« De JERUSALEM sortira la parole du Seigneur. » Prophétie d’Isaïe.

Le peuple élu reste le peuple élu.

« Oublier Jérusalem serait oublier le projet de Dieu. Or on sait que Dieu lui-même ne peut oublier la promesse faite à David. Les prophètes, en particulier Isaïe, Michée ont annoncé que Jérusalem serait le lieu du rassemblement de toute l’humanité*. Puisque c’est la parole de Dieu, cette révélation est toujours valable et aujourd’hui, le peuple élu reste le peuple élu. Dieu  ne peut être infidèle à ses promesses. » (Marie-Noëlle Thabut) (* de ses représentants)

01 Parole d’Isaïe, fils d’Amots, – ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem.
02 Il arrivera dans les derniers jours que la montagne de la Maison du Seigneur se tiendra plus haut que les monts, * s’élèvera au-dessus des collines. Vers elle afflueront toutes les nations
03 et viendront des peuples nombreux. Ils diront : « Venez ! montons à la montagne du Seigneur, * à la Maison du Dieu de Jacob ! Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. » Oui, la loi sortira de Sion, et de Jérusalem, la parole du Seigneur.
04 Il sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre.
05 Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur.

https://www.aelf.org/bible/Is/2

Le nazisme a tenté de tuer Dieu en supprimant les Juifs, mais c’est raté …

Image: frère Paul-Adrien

11 Le plan du Seigneur demeure pour toujours, les projets de son cœur subsistent d’âge en âge.

https://www.aelf.org/bible/Ps/32

Simon Gronowski (94 ans) d’origine juive, a perdu sa famille durant la guerre. Il est venu dans ma région et j’ai écouté son témoignage. Sans être chrétien, il vit les valeurs évangéliques, celle de l’amour inconditionnel. Il a pardonné aux Allemands qui ont massacré sa famille.

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Il a perdu la foi quand il a compris qu’il ne reverrait plus jamais sa famille. « Je suis athée », a-t-il plusieurs fois répété. Parce qu’il est devenu incroyant, j’ai mal au cœur pour lui, car,  quand on vit une relation paisible avec Dieu, notre Seigneur nous console dans nos épreuves même s’il ne répond pas à nos prières comme  on le souhaiterait et il nous fortifie. Pensons au courage des personnes qui ont risqué leur vie pour sauver Simon.

Satan existe, c’est lui le responsable de la persécution des Juifs. Il est aussi responsable du massacre actuel des Palestiniens. On reconnait le diable à travers ses œuvres de mort, à travers de mauvaises personnes. Si la famille de Simon a été détruite, c’est suite à une dénonciation.

Dénoncer une personne innocente, c’est diabolique ! Dénoncer les résistants, c’est diabolique. Par contre, dénoncer des personnes qui préparent des attentats, c’est héroïque !

Dieu existe ! Simon raconte qu’il a pu sauter du train de la mort qui le conduisait vers  Auschwitz  grâce à l’intervention de trois jeunes hommes, intervention qui a aussi permis la libération de 17 autres prisonniers. (Dommage qu’ils n’étaient que trois à le faire !)  Simon dit aussi qu’il a été accueilli dans des familles catholiques qui risquaient leur vie en l’aidant. Tous ces aidants sont visages de Dieu. Il faudrait plus d’amour dans le monde, plus de présence de Dieu ! A chacun de nous de le vouloir.

Simon, Dieu existe, mais il ne peut pas supprimer la liberté qu’il a donnée à l’homme.

Etty Hillesum (1914-1943), qui mourra à Auschwitz, s’adresse à lui en ces termes : « Oui, mon Dieu, tu sembles assez peu capable de modifier une situation finalement indissociable de cette vie. Je ne t’en demande pas compte, c’est à toi au contraire de nous appeler à rendre des comptes, un jour. Il m’apparaît de plus en plus clairement à chaque pulsation de mon cœur que tu ne peux pas nous aider, mais que c’est à nous de t’aider et de défendre jusqu’au bout la demeure qui t’abrite en nous… »

https://www.lavie.fr/idees/debats/dieu-est-il-mort-agrave-auschwitz-17866.php

Benoît XVI :  « Au fond, ces criminels violents, au moyen de l’anéantissement de ce peuple, entendaient tuer ce Dieu qui appela Abraham, et qui, parlant sur le Sinaï, établit les critères d’orientation de l’humanité, qui demeurent éternellement valables. Si ce peuple, par le seul fait d’exister, témoigne de ce Dieu qui a parlé à l’homme et qui l’a pris en charge, alors ce Dieu devait finalement mourir et son pouvoir n’appartenir qu’à l’homme – à ceux qui se considéraient comme les puissants et qui avaient su devenir les maîtres du monde. » Autrement dit, c’est Dieu et tout ce qu’il signifie pour les hommes que les nazis ont cherché à tuer à travers le peuple juif.

Simon Gronowski pense,  qu’un jour, Palestiniens et Israéliens vivront en paix comme des frères.

Pour y arriver, il faudra en finir avec les extrémismes religieux tant islamique qu’israélien par la mise en pratique du message évangélique : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » Pas besoin d’être chrétien pour aimer de la sorte mais il faut avoir entendu de telles paroles pour en vivre. Simon a eu la chance d’avoir des parents qui l’ont vraiment aimé et cet amour a continué à l’habiter. Les paroles de haine qu’entendent certains enfants nourrissent la haine. De même, l’orgueil de certains dirigeants est aussi un frein à la fraternité. C’est un grand péché qui conduit à la mort.

ils n’apprendront plus la guerre.
05 Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur.
11 Les regards arrogants des humains seront abaissés, et la prétention des hommes sera humiliée. Seul le Seigneur sera exalté en ce jour-là.
12 Oui, pour le Seigneur de l’univers, il y aura un jour contre tout orgueil et toute prétention, contre tout ce qui s’élève et sera abaissé,
22 Cessez de vous appuyer sur l’être humain : sa vie tient à un souffle ; et quelle est sa valeur ?

https://www.aelf.org/bible/Is/2

Le pardon, chemin vers la paix.

Simon vit le pardon à travers son amitié à l’égard du fils d’un de ses persécuteurs.

Simon croit en la bonté de l’homme et il espère que la paix se construira. Cette espérance est tout à fait évangélique.


20 Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier.
21 La joie de notre cœur vient de lui, notre confiance est dans son nom très saint.
22 Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi !

https://www.aelf.org/bible/Ps/32

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L’état islamique s’oppose fermement au plan de salut de Dieu pour l’humanité, tout comme le nazisme.

Il y avait 4,5 millions de chrétiens en Anatolie en 1900, ils ne sont plus que quelques milliers.

Visite du pape en Turquie et Liban. https://www.youtube.com/clip/UgkxC7EZcr-y-Iu17yV-n1rM9AJP-cuzDvZd

https://www.youtube.com/shorts/POdTKMvuCGU

Prions pour les chrétiens qui subissent l’humiliation. https://youtube.com/clip/Ugkx1r38EP8D_2TvylsW7hAYrj8AHZrelkke?si=Bi7Zrx9dBEtXt0jr

L’islam n’est pas compatible avec la démocratie.

Louons Dieu! Il veut notre bonheur! Les psaumes sont des louanges à Dieu.

https://youtube.com/clip/Ugkx5ywOkeb12fHMGCkxxVgBAOpbTTuDG-X9?si=BZaP8v-BRSquIhdd

01 Quelle joie quand on m’a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! »
02 Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem !
03 Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu’un!
04 C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur, * là qu’Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur.
05 C’est là le siège du droit, * le siège de la maison de David.
06 Appelez le bonheur sur Jérusalem : « Paix à ceux qui t’aiment !
07 Que la paix règne dans tes murs, le bonheur dans tes palais ! »
08 A cause de mes frères et de mes proches, je dirai : « Paix sur toi ! »
09 A cause de la maison du Seigneur notre Dieu, je désire ton bien.

https://www.aelf.org/bible/Ps/121

La conversion est l’œuvre de Dieu.

Ce n’est pas en tirant sur les feuilles d’une salade qu’on la fait pousser. De même, Dieu seul pour épanouir une personne: au soleil de son amour.  Laissons-nous aimer!

Dieu seul peut changer un cœur de pierre en cœur de chair. Prions donc vraiment beaucoup pour la conversion, et nous obtiendrons la PAIX !

https://youtube.com/clip/Ugkx1r38EP8D_2TvylsW7hAYrj8AHZrelkke?si=Bi7Zrx9dBEtXt0jr

ANNEXE:  Qui était Isaïe ?

https://www.la-croix.com/Religion/isaie-prophete-ancien-testament

Cantiques

07 Seigneur, tu m’as séduit, et j’ai été séduit ; tu m’as saisi, et tu as réussi. À longueur de journée je suis exposé à la raillerie, tout le monde se moque de moi.
08 Chaque fois que j’ai à dire la parole, je dois crier, je dois proclamer : « Violence et dévastation ! » À longueur de journée, la parole du Seigneur attire sur moi l’insulte et la moquerie.
09 Je me disais : « Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son nom. » Mais elle était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était enfermée dans mes os. Je m’épuisais à la maîtriser, sans y réussir.

https://www.aelf.org/bible/Jr/20

https://www.aelf.org/bible/1Tm/1

« Courage ! Au travail ! Car je suis avec vous. Ne craignez pas ! » (Aggée 2)

image: Floris

Au choix : Ou bien, on accepte la violence, la guerre,  sans réagir ou bien on lutte à notre niveau, par la parole.

Dans un monde dit « civilisé », ce n’est pas avec les armes qu’on cherche à établir la paix mais par le dialogue éclairé.

« Si nous avions un bon environnement médiatique, nous aurions un environnement pacifique ».(Julian Assange) 

L’environnement médiatique n’est pas bon. Les mainstreams disent ce qui plait aux dirigeants. Heureusement, des personnes libres d’esprit, indépendantes, nous donnent accès à de bonnes sources. A mon avis, André Bercoff, Vincent Lapierre, Philippe de Villiers, Julian Assange, -un gars bien courageux qui a fait de la prison à cause de sa liberté de parole-, tous sont des personnes héroïques: elles délivrent un message vrai malgré la contradiction dont elles sont victimes. Il en est beaucoup d’autres comme elles.

Quelle place pour la femme ? Ici, ailleurs ?

Vincent Lapierre  est partout où il y a des manifestations et des plaintes de la population locale. Il n’est pas  à la solde des puissants de ce monde comme la plupart des mainstreams.  Il agit librement, COURAGEUSEMENT.

Dans la vidéo que voici Vincent Lapierre relaie le message des NEMESIS, des femmes qui dénoncent les violences faites aux femmes.

Je précise :  Nemesis dénonce la violence de migrants sous OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français).  Personnellement, je suis favorable à une certaine immigration. J’accueille des migrants chez moi. Il y en a qui ont vraiment besoin d’aide ! Ce sont les migrants violents qui créent problème.  

En Iran, des femmes meurent pour la liberté. 

En France,  des femmes luttent pour porter le voile dans les espaces publics.

Hommage à l’héroïque Mahsa Amini!

Des Français accueillent l’islam sans se rendre compte que, tôt ou tard, l’islamisation se fait par les armes. Ainsi en Turquie.

 Ukraine : « Il y a des gens qui n’ont pas envie de mourir pour rien ! »

Ukraine : des milliers d’hommes cherchent l’asile en Allemagne pour rester en vie. En France, les autorités encouragent les jeunes à mourir pour la patrie. Qui a envie de mourir pour faire les caprices de dirigeants ambitieux? André Bercoff, Philippe de Villiers dénoncent.

37 Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, “non”, si c’est “non”. Ce qui est en plus vient du Mauvais. 

https://www.aelf.org/bible/Mt/5

Italie :  Giorgia Meloni ne manque pas de courage. Elle parle clairement.

Etats-Unis : Donald  Trump prend fermement  des décisions pour relever son pays, malgré l’opposition.

Certe Donald Trump fait des erreurs, mais la stagnation que nous connaissons dans nos pays européens est-elle favorable à la paix?

« Il faut être proche de ses amis et plus proche encore de ses ennemis. »

Il faut du courage pour raconter des histoires fabuleuses, des miracles, pour parler de sa foi.  

Une personne âgée me dit un jour que,  lors de la dernière guerre mondiale, des hélicoptères avaient parachuté des milliers de médailles miraculeuses sur Paris en priant le Seigneur de protéger cette ville. Les Allemands apercevant une main dans le ciel auraient fait demi-tour. Et si c’était vrai?


– HISTOIRE DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE FÊTEE le 28 NOVEMBRE

En février 1832 éclate à Paris une terrible épidémie de choléra, qui fera plus de 20 000 morts. En juin, les premières médailles réalisées par l’orfèvre Vachette sont distribuées par les Filles de la Charité. Aussitôt guérisons, conversions, protections se multiplient. C’est un raz-de-marée. Le peuple de Paris appelle la médaille de l’Immaculée la « médaille miraculeuse ». Les miracles provoquent des questions sur l’origine de la médaille. Une première brochure est publiée début 1834 par l’abbé Le Guillou, conseiller de l’archevêque de Paris. Enfin, M. Aladel se décide à écrire : la Notice parait en août 1834. Tirée à 10 000 exemplaires, elle s’épuise en moins de deux mois, la deuxième édition d’octobre disparaît plus vite encore, et la troisième… En même temps se répandent des relations des miracles obtenus, des peintures, des gravures et des images qui illustrent l’événement. Mais sainte Catherine Labouré reste dans l’ombre et continue son service incognito. A sa mort en 1876, on compte plus d’un milliard de médailles.

C’est sœur Catherine Labouré de la congrégation de Saint Vincent de Paul qui a reçu la mission de faire frapper une médaille. Les Parisiens eux-mêmes lui donnèrent le nom de « Médaille miraculeuse ».

A Medjugorje en 1992, lors de la guerre en Bosnie-Herzégovine, on a beaucoup prié et Dieu a agi.

https://medjugorjeetlagospa.blogspot.com/2014/12/medjugorje-les-bombesles-mines-et-la.html

https://medjugorjeetlagospa.blogspot.com/2015/10/les-3-visions-de-lenfer-travers-les.html

Désolation, punition et calamité. Saint Luc peint un tableau effrayant de la chute de Jérusalem. Ces paroles du Christ nous rappellent ce qu’il a dit par le passé quand il pleurait sur la ville : « Si toi aussi, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! … ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée » (Luc 19,41-44). Qu’est ce qui fait pleurer Jésus sinon nos péchés, notre entêtement, notre refus de croire en lui ? Jérusalem tombe parce qu’elle a rejeté le plan de Dieu, et avec lui, sa main protectrice. Le péché porte en lui sa propre punition. Dieu pleure parce que ses enfants ne reviennent pas à lui. Est-ce que j’apprécie l’horreur du péché et ce que cela signifie de résister à la volonté de Dieu ? (Père Jacques Pineault)

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03 Reste-t-il encore parmi vous quelqu’un qui ait vu cette Maison dans sa gloire première ? Eh bien ! Qu’est-ce que vous voyez maintenant ? N’est-elle pas devant vous réduite à rien ?
04 Mais à présent, courage, Zorobabel ! – oracle du Seigneur. Courage, Josué fils de Josédeq, grand prêtre ! Courage, tout le peuple du pays ! – oracle du Seigneur. Au travail ! Je suis avec vous – oracle du Seigneur de l’univers –,
05 selon l’engagement que j’ai pris envers vous à votre sortie d’Égypte. Mon esprit se tient au milieu de vous : Ne craignez pas !

https://www.aelf.org/bible/Ag/2

07 Sur cette montagne, il fera disparaître le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations. 08 Il fera disparaître la mort pour toujours. Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple. Le Seigneur a parlé. 09 Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »

https://www.aelf.org/bible/Is/25

INTENTIONS DE PRIERE

Dieu, sauve la France.

« Pour renouer la chaîne des temps, nous sommes allés prier au pied des tombeaux dans la crypte des rois et reines de France dans la Basilique Saint Denis. Pour que Dieu ranime l’âme de la France et des Français. Dieu sauve la France ! »

Prions sans relache pour les chrétiens persécutés.

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Le chapelet, une arme à la portée de tous.

A tout moment, égrenons notre chapelet. Il produit des miracles.

« A la fin, mon coeur immaculé triomphera. »

Witold Pilecki est entré à Auschwitz – Volontairement. En 1940.

Pendant 945 jours, il a construit une armée de résistance au cœur de l’enfer — puis il s’est évadé pour prévenir le monde.
Le 19 septembre 1940, Witold Pilecki se tenait dans une rue de Varsovie lors d’une rafle nazie, tandis que des soldats allemands forçaient des hommes polonais à monter dans des camions.
Il avait de faux papiers. Il aurait pu s’échapper.
Au lieu de cela, il a fait un pas en avant et s’est laissé arrêter.
Il savait exactement où ils l’envoyaient : Auschwitz.
C’était la mission.

LA MISSION SUICIDE
Pilecki avait trente-neuf ans : officier de cavalerie, mari, père de deux enfants. Lorsque l’Allemagne a envahi la Pologne en 1939, il a immédiatement rejoint la résistance.
À la mi-1940, l’organisation clandestine entendait des rumeurs au sujet d’un nouveau camp près d’Oświęcim. Les prisonniers y disparaissaient. Personne ne savait ce qui s’y passait.
La résistance avait besoin d’informations.
Ils avaient besoin de quelqu’un pour infiltrer le camp, construire un réseau clandestin, rapporter les opérations et — si possible — organiser une résistance armée.
Pilecki s’est porté volontaire.
Ses supérieurs l’ont averti :
Auschwitz n’est pas une prison. C’est une condamnation à mort.
Pilecki a hoché la tête. Il a embrassé sa famille et est parti chercher la prochaine rafle nazie.

ENTRER DANS L’ENFER
Lorsqu’il fut arrêté, il portait de faux papiers au nom de Tomasz Serafiński.
Les nazis n’avaient aucune idée qu’ils venaient de capturer un espion.
Entassés dans des wagons à bestiaux pendant des jours sans nourriture ni eau, des hommes mouraient debout, écrasés par la masse des corps.
Quand les portes se sont ouvertes, les gardes SS les ont accueillis avec des matraques et des chiens.
Pilecki devint le prisonnier numéro 4859.
La tête rasée, ses vêtements confisqués, son humanité arrachée — il se mit au travail.

CONSTRUIRE UNE ARMÉE DANS UN CAMP DE LA MORT
Ce que fit Pilecki ensuite défie toute logique.
Dans un lieu conçu pour détruire l’espoir humain, il construisit une résistance.
Dans une usine de mort destinée à isoler les prisonniers, il les relia entre eux.
Dans un camp où un simple murmure pouvait signifier l’exécution, il bâtit une armée clandestine.
Il forma le ZOW — Związek Organizacji Wojskowej, l’Union de l’Organisation Militaire.
Cinq membres devinrent dix. Dix devinrent cinquante. Finalement, près de 1 000 prisonniers rejoignirent son réseau.
Ils faisaient passer de la nourriture et des médicaments aux plus faibles.
Ils sabotèrent des opérations nazies.
Ils créèrent des radios clandestines.
Ils documentèrent tout.
Et surtout, Pilecki fit sortir des informations.

LES RAPPORTS QUI ONT AVERTI LE MONDE
Grâce à des gardes soudoyés, des civils compatissants et des courriers clandestins, Pilecki fit parvenir des rapports détaillés décrivant :
un meurtre à l’échelle industrielle
la construction de chambres à gaz
des expériences médicales
des déportations massives de Juifs
des bilans de morts atteignant les centaines de milliers
Ses rapports parvinrent à Londres dès 1941.
Les Alliés savaient pour Auschwitz parce que Witold Pilecki s’y trouvait.
Il les supplia de bombarder le camp. Bombarder les voies ferrées. Faire quelque chose.
Ils refusèrent.
Pilecki continua malgré tout à envoyer des rapports. À résister. À survivre.

L’ÉVASION DE L’IMPOSSIBLE
945 jours après être entré à Auschwitz, Pilecki comprit qu’il devait livrer son témoignage personnellement.
Les rapports écrits ne suffisaient plus.
Le 26 avril 1943, assigné à une boulangerie en dehors du camp principal, il s’empara d’un garde avec deux camarades, coupèrent les fils et s’enfuirent.
À travers les forêts. À travers les ruisseaux pour masquer leur odeur.
Des chiens et des soldats à leurs trousses.
Contre toute attente, ils atteignirent Varsovie.

LE RAPPORT QUE PERSONNE NE VOULAIT ENTENDRE
Pilecki rédigea immédiatement le « Rapport de Witold » — plus de 100 pages documentant la machine génocidaire.
Il supplia d’agir.
Il implora les Alliés de frapper le camp.
Il les avertit que les assassinats s’accéléraient.
On l’ignora.
Ce n’était pas une « priorité militaire ».
Alors Pilecki repartit au combat.

L’INSURRECTION, LA CAPTURE ET UNE AUTRE PRISON
En 1944, l’insurrection de Varsovie éclata. Pilecki combattit pendant 63 jours avant que la résistance ne soit écrasée.
Capturé à nouveau, cette fois comme prisonnier de guerre, il survécut jusqu’à la fin du conflit.
Il aurait dû vivre comme un héros.
Mais la Pologne n’était pas libre.

LA TRAHISON FINALE
Lorsque les Soviétiques prirent le contrôle, Pilecki vit la Pologne tomber sous une nouvelle dictature.
Il commença à recueillir des informations sur les abus du régime communiste, espérant alerter l’Ouest.
En 1947, il fut arrêté par la police secrète communiste.
Ils le torturèrent — cet homme qui avait survécu à Auschwitz, construit une résistance dans un camp de la mort, s’était évadé et avait prévenu le monde — torturé par son propre gouvernement.
Son procès fut une formalité.
Le 25 mai 1948, à 47 ans, Witold Pilecki fut exécuté d’une balle dans la nuque.
Sa tombe fut cachée. Son nom effacé.
Pendant des décennies, la Pologne communiste interdit de mentionner son existence.

LE RETOUR D’UN HÉROS
Après 1989, avec la chute du communisme, l’histoire de Pilecki refit surface.
Ses rapports furent publiés.
Les historiens reconnurent son courage inégalé.
En 2006, il reçut la plus haute distinction militaire polonaise.
Aujourd’hui, il est considéré comme l’un des hommes les plus courageux que le monde ait connus.

L’HÉRITAGE D’UN COURAGE IMPOSSIBLE
L’histoire de Pilecki pose une question que la plupart d’entre nous ne pourraient même pas imaginer affronter :
Si entrer en enfer pouvait sauver des vies, le feriez-vous ?
Witold Pilecki n’a pas hésité.
Il est entré à Auschwitz volontairement.
Il y a organisé une résistance.
Il a fait sortir la vérité.
Il s’est évadé.
Il a continué à se battre.
Il est mort pour une Pologne libre.
Il a prouvé que même dans l’endroit le plus sombre de la terre, le courage peut briller plus fort que la peur.
En 1940, il a fait un pas vers des soldats nazis pour pouvoir entrer à Auschwitz.
Pendant 945 jours, il a organisé la résistance au cœur d’un camp de la mort.
Puis il s’est évadé pour prévenir le monde.
Son nom était Witold Pilecki.
Souvenez-vous de lui.

Via L’Étonnant quotidien

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L’esprit de saint MARTIN de TOURS, ex-soldat, traverse les siècles, transforme des vies.

Le fait le plus célèbre de la vie de Martin a lieu à Amiens, en France, en l’an 337.  Engagé dans l’armée romaine, il rencontre un pauvre transi de froid. « Mon ami, dit-il, je n’ai que mes armes et mes vêtements. » Il coupe alors son manteau avec son épée en deux parts et il en donne une au mendiant. La nuit suivante, Martin voit Jésus-Christ en songe, vêtu de cette moitié de manteau. Et Jésus dit  aux anges : « C’est Martin, encore simple catéchumène, qui m’a ainsi couvert. »

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Saint Martin de Tours m’inspire en matière de logement.

Martin a fait don de la moitié de son manteau.  Or le manteau, c’est tout ce que certains pauvres possèdent pour se protéger. Le manteau, c’est leur seul confort, c’est comme la maison du miséreux.   

Aujourd’hui, beaucoup de personnes ont des problèmes de logement. Les unes logent dans leur voiture, dans des caves, d’autres en centres d’accueil, d’autres encore dans la rue, entre des cartons, sous des bâches. Pendant ce temps, des maisons très grandes sont habitées par peu de personnes, voire une seule. Quand elles meurent, ce sont des personnes parfois nanties qui héritent de leur maison : membres de la famille même éloignés ou amis qui n’ont pas besoin d’argent.  Ça me désole ! Des legs, des donations pourraient faire tant d’heureux et rendre le monde meilleur.

Partager son logement.

A l’heure où les riches deviennent de plus en plus riches, forcément, les pauvres deviennent de plus en plus pauvres. Aussi, nous sommes à un carrefour de la civilisation. Allons-nous prendre le bon chemin ?

Décidons-nous : si l’on possède une grande maison, soit on vit en colocation, soit on la partage  en plusieurs parties. Des familles le font déjà : ils réservent une chambre de leur maison pour des personnes en détresse. Nous le faisons nous-mêmes, parfois de façon peu raisonnable, il est vrai.  Le testament chez le notaire précise qu’à notre mort, une partie de notre grande maison continuera à servir à l’accueil.  

Nul n’est à l’abri d’un mauvais coup de la vie.

Une inondation, une tempête, un incendie, … peut détruire une maison ;  un divorce peut détruire une famille quand la maison est revendue ou revient à un seul des conjoints. Du jour au lendemain, des personnes se retrouvent en grande détresse. Peut-être parmi nos descendants, l’un ou l’autre sera sans domicile. Grâce au testament, nous pouvons préparer un  éventuel retour dans (une partie) de la maison familiale !  

Accueillir, en collaboration avec une association.

Parce qu’il faut pouvoir mettre un terme à un accueil qui se passe mal, il est bon de rester en lien avec une association.

En lien avec Caritas,  il y a moyen d’aider des familles à vivre dans la dignité. L’association « L’ilot » permet à des mamans de ne plus être séparées de leurs enfants quand elles n’ont pas de domicile fixe.  L’association Saint Vincent de Paul secourt toute forme de pauvreté. En lien avec le JRS, il y a aussi moyen de venir en aide aux migrants*. Le « Souffle de Vie » permet à de futures mamans de vivre sereinement leur grossesse en étant accueillies dans une famille.  Et j’en passe.

*Des demandeurs d’asile pacifiques auquel l’Etat refuse des papiers contre le bon sens, vivent dans des endroits où ils sont exploités, déshumaniser. S’ils restent dans ces lieux où ils sont méprisés, c’est juste pour survivre, ils n’ont pas d’autre choix. Qu’ils aient un petit cocon bien à eux, une chambre bien à eux,  quoi de plus humain !

L’Evangile illumine notre esprit. La Parole de Dieu est source de vie. Demandons à l’Esprit de sagesse de nous éclairer.

10 Les foules lui demandaient : « Que devons-nous donc faire ? »

11 Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »

https://www.aelf.org/bible/Lc/3

J’admire la sagesse de Dieu, son Esprit Saint.  

D’âge en âge, elle se transmet à des âmes saintes,
pour en faire des prophètes et des amis de Dieu.

Elle déploie sa vigueur d’un bout du monde à l’autre,
elle gouverne l’univers avec bonté.

https://www.aelf.org/2025-11-13/romain/messe

Boris Cyrulnik invite à réfléchir à la valeur de toute personne.

« Personne n’est autosuffisant. »  » Ne traite jamais les autres comme s’ils étaient moins que toi. »

Une très grande pauvreté aujourd’hui est la solitude. Marchons à contre-courant.

Mgr Dupuis encourage les chrétiens à devenir des lanceurs d’alerte.  

Inventons de nouvelles façons de vivre, partageons nos lieux de vie. Pensons aux autres !!

Il y a des sociétés où l’on n’a pas d’autre choix que de vivre ensemble. Pourquoi nous,  les nantis, vivrait-on, chacun dans sa maison, sans place pour l’autre ? Et dans une grande solitude! Alors que l’humain n’est pas fait pour vivre seul mais en communion avec d’autres.

pinterest.com

Dans nos vastes terrains, pourquoi pas installer, par exemple, une maison-container ?

C’est moins cher qu’une vraie maison. Il y a de très grands containers. J’ai vu des enfants dans une école-container pendant le temps de la restauration de leur école.  

https://www.maisonartisanale.fr/comment-convertir-un-container-en-maison-guide-pour-un-habitat-innovant/

Il y a aussi les TINY, de minuscules maisons sur remorque et les  maisons-yourte : https://yourte.com/

Appel à ceux qui possèdent plusieurs maisons.

En vendant l’un de vos biens, vous pouvez offrir à une association l’argent nécessaire pour construire plusieurs maisons, ou un hôpital, ou une école, …

« Notre richesse matérielle doit nous servir non seulement pour nos besoins mais aussi aux besoins de ceux qui nous entourent. Lorsque Dieu permet à un homme de s’enrichir, pour ne pas s’y attacher, il doit apprendre à donner. En effet, l’apôtre Paul nous fait ce rappel en disant : “En toutes choses, je vous ai montré qu’en se donnant ainsi de la peine, il faut secourir les faibles et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, car lui-même a dit : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.” (Actes 20, 35) »

https://hozana.org/bible/parabole/lazare-et-le-riche

Ces idées innovantes, je les remets entre les mains de Dieu.

01 Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain ; * si le Seigneur ne garde la ville, c’est en vain que veillent les gardes. 02 En vain tu devances le jour, tu retardes le moment de ton repos, + tu manges un pain de douleur : * Dieu comble son bien-aimé quand il dort.

https://www.aelf.org/bible/Ps/126

01 Dans son cœur, l’homme propose ; par sa parole, Dieu dispose. 02 Chacun trouve sa conduite pure, mais le Seigneur pèse les esprits. 03 Remets ton action au Seigneur, et tes projets réussiront.

https://www.aelf.org/bible/Pr/16

35 À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » https://www.aelf.org/bible/Jn/13

Saint Martin fut un des plus grands évangélisateurs universellement connus. C’est par amour qu’il s’est penché vers le pauvre, non pas pour l’évangéliser. Ensuite, bien-sûr, encore par amour, il a cherché à faire connaitre et AIMER JESUS. De même pour sœur Emmanuelle et Père Pedro, les moines de Tibhirine, Charles de Foucauld, Père Damien de Molokaï  et tant d’autres. L’évangélisation suit l’acte de charité quand c’est possible, car dans les pays communistes et musulmans, parler de l’amour de Dieu à travers le message évangélique est interdit. 

https://kids.kiddle.co/Martin_of_Tours#Who_Does_Saint_Martin_Protect.3F

Saint Martin n’est pas un héros mythique. Sa vie a été écrite par Sulpice Sévère,  son contemporain et ami.

Saint Martin de Tours – Chers enfants écoutez! Cliquer sur:

https://www.youtube.com/watch?v=-ETVZgb2XHc

Le Jubilé des Pauvres, c’est une belle initiative de notre Mère Eglise.

https://www.facebook.com/reel/861719163208595

Méditons encore la Parole de Dieu.

34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; 36 j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
37 Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? 38 tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? 39 tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” (voir suite: )

https://www.aelf.org/bible/Mt/25

 

Elle est le rayonnement de la lumière éternelle,
le miroir sans tache de l’activité de Dieu,
l’image de sa bonté.     Comme elle est unique, elle peut tout ;
et sans sortir d’elle-même, elle renouvelle l’univers.
D’âge en âge, elle se transmet à des âmes saintes,
pour en faire des prophètes et des amis de Dieu.
    Car Dieu n’aime que celui qui vit avec la Sagesse.
    Elle est plus belle que le soleil,
elle surpasse toutes les constellations ;
si on la compare à la lumière du jour,
on la trouve bien supérieure,
    car le jour s’efface devant la nuit,
mais contre la Sagesse le mal ne peut rien.
    Elle déploie sa vigueur d’un bout du monde à l’autre,
elle gouverne l’univers avec bonté.

https://www.aelf.org/bible/Sg/1

SUPPLEMENTS

https://histoire.wiki/pourquoi-saint-martin-ne-donne-que-la-moitie-de-son-manteau/

https://kids.kiddle.co/Martin_of_Tours#Who_Does_Saint_Martin_Protect.3F

https://kids.kiddle.co/Martin_of_Tours

CANTIQUES

https://www.dailymotion.com/sanctus_saint-du-jour

LUEUR d’ESPOIR: Michael Kitzelmann, un officier NAZI – Quel espoir au NIGERIA?

Il était un officier nazi qui a vu ses propres soldats massacrer des enfants. Il les a dénoncés. Sa récompense ? L’exécution par un peloton d’exécution. L’Allemagne a mis 67 ans à reconnaître qu’il était un héros.

Michael Kitzelmann avait vingt-quatre ans lorsqu’il a rejoint la Wehrmacht en 1939. Ce n’était pas un nazi fanatique — c’était un catholique bavarois très croyant, persuadé qu’il défendait son pays. Il gravit rapidement les échelons, reçut des médailles de bravoure, était respecté de ses hommes. Il était exactement le type de jeune officier que le Troisième Reich voulait : discipliné, loyal, efficace.

Puis il fut envoyé sur le front de l’Est en 1941. Et tout ce qu’il croyait s’effondra.

L’opération Barbarossa — l’invasion de l’Union soviétique par l’Allemagne nazie — n’était pas seulement une campagne militaire. C’était un génocide planifié. Derrière l’avancée de la Wehrmacht venaient les Einsatzgruppen, unités de la SS dont les ordres explicites étaient d’exterminer les Juifs, les Roms, les communistes et toute personne jugée « indésirable » par le régime nazi.

Ce que Michael a vu durant ces premiers mois n’était pas la guerre. C’était du meurtre industriel.

Il vit des villages entiers être rassemblés. Hommes, femmes, enfants — alignés au bord de fosses communes et abattus. Il vit des nourrissons tués dans les bras de leurs mères. Il vit des personnes âgées traînées hors de chez elles et exécutées dans la rue. Il vit les Einsatzgruppen agir avec une efficacité bureaucratique glaçante, consignant les massacres dans des registres impeccables :

« Village de Krupki : 847 Juifs liquidés.

Village de Minsk : 1 200 exécutés. »

Et il vit ses camarades — des soldats allemands ordinaires — participer ou détourner le regard.

Michael Kitzelmann ne pouvait faire ni l’un ni l’autre.

Catholique, il avait été élevé dans l’idée de la valeur sacrée de la vie humaine. Il avait rejoint l’armée pour défendre l’Allemagne. Mais ce n’était pas de la défense. Ce n’était même pas du combat. C’était du massacre, et cela violait tout ce que sa conscience et sa foi avaient de plus sacré.

Alors il fit quelque chose que presque personne d’autre dans la Wehrmacht n’osa faire : il parla.

Dans des lettres envoyées à ses proches, Michael décrivit ce qu’il voyait. Sans euphémisme. Sans adoucissement. Il parla de massacres de masse, d’enfants assassinés, de la destruction systématique de communautés entières. Il écrivit :

« Nous ne combattons pas des soldats. Nous tuons des personnes sans défense. Ce n’est pas la guerre — c’est un crime. »

Il alla encore plus loin.

Il dénonça les atrocités à ses supérieurs, exigeant que quelqu’un arrête les Einsatzgruppen. Il critiqua ouvertement les politiques nazies devant ses camarades, appelant les massacres par leur nom : le mal.

Dans l’Allemagne nazie, c’était une condamnation à mort.

Un de ses camarades — dont l’histoire a heureusement oublié le nom — le dénonça à la Gestapo. L’accusation : Wehrkraftzersetzung — « démoralisation de l’armée ». En réalité, cela signifiait : avoir critiqué le régime ou remis en question ses ordres.

En avril 1942, Michael Kitzelmann fut arrêté.

Il n’y eut pas de véritable procès. La procédure n’était qu’une formalité, le verdict était déjà décidé. Les tribunaux militaires nazis ne cherchaient pas la justice — seulement à faire taire toute dissidence et à donner l’exemple.

Michael avait vingt-sept ans. Une jeune épouse l’attendait à la maison. Il avait toute la vie devant lui. Et il savait exactement ce qui l’attendait.

Le 11 juin 1942, Michael Kitzelmann fut exécuté par peloton d’exécution.

Pas pour lâcheté.

Pas pour désertion.

Pas pour trahison envers l’Allemagne.

Pour avoir refusé de se taire pendant que des enfants étaient assassinés.

Ce qui rend son histoire encore plus tragique : presque personne n’a fait ce qu’il a fait.

Sur environ 18 millions d’hommes ayant servi dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale, moins de 30 000 furent exécutés pour résistance ou dissidence — et seulement une infime fraction pour avoir protesté contre des crimes de guerre.

La grande majorité des soldats allemands ont vu les mêmes horreurs que Michael — et n’ont rien dit. Ils ont obéi. Ils ont détourné les yeux. Ils se sont convaincus qu’ils n’avaient pas le choix.

Michael Kitzelmann prouve que « suivre les ordres » était un choix. Et que refuser de les suivre en était un aussi — un choix que presque personne n’a fait.

Après la guerre, l’histoire de Michael fut oubliée. Sa famille ne reçut aucune reconnaissance. Son nom ne figura sur aucun mémorial. Les archives militaires allemandes le décrivirent simplement comme exécuté pour « démoralisation », comme s’il avait été un fauteur de troubles plutôt qu’un témoin du génocide qui refusa d’être complice.

Pendant soixante-sept ans, Michael Kitzelmann resta officiellement déshonoré — un traître aux yeux de l’histoire militaire.

Puis, en 2009, quelque chose d’extraordinaire se produisit.

Le gouvernement allemand réhabilita officiellement Michael Kitzelmann. Il reconnut que son exécution avait été un meurtre judiciaire, que son « crime » avait été du courage moral, et qu’il méritait d’être honoré comme quelqu’un qui s’était opposé au mal alors que presque tout le monde autour de lui participait ou regardait ailleurs.

Cette réhabilitation arriva soixante-sept ans trop tard pour Michael. Il était mort depuis près de sept décennies. Son épouse était morte sans voir son nom réhabilité. Sa famille avait porté la honte de sa « trahison » pendant des générations.

Mais cette réhabilitation n’était pas pour Michael. Elle était pour l’Histoire.

C’était l’Allemagne admettant enfin ce qui aurait dû être évident dès le début : les soldats qui ont résisté étaient les héros. Ceux qui ont obéi étaient complices du génocide.

L’histoire de Michael Kitzelmann nous force à affronter une vérité dérangeante : les gens ordinaires, placés dans des circonstances extraordinaires, choisissent presque toujours le silence. Ils se persuadent qu’ils sont impuissants. Ils se disent que parler ne changera rien. Ils se protègent en fermant les yeux.

Michael aurait pu faire pareil. Il aurait pu se taire, obéir, survivre à la guerre et rentrer chez lui. Il aurait pu vivre une longue vie, mourir paisiblement entouré de petits-enfants.

À la place, il a choisi de parler. Et cela lui a tout coûté.

Il n’y a pas de fin heureuse ici. Pas de sauvetage in extremis. Pas de réhabilitation de son vivant. Juste un jeune homme faisant face à un peloton d’exécution parce qu’il a refusé de se taire tandis que des enfants étaient massacrés.

Mais voici ce que son histoire prouve : même dans les heures les plus sombres de l’Histoire, quand les régimes totalitaires écrasent les voix individuelles, quand parler signifie mourir, la résistance reste possible.

Michael Kitzelmann n’a pas arrêté la Shoah. Il n’a sauvé personne. Sa protestation n’a rien changé sur le moment.

Mais il a prouvé que la conscience morale ne disparaît pas simplement parce que le mal devient la norme. Il a prouvé que même dans l’engrenage du génocide, un être humain peut encore choisir autrement.

Il était un officier nazi qui a dénoncé ses propres troupes pour leurs crimes. Ils l’ont tué pour cela.

Et il a fallu 67 ans pour que son pays admette qu’il avait raison. (paru sur facebook)

Aujourd’hui, au NIGERIA!

PRIONS L’ESPRIT SAINT pour chacun de nous qui faisons face à des situations délirantes afin que nous prenions nos responsabilités en tant qu’humains, en tant que chrétiens.