intégration :

A l’occasion de la fête musulmane du sacrifice « Aid-ul-Adha », le mouvement Gens de la paix de la Communauté de Sant’Egidio,a organisé le 27 octobre une belle fête pour les personnes immigrées dans un grand camp de réfugiés, où vivent plusieurs centaines de demandeurs d’asile. Plus de 200 personnes ont participé à la fête, provenant essentiellement d’Afghanistan, d’Iran, d’Irak, de Somalie  La joie, surtout celle d’un groupe de mineurs arrivés sans accompagnement après un voyage difficile, a montré l’importance de ce geste d’amitié envers les frères de confession musulmane qui vivent un moment de grande incertitude. Nombreux sont les réfugiés qui ont dit leur reconnaissance devant la possibilité qui leur a été offerte de célébrer cette fête importante. Au cours de la fête, la communauté a parlé de la belle expérience de dialogue entre les religions vécue durant la grande rencontre de prière pour la paix à Sarajevo. Plus de 200 personnes ont participé à la fête, provenant essentiellement d’Afghanistan, d’Iran, d’Irak, de Somalie. La joie, surtout celle d’un groupe de mineurs arrivés sans accompagnement après un voyage difficile, a montré l’importance de ce geste d’amitié envers les frères de confession musulmane qui vivent un moment de grande incertitude. Nombreux sont les réfugiés qui ont dit leur reconnaissance devant la possibilité qui leur a été offerte de célébrer cette fête importante. Au cours de la fête, la communauté a parlé de la belle expérience de dialogue entre les religions vécue durant la grande rencontre de prière pour la paix à Sarajevo. La fête s’est conclue au son des musiques traditionnelles des pays d’origine et par des danses. Ce sont surtout les femmes somaliennes qui, avec leurs habits colorés, ont enthousiasmé les invités. Tout le monde s’est ainsi senti un peu à la maison après des expériences si douloureuses. Ce fut un signe profond d’amitié pour favoriser cette civilisation du vivre ensemble dont la Communauté de Sant’Egidio se fait la promotrice depuis de nombreuses années. Comunità di Sant’Egidio   piazza Sant’Egidio, 3   00153 – Roma (Italy) tel. +39.06.899.22.34    fax +39.06.580.01.97    info@santegidio.org

Sant’Egidio. Fête à Rome avec tous les amis des pauvres et de la paix

Couloirs humanitaires, prémices des fêtes à venir.


https://www.santegidio.org/pageID/30284/langID/fr/itemID/29296/Aujourd-hui-51-anniversaire-de-Sant-Egidio-F%C3%AAte-%C3%A0-Rome-avec-tous-les-amis-des-pauvres-et-de-la-paix.html

Pas encore décidé à la solidarité avec  les immigrés ?

Comme c’est étrange d’avoir peur les uns des autres, voire d’être raciste !  40 °/° de la population française a un de ses parents ou grands-parents né à l’étranger. 

Edmond Blattchen  « Tous embarqués dans un même destin collectif ».

« Se montrer solidaire, c’est, au premier degré, reconnaître en l’autre un égal, mieux, un autre identique à soi-même avec lequel nous formons une entité unique. Être solidaire, c’est s’engager à renoncer à toute domination, à privilégier l’autre non pas comme un inférieur qu’il faut aider ou secourir, mais comme partenaire. A la limite, cela signifie que les notions de Nord et de Sud sont absolument obsolètes : pour un pays occidental, venir au secours d’un pays du Sud, c’est prendre soin de tous et donc, de lui-même. Et pas seulement dans l’attente d’une éventuelle réciprocité : nous devons tous comprendre, Nord, Sud, riches, moins riches, pauvres, que nous sommes tous embarqués dans une seule et même aventure, un destin collectif, celui d’une seule et même famille humaine, notre famille. Un point, c’est tout. »

 « Je connais de nombreuses personnes originaires du Sud et qui vivent depuis longtemps en Belgique. Je suis en particulier reconnaissant à mes amis africains de me rappeler l’importance de la famille, une valeur que, nous, gens du Nord, avons tendance à négliger. Je pense en particulier à Pie Tshibanda, licencié en psychologie, écrivain et homme de théâtre originaire de la République Démocratique du Congo et qui est devenu très célèbre en Belgique grâce à ses spectacles « seul sur scène »….. La sagesse africaine qu’il nous propose nous aide à mieux comprendre nos propres fonctionnements, nos propres préjugés à l’égard des Africains en particulier, mais aussi les menaces que font peser sur nous européens l’individualisme et le matérialisme qui gangrènent nos sociétés. » (Suara, la voix des peuples. N°47)

Positivons! Louons Dieu!