Devant les difficultés de la vie qui lui semblaient insurmontables, ma maman avait l’habitude de dire: « On a fait ce qu’on a pu. Maintenant, laissons tourner la boule. A la grâce de Dieu. » Elle lâchait prise tout en continuant son combat dans la prière! Cette attitude l’a aidée à surmonter bien des épreuves. Aujourd’hui, elle a 97 ans. Elle sort à nouveau victorieuse d’une maladie : le Covid 19 (coronavirus). NB: Maman est atteinte d’Alzheimer et je m’incline devant cette situation. Les plans de Dieu ne sont pas ceux des hommes. Qui suis-je pour conduire Dieu devant mon tribunal?
Libérer son esprit de la peur.
Pourquoi se faire du souci? N.V. Peale dit ceci : « Vous ne devez pas compter parmi les victimes de l’anxiété … vous pouvez fort bien chasser l’anxiété de votre esprit. Comme le processus d’élimination exige une action énergique et directe, le moment idéal pour réagir, c’est immédiatement. Décidez donc tout de suite de briser votre habitude de vous faire du souci. … On n’insistera jamais assez sur l’importance qu’il y a à libérer son esprit de la peur. Parce que si vous redoutez continuellement une chose, vous avez tendance à créer les conditions propices à son développement. »
La Bible met en garde : « Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive. » Job 3 :25 .
D’abord, Peale invite à faire le vide dans son esprit car l’angoisse et les craintes intérieures entravent la circulation de l’énergie mentale et spirituelle. Ensuite, il encourage à meubler notre esprit de pensées saines, d’élans de foi et non de peur et il assure que nous en récolterons les fruits. Les paroles de la Bible font partie du traitement proposé pour sortir de l’anxiété et marcher vers la victoire.
Faire le vide, c’est un début, le remplir d’autre chose, c’est l’étape suivante. Et pour franchir cette étape, l’Esprit de Dieu aussi appelé Esprit Saint entre en jeu. Le chant de louange est une des portes d’entrée de l’Esprit Saint en nous.
Louer Dieu en toutes circonstances. Croire.
« Mets ta joie dans le Seigneur, il t’accordera plus que les désirs de ton cœur. »
« Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Jésus)
Merlin Carothers invite à louer Dieu en toutes circonstances. Il raconte l’histoire d’un homme qui vient d’avoir un accident de voiture dont il est responsable. Personne n’est blessé mais les véhicules sont fort endommagés. Comme il a appris à louer Dieu, il dit : « Merci Seigneur pour cet accident. » Immédiatement, une petite voix lui susurre : « Voyons, tu ne verras jamais rien de bon résulter d’une affaire pareille ! » Mais l’homme persista : « Si, pour autant que j’en remercie Dieu. »
Cet homme remarqua qu’au cours de la journée, il se remplissait d’une paix toute nouvelle. Jusque-là, il avait été un chrétien médiocre, mais « à partir de ce jour, sa vie ne fut plus la même. Il avait pénétré dans une nouvelle dimension de la vie victorieuse en Christ, et cela à cause de sa détermination à reconnaître la main de Dieu dans ce qui lui semblait d’abord une erreur stupide et de la malchance. »
Au groupe de prière une dame témoigne : « J’étais en pleine dépression. Une amie m’a rendu visite et elle m’a invitée à entonner avec elle des chants de louange. Nous avons pris notre carnet de chants. Au début, c’était difficile pour moi de chanter des cantiques joyeux. Ensuite, j’ai éprouvé un grand soulagement, une légèreté inhabituelle. Maintenant, je commence chaque journée par des chants de louange.
Cantique de louange: Mets ta joie dans le Seigneur.
« Ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de pondération. » (Timothée 1.7)
Témoignage personnel :
« Nous parrainions un enfant d’un home. La moitié de l’année, il était chez nous, le reste du temps dans son lieu d’accueil. Nous nous aimions beaucoup. Un jour, cet enfant nous a été retiré pour être rendu à sa maman qu’il connaissait à peine. J’avais une grande peine vu qu’il n’était pas question que nous nous revoyons encore.
J’ai alors décidé de prier un chapelet chaque jour. L’enfant ne nous fut pas rendu, mais à mon grand étonnement, j’ai ressenti une paix profonde qui remplaça la colère que j’avais dans le cœur.
Ce fut une expérience très forte. Je découvris que la Vierge Marie est réellement présente dans nos épreuves si nous la prions et qu’elle nous tient par la main tout au long de notre vie si nous l’acceptons comme mère.
Par la suite, mon mari et moi avons été invités à faire partie des Equipes Notre-Dame. Et ma vie de foi a pris son envol. J’y ai rencontré des frères et sœurs en Eglise qui désiraient eux aussi approfondir leur foi au contact d’autres chrétiens.
Ce fut pour moi le début d’une grande amitié avec Christiane, membre du Renouveau Charismatique. Elle m’invita à rencontrer des frères et sœurs du Renouveau. Une nouvelle vie commençait pour moi, où l’esprit de peur, de doute était remplacé par l’Esprit Saint… du moins quand je prie. Il faut sans cesse raviver le feu de l’Esprit Saint qui habite en nous.
Accepter de faire la lumière dans sa vie.
Le Renouveau Charismatique insiste sur la nécessité de recevoir l’Esprit Saint en abondance. C’est l’Esprit de lumière. Une image pour expliquer: Quand on ouvre les tentures d’une fenêtre et qu’un rayon de lumière entre dans la pièce, des poussières apparaissent dans l’air. On ne les voyait pas auparavant. De même l’Esprit Saint nous ouvre les yeux. On voit sa vie autrement qu’auparavant et la vie des autres également. On y gagne en liberté.
« Voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. » (Galates 5 :22)
Dans le Renouveau Charismatique, on prie Jésus d’augmenter notre foi. Une foi faible donne des résultats faibles, une grande foi donne des fruits étonnants. La foi ressemble à un grain de sénevé qui, planté en terre, devient un arbre (arbuste). Avec la grâce de Dieu, des miracles se réalisent sous nos yeux, dans des églises de confessions différentes,surtout là où se vit l’UNITE.
La paix dans les différentes religions et philosophies.
La paix! Comment avoir le cœur en paix quand on entend des témoignages comme celui d’Amro? Les années passent et ce jeune Syrien est là, à attendre, attendre … Son cœur saigne, comme celui de tous ceux qui l’aiment. Amro fait tout ce qui est en son pouvoir pour s’intégrer et être régularisé. En vain!
Comment avoir le cœur en paix? Mais … il y a plusieurs sortes de paix. Penchons-nous sur la paix dans différentes religions et philosophies.
La paix dans le Bouddhisme.
Source : Musica Sacra 2012 : «Aucun acte de violence n’est justifié par la parole de Bouddha. La
paix
et la prospérité comptent parmi les conditions favorables permettant aux hommes et aux femmes de suivre le chemin de Bouddha. Bien que dans le bouddhisme il s’agisse avant tout d’expérience spirituelle (méditation) et d’illumination, des bouddhistes
s’engagent très activement en faveur de la paix dans le monde et entre
les
religions. »
Pensées de Dalaï-Lama : Destemples de bonté dans nos cœurs.
« Le but de toutes les principales traditions religieuses n’est pas de construire de grands temples à l’extérieur, mais de créer des temples de bonté et de compassion à l’intérieur, dans nos cœurs. Toutes les grandes religions ont cette faculté. Plus nous aurons conscience de la valeur et de l’efficacité des autres traditions religieuses, plus profonds seront le respect et la vénération que nous leur porterons. Voilà le bon chemin à suivre si nous voulons promouvoir une compassion véritable et un esprit d’harmonie entre les religions ». (Par Sa Sainteté le Dalaï Lama. « Mon Autobiographie spirituelle »)
« Il y a un passage magnifique dans la Bible qui nous
engage à transformer les épées en socs de charrue. J’aime cette image d’une
arme retournée en un instrument au service des besoins humains fondamentaux.
Elle symbolise une attitude de désarmement intérieur et
extérieur. Dans l’esprit de ce message ancestral, il me paraît important de
souligner aujourd’hui l’urgence d’une politique longtemps attendue afin de
démilitariser la planète entière. » (Dalaï Lama)
Selon le Dalaï-lama, la paix ne
se décrète ni ne s’impose par la force.
Fruit de la compassion, elle mûrit dans le cœur humain et rayonne sur le
monde :
« C’est la compassion qui est le fondement de la paix. Et la paix ne
signifie pas seulement l’absence de violence ou de guerre. La paix est bien
plus que cela. La paix, la vraie, est, je crois, le fruit de la
compassion. »
(Source : Bouddha Bouddhisme Enseignements un espace Facebook animé par Lobsang Palden).
La paix pour les Hindous
La paix (shanti)
veut dire d’abord la paix intérieure, la maturité spirituelle et la paix avec Dieu. Comme le sampsâra (le
monde en devenir) est plein de souffrance d’après la pensée
hindoue et que la souffrance des individus dépend de leur karma, la paix sociale,
comme équilibre entre pauvre et riche,
n’est pas un sujet vraiment
urgent. En définitive, chacun se crée soi-même son destin. Ce qui est décisif n’est donc pas ce monde-ci, mais l’évolution spirituelle, la renaissance à venir et la libération par rapport au cycle
de
la souffrance.
Conserver la paix extérieure et combattre la pauvreté passent toutefois pour des actes très méritoires. (Source : Musica Sacra 2012).
Gandhi : les exigences de l’ahimsà. « La
vie est une aspiration. Elle nous pousse à rechercher la perfection de toutes
nos forces. Nos faiblesses et nos limites ne nous autorisent pas à rabaisser
cet idéal… Celui qui lie sa destinée aux exigences de l’ahimsà, à la loi de
l’amour, aide à vaincre les forces de destruction et à faire progresser celles
de la vie et de l’amour. Au contraire, qui ne jure que par la violence fait le
jeu de toutes les énergies maléfiques qui sèment la mort et la haine.(Epistola janv. 2001).
La paix en Israël.
Shalom-Chalom. « Le souvenir de la paix perdue du paradis
derrière nous, l’espérance de la paix céleste de la fin des temps devant
nous, tel est notre chemin. La paix, en hébreu Chalom, est ce à quoi la Torah (enseignement) veut nous éduquer : Chalom, c’est être entier, être sain, être intact, en famille, avec les voisins, dans la communauté, avec
d’autres peuples. Suivant le Talmud, l’absence de paix retarde le
salut. »
(Musica sacra)
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La paix en islam.
Après la vague d’attentats à Paris, Bruxelles, … Molenbeek fut montrée du doigt, comme s’il s’agissait d’un nid de terroristes. Dieu merci, j’ai eu l’occasion de rencontrer mr Habbachich, le président des mosquées de Molenbeek ainsi que mr l’imam Abdel Hadi Hassani. Ce fut une consolation pour moi de découvrir que des imams ont l’esprit de paix en eux. Leur rôle est donc important au milieu d’une population déboussolée. « Bon courage à vous! Que Dieu vous protège, vous bénisse! »
NB: C’est suite à une double invitation que je me suis rendue à Molenbeek: celle d’un réfugié que j’avais connu à Chimay et celle d’un membre de la fraternité sacerdotale Charles de Foucauld, mr l’abbé Jean-Pierre Dupont dont j’ai fait connaissance grâce à Bernadette Masereel, membre elle aussi d’un fraternité Charles de Foucauld. Désormais je fais partie de cette même fraternité.
Le soufisme musulman est favorable à la paix.
« La paix (salâm, de salima : être sain) appartient aux plus hautes valeurs
de l’islam. Il faut avoir à l’idée que cela exige une justice équilibrée, entre
autres, grâce au respect et au partage mutuels. En cas de conflit, la morale permet de se défendre ou de défendre autrui, mais pas de procéder à des attaques, de causer des dommages à ceux qui ne sont pas concernés et d’ignorer les offres de paix.
Paix intérieure et paix extérieure sont liées entre elles. Les
pratiques religieuses servent donc entre autres à réduire l’égoïsme et à entretenir
la
coexistence et la responsabilité. » (Musica sacra, 2012)
Cheikh Khaled Bentounes, maître soufi:
« La vie, c’est l’espérance. Et semer l’espérance aujourd’hui à travers ses actes, c’est s’assurer d’en récolter les fruits demain. Plus la nuit noire avance, plus nous sommes sûrs que le soleil va se lever bientôt. A condition de réfléchir et d’agir. Puisque la terre, l’homme et le sens de notre civilisation sont en crise, il est temps d’œuvrer pour la beauté du monde, la loyauté, le partage… Toutes ces valeurs que nous partageons universellement.» (Psychologies magazine, 4 septembre 2009)
Vidéo :Islam & Terrorisme ! [Pour Ceux Qui Cherchent La Vérité]
« Assiste ton frère qu’il soit oppresseur ou opprimé ! »
Un homme s’exclama : « Je comprends qu’on puisse assister l’opprimé, mais comment s’y prendre avec l’oppresseur ?». Le Prophète (que la Paix et le Salut d’Allah soient sur lui) répondit : « Empêche son oppression et de cette façon tu l’assisteras. » http://evene.lefigaro.fr/citation/assiste-frere-soit-oppresseur-opprime-5896.php
Y a-t-il deux islam ?
Sami Aldeeb
« Il a fallu aux chrétiens deux siècles pour apprendre à lire la Bible de façon critique. Trouvant ainsi la paix intérieure, s’ouvrant à la modernité et à la tolérance. C’est ardemment que je souhaite aux musulmans d’entreprendre ce chemin qui leur permettra seul de sortir de l’impasse. »
Paix et laïcité : « Nous avons besoin tout d’abord de nous réveiller.»
« C’est ainsi qu’à la séance d’ouverture de la rencontre de 2003 à Aix-la-Chapelle, l’écrivain Régis Debray, conseiller du gouvernement français en affaires religieuses au sein de l’Etat laïque, posa la question : « Qu’attendons-nous, non-croyants occidentaux, de vous, représentants des grands courants spirituels de l’humanité ? » Nous avons besoin tout d’abord de nous réveiller. Nous avons besoin de gens qui nous ouvrent les yeux sur le monde tel qu’il est : injuste, dangereux et peu évangélique. Pourquoi ce besoin ? Parce que nous nous sommes laissés bercés, nous qui fumons chaque jour l’opium du peuple, c’est-à-dire les médias, par l’argent et le confort. Nous avons trop d’administrateurs et pas assez de prophètes. »
(Hilde KIEBOOM, L’Evangile dans la ville.)
Ton semblable, c’est tout être aspirant comme toi à la liberté et au bonheur les plus grands possibles, ce qui suppose le désir de vivre et la capacité de raisonner.
Plutôt que d’asservir ton semblable, d’une façon ou d’une autre, ou d’accepter d’être asservi, tu dois donc chercher à coopérer avec lui à une liberté et un bonheur partagés, se renforçant mutuellement au lieu de s’affaiblir : faire du mal aux autres, c’est se faire du mal à soi-même et inversement. Le bien commun va donc de pair avec le bien propre. https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/une-morale-laique-est-elle-134949
La paix chez les chrétiens.
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ;
ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit
pas bouleversé ni effrayé. » Jésus-Christ. (Jn 14
:27)
Il ne s’agit pas de la paix universelle, cette paix sans guerre que nous voulons tous avoir toujours, mais de la paix du cœur, de la paix de l’âme, de la paix que chacun d’entre nous a en lui. Et le Seigneur la donne, mais non pas comme le monde la donne». Il s’agit d’une paix différente.
Le monde te donne la paix intérieure, comme ta possession, comme quelque chose qui est à toi et qui t’isole des autres, c’est une acquisition de ta part: j’ai la paix. Et toi, sans t’en rendre compte, tu te fermes dans cette paix, c’est une paix pour toi», qui rend calme et heureux, mais qui «t’endort un peu, t’anesthésie et te fait rester avec toi-même»: c’est «un peu égoïste». C’est «une paix qui coûte cher parce qu’il faut constamment changer les instruments de la paix: quand on est enthousiaste pour une chose, cela donne la paix pour une autre, puis cela s’arrête et il faut en trouver une autre… C’est cher parce que c’est temporaire et stérile.
Mais la paix que Jésus donne, c’est autre chose. C’est une paix qui vous met en mouvement, elle n’isole pas, elle met en mouvement, elle fait aller vers les autres, elle crée une communauté, elle crée la communication.
La paix du monde coûte cher, la paix de Jésus est gratuite, elle est gratuite: la paix du Seigneur est un don du Seigneur. Elle est fructueuse, elle fait toujours avancer. Un exemple de l’Évangile qui me fait penser à ce qu’est la paix dans le monde: cet homme qui avait des greniers pleins» et qui voulait en construire d’autres pour enfin vivre en paix. «Idiot, lui a dit Dieu, ce soir tu vas mourir». Cette paix de la terre «n’ouvre pas la porte de l’au-delà.
Au contraire, la paix du
Seigneur est «ouverte vers le Ciel. C’est une paix féconde qui ouvre et
conduit les autres avec soi au Ciel».
Dois-je payer pour la paix ou dois-je la recevoir gratuitement du Seigneur?
A quoi ressemble ma paix? Quand je rate quelque chose, est-ce que je me fâche? Ce n’est pas la paix du Seigneur. C’est l’une des preuves. Suis-je en paix, est-ce que je m’endors?…
Suis-je en
paix, et je veux la communiquer aux autres et faire avancer les choses? C’est
la paix du Seigneur.
Même dans les moments difficiles, cette paix reste-t-elle en moi? C’est celle du Seigneur. Et la paix du Seigneur est fructueuse pour moi aussi parce qu’elle est pleine d’espérance, c’est-à-dire qu’elle regarde le Ciel.
Le Pape François a ensuite expliqué qu’il avait reçu hier une lettre d’un «bon prêtre» qui lui disait qu’il parlait peu du Ciel, qu’il devrait en parler davantage: «Et il a raison, il a raison, a répondu le Saint-Père. C’est pourquoi je voulais aujourd’hui souligner ceci: cette paix, cette paix que Jésus nous donne, est une paix pour le présent et pour l’avenir. C’est de commencer à vivre le Ciel, avec la fécondité du Ciel. Il ne s’agit pas d’une anesthésie. »
L’autre paix, oui: vous vous anesthésiez avec
les choses du monde et quand la dose de cette anesthésie se termine, vous en
prenez une autre et une autre et une autre et une autre…
C’est une
paix définitive, fructueuse et contagieuse. Elle n’est pas narcissique, car
elle se tourne toujours vers le Seigneur.
L’autre regarde vers soi-même, elle est un peu narcissique.
«Que le Seigneur nous donne cette paix pleine d’espoir, qui nous rend féconds, qui nous rend communicatifs avec les autres, qui crée la communauté et qui regarde toujours vers la paix définitive du Paradis», a conclu le Saint-Père. » https://www.vaticannews.va/fr/pape-francois/messe-sainte-marthe.html
Heureusement que, dans les monastères, on prie jour et nuit pour la PAIX.
Les abbayes sont des havres de paix. Les religieux ressemblent un peu aux grands arbres qui apportent l’oxygène à la planète. On en a plus que besoin … et la plupart parmi nous n’en prennent pas conscience.
Pour que vienne la paix, prions tous ensemble le Notre Père: « … que ton Règne vienne, que ta volonté soit faite… »
Une réfugiée disait: « Je suis musulmane mais je prie le Notre Père de tout mon cœur! »
Jacques me permet de partager ses prières. Il me dit:
Tu peux bien sûr utiliser les crédos que j’ai écrits. Ils ne m’appartiennent pas. Les professions de foi, les prières sont inspirées par l’Esprit, elles sont traduites, écrites humainement, parfois de façon incomplète ou maladroite, mais peu importe: l’Esprit s’en sert comme il veut. Comme nous tous, tu es son instrument, alors utilise ces crédos comme bon te semble. Ceux qui ont des antennes capteront ce qu’ils doivent en capter. Merci. Fraternellement. Jacques.
A chaque Credo, je joins un dessin du père Omer De Ruyver, moine à l’abbaye Notre-Dame de Scourmont. Pour la mauvaise qualité des photos, veuillez excuser le photographe amateur.
Credo – Dieu Vivant en nos Cœurs
Dieu, Père, Créateur, je crois que tu nous crées chaque jour à ton image. Je reconnais en nous ton style d’artiste, ta marque de fabrique.
Je crois en Toi.
« Demeurez en moi, comme je demeure en vous. » Je crois, Jésus, Fils de Dieu, que Tu résides au plus profond du cœur de chacun. Tu nous appelles tes amis parce que Tu nous offres, en cœur à cœur, la parole qui te vient du Père.
Je crois en Toi.
Esprit-Saint,
quand nous percevons ta lumière, nous sommes dans l’espérance ; quand nous
ressentons ta force, nous transporterions des montagnes ; quand nous
respirons de ton souffle, nous créons avec le Père. Chaque fois que nous sommes
présents à ta Présence, nous nous savons Vivants.
Je crois en Toi.
Enfants
d’un même Père, façonnés de la même argile, créés par le même souffle, nous
sommes baptisés dans le Christ, nous en sommes son Corps pour la vie qui ne
finit pas.
Peuple de Dieu, je crois en Toi.
Credo – Aimez vos ennemis
Dieu Père, Tu fais lever le soleil sur les bons et les méchants, Tu fais tomber la pluie sur les justes et les injustes. Ton Amour nous invite chaque jour, inlassablement, à choisir la Vie. Nous croyons en Toi.
Dieu
Fils, Dieu de compassion, par tes paroles d’Amour : « Père pardonne-leur
car ils ne savent ce qu’ils font », Tu remets debout même ceux qui te
tuent. Ta foi en l’homme est inébranlable. Christ vivant, nous croyons en Toi.
Esprit
de Dieu, Esprit fou, as-tu perdu l’esprit pour nous inciter à aimer nos
ennemis ? Mais la sagesse des hommes est folie aux yeux de Dieu. Esprit de
sagesse, merci de nous guider sur le chemin vers la Vie. Nous croyons en Toi.
Eglise
de Dieu, chaque fois que nous écoutons l’autre en nous décentrant de
nous-mêmes, chaque fois que nous choisissons la réconciliation, chaque fois que
nous libérons celui qui nous a offensés, Eglise de Dieu, Eglise des hommes,
Nous croyons en Toi.
Credo – Dieu invite
Je crois en Dieu, Père, Fils et Esprit, coéternels dans leur relation d’Amour, en Dieu qui nous sort du temps pour que nous vivions, en plénitude, de son éternité.
Je crois en Dieu qui nous crée, en Dieu qui vient à notre rencontre, nous parle et nous accompagne, en Dieu qui nous inspire, nous encourage, nous donne la force, en Dieu qui nous divinise en Lui.
Je crois au peuple en marche, jeunes et vieux, hommes et femmes, malades et bien portants, blancs et noirs et de toutes cultures répondant à l’appel patient de Dieu qui nous propose une humanité divine à la table ronde de son banquet.
Cred-Eau
Dieu Père, Tu souffles sur les eaux et Tu nous fais naître. Par l’eau, Tu nous gardes en vie avec tous les êtres vivants. Je crois en Dieu Créateur.
Je crois en toi Jésus. Par l’eau qui coule de ton côté transpercé, Tu nous donnes ta Vie. Par l’eau qui lave les yeux de l’aveugle, Tu nous purifies et nous rends la vue. Par l’eau changée en vin, Tu nous donnes ta Joie.
Esprit qui irrigue nos déserts, qui s’infiltre dans nos cœurs arides, qui fait germer en nous les semences de Paix, d’Amour, de Joie, je crois en Toi, Tu peux faire craquer les barrages que nous plaçons sur ton cours.
« J’avais soif et vous m’avez donné à boire ». Nous sommes la main de Dieu pour chacun de ces petits qui sont nos frères. Je crois en l’Eglise, peuple de baptisés et assoiffés de Dieu.
Credo-Esprit
Dieu père, ton souffle nous crée, Il nous fait participer à la Vie. En ouvrant notre esprit, Il nous fait connaître que nous sommes tes enfants. Je crois en Toi.
Je crois en Jésus qui demeure en moi et moi en Lui. Avec le Père, Il nous envoie un défenseur : l’Esprit de vérité. Nous avons sa Parole.
Oh Esprit ! Je crois en Toi. Tu viens habiter en nous, nous te reconnaissons car Jésus est venu parmi nous. En Toi, nous nous sentons chez nous, le cœur apaisé, revenu à Dieu.
Je crois en l’Eglise joyeuse, peuple de baptisés, peuple de prêtres, prophètes et rois. Nous délivrant de nos enfermements, l’Esprit d’Amour nous fait goûter, dès maintenant, à la joie de l’unité.
Credo – Fils
Dieu
Père, dans ton souci et ta bienveillance pour les hommes, Tu nous envoies le
Fils et par là même, Tu nous crées Fils. Nous créer à votre image n’était donc
pas suffisant pour mesurer l’amplitude de ton Amour ?
Père
Créateur, nous croyons en Toi.
Verbe
de Dieu, Fils de Dieu, Fils de l’Homme, Lumière de Dieu, Tu demeures en nous et
nous en Toi. Tu fais de nous ton lieu de parole. Tu fais de nous ton Corps. Tu
partages en nous ta nature divine.
Fils
offert, nous croyons en Toi.
Dieu-Esprit, Esprit de famille de Dieu,
Esprit de Vie. Promis par le Fils, Tu es notre défenseur, notre inspirateur,
notre consolateur. Avec le Fils, vous êtes les premiers de l’équipe des
routards de l’humanité avec Gabriel, Michel, Raphaël et tous les autres.
Esprit d’Amour, nous croyons en Toi.
Nous
tous, Eglise de Dieu, peuple de fils et de filles, chaque fois que nous sommes
le cœur, les yeux, les mains de Dieu pour nos frères et sœurs, nous sommes
co-créateurs divins. Bénies soient les mères qui en portant leur enfant,
portent en leur sein le Fils de Dieu lui-même.
Humanité de Dieu, nous croyons en Toi.
Credo – Famille
Dieu
qui est, qui était et qui vient, nous sommes tous tes enfants, tes héritiers.
Dieu, Père-Mère Créateur, Je crois en Toi.
Jésus,
Fils de Dieu incarné dans la famille de Marie et Joseph, Tu viens habiter chez
nous pour nous annoncer la bonne nouvelle que Dieu nous aime. Tu nous demandes
de l’aimer et de nous aimer les uns les autres en frères et sœurs. Je crois en
Toi.
Esprit
de Dieu, Tu procèdes du Père et du Fils, Tu es l’Esprit de famille divin. Tu
inspires et unis la famille humaine pour toujours. Je crois en Toi.
Peuple
de filles et de fils d’un même Père, réunis en petites églises d’amour, foyers
où naissent foi, espérance et charité. Famille des chrétiens, je crois en Toi.
Credo-Feu
Dieu
Père, Dieu Créateur, Tu nous as conçus au creuset de ton Cœur. Tu nous crées,
Tu nous forges en coulée continue au haut-fourneau de ton Amour brûlant.
Je crois en Toi.
Dieu Fils, Jésus ressuscité, Tu es venu apporter un feu sur la terre, un feu qui transforme, qui éclaire et réchauffe les cœurs de ceux qui se laissent embraser. Avec les disciples d’Emmaüs, nos cœurs sont tout brûlants au-dedans de nous lorsque Tu nous parles et nous expliques les écritures.
Je crois en Toi.
Dieu Esprit, Esprit de feu, Tu
brûles nos entraves. Debout, nous prenons notre envol. Ton souffle disperse les
cendres de la haine, de l’offense, de la discorde, de l’erreur, du doute, du
désespoir, de la tristesse. Sans la poussière, revivent en nous les couleurs de
l’Amour, du Pardon, de l’Union, de la Vérité, de la Foi, de l’espérance, de la
joie.
Je
crois en toi.
Nous, Peuple des croyants, Eglise de
Dieu, avec son Amour, avec sa Parole, avec son Esprit, nous possédons le feu
sacré, l’enthousiasme du Créateur de Vie, l’inspiration de Dieu-Artiste à
l’œuvre. Par Lui, avec Lui et en Lui, nous sommes Vivants, présence concrète de
Dieu auprès de tous.
Je crois en nous.
Credo – Fraternité
Dieu
Père-Mère de famille, Tu nous crées à chaque instant, Tu nous élèves à Toi en
nous donnant le rang d’héritier dans une fraternité divine.
Je
crois en Toi.
Dieu
Fils, Jésus, vrai homme, Tu viens en chacun de nous lorsque nous accueillons ta
parole et que nous la mettons en pratique au service de nos frères. Christ, Tu
nous justifies.
Je
crois en Toi.
Dieu
Esprit, Tu nous inspires des pensées, des paroles, des actes qui nous
permettent d’entrer avec nos frères et sœurs dans ta communion d’Amour.
Je
crois en Toi.
Eglise de Dieu : peuple de pécheurs, peuple saint, peuple de prêtres, de prophètes et de rois ; Eglise en chemin vers Dieu, en chemin par Dieu, en chemin avec Dieu, Eglise vivante, je crois en Toi.
Credo – Je ne te condamne pas
Dieu,
Père-Mère, Tu nous connais tellement. Tu
connais nos forces et nos faiblesses, nos joies et nos peines, nos courages et
nos paresses. Tu nous recrées et nous guéris à chaque instant pour que nous
soyons capables de t’aimer. Je crois en Toi, je t’aime.
Dieu,
Fils, Tu nous rejoins partout, toujours. Compagnon, ami, frère, au plus bas que
nous soyons, partout, toujours, tu nous libères et nous remets debout. Tu nous
donnes confiance, partout, toujours. Je crois en Toi, je t’aime.
Dieu,
Esprit, Tu nous ouvres l’esprit, Tu nous ouvres le cœur, à la beauté de Dieu, à
la beauté du monde, à la beauté des Hommes, à la beauté d’aimer ; Tu nous
inspires et nous guides ; Tu nous encourages et nous attends. Je crois en
Toi, je t’aime.
Eglise,
Famille de Dieu, quand tu crées et guéris, quand tu rejoins, quand tu libères
et remets debout, quand tu donnes confiance en soi, quand tu ouvres ton cœur à
la beauté, quand tu guides et encourages, je crois en Toi, je t’aime.
Credo – Joie
« Ce qui fait la joie
de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruits. »
Je
crois en Dieu créateur qui croit en l’homme, en Dieu Père joyeux des progrès de
ses enfants.
« Demeurez dans mon Amour
comme je demeure dans l’Amour du Père. Aimez-vous les uns les autres comme je
vous ai aimés. »
Je
crois en Jésus qui nous dit cela pour que sa joie soit en nous et que notre
joie soit parfaite.
Je crois en Toi, Esprit. Tu nous
inspires, nous consoles, nous enthousiasmes, nous réchauffes, nous unis, nous
fais vivre : Tu nous donnes le « la » de Dieu.
Quand
St. Paul nous dit « Soyez toujours dans la joie ». Il nous souhaite
d’être toujours en ta présence. Je crois en nous, enfants de Dieu,
capables d’être heureux du bonheur des autres, d’être joyeux de la joie des
autres, de vivre de partage, d’entraide et d’unité.
Credo – Lumière
Dieu dit : « Que la lumière soit ! » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, ce fut le premier jour. Je crois en Dieu créateur.
Je crois en Jésus, Etoile de Bethléem. « Celui qui m’a vu a vu le Père » nous dit-Il. Jésus nous fait voir Dieu. Il nous fait passer de l’obscurité à la lumière comme l’aveugle né qu’Il guérit. Il nous fait passer de l’obscurité de nos péchés à la lumière de sa communion.
Avec Syméon, je crois en Jésus lumière pour éclairer les nations.
Je crois en l’Esprit de Lumière qui plane sur les eaux. Il souffle sur la terre et allume un feu nouveau. Il vient réchauffer et éclairer notre intelligence et notre cœur. Il vient habiter en nous. Nous pouvons ainsi nous voir enfants de Dieu, frères et sœurs, héritiers d’un même Père.
Je crois en l’Eglise, peuple en marche vers l’unité, qui dépasse ses aveuglements et qui apporte, par ses filles et ses fils illuminés de Dieu : repères, chaleur et espérance, à tous les égarés que nous sommes.
Credo – Main de Dieu
Je crois,
Dieu, Père, que nous sommes dans ta main, en sécurité. Comme le vase d’argile
dans la main du potier, Tu nous crées.
Jésus, vrai Dieu, vrai Homme, Dieu au
cœur de l’humain, Tu nous touches, Tu te laisses toucher, Tu nous relèves, Tu
nous libères, Tu nous prends par la main. Tu nous dis : « Lève-toi et
marche, crois seulement, ta foi t’a sauvé, va en paix ».
Esprit de Dieu, Tu nous inspires les
pensées, les paroles, les gestes de vie et d’amour. Tu es force, tendresse,
compassion, attention, joie, renouveau. Esprit d’unité et d’éternité, je crois
en Toi.
Nous sommes le peuple de Dieu, nous
sommes sa face visible. Dieu n’a d’autres mains que les nôtres. Nos gestes
d’Amour révèlent notre nature divine. Peuple de Dieu, je crois en nous.
Credo – « Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé »
Dieu aimant, Toi notre seul Père, Tu nous crées frères et sœurs assis à la table ronde de ton Amour. Tu as écrit la musique de notre Vie. Nous croyons en Toi.
Dieu Fils, Parole de Vie qui secoue nos pesanteurs ; en nous annonçant que Dieu nous aime, Tu nous libères du fardeau de nos péchés et de nos oppressions. Tu te fais Homme pour nous donner la dignité divine. Jésus, ton joug est aisé et nous unit à Toi. Avec Toi nous sommes debout. Nous croyons en Toi.
Esprit de Dieu, Esprit de feu, Tu brûles en nous ce qui est signe de mort : les branches stériles de nos égoïsmes, de nos dominations, de notre orgueil, de notre suffisance, de nos péchés. Esprit de Dieu, souffle fragile, brise légère, Tu t’insinues dans notre cœur et notre esprit, Tu nous inspire les pensées, les paroles, les actes de fraternité, de partage, de joie, d’amour et de foi. Nous croyons en Toi.
Eglise de Dieu. Chaque fois que nous jouons la symphonie d’Amour écrite par le Père ; chaque fois que nous mettons le levain dans la pâte ; chaque fois que nous sommes le sel de la terre ; chaque fois que nous sommes frères et sœurs unis au service de chaque humain ; chaque fois que notre Joie est la Joie de Dieu ; Eglise de Dieu, Eglise des Hommes, nous croyons en Toi.
Credo – Unité
Dieu Père-Mère, à chaque instant, Tu nous crées, Tu nous crées tes enfants, Tu nous réunis dans ta maison. Nous croyons en Toi.
Dieu Fils, Tu viens jusqu’à nous dans nos limites et nos faiblesses. Tu nous appelles à te suivre. Ta parole d’Amour nous invite à construire ton royaume d’Unité. Nous croyons en Toi.
Dieu Esprit, par ta force, ta tendresse, ta lumière, ta chaleur, Tu nous fais percevoir l’Unité de Dieu ouverte à y sublimer l’Unité des hommes. Nous croyons en Toi.
Corps du Christ, Eglise de Dieu, filles et fils d’une même famille, peuple en marche vers l’Unité, nous croyons en Toi.
Credo – Veiller
Je crois en Dieu Créateur, notre Père-Mère veillant et bien-veillant, attentif à tous ses enfants soumis ou rebelles, faibles ou forts, jeunes ou âgés, de toutes races et de toutes cultures.
Je crois en Dieu Fils, Parole vivante et agissante, parole qui instruit, parole qui encourage, parole qui console, parole qui commande : Parole aimante de Dieu qui nous accompagne jusqu’à la fin du monde.
Je crois en Dieu Esprit qui nous éclaire, nous laisse entrevoir la lumière au bout de nos tunnels, nous inspire, nous donne l’énergie pour la construction du Royaume d’Amour Divin.
Je crois en nous, peuple d’enfants en marche, qui reconnaissons notre Dieu et acceptons d’être ses mains et sa bouche pour agir auprès de nos frères et sœurs et d’être ainsi présence de Dieu à tous, présence d’éternité en dignes héritiers de notre Père-Mère.
CREDO – ESPRIT DE
PENTECÔTE
« Et moi je prierai le Père, et il
vous donnera un autre Défenseur, pour qu’Il demeure éternellement avec vous »
(Jn 14,16)
Esprit du Père, Esprit du Fils. Viens !
Esprit de toujours, Esprit d’éternité. Par la force
du Verbe, règne sur le monde.
Esprit de Joie, ton souffle disperse les cendres. Sans
la poussière, revivent les couleurs.
Esprit de Vie, Tu irrigues nos déserts. Confiant,
le grain peut germer.
Esprit Créateur, ta sève déborde. Dans le bois mort
éclatent les bourgeons.
Esprit de feu, Tu brûles nos entraves. Debout, nous
prenons notre envol.
Esprit d’Amour, Tu nous fais héritiers du Père.
Nous sommes enfants de Dieu.
Esprit d’Unité, Tu nous fais Créateurs : En Dieu,
nous donnons la Vie.
Esprit du Père, Esprit du Fils, Esprit de l’Homme. Viens !
Et si l’on priait avec le groupe Glorious pour que Dieu nous éclaire?
Jésus avait vraiment manqué de diplomatie. Il avait réussi à se mettre toutes les autorités du peuple à dos, en les appelant « sépulcres blanchis », en les comparant à des vignerons homicides, en les accusant d’empêcher le peuple d’entrer dans le royaume, et en leur rappelant qu’ils avaient transformé le Temple en caverne de brigands. Même à l’égard du peuple, il n’avait pas été plus tendre, le comparant à un figuier couvert de feuilles mais ne produisant pas de fruits. Plus grave encore, il s’était mis du côté des petits et des opprimés. Et dans ces circonstances le dernier mot est toujours aux violents.
Cette
année, en ce Jour du Dimanche des Rameaux, nous lisons la Passion
selon saint Marc. Or Marc est un narrateur très
concret, qui a sans doute, comme les autres Évangélistes, sa vision théologique
propre, mais qui nous livre généralement les faits dans leur état brut, sans
interprétation.
Au cours des
siècles, diverses interprétations de la passion du Christ ont été élaborées par
les prédicateurs et les théologiens. Durant le premier
millénaire de l’histoire de l’Église, on trouve chez beaucoup de
Pères le thème du rachat. Le démon serait devenu en quelque
sorte propriétaire de l’humanité depuis la première faute, et la
mort du Fils du Dieu aurait été la rançon payée par le Père pour le
rachat des hommes. Depuis Anselme de Cantorbéry, au
11ème siècle, prévaut une autre interprétation, de caractère
juridique. Le Fils de Dieu se serait fait homme
pour expier à notre place notre péché et ainsi apaiser son Père
courroucé. Aucune de ces interprétations théologiques n’est
acceptable à notre sensibilité spirituelle et théologique
d’aujourd’hui. C’est pourquoi il est bon de faire abstraction de
toutes les interprétations et de relire les faits dans leur objectivité
brutale, tels que nous les décrit Marc.
Les
faits sont simples: Jésus est dérangeant, et surtout le message qu’il
proclame est dérangeant. Autour de sa personne
se développe une animosité qui devient graduellement de la violence
— une violence aveugle, de plus en plus communicative. D’abord le
fait de quelques membres du sanhédrin et de la secte des pharisiens et de celle
des Sadducéens, elle s’étend à tout le peuple qui finit par crier
d’une seule voix : « Crucifie-le ».
En
relisant ce récit dans le contexte actuel de la guerre en Irak et de la
situation de conflit en beaucoup d’autres points du monde, j’ai été étonné
de constater l’importance qu’y tient la réalité de la violence et du
pouvoir. Non seulement Jésus, qui a toujours refusé le
pouvoir, refuse aussi de se défendre ou de se laisser défendre par la force,
mais son Père apparaît aussi sans pouvoir. Celui qu’on appelle dans
le Credo le « tout-puissant » n’a pas pu sauver son fils de la violence
et de la malice des hommes.
Jésus
comme son Père, à l’aveugle violence des hommes ont opposé le pouvoir
de l’amour et du pardon. Jésus s’est solidarisé avec
les victimes de la violence de toute l’histoire de l’humanité, qui sont
toujours vaincues dans l’immédiat par la puissance de leurs
agresseurs. Mais en refusant de répondre à la violence par la
violence, il s’est assuré la victoire définitive par les armes de l’amour.
Nous
n’avons pas à imaginer notre libération comme le fruit du paiement
d’un rachat ou comme une peine subie à notre place par le Fils de
Dieu. La violence est au cœur de tout être humain et au cœur
de l’humanité. C’est en se situant du côté des victimes de la
violence que Jésus nous a libérés de celle-ci, démontrant l’aberration que
serait la recherche de la libération par la violence et encore plus tout effort
d’imposer à d’autres la libération par la violence. Toutes les voies
de libération sont vouées à l’échec sauf celle de l’amour qui est celle que
Dieu et son Fils ont choisie.
Lorsque vers la fin de ce
qui sera notre premier siècle, Jean rédige son évangile, la foi continue à se
répandre mais partout elle se heurte à l’incrédulité : « Jésus
ressuscité ? Je n’y croirai que si je le vois ! ». N’est-ce pas
au fond une objection humaine normale ? Jean nous raconte même qu’elle a
bloqué un apôtre : le célèbre Thomas dont le mot hébreu signifie jumeau et
qui est en effet le prototype de millions de gens qui lui ressemblent.
Pourtant Thomas avait
devant lui les hommes les plus adéquats pour le convaincre : les 10 apôtres,
ses collègues. Tous unanimes lui racontaient l’expérience unique qu’ils avaient
faite la veille alors qu’il était absent.
A la fin du sabbat, ils
s’étaient réunis dans une maison et en avaient verrouillé les portes tellement
ils craignaient de voir surgir la police qui devait chercher les collaborateurs
de ce Jésus que Pilate avait fait exécuter. Hébétés par l’échec final de leur
maître, tremblants de peur devant la menace policière, ils étaient en outre
totalement écrasés de honte. Jamais ils n’avaient péché aussi gravement, jamais
ils ne se seraient crus capables de trahir ce maître si bon. Tous lui avaient
fait le serment de mourir pour lui et tous s’étaient enfuis, l’abandonnant aux
mains de ses ennemis. Pierre, le roc, s’était effrité comme de la poussière.
Tous se voyaient voués à l’enfer.
Et tout à coup, dans ce
huis clos des hommes aux mains sales et aux cœurs souillés,
Jésus vient et il était là
au milieu d’eux.
Il n’est pas le fruit de
leur hallucination, il n’est pas une construction pour guérir de leur
tourment : il vient à eux. Ni la pierre du tombeau, ni les murs ni les
cadenas ne peuvent empêcher sa survenue. Il vient d’un autre monde. Mais c’est
bien lui, le même, celui qu’ils ont connu. En une fraction de seconde, l’idée a
surgi qu’il allait déchainer contre eux sa colère, les condamner pour leur
trahison. Mais non.
« Il leur montre ses mains
et son côté en disant: « Shalom : la paix soit avec vous ».
Vos remords qui vous
rongent, votre peur qui vous tord, votre tristesse qui vous écrase : tout
cela je vous l’enlève, je le supprime, je l’anéantis. Ma passion, les
ricanements, le fouet, les épines, les clous, la lance : j’ai vécu toute
cette horreur pour vous. Car il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa
vie pour ses amis.
Vous me suiviez pour sauver le monde : apprenez d’abord à être sauvés.
La mission
En cet instant, un torrent
d’une joie inouïe submerge les apôtres et ils se sentent comme ressuscités.
Une 2ème fois, Jésus répète
:
« Paix à vous. De même
que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ».
Il envoie son souffle sur eux et dit : « Recevez l’Esprit Saint. Tout
homme à qui vous remettrez les péchés, ils lui seront remis ; tout homme à
qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus ».
L’apparition pardonne,
remplit de paix et de joie et envoie en mission universelle. Le Christ a achevé
l’œuvre reçue de son Père et qu’il a pu accomplir par la puissance de son
Esprit. Désormais cette action doit se répandre partout par la parole qui la
proclame. Les disciples ne seront pas les exécutants d’un ordre car la mission
est un flux unique : le Père est amour et, par l’Esprit, son Fils a
diffusé cet amour jusqu’au point maximum de la mort. Maintenant il transmet cet
Esprit à ces hommes pour qu’ils répandent ce même amour dans tous les peuples
jusqu’à la fin du monde. Ne condamnez pas le monde, ne le dirigez pas : proposez-lui
le pardon.
Une paroisse qui organise
des projets, qui planifie un programme, qui croit qu’avec de l’intelligence, de
la bonne volonté et des ressources suffisantes, on remplit sa tâche pour
organiser la liturgie et aider les pauvres n’a pas encore compris la profondeur
de ce qu’est « la mission ». L’Eglise n’est pas une entreprise de
conversion mais un élan de divinisation, de pacification de l’humanité.
Jamais peut-être n’a-t-on
aussi fortement souligné le scandale de la résurrection : Pierre et tous
les apôtres peuvent bien raconter mille fois ce qu’ils ont vécu, insister tant
qu’ils le peuvent, manifester par leur changement l’authenticité de leur
témoignage, Thomas demeure incrédule. Le Ressuscité peut bien passer les
murs : il ne peut pénétrer dans un cœur qui le refuse. La puissance divine
s’arrête au seuil de notre liberté.
Aussi ne soyons pas surpris si nous-mêmes ne parvenons pas à transmettre ce qui
nous tient tant à cœur.
La situation est bloquée.
Que faire ?
Rendez-vous dimanche prochain
Huit jours plus tard les
disciples se trouvaient dans la maison, portes verrouillées, et Thomas était
avec eux. Jésus vient, il était là au milieu d’eux et
dit : « Paix à vous ». Il s’adresse à Thomas :
« Avance ton doigt, vois mes mains : cesse d’être incrédule mais
croyant ». Thomas dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ». Jésus
lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient
sans avoir vu ».
On dirait que le Ressuscité
fait une concession à Thomas mais elle est exceptionnelle: il comprend sa
requête puisqu’il ne la condamne pas et il faut que le groupe entier des
apôtres fasse l’expérience de Pâques. Mais dorénavant chaque humain est invité
à rejoindre le groupe des croyants le 1er jour de la semaine qui est le jour où
la communauté se rassemble.
Puisqu’aujourd’hui où,
selon l’expression classique, nous sommes « 8 jours après Pâques »,
nous avons grand intérêt à méditer sur cette nouvelle manière de vivre le temps
et sur l’importance essentielle de ce jour que la société a défiguré. On nous a
convaincus que samedi-dimanche constituaient le week-end, la fin de semaine.
Après les courses aux magasins, les randonnées vers la résidence secondaire ou
la recherche d’un restaurant gastronomique, beaucoup se débrouillent pour
« avoir sa messe », pas trop longue, vite fait bien fait. Et, en
pestant, le lundi matin, on reprend le boulot pour une nouvelle semaine.
Archi-faux !!
Les premières générations
chrétiennes ont lutté, contre les païens et contre les Juifs, pour modifier la
façon de vivre. Faire du 1er jour de la semaine le jour de fête primordial
était une singularité bizarre pour l’entourage et cela attirait dérision et
sarcasmes. Cette pratique désignait nettement les nouveaux chrétiens lorsque
des vagues de persécutions se déclenchaient. Mais pour eux, leur vie nouvelle
pivotait autour de cette expérience que les apôtres avaient vécue et que nous
venons d’évoquer.
Dans la maison de l’un
d’eux, on se rassemblait et on fermait les portes. Il y avait là des gens de
tous âges et de toutes conditions. Jeunes et vieux, riches et pauvres,
personnalités en vue et dockers s’accueillaient comme des frères. Plusieurs
avaient peur, tous reconnaissaient qu’ils étaient pécheurs.
Et le Ressuscité
venait au milieu : ils prenaient conscience qu’aucun d’entre eux, ni
le président ni le plus cultivé, n’était le centre de leur relations. Ils
n’exigeaient plus de le voir mais ils écoutaient sa Parole de feu. Les
Ecritures leur prouvaient que Dieu agissait pour sauver l’humanité de la
violence et de la guerre. Hors de toutes écoles, ils étaient éclairés par une
Vérité qu’ils ne recevaient de personne d’autre. Ils apprenaient à vivre et
comment peu à peu on devient un homme et on construit le monde.
Ils n’exigeaient plus de le
toucher mais, bien mieux, ils le consommaient comme Pain de Vie. Eparpillés
dans le monde, opposés par leurs caractères, dissemblables par leur condition
sociale, ils se voyaient unis dans le Ressuscité, recueillis par lui,
réconciliés. Partageant un même pain, ils devenaient un seul Corps.
Ils ne voyaient pas le
Messie : ils l’étaient. Et leur joie était telle qu’ils n’avaient qu’une
envie : annoncer la Bonne Nouvelle d’un Dieu qui n’est qu’amour, d’un Fils
qui laisse percer son cœur pour que nous y entrions, d’un Esprit qui est élan
de partage. Aussi l’assemblée envoyait les croyants en plein monde ;
pleins de l’Esprit, ils n’avaient qu’un désir : transmettre le pardon de
Dieu.
Le dimanche n’était pas une
routine fastidieuse, un rite obligatoire expédié pour clore la semaine. Tout au
contraire, il était la Lumière originelle qui s’allume et va éclairer toute la
semaine qui vient. Le dimanche était Jour du Seigneur, jour de l’assemblée,
jour de la réconciliation, jour de la Parole, jour de l’Eucharistie, jour de la
Paix, jour de la joie, jour du bonheur, source d’une vie signifiante.
« Heureux ceux qui croient sans voir ».
Thomas nous dit : Ne
demandez pas à voir le Ressuscité. Vivez de sorte que l’on pressente qu’il est
au milieu de vous et qu’il justifie votre vie.
Conclusion de l’Evangile
Tout est dit : Jean peut
achever son livre.
Jésus a fait beaucoup
d’autres signes devant les disciples. Mais ceux-ci ont été écrits afin que vous
croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu et afin que, par votre foi,
vous ayez la vie en son Nom.
Lire l’Evangile, chemin de
signes qui orientent notre existence pour nous conduire à confesser, comme
Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ».
Alors nous vivons. Alléluia !
Frère David Johnson est un grand roux de 34 ans tombé amoureux de
la Syrie et des communautés de chrétiens qui y vivent. « Avant d’arriver au
Moyen-Orient, je ne savais même pas que des chrétiens y habitaient, or ils sont
2 millions ! », se souvient-il. Le religieux s’est installé dans le
monastère de Saint-Jacques le Persan, à Qara en Syrie. Celui-ci regroupe des
moines de huit nationalités, dont aucun n’a voulu fuir le pays malgré la guerre
civile.
Il salue innocemment des soldats
Lundi de Pâques 2012. Alors qu’un convoi de « l’Armée syrienne
libre » (FSA) passe devant le monastère, le frère Johnson les salue de la
main, comme il aurait salué un voisin dans son Colorado natal. Mais la
situation est tendue, la FSA est en guerre contre le régime de Bachar el-Assad,
et ces militants trouvent louche cet étranger qui ne semble pas avoir peur
d’eux… Ils l’arrêtent donc, l’accusant d’être « un espion à la solde des
Américains ». Johnson se confie : « Au lieu de paniquer, ma communauté s’est
immédiatement rendue à l’église pour commencer la liturgie. Ils se sont mis à
prier et à célébrer la messe. J’étais dans les mains de Dieu et ne ressentais
aucune peur ».
En paix parmi les fusils d’assaut
Ressentant une étrange paix, et même de la joie, le frère Johnson s’est
mis à chanter la Résurrection de Jésus à ses ravisseurs dans leur langage
natal. Ils furent d’abord surpris, mais le frère réalisa qu’ils l’écoutaient
attentivement. « Ils m’ont dit : ‘Nous n’avions jamais entendu cela
avant ! Pourquoi ne pas le chanter à nouveau ?’. Alors j’ai
recommencé : ‘Le Christ s’est relevé de la mort, abattant la mort par la
mort, et à ceux qui gisent dans la tombe, Il a donné la vie’. Les militants se
sont mis à rire et à battre des mains ». Ils décidèrent alors de le ramener
dans son monastère, mais avant cela, ils souhaitèrent montrer à leurs amis le
« frère américain chantant ». « Ils m’ont amené pour faire
découvrir les chants de la Résurrection à un groupe de soldats, et ils
battaient tous des mains ! Je croyais rêver ! J’avais l’impression
d’être entré dans une dimension parallèle », se rappelle le frère Johnson.
Libéré et applaudi
Bien que le moine avance que sa capacité à parler
la langue des militants a dû contribuer à sa libération immédiate, il se dit
convaincu que les prières de ses frères et le nom de Jésus l’ont sauvé en ce
jour de Lundi de Pâques. C’est pourquoi, il conseille à tous ceux qui se
préoccupent du terrorisme islamique au Moyen-Orient de prier. « Priez,
priez, priez », enjoint-il, et ayez confiance en la sagesse de Dieu. »
CARLO CARETTO – UN PEUPLE EN ATTENTE.
Voilà ! L’humanité est
en attente de Dieu. Le peuple élu qui, lui, marche en tête, plus sensible à
l’attente, fixe son regard sur l’horizon. Désormais le Messie doit être proche.
Que cherche en lui ce peuple, son peuple ? Quels traits s’attend-il à
découvrir à première vue, sur le visage du Messie ? La puissance, la
gloire, la lumière éblouissante, le triomphe.
Et que voit-il
arriver ? La faiblesse, la petitesse, l’obscurité, l’anonymat. Qui a reconnu
la venue de Dieu sous les apparences charnelles d’un petit enfant sans
défense ? Personne ! Marie, la pauvre maman de Jésus, tient dans ses
bras l’inconnu des nations, le vrai “Dieu caché” d’Isaïe. Parmi tous ceux qui
l’attendaient, aucun ne l’a reconnu. Personne n’est venu de Jérusalem, la ville
sainte, piédestal du trône de Dieu !
Ce fut pire encore !
Quelqu’un s’est déplacé, mais pour tuer l’importun qui venait de manière si
différente de ce que l’on attendait. Le peuple le plus religieux de la terre,
le peuple élu ne vivait que de cette attente, et cette attente était devenue
fièvre, cela se sentait dans l’air. Que cherchait ce peuple scrutant l’horizon
messianique, l’aurore de toutes les prophéties ? Il cherchait le Fils de
David, le vainqueur, le Dieu des armées, celui qui devait restaurer le royaume,
celui qui devait enfin chasser les Romains détestés ! Triomphe, victoire,
sécurité : toujours le même rêve !
Et qu’arrive-t-il ? Un
pauvre ouvrier, obscur dans un village obscur, et, qui plus est, méprisé. Il
n’y a rien à faire, après tant d’années d’attente, personne ne s’est aperçu de
sa venue. Les regards cherchaient bien autre chose que la sueur d’un
travailleur ou l’anonymat d’un pauvre !
Et comment finit cette
histoire ? Le conflit entre Celui qui se dit le Fils de Dieu, le Messie,
et ceux qui ne peuvent accepter une telle manière de procéder, ce conflit
atteint son paroxysme et se résout par la crucifixion d’un innocent.
Dites-moi, si aujourd’hui,
Bethléem, Nazareth, le Calvaire, ne sont pas la démonstration du silence de
Dieu, de la pauvreté de Dieu, de ces voies qu’il parcourt en réalité pour venir
à nous et se faire connaître ! Et ces voies sont ténèbres ! Oh !
Non point ténèbres pour lui, non point ténèbres en elles-mêmes, car rien n’est
plus lumineux que l’anéantissement de Jésus à Bethléem, que la réalité de
l’Incarnation à Nazareth, que l’amour infini et libérateur du Calvaire. Tout
cela est lumière, et quelle lumière !
Mais cela est ténèbres pour
nous qui aimons faire parler de nous, tandis que Dieu est silencieux. Cela est
ténèbres pour nous qui voulons la puissance, tandis que Dieu est douceur. Cela
est ténèbres pour nous qui voulons jouir, toujours jouir, alors que Dieu, lui,
est service et amour gratuit et souvent douloureux.
« Je sais, Moi, les desseins que je forme pour
vous, desseins de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une
espérance. » (Jr
29 :11)
Christian DUQUOC.
Le Vivant.
Les récits évangéliques des apparitions sont des récits de communication. Avec un mort, aucune communication n’est plus possible : la mort est la cessation définitive de toute relation. Le mort peut vivre dans le souvenir, sa parole peut être source d’action : le prophète, le sage, l’être aimé vivent dans la mémoire des hommes ; mais ils ne sont plus là pour reprendre leur parole, celle-ci est désormais la possession de ceux qui se souviennent. Jésus est mort : sa parole sur le royaume demeure prisonnière de sa mort. Les disciples se la rappellent sur le chemin d’Emmaüs, ils s’en souviennent comme d’une espérance inouïe, mais aussi comme d’une déception totale et profonde.
Or l’expérience pascale consiste précisément dans la reprise de l’initiative
par Jésus : « Il s’est présenté lui-même vivant. » Si les récits évangéliques
soulignent le caractère quotidien, matériel des rencontres avec les Apôtres,
c’est dans le but de manifester de façon claire et simple qu’il ne s’agit pas
d’un souvenir qui évoque Jésus, mais Jésus s’impose, prend l’initiative,
demeure maître de sa Parole antérieure, et, finalement, est le Seigneur de sa
mort, puisqu’Il permet de l’interpréter à partir de sa vie. La mort brise les
relations, mais Jésus se présente aux Apôtres : Il fait éclater le carcan de la
mort. Il est libre de communiquer quand Il veut. L’expérience pascale, c’est la
communication et la relation restituées, dans une liberté insoupçonnée. Ce
n’est pas le souvenir qui commande, Jésus n’est pas le prisonnier de notre mémoire,
Il est le Vivant ; et parce qu’Il est le Vivant, Il est Promesse jusqu’à ce que
s’accomplisse pour tous la communication, brisure de la mort.
Cette expérience apostolique est la racine de la foi chrétienne : le destin, la non-communication imposée définitivement par la mort, est détruit. Il n’est pas supprimé en imagination, non, c’est en réalité qu’il a cessé d’exister : Jésus s’est présenté lui-même vivant. L’expérience pascale consiste dans le fait que, contrairement à toute attente et à toute expérience, Jésus s’impose comme vivant aux Apôtres et ceci dans leur histoire. Sa vie terrestre et sa Croix en sont autrement illuminées : paroles, gestes, miracles, liberté à l’égard de la Loi, Passion, Crucifixion revêtent une signification qui n’était pas apparue aux disciples. Ils relisent l’Écriture avec d’autres yeux. Jésus avait annoncé le règne de Dieu, Il était le Prophète. Voici qu’Il est le Vivant, le Seigneur. Toute l’attention se déplace vers lui. La brisure qu’Il opère en libérant du destin n’est pas d’abord psychologique, mais objective. La communication rétablie, la relation réalisée transforment totalement la compréhension que l’homme prend de soi-même. Christologie. Le Messie, p. 163-164
Le plus grand défi de notre humanité
Blandine Vanderlinden – Dominique van Duyse
Informations de contact Adresse de courrier newsletter@dominicains.tv
Car toute la Loi est accomplie dans l’unique parole que voici : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde : vous allez vous détruire les uns les autres. Ga 5, 14-15 Le message de Jésus-Christ, que rappelle Paul dans l’ensemble de sa lettre, porte sur deux valeurs essentielles et liées, la liberté et l’amour. Toutes deux forment un couple indissociable et constituent le socle de notre humanité. Nous sommes libres —et responsables— de nos choix, alors comment les orienter ? Comment leur donner sens ? La réponse nous est donnée par Jésus-Christ dans son commandement suprême. Arrêtons-nous sur le terme amour. Que signifie vraiment aimer ? Qu’est-ce qu’aimer ? Pour nous, aimer est fondamentalement un acte de foi, il est également une décision, et il n’y a pas d’amour sans liberté.
Un acte de foi. On ne sait pas dire pourquoi on aime son partenaire, ses enfants, son voisin. On aime son enfant parce qu’il est son enfant. C’est tout. C’est ainsi… Il n’y a pas d’autre explication… C’est un acte de foi. Il peut s’exprimer en « je crois en toi ».
Une décision, une posture. Aimer c’est décider de porter un regard d’amour vers l’autre, vers la vie. C’est décider que ma vie soit orientée vers, et par, l’amour. Aimer son prochain s’exprime par la bienveillance, le respect, par tout acte lui permettant d’épanouir tout son soi, de prendre son envol. Les exemples d’actes d’amour sont innombrables aujourd’hui : le corps médical qui se dévoue au risque de sa propre santé, les commerçants qui travaillent avec cœur dans des conditions difficiles, les bénévoles qui rendent de multiples services, … Plus humblement aussi, mais tout aussi fort et important, nous pouvons retrouver l’acceptation et le respect du confinement, le port du masque pour protéger l’autre, ou tout simplement apporter de la joie autour de soi.
Une liberté. Aimer est un élan du cœur, un geste gratuit et sans attente. Si on ne s’aime pas, nos portes intérieures sont fermées. S’aimer soi-même permet d’être libéré de toutes nos peurs et blessures et de s’ouvrir. S’ouvrir à oser aimer l’autre, le seul chemin vers plus d’humanité : un fameux défi !. Blandine Vanderlinden – Dominique van Duyse
Quand tout semble perdu, il est bon de penser aux grands témoins de la foi.
On peut faire des miracles avec la foi, s’engager sur de nouveaux chemins.
11 Moïse dit à Dieu : « Qui suis-je pour aller trouver Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les fils d’Israël ? » 12 Dieu lui répondit : » Je suis avec toi…. » Grâce à la foi, il sortit le peuple de l’esclavage. https://www.aelf.org/bible/Ex/3
La foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Saint Thomas: « Je ne croirai que si je le vois de mes yeux. »
L’un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : «Nous avons vu le Seigneur !» Mais il leur déclara : «Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l’endroit des clous, si je ne mets la main dans son côté, non, je ne croirai pas!» Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : «La paix soit avec vous !» Puis il dit à Thomas : «Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant.» Thomas lui dit alors : «Mon Seigneur et mon Dieu !» Jésus lui dit : «Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu.» https://www.prionseneglise.fr/textes-du-jour/evangile/2014-07-03
Abraham n’a pas attendu d’avoir un fils pour croire.
18 Espérant
contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand
nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu
auras !
21 car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis. https://www.aelf.org/bible/Rm/4
Moïse n’a pas attendu d’être sorti d’Egypte pour croire. Et nous, devant tant de souffrances et de morts, croyons-nous que Dieu peut nous sauver?
Prions pour que se lèvent une multitude de prophètes, petits et grands.
Chacun est appelé à servir Dieu pour le bien des frères et sœurs en humanité. Tant de souffrances ne peut pas nous laisser indifférents tout de même! Et moi, vais-je encore attendre pour dire « Je crois, envoie-moi» ? https://www.youtube.com/watch?v=mgLwH5RdtPk
Quelle attitude face au corona?
Comment peut-on trouver des occasions de se réjouir quand on ne parle que de morts et de souffrances?
« Comme dit Christian Merveille, « C’est parfois en creux qu’on peut découvrir les choses. C’est dans le désert qu’on a le goût de l’eau, c’est au cœur de la nuit qu’on a le goût du jour. Il y a une lucidité qui nous vient parfois dans ces moments-là, quand on se surprend à regarder le monde à travers ses larmes, comme si elles servaient de lentilles pour rendre plus net ce que l’on regarde.” (Jean Hegland – « Dans la forêt ») Avec lui, je vous invite donc à « voir autrement les choses, sous un jour nouveau et éclatant » Comme le printemps l’annonce (avec ce beau soleil en prime !), la vie reprend toujours le dessus, germe discrètement pour finir par s’imposer. Nous pouvons sentir autour de nous où se trouve la vie, là où nos défunts sont vivants, ce qui nous donne vie, ce qui donne vie au monde, là où la vie et l’amour palpitent, la vie partout… »(anonyme)
Combien de temps vas-tu reporter l’appel à t’agripper à la bouée que Dieu te lance?
L’infime coronavirus a démontré à l’homme qu’il n’est pas tout puissant, mais au contraire : il est tout petit face à Dieu.
Reconnaître que tout est dans la main de Dieu aide à passer le cap, sans trop de crainte.
Psaume 138: 7Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie, Tu étends ta main sur la colère de mes ennemis, Et ta droite me sauve. 8 L’Éternel agira en ma faveur. Éternel, ta bonté dure toujours, N’abandonne pas les œuvres de tes mains!
Il est bon de savoir que DIEU EST GRAND D’AMOUR! DIEU EST BEAU! DIEU EST BON! Il mérite notre confiance.
Ne pas porter de jugement prématuré, lire entre les lignes facilitent notre vie de foi.
Si nous fixons notre regard sur les richesses du Vatican, si nous
regardons les personnes boiteuses, fragiles qui portent le message de
l’Evangile, nous risquons de dire : « Nous ne croyons pas à tout
cela. » C’est pourquoi il est bon d’APPRENDRE à LIRE entre les lignes, à ECOUTER,
les yeux fermés, ce que Dieu, ce que l’Esprit nous souffle.
Pendant la pandémie, la messe avec le pape François est retransmise
chaque jour à 7h du matin en direct de Rome. Heureusement, nous pouvons la
retrouver sur internet. J’invite tous ceux qui ont soif de comprendre le
mystère de Jésus-Christ, le mystère de l’Eglise, à suivre l’une ou l’autre
messe et à prier intensément pour le don, le cadeau de l’ESPRIT SAINT : c’est lui qui donne
la FOI.
NB : Les lectures bibliques commencent avec l’arrivée de la religieuse.
Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu.
« La foi des chrétiens repose non sur un linceul, mais sur les Évangiles »
Venu vénérer l’objet en 1998, Jean Paul II avait vu dans le Saint Suaire « une provocation à l’intelligence ».
Quelles reliques de la Passion ?
Dès la naissance du christianisme, les reliques ont été l’objet d’une
attention particulière. On peut comprendre qu’apôtres et disciples aient pris
de grands risques pour sauvegarder celles qui ont touché le corps du Seigneur.
Hélas les tourments de l’histoire les ont dispersées et la cupidité humaine a
jeté le trouble sur l’authenticité de nombre d’entre elles. La recherche
historique et archéologique, alliée au progrès scientifique, peut-elle éclairer
croyants et incroyants ?
Le Suaire d’Oviedo.
C’est un rectangle de lin destiné à essuyer la sueur, ou appliqué, dès
leur mort, sur le visage des suppliciés pour le dissimuler aux passants. Celui
qui nous intéresse est conservé dans la crypte de la cathédrale d’Oviedo, en
Espagne. Son existence est attestée par saint Cyrille de Jérusalem (315-387)
dans l’église du Saint-Sépulcre. Des historiens ont ensuite consigné les étapes
de son trajet entre Jérusalem, lors de l’arrivée des Perses en 614, et
l’Espagne, où il est mentionné au concile de Braga (679). Au IXème siècle, le
roi Alphonse III fera fortifier l’église qui l’abrite, montrant l’importance
attachée à ce précieux tissu.
Ce suaire ne représente aucune image humaine mais de nombreuses taches
de sang et de sérum dont l’analyse, par informatique, a révélé l’apparition à
des moments successifs. La première se forme lorsque le corps en encore en
position verticale, écoulement nasal, la tête du condamné étant penchée vers
l’avant. La seconde et les suivantes se produisent une heure plus tard e et
indiquent avec précision comment le corps a été porté sur sa droite puis sur sa
gauche, avant d’être placé horizontalement. Cette étude détaillée a permis de
reconstituer plusieurs étrapes entre crucifixion et ensevelissement.
Les très nombreuses recherches
scientifiques ont abouti à plusieurs certitudes : « un linge
mortuaire, posé sur le cadavre d’un homme car le mécanisme de formation des
taches est incompatible avec un mouvement respiratoire ; la bouche de
l’homme était fermée, les écoulements constatés proviennent d’un œdème
pulmonaire, le haut de la nuque présente des traces de saignements faites
lorsque le corps était encore en vie et qui ont cessé, une heure environ avant
le placement du suaire. » (Congrès de 1990 et 1994) De plus, des pollens
très anciens de deux espèces endémiques de la Palestine ont été décelés sur ce
tissu, en 1978, ce qui pointe une origine géographique précise.
La Tunique d’Argenteuil.
C’est un vêtement souple, en fil de laine, qui se portait à même la
peau, réalisé sans couture sur un métier à tisser domestique et peint à la
garance. Ces détails témoignent de techniques du Proche-Orient, au début de
notre ère. Cette tunique est vénérée comme celle que le Christ portait durant
sa Passion, après la flagellation, jusqu’à sa crucifixion. Là où les soldats
l’ont tirée au sort, comme le relate l’évangile de Saint Jean. (9 :23)
Certains historiens confirment sa présence dans un coffre de marbre, en
partance pour Constantinople, à la fin du VIème siècle. D’autres attendent 1156
pour se prononcer car seule la tradition dit que Charlemagne l’aurait reçue
pour son sacre, avant de la confier à sa fille, abbesse du monastère
d’Argenteuil, près de Paris. En 1156, on l’y retrouve dans un mur, probablement
cachée pour échapper au pillage des Normands. Commence alors une grande période
d’ostensions solennelles à la piété des fidèles. De nos jours, on ne peut voir
que son reliquaire mais une ostension est prévue tous les 50 ans.
Ce vêtement, malgré son très mauvais état, a lui aussi été ausculté par
la science. Les médecins légistes y ont découvert une grande quantité de sang
humain séché, du groupe sanguin AB, le plus rare, ses cellules témoignant d’une
déshydratation du sujet, ainsi que de la sueur. Les taches observées sont
essentiellement réparties sur les épaules et le milieu du dos. Enfin, on y a
recensé les deux pollens endémiques de Palestine présents sur le suaire
d’Oviedo, ainsi que les spores qui s’y dispersent au printemps, saison de la
passion du Christ. Dans les années 2000, des analyses au carbone 14 proposent
des datations entre le VIè et le IXè siècle mais elles ne sont pas
infaillibles, faisant l’impasse sur leurs lieux de conservation, dans du marbre
(de la calcite pure), et, cache sous terre pendant la Révolution, soumise aux
composantes chimiques du sol.
Le Linceul de Turin.
C’est de loin la plus connue de ces trois reliques. Il est conservé dans
une chapelle de la cathédrale de Turin, depuis le XVIème siècle. On connait
approximativement son parcours depuis Jérusalem, grâce à des textes des IIIè et
IVè siècles, via Constantinople en 944, puis sa présence attestée en Champagne
puis à Chambéry. Il a subi de nombreux dommages dont trois incendies alors
qu’il était plié, ce qui laisse des marques symétriques.
Cette pièce de lin (4,39 m x 1,10 m) de grande qualité porte, en
négatif, l’image du corps d’un homme, de face et de dos. Des taches de sang y
dessinent le tour de ses blessures. Le tissu ne comporte aucun reste de
produit, mais une oxydation telle une brûlure, qui n’atteint que la surface des
fibres, les traces de sang l’auraient donc imprégné d’abord.
Le mystère de la composition de cette image a imposé tant d’enquêtes
historiques et scientifiques qu’il est impossible de les citer toutes. Les
premières ont constaté que les blessures correspondent exactement à la
description de la passion de jésus de Nazareth dans les évangiles et aux
méthodes en vigueur sous le régime romain : répartition des 120 coups de
fouet sur toute la hauteur du corps, pour éviter la zone du cœur et la mort
prématurée, ou coup de pilum entre les côtes pour l’achever. De plus, le défunt
a été enseveli sur le dos, mains croisées sur le bas ventre, à la manière
juive. Quant aux analyses chimiques, elles révélèrent notamment qu’aucun
colorant n’aurait pu résister à la chaleur de l’incendie (en 1532) qui provoqua
la fusion partielle du coffre en argent renfermant la relique.
Mais en 1988, la datation au carbone 14 semble contenter ses
détracteurs : elle conduit à une origine médiévale. Or cette analyse a été
contestée par des chercheurs de tous bords, à cause du manque de rigueur
scientifique de son déroulement. Ils dénoncent des irrégularités dès le début
du protocole (une seule technique retenue au lieu de deux, un seul organisme de
contrôle au lieu de trois…) l’abandon de la procédure en aveugle, des anomalies
dans les prélèvements des échantillons et le non-accès à l’ensemble des
résultats.
Il est donc préférable de s’en tenir aux conclusions de recherches
rigoureuses, sont, en 2010, le décryptage des lettres, qui avait déteint sur le
linceul, destinés à identifier le corps du condamné, un an plus tard, quand on
le rendrait à sa famille. « Dans la 16ème année, du règne de Tibère, Jésus
de Nazareth, mort à la neuvième heure… »
Mais c’est l’étude comparative avec le Suaire d’Oviedo qui apporte les
concordances les plus étonnantes : la superposition des deux linges fait
exactement coïncider les taches de sang du visage ; les mêmes pollens
anciens y sont été repérés, comme sur la tunique d’Argenteuil ; les trois
reliques sont imprégnées du sang du groupe AB, le plus rare. Sachant que les
groupes sanguins n’ont été mis en évidence qu’en 1901, qui aurait pu, en au
XVIème siècle ou au Moyen-Âge, faire coïncider une telle caractéristique sur
les trois reliques ?
Si la liberté humaine est indispensable à l’acte de croire, pourquoi
opposer foi et science quand elles peuvent s’éclairer mutuellement ? (Sabine PEROUSE. Journal Dimanche 19 avril
2015)
Prêtres et religieux pendant la Seconde Guerre mondiale
A l’occasion de la commémoration de la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe, le 8 mai 1945, découvrez deux documentaire inédits sur ces prêtres et religieux qui se sont battus contre la barbarie, et ont donné leur vie pour la paix.
La Foi jusqu’au sacrifice
Une Coproduction KTO / GRAND ANGLE (2019), 52 min.
Au cœur de la seconde guerre mondiale, des prêtres et des religieux ont donné leur vie pour la paix. Ils se sont battus avec héroïsme contre la barbarie. Ils sont morts, souvent jeunes, avant même d’avoir vécu et font l’objet d’un bien fondé devoir de mémoire. Au regard des bouleversements contemporains, leur sacrifice a-t-il été inutile ? Au contraire, à travers de très nombreux et poignants témoignages, d’émouvantes images d’archives ainsi que d’inoubliables séquences tournées au sein même de lieux de mémoire exceptionnels, ce film nous transmet un magnifique message d’espoir.
BLOCK 26 : 8 mois à Dachau
De 1938 à 1945, près de 3000 prêtres, religieux et séminaristes sont déportés à Dachau. Regroupés dans des blocks spécifiques – qui conserveront pour l’Histoire le nom de « baraques des prêtres ». – un millier d’entre eux y laisseront la vie. Partageant le sort commun des déportés, les prêtres de Dachau s’efforcent de maintenir intacte leur vie spirituelle et sacerdotale. Ce sera le cas du père Gérard Pierré, qui était le dernier survivant des prêtres déportés du Block 26 – il est décédé le 3 avril dernier. Il partage ses souvenirs, sa philosophie de vie qui lui a permis de supporter cette détention.
Béni soit Jésus qui sème à tout vent, à travers les artistes, peintres, musiciens, …
Pour faciliter la tâche de ceux qui aiment prier en chantant, voici un petit choix …
NOËL
Ce premier chant est entonné à l’occasion de la fête de Noël par la chorale Chœur à cœur.
Musique des chrétiens d’Orient
Parce qu’il est très important de les porter dans nos prières, pensons aux centaines de milliers de réfugiés et de chrétiens persécutés dans leur pays.
✥
MYRIAM, petite réfugiée irakienne, chante pour Jésus. ✥
Sans s’en rendre compte probablement, certaines personnes blasphèment quand elles nous disent que Jésus n’a pas été torturé, qu’il n’est pas mort martyr, parce que Dieu protège ses prophètes….
Et les terroristes, les islamistes ont le malheur de penser qu’ils rendent service à Dieu en sacrifiant les personnes qui ne partagent pas leurs idées.
NB: Pour rédiger ce chapitre je me suis largement inspirée des conférences à l’abbaye Notre Dame de la Paix à Chimay, du père Maurice GILBERT, professeur émérite à Jérusalem et à Rome. J’espère ne pas m’être trop éloignée de l’esprit qui l’animait.
Conversation au gré d’une rencontre fortuite.
– Je connais Jésus. C’est aussi un prophète de l’islam. Mais le plus grand prophète, c’est Mahomet, la paix soit sur lui.
– C’est ton droit de penser ça. Mon devoir à moi, en tant que chrétienne, c’est de te dire que la Bible parle autrement de Jésus-Christ.
-Mais vous avez falsifié la Bible !
-Hé là, stop ! Qui peut falsifier les récits originaux ? N’est-ce pas celui qui vient après, celui qui n’était pas présent au moment de l’histoire qu’il raconte ?
-Laisse tomber !
-Comme tu veux, mais … si tu m’écoutais un peu avant de tourner la page?
Si ! Jésus est mort sur la Croix et ressuscité ! Il est VIVANT ! Nous en sommes tous témoins.
Mahatma Gandhi :« Jésus Christ était complètement innocent, il s’est offert lui-même comme sacrifice pour le bien des autres, ses ennemis inclus, et devint la rançon du monde. Ce fut un acte parfait. »
Coran. Sourate XIX : « Et paix sur moi le jour où je naquis, et le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité comme vivant. Voilà Jésus, fils de Marie. Parole de la vérité dont ils doutent encore. »
Vrai ou faux: Jésus est-il mort sur une croix?
L’Esprit Saint qui agit dans toutes les religions a permis que Mahomet annonce la mort et la Résurrection de Jésus. Ce qui nous différencie dans ce domaine, c’est que, pour les Musulmans, Jésus n’est pas mort sur la croix. Pour eux, c’est Judas qui a pris sa place ou un sosie. Qu’en disent les historiens ?
Ce n’est pas seulement l’Evangile qui affirme la crucifixion de Jésus. Elle est largement rapportée par les auteurs séculiers.
Tacite (55-120 ap. J-C), surnommé le plus grand historien de Rome, écrit que Christ « fut mis à mort sous Ponce Pilate. »
Lucien de Samosate, satiriste grec de la seconde moitié du 2e siècle, écrit : » Les chrétiens adorent à ce jour un homme – le personnage distingué qui introduisit leurs nouveaux rites et qui fut crucifié pour cette raison… »
De même, Thallus (cité par Julius Africanus) écrit aux environs de 52 ap. J-C qu’une éclipse s’est produite au moment où Christ mourut. C’est exactement ce que rapportent les évangiles (Matthieu 27:45, 40) !
Le « Jésus » des Evangiles est devenu Issa dans le Coran.
Le prénom Jésus signifie « Dieu sauve », or, pour les Musulmans Jésus ne sauve pas. Le Coran utilise donc un nom qui ne signifie pas « Dieu sauve ».
Jésus, c’est Yeshoua en hébreu, prénom couramment utilisé à l’époque où Jésus-Christ est né.
Le sacrifice d’Abraham. Quel lien
avec celui de Jésus-Christ ?
Parce qu’il aime, Dieu ne veut pas la mort !Certains hommes n’ont pas beaucoup de respect pour la nature humaine. Ils en arrivent à tuer des êtres de chair comme eux ! Les animaux tuent pour se nourrir, mais l’homme, il tue pour quoi ? Dieu, par contre, prend toujours soin de ses enfants ! Il est fatigué de voir que les hommes s’entretuent, d’autant plus quand ils tuent en son nom, en criant par exemple : « Dieu est avec nous » ou « Gott ist mit uns » ou « Allah Akhbar » ou « God is with us » …
Au temps d’Abraham, il arrivait qu’on sacrifie son fils aîné pour plaire aux divinités ! C’était une tradition. Horreur ! De nos jours encore, des magiciens, des sorciers, demandent à des parents de sacrifier leurs enfants ! Tuer son enfant, c’est vraiment un dérèglement de la nature humaine ! Jusqu’où peut donc aller la folie de l’homme ? Tuer la chair de sa chair ! C’est fou !
Dieu est profondément peiné de voir que les hommes lui offrent des
sacrifices humains! Aussi, un jour, il va le dire bien fort. Il va retenir le bras
d’Abraham, alors que celui-ci s’apprête à tuer son propre fils, Isaac.
Le sacrifice humain a été remplacé par celui d’un bélier (mouton mâle).
Abraham a obéi à la voix de Dieu dans son cœur. Il n’a pas obéi à la tradition, préférant obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Oui, Dieu a parlé au cœur d’Abraham et Abraham a écouté, il a obéi et son fils a eu la vie sauve ! Dieu est un Dieu de Vie !
Un jour viendra où les hommes tueront Jésus, le Fils de Dieu. Au nom de la religion. C’est cet événement que l’Eglise commémore le vendredi-saint. Jésus a pris la place d’Isaac. Il a pris la place de tous les Isaac du monde ! Il est le mouton, l’Agneau de Dieu qui s’est librement offert en sacrifice. Puissions-nous comprendre ce message fort ! C’est seulement dans la prière qu’on peut comprendre un tel mystère : le sens de l’incarnation… le sens de la mort de Jésus… le sens de sa résurrection… L’islam nie ces mystères. Quand j’étais jeune, je ne comprenais rien à tout cela ! Alors, j’ai prié Dieu de m’éclairer et Il l’a fait. Merci Seigneur !
Cantique : A l’Agneau de Dieu – Elisabeth Bourbouze
Prophétie d’ISAÏE: Dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. » Alors se dessilleront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie ; car l’eau jaillira dans le désert, des torrents dans le pays aride. (Is 35 : 4-6) »
Pourquoi Jésus n’a-t-il pas tout le succès qu’il mérite ?
Pourquoi la foi en Jésus-Christ est-elle encore trop peu répandue alors qu’il a vaincu la mort, alors qu’il est ressuscité, et que tant de grands hommes et femmes se reconnaissent en Lui et puisent leur force dans son amour inconditionnel ?
On peut découvrir des éléments de réponse aux mille questions que nous nous posons au sujet de la mort et de la résurrection de Jésus en priant en vérité, à partir de la Torah et de la Bible …
… aussi en écoutant ceux qui étudient la Bible, comme notre pape François. Dans cette vidéo, il dénonce « le pouvoir du monde contre le pouvoir de Dieu. » (Voir à 22 minutes)
Première raison : la corruption, déjà au temps de Jésus !
Pour être sûrs de
refermer une bonne fois le « dossier Jésus », les grands-prêtres et les scribes ont usé d’un stratagème peu édifiant mais toujours à la mode : la
corruption ! Voici, en bref, le récit des événements qui ont suivi la mort de Jésus.
(aelf) Les grands-prêtres et les pharisiens se rendirent ensemble chez Pilate et lui disent : « Seigneur, nous nous sommes souvenus que cet imposteur a dit de son vivant : “Après trois jours, je ressusciterai.” Donne donc l’ordre que l’on s’assure du sépulcre jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent le dérober et ne disent au peuple: Il est ressuscité des morts ! Cette imposture serait pire que la première ».
Pilate déclara : “Vous avez une garde. Allez ! Assurez-vous du sépulcre, comme vous l’entendez.” … Après le Sabbat,… Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent voir le sépulcre. Et voilà qu’il se fit un grand tremblement de terre : l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair et son vêtement était blanc comme neige. Dans la crainte qu’ils en eurent, les gardes furent bouleversés et devinrent comme morts. Mais l’ange prit la parole et dit aux femmes : « Soyez sans crainte, vous. Je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit. »
« Comme elles étaient en chemin, voici que quelques hommes de la garde vinrent à la ville informer les grands-prêtres de ce qui était arrivé. Ceux-ci après s’être assemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une bonne somme d’argent avec cette consigne : “ Vous direz ceci : Ses disciples sont venus la nuit et l’ont dérobé alors que nous dormions. Et si l’affaire vient aux oreilles du gouverneur, c’est nous qui l’apaiserons et nous ferons en sorte que vous ne soyez pas inquiétés.” Ils prirent l’argent et se conformèrent à la leçon qu’on leur avait apprise. Ce récit s’est propagé chez les Juifs jusqu’à ce jour. » (Mathieu 27 et 28, extraits)
Deuxième raison : Des Musulmans disent : « Jésus n’a pas été assassiné, car Dieu protège ses prophètes ». C’est mal connaître le Coran et la Bible:
Coran, V sourate
70 : « Certes, Nous avions déjà pris l’engagement
des
Enfants d’Israël, et Nous leur avions envoyé des messagers. Mais chaque fois qu’un Messager leur vient avec ce qu’ils ne désirent pas, ils
en traitent certains de menteurs et ils en tuent d’autres ».
Bible : « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides
ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes
enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu. » (Matthieu 23:37)
Nous connaissons tous des prophètes qui ont été persécutés. Martin Luther
King, Mgr Romero et tant d’autres sont morts assassinés, Jean-Paul II a été victime d’une tentative d’assassinat, etc…
Jésus a revêtu la condition
humaine jusqu’au bout,
jusqu’au martyre.
Bible, «
S’étant comporté comme un homme, il s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à la
mort et à la mort sur une croix ! Aussi Dieu l’a-t-il exalté et lui a-t-il
donné le Nom qui est au- dessus de tous nom, pour que tout, au nom de Jésus,
s’agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que
toute langue proclame de Jésus-Christ qu’il est Seigneur, à la gloire de Dieu
le Père. » (Philippiens 2:7-11)
Troisième raison:
Jésus n’est pas un roi-guerrier.
« Son programme est tout à fait dé-con-cer-tant. Le peuple opprimé par les Romains attendait un libérateur qui le délivrerait des colonisateurs. Jésus arrive et il ne prend pas les armes. Allez y comprendre quelque chose ! Il a un cœur bon, même avec l’occupant : il va jusqu’à guérir le fils d’un centurion romain ! Il prêche l’amour des ennemis ! Il annonce et inaugure la venue d’un Royaume qui n’est pas de ce monde !
C’est le monde à l’envers ! Il élève les humbles et il renvoie les riches les mains vides, non par la violence, mais par des paroles, des mots qui appellent à la conversion. (Lisez donc les propos adressés par Jésus aux Pharisiens : Matthieu 23)
Quel est le roi qui choisit ses collaborateurs parmi les plus petits, les plus humbles ? Quel est le roi qui invite à l’amour des ennemis, au pardon inconditionnel ? » (d’après homélie de l’abbé Marc BOUGEOIS)
JESUS est un personnage UNIQUE dans l’histoire ! De quoi déstabiliser les humains habitués à recourir à la violence pour régler leurs conflits.
Quatrième raison : Jésus passe outre de la loi quand l’amour est en jeu. Cette attitude dérange les autorités religieuses.
La loi impose plus de 600 préceptes. Jésus les sublime en nous apportant un commandement nouveau : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » Jésus aime le lépreux, il le touche et le guérit. Or c’est défendu ! Ce faisant, il est lui-même considéré comme impur, il n’a donc plus le droit d’entrer dans le Temple. Il le fait quand même.
La violence de Jésus est celle de l’amour. Saint Augustin résume ainsi son message: « Aime et fais ce que tu veux ».
De plus, Jésus est franc, il sait se fâcher quand il le faut. Jésus est un révolutionnaire et l’on n’aime pas les gens qui dérangent. Prenons-en de la graine ! Il est temps que se multiplient des gens de sa trempe !!! Jésus n’a pas dit: « Vous êtes le miel de la terre. Il a dit: Vous êtes le SEL de la terre. »
« C’est en vertu de la loi que Jésus a été
condamné. En mourant, il a détruit la loi qui le tue. » (Père Gilbert S.J.)
Cinquième raison : Jésus est accusé de servir le diable.
« On présenta à Jésus un possédé qui était muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le muet se mit à parler. La foule fut dans l’admiration, et elle disait : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! » Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » (Mt 9 :32-33) (Luc 11:15)
Aujoud’hui encore, des Chrétiens semblent avoir des pouvoirs magiques, mais leurs dons relèvent de l’Esprit Saint et il n’y a pas de secret. Tout le monde peut aspirer recevoir ces dons.
Sixième raison : Il est considéré comme un blasphémateur car il affirme ouvertement qu’il est le Fils de Dieu.
« J’ai multiplié sous
vos yeux les œuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me
lapider ? » Les Juifs lui répondirent : ‘Ce n’est pas pour une œuvre
bonne que nous voulons te lapider, c’est parce que tu blasphèmes : tu n’es
qu’un homme, et tu prétends être Dieu … Or, celui que le Père a consacré et
envoyé dans le monde, vous lui dites : ‘Tu blasphèmes’, parce que j’ai dit : ‘Je
suis le Fils de Dieu. Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père,
continuez à ne pas me croire. Mais si je les accomplis, quand bien même vous
refuseriez de me croire, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus
en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père.’ » (Jn 10 :32…)
Voici un extrait de son acte de
condamnation :
«... Le souverain sacrificateur l’interrogea de nouveau, et lui dit : ‘’Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ?’’ Jésus répondit : ‘’Je le suis’’. …. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : ‘’Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble ?’’ Tous le condamnèrent comme méritant la mort. » (Marc : 14:55…)
Par surcroit, il accompagne la
guérison du paralytique de la remise des
péchés ! C’en est trop. Il faut se défaire de lui ! Heureusement Jésus ne baisse pas les bras. Au contraire,
il profite de l’occasion pour manifester sa gloire :
« … Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : « Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève- toi, prends ton lit, et va dans ta maison.” Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant : Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
Septième raison:
La jalousie et l’orgueil spirituels. Jésus avait un grand succès auprès
des foules et les religieux et les scribes en étaient jaloux. Ce passage
d’évangile en témoigne :
« Voyant revenir les gardes qu’ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs des prêtres et les pharisiens leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas ramené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissés égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? (Jn 7,40-53)
« Le
sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du
Seigneur. Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ;
ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient. (Actes 13 :44-45)
Huitième raison : La mauvaise foi, le refus de croire ce qui est évident. On préfère rester dans les ténèbres que chercher la vérité.
« Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »
Conduit pas ses bas instincts, l’homme en arrive à choisir l’assassin au lieu du saint !
…
devant Pilate, qui était d’avis de le relâcher, vous l’aviez rejeté. Lui, le
saint et le juste, vous l’avez rejeté, et vous avez demandé qu’on vous accordât
la grâce d’un meurtrier. » (Actes des
Apôtres 3:13…)
Neuvième raison :L’interdiction de propager la Bonne Nouvelle.
«
Qu’allons-nous faire de ces gens-là ?
Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle ;
cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem,
et nous ne pouvons pas le nier.
Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple,
nous allons les menacer
afin qu’ils ne parlent plus à personne
en ce nom-là. »
Ayant rappelé Pierre et Jean,
ils leur interdirent formellement
de parler ou d’enseigner au nom de Jésus. »
Dixième raison : A peine née, l’Eglise s’est divisée et le message évangélique a perdu de son éclat.
Jésus avait pourtant tellement insisté pour que nous restions UNIS: « Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » (Jn 17 :21)
NB. C’est lors de disputes intestines que la ville de Constantinople en Turquie (qui était chrétienne) tomba dans les mains des Musulmans et devint Istanbul. Des minarets ont été ajoutés à l’église Sainte Sophie. « Sophia » signifie « sagesse ». Si les chrétiens avaient eu la sagesse de s’entendre, de s’unir, la religion musulmane ne se serait pas imposée.
Onzième raison : Un voile cache la vérité sur Jésus, jusqu’à ce que Dieu ouvre l’esprit à l’intelligence des Ecritures.
« Jésus déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il fallait que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.’ Alors il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des Écritures. Il conclut : ‘C’est bien ce qui était annoncé par l’Écriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d’entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. C’est vous qui en êtes les témoins. » (Luc 24: 44-48) »
Voir téléfilm : Jésus. L’enquête.
Douzième raison : Le cœur de l’homme est malade. Un esprit médiocre ou simplement distrait ne cherche pas la vérité.
Treizième raison : la lâcheté conduit à l’injustice du ministère de la Justice !
Pilate condamne sciemment un innocent !
« Vous m’avez amené cet homme en l’accusant de mettre le désordre dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous, et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. » (Luc 23 :14)
Quatorzième raison :Un faux témoignage pèse contre lui.
« On prétendait que Jésus avait déclaré : “Je détruirai ce temple fait de main d’homme et en trois jours j’en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme”. …. Jésus ne dit pas que lui-même le détruira- il s’agit là d’un faux témoignage – Par contre, il prophétise que c’est précisément ce que feront ses accusateurs et laisse entrevoir que la destruction de son corps terrestre sur la croix marquera la fin du Temple et que sa résurrection en inaugurera un nouveau. Le corps vivant du Christ maintenant devant la face de Dieu est devenu le lieu du culte. Il est le tabernacle qui n’a pas été construit de main d’homme. La prophétie de la Résurrection est ainsi une prophétie de l’eucharistie ». (Joseph RATZINGER. La fin du Temple. L’esprit de la liturgie)
Quinzième raison : La dérision, la moquerie est une arme efficace de destruction du christianisme.
Bien des jeunes souhaitent retourner à l’Eglise mais ils ont peur qu’on
se moque d’eux. Simon-Pierre est passé par là… or il est devenu le premier
pape ! Lors de l’arrestation de Jésus, « il se mit à jurer avec des imprécations :« Je ne connais pas l’homme dont vous me parlez !»
(Marc 14:71-72). Plus tard il deviendra un défenseur farouche de
l’Eglise.
Allez, les plus valeureux,
montrez l’exemple et entrainez avec vous vos copains, copines! Comme le
sportif Kakà.
Seizième raison : Il y a mon péché et le tien, notre silence.
Par nos péchés, nous clouons Jésus sur la Croix. Par
notre silence, nous cherchons à nouveau à l’enterrer.
« Si quelqu’un veut Me suivre, qu’il renonce à lui- même, qu’il se charge de sa croix chaque jour, et qu’il me suive. » (Luc 9)
Dix-septième raison : La
foi, c’est un saut dans l’inconnu. Nous pouvons avoir peur de l’inconnu. Or personne
ne peut faire ce saut à notre place.
Coolus commente son dessin:
Après la mort et la résurrection de Jésus-Christ, l’un croit à la réalisation des prophéties (comme Jean, lapin de gauche), l’autre cherche des preuves de la résurrection (comme Pierre, lapin de droite).
-Les deux disciples arrivent au tombeau.
Jean arrive le premier, et attend dehors. Pierre entre.
-Pierre demeure perplexe, Jean entre à son
tour, il CROIT en ne voyant… RIEN.
-Dans ce dessin, Pierre scrute le suaire,
avec ses lunettes, pour essayer de trouver une explication rationnelle à la
chose. Il cherche quelque chose. Peut-être ne sait-il même pas ce qu’il
cherche ?
-Jean, lui, semble avoir compris. Compris
les Paroles du Christ qui résonnent en lui à présent « Et le troisième
jour, il ressuscitera »
-Jean regarde deux endroits ; le mur
et la sortie. Vers quoi est-ce que je regarde ?
Dix-huitième raison : Jésus ne force pas notre conversion.
« Voici, je me tiens à la porte, et je
frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je
souperai avec lui, et lui avec moi. » (Ap
3 :20)
Dix-neuvième raison : La persécution effrénée des Chrétiens par d’autres groupes religieux ou athées.
Indonésie: 9 novembre 2006: Trois jeunes ont été décapités. Leur crime ? Être chrétiens. Il est bien connu que les chrétiens font de très bonnes choses dans la société (écoles, dispensaires, …) Jésus lui-même a été assassiné alors qu’il passait au milieu des hommes et des femmes en faisant beaucoup de bien. Les chrétiens suivent leur maitre sur la route du don d’eux-mêmes. Ils ne fuient pas devant le loup.
Vingtième raison: Les Chrétiens n’utilisent pas assez les charismes mis à leur disposition par l’Esprit Saint.
Jésus s’approchait des personnes. Il connaissait le fond de leur âme. Les Chrétiens sont appelés à s’équiper des dons de l’Esprit pour faire comme lui.
Vingt-et-unième raison. La foi se propose. Elle ne s’impose pas. Il faut donc de la patience.
La foi se transmet par attirance. C’est Jésus lui-même qui donne la foi, en attirant à Lui. « Moi, une fois élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à Moi. » (Jn 12:32)
Vingt-deuxième raison. La foi chrétienne est facteur d’unité. Des personnes préfèrent rester entre elles, dans leur club, au milieu de leurs connaissances.
Louis Segond Bible Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Ephésiens 2:19
Les écoles ouvrent à nouveau et l’on demande aux professeurs d’éviter que les élèves ne se touchent!!!
Bla bla bla …
On va se moquer de notre pays dans le monde entier!
Oui, il y a de quoi être honteux en effet! Certaines propositions qui sont faites manquent de bon sens.
Ecrire un texte de loi c’est facile. Le faire appliquer par des enfants, par des personnes fragiles en mal de relations humaines, c’est autre chose.
Mais où est la sagesse là-dedans?
Résister à l’esprit du monde qui ne nourrit pas l’âme.
Les gilets jaunes résistent.
C’est signe de vie que de résister aux injustices. Par contre, il est inadmissible que des casseurs se joignent au mouvement. Or, des personnes sont blessées, aussi bien du côté des manifestants que des forces de l’ordre. Question: Les casseurs sont-ils payés pour créer des situations violentes et ainsi monter la population contre Les Gilets Jaunes?
Résister au mensonge: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » (Jn 8:32)
Comment croire les propos entendus durant ce confinement? Mensonges au niveau des chiffres des décès, mensonges quant à la question des masques, mensonges, mensonges ….partout. Nous voulons du changement. Tant que l’argent restera le maître, il n’y aura pas de changement.
Test Covid : le président tanzanien pense qu’il se passe des choses étranges…
Résister à l’individualisation que nous impose le confinement.
Le covid 19 a un effet pervers: celui de nous séparer les uns des autres. Résistons: Comment tisser, retisser des liens? Comment dire plus que jamais aux gens qu’on les aime? Téléphoner, envoyer des cartes postales, préparer l’après-confinement avec les personnes qui en souffrent le plus…
S’engager: « La politique, si dénigrée, est une vocation très élevée. » (Pape François)
« Je prie le Seigneur de nous offrir davantage de politiques qui aient vraiment à cœur la société, le peuple, la vie des pauvres. Des politiques qui se soucient des plus faibles : ceux qui ont faim, ceux qui sont sans travail, sans toit, les immigrés, les peuples indigènes, les personnes âgées de plus en plus seules et abandonnées, les enfants encore dans le sein de leur mère : tous ceux qui sont exploités et dont la société actuelle a fait des rebuts, « des restes ».
Mais surtout, le pape diagnostique le grand danger de la « corruption » qu’il entend aussi dans sa dimension spirituelle.
Dans cette « économie qui tue », les « personnes sont moins importantes que les choses qui procurent un profit à ceux qui ont le pouvoir politique, social et économique .
Le pape demande aux politiques de chercher non pas leur intérêt, mais la « dignité humaine ».
Le « pécheur », faisait observer le pape, peut toujours se « repentir » parce que Dieu « est miséricordieux et il nous attend tous », mais le « corrompu » reste « inébranlable » parce qu’il « se justifie » et il est difficile qu’il « réussisse à revenir en arrière ».
Le pape François invite les hommes et les femmes engagés en politique, surtout ceux qui sont chrétiens, à être « courageux » : parce que la politique est une sorte de « martyre quotidien : chercher le bien commun sans se laisser corrompre ».
« Si le Seigneur t’appelle à cette vocation, fais de la politique, disait le pape. Cela te fera souffrir, cela te fera peut-être pécher, mais le Seigneur est avec toi. Demande pardon et va de l’avant. Mais ne laissons pas cette culture du rebut nous rejeter tous ! Elle rejette aussi la création, parce que tous les jours la création est davantage détruite. N’oubliez pas cette parole du bienheureux Paul VI : « la politique est une des formes les plus élevées de la charité. »
Pour éviter le « n’importe quoi » : invoquer l’Esprit Saint.
Pourquoi ramer? Et si on demandait à Dieu qu’il éclaire nos pensées et prenne la commande de nos opérations?
Comparer la vie selon l’Esprit Saint et la vie selon l’esprit du monde.
La Belgique, c’est 11 millions d’habitants. L’Eglise, c’est plus d’1 milliard et 300 millions d’âmes.
Depuis combien de temps les Belges essaient-ils de faire un gouvernement? Un an environ, je ne compte plus. En combien de jours les évêques ont-ils élu François, leur nouveau pape? Benoit XVI a renoncé à sa charge le 28 février 2013 et le nouveau pape, François, a été élu le 13 mars suivant. Faites le compte.
Depuis combien de temps la Belgique existe-t-elle? Les Belges n’ont pas eu d’existence nationale avant 1830. Depuis quand l’Eglise existe-t-elle? Depuis plus de 2000 ans; c’est d’ailleurs la plus ancienne institution au monde toujours en vie et agissante.
Alors oui, demandons à Dieu de conduire nos peuples comme Il conduit l’Eglise, de sa Main puissante et sage.
Je propose d’écouter le discours du pape François à l’ONU. (voir à 20 minutes) NB: Le pape rencontre les politiciens, mais il ne prend pas de décisions au niveau politique. En effet, il y a séparation de l’église et de l’état, selon la volonté même de Jésus-Christ.
Et maintenant,nous pouvons, si nous le souhaitons, nous joindre au groupe Glorious pour demander à l’Esprit Saint de nous éclairer, comme il éclaire le pape François, afin que nous nous sentions vraiment responsables de nos actes.
Un mot d’encouragement, ça fait du bien. Invités à Chimay par Guy Ballant, pour chanter au profit de l’asbl Les enfants de Madagascar https://www.facebook.com/emb.bourlers/ Patrick Richard et Grégory Turpin encouragent Benjamin, un demandeur d’asile.
L’accueil des réfugiés, source de JOIE.
ll ne faut pas accueillir si c’est pour le faire en grognant.
Le premier accueil est le regard que nous portons sur l’autre. Il y a des regard qui font du bien et des regards qui tuent.
Un autre accueil tout aussi important est celui que nous réservons aux personnes qui nous font un cadeau. Accepter une invitation à prendre le thé est très important pour créer des liens.
L’accueil à l’autre, c’est aussi du temps qu’on lui consacre. Une petite discussion dans un magasin ou en rue, un coup de téléphone, une carte postale …
Il y a aussi des accueils à l’autre qui sont des visites qu’on lui rend, au centre d’accueil ou à son domicile.
L’accueil peut se faire aussi au sein des familles, le temps d’une journée, d’un week-end, ou pour quelques mois …
L’accueil se vit aussi au niveau de l’école, des clubs de jeunesse, des salles de sports, etc…
Au cours de tennis de table, Jean prend du temps avec les demandeurs d’asile, tout simplement, quoi qu’il profite de l’occasion pour leur apprendre des mots, des phrases en français. C’est tellement précieux pour eux. Est-ce que la violence, le terrorisme, ne serait pas la conséquence du manque d’accueil?
La joie de l’accueil, Julia Montfort et son mari la vivent au quotidien, dans leur maison où ils ont accueilli Abdelhak Adam.
A Chimay, Jacqueline et Albert accueillent des frères et sœurs immigrés, le temps d’un repas, ou le temps de prendre une tasse de thé ou de café ensemble.
Donner, recevoir, tout va ensemble, tous ces échanges apparemment anodins créent des liens forts. C’est bon pour le moral, c’est pour la santé, c’est bon pour la construction de la paix … Bref: Donnez et vous recevrez bien au delà de ce que vous pouvez l’imaginer.
L’accueil suppose aussi que l’on se mette du côté des personnes en détresse.
Dénoncer les injustices, c’est une bonne façon de se montrer solidaire des personnes en détresse.
Journée internationale des migrants à Chimay, en 2019.
Nos sociétés sont de plus en plus confrontées au nomadisme, à la migration. Des événements, des situations de la vie conduisent à des déplacements, volontaires ou forcés ; alors se dresse devant nous un grand défi, celui d’accueillir les autres. Reconnaissons que ce n’est pas du tout facile, ni évident dans les deux sens ; accueillir l’autre demande une ouverture de sa vie, de son intimité, de ses habitudes, de son coin de plaisir, de sa « terrasse » ; c’est une mort à soi, une perte de certains conforts. Si cela peut quelque fois déranger, accueillir l’autre apporte souvent une joie perceptible de suite ou plus tard ; une joie qui marque et qui dure.
Le passage de la première lecture de ce 13ème dimanche nous livre l’accueil du prophète Elisée par cette riche famille de Sunam. La femme dit à son mari : « Écoute, je sais que celui qui s’arrête toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Faisons-lui une petite chambre sur la terrasse ; nous y mettrons un lit, une table, un siège et une lampe, et quand il viendra chez nous, il pourra s’y retirer. » I R 4,8
Cet accueil offert à Elisée n’est pas resté sans récompense car malgré leur âge très avancé, ce couple sans enfant va en avoir un.
Alors comment pourrons-nous aménager une place, une demeure sur notre terrasse à l’étranger ? Comment nous laisser bousculer, déranger chez nous par l’autre qui se tient à la porte et qui frappe ?
N’oublions pas qu’il y a toujours une joie petite ou immense qui accompagne l’art d’accueillir l’autre. Donc saluons les nombreuses initiatives pour accueillir dignement les autres ; rendons grâce pour toutes les personnes qui œuvrent en paroisse dans nos services, nos mouvements, nos associations, nos lieux de présence et de permanences pour accueillir les diverses préoccupations et demandes des familles ; vous leur offrez un accueil, elles rencontrent Dieu ; cet accueil est un chemin d’espérance et de joie pour tous. Vivons dans la joie d’accueillir l’autre ! Bonnes vacances d’été ! Père Thomas ADJETEY https://secteur-brunoy-valdyerres.catholique.fr/La-joie-d-accueillir-l-autre
Les carnets de solidarité.
Après avoir hébergé un demande d’asile tchadien, la journaliste Julia Montfort a choisi de partir à la rencontre des citoyens qui ouvrent leurs portes aux exilés. CARNETS de Solidarité est son carnet de bord vidéo.
Allez! Yalla! En route maintenant!
Il n’y a plus de temps à perdre. Il faut remonter la pente. Les immigrés sont là pour œuvrer eux aussi à cette lourde tâche. Comme en 40, quand ils étaient enrôlés dans nos armées. Comme après la guerre, quand il manquait de main d’oeuvre pour relever les pays dévastés.
Aujourd’hui, on peut demander de l’aide aux personnes des centres d’accueil pour soigner les enfants qui restent à la maison pendant que les parents vont travailler.
« Ouais! Mais on ne peut pas faire confiance à tout le monde! » C’est vrai mais la peur ne peut pas provenir de la nationalité ou de la couleur de la peau.
Pas question de confier nos enfants à n’importe qui. Mais le personnel des centres d’accueil connaissent les réfugiés parfois de longue date. Et puis, il y a les caméras de surveillance! Bien sûr, il faut prévenir de leur présence dans la maison.
Agence immobilière sociale.
Beaucoup de maisons sont inoccupées. Il y aurait moyen de les louer à des personnes qui, livrées à elles-mêmes, n’arrivent pas à trouver de logement.
Cantique: « Ô qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble. » (psaume 133)
Comment Dieu peut-il montrer son amour pour nous?
Comment … ? si ce n’est à travers nos gestes d’amour les uns pour les autres? Les moments mystiques pendant lesquels Dieu se manifeste, oui cela existe, mais quand on se sait aimer de Dieu, quand on sent vivement cet amour en nous, comment le garder? L’amour déborde en FRATERNITÉ UNIVERSELLE! « Laisse-toi aimer de Dieu! »