§ 49 – ….. « Sortons, sortons pour offrir à tous la vie de Jésus-Christ. Je répète ici pour toute l’Église ce que j’ai dit de nombreuses fois aux prêtres et laïcs de Buenos Aires : je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu’une Église malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités.
Je ne veux pas une Église préoccupée d’être le centre et qui finit renfermée dans un enchevêtrement de fixations et de procédures. Si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience, c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie.
Plus que la peur de se tromper, j’espère que nous anime la peur de nous renfermer dans les structures qui nous donnent une fausse protection, dans les normes qui nous transforment en juges implacables, dans les habitudes où nous nous sentons tranquilles, alors que, dehors, il y a une multitude affamée, et Jésus qui nous répète sans arrêt : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mc 6, 37).
Prière finale à Marie
Marie, obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités pour porter à tous l’Évangile de la vie qui triomphe de la mort. Donne-nous la sainte audace de chercher de nouvelles voies pour que parvienne à tous le don de la beauté qui ne se ternit pas.
Pape François : La Joie de l’Evangile – éd. Fidélité – 10 €
« Vous avez de la joie à prier et moi je n’ai pas ça. »
Sœur Emmanuelle Maillard évoque sa grand-mère qui, à 102 ans, regrettait ne pas trouver de joie dans la prière. Avec sa communauté, Emmanuelle pria pour sa grand-mère et ô miracle: Six mois plus tard, celle-ci déclara : « Tu te souviens de notre dernière conversation ? Eh bien ma chérie, c’est fait. J’ai maintenant de la joie à prier. » (L’Enfant caché de Medjugorje p 283)
Merci de m’aimer, Dieu. Thank you.
Si nous nous sentons aimés de Dieu, remercions-le sans attendre. Si ce n’est pas encore le cas, demandons la prière des frères et soeurs priants. C’est suite à la prière d’une communauté que la grand-mère de soeur Emmanuelle a fait l’expérience bouleversante de se sentir aimée. Moment inoubliable mis en musique par de nombreux artistes.
La prière
est le fruit d’un combat intérieur.
Pape François : Aucun des grands orants que nous rencontrons dans la Bible et dans l’histoire de l’Eglise n’a eu une prière « confortable ». Oui, oui on peut prier comme des perroquets – bla , bla, bla, bla, bla – mais ce n’est pas une prière.
La prière apporte assurément une grande paix, mais à travers un combat intérieur, parfois dur, qui peut accompagner des périodes parfois longues de la vie.
Prier n’est pas une chose facile et c’est pourquoi nous fuyons la prière. Chaque fois que nous voulons le faire, de nombreuses autres activités nous viennent immédiatement à l’esprit, qui à ce moment-là apparaissent plus importantes et plus urgentes. Cela m’arrive aussi : je vais prier un peu… Et non, je dois faire ceci et cela… Nous fuyons la prière, je ne sais pas pourquoi, mais c’est ainsi. Presque toujours, après avoir reporté la prière à plus tard, nous nous apercevons que ces choses n’étaient pas du tout essentielles, et que nous avons peut-être perdu du temps. L’Ennemi nous trompe ainsi.
« Notre tristesse
infinie ne se soigne que par un amour infini » Pape François
Celui qui goûte à cet amour peut affronter les difficultés de la vie tout en gardant toujours en lui une parcelle de cette joie. Pour le pape, la rencontre avec le Christ n’est pas réservée à une petite élite. Tout au contraire : « quand quelqu’un fait un petit pas vers Jésus, il découvre que celui-ci attendait déjà sa venue à bras ouvert » (EG 3). Pourquoi ne pas entrer nous aussi dans ce fleuve de joie, demande alors le pape ? https://www.eglisejura.com/?p=966
La prière
décape, permet de résister au diable et fait briller.
Prions et Dieu nous soufflera ce qu’Il attend de nous : d’abord un bon nettoyage de notre petite personne qui nous fera briller.
Nous « brillerons » d’autant plus si nous entrons dans le projet que Dieu a sur nous: ouverture aux autres, partage, ….
Ceux qui profitent le plus de la vie sont ceux qui mettent la sécurité de côté et se passionnent pour la mission de communiquer la vie aux autres. Une joie profonde est donc indissociable de l’ouverture aux autres, du partage, de l’attention à ceux qui sont dans le besoin.
N’ayez pas peur de l’avenir ! Osez rêver grand ! C’est à ces grands rêves que je voudrais vous inviter aujourd’hui. S’il vous plaît, ne faites pas de petites choses : volez haut et rêver en grand ! » (Pape François)
La prière permet de pardonner et rend léger pour avancer.
Genève, le 10 juin 1959. Daniel Pittet est encore dans le
ventre maternel quand son père tente d’assassiner sa mère. A sa naissance un
mois plus tard, il est déjà un rescapé. (…) . En 1968, à 9 ans, Daniel est
violé par un ce prêtre manipulateur. (…)
Daniel a gardé de son passé de nombreuses séquelles, psychologiques
comme physiques. (…) Le témoignage bouleversant et plein de courage d’un homme
debout, qui, malgré sa souffrance encore vive, a trouvé la force de pardonner à
son bourreau. https://www.payot.ch/Detail/mon_pere_je_vous_pardonne-daniel_pittet-9782848765730
Daniel Pittet est
ce soir sur le plateau d’Un coeur qui écoute, en compagnie de Soeur Marie
Simone. Ils nous racontent cette initiative originale qui permet d’évangéliser
et de donner du travail à des familles chrétiennes de Terre sainte.
Si l’on s’ouvre au Dieu-Homme, qui fait toutes choses nouvelles, alors, Lui, efface le mauvais passé et nous rend un temps neuf où tout est possible. (Athénagoras)
En Iran, un
homme découvre que Jésus pardonne, que Jésus n’a pas de rancune.
Converti au christianisme, cet Iranien doit fuir pour échapper à son père qui veut le tuer. Voir à 13 minutes la situation des convertis en Iran. (Iran, les chrétiens convertis, avenir de l’Eglise. Kto)
Dieu a pardonné à Daniel, braqueur de banque et Il l’a invité à devenir franciscain.
Né dans une famille catholique, il
s’engage à l’âge de 15 ans dans le militantisme communiste révolutionnaire,
puis sombre peu à peu dans la drogue et la délinquance, jusqu’à braquer
plusieurs banques. Il se convertit à Assise, dans le couvent de saint François.
Aujourd’hui, il veut s’adresser aux jeunes qui sont perdus pour qu’ils soient
visités par Dieu. Un témoignage enregistré par Trinité TV.
Dieu efface le mauvais passé et nous rend un temps neuf.
Il faut mener la guerre la plus dure contre soi-même. Il faut arriver à se désarmer. J’ai mené cette guerre pendant des années, elle a été terrible. Mais maintenant, je suis désarmé. Je n’ai plus peur de rien, car l’amour chasse la peur. Je suis désarmé de la volonté d’avoir raison, de me justifier en disqualifiant les autres. Je ne suis plus sur mes gardes, jalousement crispé sur mes richesses. J’accueille et je partage. Je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets. Si l’on m’en présente de meilleurs, ou plutôt non pas meilleurs, mais bons, j’accepte sans regrets. J’ai renoncé au comparatif. Ce qui est bon, vrai, réel, est toujours pour moi le meilleur.C’est pourquoi je n’ai plus peur. Quand on n’a plus rien, on n’a plus peur. Si l’on se désarme, si l’on se dépossède, si l’on s’ouvre au Dieu-Homme, qui fait toutes choses nouvelles, alors, Lui, efface le mauvais passé et nous rend un temps neuf où tout est possible.
(Traduction zenit.org – La mise en relief est personnelle)
Nous fêtons aujourd’hui deux grands Apôtres de l’Evangile et deux colonnes principales de l’Eglise : Pierre et Paul.
Regardons de près ces deux témoins de la foi : au
centre de leur histoire, ce n’est pas leur bravoure, mais plutôt la rencontre
avec le Christ qui a changé leur vie. Ils ont fait l’expérience d’un amour qui
les a guéris et libérés et c’est pourquoi ils sont devenus apôtres et ministres
de libération pour les autres.
Pierre et Paul sont libres seulement parce qu’ils ont été libérés.
Arrêtons-nous sur ce point central.
Pierre, le pêcheur de Galilée, a été tout d’abord
libéré du sentiment d’inaptitude et d’amertume de l’échec, et cela s’est
produit grâce à l’amour inconditionnel de Jésus. Bien que pêcheur expérimenté,
il a fait plusieurs fois l’expérience, au cœur de la nuit, du goût amer de la
défaite de n’avoir rien pêché (cf. Lc 5, 5 ; Jn 21, 5) et, devant les filets
vides, il a eu la tentation de tirer les rames dans la barque ; bien que fort
et impétueux, il s’est souvent laissé prendre par la peur (cf. Mt 14, 30) ;
bien que disciple passionné du Seigneur, il a continué à raisonner selon le
monde sans parvenir à comprendre et accueillir la signification de la Croix du
Christ (cf. Mt 16, 22) ; bien que se disant prêt à donner sa vie pour Lui, il a
suffi qu’il se sente soupçonné d’être des siens pour s’effrayer au point de
renier le Maître (cf. Mc 14, 66-72).
Pourtant, Jésus l’a aimé gratuitement et a misé sur
lui. Il l’a encouragé à ne pas abandonner, à jeter encore les filets à la mer,
à marcher sur les eaux, à regarder avec courage sa faiblesse, à Le suivre sur
la voie de la croix, à donner sa vie pour ses frères, à paître ses brebis. Il
l’a ainsi libéré de la peur, des calculs basés sur les seules sécurités
humaines, des soucis mondains, en lui donnant le courage de tout risquer, et la
joie de se sentir pêcheur d’hommes. Il l’a appelé, lui, à confirmer dans la foi
ses frères (cf. Lc 22, 32). Il lui a donné – nous l’avons entendu dans
l’Evangile – les clefs pour ouvrir les portes qui conduisent à la rencontre
avec le Seigneur et le pouvoir de lier et de délier : de lier les frères au
Christ et de délier les nœuds et les chaînes de leur vie (cf. Mt 16, 19).
Tout cela a été possible seulement parce que – comme
nous l’a raconté la première lecture – Pierre a d’abord été libéré. Les chaînes
qui le retenaient prisonnier ont été brisées et, comme cela s’était produit
dans la nuit de la libération des Israélites de l’esclavage d’Égypte, il lui a
été demandé de se lever rapidement, de mettre sa ceinture et de s’attacher les
sandales pour sortir. Et le Seigneur ouvre grand les portes devant lui (cf. Ac
12, 7-10). C’est une nouvelle histoire d’ouverture, de libération, de chaînes
brisées, de sortie de la prison qui enferme. Pierre fait l’expérience de la Pâque
: le Seigneur l’a libéré.
L’Apôtre Paul a également expérimenté la libération du Christ.
Il a été libéré de l’esclavage le plus oppressant,
celui de son moi, et de Saul, nom du premier roi d’Israël, il est devenu Paul
qui signifie “petit”. Il a également été libéré du zèle religieux qui l’avait
rendu acharné à soutenir les traditions reçues (cf. Ga 1, 14) et violent dans
la persécution des chrétiens. L’observance formelle de la religion et sa
défense par l’épée tirée de la tradition, au lieu de l’ouvrir à l’amour de Dieu
et des frères, l’avaient rendu rigide. C’était un fondamentaliste. Dieu l’a
libéré de cela. Par contre, Il ne lui a pas épargné de nombreuses faiblesses et
difficultés qui ont rendu sa mission évangélisatrice plus féconde : les fatigues
de l’apostolat, l’infirmité physique (cf. Ga 4, 13-14) ; les violences et les
persécutions, les naufrages, la faim et la soif, et, comme il le raconte
lui-même, une épine qui le tourmente dans la chair (cf. 2 Co 12, 7-10).
Paul a ainsi compris que «
Dieu a choisi ce qu’il y a de faible dans le monde pour couvrir de confusion ce
qui est fort » (1 Co 1, 27), que nous pouvons tout en Lui qui nous
donne force (cf. Ph 4, 13), que rien ne peut jamais nous séparer de son
Amour (cf. Rm 8, 35-39). C’est pourquoi, à la fin de sa vie – la
Deuxième Lecture nous l’a raconté – Paul peut dire : « Le Seigneur, Lui,
m’a assisté » et « Il m’arrachera encore à tout ce qu’on fait
pour me nuire » (2 Tm 4, 17.18). Paul a fait l’expérience de la Pâque :
le Seigneur l’a libéré.
Chers frères et sœurs, l’Eglise regarde ces deux
géants de la foi et voit deux Apôtres qui ont libéré la puissance de l’Évangile
dans le monde, uniquement parce qu’ils ont d’abord été libérés par la rencontre
avec le Christ. Il ne les a pas jugés, Il ne les a pas humiliés, mais Il a
partagé leur vie avec affection et proximité, en les soutenant de sa prière et,
parfois, en les reprenant pour les provoquer au changement.
A Pierre, Jésus dit tendrement : « J’ai prié
pour toi, afin que ta foi ne défaille pas » (Lc 22, 32) ;
Il demande à Paul : « Saul, Saul, pourquoi me
persécuter ? » (Ac 9, 4). Jésus fait de même avec nous : Il nous assure
de sa proximité en priant pour nous et en intercédant auprès du Père ; et Il
nous reproche avec douceur quand nous faisons erreur, afin que nous puissions
trouver la force de nous relever et de reprendre le chemin.
Touchés par le Seigneur, nous sommes libérés nous aussi.
Et nous avons toujours besoin d’être libérés, car
seule une Église libre est une Église crédible. Comme Pierre, nous sommes
appelés à être libres du sentiment de défaite face au péché ; libres de la peur
qui nous immobilise et nous rend craintifs, en nous enfermant dans nos
sécurités et en nous ôtant le courage de la prophétie. Comme Paul, nous sommes
appelés à être libres des hypocrisies de l’apparence ; libres de la tentation
de nous imposer par la force du monde plutôt que par la faiblesse qui fait
place à Dieu ; libres d’une observance religieuse qui nous rend rigides et
inflexibles ; libres des liens ambigus avec le pouvoir et de la peur d’être
incompris et attaqués.
Pierre et Paul nous livrent l’image d’une Eglise
remise entre nos mains, mais conduite par le Seigneur avec fidélité et
tendresse ; une Eglise faible, mais forte de la présence de Dieu ; une Eglise
libérée qui peut offrir au monde cette libération qu’il ne peut pas se donner
tout seul : la libération du péché, de la mort, de la résignation, du sens de
l’injustice, de la perte de l’espérance qui avilit la vie des femmes et des
hommes de notre temps.
Demandons-nous : nos villes, nos sociétés, notre monde, à quel point ont-ils besoin de libération ?
Combien de chaînes doivent-elles être brisées et
combien de portes fermées doivent-elles être ouvertes ! Nous pouvons être des
collaborateurs de cette libération, mais seulement si nous nous laissons
d’abord libérer par la nouveauté de Jésus, et si nous marchons dans la liberté
de l’Esprit Saint.
Aujourd’hui, nos frères Archevêques reçoivent le
pallium. Ce signe d’unité avec Pierre rappelle la mission du pasteur qui
donne sa vie pour le troupeau. C’est en donnant sa vie que le pasteur,
libéré de lui-même, devient instrument de libération pour les frères.
Aujourd’hui, la Délégation du Patriarcat œcuménique, envoyée en cette occasion
par le cher frère Bartholomaios, est avec nous : votre présence appréciée est
un précieux signe d’unité sur le chemin de libération des distances qui
divisent scandaleusement ceux qui croient au Christ.
Nous prions pour vous, pour les pasteurs, pour
l’Eglise, pour nous tous : afin que, libérés par le Christ, nous puissions être
des apôtres de libération dans le monde entier. »
Peut-on aimer
Jésus-Christ et ne pas aimer l’Eglise ?
Savez-vous au moins que c’est Jésus lui-même qui l’a
instituée, cette Eglise ? Pourquoi ? Pour prolonger son enseignement,
pour le rendre présent jusqu’à la fin des temps, pour ne pas laisser ses
disciples désemparés après son départ et ainsi éviter autant que possible les
disputes.
Par sa Parole (que l’on découvre dans la Bible),
Parole rapportée et commentée par l’Eglise.
Par sa Présence réelle dans le pain et le vin
consacrés lors de l’Eucharistie,
Par sa Présence quand deux ou trois sont réunis
en son Nom.
L’Eglise est notre mère.
Quelques extraits des lettres des saints
Paul et Pierre.
LETTRE DE
SAINT PAUL APÔTRE AUX EPHESIENS.
Frères, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ;
22 En obéissant à la vérité, vous avez purifié vos âmes pour vous aimer sincèrement comme des frères ; aussi, d’un cœur pur, aimez-vous intensément les uns les autres, 23 car Dieu vous a fait renaître, non pas d’une semence périssable, mais d’une semence impérissable : sa parole vivante qui demeure.
02 comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait non dénaturé de la Parole qui vous fera grandir pour arriver au salut, 03 puisque vous avez goûté combien le Seigneur est bon.
07 À vous qui êtes appelés à être saints, la grâce et la paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ. 18 Et nous tous qui n’avons pas de voile sur le visage, nous reflétons la gloire du Seigneur, et nous sommes transformés en son image avec une gloire de plus en plus grande, par l’action du Seigneur qui est Esprit. https://www.aelf.org/bible/2Co/3
Quand le médecin annonce que le malade ne s’en sortira pas, on tente une dernière chance … Le monde d’aujourd’hui est agonisant. Grâce à une intervention divine et notre coopération, le monde sortira renouvelé du marasme ambiant. Sans plus attendre, mettons-nous en route pour la réalisation du « plan B », plan de la dernière chance(?) annoncé à Medjugorje. (Cfr fin d’article)
Courage, tout le peuple du pays ! – oracle du Seigneur. Au travail ! Je suis avec vous – oracle du Seigneur de l’univers –, 05 selon l’engagement que j’ai pris envers vous à votre sortie d’Égypte. Mon esprit se tient au milieu de vous : Ne craignez pas ! https://www.aelf.org/bible/Ag/2
Comment obtient-on des interventions divines dans nos vies? Par la foi. La
foi grandit quand on prie intensément. Or beaucoup de nos contemporains ne
savent pas prier.
Prier ce n’est pas seulement crier au secours quand on stresse. C’est avant
tout découvrir combien Dieu nous aime. C’est pourquoi il est important de rencontrer
des chrétiens fervents, joyeux, fermement attachés à Jésus et son Eglise et qui
rayonnent. Par contagion, la foi jaillit, la foi grandit. C’est là le rôle de l’Eglise
(religieux et laïcs) : nourrir la foi en Jésus, le Sauveur.
La catéchèse joue un rôle de catalyseur. Si notre église locale manque
de punch, aidons-la ! Débattre à son sujet et s’engager est devoir
d’état de chaque chrétien.
Merci aux artistes chrétiens qui nourrissent notre foi.
Ce n’est pas bien réfléchi, car, comment peut-on choisir entre l’athéisme
et l’une ou l’autre religion si on ne les connait que
superficiellement ?
Une comparaison : même si nous aimons l’anglais, nous n’attendons pas que nos enfants soient grands pour leur apprendre à parler notre langue maternelle.
Jésus est le Verbe de Dieu. Il nous parle.
Même le coran déclare que Jésus est le Verbe de Dieu. Dieu parle à travers
Jésus, le Verbe. L’écoutons-nous ? Le christianisme, ce n’est pas une religion
comme les autres, ni une philosophie. Le christianisme, c’est une relation avec
une Personne, Jésus-Christ, qui nous
dit : « Suis-moi. »
On ne peut aimer Jésus sans aussi aimer l’Eglise qu’il nous a donnée. Permettre à nos enfants d’en faire partie, c’est les aimer, car ils pourront y puiser force, consolation.
Fait de vie: Un réfugié venu d’Iran racontait comment il avait été sauvé de la mort en mer. Dommage que, par la suite, il n’ait pas cherché à connaitre davantage le Sauveur car il aurait ressenti dans sa chair combien il est aimé de Dieu. (NB : Fascinés par Jésus-Christ, c’est en cachette que certains le suivent pour échapper à la persécution.)
Voici son récit :
Nous traversions la mer sur une embarcation légère. Le vent s’est mis à souffler très fort, les vagues secouaient la barque. Nous savions que nous étions perdus ! Quelqu’un a crié : « Jésus, nous arrivons en terre chrétienne. Sauve-nous. » La barque s’est renversée. J’ai nagé pendant plusieurs heures et je suis arrivé sain et sauf sur la plage. Il y avait beaucoup de morts… et moi, je n’étais même pas fatigué ! Merci Jésus! Merci Allah! Merci Dieu!»
Mohamed de Marseille chante pour Jésus.
Le catéchisme n’est pas bourrage de crâne, mais ouverture d’esprit.
Jésus n’appartient pas aux chrétiens seulement. L’avantage d’un chrétien par rapport à celui qui ne l’est pas, c’est qu’il hérite de plus de 2000 ans de christianisme grâce à l’Eglise. Notre héritage spirituel est énorme. Qui donc peut mieux parler de Jésus qu’un chrétien qui aime l’Eglise et se nourrit de son lait ? https://www.dailymotion.com/video/x68436w
Que faire
quand l’Eglise nous déçoit ?
On aimerait que l’Eglise soit parfaite mais elle ne l’est pas car elle est composée de pécheurs.
En cas de problèmes graves, dénoncer sans attendre.
En cas de tiédeur dans l’enseignement religieux, si l’on n’y trouve pas la nourriture spirituelle attendue, en parler franchement, sans plus attendre, avec les autorités.
Tout chrétien a sa place en Eglise et devrait s’y exprimer librement.
« Il faut pouvoir avancer sans questions taboues, en mettant tout sur
la table pour discerner. Il y a un problème lié à ce qu’est en train de devenir
l’Église de France : seuls 34 % des baptisés se disent aujourd’hui
catholiques, et cela ne dit rien de leur attachement à l’institution. Parmi eux
2 % sont pratiquants.
On ne peut pas imaginer que l’Église aille
de l’avant en ne consultant que ces 2 % (de catholiques)
… Jusqu’à présent, beaucoup de bonnes volontés, parmi les baptisés, ont été découragées car seules les tâches administratives ou caritatives leur étaient assignées. Or de nombreux catholiques sont capables et prêts à se retrousser les manches pour des initiatives de transformation ecclésiale, dans lesquelles leur voix aurait de l’importance. Il faut donc que les laïcs de toutes sensibilités, qui représentent 99 % de la tribu, soient impliqués dans le fonctionnement de l’Église, de haut en bas. Qu’ils soient consultés partout. … » Journal La Croix 21 05 2021 – extraits
Apporter sa pierre à l’Eglise en témoignant de son cheminement sprituel.
« L’amour a déjà gagné. On verra un jour sa victoire. » Florian, footballeur professionnel.
Vivre en paroisse, cela se travaille.
En paroisse, nous pouvons dire ce que nous pensons, critiquer ce qui ne va pas, faire des propositions, mais … dans le respect. Jésus lui-même nous invite à veiller sur notre langue.
« Je fais taire tous les bruits qui sont en moi et j’écoute battre le cœur de Jésus en l’autre. » (Jacques, lors d’une Lectio Divina)
En Eglise, on peut discuter
mais les occasions de le faire sont peu nombreuses si l’on ne fait pas partie d’un groupe de partage
(EAP, CLP). Personnellement, j’ai compris que si je ne provoque pas les
occasions de m’exprimer, je devrai garder pour moi aussi bien ce qui me ronge
que ce qui m’enthousiame. Aussi, j’interroge
les uns, j’écoute les autres pour recueillir impressions, déceptions, espoirs,
propositions concrètes, offres d’engagement au service d’un nouvelle
évangélisation… Ensuite j’écris aux
autorités de l’Eglise et j’utilise internet pour diffuser … Je fais donc office de « PONT »
entre des paroissiens et les autorités, simple prêtre, doyen, évêque ou diacre.
Des laïcs
contactent l’évêché. Ils souhaitent une catéchèse plus vivante.
Les courriers
qui sont envoyés à l’évêque reviendront au prêtre responsable de sa paroisse. Donc autant écrire à tout le monde en même
temps. Il n’y a rien à cacher. Des contacts téléphoniques sont aussi les
bienvenus.
Lettre 1 –Bonjour Mgr l’évêque Harpigny, Monsieur le doyen P. Messieurs les abbés … Monsieur le diacre,
Nous sommes des parents ou grands-parents d’enfants qui font leur première communion cette année 2021. Conscients de la chance d’avoir des
catéchistes qui se dévouent pour nos enfants, nous les remercions vivement.
Par cette lettre, nous souhaitons
exprimer notre désir que la formation de nos enfants ou petits-enfants continue
après leur première communion en tenant compte que les célébrations
eucharistiques dans leur forme actuelle ne sont pas adaptées à leur
psychologie. A peine ont-ils fait leur première communion que la plupart
d’entre eux ne veulent plus participer à la messe car ils s’y ennuient.
Pour pallier à leur manque d’intérêt
à l’Eucharistie, nous souhaitons offrir aux enfants une nourriture spirituelle
adaptée à leur âge. L’une de nous a été catéchiste pendant 30 ans. Elle est
disponible et disposée à reprendre cette activité dès aujourd’hui.
Nous proposons que des catéchistes
prennent les enfants en charge durant la messe, (au moins) une fois par mois. Une
des mamans présente à notre petite réunion se souvient avec joie de l’école du
dimanche à l’Eglise Protestante. Elle
souhaite pour sa fille ce même bonheur de vivre entre frères et sœurs chrétiens
unis par Jésus-Christ.
(…) Nous sommes dans une période-clé
pour l’Eglise et le monde. Les anciens paroissiens s’en vont l’un après
l’autre. Les nouvelles générations ne prennent pas le relais. Il est urgent que
les personnes qui aiment l’Eglise se mobilisent, qu’elles agissent
concrètement.
Veuillez agréer, Mgr Harpigny, monsieur le doyen et messieurs
les prêtres et le diacre de la paroisse Chimay-Momignies, nos salutations
respectueuses. Nous vous souhaitons une bonne fête de Pentecôte.
Non à une
pastorale de conservation.
Lettre 2 Des paroissiens sont résignés au déclin de l’Eglise. Ils se consolent par la pensée qu’elle ne mourra pas. C’est vrai que « les forces de la mort ne prévaudront pas contre elle » (Mt 16 :18), cependant, prenons conscience que l’Eglise d’Europe peut disparaitre, en peu de temps d’ailleurs, et nous serons en pleurs comme les chrétiens d’Orient, d’Indonésie, de Chine, du Nigéria, d’Iran …soumis aux terribles lois de la charia (main coupée pour vol, lapidations, répudiation si mari déçu,…)
Bref, bougeons-nous sans tarder ! Je vous invite à
écouter le message de Mgr Dupuy,
chapelain à Lourdes à la fin du chapelet du 13 juin. Il dit
ceci :
« Le croyant
et le prêtre qui s’en remettent à Dieu échapperont à ce que le pape appelle « une pastorale de conservation ». L’un et
l’autre y gagnent peut-être en tranquillité, mais le Royaume, lui, ne grandit pas. … L’Esprit Saint
fait aller de l’avant le Royaume de Dieu, il suscite l’invention, il instille
toujours les moyens d’arriver au bien commun
et rassérène, il engendre,
défend, console, bouscule l’inertie, ….»
Une réponse de l’évêché.
Chers amis, C’est avec joie que nous viendrons réfléchir avec vous sur les propositions d’initiation chrétienne pour les enfants et les familles de votre UP. Pour fixer une date, je pense qu’il faut considérer deux choses :
– Les personnes à inviter – je ne sais si vous avez déjà
à Chimay une équipe de l’initiation chrétienne. Si elle est en fonction suite
au processus Refondation, il me semble essentiel qu’elle soit présente. Sinon,
que puisse être invitées au moins une ou deux personnes par année de catéchèse.
– Le moment favorable – je pense que cela peut être une réunion en après-midi ou en soirée – à vous de voir ce qui convient le mieux aux participants. Pour nous cela peut être fin juin début juillet. Bien à vous.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. (Luc 1 :53)
Nos enfants sont affamés de Dieu.
Fait de vie: Je suivais une émission sur l’islam pendant que mes petits enfants jouaient dehors. L’un d’eux (4ans) me rejoint et il perçoit quelque chose qui l’interpelle dans l’émission. Il s’exclame alors joyeusement « On parle de Dieu ! » Et il sort pour ameuter ses cousins : « On parle de Dieu ! » « On parle de Dieu ! » Et les voilà tous qui accourent pour regarder l’émission … sur l’islam.
Psaume 41 Mon âme a soif -Respiration sut Kto
Comme je m’étais rendue à l’abbaye Notre-Dame de la
Paix avec mes petites-filles, une
religieuse me posa la question : « Savent-elles prier ? »
Bonne question qui nous replace face à l’essentiel : notre relation à
Dieu.
Apprendre à prier est plus important qu’apprendre à nager à
un enfant qui vit au bord d’un fleuve. Le monde est de plus en plus dangereux
et seule, une prière vraie, une relation vivante avec Dieu peut nous équiper
pour faire face aux mille défis.
S’il vous plait, préparons ensemble nos enfants à entrer
dans ce monde très dur où d’autres spiritualités alléchantes s’installent de
façon inquiétante.
« Si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. » (Mt 5 :13)
En équipant nos enfants pour le bon combat spirituel, c’est
eux qui amèneront leurs amis à la rencontre avec le Christ. Il n’y a pas
meilleur témoin qu’un enfant qui aime Jésus.
« Je vous le dis : si eux (les disciples) se taisent, les pierres crieront. » (Luc 19 :40)
C’est un tort de lâcher la main des enfants après la première communion en attendant la préparation à la confirmation. Certains ne reviendront plus.
Un tort aussi de ne pas aider les enfants à comprendre certaines lectures de la messe. A titre d’exemple pour ce dimanche de la Fête-Dieu. « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » https://www.aelf.org/2021-06-06/romain/messe Les enfants savent ce qu’est manger des œufs de Pâques mais « manger la pâque » !!! Ou bien ces paroles sont expliquées ou bien on en dispense les enfants.
Même les
explications du prêtre sont souvent compliquées ! Et le fait de prêcher
pendant 10 minutes, 20 minutes n’arrange vraiment pas l’affaire !
C’est
pourquoi nous souhaitons proposer en PLUS du caté, quelque chose de différent,
soit de vivantes messes pour enfants ou on utilise un langage qu’ils peuvent
comprendre, soit un joyeux groupe de prière où l’on apprend à prier avec son
coeur.
« Il renvoie
les riches les mains vides. » La richesse de nos messes qui sont trop
longues ne nourrit pas les petits …. Sauf grâce exceptionnelle, une Eglise austère qui utilise un
langage compliqué n’attirera plus jamais personne. Si nous ne tenons pas compte de l’évolution
de la société, dans dix ans, la majorité des églises seront fermées. Personne
ne prendra la relève des vieux dinosaures (comme moi) qui la composent
actuellement.
« Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier. »(Mc 4 :33)
« Que tous soient un. » (Jn 17 :21)
Jésus nous
supplie de vivre l’unité.
Que les femmes soient davantage écoutées. On les voit souvent au service de la communauté, comme sacristines, nettoyeuses, catéchistes … et priantes. Sans leur participation fidèle aux eucharisties, il faudrait fermer les églises.L’Eglise a besoin d’elles à (presque) tous les échelons de sa construction.
Pas question de supplanter les catéchistes déjà à l’œuvre … Ensemble, on est tellement plus forts, plus vrais. Ce que nous souhaitons, c’est multiplier les occasions pour les enfants de découvrir la beauté de l’Evangile au travers d’autres formes de catéchèse.
Puisque Dieu est notre Père, unissons-nous, frères et sœurs de tout horizon, pour réaliser Sa volonté.
Des enfants musulmans participent volontiers aux cours de religion chrétienne à l’école. Ils aiment prier le Notre Père et ont généralement un grand attachement à Marie, très présente dans le coran. Ils sont les bienvenus dans l’Eglise. Nous les encourageons à découvrir qui est vraiment Jésus, celui que la Bible présente. « Posez des questions ! Qui connait mieux Jésus que l’Eglise née de son Cœur transpercé lors de sa mort sur la croix ? Cessez de croire que c’est un sosie qui a pris sa place. Jésus avait trop d’amour dans le cœur pour laisser la mauvaise place à une autre personne ! »
« Occasion
donnée aux laïcs de reprendre une part active dans la vie de l’Eglise »
Chère Bernadette,
La situation que nous vivons (…) est, je pense, une occasion unique qui est
donnée aux laïcs de reprendre une part active dans la vie de l’Eglise. Je
rappelle que c’était un des souhaits majeurs du concile Vatican II. Mais,
attention , il ne faut pas faire n’importe quoi ni n’importe comment. On
risquerait de faire pire que mieux et de tomber dans le relativisme ambiant
dans la société et dans la majeure partie de l’Eglise en Occident (et
particulièrement en Belgique)
Nous sommes catholiques, cela implique certaines obligations. Les laïcs ne peuvent pas tout faire et surtout, ils ont le devoir d’être formés ou de se former en vue de la tâche à laquelle ils se sentent appelés (ceci est valable aussi pour les clercs d’ailleurs). De plus le droit canon impose certaines règles.
La catéchèse, par exemple, reste l’apanage de l’évêque (dans son diocèse)
et de ceux qu’il délègue prêtres et/ou animateur(trice)s en pastorale.
Autrement dit pour faire de la catéchèse, il faut l’accord du curé (ou de
l’animatrice en pastorale) Bernadette a donc très bien fait, (…) , de
s’adresser à l’évêché.
Il en est de même pour des célébrations liturgiques dans les lieux de
culte, il faut l’accord du curé ou, s’il y en a un, du responsable.
Par contre, le curé ne peut pas s’opposer à des réunions de fidèles ayant
pour but la prière (en dehors des lieux de culte) la formation, les partages
d’évangile, les échanges sur la foi, etc… au pire, il refusera d’apporter son
soutien et cela restera des initiatives privées. C’est là je pense qu’il y a
une possibilité d’agir. (…)
Dans l’ex Union soviétique, l’Eglise a survécu malgré le fait qu’elle ait
été interdite. La foi s’est transmise par les « grands-mères ». Ici,
nous avons au moins la chance de pouvoir vivre des sacrements puisque nous
avons des prêtres.
Pour terminer, si je trouve que l’idée de catéchiser les enfants en dehors
de l’initiation aux sacrements est une excellente idée, (à condition bien sûr
qu’il s’agisse d’une réelle catéchèse et non d’une occupation visant à faire
venir des enfants à la messe) je pense également que c’est absolument
insuffisant, pour ne pas dire inutile si l’on ne touche pas en même temps les
parents. En effet, la plupart d’entre eux sont en complète rupture avec le
contenu même de la foi. C’est même bien souvent le cas des grands-parents. Nous
sommes confrontés à des chrétiens de tradition n’ayant plus qu’une très vague
idée de ce que cela signifie d’être chrétien en général et catholique en
particulier. Nous devons non pas « évangéliser » mais
« ré-évangéliser » ! Et cela est nettement plus compliqué parce que ils
ne savent pas mais ils sont persuadés qu’ils savent !
Prions beaucoup. C’est l’année saint Joseph qui, vous le savez peut-être
est aussi le patron de l’Eglise. Ne pourrait-on ensemble faire une neuvaine à
saint Joseph ? Fraternellement en Christ.
Des bienfaits de la confession.
Ce sont vos fautes qui ont creusé un abîme entre vous et votre Dieu. Is 59 :2
Nos petits-enfants sont préparés à la première communion
avec le livret: « Pain pour tous ». Il est bien fait. Bravo à
l’équipe de Lumen Vitae. Cependant puis-je faire une remarque ?
Je constate que la demande de pardon signalée dans « Pain
pour tous » n’aboutit pas à une rencontre personnelle de l’enfant avec
le prêtre. Or ce sacrement pourrait être facilement proposé aux futurs
communiants et confirmants car ceux-ci sont habitués par leurs parents et
éducateurs à se remettre en question, à demander et recevoir le pardon. La
Présence réelle dans l’Eucharistie est bien plus difficile à expliquer. Dans
votre lettre, quand vous parlez de « recette obsolète », s’agit-il du
sacrement de réconciliation ?
Pourquoi ne pas profiter du catéchisme pour amorcer cette pratique ?
Lors de sa première communion, une fillette aime porter une robe blanche et le
garçon un nouveau vêtement bien propre. Allons-nous aussi donner à nos enfants
le goût de se nettoyer l’âme avant de communier et de confirmer leur foi,
ou bien les laisserons-nous suivre l’exemple de leurs parents qui, pour la
plupart, communient par tradition, sans jamais se confesser ?
Le sacrement de réconciliation, pratique ancestrale, a sauvé
bien des vies. C’est lors d’une confession que Charles de Foucauld (bientôt
canonisé) a connu sa conversion. Une maman catéchiste de chez nous témoignait
de sa joie ressentie après une confession qui la remit sur le bon chemin. La liste des personnes re-nées de la sorte
est infinie. Pourquoi avoir supprimé la pratique de ce sacrement ?
Pour un véritable renouveau de nos paroisses, il serait bon
que chacun se remette en question et cherche la sainteté. Les prêtres et les membres de l’EAP se
confessent-ils eux-mêmes ? Aiment-ils Jésus plus que les simples
fidèles ? Si ce n’est pas le cas, comment nos célébrations seraient-elles
acceptées par le Seigneur ? « Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est
un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé. »
(ps 50)
La vidéo du pape : Le sacrement de la réconciliation.
Lorsque je vais me confesser, c’est pour me guérir, guérir mon âme.
Pour en ressortir avec plus de santé spirituelle. Pour passer de la misère à la
miséricorde.
Au cœur de la confession, il y a non pas les péchés que nous disons mais
l’amour divin que nous recevons et dont nous avons toujours besoin.
Au cœur de la confession, il y a Jésus qui nous attend, nous écoute et nous
pardonne.
Souvenez-vous de ceci : avant même nos erreurs, c’est nous qui sommes présents
dans le cœur de Dieu.
Prions pour vivre le sacrement de la réconciliation avec une profondeur
renouvelée, afin de goûter l’infinie miséricorde de Dieu. Et prions pour que
Dieu donne à son Église des prêtres miséricordieux et non bourreaux.
« Le
bon berger porte l’odeur de ses brebis. » (Pape François)
Il est temps de tenir compte de la situation des familles actuelles . Les considérations d’horaire et de confort sont vraiment à prendre en compte. Ce n’est pas un détail. Le week-end comme en semaine, les jeunes parents actifs courent beaucoup pour faire leurs courses et pour les activités socio-culturelles de leurs enfants. Comment les pousser à en faire plus si les enfants eux-mêmes ne sont pas motivés, si la famille doit se lever tôt pour aller à l’église ? Tout le monde sera dans la mauvaise humeur ! Pour Mgr Benson, la bonne humeur est même la 4ème vertu théologale. Il a raison : si nous n’avons pas la joie, nous faisons fausse route. Notre cher pape en donne l’exemple aux yeux du monde entier.
Puissent ces paroles de Jésus nous interpeler vivement, nous nourrir, par l’action de l’Esprit Saint. Que les enfants aient une place de choix dans nos célébrations!
« Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi. »(Mt 19 :14)
« Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux. » (Mt 18 :2)
Le
magistère de l’Eglise n’est pas toujours bien éclairé.
Padre Pio fut longtemps empêché de confesser, beaucoup de saints contrariés dans leur élan missionnaire. L’abbé Edouard Poppe, fondateur de la croisade eucharistique, fut freiné par ses supérieurs. Et nous savons bien que Pape François est menacé au sein même du Vatican.
Bref, puisque certaines décisions prises en Eglise portent pas ou peu de fruit, écoutons aussi la voix du Seigneur s’exprimant à travers les petits. Que tous les croyants entrent en DIALOGUE.
Vous écouterez aussi bien le petit que le grand. (Dt 1 :17)
Le
renouveau de nos paroisses ne peut être que l’œuvre de l’Esprit Saint !
L’Esprit Saint est un artiste, un créateur. Sans lui, nous faisons du sur-place ou nous régressons.
Laissons-Le donc nous conduire et nous avancerons.
Comme l’aveugle de l’Evangile (Luc 18 :35-43),
demandons à Dieu de nous ouvrir les yeux
sur la situation de l’Eglise et sur ce qu’il attend de chacun de nous.
Remercions-le pour tout ce qu’il nous donne/ra en abondance. https://topbible.topchretien.com/luc.18.1/S21/
Comme Notre-Dame de Paris, l’Eglise est en mauvais état, mais en reconstruction.
La cathédrale Notre-Dame faillit disparaitre sous les flammes. De même l’Eglise, Corps du Christ, est en mauvais état, mais grâce à chaque chrétien qui l’aime, elle se reconstruit, plus belle que précédemment car purifiée. Chacun de nous qui l’aimons en est une pierre vivante. Acceptons la place qui nous revient.
Travaillez, non pour la nourriture qui se perd mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle. Jn,6,27
17 Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ; restez enracinés dans l’amour, établis dans l’amour…20 À Celui qui peut réaliser, par la puissance qu’il met à l’œuvre en nous, infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même concevoir,21 gloire à lui dans l’Église et dans le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen.
Nous crions vers toi, Seigneur : toi seul peux nous sauver ! Vers le Seigneur monte la prière des pauvres,comme un appel dans la nuit. Dans sa tendresse le Seigneur écoute, son cœur s’ouvre à la pitié.
Dieu nous a tous appelés.
Sr Agathe. Je ne peux pas être chrétien en restant seul
Nous construirons des ponts
Noël Colombier – L’Evangile en chansons Jean le Baptiste.
Viens, ma toute belle!
10 Il parle, mon bien-aimé, il me dit : Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens… 11 Vois, l’hiver s’en est allé, les pluies ont cessé, elles se sont enfuies. 12 Sur la terre apparaissent les fleurs, le temps des chansons est venu et la voix de la tourterelle s’entend sur notre terre.
Propositions d’activités
pour nourrir nos enfants sur le plan spirituel
Le scoutisme : Urgent de rendre la saveur chrétienne au scoutisme. Son fondateur, Baden Powell, était un chrétien fervent, sel de la terre – Chant de la promesse (scoute) 22 novembre 2020 Cathédrale Saint André Bordeaux
Aller à la rencontre des pauvres, des malades, vieillards, immigrés …
Découverte de quelques saints.
Découvrir de grands saints comme Thérèse de Lisieux, mais aussi nos saints ou bienheureux locaux. Par exemple : l’abbé Poppe. Il a vécu quelques mois à Bourlers (Chimay) et est fêté le 10 juin. « Il fut un grand apôtre de l’Eucharistie et de la Mission. Il fut le fondateur de la Croisade Eucharistique. Béatifié en 1999, il est une des gloires de la Belgique. »https://fsspx.be/fr/vie-du-bienheureux-edouard-poppe
Des temps de prière devant le Saint Sacrement. Oui, les enfants en sont capables !
Epidémies, tornades, divorces, faillites, avortements, guerres, famines, persécution religieuses … Dieu semble absent : Réagissons sans plus attendre. Prions-le vraiment, en Cœur à cœur et nous le verrons agir avec puissance.
« Rien n’est impossible à Dieu. »
Dans l’œil du cyclone de la haine
Mgr André Dupuy – 20 juin 2021
Évangile de Marc 4, 35 – 41
«Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien?»
Abbé Antoni CAROL i Hostench(Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
Aujourd’hui, par ces temps de tempête, l’Évangile nous interpelle. Tout au long du XXe siècle et à l’aube du XXIe, l’humanité a vécu des drames qui, comme des vagues violentes, se sont jetés sur les hommes et les peuples. Et, parfois, jaillit de notre âme cette question: «Maître, nous sommes perdus; cela ne te fait rien?» (Mc 4,38); si Tu existes vraiment, si vraiment Tu es Père, pourquoi de telles catastrophes?
Au souvenir des horreurs des camps de concentration de la IIe guerre mondiale, le Pape Benoît s’interroge: «Où était Dieu en ces jours-là? Pourquoi se taisait-il? Comment a-t-il pu tolérer pareille destruction?». Ces questions, Israël se les posaient déjà dans l’Ancien Testament: «Pourquoi dors-tu, pourquoi nous caches-tu ton visage et oublies-tu notre malheur?» (Ps 44,24-25).
Dieu ne répondra pas à ces questions: nous pouvons tout lui demander, sauf le pourquoi des choses. Nous n’avons aucun droit de lui demander des comptes. En réalité, Dieu est là et il parle. C’est nous qui ne sommes pas en sa présence et qui n’entendons pas sa voix. «Nous ne pouvons scruter le secret de Dieu, explique Benoît XVI. Nous ne voyons que des fragments et nous nous trompons en nous faisant les juges de Dieu et de l’histoire. Nous ne défendons pas l’homme, mais contribuons alors seulement à sa destruction».
En effet, savoir si Dieu existe ou n’existe pas n’est pas la question. Tout tient au fait que les hommes vivent comme si Dieu n’existait pas. Et voici la réponse de Dieu: «Pourquoi avoir peur? Comment ce fait-il que vous n’ayez pas la foi?» (Mc 4,40). C’est ce que Jésus a dit à ses apôtres et c’est ce qu’il a dit à sainte Faustine Kowalska: «Ma fille, n’aie peur de rien; Je suis toujours avec toi, même s’il te semble que non».
Ne l’interrogeons pas. Prions et respectons sa volonté. Et alors, il y aura moins de drames et, surpris, nous nous exclamerons: «Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent?» (Mc 4,41). Jésus, j’ai confiance en toi.
Dès ses premières lignes, Marc avait pointé la mission essentielle de ce Jésus inconnu venu à l’improviste et circulant à travers les villages au bord du lac de Galilée : PROCLAMER.
« Il proclamait : Le temps est accompli et le Règne de Dieu s’est approché ! Convertissez-vous et croyez à l’évangile » (1, 15).
Déclaration fondamentale qui doit tester nos prières, nos attitudes, notre travail paroissial. Dieu va accomplir sa promesse, l’événement le plus important de l’histoire du monde va se réaliser : Dieu va remplacer le règne des idoles, de la violence, du mensonge, de la cupidité par son Règne de paix. Ne guettez pas une intervention fulgurante : librement changez de mentalité et de comportement. Si vous croyez, si vous faites confiance, si vous acceptez, vous entrez dans la Bonne Nouvelle. Le petit livre de Marc ne sera plus une vie de Jésus mais Évangile, LA Bonne Nouvelle de la réussite de votre existence.
Ensuite Jésus ENSEIGNE ce qu’est le Règne de Dieu. Celui-ci est mystérieux, il bouleverse nos conceptions, n’occupe pas de territoire, ne bouleverse pas l’organisation du monde. Réalité vivante il ne peut se définir de façon abstraite mais être évoqué en images : c’est pourquoi Jésus use de paraboles qui ne sont certainement pas des illustrations à l’usage des enfants mais un véritable « enseignement » qu’il importe d’ «écouter » avec la plus grande attention. Elles incitent à se rapprocher de Jésus afin de le questionner et d’en recevoir la richesse de signification. La liturgie nous a rapporté les deux dernières d’une série de 5 (Mc 4, 1-34).
Mais Jésus ne se contente pas de parler : il AGIT. Paroles et actions sont liées au point que Marc enchaîne immédiatement : « Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit aux disciples … ». La journée des paraboles est suivie du récit de 4 actes de puissance de Jésus : en traversant le lac, il calme la tempête ; chez les païens, il guérit un démoniaque : de retour il sauve une femme puis une fillette.
La Parole montre que l’Évangile est une proposition qui respecte la liberté : l’homme peut acquiescer, refuser, renier, revenir. L’Action prouve que le Règne de Dieu n’est pas une idéologie, une idée religieuse ou morale, une conception évanescente, une promesse aléatoire. Sans action, l’évangile pourrait être une aliénation religieuse ; sans Parole une œuvre de bienfaisance humanitaire.
La Tempête Apaisée
Après une journée harassante d’enseignement et de débats avec la foule et ses disciples, Jésus pourrait profiter d’une nuit de repos : au contraire, sans plus attendre, comme si la tâche pressait, il décide de gagner la rive orientale du lac qui se situe en territoire de Décapole, donc en terre païenne. « Passons sur l’autre rive ». Car la Bonne Nouvelle, si elle est née en Israël doit traverser les frontières, et toujours « passer ». On sait l’importance du thème de la « pâque » qui signifie « passage ».
Obéissants, les disciples – dont plusieurs sont des pêcheurs du lac – tirent l’embarcation. Voyant cela, certains auditeurs des paraboles à leur tour les suivent dans d’autres barques, mais Marc n’en parlera plus.
Tout à coup, en pleine nuit, survient un phénomène assez fréquent sur le lac de Galilée : il est secoué par des vents contraires, les vagues enflent, les souffles tourbillonnent, la tempête grossit et menace. Le naufrage est possible.
« Survient un grand tourbillon de vent. Les vagues se jetaient sur la barque, au point que déjà la barque se remplissait. Et Jésus, lui, à l’arrière, sur le coussin, dormait. Ils le réveillent : « Maître, cela ne te fait rien que nous périssions ? Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence ! Tais-toi ». Le vent tomba et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi avez-vous si peur ? Vous n’avez pas encore de foi ? ». ils furent saisis d’une grande crainte et ils se disaient entre eux : « Qui donc est-il pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
Si votre ado vous affirme qu’il ne croit pas à cette histoire, que c’est une légende inventée par ses disciples, que répondrez-vous ? Vous assurerez que vous y croyez parce que c’est écrit dans l’évangile, parce que l’Église transmet ce texte depuis des siècles. Et si ces arguments restent sans valeur pour votre jeune et qu’il se braque dans son incrédulité, qui l’emportera ? Chacun risque de camper sur sa position.
Et remarquez que Marc n’a pas fait beaucoup d’efforts pour convaincre ses lecteurs de la véracité du fait. Comme s’il savait que toute insistance est superflue : le fait a eu lieu il y a si longtemps, les témoins ont disparu, il n’y a pas de preuve péremptoire. Comment persuader ?
Qu’est-ce que la vérité du récit ?
Relisons le texte avec attention et surtout n’oublions pas à quelle date il a été écrit. Les spécialistes datent l’évangile de Marc vers les années 70 à Rome où les chrétiens sont en proie à la persécution et où certains s’interrogent sur leur foi et leur persévérance.
Par les paraboles, Marc leur rappelle que le Royaume de Dieu vient par la Parole de Jésus qui est comme une semence lancée au cœur de leur être : elle peut disparaître, ne pas germer faute de soin, être étouffée par les soucis mondains. Mais si le cœur est bon, elle poursuit sa croissance secrète, sa fragilité est promise à un développement certain, comme le grain de sénevé devient un arbuste, comme le gland devient un chêne.
Ensuite Marc, dans sa façon de raconter la tempête apaisée, veut montrer sa signification prophétique : elle était déjà signe du « passage » de Jésus.
Car il ne voulait pas changer sa religion mais la libérer de certaines prescriptions qui l’enfermaient comme dans un carcan inadmissible aux païens. Les autorités y ont vu une attaque contre la Loi et l’ont considéré comme un perturbateur, un blasphémateur. La tempête des reproches, des critiques, du mépris, de la haine s’est levée et l’ont entraîné à l’arrestation, la condamnation et la mort.
Écrasés, abasourdis, emportés par l’ouragan, les disciples ont eu l’impression d’être engloutis par le naufrage, de couler dans l’abîme. Le Maître avait disparu, il se taisait, ne disait plus rien. Le dernier mot était à la mort.
Mais non, Jésus était vivant, il était le maître des éléments, son Père pouvait le « réveiller », le remettre debout de sorte qu’il pouvait sauver ses disciples de la panique, du désespoir, de l’incrédulité. Alors, en retrouvant Jésus, ils devaient s’interroger : « Pourquoi avons-nous été terrorisés ? pourquoi n’avions-nous pas la foi ? ». Et finalement se poser la question : « Mais qui donc est cet homme appelé Jésus, que nous écoutions comme un maître, que nous suivions comme un sage ? ». Dorénavant nous ne pouvons plus nous arrêter à cette conception, nous devons poursuivre notre recherche : « Qui donc est-il ? »
Finalement la question n’est pas : « Jésus a-t-il ou non calmé la tempête ? » mais « Qui est Jésus qui nous libère de la peur, qui pardonne nos faiblesses, qui nous permet de traverser toutes les épreuves et même d’affronter la mort ?». Tous les évangiles sont animés par l’interrogation fondamentale : quelle est l’identité profonde de Jésus ? Marc répondait dès sa première phrase.
Ce récit nous interpelle également sur notre mission. Pourquoi est-il si urgent de « passer sur l’autre rive », de quitter notre installation tranquille, notre ronron habituel afin de rejoindre la périphérie, comme répète notre pape ? Pourquoi cette entreprise est-elle bousculante, chahutée, dangereuse même ? Pourquoi la nuit, les ténèbres, les vents contraires, les éléments déchaînés ? Pourquoi tout se ligue-t-il pour nous décourager et nous faire renoncer ?
Et pourquoi Jésus dort-il au milieu d’une telle agitation ? (idem dans les récits parallèles de Matt 8, 24 et Luc 8, 23). N’est-ce pas la question angoissée que les lecteurs de Marc se posaient ? Ils étaient heureux de s’être convertis, ils expérimentaient le bonheur de croire, ils ne faisaient de tort à personne, rendaient service, aidaient les pauvres et les malades…et voilà que le Pouvoir se déchaînait contre eux, les arrêtait, les jetait en prison, parfois les condamnait aux pires supplices ! Pourtant ils priaient, se lamentaient, poussaient des cris vers le ciel…Et pas de réponse. Jésus se taisait. Comme s’il dormait…Comme s’il n’existait pas !! Du coup, la foi de certains faisait naufrage.
La réponse de Jésus : « Pourquoi avez-vous si peur ? Vous n’avez pas encore de foi » nous presse de nous interroger sur nos affirmations parfois bien superficielles sinon enfantines : « Moi, je crois. Je suis un croyant ».
L’épreuve nous oblige à jeter par-dessus bord nos enfantillages.
« A la faveur de la tempête est tombé le maquillage des stéréotypes avec lequel nous cachions nos égo toujours préoccupés de leur image. Reste manifeste, une fois encore, cette appartenance commune à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire : le fait d’être frères » (Pape François – suite de la citation supra).
Fr. Raphaël Devillers, dominicain.
Chants:
Si la mer se déchaine.
Comme à Cana Jésus permet à sa maman d’intervenir dans nos vies.
Regarde l’étoile
SUPPLEMENT
Medjugorje, 40 ans avec Marie, et après? par Sœur Emmanuel
Le père Pierre de Charentenay sj, ancien rédacteur en chef de la revue Études, apporte son éclairage sur la crise sanitaire actuelle et invite à “reconsidérer la légèreté de nos existences” pour nous préparer sérieusement à faire face à la crise climatique à venir.
Nous avons vécu de manière bien légère, imprudente, inconsciente depuis les grands conflits mondiaux du siècle dernier.
On pouvait tout faire, prendre l’avion pour aller trois jours aux Maldives, commander sur Internet n’importe quel plat ou n’importe quel instrument, manger des fraises en janvier, visiter toutes les capitales d’Europe, et fêter le mariage de son cousin d’Amérique à Honolulu, etc. C’était le temps de la liberté totale, faire ce que je veux quand je veux, sans contrainte, y compris celle de mourir quand je l’ai décidé.
C’était le temps de la légèreté, où tout est possible sans limite grâce à la puissance de la technique qui avait supprimé les barrières.
Mettre des Limites
Eh bien, non. Ce n’est pas la vie réelle, même si nous en avions rêvé. Il n’y a pas de monde sans limite. Le coronavirus nous le rappelle de manière si violente [1] qu’il faut réagir en prenant des mesures extrêmes et immédiates. Imagine-t-on 4 milliards de personnes confinées ! Imagine-t-on notre espace personnel cloisonné par “des gestes barrières” pendant des semaines !
La crise climatique nous dit la même chose mais autrement [2]. Il faut mettre des limites à nos voyages, à notre consommation, à nos productions !
La différence entre les deux est que nous avons compris, peut-être un peu tard, que le virus nous mettait en danger de mort immédiate, ce que nous ne pouvons pas supporter. Donc, on agit, “quoi qu’il en coûte” ! Alors que la crise climatique se déroule sur un moyen terme qui nous laisse le temps de discuter, de polémiquer, en un sens de ne rien faire qui nous dérange sérieusement. Nous ne voulons pas entendre l’avertissement de la crise écologique parce que les délais sont longs et l’urgence moindre.
Ces deux catastrophes, sous des modes différents, nous font entrer dans le monde des contraintes. On avait oublié qu’elles pouvaient exister, emportés et grisés par tout ce que nous avions inventé, qui nous rend la vie si facile, quand tout va bien. Il a bien fallu obéir et rester confinés, encore que, on a tout essayé et parfois réussi à éviter la contrainte, même au temps du virus et de l’urgence absolu : un million de parisiens ont décidé qu’ils seraient plus forts et plus libres en s’enfuyant dans leur résidence secondaire.
L’agent pathogène : pas le virus, l’homme !
Demain, nous ne changerons pas du tout au tout. Je n’y crois pas et le danger est bien de reprendre notre rythme d’avant dès que possible, dès que la contrainte médicale et étatique sera allégée. Les industriels sont sur les starting blocs. Car la dynamique du développement, des entreprises et du profit est puissante. Elle est visible.
Ce qui est moins visible mais tout aussi puissant, c’est le désir du consommateur qui veut garder son style de vie, ses facilités. C’est cette double dynamique qui épuise notre planète ; les ressorts de notre épuisement, ce sont les choix de chacun, la liberté qu’on veut garder et la légèreté de nos existences. Car “l’agent pathogène dont la virulence terrible modifie les conditions d’existence de tous, ce n’est pas du tout le virus, ce sont les humains !” [3].
Ce virus vicieux est un clin d’œil mortifère sur ce qui sera plus grave encore, car la crise climatique touchera la terre entière et fera des millions de morts. Nous pourrions profiter de cette occasion pour reconsidérer la légèreté de nos existences, leur irresponsabilité. Alors lentement, s’il importe d’abord de sécuriser notre vie dans l’immédiat, nous pourrons progressivement nous préparer sérieusement à faire face à la crise climatique en reconstruisant ce que nous ne voulons pas, des barrières.
Reprendre conscience des limites et redonner du poids à l’existence.
[1] Bill Gates nous avait prévenu il y a 5 ans. Personne ne l’a entendu.
[2] Pierre de Charentenay, Face à la crise climatique, Éditions Chemins de dialogue, avril 2020.
[3] Bruno Latour, Le Monde, 25 mars 2020.
Article paru dans la revue jésuite « Études » – Publié le 18 mai 2020. –
– Repris dans « Tout est lié » 20 5 2021 (toutestlie.catholique.fr) : webzine écologie catholique.
La
pandémie a permis de comprendre que le problème du mal nous dépasse tous. Seuls
nous n’arriverons pas à le vaincre. Les graves problèmes actuels ne seront résolus
que grâce à l’intervention puissante et musclée de Dieu. Mettons-nous à son
écoute, laissons-lui de la place dans nos vies quotidiennes et Il agira à
travers nous.
PLAN de cet article: D’abord des invocations à l’Esprit Saint. Puis quelques signes de sa présence au milieu de nous. Ensuite, des intentions de prière liées aux grands problèmes actuels. Outre le climat et la pandémie : 1) Le conflit israélo-palestinien 2) La situation des femmes et celles des chrétiens en pays non-démocratiques 3) Les plaintes des immigrés qui n’aiment pas leur pays d’accueil 4) Le déclin de la démocratie 5) La franc-maçonnerie dans la société et l’Eglise 6) l’affadissement de la foi chrétienne en Europe 7) Et moi et moi et moi qui devrais me soumettre à la Toute-Puissance de Dieu au lieu d’en faire à ma tête.
Jésus a prié pour l’unité la veille de sa mort : C’est même son testament !
20 Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. 21 Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. 22 Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : 23 moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.
Lire ou écouter l’Evangile sans comprendre, c’est décourageant. C’est l’Esprit Saint qui nous suggère de demander le don d’intelligence des Saintes Ecritures. Marie-Noëlle Thabut en est remplie et elle partage ses connaissances avec nous.
Et maintenant, voici des situations pour lesquelles prier avec insistance.
) Le terrible conflit palestino-israélien refait surface et de paisibles Juifs d’Europe en paie les frais eux aussi!
Les religions
ont bon dos. On les accuse d’être à l’origine de tous les conflits. Or ce sont
les politiques qui exacerbent les religions pour créer des conflits. De cette
manière, les armes se vendent, le pouvoir s’étend…
Pendant ce
temps, les petites gens essaient de VIVRE ENSEMBLE.
NB : Pour
comprendre le conflit israélo-palestinien, revenir aux origines du conflit est
incontournable. « Peut-on
dire que la Palestine est la terre d’origine des Juifs ? »
Prétextant la situation en Palestine/Israël, l’antisémitisme refait surface en France, en Belgique … Mais sapristi, laissons les Juifs tranquilles ! La plupart ne font pas de mal en Europe. Bien au contraire. Savez-vous que de très nombreux prix Nobel leur sont décernés ? Qui sont ceux qui s’acharnent sur eux ? Qui les conduit ?
Le Français, Mickaël Ben David, lance un cri puissant !
Je ne me suis pas exprimé sur ce crime antisémite depuis des
jours. En même temps qui suis-je pour m’exprimer et au nom de qui, de quoi ?
Sauf que Sarah Halimi a été tuée parce que juive. Comme Ilan Halimi. Comme les
enfants de l’école juive de Toulouse. Comme les visiteurs du musée de
Bruxelles. Comme l’hypercasher… Comme … comme… La banalité du mal dans
toute sa splendeur. Le décompte macabre est bien trop long.
Je voulais juste dire une chose simple. Depuis des siècles
être juif c’est être suspect de tout, humilié, massacré, maudit, interdit de
décider de son destin. Être accusé de tous les crimes et de tous les complots.
Nous serions parce que juifs trop pauvres au point d’être des gueux, trop
riches au point d’être haïssables. Nous tuons le Christ et humilions les terres
d’islam. Nous devons toujours payer un impôt pour éviter que l’on nous tue où
expulse. Nous avons traversé la terre pour fuir l’inquisition en Espagne, les
pogroms en Russie ou au Maghreb, nous avons « survécu » au plus grand génocide
industriel de l’Histoire: la Shoah.
Depuis plus de 70 ans certains d’entre nous essaient de
construire un état nation au milieu de territoires naturellement, idéologiquement
et politiquement hostiles (avec certains nous avons fait la paix et d’autres la
guerre pour une seule chose : préserver un État démocratique et un foyer
national où notre autodétermination ne serait pas négociable).
Depuis ma plus tendre enfance il n’y a pas une année où je
n’ai pas été traité de sale juif par un voisin ou un inconnu. Mes enfants sont
insultés en colonie de Vacances en Angleterre ou dans leur cour de collège.
J’ai peur pour eux tous les jours. Je ne vous demande pas de nous aimer, ni
d’être passionnés par cette humanité qui a tant œuvré au mieux-être du genre
humain (ni plus ni moins que les autres nations ou religions).
J’aime la France plus que tout. Elle m’a donné une éducation,
une vision lumineuse du monde, je suis l’enfant adoptif de Victor Hugo et Léon
Blum. Mon Histoire est celle De Renan et de Vidal Naquet.
Mes ancêtres Gaulois et Charlemagne ont été choisis avec la
volonté d’un passé aligné avec le futur le les enfants. Je suis le Frère de Zidane
et de Platini. Je suis en famille de valeurs avec Abdel Malik et Akhenaton.
J’écoute Malek Chérif des Zebda et les Massilia avec la même fraternité que
quand j’entends La Marseillaise.
Je prends tout de la France et apporte mon tribu et mes
talents. J’ai créé une entreprise géniale avec des associés géniaux et des
collaboratrices et collaborateurs fantastiques. J’investis avec volonté et
humilité dans ce pays, dans cette région, dans cette ville, dans ce village.
Alors voilà il est grand temps que cela s’arrête. Que vous
trouviez ce message naïf ou inutile je m’en fous complément. C’est une
bouteille à la mer dans ce monde qui perd le sens de l’horizon et donne mal au
cœur.
Je vous demande simplement de vous en foutre. D’être indifférent.
D’aller emmerder d’autres personnes, de nous ignorer, de nous invisibiliser.
Allez détester d’autres personnes et arrêtez de vouloir nous massacrer chaque
fois que vous n’avez pas envie de voir ce qui ne va pas dans le monde.
Foutez la paix à nos enfants et mettons notre énergie au service de notre pays et de notre planète. Ouf ça fait du bien. Mickaël Ben David
2) La situation des femmes et celle des chrétiens en pays non démocratiques.
La
séquestration de la fille de l’émir n’est que la pointe apparente de l’iceberg.
3)Des immigrés se plaignent de racisme, -ils sont peu nombreux heureusement – or nos principes démocratiques ne permettent pas le racisme. « Au lieu de dénigrer votre pays d’accueil, essayez de plaire pour vous faire aimer. ❤ 😘👍 »
Des individus ont des comportements racistes, il est vrai, mais ils sont en désaccord avec la Ligue des Droits Humains qui décrète l’égalité des êtres humains, la liberté d’opinion, la liberté de religion, ce qui n’est pas le cas dans les pays d’où viennent la plupart des réfugiés. « Alors, svp, ne venez pas attiser la haine anti-blancs, anti-police, anti … ! »
5) La franc-maçonnerie imprègne non seulement la vie politique, mais aussi la vie de l’Eglise.
Dans l’Eglise, les
francs-maçons peuvent être simples croyants mais aussi prêtres, pasteurs. Ils
s’opposent à une prière profonde, ne participent pas aux offices susceptibles
de leur ouvrir le cœur, de les guérir de leur aveuglement. Ils font juste leur
devoir pour justifier leur salaire. Et au niveau de l’Etat, ils s’opposent à la
vision chrétienne de la VIE.
«
Des lois comme l’avortement, l’euthanasie ou le mariage homosexuel ont été
étudiées et mûries dans les loges avant d’être votées par les députés »
confirme Serge Abad-Gallardo, ancien franc-maçon.
6) L’Eglise s’est affadie. Le message de Jésus-Christ ne circule pas comme il convient, laissant ainsi la place aux autres spiritualités.
Jésus est
méconnu, mal connu. Or il est le Sauveur, El Masiah, annoncé par les prophètes
(Isaïe, Moïse, …) Jésus-Christ est venu démontrer que la Loi de Moïse trouve sa
pleine réalisation dans l’AMOUR. Pourquoi
donc laissons-nous la place aux prêcheurs d’autres confessions, aux sectes, aux
cartomanciennes, etc ?
« Ne risquez donc pas de vous trouver en guerre contre Dieu. » (Gamaliel – Actes 5 :39)
13 « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. https://www.aelf.org/bible/Mt/5
7) Et moi et moi et moi.
Le nettoyage de notre EGO
est un bon point de départ pour une vie nouvelle.
Naître de nouveau, c’est laisser l’Esprit entrer en nous et laisser l’Esprit me guider et non pas moi : libre, dans cette liberté de l’Esprit avec laquelle tu ne sauras jamais où tu vas finir. (Homélie à Sainte-Marthe du 20 avril 2020)
ALLEZ ! REMONTONS LA PENTE ! Evangélisons, mais sans prosélytisme.
« Le prosélytisme, c’est forcer la liberté de l’autre. Or il ne doit pas y avoir plus libre qu’un chrétien, que quelqu’un qui veut connaitre Jésus. Et nous devons lui en donner les moyens. » Mgr Rault.
Courage. Les obstacles ont toujours existé. Dès le début de l’Eglise, les apôtres étaient interdits d’enseigner.
28 « Nous vous avions formellement interdit d’enseigner au nom de celui-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement. Vous voulez donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ! » 29 En réponse, Pierre et les Apôtres déclarèrent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. https://www.aelf.org/bible/Ac/5
C’est fini de cacher que nous suivons Jésus-Christ!
Pour savoir la vérité sur les religions, sur les choses saintes, l’Esprit de Dieu est donné à qui le Lui demande, à qui prie d’un cœur sincère.
Quel est votre avis? Est-il bien, oui ou non, que la France, la Belgique, etc., s’islamisent ? Les réseaux sociaux contribuent largement à étendre le califat. Ecoutons cette vidéo pour y voir plus clair.
Recevoir l’Esprit Saint, tel est le but de la vraie prière.
L’esprit de l’homme est malade. Misons sur l’Esprit de Dieu lui-même pour la construction d’un monde nouveau.
Ce n’est pas au Tour de France que le pape nous invite mais à un Marathon de prière autour du monde avec Marie en tête du peloton. Cette tournée a commencé début mai. Grâce à Internet, nous pouvons rejoindre cette course à tout moment. Ensuite, restons dans la prière fervente pour tout le reste de notre vie. Il en va de la paix !
Si nous ajoutons le jeûne et l’aumône à la prière du coeur,
nous sommes équipés pour un combat spirituel intense. Marie invite chacun de
nous, quelle que soit notre religion, à
nous mettre à son école et à combattre Satan.
Retrouvez les différents lieux où le marathon est passé (ou
passera) en cliquant ici :
13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! » https://www.aelf.org/2021-10-07/romain/messe
Selon Victoria Prooday, ergothérapeute. NB : Un point de vue est toujours discutable, du moins en démocratie. D’ailleurs, je joins quelques réflexions personnelles.
Il existe de nombreux facteurs dans notre mode de vie moderne qui contribuent à cela.Comme nous le savons, le cerveau est malléable. Grâce à l’environnement, nous pouvons rendre le cerveau «plus fort» ou le rendre «plus faible».
1. LA TECHNOLOGIE
L’utilisation de la technologie en tant que « service de garde gratuit pour enfants » n’est, en fait, pas gratuite. Nous payons avec le système nerveux de nos enfants, avec leur attention, et avec leur capacité de gratification différée. Par rapport à la réalité virtuelle, la vie quotidienne est ennuyeuse.
Après des heures de réalité virtuelle, le traitement de l’information dans une classe devient de plus en plus difficile pour nos enfants, car leur cerveau s’habitue aux niveaux élevés de stimulation que fournissent les jeux vidéo.
L’incapacité de traiter des niveaux inférieurs de stimulation laisse les enfants vulnérables aux défis scolaires.
La disponibilité émotionnelle des parents est le principal nutriment pour le cerveau de l’enfant. Malheureusement, nous privons progressivement nos enfants de ce nutriment.
2. LES ENFANTS OBTIENNENT TOUT AU MOMENT OÙ ILS LE VEULENT
« J’ai faim ! » «Je m’arrête au prochain drive promis » « J’ai soif! » « Il y un distributeur automatique. » « Je m’ennuie! » « Prends mon téléphone!» La capacité de retarder la gratification est l’un des facteurs clés pour la réussite future. Nous avons les meilleures intentions, nous voulons rendre nos enfants heureux. Malheureusement, nous les rendons heureux sur le moment mais malheureux sur le long terme.
Être capable de retarder la gratification signifie être capable de fonctionner sous stress. Nos enfants deviennent de moins en moins équipés pour faire face même à un stress mineur, ce qui finit par devenir un gros obstacle à leur réussite dans la vie.
3. LES ENFANTS DIRIGENT LE MONDE
« Mon fils n’aime pas les légumes. » « Elle n’aime pas aller au lit tôt. » « Il n’aime pas prendre son petit déjeuner. » «Il ne veut pas s’habiller seul. » « Elle est trop paresseuse pour manger seule ». C’est ce que les parents disent tout le temps. Depuis quand les enfants nous dictent comment les élever?
À quoi servons-nous en leur donnant ce qu’ils veulent quand on sait que ce n’est pas bon pour eux?
Sans une nutrition adéquateet une bonne nuit de sommeil, nos enfants arrivent à l’école irritables, anxieux et inattentifs. De plus, nous leur envoyons le mauvais message. Ils apprennent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent et ne pas faire ce qu’ils ne veulent pas.
Malheureusement, pour atteindre nos objectifs dans la vie, nous devons faire ce qui est nécessaire, ce qui peut ne pas être toujours ce que nous voulons faire. Nos enfants savent très bien ce qu’ils veulent, mais ont beaucoup de mal à faire ce qui est nécessaire pour atteindre leurs objectifs. Cela entraîne des objectifs inaccessibles et les enfants finissent déçus.
Remarque personnelle : La fermeté n’exclut pas la douceur. Essayons toujours la douceur. Elle fait merveille. Personnellement, quand mes petits-enfants n’ont pas faim, je demande qu’ils mangent juste un petit peu. Pour encourager, il suffit parfois de déposer la boite à bonbons sur la table, de la secouer un peu pour qu’on entende bien les bonbons qui s’entrechoquent, et subitement l’appétit arrive ! C’est amusant ! Souvent je leur demande : quel âge as-tu ? Trois ans ! Alors tu manges encore trois cuillérées, c’est tout. La pompe amorcée, il arrive que l’assiette se vide ! On fait ce qu’on peut quand on est parents, grands-parents, éducateurs … Ne jugeons pas les autres!
4. L’AMUSEMENT SANS FIN
Nous avons créé un monde amusant artificiel pour nos enfants. Il n’y a pas de moments ennuyeux. Dès que l’environnement devient calme, nous nous efforçons de les divertir à nouveau, car sinon, nous estimons que nous ne faisons pas notre devoir de parent. Nous vivons dans deux mondes distincts. Ils ont leur monde « amusant », et nous avons notre monde de « travail ».
Pourquoi les enfants ne nous aident-ils pas à la cuisine ou à la lessive? Pourquoi ne pas leur faire nettoyer leurs jouets? Il s’agit d’un travail monotone basique qui entraîne le cerveau à travailler et à fonctionner sous «ennui», qui est le même «muscle» qui doit finalement apprendre à l’école.
Quand ils viennent à l’école et qu’il est temps d’écrire à la main, leur réponse est « Je ne peux pas. C’est trop dur. Trop ennuyeux. » Pourquoi? Parce que le «muscle» ne reçoit pas d’entraînement à cause d’un plaisir sans fin. Il s’entraine en travaillant.
5. LES INTERACTIONS SOCIALES LIMITÉES
Nous sommes tous occupés, alors nous donnons des gadgets numériques à nos enfants et les rendons « occupés » aussi. Avant, les enfants jouaient à l’extérieur, où, dans des environnements naturels non structurés, ils apprenaient et développaient leurs compétences sociales.
Malheureusement, la technologie a remplacé le temps passé à l’extérieur. En outre, la technologie a rendu les parents moins accessibles pour interagir socialement avec leurs enfants. De toute évidence, nos enfants sont en retard …
Le cerveau ressemble à un muscle qui s’entraine constamment. Si vous voulez que votre enfant sache faire du vélo, vous devez lui apprendre des compétences en vélo. Si vous voulez que votre enfant sache attendre, vous devez lui apprendre la patience.
Si vous voulez que votre enfant puisse socialiser, vous devez lui apprendre des compétences sociales. Il en va de même pour toutes les autres compétences.
ENTRAÎNEZ LE CERVEAU
Vous pouvez faire une différence dans la vie de votre enfant en formant son cerveau afin que votre enfant réussisse sur les plans social, émotionnel et académique. Voici comment:
1. Limitez la technologie et reconnectez-vous avec vos enfants de façon émotionnelle
Surprenez-les avec des fleurs, partagez un sourire, chatouillez-les, mettez un mot d’amour dans leur sac à dos ou sous leur oreiller, surprenez-les en mangeant avec eux un midi un jour d’école, dansez ensemble, rampez ensemble, faites des batailles d’oreillers.
Faites des dîners de famille, des soirées de jeux de société, faites du vélo, faites des promenades en plein air avec une lampe torche la nuit.
2. Apprenez-leur la gratification différée
Faites-les attendre !!! Il est bon d’avoir le temps de s’ennuyer, c’est la première étape pour la créativité. Augmentez progressivement le temps d’attente entre «Je veux» et «Je reçois».
Évitez l’utilisation de la technologie dans les voitures et les restaurants, et apprenez-leur à attendre en parlant et en jouant à des jeux. Limitez le grignotage constant.
3. N’ayez pas peur de définir les limites. Les enfants ont besoin de limites pour devenir heureux et en bonne santé!
Définissez un horaire pour les repas, les heures de sommeil, un temps limité pour la technologie. Pensez à ce qui est bon pour eux, pas à ce qu’ils veulent / ne veulent pas. Ils vous remercieront plus tard dans la vie.
L’éducation parentale est un travail difficile. Vous devez être créatif pour leur faire faire ce qui est bon pour eux parce que, la plupart du temps, c’est exactement le contraire de ce qu’ils veulent.
Les enfants ont besoin de petit-déjeuner et d’une alimentation riche en nutriments. Ils doivent passer du temps à l’extérieur et aller au lit à un horaire raisonnable pour pouvoir être attentifs à l’école le lendemain.
Transformez les choses qu’ils n’aiment pas faire / essayer en jeux amusants et émotionnellement stimulants.
4. Apprenez à votre enfant à faire un travail monotone dès les premières années, car c’est la base du travail
Laver, plier, nettoyer les jouets, accrocher les vêtements, déballer les courses, mettre la table, faire le déjeuner, faire le lit.
Soyez créatif. Il faut que ce soit stimulant et amusant afin que leur cerveau l’associe à quelque chose de positif.
5. Enseignez-leur les compétences sociales
Apprenez-leur à prendre, à partager, à perdre, à gagner, à faire des compromis, à féliciter les autres, à utiliser « s’il vous plaît et merci ».
Aidez vos enfants à réussir dans la vie en entraînant et en renforçant leur cerveau le plus tôt possible.
SUPPLEMENTS. DIVERS.
La foi au Dieu d’Amour aide bien.
Pape François recommande : Aimer, c’est être capable de dire des mots d’encouragement, des mots qui réconfortent, fortifient, consolent, stimulent, c’est se donner aux autres, aider ses enfants quoi qu’il leur arrive, oublier le négatif, rechercher inlassablement la paix … (Journal Dimanche 23/05 Cathobel)
NB: La prière en famille resserre les liens familiaux.
Dans le passé …
On avait peu de jeux, on se contentait de vivre tout simplement en famille, dans le village, dans la nature … Revenir à une vie saine, certains foyers le désirent vraiment et s’y engagent.
Montrons de BELLES choses à nos enfants
… de belles BD, de belles régions, de belles personnes, pour leur donner le goût du bon, du vrai.
Proposons-leur de bonnes lectures: De vraies histoires avec de vrais héros!
Au catéchisme, ils font des découvertes enthousiasmantes.
S’ennuyer en compagnie de ceux qu’on aime: le bonheur!
Petit message personnel aux parents.
Ne regardez pas trop derrière vous pour vous plaindre de l’éducation que vous avez reçue. Regardez devant et voyez ce que vous pouvez faire, vous, aujourd’hui, pour que vos enfants soient forts et heureux. Eux aussi auront leurs blessures et vous reprocheront de ne pas les avoir aimés assez. Alors, sans attendre, aimez-les vraiment en leur consacrant du temps.
Les blessures se soignent avec de l’amour. C’est la leçon du Kintsugi.
L’art du kintsugi, c’est d’abord un regard. C’est considérer que rien, même pas l’objet apparemment banal, n’est extérieur à la vie. Et la vie, c’est une histoire, avec ses réussites mais aussi ses cassures qui nous laissent brisés. Chacune, chacun de nous porte au profond de soi des béances jamais comblées, des failles devenues cicatrices. Toutes sont, comme nos rides, constitutives de notre être singulier. Autant s’en souvenir: les bols réparés avec de l’or ne sont pas moins fragiles (la « force » supposée de la résilience est bien une idée dans l’air du temps!), simplement ils témoignent de ce que l’on peut encore vivre lorsqu’on a été cassé – et qui ne l’est, en une part de lui ou d’elle? Oser vivre avec et afficher sans honte ses fragilités, passées et présentes, c’est aussi et surtout honorer notre propre humanité, cesser de courir après des images fantasmées. C’est consentir à être. Pleinement. (Myriam Tonus. Journal Dimanche Cathobel)
Grégory Turpin – Guérir des
blessures d’enfance [Épisode 3/8]
Des chants.
Prendre un enfant dans ses bras. Yves Duteil
Enrico Macias Enfants de tous pays.
Henri Dès – C’est à l’école qu’on apprend les bêtises.
Ce sont nos crimes, nos péchés qui font la séparation entre Dieu et nous. Cependant Dieu est fidèle et il continue son œuvre de salut au milieu de nous et à travers nous.
01 Non, le bras du Seigneur n’est pas trop court pour sauver, ni son oreille, trop dure pour entendre. 02 Mais ce sont vos crimes qui font la séparation entre vous et votre Dieu : vos péchés vous cachent son visage et l’empêchent de vous entendre. 03 Car vos mains sont souillées par le sang, vos doigts, par le crime ; vos lèvres ont proféré le mensonge, votre langue murmure la perfidie. https://www.aelf.org/bible/Is/59
« Comment Dieu peut-il laisser faire une telle chose?»
Après des actes terroristes, Anne Graham répond à cette question:
Je pense que Dieu est profondément attristé par ceci tout comme nous, mais depuis des années nous avons exclu Dieu de nos écoles, de notre gouvernement et de nos vies. Comme Il est un grand gentleman, je crois qu’il s’est calmement retiré. Comment pouvons-nous nous attendre à ce que Dieu nous donne Sa bénédiction et Sa protection si nous Lui demandons de nous laisser nous débrouiller seuls ?
Je pense que ça a commencé quand Madeline Murray O’Hare (assassinée, son corps fut retrouvé récemment) se plaignait parce qu’elle ne voulait plus de prières dans les écoles et que l’on a dit « OK ».
Puis un autre a dit que nous ne devrions pas lire la Bible à l’école, cette même Bible qui nous enseigne: ‘Tu ne tueras point, tu ne voleras point, aime ton prochain comme toi-même.’Et nous avons dit OUI.
Et maintenant, nous nous demandons pourquoi nos enfants n’ont pas de conscience, pourquoi ils ne font pas la différence entre le bien et le mal et pourquoi ils peuvent, sans émotions, tuer un étranger, un parent… ou eux-mêmes ! Probablement qu’à force de profondes réflexions, nous en viendrions à la conclusion que cela a un rapport direct avec la notion de ‘Récolter ce que l’on a semé’.
C’est quand même fou de voir à quel point nous croyons tout ce que les médias nous racontent et comment nous remettons en question tout ce que la Bible nous dit !
L’évangélisation est absolument incontournable pour changer le monde.
Nombreuses sont les personnes qui ont déjà rencontré Jésus et/ou Marie, en rêve, en vision, … mais les freins familiaux sont puissants. C’est pourquoi certains qui aiment Jésus, qui vénèrent Marie, ne demandent pas le baptême auquel ils aspirent. Il faut du courage pour être chrétien. Il leur en manque. Prions pour eux, pour leurs enfants qui suivront peut-être leur exemple. Que l’Esprit Saint les fortifie!
Mgr André Dupuy: « Commencée à Jérusalem, l’annonce du salut englobe toutes les nations. Une promesse l’accompagne : vous allez recevoir une force quand l’Esprit Saint viendra sur vous. Frères et sœurs, l’annonce de la Bonne Nouvelle doit se traduire concrètement et enclenche un renouvellement…. « En mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. » Messe de l’Ascension. (A 16’30, Evangile et prédication)
De la nécessité d’évangéliser pour protéger la VIE. Le 13 mai 1981, un sniper turc, tentait d’assassiner Jean Paul II.
« Vos mains sont souillées par le sang. » Comment peut-on en arriver à tuer des artisans de paix ? Des bébés dans le ventre de leur mère ? Comment peut-on déclencher des guerres ? Euthanasier des personnes même si elles veulent continuer à vivre? Oui, « vos péchés vous cachent son visage et l’empêchent de vous entendre. » (Isaïe)
Dieu existe.« L’absence de preuves n’est pas la preuve de l’absence. »
En parlent de plus en plus de témoins. Éric-Emmanuel Schmitt a rencontré Dieu – C à
vous
A la demande de ses amis, E-E Schmitt a écrit l’expérience
spirituelle forte qu’il a vécue dans le désert du Hoggar. Il a écrit un livre : La nuit de feu. Il
répond aussi aux journalistes qui veulent en savoir plus sur son cheminement
spirituel.
La loi sur le séparatisme
vise la neutralisation du religieux.
Comment ne pas penser à la déchristianisation lors de la révolution française qui « recouvre un certain nombre d’actions dirigées contre la religion chrétienne et menées par les révolutionnaires les plus radicaux. »
« La laïcité sensée protéger les libertés religieuses et protéger la République, est brandie par certains comme une arme qui s’oppose à toute religion. Elle ne crée plus de ponts, mais des fossés. Depuis le début du XXème siècle, la laïcité n’avait jamais causé de problème. Aujourd’hui, elle est sans cesse mise au-devant de la scène. » Maryel DEVERA. (La téléréalité, Lourdes, Marie et moi. page 88)
La neutralité consisterait à
pouvoir s’exprimer sans sentir la pression de l’Etat. Or c’est devenu la
« neutralisation du religieux », comme si nos religions étaient
devenues un mal en soi.
Nos cœurs ont horreur du vide. Demandons d’un cœur fervent que le Christ habite en nous.
14 C’est pourquoi je tombe à genoux devant le Père, 15 de qui toute paternité au ciel et sur la terre tient son nom. 16 Lui qui est si riche en gloire, qu’il vous donne la puissance de son Esprit, pour que se fortifie en vous l’homme intérieur. 17 Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ; restez enracinés dans l’amour, établis dans l’amour. 18 Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur… 19 Vous connaîtrez ce qui dépasse toute connaissance : l’amour du Christ. Alors vous serez comblés jusqu’à entrer dans toute la plénitude de Dieu. https://www.aelf.org/bible/Ep/3
Prière de Pape Benoit XVI
Esprit de Vie, qui au commencement planais sur l’abîme, Aide l’humanité de notre temps à comprendre Qu’exclure Dieu la conduit à s’égarer dans le désert du monde, Et que seulement là où la foi arrive, la dignité et la liberté fleurissent, la société tout entière s’édifie dans la justice. (Benoit XVI)https://fr.zenit.org/2012/05/25/priere-de-benoit-xvi-pour-la-pentecote-2012/
« L’Esprit Saint est le don, le cadeau que Dieu nous fait pour nous conduire vers la vérité toute entière. Car cette vérité, tous nous la recherchons. Mais la vérité a ceci de particulier qu’elle n’appartient à personne, on ne peut pas la saisir, on ne peut pas la contraindre, on ne peut pas la prendre, mais la vérité, par définition, s’accueille, se reçoit. Voici pourquoi Jésus nous dit que l’Esprit Saint nous sera donné pour nous conduire à la vérité toute entière. L’Esprit Saint est lui-même le cadeau, le don que Dieu nous fait. »
« Apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, 20 apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
« Je suis avec vous tous les jours. » Nul doute que Jésus reste aux côtés de Leah Sharibu (comme aux côtés d’Asia Bibi) et lui donne la force de lui rester fidèle. Mais quel calvaire ! Prions pour cette pauvre femme. Qu’elle reçoive consolation et aussi le zèle nécessaire pour annoncer son amour de Jésus à travers son comportement. La souffrance des martyrs est source de VIE. Merci Leah!
Dès mon année de propédeutique, j’ai désiré d’un feu ardent annoncer l’Évangile aux personnes musulmanes.L’Esprit Saint m’a inspiré d’apprendre l’arabe, j’ai commencé avec la méthode Assimil. J’abordais alors les musulmanes et musulmans croisés dans la rue. Je me présentais et leur disais que si elles avaient 2 minutes, j’aurais besoin qu’elles me disent si je prononce bien telle phrase, etc.
La foi a toujours été au
centre de la pédagogie SUF. « Parmi les cinq sens du scoutisme, le sens
de Dieu éclaire tous les autres. Il s’incarne à travers chacune des activités,
et pas seulement les prières, la messe, ou les bénédicités », note le Frère
Nicolas Burle, dominicain et aumônier national des SUF. Une vision qui
s’inscrit dans le sillage du Père Jacques Sevin, ayant donné au scoutisme de
Baden-Powell sa dimension catholique.
Et les fruits sont
nombreux. Si Alice, aujourd’hui cheftaine de feu, s’est convertie, c’est
notamment grâce à son expérience chez les SUF. « À la compagnie, j’ai
découvert au contact des autres guides une foi très belle, librement
consentie, joyeuse et concentrée sur l’essentiel. Si bien que ma dernière
année, j’ai demandé le baptême dans ma paroisse scoute. » De même,
Pauline, assistante dans une compagnie parisienne, a rencontré le Christ en
partie grâce au scoutisme. « J’ai été soutenue par ces questionnements
partagés avec d’autres, et le scoutisme m’a apporté une régularité dans la
prière », confie la cheftaine de 23 ans baptisée en 2015.
« Victoire ! Christ est ressuscité ! La
vie et l’amour ont gagné ! ». Dans un message publié sur son compte
Facebook, A. Navalny, principal opposant à Vladimir Poutine, a témoigné de
la joie de Pâques, fêtée dimanche 2 mai par les Orthodoxes. « Je salue
tout le monde : les croyants (que je suis maintenant), les non-croyants
(que j’étais) et les athées (que j’étais également) ».
Hospitalisé en août 2020 à la suite de ce que ses
proches ont qualifié d’empoisonnement, Alexeï Navalny a par la suite
été emprisonné mi-janvier et condamné le 20 février 2021 en appel à deux ans et
demi de prison. Lors de son audience en appel, ce jour-là, Alexeï Navalny avait
déjà surpris son auditoire en parlant de sa foi. Reconnaissant qu’il était
avant assez athée et militant, il déclarait alors être devenu « un homme
de foi ». « Il y a moins de dilemme dans ma vie car désormais il y a
un livre [la Bible, ndlr] qui me dit plus ou moins clairement ce que je dois
faire dans chaque situation ». « Il n’est pas toujours facile de suivre
ce livre, mais j’essaie », a-t-il repris avant de citer un passage
Matthieu : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils
seront rassasiés». (Mt, 5 -6)
Depuis la colonie pénitentiaire où il est détenu,
située dans au nord-est de Moscou, il a entamé le 31 mars une grève de la faim
pour dénoncer ses mauvaises conditions de détention qui s’est achevée il y
a quelques jours. D’après lui, l’administration pénitentiaire refusait de lui
donner accès à un médecin, de lui fournir des médicaments et le « torturait »
par privation de sommeil en le réveillant « huit fois par nuit ». Il
lui était également refusé, toujours d’après lui, tous les livres à
l’exception… de la Bible. Il a mis fin à cette grève.