CHIMAY – 13/10/2025 : centenaire de la dédicace de NOTRE-DAME de la PAIX.

C’est la fête chez les religieuses, à l’occasion du 100ème anniversaire de la consécration de leur église.

Mère Catherine Pagano (la 3ème en partant de la gauche), est fille d’immigrés italiens, mère Jeanne est congolaise, soeur Agnès est française, et sœur Selyn-Mary est indienne. Bel exemple d’unité au sein de l’Eglise comme Jésus l’aime. Les deux autres religieuses sont de passage pour participer à cette grande fête.

« Ce qui importe avant tout, c’est d’entrer en nous-mêmes pour y rester seul à seul avec Dieu. » (Thérèse d’Avila)

En quelques mots, un peu d’histoire. Ensuite, des vidéos de la cérémonie du jour, des méditations mariales, une émission de la RTB

D’abord l’ordre bénédictin puis l’ordre cistercien.

La Gaule avait connu un élan formidable lors de la colonisation romaine. Puis, les migrations germaniques ébranlèrent, non seulement les structures de l’empire romain, mais aussi la diffusion du christianisme. L’évangélisation reprit avec les moines dont la vie était balisée par diverses règles. Celle de saint Benoît, rédigée au VIe siècle, l’emporta sur toutes les autres et se répandit dans toute l’Europe occidentale.

L’abbaye de Cîteaux, fondée en 1098 en Bourgogne, suscita un nouvel élan de la vie monastique. Saint Bernard entra au monastère en 1112. Lorsqu’il mourut, en 1253, il y avait près de 350 abbayes cisterciennes. C’est à l’ordre de Cîteaux (d’où vient le nom Cistercien) que se rattachent l’abbaye de Chimay tout comme celle de Scourmont.

Là où les moines et moniales s’installent, l’économie est florissante, la VIE est gagnante.

Leurs différences en quelques mots : Les bénédictins se consacrent principalement au travail intellectuel : ils conservent et recopient des documents importants pour conserver la mémoire du passé, favoriser la réflexion, l’esprit critique, … tandis que les cisterciens travaillent davantage de leurs mains. Là où ils arrivent, ils défrichent et cultivent. Chimay, en 1850, a eu beaucoup de chance de les accueillir.

https://osb.org/our-roots/a-brief-history-of-the-benedictine-order/

« On constate une déperdition de la culture romaine à partir des Ve-VIe siècles. Les monastères et évêchés vont alors devenir les principaux centres de culture de l’Occident civilisé » https://www.la-croix.com/Abonnes/Theologie/sont-moines-copistes-2019-02-22-1701004335

Fondation de l’abbaye de Gomerfontaine d’où naitra beaucoup plus tard l’abbaye Notre-Dame de la Paix de  Chimay.

NB : Il faut distinguer l’abbaye Notre-Dame de la Paix située à Chimay de l’abbaye Notre-Dame de Scourmont située à Forges-les-Chimay.

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Avec passion, l’historienne Bernadette Masereel nous a raconté en détails l’histoire de la fondation de l’abbaye Notre-Dame de la Paix de Chimay. Je retrouve certains de ses propos sur le site de l’abbaye, site qu’elle alimente régulièrement. Grand merci à Bernadette. Remarquez que les laïcs, selon leurs dons,  jouent un rôle important dans la vie des monastères.   (Ce qui est certain, c’est que Bernadette m’a donné le goût de l’Histoire!)

https://nddelapaixchimay.blogspot.com/2024/07/21-notre-histoire.html

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À l’origine, au 13è siècle,  des moniales s’installèrent sur les bords de la Troesne, à 89 km au N-O de Paris. Ce fut labbaye de Gomerfontaine.

Celle-ci fut fondée par le seigneur Hugues de Chaumont qui agit selon la volonté et avec l’accord de son épouse Pétronille. Il offrit aux moniales de l’Ordre de Cîteaux sa maison de Gomerfontaine.

C’est donc Hugues de Chaumont et son épouse Pétronille de Poissy qui fondèrent l’ABBAYE DE GOMERFONTAINE (1205-1266)

Au XIIIe et au début du XIV siècle, l’abbaye de Gomerfontaine reçut des dizaines de donations: pièces de terre, droits de censive, de champart, d’herbage ou de pêche, dîmes, fournitures  annuelles de blé, de harengs ou d’argent et même deux « hôtes »… La famille de Chaumont se montra particulièrement généreuse. La fondatrice, Pétronille, et d’autres élirent l’abbaye comme lieu de sépulture. Le XIIIe siècle fut, pour l’abbaye de Gomerfontaine, une période de prospérité. En 1434, l’abbaye fut dévastée par les Anglais qui ravagèrent le Vexin. Elle fut ensuite reconstruite.

La Révolution française de 1789 saccage le pays.

En 1792, l’abbaye de Gomerfontaine ne compte plus que 27 moniales. Elle subit le même sort que tous les établissements religieux de France. Elle est sécularisée et, une nouvelle fois, presque totalement détruite. Elle est vendue comme bien national. 

    En 1801, Bonaparte signe avec le pape, Pie VII, un Concordat. Les circonstances politiques sont dès lors plus favorables à l’exercice des cultes. Les prêtres sont autorisés à rentrer en France. Sr Pauline Ducastel forme le projet de reprendre la vie monastique telle qu’elle l’a vécue à Gomerfontaine. (….)

En 1904, les bernardines de Saint-Paul-aux-Bois tombent sous l’effet de la loi Combes qui contraint des milliers de religieux à s’exiler. Les religieuses sont expulsées manu militari le 4 octobre 1904. Elles trouvent un protecteur en la personne du colonel Bougon qui les accompagne du monastère jusqu’à la frontière. Elles s’établissent dans le refuge qu’elles ont préparé,  à Fourbechies, dans le Hainaut belge. Là, dans une ancienne brasserie construite sur deux étages, elles vivent pauvrement, suivent fidèlement la règle et prient avec beaucoup de ferveur. Des vocations adviennent: seize jeunes filles s’adjoignent à la communauté. Du fait de son transfert en Belgique, elle passe sous la « paternité » de l’abbé de Scourmont à Forges-lez-Chimay.

En 2011, une nouvelle supérieure, Mère Catherine Pagano est mise en charge de l’abbaye, avec  mission d’accompagner les dernières sœurs jusqu’à la fermeture…. Il reste alors la supérieure et 4 religieuses. On a peut-être touché le fond.  

C’est mal connaitre mère Catherine ! Au lieu de fermer l’abbaye, elle lui donne un élan nouveau.

Puis, curieusement, un esprit de printemps et d’ouverture se met à souffler, non sans quelques bourrasques. L’hôtellerie est rouverte, l’abbaye s’ouvre aux visiteurs, le chant liturgique se renouvelle, les offices de vigiles, puis ceux de nones sont rétablis, des travaux de rénovation sont réalisés, une salle de conférence est aménagée, une biscuiterie est mise en route, le potager donne à nouveau fruits et légumes, le dialogue œcuménique déjà entamé se poursuit et c’est le grand rabbin, Albert Guigui, qui inaugure la nouvelle salle de conférence… Surtout, trois moniales venues d’autres abbayes font promesse de stabilité à Chimay. 

En 1804, la communauté comptait cinq religieuses; en 1937, quasi une centaine; aujourd’hui, quatre. Ces dernières sont convaincues que leur abbaye est et sera un lieu de renouveau. 

Sœur Véronique (à gauche) a prononcé ses vœux en 1964. Depuis lors, plus aucune religieuse n’y a fait profession. Mais les religieuses sont convaincues : leur abbaye est et sera un lieu de renouveau.

Photos récentes:

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Pendant de nombreuses années, père Jacques Blanpain (à gauche) a célébré l’Eucharistie chez les Trappistines chaque dimanche. Nous nous souvenons qu’il y venait à vélo. Aujourd’hui, c’est le père Jacques Pineault, un Canadien, qui célèbre la messe chez les sœurs. Merci à eux pour le Pain de la Parole et le Pain du Corps du Christ.  

Quelques moments de l’Eucharistie de ce 13 octobre.

1ère lecture: 1 R 8: 22-30

22 Salomon se plaça devant l’autel du Seigneur, en face de toute l’assemblée d’Israël ; il étendit les mains vers le ciel 23 et fit cette prière :

« Seigneur, Dieu d’Israël, il n’y a pas de Dieu comme toi, ni là-haut dans les cieux, ni sur la terre ici-bas ; car tu gardes ton Alliance et ta fidélité envers tes serviteurs, quand ils marchent devant toi de tout leur cœur. 24 Tu as gardé pour ton serviteur David, mon père, ce que tu lui avais dit ; et ce que tu lui avais dit de ta bouche, aujourd’hui tu l’as accompli de ta main. 25 Et maintenant, Seigneur, Dieu d’Israël, par égard pour ton serviteur David, mon père, garde la parole que tu lui avais dite : “Tes descendants qui siégeront sur le trône d’Israël ne seront pas écartés de ma présence, pourvu que tes fils veillent à suivre leur chemin en marchant devant moi, comme tu as marché devant moi.” 26 Maintenant donc, Dieu d’Israël, que se vérifie la parole que tu as dite à ton serviteur David, mon père ! 27 Est-ce que, vraiment, Dieu habiterait sur la terre ? Les cieux et les hauteurs des cieux ne peuvent te contenir : encore moins cette Maison que j’ai bâtie !

28 Sois attentif à la prière et à la supplication de ton serviteur. Écoute, Seigneur mon Dieu, la prière et le cri qu’il lance aujourd’hui vers toi. 29 Que tes yeux soient ouverts nuit et jour sur cette Maison, sur ce lieu dont tu as dit : “C’est ici que sera mon nom.” Écoute donc la prière que ton serviteur fera en ce lieu. 30 Écoute la supplication de ton serviteur et de ton peuple Israël, lorsqu’ils prieront en ce lieu. Toi, dans les cieux où tu habites, écoute et pardonne.

https://www.aelf.org/bible/1R/8

https://www.aelf.org/bible/Ap/21

Lecture de l’Evangile et homélie par Mgr Harpigny, évêque de Tournai.

NB: L’abbé Frédéric Rossignol receva la charge d’évêque au mois de décembre, remplaçant ainsi Mgr. Guy Harpigny qui prend sa retraite.

Bon à savoir : La RTB fait connaitre cette abbaye.

https://www.rtbf.be/article/chimay-une-retraite-a-l-abbaye-de-notre-dame-de-la-paix-qui-seduit-les-visiteurs-du-monde-entier-11586828?fbclid=IwY2xjawNZA8lleHRuA2FlbQIxMQABHtpU-6iJ2ZFWNCAzhGLJDjZk2EyJ7Hvp0Klnz9P9dDxPHGRgu2_J_jat4y5R_aem_RsIbeSQZn4h9GObpuBUXgA

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le Facebook de l’Abbaye et sur leur site internet.


Remarquons que toutes les abbayes cisterciennes portent le nom de Notre-Dame.

Notre-Dame de Scourmont, Notre-Dame de la Paix, etc…

En général, les gens prient peu, vraiment trop peu. Or le monde va mal. Dieu merci, des congrégations de religieux et religieuses se consacrent totalement à la prière à laquelle Marie ne cesse de nous appeler.  Ils sont les racines de l’arbre sans lesquelles la civilisation ne peut tenir.

Dessin: Souffle de Vie.

La prière rend fort. De la force il en faut pour arriver à subsister alors que les vents violents ne cessent de se déchainer contre l’Eglise.

Pour les moniales, que de mouvements depuis 100 ans! Que d’acharnement pour arriver à créer puis maintenir vivante leur congrégation. Sans la détermination, sans la foi à toute épreuve de mère Catherine, l’abbaye aurait fermé ses portes depuis longtemps. Qu’elle en soit remerciée!

Photo de Laurence Debus

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La mission est contenue dans le nom.

Notre-Dame de la PAIX.

Beaucoup de personnes retrouvent la paix du coeur après avoir confié leur chagrin à telle ou telle religieuse, ou lors d’une retraite à l’abbaye.

D’autre part, tous les religieux ne cessent de prier pour la PAIX dans le monde. La libération des otages juifs ce 13 octobre résonne comme une victoire, une réponse aux mille prières qui jaillissent sans cesse des coeurs des priants.

Mais la guerre n’est pas finie! L’islam radical sévit dans la bande de Gaza. Et puis, chez nous aussi, il y a l’islam politique et conquérant qui inquiète vraiment.

Oui, il manque cruellement de priants, de personnes qui donnent toute leur vie pour les autres!

A propos de l’abbaye de Gomerfontaine.

Dieu aime les gens même brisés comme Gomer. Il souhaite les relever, leur pardonner …

Bernadette Masereel a fait remarquer que Gomer est le nom de la femme prostituée du prophète Osée. Cette abbaye avait-elle mission de prier pour la conversion des femmes et des hommes qui se prostituent? Comme nous l’avons tous, leur mission était de prier intensément en s’offrant à Dieu pour la conversion de l’humanité qui adore les faux dieux que sont l’argent, la réussite, le pouvoir.

« Je te fiancerai à moi pour toujours », dit-il.

« Je te fiancerai dans la justice et dans la droiture, dans l’amour et dans la miséricorde.

Je te fiancerai par la fidélité, et tu connaîtras l’Éternel.

https://faithgateway.com/blogs/christian-books/god-loves-broken-people-gomer/

https://www.aelf.org/bible/Os/2

Comme une prostituée, la France (et pas qu’elle!) renie Celui qui l’aime tant !

Nourrissons notre espérance!

PRIONS: Puissent,  grâce à la prière des religieuses et les nôtres,  de nombreux pécheurs se convertir, c’est-à-dire se tourner résolument vers Dieu et changer de vie. Que l’Esprit Saint fortifie tous ceux qui évangélisent de mille manières possibles.

Que ceux qui connaissent mal ou pas du tout notre Seigneur Jésus cherchent intensément la VERITE!

07 Seigneur, tu m’as séduit, et j’ai été séduit ; tu m’as saisi, et tu as réussi. À longueur de journée je suis exposé à la raillerie, tout le monde se moque de moi. … 09 Je me disais : « Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son nom. » Mais elle était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était enfermée dans mes os. Je m’épuisais à la maîtriser, sans y réussir.

ttps://www.aelf.org/bible/Jr/20

En ce mois d’octobre, qui est celui du rosaire, rappelons-nous les messages répétés de la Vierge à Medjugorje.

… spécialement en ce jour du 13 octobre qui rappelle la dernière apparition de la Vierge Marie à Fatima où elle invite fortement à prier et à se sacrifier pour la PAIX.

Cantiques 

Claire et François d’ASSISE: des enfants de familles riches font le choix de la PAUVRETE. L’abbé Jean-Yves POLLET marche sur leurs pas. 

Pape Léon XIV fait l’éloge de Claire d’Assise lors de la fête de saint François le 4 octobre.

François n’est pas seulement le saint patron de l’écologie. 

Avant de louer Dieu pour les merveilles de la création, avant de se contenter de peu de choses pour vivre,  François a opéré une CONVERSION RADICALE. Fils d’un riche marchand de tissus à Assise, il voulut donner son héritage aux pauvres … malgré l’opposition de son père. De même Claire, elle renonça à une vie luxueuse et, avec François, elle a fondé une communauté féminine donnée à Dieu et aux pauvres.

Tous deux voyaient Jésus en chacun des pauvres et ils voulaient les arracher à la misère matérielle et spirituelle.  C’est de ces pauvres gens que sont nées les congrégations des « FRANCISCAINS » et des « CLARISSES».

“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”

https://www.aelf.org/bible/Mt/25

https://catholicus.eu/fr/saint-francois-dassise-un-appel-a-la-simplicite-et-a-lamour-pour-la-creation/

Pour la bande annonce du film, cliquez ici: https://www.youtube.com/watch?v=fhGq2gy8H0Q

https://hozana.org/saints/sainte-claire-d-assise/les-clarisses

Comme Claire et François, l’abbé Jean-Yves Pollet a choisi de vivre au milieu des pauvres.

De la ferme héritée de ses parents, il n’a pas fait un gite rural ou une seconde résidence, mais  un havre de paix pour les pauvres.

Devenu prêtre, l’abbé Pollet a destiné sa maison à l’accueil des pauvres. Il vivait au milieu de ces personnes qu’il accueillait chez lui avec beaucoup d’amour et de sagesse. 

https://vivre-ensemble.be/association/la-ferme-saint-achaire-1055/ et AMA.

La Ferme Saint-Achaire : De quel type de maison d’accueil s’agit-il ?

J’ai eu le bonheur de rencontrer l’abbé Pollet chez moi. Il venait inviter un ami Afghan à rejoindre sa communauté.  Je lui ai demandé si dans son centre d’accueil, il pouvait accueillir des personnes sans-papiers, pour leur éviter de vivre dans la rue – Les centres habituels n’étant pas habilités à les accueillir.

L’abbé m’a rapporté ceci. Une des personnes accueillies avait  un jour quitté la Ferme car l’Etat venait de lui retirer ses papiers. Saïd ne voulant pas être à la charge de la communauté était parti. Il fut retrouvé par un membre de la communauté … sous un pont. L’abbé Pollet lui proposa de revenir à la Ferme, ce qu’il fit.

En fin de vie, l’abbé n’a plus géré la Ferme lui-même et il en a remis la gestion à une association de maisons d’accueil : l’AMA. Dommage qu’il n’ait pas été épaulé pour pouvoir rester chez lui mais ce n’était peut-être pas possible. La santé d’une personne ne lui permet pas toujours de rester dans sa maison malgré la bonne volonté et tout l’amour de l’entourage.  

Mon souhait : Que de nombreuses maisons soient données à un organisme qui en fera des lieux d’accueil, comme  la Ferme Saint-Achaire.  

Les centres d’accueil comme l’AMA ne peuvent pas héberger des personnes à long terme, ni des sans-papiers, la réglementation des centres d’accueil étant stricte.  

Par contre, des lieux d’accueil comme l’était la Ferme Saint Achaire (du temps de l’abbé Pollet), offrent une grande liberté d’action.

Ce type d’accueil m’interpelle beaucoup, car:

L’accueil y est de type familial 

  • Les « sans-familles » se découvrent chez eux. Ils ont une maison qu’ils partagent avec des « frères et sœurs ». Ils peuvent y rester toute leur vie (s’ils ont l’esprit de famille). Si pas, une petite maison en lien avec la communauté de vie leur est proposée pour éviter une grande solitude.
  •  Les personnes âgées côtoient les plus jeunes, des femmes avec ou sans enfants.  Les  différentes générations se rencontrent et s’épaulent mutuellement.
  • Les bien-portants prennent soin des personnes fragiles sur le plan physique ou mental. – Comme ce devrait l’être dans une famille ordinaire.

Retour à la vie rustique et écologique, autant que possible dans la campagne.

Oeuvre du père André-Marie de Croixrault vendue comme toutes ses autres oeuvres au profit de l’association de son ami le Père Pédro de Madagascar.

Chacun est appelé à œuvrer pour le bien-être de la communauté de vie. C’est noté dans la charte : il faut travailler.

  • On cultive ses légumes, on récolte des fruits que l’on transforme en confitures, en jus, ou en conserves pour l’hiver ; on élève des poules, des moutons, des chèvres dont le précieux lait évite les allergies au lactose. …Bref, on essaie de vivre le plus sainement possible et en autarcie  en prévision des éventuelles difficultés futures à se nourrir.
  • On coud des vêtements avec du tissu qui résiste au temps, on s’intéresse à l’apiculture, au bio, …
  • Par souci d’économie et esprit écologique,  on utilise autant que possible les moyens de déplacements publics : bus, tram, train.

06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”. 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.

https://www.aelf.org/bible/2Co/9

L’oisiveté étant, parait-il, la mère de tous les vices, pas question de rester là sans rien faire.  Les apôtres eux-mêmes subvenaient à leurs besoins par le travail.

Nous n’avons pas vécu parmi vous de façon désordonnée ; 08 et le pain que nous avons mangé, nous ne l’avons pas reçu gratuitement. Au contraire, dans la peine et la fatigue, nuit et jour, nous avons travaillé pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous. 09 Bien sûr, nous avons le droit d’être à charge, mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter. 10 Et quand nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.

https://www.aelf.org/bible/2Th/3
  • Retour aux soirées autour du feu, à la musique, aux chants, aux jeux de société, à tout ce qui rassemble simplement … et aux fous rires. Dans les situations difficiles, les conversations compliquées,  un brin d’humour fait toujours du bien! https://www.facebook.com/reel/648438784979224

  • Ensemble, il est plus facile de faire face aux mille difficultés rencontrées, en restant « éveillés » tout en évitant de sombrer dans la déprime.

Jésus nous y invite instamment. En ces temps troublés, resserrons nos liens autour de lui. Ensemble on se sent mieux, on partage ses soucis, on les porte avec courage. A la lumière de l’Evangile, on apprend à distinguer les vrais prophètes des faux prophètes. https://www.youtube.com/shorts/hQo1of3Z4ms

12 « Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.

https://www.aelf.org/bible/Mt/7

Le Royaume de Dieu, c’est le monde à l’envers. Nous serons jugés sur l’amour,  uniquement sur l’amour!

L’Eglise va mal ?

Je suis convaincue qu’elle ira TRES BIEN quand elle placera les oubliés, les rejetés, les exclus, les migrants, les personnes âgées, l’enfant à naître, …, au centre de ses préoccupations, de ses réunions.

02 Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, 03 et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. 04 Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. 05 Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.

https://www.aelf.org/bible/Mt/18

Mgr Dupuy invite à une réflexion profonde réflexion concernant l’accueil des migrants … et il encourage vivement L’ENGAGEMENT rapide. (Au sanctuaire de Lourdes)

 Ce monde malade, Jésus peut et veut le guérir. Prions avec confiance les uns pour les autres.

Les personnes qui ne partagent pas la foi chrétienne (mais qui souhaitent vivre en paix avec les autres) sont évidemment les bienvenues dans une communauté de vie chrétienne, ainsi que la Bible nous y invite. Jésus aime chacun de nous quelle que  soit notre origine. C’est ainsi qu’il a guéri le fils d’un centurion romain alors que les  Romains envahissaient Israël ! Jésus continue à le faire car il est présent là où deux ou trois sont réunis en son nom.

« Laudato Si » : une communauté de vie en union avec les pauvres met en pratique ce que pape François encourage dans son encyclique. 

« Je ne veux pas poursuivre cette Encyclique sans recourir à un beau modèle capable de nous motiver. J’ai pris son nom comme guide et inspiration au moment de mon élection en tant qu’Évêque de Rome. Je crois que François est l’exemple par excellence de la protection de ce qui est faible et d’une écologie intégrale, vécue avec joie et authenticité. C’est le saint patron de tous ceux qui étudient et travaillent autour de l’écologie, aimé aussi par beaucoup de personnes qui ne sont pas chrétiennes. Il a manifesté une attention particulière envers la création de Dieu ainsi qu’envers les pauvres et les abandonnés. Il aimait et était aimé pour sa joie, pour son généreux engagement et pour son cœur universel. C’était un mystique et un pèlerin qui vivait avec simplicité et dans une merveilleuse harmonie avec Dieu, avec les autres, avec la nature et avec lui-même. En lui, on voit jusqu’à quel point sont inséparables la préoccupation pour la nature, la justice envers les pauvres, l’engagement pour la société et la paix intérieure.

https://www.vatican.va/content/dam/francesco/pdf/encyclicals/documents/papa-francesco_20150524_enciclica-laudato-si_fr.pdf?fbclid=IwAR0FMdnqvJ9v_Z8L7RS5KsTZKSE_r-A6BlsONAWv1ZyZeo9A7wjKf9LqxjQ

11. Son témoignage nous montre aussi qu’une écologie intégrale requiert une ouverture à des catégories qui transcendent le langage des mathématiques ou de la biologie, et nous orientent vers l’essence de l’humain. Tout comme cela arrive quand nous tombons amoureux d’une personne, chaque fois qu’il regardait le soleil, la lune ou les animaux même les plus petits, sa réaction était de chanter, en incorporant dans sa louange les autres créatures. Il entrait en communication avec toute la création, et il prêchait même aux fleurs …

9 En même temps, Bartholomée a attiré l’attention sur les racines éthiques et spirituelles des problèmes environnementaux qui demandent que nous trouvions des solutions non seulement grâce à la technique mais encore à travers un changement de la part de l’être humain, parce qu’autrement nous affronterions uniquement les symptômes. Il nous a proposé de passer de la consommation au sacrifice, de l’avidité à la générosité, du gaspillage à la capacité de partager, dans une ascèse qui «signifie apprendre à donner, et non simplement à renoncer. C’est une manière d’aimer, de passer progressivement de ce que je veux à ce dont le monde de Dieu a besoin. C’est la libération de la peur, de l’avidité, de la dépendance ».

17 Nous chrétiens, en outre, nous sommes appelés à « accepter le monde comme sacrement de communion, comme manière de partager avec Dieu et avec le prochain à une échelle globale. C’est notre humble conviction que le divin et l’humain se rencontrent même dans les plus petits détails du vêtement sans coutures de la création de Dieu, jusque dans l’infime grain de poussière de notre planète ».18

Saint Michel, protège-nous. Sainte Marie, mère de Dieu, prie pour nous. 

Sortir des sentiers battus en vue de faire le bien, c’est entrer dans un combat spirituel. Ceux qui visent le bien, la paix sont sans cesse attaqués. Même  les villages créés grâce au dévouement de Père Pedro à Madagascar souffrent de la violence de personnes compliquées, jalouses. Ce prêtre lazariste conseille la PERSEVERANCE.

 Aussi, prions beaucoup, prions toujours.  

14 Nous vous en prions, frères : avertissez ceux qui vivent de façon désordonnée, donnez du courage à ceux qui en ont peu, soutenez les faibles, soyez patients envers tous. 15 Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal, mais recherchez toujours ce qui est bien, entre vous et avec tous. 16 Soyez toujours dans la joie, 17 priez sans relâche, 18 rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus.

19 N’éteignez pas l’Esprit, 20 ne méprisez pas les prophéties, 21 mais discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ; 22 éloignez-vous de toute espèce de mal.

https://www.aelf.org/bible/1Th/5

L’épée de saint Michel et le Rosaire.

Prions: louons le Seigneur, méditons sa Parole et nous grandirons dans la foi …

Coolus, le lapin bleu.