Appelés par Dieu à être missionnaires: le Pape Léon XIV et l’évêque Frédéric Rossignol.

En cette année jubilaire de l’ESPERANCE, l’Eglise a le bonheur d’accueillir des personnalités religieuses fortement portées à l’évangélisation.

Mgr Robert Prévost devenu pape Léon XIV.

Le cardinal Robert Prevost a choisi de se faire appeler Léon XIV, dans une référence claire à Léon XIII, présenté comme le premier Pape «social».

Léon XIV a exercé une grande partie de son ministère pastoral au Pérou, comme missionnaire, puis évêque de Chiclayo. Comment son expérience peut-elle être mise au service de l’Église universelle?

Ce qui est très, très intéressant chez le Pape Léon XIV, c’est que son expérience, comme prêtre et comme évêque, est une expérience missionnaire à 100%. Le temps qu’il a passé au service de l’Ordre des Augustins, à la fois comme responsable provincial et après comme prieur général, l’a amené à travailler la question missionnaire dans toute sa dimension; c’est à dire à la fois les concepts et en même temps la réalisation. Comme prêtre et comme évêque au Pérou, il a été très exposé à tout ce qui relève de l’activité missionnaire, qui est d’ailleurs la caractéristique de l’Église d’Amérique latine et particulièrement du Pérou. Il a pris en compte la présence de groupes religieux non catholiques qui s’alimentent des besoins de la société auxquelles l’Église catholique a du mal à répondre.

Il a su maintenir à la fois un dialogue et en même temps faire preuve de fermeté sur ce qui constitue la catholicité de l’Église catholique. Ensuite, il y a la diffusion de la violence, qu’il s’agisse de violences domestiques, familiales, ou de violences institutionnelles de la société; une société au sein de laquelle des gens très riches et des gens très pauvres, c’est déjà une violence en soi. Dans ce contexte, il faut construire des ponts, éviter les condamnations brutales, et en même temps rappeler clairement -ce qu’il a très bien rappelé dès son premier discours à la première minute de son pontificat- que la paix est le seul chemin qui nous conduit à la vérité et qui nous conduit à Dieu. C’est important. Il a rappelé le message de paix du Christ, de la résurrection et que travailler à la paix, c’est travailler à la mission.

https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2025-05/au-perou-leon-xiv-construisait-des-ponts.html

Ce message de paix, une dame l’exprime à cette façon : « Croyez-moi :  de la faiblesse, on créera de la force. Nous devons être unis, chrétiens et Musulmans, toutes les communautés, on doit s’accepter les uns et les autres et on doit se relever, parce que ce pays est né pour être une gloire. »

https://www.facebook.com/watch?v=1522862045590748

La devise du pape « In Illo Unum » invite à créer des ponts entre tous.

https://youtube.com/clip/Ugkxei8LZai7R2HYnazmevkiO0IiXef825ER?si=W5rq9RggKLl4XZzw

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Mgr Frédéric ROSSIGNOL, le nouvel évêque de Tournai fut missionnaire au Pérou.

Né le 5 janvier 1974, Frédéric Rossignol est un prêtre belge, membre de la Congrégation du Saint-Esprit. Ce polyglotte a une longue expérience missionnaire, particulièrement au Vietnam. Il se dit « passionné par le Christ et les gens ».

Ce lundi 6 octobre, le Pape Léon XIV a annoncé la nomination de Frédéric Rossignol comme évêque de Tournai. Celui-ci remplacera Mgr Guy Harpigny, en fonction depuis 2003, et qui avait atteint l’âge de 75 ans en avril 2023.

Une formation internationale

Frédéric Rossignol est né le 5 janvier 1974 et originaire de Bruxelles. Attiré par la prêtrise, il entre en 1993 au séminaire diocésain de Malines-Bruxelles, à Limelette. Encore hésitant, il se lance ensuite dans des études de criminologie à l’Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve).

C’est alors le goût de la mission à l’étranger qu’il ressent. Il fait une année de volontariat en Chine avec les Missions étrangères de Paris avant d’entrer, en 1999, dans la Congrégation du Saint-Esprit. Il y fait son noviciat au Portugal, et prononce ses vœux en 2001. Au terme d’un baccalauréat en théologie à l’Université catholique de Porto, il est ordonné prêtre le 11 décembre 2005. La célébration se déroule au Mémorial Kongolo, à Gentinnes (Chastre).

L’appel de l’Asie et le goût de la mission

Dès 2007, Frédéric Rossignol retourne en Asie, cette fois au Vietnam, pour y fonder une communauté. « L’objectif de notre Congrégation est d’éveiller l’Eglise locale à la vocation missionnaire », expliquait-il à CathoBel en 2013. « Etre missionnaire, c’est aussi avoir le souci des pauvres », ajoutait-il aussitôt.

Après avoir appris le vietnamien, Frédéric Rossignol est appelé à exercer différentes responsabilités. De 2010 à 2016, il est le supérieur de la maison de philosophie au Vietnam. De 2016 à 2021, il est nommé maître des novices pour la circonscription Vietnam-Inde. Enfin, de 2021 à 2023, il est le supérieur majeur de la circonscription Vietnam-Inde.

En août 2023, il a l’occasion de passer une année sabbatique au sein du mouvement des Focolari. Il séjourne alors à Tagaytay (Philippines) et à Loppiano (Italie). A l’été 2024, changement de vie: il est nommé père spirituel du Collège pontifical Saint-Paul de Rome.

En ce lundi 6 octobre, Frédéric Rossignol est donc nommé évêque de Tournai – un diocèse qu’il ne connaît pas encore mais qu’il se dit impatient de découvrir. Après l’épiscopat de Guy Harpigny, il sera le 101 évêque de Tournai. Vincent DELCORPS

https://www.cathobel.be/2025/10/qui-est-frederic-rossignol-le-prochain-eveque-de-tournai/

L’appel à servir l’Eglise fondée par Jésus lui-même vient de Dieu. Et cet appel continue …

28 Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour.
29 Ceux que, d’avance, il connaissait, il les a aussi destinés d’avance à être configurés à l’image de son Fils, pour que ce Fils soit le premier-né d’une multitude de frères.
30 Ceux qu’il avait destinés d’avance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu’il a rendus justes, il leur a donné sa gloire.
31 Que dire de plus ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
32 Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ?
33 Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste :
34 alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous :
35 alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ?
36 En effet, il est écrit : C’est pour toi qu’on nous massacre sans arrêt, qu’on nous traite en brebis d’abattoir.
37 Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.
38 J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances,
39 ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.

https://www.aelf.org/bible/Rm/8

  

Jésus multiplie les pains, comme plus tard, il appellera à multiplier les hosties par les mains de ses prêtres. Le récit de la multiplication des pains, c’est l’Evangile de ce 3 décembre.

https://www.aelf.org/2025-12-03/romain/messe

Prions pour nos pasteurs : qu’ils grandissent toujours plus dans la foi …  

et qu’ils aient le sens de l’humour, qu’ils aient la JOIE au coeur, une joie débordante!!

SUPPLEMENTS