La solidarité, c’est bon à la santé de chacun et à la santé de la société entière.

La joie, c’est bon à la santé. Justement « Dieu aime celui qui donne joyeusement. »

https://www.aelf.org/bible/2co/9

Un mot d’encouragement, ça fait du bien. Invités à Chimay par Guy Ballant, pour chanter au profit de l’asbl Les enfants de Madagascar https://www.facebook.com/emb.bourlers/
Patrick Richard et Grégory Turpin encouragent Benjamin, un demandeur d’asile.

Qui a inventé le Smiley ? Son histoire va vous surprendre… - Le ...

L’accueil des réfugiés, source de JOIE.

ll ne faut pas accueillir si c’est pour le faire en grognant.

Le premier accueil est le regard que nous portons sur l’autre. Il y a des regard qui font du bien et des regards qui tuent.

Un autre accueil tout aussi important est celui que nous réservons aux personnes qui nous font un cadeau. Accepter une invitation à prendre le thé est très important pour créer des liens.

L’accueil à l’autre, c’est aussi du temps qu’on lui consacre. Une petite discussion dans un magasin ou en rue, un coup de téléphone, une carte postale …

Il y a aussi des accueils à l’autre qui sont des visites qu’on lui rend, au centre d’accueil ou à son domicile.

L’accueil peut se faire aussi au sein des familles, le temps d’une journée, d’un week-end, ou pour quelques mois …

L’accueil se vit aussi au niveau de l’école, des clubs de jeunesse, des salles de sports, etc…

Au cours de tennis de table, Jean prend du temps avec les demandeurs d’asile, tout simplement, quoi qu’il profite de l’occasion pour leur apprendre des mots, des phrases en français. C’est tellement précieux pour eux. Est-ce que la violence, le terrorisme, ne serait pas la conséquence du manque d’accueil?

La joie de l’accueil, Julia Montfort et son mari la vivent au quotidien, dans leur maison où ils ont accueilli Abdelhak Adam.

A Chimay, Jacqueline et Albert accueillent des frères et sœurs immigrés, le temps d’un repas, ou le temps de prendre une tasse de thé ou de café ensemble.

Donner, recevoir, tout va ensemble, tous ces échanges apparemment anodins créent des liens forts. C’est bon pour le moral, c’est pour la santé, c’est bon pour la construction de la paix … Bref: Donnez et vous recevrez bien au delà de ce que vous pouvez l’imaginer.

L’accueil suppose aussi que l’on se mette du côté des personnes en détresse.

Dénoncer les injustices, c’est une bonne façon de se montrer solidaire des personnes en détresse.

Journée internationale des migrants à Chimay, en 2019.


https://www.youtube.com/watch?v=p3kkIHSoxPY

La joie d’accueillir.
Père Thomas ADJETEY


Père Thomas ADJETEY

Nos sociétés sont de plus en plus confrontées au nomadisme, à la migration. Des événements, des situations de la vie conduisent à des déplacements, volontaires ou forcés ; alors se dresse devant nous un grand défi, celui d’accueillir les autres. Reconnaissons que ce n’est pas du tout facile, ni évident dans les deux sens ; accueillir l’autre demande une ouverture de sa vie, de son intimité, de ses habitudes, de son coin de plaisir, de sa « terrasse » ; c’est une mort à soi, une perte de certains conforts. Si cela peut quelque fois déranger, accueillir l’autre apporte souvent une joie perceptible de suite ou plus tard ; une joie qui marque et qui dure.

Le passage de la première lecture de ce 13ème dimanche nous livre l’accueil du prophète Elisée par cette riche famille de Sunam. La femme dit à son mari : « Écoute, je sais que celui qui s’arrête toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Faisons-lui une petite chambre sur la terrasse ; nous y mettrons un lit, une table, un siège et une lampe, et quand il viendra chez nous, il pourra s’y retirer. » I R 4,8

Cet accueil offert à Elisée n’est pas resté sans récompense car malgré leur âge très avancé, ce couple sans enfant va en avoir un.

Alors comment pourrons-nous aménager une place, une demeure sur notre terrasse à l’étranger ? Comment nous laisser bousculer, déranger chez nous par l’autre qui se tient à la porte et qui frappe ?

N’oublions pas qu’il y a toujours une joie petite ou immense qui accompagne l’art d’accueillir l’autre. Donc saluons les nombreuses initiatives pour accueillir dignement les autres ; rendons grâce pour toutes les personnes qui œuvrent en paroisse dans nos services, nos mouvements, nos associations, nos lieux de présence et de permanences pour accueillir les diverses préoccupations et demandes des familles ; vous leur offrez un accueil, elles rencontrent Dieu ; cet accueil est un chemin d’espérance et de joie pour tous.
Vivons dans la joie d’accueillir l’autre !
Bonnes vacances d’été ! Père Thomas ADJETEY
https://secteur-brunoy-valdyerres.catholique.fr/La-joie-d-accueillir-l-autre

Les carnets de solidarité.

Après avoir hébergé un demande d’asile tchadien, la journaliste Julia Montfort a choisi de partir à la rencontre des citoyens qui ouvrent leurs portes aux exilés. CARNETS de Solidarité est son carnet de bord vidéo.

Allez! Yalla! En route maintenant!

Il n’y a plus de temps à perdre. Il faut remonter la pente. Les immigrés sont là pour œuvrer eux aussi à cette lourde tâche. Comme en 40, quand ils étaient enrôlés dans nos armées. Comme après la guerre, quand il manquait de main d’oeuvre pour relever les pays dévastés.

Aujourd’hui, on peut demander de l’aide aux personnes des centres d’accueil pour soigner les enfants qui restent à la maison pendant que les parents vont travailler.

« Ouais! Mais on ne peut pas faire confiance à tout le monde! » C’est vrai mais la peur ne peut pas provenir de la nationalité ou de la couleur de la peau.

Pas question de confier nos enfants à n’importe qui.
Mais le personnel des centres d’accueil connaissent les réfugiés parfois de longue date. Et puis, il y a les caméras de surveillance! Bien sûr, il faut prévenir de leur présence dans la maison.

Agence immobilière sociale.

Beaucoup de maisons sont inoccupées. Il y aurait moyen de les louer à des personnes qui, livrées à elles-mêmes, n’arrivent pas à trouver de logement.

Louer sa maison sans risque? Oui avec l’AIS.
https://www.cpascharleroi.be/fr/bottin-social/agences-immobilieres-sociales/agence-immobiliere-sociale-charleroi-logement

Cantique: « Ô qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble. » (psaume 133)

Comment Dieu peut-il montrer son amour pour nous?

Comment … ? si ce n’est à travers nos gestes d’amour les uns pour les autres? Les moments mystiques pendant lesquels Dieu se manifeste, oui cela existe, mais quand on se sait aimer de Dieu, quand on sent vivement cet amour en nous, comment le garder? L’amour déborde en FRATERNITÉ UNIVERSELLE! « Laisse-toi aimer de Dieu! »

Pas de plus grand cadeau que l’amour de Dieu pour nous.
Patrick Richard.

Retour sur le passé : L’immigration du 20ème siècle vers l’Europe.

Gardons bien à l’esprit que …

Des Belges vivent à l’étranger. Ils partent pour raisons familiales, pour trouver un job qui correspond à leurs attentes, ou simplement par esprit d’aventure.

Les personnes qui arrivent chez nous peuvent avoir les mêmes raisons. Les êtres humains se ressemblent.

Hélas, la plupart des demandeurs d’asile fuient leur pays car c’est la terreur, la misère, voire d’énormes problèmes de société qui les poussent à partir, à tout quitter! On ferait comme eux! Le réchauffement climatique ne peut faire qu’augmenter le nombre de migrants. A qui la faute? A ces simples personnes?

Les réfugiés du début du siècle étaient très reconnaissants d’avoir été accueillis. Malgré les conditions difficiles de leur installation chez nous, malgré la pénibilité des travaux, ils restaient positifs.

Parmi les enfants d’immigrés, certains ne comprennent pas leur chance et créent des problèmes, au grand dam de leurs parents et de la population. Une des principales raisons évoquées: le manque de travail! Là encore, à qui la faute? Du travail, ce n’est pas ça qui manque!

Mais, pour l’instant, revenons aux premiers arrivants. Patrick Fiori dépeint le bon esprit qui régnait dans ces communautés.

Patrick Fiori – Chez nous : Plan d’Aou, Air Bel.

Sources de renseignements:
https://www.laligue.be/leligueur/actujeunes/belgique-l-immigration-a-une-histoire et
https://www.vivreenbelgique.be/11-vivre-ensemble/histoire-de-l-immigration-en-belgique-au-regard-des-politiques-menees

L’immigration italienne.

  « Ce qui m’a poussé à venir en Belgique ? La misère, pardi ! », s’exclame un Italo-Belge. « Arrivé en gare de Charleroi dans les années 1950, j’ai été effrayé de voir ce ciel si noir, les fumées des usines et cette Sambre aussi sombre que le reste. Moi, je venais du soleil. Ma première descente dans la mine a été épouvantable. Je voulais rentrer, mais j’ai fait ma vie ici. Et je ne le regrette pas. »

 Bois du Casier.

L’histoire de cette immigration de masse ne commence réellement qu’à la fin de la Première Guerre mondiale. La Wallonie est alors une région fleuron de l’économie. Les industriels sont obligés de faire appel à une main-d’œuvre étrangère. Entre les années 1920 et 1930, ce sont quelque 170 000 étrangers qui débarquent, dont une majorité d’Italiens. Ils ont quitté la Botte pour des raisons économiques et sont rejoints, dès 1922, par les Fuorusciti, les antifascistes opposés au régime de Mussolini.

La Wallonie leur apparaît alors comme un eldorado, mais les arrivants déchantent assez vite. Un travail ardu de mineur les attend. Les Belges, d’ailleurs, ne besognent plus dans les mines sauf aux postes les moins pénibles….

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est a85e381214ebf849e0091e92ddf19388-1470236601-1024x660.jpg.

8 août 1956. Une colonne de fumée s’élève du Bois du Cazier à Marcinelle.
Un incendie s’est déclaré à près d’un kilomètre sous terre. Très vite, le feu gagne toute la mine où 275 hommes sont descendus ce matin-là.  Sarah Heinderyckx

L’immigration turque et marocaine.

En 1954, la Belgique a signé une convention avec le Maroc et la Turquie pour faire venir chez nous des travailleurs de ces pays. Pourquoi ? Comment ?

Des emplois dont les Belges ne veulent pas.

Remontons dans le temps pour retracer l’histoire de l’immigration dans notre pays depuis 1946 (Avant la 2e Guerre mondiale, des Belges émigraient déjà, tandis que des immigrants arrivaient en Belgique. Ces mouvements de population n’étaient pas encore organisés comme par la suite). En 1946 donc, la Belgique et les autres pays d’Europe vivaient des moments très difficiles : ils sortaient d’un conflit qui avait fait plusieurs millions de morts, tandis que beaucoup de bâtiments, de routes, etc., devaient être reconstruits.

Les usines, mais aussi les mines qui exploitaient alors le charbon présent dans notre sous-sol, devaient tourner à plein régime. Pour cela, il fallait de nombreux travailleurs. La Belgique décida donc de faire appel à d’autres pays. En 1946, l’Italie fut le premier de ces pays à signer avec la Belgique une convention pour recruter des ouvriers.

Important à avoir à l’esprit, comme le souligne Marco Martiniello, professeur de sociologie de l’ULG : « À l’époque, la main-d’œuvre belge ne manque pas. Par contre, il n’y a plus suffisamment de Belges qui acceptent de faire certains travaux pénibles et mal payés, comme descendre dans les mines. »

Arriver seul, puis faire venir la famille

Entre 1946 et 1970, la Belgique signera une convention de recrutement de travailleurs avec sept pays. Pourquoi s’est-elle tournée vers des pays de plus en plus lointains, comme le Maroc ou la Turquie, en 1964 ? Marco Martiniello nous répond :

« Rappelons que descendre dans les mines était extrêmement dangereux. De nombreux accidents ont d’ailleurs eu lieu, dont celui de Marcinelle, en 1956, qui fit 262 morts, dont de nombreux Italiens. Pour cette raison, le gouvernement italien a dit stop à l’envoi de travailleurs. Disons que le Maroc et la Turquie étaient moins regardants avec ces questions de sécurité. »

Les ouvriers recrutés avaient un contrat de travail de cinq ans, ce qui leur permettait de vivre sur notre territoire durant cette période. Dans un premier temps, ces travailleurs arrivaient en Belgique seuls, sans leur famille. D’ailleurs, la majorité d’entre eux n’imaginaient pas s’installer définitivement ici. Progressivement, ils ont obtenu le droit de faire venir leur famille, qui était restée au pays : c’était le regroupement familial.

Une immigration surtout européenne

Les dernières conventions concernant le recrutement de travailleurs ont été signées en 1970. Pourquoi plus après ? Parce que, dès cette époque, la situation de la Belgique (comme de ses voisins européens, d’ailleurs) va changer. Notre pays est frappé par une crise économique. Conséquence : il n’y a plus assez de travail pour tous les habitants du pays. Inutile, donc, de recruter encore des travailleurs à l’étranger.

En 1974, la Belgique prend une décision importante : elle ferme ses frontières à l’immigration. Marco Martiniello précise :

« Contrairement à ce que l’on croit souvent, nos frontières n’ont pas été fermées du jour au lendemain. Il s’agissait avant tout d’un discours de la part du monde politique qui voulait rassurer les Belges à propos du chômage et de l’immigration qui faisaient peur à certains. L’immigration zéro (soit son arrêt total, ndlr) n’a jamais existé. Disons qu’on ne l’encourageait plus comme avant. Que l’on incitait aussi certains immigrés à rentrer chez eux. Pendant ce temps, le regroupement familial continuait. »

Malgré l’annonce de l’arrêt de l’immigration, le nombre d’étrangers qui arrivent chez nous a continué à augmenter. Pourquoi ? Parce que, entre-temps, en 1968, une autre décision avait été prise au niveau de l’Union européenne (UE), qui s’appelait alors la Communauté Économique Européenne (CEE) : tous les travailleurs des pays membres avaient désormais le droit de s’installer dans un autre pays que le leur pour y travailler. Cette règle est encore valable aujourd’hui, alors que l’UE compte 28 pays membres et 500 millions d’habitants. Ceci explique pourquoi les immigrés d’aujourd’hui proviennent principalement de notre continent.                                                Anouck Thibaut

Immigré, réfugié, ce n’est pareil. Un peu de vocabulaire.

Un immigré : c’est une personne qui arrive dans un nouveau pays pour s’y installer. On dit de lui qu’il immigre.
Un émigré : c’est une personne qui quitte son pays pour aller s’installer à l’étranger. On dit de lui qu’il émigre. Un demandeur d’asile est une personne en attente de la régularisation dans le pays d’accueil. Un réfugié est la personne qui a reçu un permis de séjour  dans le pays où il dépose ses valises.

Chaque année et depuis toujours, en Belgique comme partout ailleurs dans le monde, des personnes immigrent (arrivent) tandis que d’autres émigrent (s’en vont).

Merci. Merci infiniment à vous, les immigrés, qui avez travaillé à la (re)construction de la Belgique et merci à vous qui œuvrez aujourd’hui. Puissiez-vous connaitre des jours heureux ! La paix dépend de vous comme de nous.

Enrico Macias, un Pied-Noir chanteur de renommée internationale.

(wikipedia) La famille Ghrenassia se décide à quitter l’Algérie le 29 juillet 1961, soit onze mois avant la fin de la guerre. C’est durant cette traversée nostalgique de la Méditerranée comme de nombreux expatriés, qu’il compose à la guitare J’ai quitté mon pays, j’ai quitté ma maison7. La famille s’installe à Argenteuil.

Son interprétation de la chanson Adieu Mon pays, devient le symbole de l’exil des Pieds-Noirs* et il devient célèbre. Pathé Marconi sort son premier album en 1963, avec le titre phare Enfants de tous pays7.

*Un pied-noir: Le nom « pieds-noirs » désigne les Français originaires d’Algérie et, par extension, les Français d’ascendance européenne installés en Afrique française du Nord jusqu’à l’indépendance, c’est-à-dire jusqu’en mars1956 pour les protectorats français de Tunisie et du Maroc, jusqu’en juillet1962 pour l’Algérie, et au-delà pour ceux qui y sont restés après l’indépendance des trois pays1,2. (wikipedia)

Fin du 20ème siècle

A la fin du 20e siècle, les flux migratoires s’accélèrent, alimentés par les grands écarts de richesse, les crises et les conflits, et la circulation de l’information qui nourrit les envies de départ. Certains flux sont liés à la proximité géographique, comme les migrations entre le Mexique et les États-Unis. D’autres portent la marque de l’histoire, comme ceux qui relient les anciens pays colonisés aux anciennes métropoles.
40% seulement des migrations mondiales vont du Sud vers le Nord : les flux du Sud vers le Sud, moins connus et souvent régionaux, ont une importance croissante.
https://www.histoire-immigration.fr/collections/les-migrations-fin-du-xxe-siecle

Bonne nouvelle! La paix entre nous est possible.

Puisque l’islam refuse le racisme, puisque la laïcité s’y oppose également, puisque le chrétien est frère de tous, puisque les bénévoles de tout bord souhaitent la fraternité, puisque les immigrés cherchent à créer des liens d’amitié avec nous, alors la paix est possible.

« J’ai envie de métissage. »

« J’ai envie de métissage pour des Hommes vrais. Et tous ceux qui ont de la rage, vas-y laisse les.  Ouvre ton rivage à la différence qu’on aime pour des Hommes vrais.  Car demain sera métisse, nous sommes la première esquisse.  Intolérance, racisme il faudra bien que cela finisse.  Enfant couleur réglisse, ou clair comme de l’anis. Il y a tant de saveurs de quoi rester optimiste. Mais entre deux cultures comme un équilibriste, on marche sur un fil et on subit leurs lois : Ici « face de paria », là-bas « tête de touriste ».  Montre-moi le bon chemin pour chez moi. Non ce n’est pas un fardeau wo wo wo. Même si parfois j’ai peur yé yé yé. Que la couleur de la peau wo wo wo. Remplace la vraie valeur yé yé yé. » Suite des paroles:
https://greatsong.net/PAROLES-DUB-INCORPORATION,METISSAGE,103710373.html

Grâce à chacun de nous, la paix grandit.

Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin 2019. Patrick est sur ma route. C’était un inconnu pour moi. Il venait de quitter le centre d’accueil de la Croix-Rouge Chantecler à Oignies-en-Thiérache. Il souhaitait se rendre à Chimay, à une trentaine(?) de kilomètres. Mais comment y aller? Et pourquoi voulait-il se rendre à Chimay?
https://accueil-migration.croix-rouge.be/

C’est grâce à la page facebook Vivons ensemble à Chimay qu’une personne qui connaissait Patrick m’a contactée pour que je le rencontre. Les réseaux sociaux doivent servir le BIEN! Jamais le mal!
https://www.facebook.com/groups/234965623525318/

La paix est possible, mais « L’Europe devra élaborer une vraie politique d’immigration »

Asile en France: une protection défaillante :

« Chaque année, plusieurs milliers de demandeurs d’asile placés en procédure dite prioritaire risquent d’être renvoyés vers les persécutions qu’ils ont fuies avant même l’examen définitif et complet de leur demande de protection par les juges spécialisés de l’asile. Cette recommandation avait déjà été faite en 2008 à la France. Il est urgent d’agir pour se mettre en conformité avec nos obligations internationales. »

L’Eglise encourage à prêter attention aux autres.

Aide aux Personnes Déplacées – AED-
Accueillir des réfugiés : plus que donner un toit.

 L’accueil ne se limite pas à l’hébergement. Nous accompagnons les personnes dans le dédale de plus en plus tortueux de la demande d’asile et proposons un accompagnement social généraliste et individualisé. Nous tentons d’aborder chaque problème dans son contexte, chaque personne dans sa globalité.

Les demandeurs d’asile traversent une période déstabilisante de leur vie. Après un voyage difficile (on sait dans quelles conditions beaucoup passent les frontières), il leur faut se faire une place dans un pays inconnu où ils ne sont pas les bienvenus. La prise de conscience de l’écart entre ce qu’ils avaient imaginé et la réalité est éprouvante, parfois même déstructurante. L’attitude des autorités, qui, jusqu’à preuve du contraire, les considèrent comme des menteurs, rend le malaise plus profond encore. L’image que les migrants ont d’eux-mêmes en souffre. La plupart des demandeurs d’asile ont le sentiment d’être dépossédés de leur histoire. Leur destin ne leur appartient plus. Ce sont des fonctionnaires qui leur désignent un lieu de vie, des juristes qui décident de la légitimité de leur projet de vie. Suspendues à un fil en attendant que d’autres décident pour elles, ces personnes mettent petit à petit leur vie entre parenthèses.

C’est dans cette atmosphère lourde que notre service social propose un coup de pouce pour reprendre sa vie en main. Personne n’a été préparé à l’expérience déboussolante qu’est l’exil, a fortiori lorsqu’il s’agit de faire sa place dans une société qui se replie sur elle-même. Ces personnes ont besoin d’être considérées comme des sujets, des êtres de chair, de sang et de sentiments. Pour garder leur dynamisme et leur combativité, il leur faut d’abord comprendre ce qu’elles vivent. Prendre conscience que l’hostilité qu’elles ressentent n’est pas dirigée contre leur personne mais est le fruit d’un contexte qui, pour l’instant, ne favorise pas l’accueil de l’étranger.

Lorsque ces gens ont repris confiance en eux, ils retrouvent la capacité de faire des choix et de les assumer. Ils peuvent apprivoiser leur situation dont les contours sont quelquefois bien crus et reformuler leur projet à la lumière de la réalité.
Aide aux Personnes Déplacées asbl   rue du Marché 33   4500 Huy  B-Belgique  + 32 85 21 34 81

 aidepersdepl.huy@skynet.be

Le père PIRE: un V.I.P.

AED: Cette œuvre a été créée par le père Pire après la Seconde Guerre Mondiale, pour venir en aide aux réfugiés, alors complètement négligés par les organismes d’émigration. http://www.dimanche.be/Le-pere-Pire-Prix-Nobel-de-la-Paix.html.

Le père Pire, c’est  «  un ensemble d’initiatives (qu’il a) menées en faveur de la paix : l’Aide aux personnes déplacées, le Service d’entraide familiale, la création d’une Europe du Cœur et de sept villages européens. Familier des grands de ce monde (Albert Schweitzer, Indira Gandhi, Oppenheimer, U Thant), il ne cessa de promouvoir le « dialogue fraternel » qu’il développa au sein d’une Université de Paix qu’il avait fondée.

Son œuvre la plus connue est sans conteste les Îles de Paix, six implantations dans les coins les plus pauvres de la planète qui ont pour objectif de favoriser la prise en charge, par les populations elles-mêmes, de leur propre développement.

Pour permettre aux personnes de rester vivre dans leur pays, les Iles de Paix sont indispensables.

API. Accueil et Promotion des Immigrés.

Le siège : Rue Léon Bernus, 35, 6000 Charleroi    Contact : Monsieur Jean Marie GEORGERY, administrateur de l’ASBL  Rue Léon Bernus, 35, Charleroi        Tél : 071 31 33                           E-mail : api@brutele.be    

Les activités du centre sont assurées par des travailleurs sociaux, des animateurs, une éducatrice, des bénévoles.

Le service des immigrés s’adresse à toute personne immigrée, demandeuse d’asile, réfugiée ou belge d’origine immigrée.

Cette association s’est créée en 1967 et a pour objectif principal  de favoriser une meilleure intégration des immigrés en  Belgique, essentiellement par l’apprentissage de la langue française et par une aide sociale appropriée.

 Service social individualisé, recherche au cas par cas, avec la personne immigrée, demandeuse d’asile, réfugiée ou sans papiers des réponses aux problématiques matérielles, administratives, juridiques, psychosociales qu’elle rencontre.       http://promotionfamille.be/Page/basapi.htm

A Bruxelles : Des femmes congolaises s’organisent contre la délinquance.

Elles observent,  expliquent,  ne se contentent de déplorer, elles agissent à leur niveau.

Des enfants non accompagnés.

« Des enfants, parfois non accompagnés arrivent par grappes chaque semaine. Ils rencontrent d’énormes difficultés dans ce monde où ils comptent se faire une place au soleil. Certains perdent le contrôle, versent dans la délinquance ou dans la débauche. .. On les appelle les « new jack ». Ils ont mauvaise réputation, ils font régner la terreur dans les stations de métro. Ils bousculent les gens, leur arrachent ce qu’ils ont de précieux sur eux : bijoux, montre-bracelet, téléphone mobile, argent. » L’article du Ligueur mentionne une association dénommée « Carrefour des jeunes Africains ». La présidente, Bernadette Mwadi explique : «  Chez nous, l’enfant a pour parent celui qui l’héberge. … » Elle égratigne au passage les Congolais restés au pays : «  Ils vendent leurs biens pour envoyer leurs enfants en Europe, parfois sans avoir de famille d’accueil. … »    (Ligueur 4 juin 2003)                     

Les centres MENA.

Heureusement, des centres MENA pour les Mineurs Etrangers Non-Accompagnés ont été créés. Mais le problème n’est pas résolu pour autant : Ces centres sont insuffisants en nombre. Et quand des familles belges souhaitent accueillir l’un de ces enfants en bas âge, des problèmes leur sont créés, alors qu’il faudrait favoriser l’intégration de ces enfants en bas âge dans des familles, moyennant un bon encadrement

Témoignage : Nous souhaitions accueillir une fillette d’une centre MENA. La direction s’y opposa, malgré que l’enfant souhaitait vraiment venir chez nous.  Plusieurs années plus tard, nous avons eu gain de cause, mais la fillette avait grandi. A cela s’ajouta des problèmes de santé. Bref, ce fut alors très difficile pour tous et elle regagna le centre. Plus tôt l’accueil se fait, mieux c’est ! En cas de difficultés, une aide sérieuse du service de placement est la bienvenue. Il faut se faire aider. Si l’on n’est pas décidé à coopérer, mieux vaut ne pas s’engager.

De bonnes attitudes pour un mieux vivre ensemble. Pie Tshibanda

Cet immigré est incontournable : il créé la fraternité en rendant  visite à ses voisins belges. Il n’attend pas qu’on aille vers lui.

«  Né en 1951 dans la région du Katanga en République Démocratique du Congo. En 1995, une épuration éthnique éclate. Psychologue, écrivain, auteur d’une dizaine de livres, Pie Tshibanda estime alors devoir dénoncer les massacres dont il est le témoin.

Il devient rapidement un « témoin gênant » et n’a finalement d’autre choix que de quitter son pays. Dès son arrivée en Europe, on le tutoie, on le fouille, on met en doute ses diplômes… Il comprend à cet instant, qu’en franchissant la frontière Belge, il n’est plus l’intellectuel estimé qu’il était auparavant. Il est désormais « un étranger » qui va devoir trouver sa place et faire ses preuves…. » (résumé complet)

 Pièce de théâtre.   http://www.youtube.com/watch?gl=BE&v=7jMWSAaGv1k

« Apprendre comment accompagner les réfugiés » Jésuites en action.

Jésuites en action :http://www.omcfaa.org/jesuites.php?id=130.

Il y a quelques mois, la Compagnie de Jésus en Syrie s’est mobilisée, à travers le JRS, pour accompagner les réfugiés irakiens, nos frères et sœurs, qui ont été dispersés par la guerre. Nous avons ouvert un centre à Alep pour venir en aide aux étudiants qui préparaient leurs examens du  Brevet ou du Baccalauréat, pour leur donner des cours de langue ou d’informatique. Le Centre St Vartan (« appel ponctuel aux dons »), est aussi un centre social qui accueille des centaines de jeunes, enfants et leur mère qui ont vécu les atrocités de la guerre essayent maintenant de semer les graines d’une vie de liberté et d’humanité en Syrie. Le travail n’est pas simple car nous commençons seulement. Nous apprenons, nous les accompagnateurs des réfugiés, les enseignants et moi-même, comment être avec eux, comment les aider à surmonter la misère et ses conséquences qu’ils vivent au quotidien. Les jeunes qui fréquentent le centre ont exprimé leur reconnaissance pour ce qui est fait pour eux et pour notre présence. Les jésuites de Syrie ont pris très à coeur ce projet. Ils sont conscients de l’importance de ce travail pour la Compagnie de Jésus et pour notre province du Proche-Orient en particulier, car cela nous concerne tous.

Antoine de Maximy a bien compris que …

« C’est l’ignorance de l’autre qui crée la peur de l’autre. »  (Gandhy.)

Vidéo : J’irai dormir chez vous. Le Maroc.

L’avenir est à la fraternité universelle, où chacun souffre pour l’autre, où chacun s’engage pour l’autre, sans attendre que l’État prenne des décisions… Que résonnent en nous ces paroles bibliques:

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Lev 19,18)

« Tu n’opprimeras pas l’immigré qui réside chez toi, tu ne l’opprimeras point, car vous étiez vous-mêmes des immigrés en Égypte. » (Exode 22, 20)

Le sport est un facteur d’intégration.

« S’intégrer pour mieux émerger » c’est le crédo de Bea Diallo. (Extraits Thomas Leclercq Paraboles N° 69).

Au début des années 80, Bea Diallo vit en France et est confronté au racisme.

   « J’ai connu à cette époque la montée du Front National, avec les skinheads qui tabassaient les blacks et les arabes. C’est un climat d’une violence extrême qui a fait de moi un jeune révolté et violent. »

Ce sentiment de violence il le canalise par le sport, la boxe en particulier. Ce sport lui ouvre les yeux. Notre interlocuteur se rend compte que les personnes d’origines et de milieux sociaux différents peuvent partager la même passion. Qu’ils peuvent se parler, s’apprécier mais surtout se respecter. Selon lui, le sport, plus encore que l’école ou le travail est facteur d’intégration car

« Il ne regarde pas la couleur, l’origine, le milieu social. Et parce que je peux séparer du sport les valeurs de participation et de fair-play. …. Aujourd’hui, mon but au parlement est d’avoir un lien encore plus fort entre sport, jeunesse et emploi. Notamment en transposant les valeurs du sport dans le monde de l’emploi, en faire des outils, des leviers. »…

C’est dans cet ordre d’idées que Bea Diallo a créé My Choice, une asbl qui prône la canalisation de la violence par le sport ou toute autre activité physique et culturelle.

Bea Diallo, président de l’association MY CHOICE et du club TOUS A BORD à la rencontre des jeunes..  http://www.youtube.com/watch?v=IXGuaYEaUFs 

Sant’Egidio: La fête est un excellent moyen de favoriser l’intégration :

A l’occasion de la fête musulmane du sacrifice « Aid-ul-Adha », le mouvement Gens de la paix de la Communauté de Sant’Egidio,a organisé le 27 octobre une belle fête pour les personnes immigrées dans un grand camp de réfugiés, où vivent plusieurs centaines de demandeurs d’asile. Plus de 200 personnes ont participé à la fête, provenant essentiellement d’Afghanistan, d’Iran, d’Irak, de Somalie  La joie, surtout celle d’un groupe de mineurs arrivés sans accompagnement après un voyage difficile, a montré l’importance de ce geste d’amitié envers les frères de confession musulmane qui vivent un moment de grande incertitude. Nombreux sont les réfugiés qui ont dit leur reconnaissance devant la possibilité qui leur a été offerte de célébrer cette fête importante. Au cours de la fête, la communauté a parlé de la belle expérience de dialogue entre les religions vécue durant la grande rencontre de prière pour la paix à Sarajevo. Plus de 200 personnes ont participé à la fête, provenant essentiellement d’Afghanistan, d’Iran, d’Irak, de Somalie. La joie, surtout celle d’un groupe de mineurs arrivés sans accompagnement après un voyage difficile, a montré l’importance de ce geste d’amitié envers les frères de confession musulmane qui vivent un moment de grande incertitude. Nombreux sont les réfugiés qui ont dit leur reconnaissance devant la possibilité qui leur a été offerte de célébrer cette fête importante. Au cours de la fête, la communauté a parlé de la belle expérience de dialogue entre les religions vécue durant la grande rencontre de prière pour la paix à Sarajevo. La fête s’est conclue au son des musiques traditionnelles des pays d’origine et par des danses. Ce sont surtout les femmes somaliennes qui, avec leurs habits colorés, ont enthousiasmé les invités. Tout le monde s’est ainsi senti un peu à la maison après des expériences si douloureuses. Ce fut un signe profond d’amitié pour favoriser cette civilisation du vivre ensemble dont la Communauté de Sant’Egidio se fait la promotrice depuis de nombreuses années. Comunità di Sant’Egidio   piazza Sant’Egidio, 3   00153 – Roma (Italy) tel. +39.06.899.22.34    fax +39.06.580.01.97    info@santegidio.org

Sant’Egidio. Fête à Rome avec tous les amis des pauvres et de la paix

Couloirs humanitaires, prémices des fêtes à venir.


https://www.santegidio.org/pageID/30284/langID/fr/itemID/29296/Aujourd-hui-51-anniversaire-de-Sant-Egidio-F%C3%AAte-%C3%A0-Rome-avec-tous-les-amis-des-pauvres-et-de-la-paix.html

Pas encore décidé à la solidarité avec  les immigrés ?

Comme c’est étrange d’avoir peur les uns des autres, voire d’être raciste !  40 °/° de la population française a un de ses parents ou grands-parents né à l’étranger. 

Edmond Blattchen  « Tous embarqués dans un même destin collectif ».

« Se montrer solidaire, c’est, au premier degré, reconnaître en l’autre un égal, mieux, un autre identique à soi-même avec lequel nous formons une entité unique. Être solidaire, c’est s’engager à renoncer à toute domination, à privilégier l’autre non pas comme un inférieur qu’il faut aider ou secourir, mais comme partenaire. A la limite, cela signifie que les notions de Nord et de Sud sont absolument obsolètes : pour un pays occidental, venir au secours d’un pays du Sud, c’est prendre soin de tous et donc, de lui-même. Et pas seulement dans l’attente d’une éventuelle réciprocité : nous devons tous comprendre, Nord, Sud, riches, moins riches, pauvres, que nous sommes tous embarqués dans une seule et même aventure, un destin collectif, celui d’une seule et même famille humaine, notre famille. Un point, c’est tout. »

 « Je connais de nombreuses personnes originaires du Sud et qui vivent depuis longtemps en Belgique. Je suis en particulier reconnaissant à mes amis africains de me rappeler l’importance de la famille, une valeur que, nous, gens du Nord, avons tendance à négliger. Je pense en particulier à Pie Tshibanda, licencié en psychologie, écrivain et homme de théâtre originaire de la République Démocratique du Congo et qui est devenu très célèbre en Belgique grâce à ses spectacles « seul sur scène »….. La sagesse africaine qu’il nous propose nous aide à mieux comprendre nos propres fonctionnements, nos propres préjugés à l’égard des Africains en particulier, mais aussi les menaces que font peser sur nous européens l’individualisme et le matérialisme qui gangrènent nos sociétés. » (Suara, la voix des peuples. N°47)

Positivons! Louons Dieu!

Moussa: « Je suis quoi, moi? »

Témoignage de Moussa, un sans-papier.

« Je suis quoi, moi ? J’ai été trouvé dans la rue quand j’étais bébé.  Je n’ai rien : pas de famille, pas de pays, pas de papiers, pas de travail, pas de minimex, pas de maison, pas d’auto, pas de MP3 … rien ! Je suis quoi, moi ? »

Ainsi se lamentait un « sans-papier », venu d’un pays, l’Afghanistan, qui n’est plus un pays mais un tas de ruines depuis l’invasion étrangère, un « sans-famille » puisque tous les siens ont été tués, un « sans rien du tout » puisqu’il n’a pas droit au travail ni à la sécurité sociale. Où sont ses responsabilités dans tout cela ?

Pouvons-nous rester indifférents au sort de ceux qui sont nés sous une mauvaise étoile ? En faisant mes courses au supermarché, les paroles de Moussa me revenaient à l’esprit. J’étais dégoûtée : tous ces caddies débordants, non seulement du nécessaire pour vivre, mais aussi de sucreries, cigarettes, alcool, aliments pour animaux, jouets électroniques, vêtements « à la mode » Trop, c’est trop !! Je suis écœurée. Pourquoi tous ces gens, et moi avec eux, pourquoi pouvons-nous remplir notre caddie et pas Moussa ? C’est injuste ! C’est injuste ! Il ne mérite pas d’être exclu ! Non ! Je n’en peux plus de voir ces différences entre les hommes.

Toi qui me lis, si tu as « les moyens » de te loger, de te nourrir, de te vêtir et peut-être aussi de gaspiller, dis-toi bien que rien ne justifie que tu sois avantagé par rapport à d’autres. Tu travailles ? Quelle chance ! Lui, Moussa, cherche du travail, en vain. Tu as hérité ? Quelle chance ! Son héritage à lui, ce sont les conséquences de la guerre.

  « J’en connais qui sont riches. J’ai demandé comment ils faisaient. Il y en a qui travaillent, mais certains m’ont dit qu’ils volaient, parce qu’ils n’ont pas de travail. … Moi, je voudrais du travail mais je n’en trouve pas. Quelle femme voudra de moi si je n’ai pas d’argent ? Je vais encore chercher du travail. Ainsi je pourrai acheter une télévision, une auto, et puis je ferai du sport, c’est bon pour la santé, et puis je ferai des voyages. Et puis je vais acheter une maison. Ça coûte combien une maison ? Une maison pas grande, avec un petit jardin, à la campagne, je n’aime pas la ville, ce n’est pas bon pour les enfants. Et quand il y aura la paix dans mon pays, vous viendrez avec moi, je paierai le voyage ».

Dirty Biology et Charles Villa en Afghanistan

Pour trouver un abri. Théo Mertens.

Covid 19 -Communication de l’Office des Étrangers.

OFFICE DES ÉTRANGERS: ENREGISTREMENT DE DEMANDE DE PROTECTION INTERNATIONALE EN LIGNE

Communication de l’Office des étrangers

Depuis le 17 mars 2020, il n’était plus possible de déposer de demande de protection internationale au Centre d’arrivée « Petit Château ». Cette décision faisait suite aux mesures prises par le gouvernement belge pour limiter la propagation du virus Covid-19.

Depuis ce 3 avril 2020, les personnes qui veulent déposer une demande de protection internationale peuvent le faire via un formulaire en ligne.

  • Les personnes doivent d’abord compléter ce formulaire en ligne https://arrivalcenterappointment.ibz.be
  • Les informations données dans ce formulaire seront alors envoyées automatiquement à l’Office des étrangers.
  • Les personnes recevront alors un rendez-vous, qui les invitera à se présenter au Centre d’arrivée « Petit Château » (entrée arrière) (SPF Intérieur – Office des étrangers – Le Petit-Château Fedasil. Rue de Passchendaele 2, 1000 Bruxelles).

! Il est très important que les personnes se présentent au rendez-vous exactement à la date et l’heure mentionnée.

! Les demandeurs de protection ne peuvent pas se présenter au “Petit Château” sans avoir introduit une demande en ligne.

! Comme indiqué dans le dernier point du formulaire: “Si vous êtes marié, cohabitant et/ou accompagné de vos enfants, chaque membre de la famille qui a demandé un rendez-vous, doit se présenter au centre d’arrivée. Vous devez vous présenter ensemble.”

! Les formulaires remplis et qui concerneraient d’autres procédures ne seront pas pris en considération.

Plus d’informations sur le site de l’Office des étrangers: https://dofi.ibz.be/sites/dvzoe/FR/Pages/home.aspx

Les réfugiés, nos frères et sœurs.

Avant de discuter à ce sujet, écoutons l’un d’eux.

Hébergé au centre ILA de Chimay, Abhid a fait une demande d’asile et il espère une réponse positive du CGRA*. Dans cet interview, il essaie d’expliquer pourquoi il a quitté son pays. C’est à la demande et avec l’aide de Marie-Pierre Burnet, membre d’Amnesty International, qu’il a rédigé le texte qu’il lit avec beaucoup de difficulté.

A moins d’avoir un cœur de pierre, on ne peut pas rester insensible à la situation des primo-arrivants en Belgique. Écoutons-les donc avant de discuter. Essayons de comprendre, de nous mettre à leur place : « Si c’était moi qui avais quitté mon pays ? »

*Le CGRA:
https://www.cgra.be/fr

Je suis née ce matin-Au milieu de la mer -Je m’appelle Mercy. 

Ce sont les trois premières phrases de la chanson Mercy, écrite par le duo français Madame Monsieur.Ce chant raconte l’histoire de la petite fille nigériane née sur l’Aquarius au mois de mars 2017, trois jours après le sauvetage de sa mère par l’équipage du bateau humanitaire.

« Parce que nous sommes tous susceptibles d’être un jour sauvés, ou sauveurs. Parce que montrer la mer, un navire humanitaire et des visages terrifiés n’aurait rien apporté de plus au drame quotidien que l’on voit tous les jours dans les médias. Parce qu’on s’habitue malheureusement à tout, l’idée de ce clip était de faire figurer des éléments forts liés aux sauvetages, mais de les insérer dans un paysage qui d’ordinaire en est vierge. Avec ce clip de Mercy, nous avons voulu déplacer la question des migrants naufragés et des sauveteurs… Cette chanson appartient à tout le monde et ce clip est à vous maintenant…  » (duo Madame Monsieur)                                                                                                     

Pourquoi rejetterions-nous les immigrés bien intégrés ?

Bien-sûr, je ne parle pas des gens compliqués qui sabotent la démocratie. Qu’ils soient refoulés, ceux-là, les partisans de Daech ! Il est d’ailleurs bon qu’une sélection s’effectue directement dans les pays d’où partent les migrants. Ce choix s’effectue lorsqu’ils quittent leur pays en empruntant les couloirs humanitaires pour lesquels Sant’Egidio s’est engagé.

Le cours de français associé au sport favorise l’intégration.

Au cours de tennis de table, les réfugiés apprennent le français.
L’apprentissage de la langue du pays d’accueil est évidemment une étape importante pour l’intégration.

S’intégrer, ce n’est pas perdre les valeurs du pays d’où l’on vient, mais c’est créer des liens d’amitié avec les personnes du pays où l’on arrive et où l’on souhaite vivre heureux.

Il est bon de profiter de toutes les occasions pour apprendre à se connaitre.

Pour un monde uni, quid de la diversité religieuse ? Quid du racisme ?

« Dieu ne divise pas, il ne fait qu’unir ; c’est ce qui fait sa gloire. » E.Shoufani

En théorie, laïcité, chrétienté, bouddhisme et islam invitent à la convivialité.  Dans la pratique, ce n’est pas assez palpable.   Il y a même de gros dérapages.

Parfois on parle de racisme là où il conviendrait mieux de parler de négligence. Ce n’est pas par racisme si l’Europe met des limites à l’accueil, ou s’il y a des choses qui ne fonctionnent pas bien dans l’accueil des immigrés. Oui, c’est vrai, tous les demandeurs d’asile ne sont pas acceptés et beaucoup sont refoulés dans leur pays d’origine. Oui, c’est vrai, des immigrés en voie de régularisation sont parfois malmenés et leur sort n’est vraiment pas enviable.

Mais il est important de savoir que des Belges de souche souffrent aussi d’une forme d’abandon de la part de l’Etat. Par exemple, un agriculteur, un indépendant qui fait faillite n’a pas le droit au chômage ni au minimex, tandis que bien des réfugiés (mais pas tous!) ont ces droits sans jamais avoir cotisé. Ce n’est pas facile à accepter par des Belges en situation professionnelle difficile. Comment réagir si ce n’est en nous mobilisant afin pour que TOUS aient accès à la sécurité? De l’argent il y en a, mais hélas il est mal réparti.

La Belgique, raciste ?

Même s’il y a des dérapages, on essaie d’y vivre d’amour.

Fait de vie. Ayoub raconte: « Nous allons à l’école API à Marchiennes pour apprendre le français.   C’est l’abbé J.M. Georgery qui a lancé cette école, API. Maintenant il est vieux, mais il vient souvent nous dire bonjour. Les Chrétiens font beaucoup de choses bien !! » « Oui, ce prêtre a compris très tôt la nécessité d’intégrer les réfugiés. C’était il y a une cinquantaine d’années. Point de vue société, les Chrétiens sont souvent en avance. L’Etat a créé d’autres écoles du même type par la suite. »

En Belgique, il est interdit d’être raciste, de faire des clans, de rejeter certaines couches de population. La Belgique, façonnée par « les Droits de l’Homme » eux-mêmes façonnés par l’enseignement chrétien, la Belgique est tolérante. Elle accueille des gens de toute race ; elle les encourage à conserver leurs « bonnes » coutumes et elle leur permet d’exercer leur religion. Tous les enfants ont accès à l’instruction, quelle que soit leur origine ethnique, religieuse. (On m’a parlé d’une classe de primaire, à Schaerbeek, où il y a 17 nationalités pour 22 élèves)

La Belgique aide chaque ado et adulte à s’intégrer à travers les formations professionnelles, les rencontres interculturelles.  Une demandeuse d‘asile africaine ne cessait de dire : « Ici, c’est vraiment bien ! » Elle faisait la comparaison avec son pays où il y a des clans, où tous les enfants ne vont pas à l’école, où les soins de santé sont très chers et donc pas à la portée de tous. La Belgique est, non seulement tolérante, mais généreuse.

Si la Belgique n’est pas raciste dans sa constitution, cela n’empêche pas des individus de l’être, hélas. Pendant la guerre, les Juifs ont d’ailleurs beaucoup souffert du racisme de certains Européens qui sont allés jusqu’à les dénoncer aux Allemands, nos ennemis de l’époque. La honte!

« Raciste ? Pas raciste ? »


Fait de vie : Ayoub est fâché :

-Dites-moi ce que vous pensez. Est-ce du racisme ? J’ai fait une demande pour faire une formation de soudure. J’ai bien réussi les tests, sauf en math. A l’école API, ils m’ont donné des cours de math et j’ai repassé mon examen. Cette fois j’ai réussi.  J’étais donc très heureux car je pensais que je pourrais faire une formation de soudeur. Je m’ennuie tellement ! Je voudrais travailler ! Et là, vlan ! On m’a dit que j’étais trop vieux ! Est-ce du racisme ? Ai-je tort de me fâcher ?

– Je comprends que tu sois fâché ! Je le serais moi aussi dans des circonstances pareilles. Mais des Belges connaissent les mêmes déboires que toi! Donne-moi tes documents et je vais les montrer à une personne qui travaille au Forem et qui n’est pas raciste. Elle te dira ce qu’elle en pense et, si elle peut t’aider, elle le fera. 

… Tu sais il y a maintenant beaucoup de chômage en Belgique. Si tu acceptes n’importe quel travail, il y a moyen de trouver du travail, car parfois les Belges font des caprices et refusent certains emplois. Sois courageux et tu trouveras, si Dieu le veut ! Inch’Allah! Ne te décourage pas mais fais des formations dans les domaines où il manque de main d’oeuvre. Courage!

Le racisme est interdit aussi en Islam.

http://amourislam.over-blog.com/article-2337046.html

Le Saint Coran a aboli le racisme de façon catégorique et précise.

« Si ton Seigneur voulait, Il ferait de tous les hommes une seule nation et ils ne cesseraient (quand même) pas d’être en désaccord, sauf ceux que ton Seigneur a touchés de Sa grâce. Et c’est bien pour cela qu’Il les a créés ».
Sourate 49 :13

« Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux » Sourate Hûd verset 118 et 119 :

Charles de Foucauld, frère universel.


https://fr.aleteia.org/slideshow/charles-de-foucauld-en-images/2/


https://fr.aleteia.org/2020/05/29/ce-miracle-qui-va-faire-de-charles-de-foucauld-un-saint/

Une personnalité bien intégrée: Ryad Boulanouar

Quel bonheur quand un enfant né de l’immigration « perce » le mur qui sépare les familles immigrées des autres!

Ryad Boulanouar évoque son histoire, celle d’un fils d’immigrés, qui a pu devenir ce qu’il est, grâce à l’école de la République. Très jeune, Ryad Boulanouar a été un petit génie de l’informatique et de l’électronique. Cet ingénieur surdoué et survolté vient d’inventer le premier compte bancaire sans banque qu’on peut ouvrir dans un bureau de tabac avec une simple carte d’identité. »  (TF1 23/02/2014 : Parcours sans faute.)

Un faiseur de pont en Palestine, bon exemple à suivre: Emile Shoufani.            

Emile Shoufani, natif de Nazareth, arabe, israélien chrétien de l’Eglise orientale, catholique. Emile Shoufani est interviewé par le journal « Dimanche »

J. D :   Vous êtes aussi un homme de dialogue, de paix, passeur, jeteur de ponts. Ces dénominations vous conviennent-elles également ?

E. S. Oui, j’ai toujours été passionné du dialogue…

J.D.: Comment devient-on tout cela à la foi ?

E.S. « …J’ai choisi d’être cet homme qui peut faire le passage d’une culture à l’autre, d’une religion à l’autre, tout en voyant ce qui est beau et bon chez chacun d’entre nous. …

Quelques propos d’E. Shoufani :

« Je suis chrétien mais je me sens aussi juif et musulman. Je suis très proche d’eux. Je peux entrer dans une synagogue ou une mosquée et suivre une prière avec eux, je peux vivre avec, car j’ai choisi l’unité. Rien ne me sépare de cette réalité-là, rien ne me sépare de l’humain et c’est cette recherche d’unité qui a toujours mené mon action, dans ma paroisse de Nazareth et avec les autres communautés chrétiennes, juives ou musulmanes, parce que nous sommes issus de la même création divine. Dieu ne divise pas, il ne faut qu’unir ; c’est ce qui faut sa gloire.

J.D.: Vous devez être particulièrement meurtri face à ce qui se passe dans votre pays ; la recrudescence de violence à Gaza, par exemple ?

E.S:  Je ne défends aucune position politique. Je ne suis ni pour ni contre.  Ma première attitude est de pleurer avec la mère palestinienne qui a perdu son fils, tout en pleurant avec l’épouse juive qui n’a plus de maison. Je ne veux pas savoir qui a raison, mais je pleure avec elles.  C’est une voie sans issue de chercher des coupables ; il faut plutôt chercher la conversion des cœurs, qui est un élément essentiel à la compassion, à la compréhension. Je suis pro-juif, pas contre les Palestiniens ; je suis pro-Palestinien, pas contre les Juifs ; je ne suis pas anti-quelqu’un.

Aujourd’hui nous sommes dans l’impasse. Ou bien, nous allons arriver à un compromis pour retrouver deux états vivant l’un à côté de l’autre ; ou bien nous allons tout simplement nier l’autre. Pour se sortir de cette lutte interne, il faut lui donner une dimension spirituelle : le changement du cœur ; l’acceptation de l’autre, sa reconnaissance. Et moi, je suis très content dans l’avenir. Comme a dit un jour le Premier ministre Yitzhak Rabin : « Ça suffit ! » (Suite Journal Dimanche Déc 2012)

Pas raciste du tout mais compatissant, cet éducateur du centre ILA.

  « Quand des personnes nous quittent sans avoir été régularisées, nous sommes angoissés : Si on les oblige à quitter le territoire, que vont-elles devenir ? Elles seront à la rue ! La plupart ne retourneront pas dans leur pays, préférant mourir ici que là-bas. » 

Le CIRE.

https://www.cire.be/declaration-des-primo-arrivants-une-integration-obligee-mais-a-quoi-carte-blanche/

Michel Berger compatissait au sort des réfugiés.


https://www.youtube.com/watch?v=VbyKJ3xm1Sg

Voir aussi:

Retour sur le passé. L’immigration du 20ème siècle vers l’Europe
https://allez-yalla.com/index.php/2020/05/07/2-2-retour-sur-le-passe-limmigration-du-20eme-siecle-vers-leurope/

Bonne nouvelle. La paix entre nous est possible.
https://allez-yalla.com/index.php/2020/05/06/3-bonne-nouvelle-la-paix-entre-nous-est-possible/

Invités à la messe célébrée à Rome et envoyés.

En raison de la pandémie, le pape accepte que sa messe quotidienne soit diffusée sur les réseaux sociaux. Très bonne chose. Voici celle du 5 mai 2020.

NB: Pour pénétrer dans l’enceinte du Vatican, il est bon d’être débarrassé de ses préjugés. Chacun sait que le pape François aime célébrer la messe en toute simplicité dans des quartiers pauvres, et aussi en présence des migrants. Mais il est le berger de tous: riches et pauvres, ecclésiastiques et laïcs, … Il s’adapte à toutes les situations.

Messe du pape François du 5 mai 2020 à la chapelle Sainte Marthe.
Découvrez les lectures et le message du pape à partir de 7 minutes 30 secondes (quand on voit une religieuse).

AELF

NB: Chaque jour l’Eglise propose des lectures bibliques différentes. Elles sont lues dans le monde entier et chacun peut les lire et les méditer longuement afin d’en tirer tout le suc qu’elles contiennent.
https://www.aelf.org/

Voici les lectures du 5 mai 2020:
https://www.aelf.org/2020-05-05/romain/messe

La messe: un repas mystique, un temps de convivialité spirituelle.

La dernière Cène, église de Bourlers.
Chef d’oeuvre en péril puisque l’église se détériore à grande vitesse.

La messe nous envoie servir le monde.

Messe pour les migrants à Rome.

Migrants: le Pape dénonce les cœurs anesthésiés face à la misère d’innocents


Journée des migrants: un appel du Pape à se libérer des exclusions

La charité pour les périphéries existentielles

Dans son homélie, s’appuyant sur les Écritures saintes, en particulier le livre de l’Exode, le Pape François a souligné l’importance d’accorder une attention particulière aux étrangers, aux orphelins et à toutes les personnes rejetées de nos jours. Le thème de cette Journée mondiale le rappelle: «Il ne s’agit pas seulement de migrants».

«Il ne s’agit pas seulement de migrants».

«Le Seigneur nous demande de restaurer leur humanité, en même temps que la nôtre, sans exclure personne, sans laisser personne en dehors»

Réfléchir aux injustices

Simultanément à cet exercice de la charité, Dieu demande aussi de réfléchir aux injustices qui engendrent l’exclusion, en particulier ces privilèges de quelques-uns qui, pour être conservés, se font au détriment de beaucoup de personnes.

«Malheur à ceux qui profitent et vivent bien tranquilles dans Sion, qui ne se soucient pas de la ruine du peuple de Dieu qui s’étale pourtant aux yeux de tous. Ils ne s’aperçoivent pas du désastre d’Israël, car ils sont trop occupés à s’assurer une belle existence, des mets délicats et des boissons raffinées». (Amos 6:1.4-7)

Insensibilité et indifférence contemporaines

«Aujourd’hui encore une «culture du bien-être […] nous amène à penser à nous-mêmes, nous rend insensibles aux cris des autres, […] porte à l’indifférence envers les autres, et même à la mondialisation de l’indifférence»

«La grâce de pleurer»

«Comme chrétiens, nous ne pouvons pas être indifférents face au drame des anciennes et des nouvelles pauvretés, des solitudes les plus sombres, du mépris et de la discrimination de ceux qui n’appartiennent pas à “notre” groupe. Nous ne pouvons pas demeurer insensibles, le cœur anesthésié, face à la misère de tant d’innocents. Nous ne pouvons pas ne pas pleurer. Nous ne pouvons pas ne pas réagir», a-t-il déploré, développant en conclusion le sens du commandement «Tu aimeras ton prochain comme toi-même».   

Toucher les plaies

«Aimer son prochain comme soi-même veut dire s’efforcer de construire un monde plus juste, ressentir de la compassion pour la souffrance des frères et des sœurs, s’approcher d’eux, toucher leurs plaies, partager leurs histoires; cela signifie se faire les prochains de tous les voyageurs malmenés et abandonnés sur les routes du monde, pour soulager leurs blessures et les conduire au lieu d’accueil le plus proche».

Terminons par la messe du pape du 6 mai à Rome.

« Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie. »