À Noël, nombreux sont ceux qui ressentent la chaleur d’être proches des membres de leur famille et de leurs amis. Malheureusement, tout le monde ne connaît pas ce bonheur. Les personnes âgées qui n’ont pas de relations, les jeunes qui grandissent dans la pauvreté, les personnes qui vivent dans la rue, ressentent d’autant plus le froid des difficultés et de la solitude.
Sant’Egidio s’occupe des plus vulnérables tout au long de l’année. En particulier à Noël, nous n’oublions pas nos amis. Chacun reçoit une invitation personnelle à l’une des nombreuses fêtes de Noël et ne la quitte pas sans un cadeau. Des fêtes de Noël sont organisées, avec les amis de la rue à Kamiano Bruxelles et Liège, des fêtes avec les personnes âgées à Bruxelles et Liège, mais aussi avec des réfugiés et des personnes vulnérables de toutes sortes.
Sant’Egidio voit de plus en plus de personnes dans le besoin. Les prix des supermarchés et du marché immobilier ont explosé ces dernières années et le nombre de conflits armés dans le monde a également augmenté. En conséquence, de plus en plus de personnes sont en proie à des difficultés psychologiques et financières et se retrouvent dans la pauvreté, dans l’isolement.
Sant’Egidio peut compter chaque année sur des bénévoles fantastiques, parce que l’union fait la force! Vous aussi, vous pouvez aider, en vous proposant comme bénévole ici, car celui qui aide, est aussi aidé. Ceux qui ressentent que des gens d’ici et d’ailleurs, avec des croyances différentes, peuvent vivre ensemble contribuent à la paix et l’harmonie dans la société. Le plus beau cadeau est l’attention que nous pouvons nous porter les uns aux autres.
Il est aussi possible de soutenir financièrement l’organisation de ces fêtes en faisant un don (déductible fiscalement) en ligne ou par virement bancaire:
– BE06 3630 6195 2122 (Solidarités au Pluriel asbl, Liège) – BE03 7320 1530 9984 (Sant’Egidio BXL Europe asbl, Bruxelles)
Attention, pour pouvoir bénéficier de la déduction, une nouvelle législation exige que le numéro national soit transmis. Il peut être indiqué en communication du versement.
Le mardi 12 novembre 2024, le livre « Prière, pauvres, paix. L’abécédaire de Sant’Egidio » (Le Cerf, 2024) a été présenté à un public varié de personnes intéressées. La rencontre s’est déroulée dans les locaux de la Commission des épiscopats d’Europe (Comece), qui avait généreusement mis ses locaux à disposition pour l’événement.
L’historien français Jean-Dominique Durand est l’auteur de ce livre dans lequel il présente la spiritualité, l’histoire, la vie de la Communauté de Sant’Egidio à travers plus de 100 termes classés par ordre alphabétique.
Quatre invités ont partagé leur expérience de lecture avec le public. Laura Rizzerio, professeur de philosophie à l’Université de Namur, a déclaré que le livre illustre bien comment une expérience de foi peut se traduire dans les actions les plus diverses et ainsi devenir une culture et servir le « bien commun ». Le journaliste de la RTBF Eddy Caekelbergs, vice-président du Centre d’Action laïque et franc-maçon, a suggéré quelques pistes de coopération entre humanistes religieux et laïques évoqués dans le livre. Le prêtre Eric De Beukelaer, vicaire général du diocèse de Liège, a rappelé quelques souvenirs personnels de ses rencontres avec Sant’Egidio et a présenté le repas de Noël avec les pauvres comme une image emblématique de la spiritualité de la communauté.
Le diplomate belge Patrick Renault, jusqu’à récemment ambassadeur auprès du Saint-Siège, a souligné, à partir de son expérience à Rome, comment, selon lui, Sant’Egidio pratique l’art de la médiation, dans un monde violent où le rétablissement de la paix est la tâche la plus importante. Enfin, l’auteur Jean-Dominique Durand a expliqué pourquoi et comment il a écrit ce livre et pourquoi il considère Sant’Egidio comme un acteur unique dans l’Eglise et dans le monde.
Le livre « Prière, pauvres, paix. L’abécédaire de Sant’Egidio » est disponible auprès de Sant’Egidio ou sur Amazon.fr.
Chaque année, Sant’Egidio propose une méditation « La Parole de Dieu chaque jour », préparée par Mgr Vincenzo Paglia.
A partir du début de l’Avent, les méditations journalières seront en ligne sur le site: www.santegidio.org.
C’est aussi une manière de découvrir ou mieux connaître la spiritualité de Sant’Egidio, qui se concrétise aussi par la mémoire de saints ou de personnes qui ont une signification particulière dans la vie de la Communauté.
Le 29 Juillet 2024, la célèbre enseigne de grande distribution expérimentera en Région Parisienne la possibilité de régler ses achats grâce à un système de reconnaissance biométrique du système veineux sur la main.
Merci, Bill Maher.
Merci, Millésime K.
Millésime K n’est pas un politicien, mais il ouvre les yeux sur les dérapages de nos dirigeants. Il remarque que les médias mainstreams cachent des réalités honteuses et il les dévoile à travers sa musique. De quoi réveiller quelques Français endormis.
Merci, Ardavan Amir-Aslani.
« Tu nous dis qu’en Iran des femmes savent marcher à contre-courant malgré l’oppression. Et chez nous, on dort, on accepte tout? «
Merci, Frère Paul-Adrien.
Pas question de se résigner au massacre des chrétiens, où qu’ils habitent ! Nous aurons aussi nos martyrs.
Merci, père Pedro.
« Tu nous apportes la preuve qu’il y a moyen de lutter contre la misère! «
« Tu as utilisé Internet pour le bien. Jeune adolescent, tu as faire découvrir au monde les miracles eucharistiques. Tu es le patron des geeks. Prie pour nous, pour que notre jeunesse se tourne résolument vers Dieu. »
Carlo n’a pas chômé. Il a profité de sa courte vie pour chercher à influencer la jeunesse (et pas qu’elle) à revenir à Dieu.
Merci, Sant’Egidio, au service de la PAIX.
« Tes multiples activités en vue de la paix donnent sens à la vie. Merci du fond du coeur. »
Merci à tous les prêtres qui maintiennent Jésus présent au milieu de nous.
Jésus nous est présent par sa Parole que l’Eglise diffuse et par le partage du Pain Eucharistique. Les mains du prêtre sont canaux de la grâce divine. (Malheur aux mauvais prêtres!)
Au début du XXe siècle, un quart des habitants du Moyen-Orient étaient chrétiens. Ils sont à peine 3% aujourd’hui (10 millions de chrétiens pour 320 millions de musulmans). Une disparition programmée pour cette communauté pourtant présente depuis l’origine du christianisme. Ces dernières années, avec les guerres en Irak et en Syrie, leur situation s’est encore aggravée. Leurs jours sont en danger à moins qu’ils ne se convertissent à l’Islam. Exclus du débat politique, ils sont en danger permanent. Alors que faire ? Partir ou rester ?
Découvrez plusieurs initiatives pour soutenir les chrétiens d’Orient lors de leur Journée Internationale, ce dimanche.
La journée des chrétiens d’Orient est une journée internationale en communion de prière entre chrétiens des différentes Églises catholiques, organisée par l’Œuvre d’Orient, association française fondée en 1856. Cette journée de rencontre permet de mettre en lumière les différentes communautés orientales : syriaques, coptes, maronites, grec-melkites, gréco-catholiques, roumains et ukrainiens, éthiopiens, érythréens, syro-malabares, chaldéens, arméniens et latins rassemblés dans la prière.
Prière proposée pour la Journée internationale des chrétiens d’Orient :
« Seigneur, en cette journée des chrétiens d’Orient, tourne ton visage vers la jeunesse d’Orient et d’Occident. Que les jeunes grandissent en artisans de paix et en germes d’espérance pour leurs pays et pour le monde. Donne à la jeunesse des Églises d’Orient et d’Occident de t’invoquer d’une seule voix comme leur Père, et suscite en elle la soif de communion fraternelle. »
La présence chrétienne à Gaza remonte au IVe siècle après JC. Elle est aujourd’hui menacée de disparaître.
A Gaza, la fête de Pâques a été célébrée à la lueur des bougies, dans un paysage de désolation. Avant la guerre, la communauté chrétienne de l’enclave comptait un bon millier de fidèles, sur un total de 2,1 millions d’habitants. Mais tout est bouleversé depuis la sanglante attaque du Hamas sur Israël, le 7 octobre 2023, et l’impitoyable réponse qui s’est abattue sur la…
Comment de nos jours une religion peut-elle encore utiliser la force pour s’étendre?
Nous sommes tous frères et sœurs.
Des réfugiés et des sans-papiers, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, ont besoin de soutien. Ils souffrent énormément dans nos pays d’accueil.
Bonne nouvelle pour ce Syrien. Après environ 7 ans, il a quitté notre pays et a trouvé refuge ailleurs. Il est régularisé, il a du travail et … son épouse l’a rejoint ! Quel bonheur!
Cantiques.
Notre Père » (Abba) en Araméen et la Passion du Christ
Qui ne connait Moïse, ce fils d’esclaves choisi par Dieu pour libérer le peuple hébreu du joug du pharaon d’Egypte ?
Aujourd’hui encore, des Moïse, il y en a beaucoup, mais ils ne sont pas entendus. D’autres Moïse les suivront inlassablement. Après mille plaies, l’AMOUR l’emportera. La VIE est la plus forte.
Déjà en 2015 les agriculteurs manifestaient leur mécontentement. C’est la date où ce dessin a été réalisé et mis sur le blog https://www.humeurs.be/
« Le Messie est en nous » (Un agriculteur)
Comme les esclaves en Egypte, nos travailleurs (de différentes catégories d’indépendants) sont exploités à outrance.
Les agriculteurs profitent du salon de l’agriculture 2024 à Paris non pas tant pour discuter avec mr Macron (il sait très bien ce qui ne va pas !) mais pour manifester leur VOLONTE FERME que ça change.
En notre nom à tous, ils dénoncent la pauvreté grandissante et aussi la lobotomisation, la mondialisation dont nous serons de plus en plus les victimes si nous laissons faire.
Où va l’argent des impôts ? En Ukraine bien entendu, pour faire la guerre !
Rappel : « Tu ne tueras pas » Et dans les poches de ceux qui n’en ont jamais assez pour vivre. « Tu ne voleras pas » l’argent qui devrait revenir aux travailleurs qui font des journées interminables. « TU AIMERAS! «
Que puis-je faire, moi ?
Demandons à Dieu comment on peut servir nos frères et sœurs en humanité. Tout n’est pas permis. Mépriser les agriculteurs, les travailleurs de l’Horeca, les pousser au suicide, laisser sans soins les pauvres, fermer des hôpitaux, détruire l’instruction, … c’est faire fi des commandements de Dieu qui nous poussent à l’amour. Cela a assez duré. Engageons-nous quelque part. Dieu nous conduira si nous le lui demandons. « Viens Esprit Saint! »
Il n’y a pas de temps à perdre. Dieu souhaite que nous rappelions à son peuple le B.A BA de ses ordonnances. Son peuple ? C’est l’humanité entière, « l’Israël » que notre Père des cieux aime. Toi et moi et lui, et eux, et elles.
Comment s’approcher de Dieu ? Pour Moïse: il priait, il jeûnait, il a fait retraite plusieurs fois, tantôt au désert, tantôt à la montagne du Sinaï. Il portait en lui toutes les souffrances de son lourd passé, celles de son peuple écrasé qu’il déposait dans le Coeur de Dieu.
Pour nous: cette rencontre avec Dieu est facilitée grâce à JESUS, le VERBE de DIEU.
« Ne prenez pas pour modèle le monde présent. » Cherchez l’humilité.
Moïse n’a pas pris pour modèle le monde orgueilleux, démesuré dans lequel il a grandi, celui de pharaon.
03 – Or, Moïse était très humble, l’homme le plus humble que la terre ait porté.
Moïse commente les 10 commandements dans le livre de la Torah : le lévitique.
A méditer encore de nos jours.
La vérité rend libre mais son prix est élevé.
Soyons VRAIS.
Moïse est vrai. Il n’était pas de la famille du pharaon mais hébreux, fils d’esclave. Il quitte tout et la Providence guide ses pas d’homme libre.
Allons-y pour une parabole! Dans l’affaire de la plandémie, beaucoup d’entre nous ont été dupés. Mieux vaut le savoir pour être plus prudents à l’avenir.
Le pharaon ne voulait pas accorder la liberté aux esclaves hébreux. De nombreuses plaies se sont abattues sur l’Egypte jusqu’à ce que le pharaon prenne au sérieux la parole de Dieu délivrée par Moïse et lâche prise.
De nos jours, comme au temps de Moïse, bien des plaies, des souffrances pourraient être évitées si l’on écoutait ce que Dieu a à nous dire. Le mal est partout, en chacun de nous parce qu’on n’écoute pas ce que Dieu nous dit à travers sa Parole délivrée par l’Eglise.
Benoît XVI avait dit, un mois je crois avant son élection, que la crise que traverse aujourd’hui l’Occident ne s’est jamais vérifiée au cours de l’histoire de l’humanité, le fait d’exclure Dieu. Je crois que la grande difficulté aujourd’hui, c’est de retrouver Dieu, ramener les hommes à Dieu parce que Dieu n’est pas éloigné, il n’est pas mort, il est avec nous. Mais c’est nous qui nous éloignons.
Mgr Robert SARAH
Le spiritisme séduit et consolide le domaine de Satan.
Qui doute encore que le diable a fait son entrée au Parlement Européen et plus haut encore? Dieu merci, il y a des députés pleins de bon sens dans tous les partis.
Quant à nous, finissons-en de servir le diable à travers l’occultisme par exemple et en renonçant à nos nombreux péchés! Servons Dieu ! De fil en aiguille, le bien remplacera le mal à travers les convertis.
L’occultisme est une large porte d’entrée au mal sous toutes ses formes. Sous son emprise, on peut connaitre la richesse et puis, du jour au lendemain, tout perdre. INFORMONS-NOUS et CONVERTISSONS-NOUS! C’est une question de VIE! (voir annexe)
Oui il existe un monde invisible mais bien réel, lié au monde des esprits !
Le merveilleux qui vient de Dieu n’est pas dû à l’initiative de l’homme. Ainsi, Jésus a permis à ses apôtres Pierre, Jacques et Jean de voir Elie et Moïse mais c’est Jésus qui a pris l’initiative de cette rencontre, pas les humains.
Quand vous dites « Dieu est grand – Allah akbar », dites-le avec respect.
18 Vous verrez de nouveau qu’il y a une différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui refuse de le servir. 19 Voici que vient le jour du Seigneur, brûlant comme la fournaise. Tous les arrogants, tous ceux qui commettent l’impiété, seront de la paille. Le jour qui vient les consumera, – dit le Seigneur de l’univers –, il ne leur laissera ni racine ni branche. 20 Mais pour vous qui craignez mon nom, le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement. Vous sortirez en bondissant comme de jeunes veaux à la pâture.
21 Vous foulerez les méchants, car ils seront de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, – dit le Seigneur de l’univers. 22 Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, à qui j’ai prescrit, sur l’Horeb, décrets et ordonnances pour tout Israël.
Il n’y a pas d’amour comme le tien, Tu es mort sur une croix pour moi Seigneur, Le monde entier reconnaîtra que tu m’aimes, Façonne-moi selon Ta volonté Je souhaite honorer de ma vie, Le monde entier reconnaîtra que tu m’aimes.
Si vous le voulez bien, prions humblement le Chapelet avec Benjamin.
Frère Benjamin est directeur d’un Institut Don Bosco. Il vient chez NDML pour prier avec quelques-uns de ses élèves.
Annexes
Revenons aux dix commandements. 4 commandements pour mieux aimer Dieu et 6 pour mieux aimer notre prochain. Notez que le fait de respecter le jour du Seigneur est aussi un moyen de consacrer du temps à sa famille et donc d’aimer.
Envie d’en savoir plus sur les bases des trois religions qui croient en un seul Dieu ? L’histoire de Moïse commence ici : https://www.aelf.org/bible/Ex/1
Tourner le dos à l’occultisme, c’est ce qu’a fait cet ancien sataniste devenu prêtre.
Jésus incarne le souffle et le verbe de Dieu.
Actualité. D’origine iranienne, normalienne, spécialiste de la littérature persane, Leili Anvar rappelle que la tradition soufie a donné à Jésus une place centrale.
Un car de touristes stationné près de l’église de Bourlers, c’est du jamais vu ! Aussi, de passage à cet endroit, je m’approche, attirée par une photo sur le parebrise du car: « C’est l’abbé Poppe ! Waouh ! » Ha ! je comprends ! Ce prêtre, j’en avais entendu parler grâce à l’abbé François qui m’avait même donné le livre : « Le bienheureux Edouard Poppe et la Wallonie. »
C’était donc des pèlerins qui venaient en cet endroit où le futur bienheureux avait passé quelques mois quand il était séminariste parce que c’était la guerre et qu’il y était tombé d’épuisement, comme mort. Voici un siècle que sa renommée de sainteté s’étend …
J’entrai dans l’église, une messe y était célébrée en néerlandais par les pèlerins venus de Moerzeeke. Ils apportaient une plaque commémorative. L’abbé Moreau la fixa au fond de l’église.
Il me plait de faire connaitre l’abbé Edouard Poppe notamment car:
– il a beaucoup œuvré pour faire découvrir et aimer la foi chrétienne aux enfants. – Il souhaitait vivement la sainteté des prêtres qu’il a longuement harangués. – il a vécu la pauvreté et ainsi mis en pratique l’appel de Jésus en Matthieu 25 : « J’avais faim et vous m’avez donné à manger, j’avais soif et vous m’avez donné à boire … » – il était à l’écoute des saints, dont la Vierge Marie, saint Joseph et tant d’autres. -il priait et méditait dans la nature et auprès du Très Saint Sacrement où il passait beaucoup de temps. Il avait vraiment une grande dévotion au Corps Eucharistique. (Voir annexe : les miracles eucharistiques)
A Bourlers, c’est chez l’abbé Castelain qu’il avait été hébergé. Avant de quitter le village occupé par les Allemands, il avait fait une retraite à l’abbaye de Scourmont. Ses quelques mois passés en la région de Chimay avaient marqué sa spiritualité à jamais.
Les saints ne meurent pas.
Eglise Saint-Michel de Bourlers (en dessous de l’autel caché aujourd’hui).
L’abbaye Saint-Joseph diffuse chaque mois une lettre pour nous faire connaitre de saintes personnes et ainsi nous édifier.
Par mail, ils me donnent le lien et l’autorisation de diffuser leur lettre concernant le bienheureux Edouard Poppe.
En septembre 1913, il commence ses études de théologie au Séminaire de Gand. La première guerre mondiale éclate et, le 1er août 1914, Édouard est mobilisé comme infirmier. Le 4, il est à Namur où le combat fait rage. Le 25, l’armée belge se replie vers le sud. Épuisé de fatigue, Édouard est déposé à demi-mort dans un fourgon d’ambulance. Au village de Bourlers, le curé, l’abbé Castelain, le prend en charge jusqu’en décembre. Ce prêtre a une confiance sans bornes en saint Joseph. Édouard veut en faire l’expérience. Un jour, les Allemands enlèvent une douzaine de jeunes gens du village: Édouard sollicite de saint Joseph leur libération pour le jour même. Quelques heures plus tard, ils rentrent chez eux, à l’exception d’un Français. Édouard renouvelle sa demande, et, cette fois encore, il est exaucé. De ce jour, Marie et Joseph deviennent inséparables dans le coeur de l’abbé Poppe. L’abbé Castelain lui fait aussi connaître la vie pauvre et exemplaire du bienheureux Père Chevrier.
La belle saison permet à Édouard de commencer son apostolat dans la rue. Il se montre aimable, donne des images aux enfants, salue les ouvriers le soir, à la sortie des usines: «Ils apprendront bien à me connaître; il faut qu’ils sentent que je les aime», pense-t-il. Peu à peu, les conversations se multiplient, il entre dans les maisons, spécialement les plus sordides. Son coeur se brise devant la misère de ces pauvres gens; la guerre a créé des situations tragiques. Il ouvre sa bourse et donne tout ce qu’il peut. Devant son évidente bienveillance, les préventions anticléricales des pauvres tombent, il peut parler du Christ et redonner vie aux vieilles racines chrétiennes. Il est heureux, plein d’espoir et d’ardeur.
L’Eucharistie : soleil de sa vie!
Pour trouver la force dont il a besoin, Édouard passe beaucoup de temps devant le tabernacle. Parfois il soupire :
La veille de la Toussaint, après une lourde journée de confessions, un ami le trouve près du Saint-Sacrement : « Édouard, que faites-vous là ? – Oh ! Je ne fais rien ; je tiens simplement compagnie à Notre-Seigneur. Je suis trop fatigué pour lui parler, mais je me repose près de lui ».
Dans le but de sanctifier les enfants par l’Eucharistie, il conçoit le projet d’une Ligue de communion qui sera « une association d’enfants qui aiment Jésus et veulent se sanctifier en se soutenant mutuellement et en donnant partout le bon exemple ». Dans les réunions de la Ligue, que son Curé lui permet de fonder, Édouard part du principe qu’il faut prêcher aux enfants non pas un demi-Évangile, comme certains font par crainte de les rebuter, mais l’Évangile intégral : la perfection chrétienne. Pour cela, chacun peut compter sur la grâce qui nous vient surtout par l’Eucharistie. En juin 1917, la Ligue de communion des enfants réunit déjà 90 membres. La piété refleurit dans la paroisse. Édouard est au comble de la joie. Pour la fête du Sacré-Cœur, 21 enfants de 5 et 6 ans font leur première communion. Ils proviennent de familles pauvres et les mamans pleurent de joie.
À la paroisse du village, l’abbé Poppe retrouve un condisciple du séminaire, devenu vicaire. D’un commun accord, il font ensemble une heure d’adoration du Très Saint-Sacrement, tous les jeudis soirs, dans la chapelle du couvent. Entraînés par cet exemple, les résidents de la maison se joignent à eux; puis les prêtres attirent des enfants qui, à leur tour, amènent leurs parents. Bientôt la chapelle est pleine et l’abbé Poppe en profite pour faire une brève homélie, à laquelle s’ajoutent lectures et chants.
«Frères, nous n’avons qu’une vie qui passe. Nous sommes des voyageurs; et c’est folie que de vouloir chercher ici-bas sa demeure et son repos».
Puissions-nous retenir cette prière sortie de son coeur de prêtre: «Souvenez-vous de vos souffrances, Jésus. Souvenez-vous de votre amour, et de l’innocence des petits! Envoyez-nous vos prêtres!»
À cette prière, fait écho la parole du Saint-Père au cours de l’homélie de la Messe des Journées Mondiales de la Jeunesse (20 août 2000):
Pour découvrir d’autres vies de saints, ces « humbles héros » dont le monde a tant besoin : Abbaye Saint-Joseph de Clairval 21150 Flavigny-sur-Ozerain France
Quelques messages glanés dans le livre : « La dure montée »
« Soyez vous-mêmes des témoins fervents de la présence du Christ sur nos autels. Que l’Eucharistie façonne votre vie, la vie des familles que vous formerez! Qu’elle oriente tous vos choix de vie. »
Prière de l’abbé Poppe pour les prêtres.
Le 10 juin 2024, nous fêterons le 100ème anniversaire de son entrée au ciel. Demandons à Dieu de lui accorder la grâce de faire un miracle afin qu’il puisse être canonisé et qu’ainsi sa personne et son œuvre soient mieux connue à travers le monde pour la gloire de Dieu.
ANNEXES :
Afin de fortifier notre foi, découvrons, grâce à Marie de Nazareth de nombreux miracles eucharistiques.
Faute d’un renouveau de notre foi, nous connaîtrons le sort des Chrétiens d’Orient. Les fanatiques islamiques ne sont pas loin.
(site sur la Christianophobie)
Réveillons-nous et nourrissons nos si bonnes racines chrétiennes pour éviter que l’arbre ne meure…
… pour éviter ce genre de situation.
Cantiques :
Prions, aimons, même nos ennemis , sacrifions-nous et L’AMOUR VAINCRA.
Pourquoi la Palestine/Israël est-elle appelée « Terre Sainte » ?
Parce que : -Pour les Juifs, Jérusalem est la cité fondatrice où fut bâti le premier Temple par le roi Salomon. Les Juifs attendaient la venue d’un Messie. Certains l’ont reconnu en la personne de Jésus-Christ. D’autres Juifs l’attendent encore.
-Pour les Chrétiens, la ville de Jérusalem est liée à la mort et à la résurrection de Jésus. Jésus et ses parents, ses apôtres étaient tous des Juifs qui ont vécu en Palestine.
La sainteté, nous la découvrons de façon particulière dans le message de Jésus-Christ annoncé par les prophètes juifs.
Le prophète Isaïe(VIII e siècle av. J.-C.) déclare au sujet du Messie annoncé:
03 Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien.
04 En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié.
05 Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris.
06 Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.
21 « Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
22 Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
23 Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
24 laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
38 Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent.
39 Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre.
40 Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
41 Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui.
42 À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos !
Pardonnez – Onel mala
Appel à la prière pour une résolution pacifique des conflits.
Le chapelet est une arme efficace contre Satan. C’est une mitraillette à longue portée, simple à utiliser par tout le monde.
Le cardinal Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem, appelle les chrétiens du monde entier à participer mardi 17 octobre à une journée de jeûne et de prière pour la paix et la réconciliation en Terre sainte.
De la violence, des larmes et du sang. À l’offensive meurtrière du Hamas le 7 octobre, Israël a répondu en lançant son opération « Glaive de fer » avec des raids aériens meurtriers sur la bande de Gaza. Une spirale de violence à laquelle le cardinal Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem, appelle les chrétiens du monde entier à répondre par une journée de jeûne et de prière mardi 17 octobre.
« La douleur et la consternation face à ce qui se passe sont grandes. Une fois de plus, nous nous trouvons au milieu d’une crise politique et militaire », a-t-il déclaré « Nous avons été soudainement catapultés dans un océan de violence sans précédent. La haine, que nous vivons malheureusement depuis trop longtemps, va encore augmenter et la spirale de violence qui s’ensuit créera encore plus de destruction. Tout semble parler de mort. »
Adoration eucharistique et récitation du rosaire
Face à cela, les fidèles doivent se tourner vers le Christ. « C’est seulement ainsi que nous pourrons puiser la force et la sérénité nécessaires pour endurer ces moments difficiles, en nous tournant vers Lui, dans la prière et l’intercession, pour implorer et crier vers Dieu au milieu de cette angoisse », reprend-t-il. Les catholiques sont donc appelés mardi 17 octobre à jeûner et à prier pour la paix et la réconciliation en Terre sainte.
Concrètement, le cardinal Pizzaballa propose aux fidèles d’organiser des temps de prière avec adoration eucharistique et avec la récitation du rosaire. « Même si, dans de nombreuses régions de nos diocèses, les circonstances ne permettent probablement pas de grands rassemblements, il est possible d’organiser des moments de prière communs simples et sobres dans les paroisses, les communautés religieuses et les familles », explique-t-il. Un élan à laquelle tous les fidèles sont donc invités à se joindre.
Il existe aujourd’hui un Haut Comité pour la Fraternité Humaine !
Le voyage du pape François en Irak nous interpelle. Il met en pleine lumière la douloureuse présence des chrétiens en Orient dès le premier siècle, celui des juifs depuis des temps immémoriaux et celui des musulmans depuis le VIIe siècle. Etant tous fils et filles d’Abraham, ne devrions-nous pas tenter de vivre en paix, unis les uns aux autres, au lieu de nous entre-tuer?
Le pape, l’église n’est pas une institution statique. Le cours de l’histoire, les relations avec les autres courants de pensée la fait avancer, l’amenant elle aussi à progresser avec l’ensemble de l’humanité. Jésus est venu sauver le monde et l’Esprit souffle où il veut. (B.M.)
Selon
Mohamed al-Mahrasawi, président de l’université d’Al-Azhar et membre du Haut
Comité, cette visite en Irak fut «un baume sur les blessures du peuple
irakien après des années de guerres et de destructions», et agirait
comme «un appel à la tolérance et à la convergence des valeurs de
citoyenneté et de coexistence entre tous les Irakiens et tous les peuples de la
région». C’est aussi selon l’universitaire, «la meilleure réponse
aux appels à la haine et à l’extrémisme qui a pris les vies de tant de
personnes et déplacé des millions d’innocents».
Du plus haut niveau au plus petit, la paix se construit patiemment. Chacun est invité à être artisan de paix!
Les Cisterciennes de l’abbaye Notre-Dame de la Paix à Chimay avaient invité le Grand Rabbin Albert Guigui. J’ai eu le plaisir d’écouter sa conférence et ses réponses aux questions pertinentes qui lui furent posées. La radio locale Salamandre a enregistré et diffusé la conférence et envoyé des photos souvenirs.
De la nécessité de revenir aux sources.
En lisant la Torah/le Pentateuque (les cinq premiers livres de la Bible),
nous apprenons que juifs et chrétiens descendent d’ABRAHAM et de SARAH par
ISAAC, leur fils. JACOB est le fils d’Isaac et sera appelé ISRAËL.
La Bible annonce que le Messie sera de la lignée de Jacob, fils de David.
Les chrétiens et les juifs messianiques reconnaissent en Jésus le Messie. Les autres
juifs, non.
Par le Coran, nous découvrons que les musulmans descendent d’ISMAËL, fils
d’ABRAHAM et de sa servante AGAR.
Les historiens n’occultent pas les périodes sombres de l’histoire : croisades, shoah, esclavage …
Le Dieu unique s’est fait connaître des juifs. Les Juifs ont apporté la croyance en une seul Dieu. Les chrétiens les considèrent aujourd’hui davantage comme leurs frères ainés dans la foi. La formule du peuple déicide qui a causé tant d’incompréhension et de crimes a disparu de la liturgie.
Pendant la Shoah, des chrétiens ont sauvé des juifs de la terreur des Nazis.
Des chrétiens ont été proclamés par Israël « justes parmi les Nations ». Des
juifs et des chrétiens se parlent aujourd’hui. Des conflits regrettables les
ont séparés durant des siècles mais le fossé a été comblé. Une bonne entente
règne désormais entre ces frères et sœurs d’Abraham.
La conquête musulmane de la moitié du bassin méditerranéen au VIIe, les
guerres dont – ce que bien des siècles plus tard on a appelé les croisades – ,
ont creusé l’inimitié, voire la haine entre chrétiens et musulmans.
Pourtant dès le Moyen Age, existaient des ilots de tolérance où juifs,
chrétiens et musulmans vivaient en bonne « intelligence » : l’Andalousie, la Sicile.
Les chrétiens eux-mêmes se sont entretués. Le pape François l’a rappelé en
évoquant la Saint-Barthélemy où des milliers de protestants ont été massacrés.
Depuis fin XIXe siècle est né le mouvement œcuménique qui a pour objectif la
réconciliation entre chrétiens. Après l’avoir condamné, L’Eglise y a adhéré
avec le Concile Vatican II.
« Peut-on dire que la Palestine est la terre d’origine des Juifs ? »
16 mars 2021 : Alors que je travaille ce chapitre, je reçois la Lettre des Fraternités Charles de Foucauld où
figure la réponse détaillée à cette question que j’avais posée à l’historienne Bernadette
Masereel, il y a quelques mois.
J’apprécie lui poser des questions car : « Un historien a l’esprit critique, rigoureux, précis, me disait-elle. Il se pose la question : ‘Qui me dit cela, Pourquoi ? De quel milieu provient-il ?’ Il ne faut pas tout accepter comme véridique. L’historien fait le tri entre ce qui est véridique et ce qui est faux. »
Vu la longueur des propos de Bernadette, j’en fais un article séparé que nous retrouvons ici. Il sera complété lors de la prochaine parution de La Lettre.
Tous vous êtes frères.
A chacun de nous revient la mission de partager notre superflu mais aussi de raconter, de « partager » les gestes fraternels que nous découvrons. Pas besoin d’être historien pour faire ça! Faire connaitre autour de nous les signes qui montrent que le dialogue intercommunautaire se construit, lentement mais sûrement, c’est une excellente façon d’œuvrer à la paix en semant l’espérance.
Nous regardons le ciel. En contemplant, après des millénaires, le même ciel, les mêmes étoiles apparaissent. Elles illuminent les nuits les plus obscures parce qu’elles brillent ensemble.
Le ciel nous livre ainsi un message d’unité́ : le Très-Haut au-dessus de nous nous invite à ne jamais nous séparer du frère qui est à côté de nous. L’Au-delà de Dieu nous renvoie à l’autre du frère.
Mais si nous voulons préserver la fraternité, nous ne devons pas perdre de vue le ciel. Nous, descendance d’Abraham et représentants de diverses religions, nous sentons avoir avant tout ce rôle : aider nos frères et sœurs à élever le regard et la prière vers le ciel. Nous en avons tous besoin parce que nous ne nous suffisons pas à nous-mêmes.
L’homme n’est pas tout-puissant, il ne peut pas s’en sortir tout
seul. Et s’il expulse Dieu, il finit par adorer les choses terrestres. Mais les
biens du monde, qui font que beaucoup oublient Dieu et les autres, ne sont pas
le motif de notre voyage sur la Terre. Nous levons les yeux vers le ciel pour
nous élever des bassesses de la vanité ; nous servons Dieu afin de sortir de
l’esclavage du moi, parce que Dieu nous pousse à aimer.
Voici la vraie religiosité : adorer Dieu et aimer le prochain.
Dans le monde d’aujourd’hui, qui oublie souvent le Très-Haut ou en présente une image déformée, les croyants sont appelés à témoigner de sa bonté, à montrer sa paternité à travers leur fraternité.
De ce lieu source de foi, de la terre de notre père Abraham, nous affirmons que Dieu est miséricordieux et que l’offense la plus blasphématoire est de profaner son nom en haïssant le frère.
Hostilité, extrémisme et violence ne naissent pas d’une âme
religieuse : ce sont des trahisons de la religion. Et nous, croyants, nous ne
pouvons pas nous taire lorsque le terrorisme abuse de la religion. Au
contraire, c’est à nous de dissiper avec clarté les malentendus.
Arrêtons-nous un peu et émerveillons-nous : Dieu est grand !
Cantique des étoiles
Ne permettons pas que la lumière du Ciel soit couverte par les nuages de la haine !
Au-dessus de ce pays, se sont accumulés les sombres nuages du terrorisme, de la guerre et de la violence. Toutes les communautés ethniques et religieuses en ont souffert.
Je voudrais rappeler en particulier la communauté yézidie, qui a pleuré la mort de nombreux hommes et a vu des milliers de femmes, de jeunes filles et d’enfants enlevés, vendus comme esclaves et soumis à des violences physiques et à des conversions forcées.
Aujourd’hui nous prions pour tous ceux qui ont subi de telles
souffrances, pour tous ceux qui sont encore dispersés et séquestrés, afin
qu’ils puissent vite revenir chez eux. Et nous prions pour que la liberté de
conscience et la liberté religieuse soient respectées et reconnues partout :
ce sont des droits fondamentaux parce qu’ils rendent l’homme libre de
contempler le Ciel pour lequel il a été créé.
Le terrorisme, quand il a envahi le nord de ce cher pays, a
détruit de façon barbare une partie de son merveilleux patrimoine religieux,
dont des églises, des monastères et des lieux de culte de diverses
communautés.
Mais, même durant ce moment sombre, des étoiles ont brillé. Je pense aux jeunes volontaires musulmans de Mossoul qui ont aidé à réaménager des églises et des monastères en construisant des amitiés fraternelles sur les décombres de la haine, et aux chrétiens et musulmans qui ensemble restaurent aujourd’hui des mosquées et des églises.
Le professeur Ali Thajeel nous a aussi raconté le retour des pèlerins dans cette ville. Il est important de pérégriner vers les lieux sacrés : c’est le plus beau signe de la nostalgie du Ciel sur la Terre. C’est pourquoi aimer et préserver les lieux sacrés est une nécessité existentielle, en souvenir de notre père Abraham qui, en divers endroits, éleva vers le ciel des autels au Seigneur (cf. Gn 12, 7.8; 13, 18; 22, 9). Que le grand patriarche nous aide à faire, des lieux sacrés de chacun, des oasis de paix et de rencontre pour tous !
Par sa fidélité à Dieu, il devint une bénédiction pour toutes les nations (cf. Gn 12, 3) ; que notre présence ici aujourd’hui sur ses traces soit un signe de bénédiction et d’espérance pour l’Irak, pour le Moyen-Orient et pour le monde entier.
Le Ciel ne s’est pas lassé de la Terre : Dieu aime chaque
peuple, chacune de ses filles et chacun de ses fils ! Ne nous lassons jamais de
regarder le ciel, de regarder ces étoiles, les mêmes que, en son temps, notre
père Abraham regarda.
Difficile à comprendre ? Il est utile de se remettre dans le contexte ! L’exégèse de Marie-Noëlle Thabut est très précieuse pour comprendre l’histoire sainte.
Nous sommes surpris qu’un texte biblique, relativement tardif, parle encore de « colère » de Dieu, comme si Dieu pouvait, comme nous, se laisser aller à des emportements ; mais c’est le contexte historique qui exige ce genre de discours : le danger de l’idolâtrie est encore présent, visiblement. ….
Plus tard, au fur et à mesure qu’on progressera dans la Révélation, on découvrira que tous nos sentiments humains de colère et de vengeance sont totalement étrangers à Dieu, le Tout-Autre, car il n’y a en lui qu’une réalité, l’Amour.
En attendant, l’auteur du livre des Chroniques a déjà trouvé le moyen d’affirmer deux choses capitales de la foi : premièrement, Dieu reste toujours « le Dieu des pères » quelle que soit l’infidélité de son peuple et il fera tout pour l’empêcher de tomber dans le précipice. Deuxièmement, quand le peuple est dans le précipice, il trouvera le moyen de l’en sortir, car rien n’est impossible à Dieu.
QUAND LES HOMMES FONT LEUR PROPRE MALHEUR
Mais on sait comment ils ont traité les
prophètes. « Ils tournaient en dérision les envoyés de Dieu, méprisaient
ses paroles et se moquaient de ses prophètes. » Alors est arrivé ce qui
devait arriver : le Dieu fidèle à sa Parole avait promis le bonheur si on
obéissait aux commandements, et le malheur si on désobéissait ; sa fidélité à
cette Parole exigeait qu’il finisse par sévir. « Finalement, il n’y eut
plus de remède à la colère grandissante du SEIGNEUR contre son peuple. »
ENTETEMENT DES HOMMES ET PATIENCE DE DIEU
Dès 598, le roi de Babylone, Nabuchodonosor
est le maître à Jérusalem ; il pille et saccage le Temple ; il nomme et
destitue les rois ; et pour mater les mauvaises volontés, il opère déjà une
déportation massive ; le deuxième livre des Rois (chapitre 24) raconte qu’il
déporta tout Jérusalem, tous les chefs, tous les gens riches, soit dix mille
déportés, tous les artisans du métal, les serruriers, et bien sûr, les militaires
si bien qu’il ne resta que les petites gens du pays.
Les LECTIO DIVINA sont ouvertes à tous. Y participent des religieux, des laïques, des personnes très croyantes et d’autres simplement en recherche de la vérité, des athées aussi.
Certains ont scruté les textes bibliques anciens dans leur langue première, l’hébreu ou le grec. Sans ostentation de leurs connaissances, ces personnes instruites donnent une coloration particulière et enrichissante aux partages bibliques.
02 « Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? En effet, ils ne se lavent pas les mains avant de manger. » https://www.aelf.org/bible/Mt/15
A la dernière Lectio Divina, nous avons médité un passage où l’on aborde un sujet qui sépare les uns des autres : la pureté des mains, la pureté du corps. Cette vidéo aborde ce thème à sa façon.
L’artiste Coolus, membre de la Croix Glorieuse, exprime des messages par le dessin.
Durant la Lectio Divina, ce verset a été cité par une des participantes. A mes yeux, il est important de faire connaitre les personnes qui luttent pour la justice dans la vérité et qui, par amour, donnent leur vie pour leurs frères et sœurs.
SHABBAZ BHATTI est l’un de ces héros. Je le cite volontiers tandis que je m’abstiens de citer le nom des terroristes qui sont des anti-héros.
Dieu merci, oui Dieu merci, des terroristes qui rencontrent le Christ changent de comportement. Ils deviennent bons ! C’est le cas de Joseph Fadelle par exemple. De quoi nourrir notre espérance en un monde meilleur.
C’est tellement simple, l’amour Tellement possible, l’amour A qui l’entend, regarde autour A qui le veut vraiment C’est tellement rien, d’y croire Mais tellement tout, pourtant Qu’il vaut la peine, de le vouloir, de le chercher Tout le temps
Ce sera nous, dès demain Ce sera nous, le chemin Pour que l’amour Qu’on saura se donner Nous donne l’envie d’aimer
C’est tellement court, une vie Tellement fragile, aussi Que de courir, après le temps Ne laisse plus rien, à vivre
Ce sera nous, dès ce soir A nous de le vouloir Faire que l’amour Qu’on aura partagé Nous donne l’envie d’aimer
C’est tellement fort C’est tellement tout L’amour Puisqu’on attend De vies en vie Depuis la nuit Des temps
Ce sera nous, ce sera nous, ce sera nous Pour que l’amour Qu’on saura se donner Nous donne l’envie d’aimer
A nous dès ce soir A nous de le vouloir Faire que l’amour Qu’on aura partagé Nous donne l’envie d’aimer
SUPPLEMENTS :
Les juifs messianiques ont reconnu en Jésus le Messie annoncé par les prophètes. Les autres juifs l’attendent encore.
Vigilance ! Vu les sévères mesures de confinement, des personnes -dont beaucoup de jeunes- dépriment dangereusement. Réveillons-nous et sortons de notre léthargie ! CHACUN a sa place pour rendre le monde plus beau, plus humain.
Le poids
de l’amour.
Ensemble, nous pouvons faire pencher la balance du côté de l’amour. Oui, l’AMOUR VAINCRA !
Les
jeunes ont besoin d’être écoutés, épaulés.
« De plus en plus de décrochages, de troubles mentaux, de prises en charge judiciarisées des jeunes. » (L’avenir entre Sambre et Meuse 19 janvier 2021) et des suicides, hélas.
Non, vraiment, « Il n’est pas bon que l’être humain soit seul. » Alors unissons-nous pour faire changer le monde !
Jeunes gens, si vraiment vous n’en sortez pas à l’école, sortez, partez à la rencontre du monde où sont vécues les vraies valeurs ! On sait vivre sans diplôme ! Ce qui est important c’est d’être heureux et de porter la joie autour de soi, chacun selon ses dons. On peut s’engager dans une œuvre humanitaire et ainsi trouver du sens à sa vie. Les occasions ne manquent pas. SOLIDARITE! SOLIDARITE!
Vers la vie, les goumiers
Partager la vie des anciens SDF. L’association Lazare.
« Je n’aime pas l’école. Je préfère encore travailler ! »
Fait de vie.Un professeur licencié en mathématique exprime son étonnement.
-J’avais des élèves qui ne tenaient pas en place, qui me rendaient la vie dure. Maintenant, l’un d’eux construit des maisons, l’autre œuvre dans les énergies renouvelables … J’en suis émerveillé ! »
L’un de ces
jeunes dit :
– J’ai horreur des cours théoriques ! Je n’ai aucun diplôme, j’ai arrêté le CEFA à 18 ans, mais j’ai construit ma maison et j’ai du travail jusqu’au-dessus de la tête !
Leur secret : des études toutes simples et du courage, de l’huile HDB. (L’Huile De Bras)
« On n’est jamais trop jeune ou trop vieux pour faire une différence. » (Ryan)
Rêver d’un monde meilleur, même un enfant de 6 ans peut le faire. Rayan éprouve de la douleur quand il entend dire que chaque année des milliers de petits Africains meurent parce qu’ils boivent de l’eau contaminée.
En 1998, Ryan Hreljac, alors âgé de six ans,
a commencé à amasser de l’argent afin que les enfants de partout au monde
puissent avoir accès à de l’eau potable. Le Puits de Ryan, sa propre fondation,
lui a permis de recueillir plus de 6 millions de dollars jusqu’à maintenant
L’histoire de Ryan Hreljac : passion rime avec vision!
Quand on a
déjà une formation dans le travail, il est possible d’en faire profiter des
pays en difficulté. Ce que fait FIDESCO.
Des jeunes
s’engagent dans la vie religieuse toute simple : Emploi stable, joie de vivre
assurée.
Fraternité de Tibériade – Lavaux Sainte-Anne.
Grégory Turpin – Tu crois en moi
Témoignage de Grégory Turpin.
Des ténèbres à la lumière, le
Cenacolo
Fait de vie :
Un homme âgé et fortuné dont le fils est décédé disait :
-Il me reste deux petits-enfants. Le gamin se drogue, il ne cesse pas de me demander de l’argent. Quand je mourrai, il héritera de la moitié de ma fortune; je sais qu’en moins d’un an, il aura tout dilapidé !
-Et si vous investissiez cet argent dans un centre d’accueil ? Votre petit-fils pourra peut-être en profiter pour guérir de la drogue ?
Les
FOCOLARE invite à nous unir pour la PAIX. ENSEMBLE, on peut aller loin.
Adultes,
remettons-nous en question tout de même !
Chrétiens,
il est l’heure de raffermir notre vie spirituelle.
Ecoutons les jeunes. Epaulons-les !
Ensemble, on peut ouvrir des lieux d’accueil pour les guérir de la drogue ! On peut leur permettre de vivre en colocation. On peut soutenir leurs activités économiques, … Avec Jésus à la barre, tout est possible! Soyons généreux! Que notre argent serve la bonne cause!
O mon âme, tu es capable de Dieu, malheur à toi si tu te contentes de moins que de Dieu!
Un réfugié me dit: -Jésus était français. Très surprise, je réponds: – Où as-tu puisé une telle information ? Il répond: – On me l’a dit !
– Hé ! Il faut t’informer ailleurs qu’auprès des copains ! lui dis-je. Tu as raison de m’en parler. Qui peut mieux parler de Jésus qu’un chrétien qui le connait parfois très intimement?
Non, Jésus n’était pas français. Il était juif ! Ses parents étaient juifs, ses amis aussi. Ils vivaient tous en Galilée. Jésus est descendant de David, de la tribu de Juda. Il est né à Bethléem, il a vécu à Nazareth et il est mort et ressuscité à Jérusalem. La Palestine est le berceau du peuple juif et donc forcément aussi du peuple chrétien.
Quant au berceau de l’islam, c’est l’Arabie Saoudite: La Mecque, Médine. Cependant, Mahomet a été en contact avec des juifs et des chrétiens lors des voyages commerciaux qu’il a faits avec son oncle jusqu’en Syrie. C’est ainsi qu’il a pu entendre parler du Dieu unique dès avant la révélation du Coran.C’est en 610 que les Arabes musulmans ont conquis Jérusalem. C’est en 1453 que les Turcs ottomans, de religion musulmane, ont conquis Constantinople, capitale d’un empire chrétien, (appelé empire byzantin ou empire romain d’Orient) qu’ils ont rebaptisée Istanbul.
Jésus l’enquête. Film réalisé à partir d’une histoire vraie.
Comme au temps d’ Abraham, Moïse, Mahomet …, les déplacements de population continuent.
Les métissages sont donc « normaux » et enrichissent l’humanité. Dès lors, il conviendrait d’apprendre à VIVRE ENSEMBLE.
D’ailleurs, dans le plan de Dieu, ne sommes-nous pas tous frères et sœurs, fils et filles du Très-Haut, appelés à nous AIMER! https://www.aelf.org/bible/mt/23Verset 08.
Fiers de leurs origines, ils acceptent un test ADN
Jésus SAUVEUR donne de la SAVEUR à la vie. Allons à la rencontre de quelques témoins.
✥ MYRIAM, petite réfugiée irakienne, chante pour Jésus. ✥
Merveilleux conte de Noël. « M’entendront-ils? »
« En s’incarnant, Dieu fait de nous ses enfants. » Pape François
Et à travers cette naissance, «Dieu vient au monde comme fils pour
nous rendre fils de Dieu». «Dieu dit à chacun de nous : “Tu es une
merveille” . Sœur, frère, ne perd pas courage. As-tu la tentation de te
sentir fautif ? Dieu te dit : « Non tu es mon fils! » As-tu
la sensation de ne pas y arriver, la crainte d’être inadapté, la peur de ne pas
sortir du tunnel de l’épreuve ? Dieu te dit : “Courage, je suis
avec toi”. Il ne te le dit pas en paroles, mais en se faisant fils comme toi et
pour toi, pour te rappeler le point de départ de toute renaissance: te
reconnaître fils de Dieu, fille de Dieu. »
Nuit de Noël 2020 – Message du pape François lors de la Sainte Messe. https://www.youtube.com/watch?v=bqVNIY7S9fc&t=73s&ab_channel=ballantbernadette
Philippe Guillard, illuminé la nuit de Noël.
Philippe Guillard était athée. Il raconte sa conversion foudroyante un soir de Noël dans l’émission : « Un coeur qui écoute » à l’instar de son livre « Et le ciel s’est ouvert » (ed. des Béatitudes).
Il a reçu l’éblouissante révélation de l’Enfant-Jésus déposé en son coeur par Marie. Il dit aussi la réalité éblouissante de l’amour de Dieu et à quel point l’Evangile dit tout de nous-mêmes et de notre Père. Sa vie en a été profondément bouleversée et son sourire est le signe de cette joie qui est désormais sienne.
Une fillette dit à sa maman: -Je voudrais te parler mais je n’ose pas.
Après hésitation la fillette raconte : -Je trouve que papa travaille trop, il n’est jamais avec nous.
Sa maman répond: -Tu as raison de le dire, mais, pour Noël, tu vas le voir beaucoup, ton papa. On reste chez nous. On ne part pas. On va pouvoir se parler et faire une grande fête entre nous. Nous ferons un bon repas et on fera des jeux de société. Et je vous lirai la belle histoire de Noël, la vraie histoire.
Toute heureuse la petite dit : –On ne fait pas Noël cette année, mais on sera tous ensemble !
–Si ! On fait Noël ! Mais on le fait autrement que les années précédentes. On fête Noël chez nous !
Saïd Oujibou.
Saïd Oujibou, né au Maroc, arrivé enfant en
France avec sa famille, était un musulman très pratiquant. Vivant dans un
quartier violent, subissant aussi le racisme, il devient de plus en plus
rigoriste et rêve de donner sa vie à Allah au cours d’un djihad, peut-être en
Afghanistan contre les Soviétiques. Or, sa sœur devient chrétienne, et lui-même
prend conscience que sa pratique religieuse ne lui permet pas de connaître
intimement Dieu qu’il aime pourtant de tout son cœur. Dieu, Jésus-Christ, va se
révéler dans sa vie…
Message de Noël de Mgr de Romanet, évêque aux armées françaises.
Jésus est venu dans un pays opprimé par une armée
étrangère.
Jésus s’identifie toujours au plus petit, au plus pauvre, à la personne persécutée, mise de côté. Il nous invite à le reconnaitre en chaque personne et à prendre soin les uns des autres.
35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli https://www.aelf.org/bible/Mt/25
Arrivée de réfugiés par un couloir humanitaire. Ça c’est humain ! Et rassurant! Tout le monde n’obtient pas le permis de quitter son pays. Les personnes « compliquées » restent chez elles. Merci Sant’Egidio.
IRAK : témoignage de Maryam. Aide à l’Eglise en Détresse AED
Aujourd’hui, Maryam habite à Erbil
dans l’un des villages en préfabriqués que l’AED a contribué à construire pour
loger des milliers de réfugiés. Elle va aussi dans l’une des écoles construites
par l’AED. Dans cette vidéo inédite, elle nous explique son quotidien, et à
quel point elle est heureuse d’aller à l’école. Pour faire un don :
www.aed-france.org
Les origines du peuple hébreu ( = le peuple d’Israël) et donc du peuple juif remontent à Abraham qui quitte son pays (Ur, en Chaldée = la Mésopotamie = l’Irak) vers le pays que le Seigneur lui indiquera, le pays de Canaan. Après Abraham, suivent Isaac, Jacob, les douze fils de Jacob… et c’est l’esclavage en Egypte. Puis l’Exode, la traversée de la Mer Rouge, du désert et le retour au pays de Canaan.
Le peuple d’Israël, constitué des Douze Tribus, après la période des Juges, obtient du Seigneur que la Royauté soit conférée à Saül puis à David. Peu après, le Royaume d’Israël se divise en deux: le Royaume de Juda (avec Jérusalem pour capitale et seulement deux tribus) et le Royaume d’Israël au Nord (avec Samarie, pour capitale et les dix autres tribus).
A la faveur de cette division, Nabuchodnosor, roi de Babylone
s’empare de Jérusalem et l’élite du peuple d’Israël est déportée à Babylone. Le
petit peuple reste sur place.
Pour ce qui est des juifs, le mot apparaît à la fin du VIe siècle BC,
précisément, lors de l’exil à Babylone. Auparavant, on parlait du peuple
d’Israël ou peuple hébreux.
Cyrus, le roi des Perses, (un païen, comme Balaam*) met fin au Royaume de Babylone. Il permet au « peuple juif » de rentrer à Jérusalem. Ensuite, c’est Alexandre (mort en 313), roi macédonien (il parle grec et impose le grec comme langue dans son immense empire qui va de la Grèce aux frontières de l’Inde) qui s’empare de l’empire perse (et donc de Jérusalem). Ensuite, les Romains prennent la place des Grecs: on parle alors de la province de Palestine (Hérode est un roi fantoche, soumis aux Romains). En 70, les Juifs se révoltent contre l’occupant romain. Le temple de Jérusalem est détruit. Beaucoup de juifs sont vendus comme esclaves ou/et se dispersent. Dans cette partie de l’empire romain, la langue administrative et de culture reste le grec (les évangiles seront écrits en grec).
Au VII ou VIIIe siècle, les Arabes conquièrent tout l’Est de la
Méditerranée, occupé par les Byzantins, c’est-à-dire les Romains d’Orient qui continuaient
d’occuper la moitié orientale de la Méditerranée avec pour capitale
Constantinople (aujourd’hui – et depuis 1453 – Istanbul) et non plus Rome qui
était tombée aux mains des « Barbares » en 476.
Le Moyen Age connaît déjà l’antisémitisme. Un exemple : les juifs sont
accusés d’être les responsables de la Grande Peste et s’enfuient dans l’Est de
l’Europe. Au XIXe s. , la Russie tsariste est elle aussi fortement antisémite.
Fin XIX s. , les juifs forment alors le projet de retrouver la « Terre
Promise ». C’est le Sionisme. Au début du XXe siècle, les Anglais
promettent aux juifs leur appui mais renient leur parole. Après la Shoah, les
juifs émigrent en masse vers la Palestine et obtiennent la reconnaissance de
l’Etat d’Israël (1948). Depuis lors, ceux qu’on appelle aujourd’hui les
Palestiniens, c’est-à-dire des Arabes de religion musulmane, et les Israéliens
de culture juive (certains ne se reconnaissent pas dans la religion juive) se
disputent la même terre.
Voilà, j’espère que ce petit résumé que j’ai écrit d’un trait et de mémoire
(sans faire aucune recherche, ce qui aurait pris un temps considérable) est
suffisamment simple, clair et complet et qu’il répond en partie à tes
interrogations.
*Au sujet de BALAAM
Le peuple d’Israël conduit par Moïse doit traverser une terre qui est occupée par un autre peuple et dont le roi se nomme Balaq. Balaq refuse à Moïse l’autorisation de traverser son pays car il redoute d’être envahi par ce peuple fort nombreux. Il est très inquiet. Alors, Balaq fait appel à un magicien, Balaam pour qu’il l’aide à les chasser en jetant sur eux une malédiction. De magicien, Balaam devient prophète du Très-Haut. Dieu ne manque pas d’audace !
Balaam est saisi par l’Esprit de Dieu et se
met à bénir Israël et non à le maudire. Il prophétise même la venue du Messie.
De nos jours, on assiste dans l’Église à
une prise de conscience de plus en plus marquée des origines juives du
christianisme. Comme une sorte de retour aux « sources ». L’apôtre Paul
n’affirmait-il pas déjà clairement à la première génération de croyants
d’origine païenne : « c’est la racine qui vous porte » (Romains 11.18) ? Le
Christ lui-même n’a-t-il pas affirmé qu’il n’était pas venu non « abolir mais
accomplir » la Loi (Matthieu 5,17). Les deux traditions de foi ,juive et
chrétienne ,ont pour fondement le Dieu unique, le Dieu de l’Alliance qui se
révèle aux hommes à travers sa Parole. Dans la recherche d’un comportement
juste envers Dieu, , les juifs se tournent vers l’enseignement de la Torah. les
chrétiens vers le Christ comme source de vie nouvelle» . Ce documentaire
s’intéressera tout particulièrement à cet enracinement de la tradition chrétienne
dans la religion juive visible dans la liturgie de la messe. Les Racines juives
de la liturgie – Une production SUNSET PRESS 2020 – Réalisée par Alexandre
Dolgorouky