A la messe de ce dimanche, il y avait beaucoup de monde : plus de 200 personnes dans une église qui en compte généralement une soixantaine. Pourquoi tant de monde ? Parce que des enfants y faisaient leur première communion. Peut-on dire pour autant que cette Eglise est vivante ? Non, car la plupart de ces personnes, adultes comme enfants n’y reviendront plus qu’à de rares exceptions.C’est qu’ils ne savent pas que notre religion est VRAIE … Par contre, Benoit que voici en est convaincu.
Il y a quelques années, un jeune Italien, Carlo Acutis, a bénéficié de cet enseignement de l’Eglise et il est devenu un grand saint. (Il sera prochainement canonisé) Peut-être parmi les enfants qui ont reçu Jésus-Hostie pour la première fois ce dimanche, y en a-t-il qui, comme lui, grandiront en sainteté en se nourrissant du Pain de Vie. Prions pour eux, pour leurs familles, …
Remercions prêtres et catéchistes qui enseignent les bases de la foi à tous ces enfants et remercions sacritains, musiciens … pour leur dévouement. Merci aussi aux familles qui se mobilisent pour conduire régulièrement leurs enfants au catéchisme. Les bases de la foi sont très importantes pour l’avenir de l’Eglise dont dépend largement aussi l’avenir du monde.
Pour des assemblées vivantes, il manque quelque chose de vital: la pratique des charismes.
Les charismes de l’Esprit Saint, on les voit appliqués dans des églises chrétiennes pentecôtistes, protestantes, catholiques … Des malades y trouvent la guérison, des personnes anxieuses y sont plongées dans une grande paix. Il faudrait ça dans toutes les églises. A nous de le vouloir. Chacun de nous est responsable de l’avenir de l’Eglise.
A la messe de ce dimanche, justement, nous avons entendu le récit d’une pêche miraculeuse réalisée par les apôtres après la résurrection de Jésus. Pierre et son équipe avait raté leur pêche. Mais Jésus intervient et miraculeusement, les filets se remplissent de poissons. « Désormais ce sont des hommes que tu prendras » avait dit Jésus à Pierre, le futur pape.
En Eglise, nous attendons cette pêche miraculeuse de la part de Jésus sans nous croiser les bras. « Faites tout ce qu’il vous dira » Tous nous sommes responsables de l’avenir de nos paroisses (symbolisées par les barques).
La pêche miraculeuse grâce à Jésus est un exemple pour notre Eglise aujourd’hui.
Pour une pêche miraculeuse, il nous faut évangéliser dans la puissance de l’Esprit Saint, comme à l’église Saint-Nicolas des Champs à Paris.
Justement, ce dimanche, chez moi, j’ai écouté un beau témoignage qui contient une invitation à OEUVRER NOUS-MÊMES dans la puissance de l’Esprit Saint par la pratique des charismes. Ce travail demande de la disponibilité :
Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. https://www.aelf.org/2025-05-05/romain/messe
Une formation à la pratique des charismes est à notre portée. Allons-nous saisir cette main de Dieu tendue vers nous?
L’Eglise, c’est chacun de nous qui la construisons. Les prêtres, cardinaux, papes, sont là au service de l’Eglise, mais chacun à des dons à mettre en pratique. (Voir aussi article précédent).
Des priantes assoiffées de Dieu ont décidé de se former à l’évangélisation en écoutant des évangélistes qui oeuvrent déjà dans la puissance du Saint Esprit . Elles découvrent comment « basculer » pour évangéliser dans la puissance de Dieu.
Voici quelques paroles de Marie Donato recueillies dans cette vidéo à voir et revoir par toute personne qui veut s’engager vraiment pour une Eglise vivante :
« … il ne s’agit pas seulement de parler de Jésus à quelqu’un mais de prier avec lui pour qu’il puisse expérimenter Jésus vivant, qu’il puisse expérimenter dans les sujets qui sont difficiles pour lui que Dieu va intervenir, qu’il puisse expérimenter des guérisons, des libérations, des solutions qui viennent du ciel » …
« Prendre dans les cieux ce qui est disponible pour nous et le relâcher sur la terre. »
« Parce que tu as la foi, tu es un ambassadeur de Dieu et tu as tout entre les mains pour faire ça »
« Cela demande un changement de position mentale qui fait qu’au lieu d’être un pauvre chrétien sur la terre, qui regarde vers Dieu en disant : Pitié Seigneur ! Seigneur tu ne vois pas ce qui se passe ? Fais quelque chose pour nous. » on comprend que
« Dieu a déjà tout fait sur la croix. En fait, Jésus sur la croix, il a tout donné jusqu’à la dernière goutte de son sang et il a dit : « Tout est accompli »
A chacun de « Se positionner dans cette victoire qui est déjà là et dire « je ne prie pas pour avoir la victoire mais je prie à partir de la victoire de Jésus … »
Le plus grand des charismes, c’est l’amour car DIEU EST AMOUR et il nous veut bons comme Lui.
01 J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. qu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. 03 J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.
Jésus est l’exemple parfait de l’Amour incarné dans la vie de tous les jours.
L’Eglise n’a pas le droit de juger les personnes mais elle est appelée à les aimer, à les aider à se réconcilier avec elles-mêmes, avec les autres, avec Dieu.
Comme à la Pentecôte, Marie est à nos côtés et elle demande pour nous l’ESPRIT SAINT qui coule du Cœur de Jésus.
Depuis Medjugorje, Marie cherche à accompagner chacun de nous en tournant notre regard vers Jésus, Dieu fait homme et vers l’Esprit-Saint.
Le Renouveau Charismatique a changé ma vie « en bien », malgré des dérapages.
Petit témoignage. En 1985, après la naissance de mon 4ème enfant, j’ai commencé à avoir bien mal au dos. Or durant l’été, ma sœur m’a invitée à une assemblée de prière où l’on pria pour les malades. Je m’avançai et j’ai été guérie, quoi que le lendemain, j’éprouvai encore quelques douleurs que je repoussai par la foi : « Non, je n’ai plus mal, je suis guérie. » J’ai encore été enceinte 5 fois, sans ressentir de douleurs au niveau du dos sauf à la fin de la neuvième grossesse où le mal réapparut. Une fois l’enfant né, je consultai le médecin. La radio révélait une hernie discale. L’ostéopathe arrivait à calmer la douleur et j’étais tranquille pendant quelques semaines puis le mal réapparaissait. Après quelques séances, j’interpelai vivement le Seigneur et je fus guérie. Depuis 30 ans, mon dos ne me fait plus souffrir.
08 Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, annoncez parmi les peuples ses hauts faits ; 09 chantez et jouez pour lui, redites sans fin ses merveilles ; 10 glorifiez-vous de son nom très saint : joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! 11 Cherchez le Seigneur et sa puissance, recherchez sans trêve sa face ; 12 souvenez-vous des merveilles qu’il a faites, de ses prodiges, des jugements qu’il prononça,
Dans l’Eglise, Corps du Christ, chacun a des dons à exploiter « en vue du bien ».
C’est une question d’AMOUR que de demander les dons de l’ESPRIT SAINT, de l’Esrit Saint seulement: gare aux contre-façons!
04 Les dons de la grâce sont variés, mais c’est le même Esprit. 05 Les services sont variés, mais c’est le même Seigneur. 06 Les activités sont variées, mais c’est le même Dieu qui agit en tout et en tous. 07 À chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien. 08 À celui-ci est donnée, par l’Esprit, une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ;
09 un autre reçoit, dans le même Esprit, un don de foi ; un autre encore, dans l’unique Esprit, des dons de guérison ; 10 à un autre est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter. 11 Mais celui qui agit en tout cela, c’est l’unique et même Esprit : il distribue ses dons, comme il le veut, à chacun en particulier. https://www.aelf.org/bible/1Co/12
« Le Renouveau Charismatique est une chance pour l’Église et pour le monde. »
« Puisse le Renouveau charismatique disparaître en tant que tel et se transformer en une grâce de Pentecôte pour toute l’Église : pour être fidèle à son origine, le fleuve doit se perdre dans l’océan[12]. »
EN AVANT Grâce à internet, nous pouvons dès aujourd’hui, nous former à la PRATIQUE des CHARISMES.
Inscrivez-vous à la formation express Encounter Ministres qui se déroule sur les 4 semaines du mois de juin, pour, vous aussi, apprendre à prier pour des guérisons et à interpréter les rêves ! Inscription à la formation en distanciel : https://fr.encounterschool.org/esmo-si Inscription en présentiel à Versailles pour ceux qui habitent en île de France : https://linktr.ee/encounterversailles
27 Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » https://www.aelf.org/bible/Jn/6
Les membres du Renouveau Charismatique sont des priants. Ainsi NDML.
Mieux vaut annoncer les merveilles de Dieu en son Eglise, prier pour elle et s’y engager que de la critiquer.
Le 5 mai 1895, poussé par sœur Elena Guerra, le pape Léon XIII[2] écrit une lettre intitulée Provida matris caritate. Dans cette courte lettre, le pape demande à toute l’Église de se préparer à la fête de Pentecôte par une neuvaine solennelle au Saint-Esprit. Il propose de prier spécialement cette prière : « Envoie ton Esprit créateur et tu renouvelleras la face de la terre. » Deux ans plus tard, en mai 1897, toujours à l’instigation d’Elena Guerra, Léon XIII continue son action en publiant cette fois une encyclique sur l’Esprit Saint intitulée Divinum illud munus. Le 1er janvier 1901, premier jour de la première année du siècle, le même Léon XIII chante le Veni Creator Spiritus, comme pour consacrer le nouveau siècle à l’Esprit Saint.
Le pentecôtisme
Malheureusement, il faut bien dire que ces appels sont restés sans grand écho dans le monde catholique. En tout cas, dans un premier temps. Pourtant – est-ce une coïncidence ? –, le jour même où le pape Léon XIII chantait le Veni Creator sur le monde commence à Topeka (Kansas), aux États-Unis, ce qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler le pentecôtisme. Dans son école biblique, le pasteur méthodiste Charles Fox Parham a rassemblé ses étudiants. Ils lisent et travaillent les Actes des Apôtres. Pendant qu’ils sont en prière, ils font l’expérience du « baptême dans l’Esprit »[3]. Ils deviennent des chrétiens renouvelés qui exercent les charismes dont il est fait mention dans les épîtres de Paul et les Actes des Apôtres. Rapidement, bien que né au sein de l’Église méthodiste, cette nouvelle manière de vivre sa foi est rejeté par les Églises protestantes traditionnelles. Se crée donc une nouvelle Église, qui sera appelée l’Église pentecôtiste, et qui se répandra dans le monde entier. Ce n’est que cinquante ans plus tard que le mouvement pentecôtiste commence à s’implanter dans les Églises protestantes officielles aux États-Unis et qu’on trouve des protestants de différentes dénominations qui ont fait l’expérience du baptême dans l’Esprit.
Pape François a vécu lui-même une effusion de l’Esprit Saint dans une assemblée œcuménique.
Une petite histoire entendue ce matin à la messe :
Comme chacun le sait : Pour rencontrer le Pape François, il fallait prendre rendez-vous. Et pourtant, un cardinal échappa à cette règle. Il pouvait rencontrer le pape sans avoir pris rendez-vous. Pourquoi lui et pas les autres? C’est parce que ce cardinal consacrait sa vie aux pauvres et François acceptait de recevoir cette personne hors rendez-vous. Chaque fois qu’il s’agissait des pauvres, François était disponible. N’est-ce pas beau, ça ?
Et si chacun de nous, nous acceptions de nous laisser déranger par les pauvres, les personnes en souffrance ? C’est certain : Le monde changerait bien vite ! C’est un exemple que pape François nous a donné pour que nous fassions de même.
Quant à soeur Geneviève, chaque semaine, elle présentait au pape les pauvres, les woke, … sur lesquels elle veillait.
« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. 13 Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
A propos des Petites Sœurs de Jésus, comme soeur Geneviève. Quid de la spiritualité de Charles de Foucauld?
« Les Petites Sœurs de Jésus » veulent transmettre et faire rayonner la spiritualité de Charles de Foucauld, le frère universel qui vit dans le désert.
Comme je voudrais une Eglise pauvre pour les pauvres! (François)
François et les migrants.
Comme un symbole, c’est à Lampedusa qui fait face régulièrement à l’afflux de migrants, que François effectue son premier voyage en juillet 2013. Depuis un navire des garde-côtes, il prononce ces mots :
« La culture du bien-être qui nous amène à penser à nous-mêmes nous rend insensibles aux cris des autres. Elle porte à la mondialisation de l’indifférence.«
Comme le peuple d’Israël au temps de Moïse, les migrants fuient souvent des situations d’oppression et d’abus, d’insécurité et de discrimination, d’absence de perspectives de développement. Comme les hébreux dans le désert, les migrants rencontrent de nombreux obstacles sur leur chemin : ils sont éprouvés par la soif et la faim ; ils sont épuisés par les peines et les maladies ; ils sont tentés par le désespoir.
Mais la réalité fondamentale de l’exode, de tout exode, est que Dieu précède et accompagne la marche de son peuple et de tous ses enfants, en tout temps et en tout lieu. La présence de Dieu au milieu du peuple est une certitude de l’histoire du salut : « le Seigneur votre Dieu marche lui-même avec vous ; il ne vous lâchera pas, il ne vous abandonnera pas » (Dt 31, 6).
A ceux qui critiquent le pape François, j’interroge leur conscience :
-Que faites-vous bien concrètement pour venir en aide aux personnes souffrantes de votre entourage, pour mes migrants?
-Est-ce que vous priez VRAIMENT pour discerner, grâce à l’Esprit Saint, ce que Dieu attend de vous ?
– Pape François faisait chaque soir une heure d’adoration. Et vous, quel temps consacrez-vous au Cœur à cœur avec Dieu ?
– Pape François avait une grande dévotion à Marie. Et vous ? Quel est votre rapport avec la mère de Dieu ?
-Es-tu sûr d’aller au ciel si tu es égoïste et calomniateur?
34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;36 j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
37 Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?38 tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?39 tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
40 Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
17 Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. 18 De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. 19 Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. 20 Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
21 Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
L’Eglise a un message unique à donner au monde : PAIX, PAIX, PAIX !
A voir la diversité des personnes qui ont participé aux funérailles du pape François, il y a lieu de se dire qu’il avait une fameuse aura. L’Eglise, grâce au témoignage et la prière des chrétiens est vraiment nécessaire pour que vienne la PAIX.
L’Eglise tient ferme au milieu du monde qui est en plein désarroi. Prions donc pour l’Eglise !
On n’obtient pas la paix par la guerre mais par la prière. Par la prière, nous avons la puissance de changer des cœurs de pierre en cœurs de chair. Une prière dans l’intime de mon cœur peut amener la conversion d’une personne qui m’est inconnue à des milliers de kilomètres. Elle peut renverser la conduite d’un chef d’état qui, de loup, devient agneau prêt à donner sa vie pour le peuple dont il a la charge.
Saint pape Jean-Paul II et pape François (notamment) sont des signes de la Miséricorde de Dieu.
Tous les deux ont été rappelés à Dieu à Pâques (Pâques dure une semaine). Jean-Paul II a institué le dimanche de la Miséricorde (qui suit le dimanche de Pâques) et il est mort la veille de cette fête. Quant à François, décédé le lundi de Pâques, il a sans cesse appelé à la miséricorde envers les pauvres, les malades, les migrants, les personnes âgées, isolées, … Et il a montré l’exemple de l’accueil au Vatican.
Ce sont deux grands prophètes pour aujourd’hui. Que Dieu en soit béni, loué, remercié toujours et à jamais.
Prions pour le prochain pasteur de l’Eglise universelle.
Prions avec force, avec détermination pour que le prochain pape soit un ferveur adorateur du Cœur de Jésus, miséricordieux envers tous. Qu’à l’image de ses prédécesseurs, il ait aussi une profonde affection pour Marie, signe puissant de la Miséricorde de Dieu.
J’insiste: Ne jugeons pas et nous ne serons pas jugés. MISERICORDE !
A quoi de bon critiquer l’Eglise ?
36 Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. 37 Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. https://www.aelf.org/bible/Lc/6
Pape François n’hésitait pas à dire que nous vivons la troisième guerre mondiale, une « guerre en morceaux ».
Nous avons mission d’atténuer les souffrances de la guerre par notre prière et l’offrande de nos vies. La prière est une force qui nous permet de faire face à toujte forme d’agression avec sérénité.
L’élection du pape est donc très importante vu son influence auprès des dirigeants des peuples.
Prions le chapelet de la Miséricorde.
Demandons l’intercession de tous les saints
Qu’ils intercèdent pour l’avenir de l’Eglise et du monde qui en dépend fortement ! Le site Aleteia nous invite à une neuvaine à saint Joseph. La voici :
Chers priants,
Le 7 mai prochain les cardinaux se réuniront en conclave pour élire le prochain pape !
Nous sommes donc plus que jamais appelés à nous tenir en prière, unis et fervents, pour demander à l’Esprit Saint d’éclairer leur discernement.
L’Eglise a besoin d’un saint pontife, humble et fort, pour la guider dans les défis de notre temps !
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. https://www.aelf.org/2025-04-30/romain/messe
Frères et sœurs, ce deuxième dimanche de Pâques est pour nous celui de la divine miséricorde. Les lectures bibliques nous montrent à quel point notre Dieu est miséricordieux.
La première lecture est extraite du livre des Actes des Apôtres (Ac 5,12-16)*. Elle nous montre des communautés chrétiennes qui ont accueilli cette miséricorde du Seigneur. Leur rencontre avec lui a totalement changé la vie de ces gens. Ils comprennent qu’ils sont appelés à devenir une communauté de partage, de prière et de découverte de Dieu. L’unanimité des premiers chrétiens faisait l’admiration de tous et entraînait des conversions. Cette miséricorde dont nous bénéficions aussi est offerte à tous les hommes du monde entier.
Dans la seconde lecture (Ap 1,1-19)*, saint Jean veut nous ramener au cœur de la foi au Christ. Car la foi renouvelle radicalement notre vision du monde. Elle nous fait tout voir à la lumière de cette miséricorde qui s’est manifestée en Jésus. Ce monde que Dieu a tant aimé, nous sommes invités à l’aimer nous aussi. Si nous aimons Dieu, nous devons aimer aussi tous nos frères. C’est un combat de tous les jours contre les forces du mal et de division. Mais le Seigneur ne nous abandonne pas. Saint Paul nous dit que « rien ne peut nous séparer de son amour » (Rm 8,35)*.
Il se peut que certaines personnes jugent qu’une vie bénie de Dieu implique richesse, santé et longévité. Dans l’épreuve, elles risquent donc de se demander si Dieu les aime encore. Saint Paul nous rappelle toutefois que « rien ne peut nous séparer de l’amour de Jésus – ni la tribulation, ni l’angoisse, ni la persécution, ni la faim » (Rm 8,35)*. Voici le fondement d’une vie véritablement bénie : Dieu nous a manifesté son amour en envoyant son Fils Jésus nous révéler sa miséricorde pour le monde.
Avec l’Évangile, nous sommes plus que jamais dans la miséricorde de Jésus. En ce premier jour de la semaine, il rejoint ses disciples. Il les trouve calfeutrés, verrouillés, enfermés à double tour. Ils s’attendent maintenant à subir le même sort que leur Maître. Ils cherchent donc à se faire oublier. En raison du danger qui les menace, ils évitent d’aller se promener en ville.
Ce danger est toujours actuel : comment affronter les moqueries d’un monde qui se croit intelligent, d’un monde qui attaque Dieu, l’Église, le pape, les chrétiens ? Nous voyons bien qu’il n’est pas facile de vivre sa foi dans le monde d’aujourd’hui. La tentation est grande de se replier dans de petits ghettos et de rester entre nous. C’est ainsi qu’on essaie de tenir devant l’orage. Comment ne pas penser que dans cet océan d’indifférence, il n’y a plus rien à faire ?
Mais en ce jour de Pâques, le Christ nous rejoint pour nous libérer de cette peur. Il invite ses apôtres à sortir et à partir en mission : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20,21)*. Ses premières paroles sont un message de paix. Cette paix du Christ, le chrétien en est porteur pour ses frères : « Allez dans le monde : devenez l’espérance des hommes », disait saint Jean Chrysostome. Nous sommes également appelés à devenir des porteurs d’amour. Cet amour va jusqu’au pardon. Tout chrétien est instrument de la miséricorde de Dieu. S’adressant aux Éphésiens, saint Paul écrivait : « Pardonnez-vous mutuellement comme Dieu vous a pardonné dans le Christ » (Ep 4,32)*.
Il nous reste le cas de l’apôtre Thomas le retardataire. Ce n’est pas à lui qu’on fera croire ce qu’il n’a pas vu. Ce qu’il a vu, c’est Jésus crucifié et enfermé dans un tombeau. Je connais quelques Thomas. L’un d’eux fut mon professeur de philosophie. Un homme fort inspirant, qui a poursuivi sa mission de stimuler chez ses étudiants le goût du questionnement et de la recherche du vrai. Un autre est un ami. Son père étant mort avant sa naissance, il a dû se fier au témoignage des autres pour le connaître et l’aimer. J’ajoute les grands Curie, Edison, Becket, Merton, Moore rencontrés au fil de mes lectures, sans oublier Albinoni, Bach, Beethoven, Mozart. Tous des gens qui ont été des chercheurs de vérité. Mais à mes yeux, le Thomas de l’Évangile incarne à lui seul la passion, la détermination, le réalisme et la sincérité des autres.
Le disciple est tout aussi bouleversé que les autres par la mort de Jésus. Mais alors que ses amis se terrent dans la peur, lui est dehors, dans les rues de Jérusalem. Lucide et entier, il n’accepte pas d’emblée ce que les autres lui rapportent. Jésus est vivant ? Thomas croira quand il aura mis ses mains dans ses blessures ! Le récit ne dit pas qu’il l’a fait. Saint Jean rapporte plutôt sa réaction à la vue du Seigneur. Comme il est heureux de s’être trompé ! Sa joie s’exprime dans la plus belle profession de foi : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
En effet, le Christ ressuscité ne manque pas d’humour. Pour répondre à sa demande, il invite Thomas à s’approcher et à toucher ses plaies. Mais ce dernier n’en a pas eu besoin. Il va même plus loin que ses amis car il a été le premier à reconnaître en Jésus « Son Seigneur et son Dieu » (Jn 20,28)*. C’est la rencontre et la Parole de Jésus qui provoquent la profession de foi de l’incrédule. Les doutes de l’apôtre Thomas deviennent pour lui un chemin de foi. En est-il de même pour nous ?
Ce qui arrive au pauvre Thomas, qui est absent au moment crucial, c’est un peu l’histoire de chacun de nous. Il n’est pas tant le symbole de ceux qui doutent trop que celui de ceux qui cherchent à croire comme ils sont et comme ils peuvent en assumant d’avoir été absents au moment où, pour d’autres, la foi était une évidence. Nous aussi, comme ce disciple, nous aimerions avoir des preuves. Mais le Seigneur ne cesse de nous rappeler ces paroles : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu » (Jn 20,29). Alors, quitte à être comme l’apôtre Thomas, soyons-le jusqu’au bout ; et que son aventure soit la nôtre.
« Mon Seigneur et mon Dieu… » C’est la prière que nous pouvons faire chaque fois que nous rencontrons quelqu’un sur notre route. C’est une manière de reconnaître la présence de Dieu en lui. Cet acte de foi va changer notre regard sur les autres. Nous apprendrons à les voir avec le regard miséricordieux du Christ. Nous sommes envoyés dans le monde auprès des enfants, des jeunes, des adultes, des malades et des bien portants. N’oublions pas ceux qui sont enfermés dans la violence, la haine, l’exclusion. Comme les apôtres, ils sont tous appelés à se laisser transformer par la miséricorde du Seigneur.
C’est tous les jours que le Seigneur fait le premier pas vers nous. Son grand projet c’est de libérer tous les hommes et de les combler de son amour. A travers nous, c’est lui qui est là et qui agit pour donner sa paix. Ils sont nombreux, autour de nous, ceux et celles qui vivent dans l’angoisse et la peur. Ils ont besoin de rencontrer autour d’eux des témoins de cette joie et de cette espérance que le Seigneur met en nous.
En ce dimanche, nous nous tournons vers le Seigneur : qu’il nous rende plus disponibles à la force de la foi. Qu’il soit avec nous pour que nous soyons plus courageux dans le témoignage. Qu’il nous garde plus généreux dans la pratique de la charité fraternelle.
SERVIR : A l’heure où il pouvait prendre sa pension et « profiter de la vie », François a accepté de servir encore davantage l’Eglise. Il a accepté la lourde charge du pontificat. Il a accepté de PORTER LA CROIX, une très LOURDE CROIX. C’est en ce sens qu’il est MARTYRE.
Je pense qu’aujourd’hui, il est heureux, dans les bras de Dieu, car, même s’il a péché, il a aussi beaucoup aimé et il est pardonné!
47 Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour.
François a été persécuté de toute part. On lui reproche son franc-parler, mais c’est celui des PROPHETES. On lui reproche la liberté avec laquelle il a osé prendre des positions contraires à l’esprit du monde.
Détaché de tout artifice, à la suite de Jésus, le prophète est une personne LIBRE qui ne cherche pas à plaire. Cependant certains se demandent si pape François a eu des liens avec le nouvel ordre mondial … Ecoutons la parole de Dieu: « …ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres. » (St Paul)
Pour nous faire une meilleure idée de sa personne, nous pouvons retrouver ses discours sur Kto.
Cessons d’affaiblir l’Eglise et qu’internet serve le BIEN, le BEAU, le BON!
Nous avons une si belle religion! Pourquoi la détruire avec nos paroles anti-pape, anti-Eglise. Aimer l’Eglise malgré ses vicissitudes, c’est la fortifier contre la destruction.
L’Eglise forme des saints comme Claire d’Assise qui a pu repousser les attaquants sarrazins, comme sainte Geneviève qui a repoussé les Huns, comme sainte Jeanne d’Arc, … Nous avons besoin de SAINTS et pas de personnes qui la détruisent.
Puissions-nous passer du temps à faire aimer l’Eglise en diffusant partout ses richesses. Comme ce « Catho de Service » qui utilise ses dons pour glorifier Jésus à travers ses saints.
24 Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir. 25 Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir.
Le bruit court qu’il faisait partie du Nouvel Ordre Mondial, ce qui expliquerait son insistance pour que chacun accepte le vaccin anti-covid qui, on le sait maintenant, fait beaucoup de victimes. Vrai ou pas, laissons à Dieu le soin de le juger et tirons-des leçons de cette période sombre de l’humanité:
il faut toujours discerner les ordres, les conseils qui nous sont donnés, d’où qu’ils viennent.
Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Pape François a fait beaucoup de bien. C’est ça que je vois en premier lieu, car là, il est un exemple à suivre.
Je retiens aussi qu’il n’est pas raisonnable de n’écouter qu’un son de cloche. A mon avis, Cardinal Sarah, par exemple, est intéressant. L’Eglise a différentes faces et c’est très bien. NB: Il est bon de penser que Jésus reste avec nous jusqu’à la fin du monde. Il continue de nous accompagner à travers ses saints, à travers son Eglise.
03 Pour ma part, je me soucie fort peu d’être soumis à votre jugement, ou à celui d’une autorité humaine ; d’ailleurs, je ne me juge même pas moi-même. 04 Ma conscience ne me reproche rien, mais ce n’est pas pour cela que je suis juste : celui qui me soumet au jugement, c’est le Seigneur.05 Ainsi, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il rendra manifestes les intentions des cœurs. Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu.
08 Avant tout, ayez entre vous une charité intense, car la charité couvre une multitude de péchés….10 Ce que chacun de vous a reçu comme don de la grâce, mettez-le au service des autres, en bons gérants de la grâce de Dieu qui est si diverse :
14 Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. 15 Que personne d’entre vous, en effet, n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme agitateur. 16 Mais si c’est comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte, et qu’il rende gloire à Dieu pour ce nom-là.
34 Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. … 36 on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.
… 38 celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi.
39 Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la trouvera.
Tracer un chemin de VIE: François a osé affirmer que l’avortement est un crime. Tuer, c’est aussi voler. C’est voler la vie à quelqu’un et à Dieu, l’auteur de la vie. François a aussi osé dire que l’euthanasie (suicide assisté) est un crime. Evidemment de telles prises de position ne plaisent pas à tout le monde. Et tant d’autres choses encore. Aller à l’encontre de l’esprit du monde, c’est emprunter un chemin difficile.
Faiseur de ponts, comme François d’Assise pendant les croisades, le pape a toujours recherché le dialogue.
Au lieu de critiquer nos frères et sœurs, nous devrions chercher davantage à porter du fruit, comme pape François l’ a fait.
Gare aux paroles qui visent à pourrir le souvenir de ce pape! DISCERNONS et PRIONS!
02 Tous, en effet, nous commettons des écarts, et souvent. Si quelqu’un ne commet pas d’écart quand il parle, c’est un homme parfait, capable de maîtriser son corps tout entier. 03 En mettant un frein dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons leur corps tout entier. 04 Voyez aussi les navires : quelles que soient leur taille et la force des vents qui les poussent, ils sont dirigés par un tout petit gouvernail au gré de l’impulsion donnée par le pilote.
05 De même, notre langue est une petite partie de notre corps et elle peut se vanter de faire de grandes choses. Voyez encore : un tout petit feu peut embraser une très grande forêt. 06 La langue aussi est un feu ; monde d’injustice, cette langue tient sa place parmi nos membres ; c’est elle qui contamine le corps tout entier, elle enflamme le cours de notre existence, étant elle-même enflammée par la géhenne.
45 L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit.
Jésus était libre comme l’air mais il était UN avec son Père avec qui il conversait sans cesse. Et si nous aussi, on priait davantage comme le pape François nous en a donné l’exemple ? Intimement unis à Dieu, ne porterions-nous pas davantage de fruit ?
07 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. 08Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. 09 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
12 Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. 13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
18 Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. 19 Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.
20 Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : un serviteur n’est pas plus grand que son maître.
Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre.
Et si l’on se remettait soi-même en question avant d’accuser l’autre ?
François est mort le lundi de Pâques et sera inhumé le samedi de Pâques. Signe prophétique qui devrait interpeler ceux qui médisent de lui. Voici son dernier message.
Nous avons besoin de l’Eglise. La société a toujours eu besoin des religieux et laïcs consacrés à Dieu. Alors protégeons-la !
Confiance : François a donné à Jésus tout ce qu’il pouvait. Jésus fera mûrir ce don, grâce à nos prières pour l’Eglise.
À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
Pape François avait du respect et de la compassion à l’égard des migrants.
Certains « sont passés par les mains des trafiquants, ceux qui exploitent la pauvreté des autres, ceux pour qui la pauvreté des autres est un revenu. » Comment peut-on le lui reprocher ?
Non, le bras du Seigneur n’est pas trop court pour sauver, ni son oreille, trop dure pour entendre.
01 Non, le bras du Seigneur n’est pas trop court pour sauver, ni son oreille, trop dure pour entendre. 02 Mais ce sont vos crimes qui font la séparation entre vous et votre Dieu : vos péchés vous cachent son visage et l’empêchent de vous entendre. 03 Car vos mains sont souillées par le sang, vos doigts, par le crime ; vos lèvres ont proféré le mensonge, votre langue murmure la perfidie. 08 Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, sur leur passage ne se trouve pas le droit, ils rendent leurs sentiers tortueux. Qui prend ce chemin ne connaît pas la paix. 09 Voilà pourquoi le droit reste loin de nous, et pourquoi la justice n’arrive pas jusqu’à nous. Nous attendons la lumière, et voici les ténèbres ; la clarté, et nous marchons dans l’obscurité. 10 Nous tâtonnons comme des aveugles le long d’un mur, nous tâtonnons comme des gens qui ont perdu la vue. En plein midi nous trébuchons comme au crépuscule ; en pleine santé, nous voilà comme des morts. 11 Nous grognons tous comme des ours, nous gémissons sans trêve comme des colombes. Nous attendons le droit : il n’y en a pas ; le salut : il reste loin de nous ! 12 Car nos révoltes se multiplient devant toi, nos péchés ont témoigné contre nous. Oui, notre révolte nous tient, et nos crimes, nous les connaissons :
13 se révolter, renier le Seigneur, abandonner notre Dieu, prêcher l’oppression, la rébellion, concevoir le mensonge et le ruminer dans son cœur. 14 Le jugement a été repoussé, la justice se tient à l’écart, car la vérité a trébuché sur la place, et la droiture ne peut y accéder.
15 La vérité est portée disparue ; qui se détourne du mal se fait dépouiller. Le Seigneur l’a vu, et c’est mal à ses yeux : il n’y a plus de droit. 16 Il a vu qu’il n’y avait personne, il s’est désolé que personne n’intervienne. Alors c’est son bras qui l’a sauvé, sa justice elle-même fut son appui.
17 Il a revêtu la justice comme cuirasse, et mis, sur sa tête, le casque du salut ; il a revêtu les vêtements de la vengeance, il s’est drapé de son ardeur jalouse comme d’un manteau.
18 Il rendra à chacun selon ses œuvres : fureur pour ses adversaires, représailles pour ses ennemis ; il rendra aux îles lointaines ce qui leur est dû. 19 Et l’on craindra depuis l’occident le nom du Seigneur, et depuis l’orient, sa gloire, car il viendra comme un cours d’eau encaissé, que précipite le souffle du Seigneur.
20 Alors il viendra en rédempteur pour Sion, pour ceux de Jacob revenus de leur révolte, – oracle du Seigneur. 21 Quant à moi, dit le Seigneur, voici mon alliance avec eux : Mon esprit qui repose sur toi et mes paroles que j’ai mises dans ta bouche ne quitteront plus ta bouche, ni celle de tes descendants, ni celle des descendants de tes descendants, – dit le Seigneur – dès maintenant et pour toujours.
A l’occasion de la fête de Pâques, à Liège, des Musulmans ont distribué des corans. Ils mettent leur foi en action. Les Chrétiens expriment leur foi eux aussi, de façon différente, à Liège notamment où la communauté Sant’Egidio est bien établie. Fidesco aussi (communauté de l’Emmanuel) témoigne fortement partout dans le monde.
Les paroisses gagnent à maintenir les bonnes traditions.A Virelles procession des pénitents chaque Vendredi-Saint.
Sant’Egidio est au service de tous, car, pour les chrétiens, tout homme est un frère, toute femme est une sœur à aimer.
L’apôtre Paul insiste : Aucune partialité n’est permise.
01 Mes frères, dans votre foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire, n’ayez aucune partialité envers les personnes. 02 Imaginons que, dans votre assemblée, arrivent en même temps un homme au vêtement rutilant, portant une bague en or, et un pauvre au vêtement sale. 03 Vous tournez vos regards vers celui qui porte le vêtement rutilant et vous lui dites : « Assieds-toi ici, en bonne place » ; et vous dites au pauvre : « Toi, reste là debout », ou bien : « Assieds-toi au bas de mon marchepied ». 04 Cela, n’est-ce pas faire des différences entre vous, et juger selon de faux critères ?
Aucune partialité: Hommes et femmes sont égaux en dignité devant Dieu.
Paul insiste encore: la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte.
14 Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? Sa foi peut-elle le sauver ? 15 Supposons qu’un frère ou une sœur n’ait pas de quoi s’habiller, ni de quoi manger tous les jours ; 16 si l’un de vous leur dit : « Allez en paix ! Mettez-vous au chaud, et mangez à votre faim ! » sans leur donner le nécessaire pour vivre, à quoi cela sert-il ? 17 Ainsi donc, la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte.
L’homme n’est pas seul sur son chemin de foi. Jésus s’interesse à chacun: « De quoi discutez-vous en marchant ? »
« Nous expérimentons tous des moments où la croix se fait particulièrement présente, des moments de souffrance, de douleurs, voire de désespoir, où ce qui était important dans notre vie semble ne plus avoir de sens. Mais Jésus ne nous abandonne jamais. Il est là, même si nous ne le voyons pas. Dans ces moments, sachons aller le trouver là où il est présent, de manière spéciale, dans la Parole de Dieu et dans l’Eucharistie. Nous pouvons faire la même expérience que les disciples d’Emmaüs, reconnaître Jésus dans l’Écriture et la fraction du pain. Par sa mort sur la croix et sa résurrection, Jésus donne un sens à nos souffrances, à notre douleur, et il est le seul à pouvoir le faire. Ne nous détournons donc jamais de lui. » https://www.facebook.com/photo/?fbid=4445691372344640&set=a.1861319930781810
Depuis 2000 ans, le Seigneur Jésus confirme sa Parole par des signes divers.
20 Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient.
19 Toi, tu crois qu’il y a un seul Dieu. Fort bien ! Mais les démons, eux aussi, le croient et ils tremblent. https://www.aelf.org/bible/Jc/2
La foi est un merveilleux trésor à partager, prière à l’appui, malgré la persécution.
FIDESCO, c’est la foi en paroles et en actions, comme SANT’EGIDIO, comme NDML et tant d’autres associations.
44 Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”45 Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”46 Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
FIDESCO: “Par le don et l’engagement, vivre la compassion, se découvrir frères et sœurs, faire changer les cœurs pour changer le monde, prendre soin les uns des autres et bâtir la paix” 🕊️
Pape François et reparti vers le Père le 21 avril 25, lundi de Pâques.
Que Dieu soit béni pour tout le bien qu’il a fait et que Dieu lui pardonne le malqu’il a fait. Qui sommes-nous pour juger? Pour juger les papes dont la vie est très compliquée, très chargée!
Pape François était un homme debout! Il prenait ses responsabilités au sérieux.
Nous nous souviendrons qu’il invitait fortement à un accueil intensif des migrants. Sans doute manquait -il de réalisme. En effet parmi les migrants, certains n’ont pas envie de s’intégrer à la population qui les accueille et ils créent des problèmes évidemment. François péchait par excès de zèle, mais retenons ce qui est bon chez lui, son message portait la bonne odeur de l’Evangile.
L’immigration était l’une des grandes causes qu’il défendait.
« Au cours de ses douze années de pontificat, il aura fait du sort des migrants l’une de ses priorités. Il n’a cessé de fustiger le refus des Européens d’accueillir « décemment » les migrants, et a déploré la transformation de la Méditerranée en «cimetière».
Oui, il faut accueillir les demandeurs d’asile quand ils arrivent, quitte à ne pas les garder sur notre sol après un temps de réflexion, car on ne peut pas accueillir tout le monde. L’Europe est toute petite à côté de l’immense Afrique. Aidons les candidats à l’exil à rester là où ils sont nés quand leur vie n’y est pas mise en danger.
Le pape demande à toutes les paroisses d’Europe d’accueillir une famille de migrants
Les appels à la générosité envers les migrants et les pauvres en général se multiplient. François a appelé chaque paroisse, chaque communauté catholique d’Europe à accueillir une famille de réfugiés. Combien de communautés ont-elles répondu à cet appel ?
Pourquoi ne l‘écoutons-nous pas ? Trop de paroisses dorment encore ! Et l’on s’y plaint ! Quand on accueille l’autre, la vie est transformée, la joie jaillit des cœurs !
« DIEU DIVINISE CE QUE L’HOMME HUMANISE »
Une bonne façon de travailler à la paix, c’est de chercher par tous les moyens à intégrer les réfugiés en leur consacrant du temps avec joie.
Là où est l’amour authentique, Dieu est présent, et cela engage les chrétiens à lutter contre toute atteinte à la dignité humaine. Le père Varillon disait : « Dieu divinise ce que l’homme humanise ». Voilà qui engage toute communauté chrétienne à être dans la société une véritable figure d’évangile, c’est pourquoi l’Église doit réformer les travers institutionnels qui opacifient son témoignage, lutter contre les abus, les déviances, la mondanisation. Ainsi peut être annoncée la bonne nouvelle du salut offert à tous. L’Église est en charge d’une parole qui est celle de Jésus, et elle a aussi la responsabilité d’une parole sur Jésus. C’est ainsi qu’il est possible de se tenir « prêts à rendre compte de l’espérance qui est en nous » (1Pi3,15)
Le pape François lave les pieds des migrants lors du Jeudi Saint
Accueillir un migrant peut dilater notre cœur, nous sortir de notre égoïsme en nous aidant à établir une véritable échelle des valeurs. Jésus nous a donné l’exemple du service.
12 Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ?13 Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
14 Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
15 C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.16 Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. 17 Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites.
Pour tant de migrants, l’Europe est une terre bénie, mais pas pour tous.
Malgré toutes ses faiblesses, l’Europe fait beaucoup de bien aux réfugiés, aux immigrés qui aiment leur pays d’accueil. Ils y reçoivent des soins de santé, l’instruction, une certaine sécurité … Mais tous n’y sont pas bien reçus. Vincent Lapierre interroge les migrants.
Une histoire de migrants parmi d’autres: Waris Dirie, adolescente, a fui la Somalie pour échapper à un mariage forcé. Elle avait 13 ans. Elle raconte qu’elle a été excisée et recousue !!! Horrible! Comment ne pas accueillir les bras ouverts de telles personnes?
En arrivant en terre chrétienne, les migrants ont l’occasion de découvrir Jésus …
L’Amérique a été longtemps terre d’accueil pour les migrants. Le Palestinien arabe Tass Saada en a été l’heureux bénéficiaire et c’est là qu’il a rencontré le Christ.
Encore faut-il que les chrétiens témoignent par leur comportement et par le partage de leur foi. A quoi sert-il d’avoir la foi si elle n’est pas mise en oeuvre?
MORT du PAPE FRANÇOIS : l’Église survivra-t-elle à ses réformes ?
« On comprend mieux ce qui est essentiel quand on a frôlé la mort. » disait-il.
Oui cet homme a connu l’amour, il a connu les difficultés financières, il a connu quelque chose de la mort et cela le rend étonnamment sympathique et proche de nous, expliquant peut-être pourquoi il va être en dehors de toutes les cases et son passage chez les Jésuites va continuer de sculpter un homme d’une autre originalité évangélique.
Entré chez les Jésuites, cet ordre va former un stratège politique. Contrairement à beaucoup de prêtres, il va refuser les privilèges.Pape François n’est pas un homme ordinaire. Il n’est pas un Jésuite ordinaire. Il ne sera pas un pape ordinaire.
François, c’est une réforme qui a commencé, inachevée mais bien réelle. C’est aussi une nouvelle impulsion sur la pastorale qui se veut plus attentive aux personnes qu’aux règles.
Prions pour le pape, pour les migrants et pour l’Eglise.
La foi chrétienne est vraie. Difficile de rester athée.
Voici le témoignage incroyable d’Olivier Bonnassies. C’est l’histoire d’un scientifique athée, diplômé de Polytechnique, qui, voulant prouver scientifiquement que Dieu n’existe pas, s’est rendu compte du contraire et cela, grâce aux dernières découvertes scientifiques ! Si vous êtes athée et aimez la science, cette vidéo est pour vous ! Oui, accrochez-vous car les clichés qui opposent Dieu et la science vont tomber !
La foi chrétienne est vraie : A travers leur vie, en témoignent les saints qui marchent sur ses pas.
« Un saint triste est un triste saint. » Rions un peu !
Carlos Acutis, canonisé cette année 2025! Son histoire est formidable et son rayonnement ne fait que commencer!
La foi chrétienne est vraie. Les mensonges à ce sujet ne tiennent pas. La vérité est mise en lumière.
La foi chrétienne est vraie. En témoignent les baptisés du monde entier qui célèbrent la Résurrection du Christ.
…La foi se transmet par la PAROLE de JESUS. Elle se transmet par séduction au message de Jésus, jamais par les armes.
Homélie du jour de Pâques par le père Jacques Pineault. (entièreté en fin de chapitre)
Frères et sœurs, en ce dimanche de Pâques, nous célébrons avec tous les chrétiens le Christ ressuscité. Il s’agit de sa victoire sur la mort et le péché, de notre victoire sur la mort et sur le péché. Cet événement s’est produit sans que personne ne puisse le voir ni le décrire. Du plus grand mystère de l’histoire, il n’y a pas de témoins directs, ni de caméras cachées pour nous le faire voir en rétro-vision. (…)
L’Évangile d’aujourd’hui nous montre que Marie-Madeleine a fait preuve d’un plus grand courage. Elle n’a pas eu peur des menaces qui pesaient sur les disciples de Jésus. De bon matin, elle se rend au tombeau. Mais quand elle y arrive, elle voit qu’il est ouvert et vide. Elle en déduit qu’on a enlevé le corps de Jésus ; elle court prévenir Pierre et Jean ; tous deux arrivent devant le tombeau vide ; ils voient les linges restés sur place et bien rangés ; Pierre est perplexe. Mais pour Jean, c’est différent. Quelques mots disent sa foi : « Il vit et il crut » (Jn 20,8).
Nous n’aurons jamais d’autre preuve de la résurrection de Jésus que le tombeau vide et le témoignage des disciples qui s’est transmis de génération en génération. Bien sûr, il y a les apparitions du Christ. Les quatre Évangiles nous en donnent le récit. Mais aucune de ces preuves n’est vraiment contraignante. Si nous croyons au Christ ressuscité, c’est parce que nous faisons confiance au témoignage des apôtres et à celui des communautés chrétiennes qui nous a été transmis de génération en génération. (…)
Nous chrétiens d’aujourd’hui, nous avons à rendre compte de nos raisons de croire. Sur notre route, nous rencontrons des jeunes et des moins jeunes qui doutent. Ils ont besoin de notre témoignage. Mais n’oublions pas : pour témoigner de l’espérance qui nous anime, il nous faut puiser à la Source, rencontrer le Seigneur dans la prière, nous nourrir de sa Parole et de son Eucharistie. Ce témoignage que nous avons à donner n’est pas le nôtre mais celui du Christ vivant en nous.
En ce jour de Pâques, de nombreux baptêmes sont célébrés dans beaucoup d’églises du monde entier. Des enfants, des jeunes et des adultes entrent dans la grande famille des chrétiens. Pour eux aussi, c’est un nouveau départ. Toutes ces personnes qui sont baptisées s’engagent sur la même route que nous. Sur cette route, ce n’est pas toujours facile. Comme nous, ils connaîtront le doute et le découragement. Ils auront besoin de sentir que Jésus ressuscité, c’est quelqu’un d’important, qu’il est vraiment la Lumière de notre vie. (…)
La résurrection n’est pas un événement qui concerne Jésus seul. Elle est aussi notre joie de retrouver le Christ après l’épreuve de la mort ou la trahison de nos péchés. Jésus s’est livré pour nous une fois pour toutes. Conformément aux Écritures, le Père l’a ressuscité d’entre les morts. Désormais, la vie du ressuscité éclate en chacun de nous. Aujourd’hui, nos églises rayonnent de cette foi. La résurrection bouleverse notre actualité. Vivant, le Christ nous offre un avenir.
La foi chrétienne est vraie. En témoigne le linceul de Turin.
Chez les Trappistines, lors de son homélie, père Jacques évoquait les personnes qui mettent en doute le fait que Jésus soit ressuscité : ses disciples auraient volé son corps. C’est impossible que le corps ait été enlevé, disait-il, car le vêtement qui l’entourait était resté sur place. Il est vrai que les voleurs n’auraient pas dévêtu le corps pour l’emmener! Ce vêtement, le « LINCEUL » travaille les esprits: Il n’est pas du à la main de l’homme … et il a une puissance extraordinaire de VIE en lui.
Témoignage personnel: Jeune femme, ma foi était faible, j’étais indécise. Le Seigneur m’attendait à Beauraing. Devant des images grandeur nature d’une copie du Linceul de Turin, j’ai été touchée. Oui, la foi peut passer par les sens. J’ai alors fait un acte de foi : « Je crois que tu es venu sur terre, oui je crois que tu souffert pour nous et que tu es mort sur la croix…. » La foi, héritée de mes parents, est devenue personnelle. lls ont eu raison de me l’enseigner. Je leur dois beaucoup et je prie pour eux: Que Dieu les accueille en son paradis d’amour!
Face au linceul, j’étais comme Marie-Madeleine devant le tombeau vide. Elle a posé un acte de foi. Je l’ai fait moi aussi. Quelle est grande la JOIE de CROIRE que JESUS est VIVANT! JE CROIS!
La foi chrétienne est vraie. Elle nous propulse, désarmés, dans le monde incertain où nous vivons.
La foi chrétienne est vraie. Le courage des chrétiens persécutés, le martyr accepté, c’est une preuve que Jésus est vivant.
La foi chrétienne mérite d’être partagée dans le monde entier. On ne meurt pas dans d’atroces souffrances pour une idée mais pour LA VERITE.
La foi chrétienne est vraie. Elle s’exprime lors du baptême.
La foi chrétienne est vraie. Christ est VIVANT ! Il est VRAIMENT RESSUSCITE.
CANTIQUES
HOMELIE
Frères et sœurs, en ce dimanche de Pâques, nous célébrons avec tous les chrétiens le Christ ressuscité. Il s’agit de sa victoire sur la mort et le péché, de notre victoire sur la mort et sur le péché. Cet événement s’est produit sans que personne ne puisse le voir ni le décrire. Du plus grand mystère de l’histoire, il n’y a pas de témoins directs, ni de caméras cachées pour nous le faire voir en rétro-vision.
Après la mort de Jésus, deux hommes s’étaient occupés de son corps : Joseph d’Arimathie et Nicodème : « Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate d’enlever le corps de Jésus, et Pilate le permit. Il vint donc et enleva son corps. Nicodème, qui précédemment était venu vers lui de nuit, vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d’aloès, environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus et l’entourèrent de bandelettes avec les aromates, selon la manière d’ensevelir en usage chez les Juifs. Or, au lieu où il avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne n’avait encore été mis. C’est là, le sépulcre étant proche, qu’ils mirent Jésus » (Jn 19,38-42).
Pendant ce temps-là, les apôtres s’étaient cachés. Ils avaient peur d’être poursuivis et mis à mort comme leur Maître. Nous n’avons pas à les juger. Nous, chrétiens, nous savons bien que dans un monde hostile ou indifférent, nous avons du mal à affirmer notre foi. Devant le Seigneur, nous sommes sans doute invités à reconnaître nos erreurs et nos lâchetés. C’est la raison de la monition pénitentielle au début de la messe : « Préparons-nous à la célébration de l’eucharistie en reconnaissant que nous sommes pécheurs ».
L’Évangile d’aujourd’hui nous montre que Marie-Madeleine a fait preuve d’un plus grand courage. Elle n’a pas eu peur des menaces qui pesaient sur les disciples de Jésus. De bon matin, elle se rend au tombeau. Mais quand elle y arrive, elle voit qu’il est ouvert et vide. Elle en déduit qu’on a enlevé le corps de Jésus ; elle court prévenir Pierre et Jean ; tous deux arrivent devant le tombeau vide ; ils voient les linges restés sur place et bien rangés ; Pierre est perplexe. Mais pour Jean, c’est différent. Quelques mots disent sa foi : « Il vit et il crut » (Jn 20,8).
Nous n’aurons jamais d’autre preuve de la résurrection de Jésus que le tombeau vide et le témoignage des disciples qui s’est transmis de génération en génération. Bien sûr, il y a les apparitions du Christ. Les quatre Évangiles nous en donnent le récit. Mais aucune de ces preuves n’est vraiment contraignante. Si nous croyons au Christ ressuscité, c’est parce que nous faisons confiance au témoignage des apôtres et à celui des communautés chrétiennes qui nous a été transmis de génération en génération.
C’est ce témoignage que nous trouvons dans le livre des Actes des Apôtres lu aujourd’hui (Ac 10,34-43). Il s’agit d’un discours de Pierre chez un centurion de l’armée romaine. Nous nous rappelons qu’au moment de la Passion, Pierre avait renié son Maître devant de simples domestiques. Or aujourd’hui, il se trouve à Césarée qui est le lieu de résidence de Pilate et de ses légions. C’est là qu’il ose proclamer la Bonne Nouvelle de la résurrection de Jésus. Les mots de son discours sont audacieux : « Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois de la croix, Dieu l’a ressuscité le troisième jour » (Ac 10,39-40). C’est dire que les apôtres, spectateurs désemparés de la mort de Jésus, deviennent désormais pour tous les hommes les témoins convaincus de sa résurrection. Ils n’ont plus peur. La réception de l’Esprit Saint les a transformés.
Tout cela se passe chez un centurion de l’armée romaine, donc un païen et un membre de l’armée d’occupation de la Palestine. C’est une manière de dire que le salut offert en Jésus Christ est proposé à tous, même à ceux qui sont très loin de la foi. Dieu n’exclut personne. Quelle que soit sa nation ou sa langue, chacun peut recevoir le salut dans la mesure où il accueille l’Évangile. La Bonne Nouvelle doit être proclamée au monde entier. C’est pour tous que le Christ a donné sa vie sur une croix.
Nous chrétiens d’aujourd’hui, nous avons à rendre compte de nos raisons de croire. Sur notre route, nous rencontrons des jeunes et des moins jeunes qui doutent. Ils ont besoin de notre témoignage. Mais n’oublions pas : pour témoigner de l’espérance qui nous anime, il nous faut puiser à la Source, rencontrer le Seigneur dans la prière, nous nourrir de sa Parole et de son Eucharistie. Ce témoignage que nous avons à donner n’est pas le nôtre mais celui du Christ vivant en nous.
Dans l’épître aux Colossiens (3,1-4), l’apôtre Paul nous recommande d’enlever de nos cœurs le vieux levain, c’est-à-dire tous les ferments mauvais de pourriture. Cela ne veut pas dire qu’il faut abandonner le monde, ni passer sa journée à regarder vers le ciel. Il s’agit pour nous de fixer notre regard vers le Christ. C’est un appel à lui manifester chaque jour notre amour. Cette manifestation, nous pourrons la vivre dans la prière, dans les sacrements, dans la charité et dans notre témoignage. Alors, comme saint Paul, nous pourrons dire fièrement : « Pour moi, vivre, c’est le Christ et mourir est un avantage » (Ph 1,21).
En ce jour de Pâques, de nombreux baptêmes sont célébrés dans beaucoup d’églises du monde entier. Des enfants, des jeunes et des adultes entrent dans la grande famille des chrétiens. Pour eux aussi, c’est un nouveau départ. Toutes ces personnes qui sont baptisées s’engagent sur la même route que nous. Sur cette route, ce n’est pas toujours facile. Comme nous, ils connaîtront le doute et le découragement. Ils auront besoin de sentir que Jésus ressuscité, c’est quelqu’un d’important, qu’il est vraiment la Lumière de notre vie.
Le Seigneur ressuscité ne demande qu’à enlever de nos cœurs la pierre qui nous enferme dans les ténèbres. Il veut que la lumière de Pâques brille dans le cœur de chacun. Si nous voulons que nos communautés chrétiennes soient vivantes, il faut qu’elles soient missionnaires. Le Christ ressuscité compte sur notre témoignage à la place qui est la nôtre.
Submergé par la peur, Pierre a renié trois fois le Maître. Au pied de la Croix avec la Vierge Marie, Jean a vécu la mort du Seigneur. L’un et l’autre ont quelques raisons de penser à Jésus au passé. Alors que le Christ a été enseveli, ils pourraient enterrer aussi leur espérance et oublier la joie que Jésus faisait naître en eux. Tourner la page et reprendre le chemin de leur vie, comme feront momentanément les disciples d’Emmaüs (Lc 24,13-35).
Mais lorsque Marie Madeleine les réveille ce matin-là, ce choix n’est plus possible. En un instant, ils retrouvent l’énergie de courir au tombeau. Il y a peut-être l’envie d’y croire encore mais surtout ce besoin de voir ce qui reste de Jésus. Pierre et Jean ne trouvent qu’un linceul et le suaire posé d’une manière bien curieuse. Comment relier le vide de ce tombeau à la présence qui a rempli leur cœur et bouleversé leur vie durant trois ans ? Jean le premier a la lucidité de se rappeler tout ce que Jésus leur avait annoncé : « Il vit et il crut » (Jn 20,8).
La résurrection n’est pas un événement qui concerne Jésus seul. Elle est aussi notre joie de retrouver le Christ après l’épreuve de la mort ou la trahison de nos péchés. Jésus s’est livré pour nous une fois pour toutes. Conformément aux Écritures, le Père l’a ressuscité d’entre les morts. Désormais, la vie du ressuscité éclate en chacun de nous. Aujourd’hui, nos églises rayonnent de cette foi. La résurrection bouleverse notre actualité. Vivant, le Christ nous offre un avenir.