Témoignage personnel : Je me promenais dans le cimetière quand j’ai aperçu le nom d’une personne que j’aimais bien : Angèle. Mon cœur a débordé de joie, une joie surnaturelle. J’ai ressenti dans ma chair ce qu’on appelle « La communion des saints ».
Me sont revenues à l’esprit les qualités de cette personne. Jamais Angèle ne disait du mal de quelqu’un, elle n’était pas bavarde d’ailleurs. C’était une grande priante. A l’église du village, je la voyais toujours chapelet en mains. Quelle bonne terre fertile que le cœur de cette femme ! Elle nous a donné un fils prêtre, l’abbé Emile Champenois que beaucoup aimaient et continuent d’aimer au-delà de la mort.
A côté de la tombe d’Angèle, il y a maintenant celle de l’abbé Emile. Que de bons souvenirs il me laisse lui aussi. Ses nombreuses visites aux pauvres, aux malades. Sa participation aux temps de prière organisés par les laïcs, à l’église ou à la maison. Il m’avait aussi raconté sa guérison, quand il était bébé ainsi que celle de sa sœur jumelle. Les deux bébés étaient atteints de pneumonie à une époque où l’on ne connaissait pas encore les antibiotiques et le médecin avait annoncé que les bébés ne survivraient pas. Le lendemain de cette funeste prédiction, les enfants étaient guéris. « Qu’avez-vous fait ? » demanda le médecin. « Nous avons prié. » répondit Angèle.
En reconnaissance, Notre-Dame de Lourdes fut davantage vénérée dans cette famille. Une fois prêtre, l’abbé Emile allait volontiers à Lourdes pour y entendre les confessions et rendre l’espérance aux pécheurs.
La confession est le sacrement de la réconciliation de l’homme et de la femme avec Dieu et avec leurs frères et sœurs … et même avec les animaux.
L’abbé Champenois allait à la rencontre des gens, il aimait beaucoup aider les personnes à se convertir. Il pratiquait volontiers le sacrement de la réconciliation et le sacrement des malades. Ecoutons-le raconter une de ses histoires édifiantes. (NB: il avait quelque tic …) Non, les saintes personnes ne meurent pas, elles restent bien présentes dans nos souvenirs.
« Je ne meurs pas, j’entre dans la vie. » (Thérèse de Lisieux)
25 Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; 26 quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
Dans ce petit extrait de ses Derniers entretiens, la foi de la petite Thérèse apparaît dans tout son éclat : elle sait qu’après sa mort, elle sera encore plus proche de toutes les personnes qu’elle a connues et aimées : « Monsieur l’abbé m’a dit : ‘Vous aurez un grand sacrifice à faire en quittant vos sœurs…’ Je lui ai répondu : ‘Mais, mon Père, je trouve que je ne les quitterai pas ; au contraire, je serai encore plus près d’elles après ma mort.’ «
Nous prions pour les défunts ainsi que la Bible nous y invite.
Sans doute cela ne sert-il à rien de prier pour les âmes qui ont choisi l’enfer, mais pour celles qui sont dans le purgatoire, notre prière sert à écourter leurs souffrances. Et comme nous ne sommes pas juges des personnes et que des prostitués repentis prendront place avant nous dans le royaume de Dieu (C’est Jésus qui le dit : Mt 21 :31), PRIONS pour les âmes du PURGATOIRE.
C’est là une pensée sainte et pieuse. Voilà pourquoi il fait ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu’ils fussent délivrés de leurs péchés.
Pape Léon XIV évoque la fête des défunts, fixée par l’Eglise au 2 novembre.
Prière de l’abbé Champenois.
L’abbé Champenois laisse le bon souvenir et le bon exemple de l’amour désintéressé. Chaque soir il rendait visite à mes parents, priait avec eux et mettait au lit mon papa devenu grabataire. Il les a longuement préparés à la Rencontre avec Dieu. Il a veillé à leur donner le sacrement des malades à plusieurs reprises.
Que les âmes des fidèles défunts reposent en paix par la miséricorde de Dieu. Amen.
Rosaire pour nos défunts 🙏❤️🌹
Philippe de Villiers favorise notre réflexion concernant notre héritage chrétien.
Pour aider à mourir, on entend souvent parler d’euthanasie. Une dame m’avait raconté combien la mort par euthanasie de sa maman l’avait troublée. «Juste avant, maman nous parlait paisiblement, elle souriait encore, son teint était rosé, et dès l’injection de la piqûre (… ) C’est du suicide assisté! » La malade avait insisté pour que ses (petits-)enfants soient présents à ce moment mais quel mauvais souvenir!!
Il y a une alternative à l’euthanasie : « les soins palliatifs ». On en entend trop peu parler. C’est ce que je vais faire dans cet article. Jésus nous demande de partager les bonnes nouvelles.
« Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu. » Luc 7
Cette semaine, ce que j’ai vu de beau, c’est la manière d’accompagner une personne en fin de vie.
J’ai vu en quoi consistent « Les soins palliatifs ».
J’étais venue passer quelques jours chez ma sœur et mon beau-frère atteint d’un cancer en face terminale.
J’ai vu de quel amour était entouré mon beau-frère par son épouse. Il y avait toujours eu beaucoup d’amour entre eux, mais là, Marie-Jeanne redoublait d’attention pour son mari. Leurs enfants, petits-enfants, leur rendaient de nombreuses visites, et aussi des amis, spécialement les membres de la communauté de l’Emmanuel. Deux jours avant le décès de Jean-Marie, il y avait même eu une maisonnée chez eux et Jean-Marie s’y était exprimé avec sérénité. J’ai entendu les prières des uns et des autres, les prières des uns pour les autres.
J’ai vu aussi un service médical motivé. L’infirmière de service fut tellement précieuse. Vanessa allait partir en congé et, avant son départ, gratuitement, elle est repassée voir mon beau-frère et lui dire qu’il fallait qu’il prenne bien ses anti-douleurs : « Vous ne devez pas souffrir ! » Il y avait eu aussi précédemment le passage de la psychologue qui avait aidé le couple à exprimer sa souffrance. Après cette visite, j’avais perçu une plus grande patience de Jean-Marie à l’égard de son épouse un peu distraite.
Personnellement, je ne savais pas faire grand-chose pour aider mon beau-frère mais je voyais qu’il appréciait que j’accompagne sa chère épouse. « Tu retournes aujourd’hui ? » « Non, demain, mais une dame* viendra passer la nuit près de vous. Ta femme sera aidée, rassure-toi. » Jean-Marie est mort la nuit suivante. Il est vrai que j’aurais pu rester plus longtemps près d’eux. Je pense à la Vierge Marie qui, apprenant que sa cousine Elisabeth était enceinte malgré son grand âge, s’était mise à son service durant trois mois. *Une ancienne infirmière qui sait comment déplacer une personne alitée, la conduire aux toilettes ou l’aider à utiliser l’urinal et changer le lit si nécessaire, …
Jean-Marie a rejoint le Père pendant son sommeil. Ma sœur craignait le voir mourir d’étouffement et il est mort calmement. La veille de son entrée dans la vie éternelle, nous avions encore prié ensemble le chapelet avec Lourdes et reçu comme chaque jour l’Eucharistie, le « Pain des forts ».
Saint Pape Jean-Paul II : « Comprenez pourquoi le pape souffre ».
Jean-Marie est décédé en la fête de saint Jean-Paul II. Ce pape avait offert ses souffrances pour la famille. A l’heure où l’on encourage l’euthanasie, le pape enseignait la puissance de la souffrance offerte.
A 15 ans, Carlo Acutis atteint d’un cancer, offrait ses souffrances.
« J’offre mes souffrances pour le pape, pour l’Eglise, afin de ne pas avoir à aller au purgatoire et d’entrer directement au ciel ». (Saint Carlo ACUTIS)
(Livre : Le secret de mon fils, Carlo Acutis. Comment il est devenu saint.)
Les quatre fins dernières.
Carlo Acutis garde toujours à l’esprit les quatre « fins dernières » : la mort, le jugement, l’enfer et le paradis, réalités ultimes de la vie de tout homme. Son attention à ces sujets le fait parfois traiter d’excessif ou de bigot, même par ses amis. II a rencontré des prêtres qui ne croient pas à l’existence de l’enfer ni même du Purgatoire, ce qui l’a scandalisé. Pour lui, ce point de la doctrine catholique, maintes fois enseigné par Jésus-Christ et par le Magistère de l’Église, est hors de doute :
« Si vraiment les âmes courent le risque de se damner, comme en effet tant de saints en ont témoigné et comme l’ont confirmé les apparitions de Fatima, je me demande pourquoi, aujourd’hui, on ne parle presque jamais de l’enfer, parce que c’est une chose tellement terrible et épouvantable que je suis effrayé, rien que d’y penser… l’unique chose que nous devrions vraiment craindre est le péché. » En effet, « aux yeux de la foi, aucun mal n’est plus grave que le péché et rien n’a de pires conséquences pour les pécheurs eux-mêmes, pour l’Église et pour le monde entier » (Catéchisme de l’Église catholique, no 1488).
« La mort doit être accueillie, non administrée. » Vatican.
Soulevant la question de « la dignité de la personne malade dans un état critique ou terminal », le document dit que cela « exige de chacun les efforts appropriés et nécessaires pour soulager ses souffrances par des soins palliatifs appropriés et en évitant tout acharnement thérapeutique ou toute intervention disproportionnée ». Ces soins, lit-on, répondent au « devoir constant de comprendre les besoins du malade : besoins d’assistance, soulagement de la douleur, besoins émotionnels, affectifs et spirituels ». « Mais un tel effort est tout à fait différent, distinct, et même contraire à la décision d’éliminer sa propre vie ou la vie d’autrui sous le poids de la souffrance. La vie humaine, même dans sa condition douloureuse, est porteuse d’une dignité qui doit toujours être respectée, qui ne peut être perdue et dont le respect reste inconditionnel. »
Les auteurs de la Déclaration soulignent qu’« aider la personne suicidaire à mettre fin à ses jours » est « une atteinte objective à la dignité de la personne qui le demande, même s’il s’agit de réaliser son souhait ». Ils citent les paroles du pape François à ce sujet : « Nous devons accompagner les personnes jusqu’à la mort, mais ne pas la provoquer ni favoriser aucune forme de suicide. Je rappelle que le droit aux soins et aux traitements pour tous doit toujours être prioritaire, afin que les plus faibles, notamment les personnes âgées et les malades, ne soient jamais écartés. »
Pape Léon XIV fait l’éloge de Claire d’Assise lors de la fête de saint François le 4 octobre.
François n’est pas seulement le saint patron de l’écologie.
Avant de louer Dieu pour les merveilles de la création, avant de se contenter de peu de choses pour vivre, François a opéré une CONVERSION RADICALE. Fils d’un riche marchand de tissus à Assise, il voulut donner son héritage aux pauvres … malgré l’opposition de son père. De même Claire, elle renonça à une vie luxueuse et, avec François, elle a fondé une communauté féminine donnée à Dieu et aux pauvres.
Tous deux voyaient Jésus en chacun des pauvres et ils voulaient les arracher à la misère matérielle et spirituelle. C’est de ces pauvres gens que sont nées les congrégations des « FRANCISCAINS » et des « CLARISSES».
“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Comme Claire et François, l’abbé Jean-Yves Pollet a choisi de vivre au milieu des pauvres.
De la ferme héritée de ses parents, il n’a pas fait un gite rural ou une seconde résidence, mais un havre de paix pour les pauvres.
Devenu prêtre, l’abbé Pollet a destiné sa maison à l’accueil des pauvres. Il vivait au milieu de ces personnes qu’il accueillait chez lui avec beaucoup d’amour et de sagesse.
La Ferme Saint-Achaire : De quel type de maison d’accueil s’agit-il ?
J’ai eu le bonheur de rencontrer l’abbé Pollet chez moi. Il venait inviter un ami Afghan à rejoindre sa communauté. Je lui ai demandé si dans son centre d’accueil, il pouvait accueillir des personnes sans-papiers, pour leur éviter de vivre dans la rue – Les centres habituels n’étant pas habilités à les accueillir.
L’abbé m’a rapporté ceci. Une des personnes accueillies avait un jour quitté la Ferme car l’Etat venait de lui retirer ses papiers. Saïd ne voulant pas être à la charge de la communauté était parti. Il fut retrouvé par un membre de la communauté … sous un pont. L’abbé Pollet lui proposa de revenir à la Ferme, ce qu’il fit.
En fin de vie, l’abbé n’a plus géré la Ferme lui-même et il en a remis la gestion à une association de maisons d’accueil : l’AMA. Dommage qu’il n’ait pas été épaulé pour pouvoir rester chez lui mais ce n’était peut-être pas possible. La santé d’une personne ne lui permet pas toujours de rester dans sa maison malgré la bonne volonté et tout l’amour de l’entourage.
Mon souhait : Que de nombreuses maisons soient données à un organisme qui en fera des lieux d’accueil, comme la Ferme Saint-Achaire.
Les centres d’accueil comme l’AMA ne peuvent pas héberger des personnes à long terme, ni des sans-papiers, la réglementation des centres d’accueil étant stricte.
Par contre, des lieux d’accueil comme l’était la Ferme Saint Achaire (du temps de l’abbé Pollet), offrent une grande liberté d’action.
Ce type d’accueil m’interpelle beaucoup, car:
L’accueil y est de type familial
Les « sans-familles » se découvrent chez eux. Ils ont une maison qu’ils partagent avec des « frères et sœurs ». Ils peuvent y rester toute leur vie (s’ils ont l’esprit de famille). Si pas, une petite maison en lien avec la communauté de vie leur est proposée pour éviter une grande solitude.
Les personnes âgées côtoient les plus jeunes, des femmes avec ou sans enfants. Les différentes générations se rencontrent et s’épaulent mutuellement.
Les bien-portants prennent soin des personnes fragiles sur le plan physique ou mental. – Comme ce devrait l’être dans une famille ordinaire.
Retour à la vie rustique et écologique, autant que possible dans la campagne.
Oeuvre du père André-Marie de Croixraultvendue comme toutes ses autres oeuvres au profit de l’association de son ami le Père Pédro de Madagascar.
Chacun est appelé à œuvrer pour le bien-être de la communauté de vie. C’est noté dans la charte : il faut travailler.
On cultive ses légumes, on récolte des fruits que l’on transforme en confitures, en jus, ou en conserves pour l’hiver ; on élève des poules, des moutons, des chèvres dont le précieux lait évite les allergies au lactose. …Bref, on essaie de vivre le plus sainement possible et en autarcie en prévision des éventuelles difficultés futures à se nourrir.
On coud des vêtements avec du tissu qui résiste au temps, on s’intéresse à l’apiculture, au bio, …
Par souci d’économie et esprit écologique, on utilise autant que possible les moyens de déplacements publics : bus, tram, train.
06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”. 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
L’oisiveté étant, parait-il, la mère de tous les vices, pas question de rester là sans rien faire. Les apôtres eux-mêmes subvenaient à leurs besoins par le travail.
Nous n’avons pas vécu parmi vous de façon désordonnée ; 08 et le pain que nous avons mangé, nous ne l’avons pas reçu gratuitement. Au contraire, dans la peine et la fatigue, nuit et jour, nous avons travaillé pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous. 09 Bien sûr, nous avons le droit d’être à charge, mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter. 10 Et quand nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.
Retour aux soirées autour du feu, à la musique, aux chants, aux jeux de société, à tout ce qui rassemble simplement … et aux fous rires. Dans les situations difficiles, les conversations compliquées, un brin d’humour fait toujours du bien! https://www.facebook.com/reel/648438784979224
Ensemble, il est plus facile de faire face aux mille difficultés rencontrées, en restant « éveillés » tout en évitant de sombrer dans la déprime.
Jésus nous y invite instamment. En ces temps troublés, resserrons nos liens autour de lui. Ensemble on se sent mieux, on partage ses soucis, on les porte avec courage. A la lumière de l’Evangile, on apprend à distinguer les vrais prophètes des faux prophètes. https://www.youtube.com/shorts/hQo1of3Z4ms
12 « Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.
Le Royaume de Dieu, c’est le monde à l’envers. Nous serons jugés sur l’amour, uniquement sur l’amour!
L’Eglise va mal ?
Je suis convaincue qu’elle ira TRES BIEN quand elle placera les oubliés, les rejetés, les exclus, les migrants, les personnes âgées, l’enfant à naître, …, au centre de ses préoccupations, de ses réunions.
02 Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, 03 et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. 04 Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. 05 Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.
Mgr Dupuy invite à une réflexion profonde réflexion concernant l’accueil des migrants … et il encourage vivement L’ENGAGEMENT rapide. (Au sanctuaire de Lourdes)
Ce monde malade, Jésus peut et veut le guérir. Prions avec confiance les uns pour les autres.
Les personnes qui ne partagent pas la foi chrétienne (mais qui souhaitent vivre en paix avec les autres) sont évidemment les bienvenues dans une communauté de vie chrétienne, ainsi que la Bible nous y invite. Jésus aime chacun de nous quelle que soit notre origine. C’est ainsi qu’il a guéri le fils d’un centurion romain alors que les Romains envahissaient Israël ! Jésus continue à le faire car il est présent là où deux ou trois sont réunis en son nom.
« Laudato Si » : une communauté de vie en union avec les pauvres met en pratique ce que pape François encourage dans son encyclique.
« Je ne veux pas poursuivre cette Encyclique sans recourir à un beau modèle capable de nous motiver. J’ai pris son nom comme guide et inspiration au moment de mon élection en tant qu’Évêque de Rome. Je crois que François est l’exemple par excellence de la protection de ce qui est faible et d’une écologie intégrale, vécue avec joie et authenticité. C’est le saint patron de tous ceux qui étudient et travaillent autour de l’écologie, aimé aussi par beaucoup de personnes qui ne sont pas chrétiennes. Il a manifesté une attention particulière envers la création de Dieu ainsi qu’envers les pauvres et les abandonnés. Il aimait et était aimé pour sa joie, pour son généreux engagement et pour son cœur universel. C’était un mystique et un pèlerin qui vivait avec simplicité et dans une merveilleuse harmonie avec Dieu, avec les autres, avec la nature et avec lui-même. En lui, on voit jusqu’à quel point sont inséparables la préoccupation pour la nature, la justice envers les pauvres, l’engagement pour la société et la paix intérieure.
11. Son témoignage nous montre aussi qu’une écologie intégrale requiert une ouverture à des catégories qui transcendent le langage des mathématiques ou de la biologie, et nous orientent vers l’essence de l’humain. Tout comme cela arrive quand nous tombons amoureux d’une personne, chaque fois qu’il regardait le soleil, la lune ou les animaux même les plus petits, sa réaction était de chanter, en incorporant dans sa louange les autres créatures. Il entrait en communication avec toute la création, et il prêchait même aux fleurs …
9 En même temps, Bartholomée a attiré l’attention sur les racines éthiques et spirituelles des problèmes environnementaux qui demandent que nous trouvions des solutions non seulement grâce à la technique mais encore à travers un changement de la part de l’être humain, parce qu’autrement nous affronterions uniquement les symptômes. Il nous a proposé de passer de la consommation au sacrifice, de l’avidité à la générosité, du gaspillage à la capacité de partager, dans une ascèse qui «signifie apprendre à donner, et non simplement à renoncer. C’est une manière d’aimer, de passer progressivement de ce que je veux à ce dont le monde de Dieu a besoin. C’est la libération de la peur, de l’avidité, de la dépendance ».
17 Nous chrétiens, en outre, nous sommes appelés à « accepter le monde comme sacrement de communion, comme manière de partager avec Dieu et avec le prochain à une échelle globale. C’est notre humble conviction que le divin et l’humain se rencontrent même dans les plus petits détails du vêtement sans coutures de la création de Dieu, jusque dans l’infime grain de poussière de notre planète ».18
Saint Michel, protège-nous. Sainte Marie, mère de Dieu, prie pour nous.
Sortir des sentiers battus en vue de faire le bien, c’est entrer dans un combat spirituel. Ceux qui visent le bien, la paix sont sans cesse attaqués. Même les villages créés grâce au dévouement de Père Pedro à Madagascar souffrent de la violence de personnes compliquées, jalouses. Ce prêtre lazariste conseille la PERSEVERANCE.
Aussi, prions beaucoup, prions toujours.
14 Nous vous en prions, frères : avertissez ceux qui vivent de façon désordonnée, donnez du courage à ceux qui en ont peu, soutenez les faibles, soyez patients envers tous. 15 Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal, mais recherchez toujours ce qui est bien, entre vous et avec tous. 16 Soyez toujours dans la joie, 17 priez sans relâche, 18 rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus.
19 N’éteignez pas l’Esprit, 20 ne méprisez pas les prophéties, 21 mais discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ; 22 éloignez-vous de toute espèce de mal.
Puisse l’ESPRIT de DIEU nous éclairer. En effet, il s’agit de passer de l’idée que Dieu n’existe pas ou qu’il est indifférent à nos souffrances à l’idée que Dieu révèle son Amour en Jésus, encore aujourd’hui.
Louons Dieu pour le don de la foi. La foi, c’est quoi ?
Il y a ceux qui ne croient que ce qu’ils voient et ceux qui voient ce qu’ils croient.
C’est ce chemin que nous avons à faire. Au lieu de penser qu’il n’y a que ce que nous voyons qui est crédible – ce qui est faux – il nous faut apprendre à recevoir peu à peu un don qui vient de Dieu, et c’est la foi, pour apprendre à voir ce que l’on croit c’est-à-dire le Seigneur présent. Notre foi est basée non sur l’observation mais sur une relation de confiance basée sur l’amour …
Proclamons son Saint Nom. L’AMOUR VAINCRA!
Sans l’humilité, on a tôt fait de critiquer Dieu.
12 Allons ! Qui donc êtes-vous pour mettre en ce jour Dieu à l’épreuve, et pour vous dresser au-dessus de lui parmi les fils des hommes ? 13 En réalité, vous qui scrutez les intentions du Seigneur souverain de l’univers, vous n’y comprendrez jamais rien ! 14 La profondeur du cœur de l’homme, vous ne la découvrirez pas ; les raisonnements de son esprit, vous ne les saisirez pas. Comment donc pourrez-vous sonder le Dieu qui a fait tout cela, comprendre sa pensée et reconnaître son projet ?
Ainsi Ute Costermans. Mal aimée dès la naissance, son psychiatre lui avait dit : « On ne peut donner que ce qu’on a reçu.» En s’approchant de Dieu, elle a changé sa mentalité de perdante. Son témoignage est percutant.
Si Dieu est miséricordieux, quid des dérèglements de la nature ? Des guerres ?
A Medjugorje, la Vierge Marie affirme qu’on peut arrêter les guerres et suspendre les lois de la nature grâce à la foi. Elle nous dit :
« Chers enfants, seulement par le jeûne et la prière, vous pouvez empêcher les guerres, arrêter les guerres et suspendre les lois de la nature. «
En Sicile, les autorités religieuses et le gouverneur Cuffaro ont pris au sérieux l’appel de Marie et leur île a été protégée. Réponse de Dieu à la prière ou hasard de la nature? Curieux hasard tout de même.
Jésus ne dit pas que nous sommes trop nombreux sur terre.
Il se penche sur les foules et sur chaque personne en particulier
36 Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. 37 Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. 38 Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
L’apôtre Paul demande que l’on prie pour ceux qui nous dirigent afin qu’ils nourrissent des pensées de paix.
« J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté.» 1 Timothée 2, 1-2.
Jésus est Dieu, d’où le fait qu’Il est présent en tout lieu.
Depuis 2000 ans, Jésu se rend présent là où il veut, même dans les prisons.
C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Jésus nous invite à être miséricordieux nous aussi.
36 Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. 37 Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Jésus compte beaucoup sur les femmes. C’est d’ailleurs une femme, Marie-Madeleine qui fut la première personne témoin de la résurrection.
Pourquoi messieurs, tant de mépris à leur égard?
La Déclaration de Casablance – GPA
« Mercredi 6 décembre, le leader de Debout la France a profité de la diffusion d’un épisode de la série Joséphine, ange gardien pour remettre en cause la gestation pour autrui (GPA).
Diffusé pour la première fois en 2011, l’épisode en question racontait l’histoire d’Anna, une mère porteuse qui a finalement refusé de laisser le bébé. L’ange, incarné par Mimie Mathy lui est venue en aide. Le leader de Debout la France a donc réagi dans un tweet : « Épisode très émouvant de Joséphine ange gardien sur la monstruosité du traitement des mères porteuses. Nouvel esclavage des femmes ! »
Ce n’est pas la première fois que l’homme politique se prononce contre cette pratique. Alors qu’il était candidat lors de l’élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan promettait de « mieux lutter contre le commerce des enfants que représente la GPA ».
Aujourd’hui encore, des missionnaires subissent, non seulement la prison, mais aussi la torture alors qu’ils sont tout à fait innocents. Cela ne nous fait-il pas penser au sacrifice de Jésus qui nous libère du péché et de la mort ? Méditer sa Passion nous rapproche de Lui.
04 En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié. 05 Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris.
En dépit des moqueries,les vrais chrétiens partagent la Parole de Dieu.
@louange Écoutez la lecture des paroles chaque jour sur notre chaine Cathoglad : https://www.youtube.com/c/%C3%89vangileetParoledujourCathoglad Vous aurez en plus de la parole vivante, des louanges, des prières, des méditations et des commentaires de l’Evangile ! Il faut se préparer le coeur avec la parole pour recevoir la miséricorde ! 🙂
C’est une question de miséricorde que de partager sa JOIE avec d’autres.
Comme l’étoile de Bethléem conduit à Jésus, de même l’Eglise est un phare aux mille feux qui éclairent le chemin.
Ainsi saint Jean-Paul II. C’est lui qui a étendu la fête de la Miséricorde Divine à l’Eglise universelle. Comme pour marquer son approbation, Dieu l’a rappelé à Lui en la vigile de la fête de la Miséricorde. Le hasard n’existe pas.
Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito. – Albert Einstein.
Prière de saint Claude La Colombière.
Annexes
Ce sont essentiellement des femmes qui sont au pied de la Croix.
Première journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées: le 25 juillet 2021.
Message
du pape François
Chers
grands-pères, Chères grands-mères !
(extraits) “Je suis avec toi tous les jours” (cf. Mt 28, 20) ! Telle est la promesse que le Seigneur a faite à ses disciples avant de monter au ciel ; et c’est la même promesse qu’il te répète aussi aujourd’hui, cher grand-père et chère grand-mère. À toi.
“…. Je sais bien que ce message te parvient à un moment difficile : la pandémie a été une tempête inattendue et furieuse, une dure épreuve qui s’est abattue sur la vie de tout le monde, mais qui a réservé un traitement spécial, un traitement encore plus rude à nous, les personnes âgées. Beaucoup d’entre nous sont tombés malades ; nombreux ont perdu la vie ou ont vu mourir leur conjoint ou leurs proches ; d’autres encore ont été contraints à la solitude pendant une très longue période, isolés.
Le Seigneur connaît chacune de nos souffrances actuelles. Il est aux côtés
de ceux qui font l’expérience douloureuse d’être mis à l’écart ; notre solitude
– aggravée par la pandémie – ne lui est pas indifférente.
Mais aussi lorsque tout semble obscur, comme pendant ces mois de pandémie,
le Seigneur continue à envoyer des anges pour
consoler notre solitude et nous répéter : “Je suis avec toi tous les jours”. Il
te le dit, il me le dit, il le dit à nous tous ! Tel est le sens de cette
Journée que j’ai voulu que l’on célèbre pour la première fois cette année,
après une longue période d’isolement et une reprise encore lente de la vie
sociale : que chaque grand-père, chaque grand-mère, chaque personne âgée – en
particulier les plus isolés d’entre nous – reçoive la visite d’un ange !
Parfois, ils auront les traits de nos petits-enfants, d’autres fois, ceux des membres de notre famille, des amis de toujours ou que nous avons rencontrés pendant ces moments difficiles. Pendant cette période, nous avons appris l’importance des câlins et des visites pour chacun d’entre nous, et comme je suis attristé par le faitque dans certains lieux, ces gestes ne soient pas encore possibles ! …
Je peux moi-même témoigner d’avoir reçu l’appel à devenir Évêque de Rome au moment où j’avais atteint, pour ainsi dire, l’âge de la retraite et je ne pensais plus pouvoir faire grand-chose de nouveau. Le Seigneur est toujours proche de nous, toujours, avec de nouvelles invitations, avec de nouvelles paroles, avec sa consolation. Il est toujours proche de nous. Vous savez que le Seigneur est éternel et ne prend jamais sa retraite, jamais….. ».
Message du pape pour la première journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées
Paroles bibliques :
01 Mes enfants, écoutez-moi, qui suis votre père, et agissez en conséquence, afin d’être sauvés. 02 Le Seigneur glorifie le père dans ses enfants, il renforce l’autorité de la mère sur ses fils. 03 Celui qui honore son père obtient le pardon de ses péchés, 04 celui qui glorifie sa mère est comme celui qui amasse un trésor. …
12 Mon fils, soutiens ton père dans sa vieillesse, ne le chagrine pas pendant sa vie. 13 Même si son esprit l’abandonne, sois indulgent, ne le méprise pas, toi qui es en pleine force.
Ma petite-fille (issue de l’immigration) égaie la vie de ma maman. Et c’est réciproque ! Plus tard, quand maman sera en maison de repos, elle recevra la visite de son arrière-petite-fille : « J’aime bien aller voir mamy Suzanne! »
Les enfants et les personnes âgées savent passer de bons moments ensemble.
Merci aux prêtres âgés qui veillent sur la santé spirituelle de nos ainés.
Prière de l’abbé Champenois après la sainte Communion.
Merci aux religieuses pensionnées qui se consacrent encore à
l’évangélisation.
Jean est pensionné. Il donne des cours de tennis de table, notamment aux réfugiés. La joie se lit sur leurs visages. Ma petite-fille les rejoint sans problème. « Aime et tu verras que l’amour fait vivre. »
Merci aux témoignages des anciens.
Yveline, pensionnée, était athée. Lors d’une grand épreuve, suivant les conseils d’un vieil ami, elle a ouvert la Bible: La Parole était pour elle!
S’il ressemble en effet à une longue suite d’hémorragies des forces physiques, il est aussi le lieu d’abandon de tout ce que chacun a pu accumuler comme avoirs ou savoirs, ces ressorts de la vie qui ne forment pas l’essentiel de l’être homme. Il nous remet devant l’infinie fragilité humaine, que nous oublions trop souvent quand nous sommes encore vigoureux. Dépouillée, la personne très âgée hésite entre sagesse et rancœur, sourire et complainte, passé et futur. Elle doit sans cesse se remettre devant un présent qui ne forme plus de projet et qui n’a que faire des bilans P. de Charentenay, « Le grand âge », Études 4095 (2008), 517.
Merci aux anciens qui alertent
la jeunesse tentée par la radicalisation.
Mr l’imam Abdel Hadi Assani met sagement en garde au sujet des divisions entre Chiites et Sunites.
Merci aux anciens qui ouvrent leur cœur, leur famille aux immigrés.
Au centre d’accueil, Marie-Pierre Burnet, pensionnée, recueille les témoignages de quelques demandeurs d’asile. Elle les fera connaitre autour du centre ILA, à la demande d’Amnesty International dont elle fait partie.