« Jésus n’est pas un moribond mais il est pétillant de vie. Il fera tout ce qu’il dit. Il est la source de toutes vos ressources. Il peut vous guérir, vous bénir, vous relever, vous nourrir, vous garder et vous protéger. C’est lui qui vous délivre des mains de ceux qui vous tendent des pièges et nul ne peut vous ravir de sa main. (Jean 10.29) Oui, il est vivant, invoquez-le et ouvrez vos yeux car il accomplira tout ce qu’il promet. »
Prions : « Jésus, je crois que tu es vivant et que tu es la source de toutes mes ressources. Merci d’exister pour moi, amen. »
Apprendre à prier, c’est comme dégager une source en nous.
En toute simplicité, l’abbé Raymond N’guetta anime une neuvaine de prière en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus. De suite je fais suivre dans l’espoir que, par ce biais, nous nous rapprocherons davantage de la Source, le Cœur de Dieu. https://www.facebook.com/nmjao/videos/3961621787212151/
Merci aux Africains pour leurs chaleureux témoignages de foi. Oui, l’Europe déchristianisée à besoin de vous.
Les cœurs de Marie et de Jésus sont intimement liés.
Jacinthe, petite voyante de Fatima disait ceci à Lucie:« Quand ce sera le moment de le dire, ne te cache pas. Dis à tout le monde que Dieu nous concède les grâces au moyen du Cœur Immaculé de Marie; qu’ils doivent lui demander à elle; que le Cœur de Jésus veut que, à son côté, on vénère le Cœur Immaculé de Marie ; qu’ils demandent la paix au Cœur Immaculé de Marie, que Dieu l’a remise à elle. Si je pouvais mettre dans le cœur de tout le monde le feu que j’ai dans la poitrine, qui me brûle et me fait tant aimer le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie ! https://fpec-sacrecoeur.org/le-coeur-de-jesus-veut-que-a-son-cote-on-venere-le-coeur-immacule-de-marie/
Une source de bénédictions pour les sourds et malentendants.
Le Renouveau Charismatique, un courant spirituel au sein de l’Eglise, une effusion de l’Esprit-Saint.
Le pape François a d’ailleurs encouragé les membres du Renouveau, en juin 2015, à faire en sorte de la « partager à tous » dans l’Église. Cette « effusion de l’Esprit » donne lieu, la plupart du temps, à un goût nouveau pour la louange, pour la Parole de Dieu, pour les sacrements, pour la vie fraternelle, mais aussi à un appel pressant à témoigner de sa foi autour de soi. Cette expérience n’est pas nécessairement sensible mais s’accompagne souvent de dons ou charismes (prophétie, guérison, glossolalie ou capacité de parler dans différentes langues…) https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Le-Renouveau-charismatique-cest-quoi-2017-06-02-1200852062
Jésus aime manifester son grand amour aux priants qui lui consacrent toute leur vie.
Henriette est togolaise. Envoyée en France à 12 ans, pendant 5 ans elle va être exploitée par des Français. Mal nourrie et mal traitée, son refuge est le chapelet…
Pape François raconte.
« Près d’un lit d’hôpital, une mère veillait sur son fils souffrant après un accident. Cette mère était toujours là, jour et nuit. Une fois, elle s’est plainte au prêtre, disant : ‘‘Mais, à nous les mères, le Seigneur n’a pas accordé une chose !’’ ‘‘Quoi ?’’ – demanda le prêtre. ‘‘Prendre sur nous la douleur de nos enfants’’, a répondu la femme. Voilà le cœur d’une mère : il n’a pas honte des blessures, des faiblesses de ses enfants, mais il veut les prendre sur lui. Et la Mère de Dieu et la nôtre sait prendre sur elle, consoler, veiller, guérir. »
Mon fils souffrait énormément du dos. Il a des hernies discales mal placées et on ne sait pas l’opérer. Désespérée, un jour, j’ai dit à Dieu : « Donne-moi une partie de son mal ! » Prière exaucée. Quelque temps après, j’ai ressenti de vives douleurs dans le bas du dos et il était question qu’on m’opère. Grâce aux conseils de mes amis chrétiens qui priaient beaucoup pour moi et pour mon fils, j’ai refusé l’opération. En effet, cette opération aurait été suivie d’un handicap : je ne saurais plus me baisser car on placerait une plaque au bas de mon dos. J’ai souffert, souffert, mais j’ai tenu bon et voilà deux ans déjà que je vis bien. Et mon fils va bien lui aussi. Il a trouvé un travail qui lui permet de ne plus forcer sur son dos.
Voir d’autres témoignages sur : ch13 Debout les petits! En route avec Marie.“
Demandons l’Esprit Saint.
C’est l’Esprit Saint qui nous fait découvrir la place
immense de la Vierge Marie dans le plan du salut. Demandons l’Esprit Saint. Ne
lui résistons pas !
« Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. » (Jn 16 :13) « Être chrétien, c’est être dans le vent ! » (Coolus)
Au siècle dernier, Marie est apparue à Amsterdam sous le vocable de « Notre-Dame de tous les peuples ». Aujourd’hui, internet est une fameux moyen d’évangélisation. Il permet de favoriser l’éclosion de la foi partout dans le monde.
Notre-Dame, prie pour nous, j’unis mes prières à la tienne pour toutes les personnes qui consultent ce blog. Qu’elles progressent dans la foi! MERCI.
« Seigneur Jésus-Christ Fils du Père, Envoie à présent ton Esprit sur la terre. Fais habiter l’Esprit-Saint dans le cœur de tous les peuples Afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Et que la Dame de tous les Peuples, La bienheureuse Vierge Marie, Soit notre avocate. Amen. »
( NB: Marie demande à chacun de nous de dire cette prière au moins une fois par jour.)
« Je vous donne l’assurance que le monde changera. » (Amsterdam, 29 avril 1951)
Marie fait jaillir des sources. A Lourdes, à Banneux, … les sources sont visibles à l’œil nu et offre mille bénédictions. Partout dans le monde, il y a aussi une infinité de sources spirituelles liées à Marie, car la mère de Dieu nous conduit à la Source Vive, Jésus. C’est de cette manière que le monde change: en mettant en pratique l’enseignement de Jésus. Le Renouveau Charismatique y contribue largement.
Session du Renouveau Charismatique 2019 Maredsous
Lourdes, capitale de la prière.
Yveline fait l’éloge de l’abbé Champenois, un fervent pèlerin de Lourdes qui lui avait raconté une histoire … « A Lourdes, la Vierge Marie vient en aide aussi aux animaux. »
Depuis juin 1981, la Vierge Marie apparaît à Medjugorje. Elle donne des messages au monde afin de nous aider à revenir à Dieu. Sœur Emmanuelle en propose des commentaires. NB: Cette religieuse est en lien étroit avec les voyants.
Des artistes qui aiment Marie ont une grande fécondité, tel Coolus.
Durant cette pandémie, heureux sommes-nous si nos murs porteurs ont tenu le coup. Des personnes meurent, non pas du kovid 19, mais de solitude, d’autres meurent des conséquences de la faim!
Par contre, heureusement, de nombreuses personnes isolées ont reçu des coups de fil, des repas furent apportés aux pauvres, des petits cadeaux déposés à la porte de personnes qui fêtaient leur anniversaire. Certains privilégiés ont même reçu la visite de personnes qui écoutaient leur cœur plus que leur peur : « Je peux venir chez toi ? Avec un masque bien sûr, et on restera dehors! Dieu merci, il fait bon depuis la pandémie! » « Oui, viens! » » J’arrive ! » Des immigrés ont aussi été accueillis dans des familles, après un temps de distanciation pour être sûr qu’ils vont bien. ».
Quand rien ne va plus, il est bon que restent les murs porteurs!
Restent les murs porteurs Des amis en béton Un frère, une petite sœur Pour voir à l’horizon Restent les murs porteurs Pour tenir la maison Pour surmonter ses peurs Ou vaincre ses démons
Nous sommes une seule humanité. Personne ne se
sauve tout seul.
Pape François : « Toutes ces souffrances n’auront servi à rien si nous ne construisons pas ensemble une société plus juste, plus équitable, plus chrétienne, non pas en paroles, mais dans les faits »
Durant la pandémie, nos anciens souffrent beaucoup de l’isolement. Ma maman, 97 ans, est en maison de repos. J’aimerais tellement la serrer dans mes bras … mais les visites sont interdites. A l’heure où je vous parle, nous avons pu la revoir une seule fois, sous certaines conditions. Respecter les deux mètres qui nous séparent d’elle est un calvaire.
Nous aurions aimé nous trouver à la place de la psychologue et toucher notre maman, le seul « langage » qu’elle comprend encore. « Le toucher, c’est le dernier sens qui nous reste quand on a perdu toutes nos autres facultés , c’est un besoin fondamental de l’être humain « . Sébastien Vandenberghe, thérapeute du toucher.
NB : Nous avions tout fait pour éviter le placement en institution de notre maman, mais l’Alzheimer a eu le dernier mot. Maman se mettait en danger, elle nous mettait en danger … Ne jugeons pas trop rapidement les personnes qui placent leurs parents en maison de repos.
Les personnes fragiles sur le plan mental.
Une dame qui séjourne fréquemment en hôpital psychiatrique disait : « Mon père s’est suicidé, mon oncle et mon frère aussi. Moi, je lutte pour vivre. » Ce qui lui permet de tenir, outre les soins médicaux, c’est l’accueil qui lui est réservé dans son milieu de vie, parmi des personnes qui, comme elle, vivent très pauvrement. Là, elle peut parler, elle est écoutée, respectée, aimée.
Floris
Des personnes très dépressives, ou bipolaires, schizophrènes, parano … sont des écorchées vives qui ont viscéralement besoin de fraternité. La tendresse, c’est ce qui les fait vivre. Le confinement leur est funeste. Question : Le Covid 19 les a-t-il séparées de la société, ou au contraire, ces personnes sensibles à l’excès ont-elles reçu plus d’attention, d’écoute ?
Vivre ensemble n’est pas facile tous les jours, mais c’est une solution à envisager sérieusement. Ouvrir notre maison, ou une dépendance de notre maison, à un célibataire, un SDF, un immigré (avec prudence, donc sans nécessairement le domicilier) est une façon de construire l’avenir avec confiance, car on peut s’appuyer les uns sur les autres.
Accueillir en paroisse, en communautés, c’est plus facile.
A moins d’être fort angoissées par nature, les personnes vivant en petite communauté, en fraternité, en habitat partagé, souffrent moins de la distanciation sociale que les autres.
Laisser quelqu’un se débrouiller seul dans la vie, alors qu’on pourrait aisément lui venir en aide, n’est pas digne de notre humanité.
Les communautés de vie fraternelle et chrétienne à la fois.
Marthe Robin, une grande mystique française décédée en 1981, a créé des Foyers de charité. Le Christ lui a dit ceci au sujet de la fondation de ces Foyers :
« Sa création sera le refuge des grandes détresses humaines qui viendront y puiser la consolation et l’espérance… Les pécheurs innombrables viendront de toutes parts attirés par ma Mère et par Moi y chercher la lumière et la guérison de leurs maux dans mon pardon divin. Je veux qu’elle soit un Foyer éclatant de Lumière, de Charité, d’Amour… la Maison de mon Cœur ouvert à tous. »
POUSSES par l’Esprit, remontons la pente par le DON de nous-mêmes et le par-DON.
« Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ. » https://www.aelf.org/bible/Ep/4
Comment le diocèse de Strasbourg fort marqué par le Covid 19 a-t-il vécu cette pandémie?
Les trois ennemis du don.
A Rome, lors de la messe de Pentecôte, le Pape a mis en avant ce qui nous empêchait de nous donner, soulignant trois ennemis du don.https://www.youtube.com/watch?v=LYAOcWMZB6A
Le narcissisme d’abord, qui fait
s’idolâtrer soi-même et se complaire seulement de ses propres intérêts. «
Dans cette pandémie, combien fait mal le narcissisme, le fait de se
replier sur ses besoins, indifférent à ceux d’autrui, le fait de ne pas
admettre ses propres fragilités et ses propres erreurs », a lancé François.
La victimisation est le deuxième ennemi
du don, il est dangereux a poursuivi François : « Celui qui se prend
pour une victime se plaint tous les jours de son prochain ».
Enfin le troisième
ennemi est le pessimisme. « Actuellement, dans le grand effort de
recommencer, combien le pessimisme est nocif, le fait de voir tout en noir, le
fait de répéter que rien ne sera plus comme avant !»
« Je vous souhaite à tous dans cette veillée, la consolation de l’Esprit Saint. Et la force de l’Esprit Saint pour sortir de ce moment de douleur, de tristesse et d’épreuve qu’est la pandémie; pour en sortir meilleurs. »
Il a évoqué la « leçon apprise » de la pandémie:
« Nous sommes une seule humanité ». Et il a invité « à
construire une nouvelle réalité », avant d’ajouter: « Le Seigneur le
fera; nous, nous pouvons y collaborer ».
« Lorsque nous sortirons de cette pandémie, nous ne pourrons plus continuer à faire ce que nous faisions et de la façon dont nous le faisions. Non, tout sera différent. Toute la souffrance aura été inutile si nous ne construisons pas ensemble une société plus juste, plus équitable, plus chrétienne, pas de nom, mais en réalité, une réalité qui nous conduit à une conduite chrétienne. Si nous ne travaillons pas pour en finir avec la pandémie de la pauvreté dans le monde, avec la pandémie de la pauvreté dans le pays de chacun de nous, dans la ville où chacun de nous habite, ce temps aura été en vain. »
Cette nouvelle réalité, le Seigneur la fera.
Nous, nous pouvons collaborer.
Floris
Oui, essayons d’aimer! L’amour adoucit toute forme de plaies et permet la germination d’un monde nouveau.
Floris
Sans plus attendre, confions-nous au Seigneur et chantons sa victoire sur toutes les formes du mal. Et puis au travail tout le monde! Ensemble, remontons la pente! « Aimons-nous, AIDONS-NOUS les uns les autres. »
Jésus s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture* : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive. En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui. » (Jn 7:37-39) « Si tu savais le don de Dieu » *https://www.aelf.org/bible/Is/55
L’Esprit Saint est pour TOUS sans exception. « Père au nom de Jésus, donne-moi l’Esprit Saint. »
Du Death Metal à Jésus-Christ.
Du
Death Metal à Jesus Christ : « A l’adolescence, j’étais
dans une spirale d’autodestruction: insomnie, joints, alcool, scarifications
(…) j’étais à fond dans le black et le death metal: satanisme, suicide, tout
ce qui est morbide. Je vivais une angoisse et une oppression continuelle (…)
A Paray le monial, j’ai rencontré un « metalleux », comme moi. Il m’a
dit comment Jésus avait bouleversé sa vie (…) je me suis mis à genoux, j’ai
prié. L’Amour de Dieu est descendu sur moi, physiquement, m’a visité
entièrement. »
Remplie de l’Esprit Saint à l’hôpital.
Le « Souffle de Vie » nous avait confié Véronique (nom
d’emprunt), une future maman en détresse : « J’ai fait mon éducation
toute seule » se vantait-elle ! Entendons par là qu’elle n’avait pas
été éduquée. Elle était grossière, elle nous répondait impoliment en présence
de nos enfants. Ça ne pouvait pas durer. Un jour, elle a vraiment dépassé les
limites de l’acceptable. Pensant sans doute qu’on allait la renvoyer, elle
monta dans sa chambre et fit sa valise. Je l’y rejoins et lui dis :
« Véronique, ça ne sert à rien de t’en aller. Tu vas emporter tes
problèmes avec toi. Ce qu’il te faut, c’est changer de vie. Et ça, tu peux le
faire ici même. » Elle semblait étonnée, intéressée. Je continuai :
« Seule, tu n’arriveras pas à changer. Il n’y a que le Seigneur Jésus qui
peut t’en donner la force. Veux-tu que l’on prie ensemble pour
toi ? » Elle accepta. Je commençai à prier à haute voix et je la vis
prolonger ma prière à voix basse. Me revint à l’esprit une parole
d’Évangile lue pendant la journée : « Comme
le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. … Recevez l’Esprit
Saint » (Jean 20 ; 21). La voyant bien disposée, je lui imposai
les mains et dis : « Reçois l’Esprit Saint, Véronique
… »
Véronique avait de réels problèmes de santé dont elle refusait de tenir compte. La nuit suivante, je l’entendis pousser des râlements. Elle fut hospitalisée aux soins intensifs. Quand elle sortit du coma provoqué, lors d’une visite, elle me dit : « J’ai peur, reste avec moi ! » Ça me faisait très mal au cœur de la laisser seule mais je ne pouvais pas faire autrement. Ma famille nombreuse m’attendait. D’autre part, aux soins intensifs les visites sont très courtes ! Mais il me restait une solution : la prière. Je reçus l’idée de lui envoyer mon ange gardien. Je dis simplement à ce dernier: « SVP. Va auprès de Véronique !…. et restes-y. » Figurez-vous qu’il le fit !! Le lendemain, tandis que je lui rendais visite, Véronique me dit : « J’ai reçu la visite de quelqu’un, un prêtre…. Il m’a serré la main et il est resté dans un fauteuil près de moi toute la nuit. De sa tête sortait une lumière et j’ai reçu l’Esprit Saint. Et maintenant, je n’arrête plus de prier…. » Après cette irruption de Dieu dans sa vie, Véronique fut toute renouvelée. Elle avait trouvé un sens à sa vie et faisait désormais tout pour plaire…
Jésus ne refuse jamais l’Esprit Saint.
L’Esprit Saint est pour tous. De même que le soleil brille sur les bons comme sur les méchants, l’Esprit Saint offre ses bienfaits à tous ceux qui se présentent le cœur ouvert devant Dieu avec persévérance. Par l’action du Saint Esprit, Dieu transforme le monde en profondeur pour en faire son Royaume d’Amour.
« Tu seras comme un jardin arrosé, comme une source jaillissante. »(Is.58:11)
Quand des moines arrivent dans un désert et qu’ils y apportent une végétation luxuriante, la VIE, c’est tout simplement merveilleux, c’est plein d’espoir! Oui la prière fait des miracles! « Viens Esprit Saint, éclaire tous les hommes et toutes les femmes pour qu’ensemble nous transformions notre monde en une espère de paradis sur terre. » https://www.youtube.com/watch?v=oc2xjUrGHvs
Pape François: « Avec lui nous pouvons faire de grandes choses…Misez sur les grands idéaux, sur les grandes choses. Nous, chrétiens, ne sommes pas choisis par le Seigneur pour de petites bricoles ; allez toujours au-delà…Jeunes, jouez votre vie sur de grands idéaux…Ouvrons grande la porte de notre vie à la nouveauté de Dieu que nous donne l’Esprit…c’est une vraie joie ! » (28 04 2013)
Moïse avait prié ainsi : « Ah ! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! Si le Seigneur pouvait mettre son esprit sur eux ! » (Nb 11 :29) Alors, oui, tous les déserts du monde fleuriraient! Ô Dieu d’Amour, que vienne ce temps!
Marie favorise l’action de l’Esprit Saint.
La Vierge Marie dit ceci à Medjugorje :
« Mes chers enfants, si vous voulez venir à l’école de la prière, alors vous devez savoir qu’il n’y a pas de week-ends à l’école. Vous devez vous rendre à l’école de la prière chaque jour en tant qu’individu, en tant que famille et en tant que communauté. Mes chers enfants, si vous voulez prier mieux, alors vous devez prier plus, car prier plus est une décision personnelle, mais prier mieux est une grâce, une grâce donnée à ceux qui prient plus » (cité par Ivan le 11 février 2010)
L’ESPRIT SAINT est un Esprit d’UNITE. « Agir comme un seul peuple. » Pape François.
Après cette pandémie, « nous ne pouvons pas nous permettre d’écrire l’histoire présente et future en tournant le dos aux souffrances de tant de personnes ». (pape François)
Cette pandémie nous a permis de prendre conscience de l’importance « d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégral », estime le pape. L’effort solidaire du confinement, rendu possible grâce à chacun, prouve en effet que nos actes ne sont pas isolés. Cette leçon brise « le fatalisme dans lequel nous nous sommes plongés et nous rend architectes et protagonistes » d’une histoire commune. C’est en agissant comme un seul peuple face aux autres épidémies futures, que l’impact sera réel, poursuit le successeur de Pierre. Ainsi il interroge : « Serons-nous capables d’agir de manière responsable contre la faim dont souffrent tant de personnes, sachant qu’il y a de la nourriture pour tout le monde ? De même, allons-nous garder un silence complice devant ces guerres alimentées par des désirs de domination et de pouvoir ?
Pour ceux qui veulent mener leur enquête plus loin
« … vous vous
souvenez de l’histoire de Babel : en la simplifiant beaucoup, on peut la
raconter comme une pièce en deux actes : Acte 1, tous les hommes parlaient la
même langue : ils avaient le même langage et les mêmes mots. Ils décident
d’entreprendre une grande oeuvre qui mobilisera toutes leurs énergies : la
construction d’une tour immense… Acte 2, Dieu intervient pour mettre le holà :
il les disperse à la surface de la terre et brouille leurs langues. Désormais
les hommes ne se comprendront plus… Nous nous demandons souvent ce qu’il faut
en conclure ?… Si on veut bien ne pas faire de procès d’intention à Dieu,
impossible d’imaginer qu’il ait agi pour autre chose que pour notre bonheur…
Donc, si Dieu intervient, c’est pour épargner à l’humanité une fausse piste :
la piste de la pensée unique, du projet unique ; quelque chose comme « mes
petits enfants, vous recherchez l’unité, c’est bien ; mais ne vous trompez pas
de chemin : l’unité n’est pas dans l’uniformité ! La véritable unité de l’amour
ne peut se trouver que dans la diversité ».
Le récit de la Pentecôte chez Luc s’inscrit bien dans la ligne de Babel : à Babel, l’humanité apprend la diversité, à la Pentecôte, elle apprend l’unité dans la diversité : désormais toutes les nations qui sont sous le ciel entendent proclamer dans leurs diverses langues l’unique message : les merveilles de Dieu.
Malgré les défaillances de l’Eglise, son message est trop beau pour passer sous silence. Son message, c’est l’enseignement même de Jésus-Christ. Jésus fait ce qu’il dit et il dit ce qu’il fait. Que faisons-nous de cet héritage?
Dessin de Floris: Ton bonheur, c ‘est Quelqu’un.
J’apprécie que l’Eglise se remette sincèrement en question.
L’Eglise dénonce les dérives de la société, c’est une des raisons pour lesquelles elle est tellement persécutée. Elle est du côté des opprimés, des sans-voix, des pauvres, des persécutés pour la justice ….
La mafia italienne, Jean-Paul II connait. Il la dénonce avec force, espérant un changement de mentalité de ceux-là qui exploitent les plus petits, qui les méprisent, les tuent froidement.
Le programme de l’Eglise ne plait pas à tout le monde. C’est celui de Jésus-Christ, le Sauveur qui a lutté jusqu’au sang pour libérer l’humanité captive.
« Déployant la force de son bras, il disperse les superbes, il renverse les puissants de leur trône, il élève les humbles, il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides…. » (Luc 1:46-56)
De génération en génération, l’Eglise transmet l’histoire de notre salut.
C’est-à dire qu’elle permet à chacun de faire connaissance avec Jésus-Christ. Mais comment proposer à une personne de faire cette démarche si soi-même on n’a pas encore rencontré intimement ce Quelqu’un? Il est donc indispensable que chaque chrétien prie davantage pour mieux connaître Jésus et l’aimer vraiment avant de parler de Lui. « Qui es-tu Jésus, révèle-toi à moi! »
youPRAY : PASSEZ PLUS DE TEMPS AVEC DIEU. Nos vies sont parfois tellement surchargées d’activités que nous perdons de vue l’essentiel. Dans ces conditions, réserver un moment pour Dieu chaque jour nous paraît difficile : pas le temps, pas envie…
Lire la Bible est parfois ardu. Par contre, l’entendre lire, vidéos à l’appui, c’est agréable. topchretien est un bon outil que vous pouvez de suite essayer en cliquant sur ce lien: https://topbible.topchretien.com/luc.1.1/S21/
L’objectif de youPRAY est simple : faire de la prière le meilleur moment de votre journée. https://www.youpray.fr/
J’encourage les baptisés à se ranger du côté de l’Eglise …
Sur facebook, par exemple, pourquoi avoir honte d’exprimer sa foi? De temps en temps … Avec humour … Avec créativité!
La vie en Eglise n’est pas triste car son message est tellement lumineux! Le pape François parle même de la JOIE de l’Évangile! Je confirme.
Cessons donc une bonne fois de pratiquer notre foi par routine, et vivons-la avec PASSION … et avec esprit de pardon à l’égard de ceux qui se compliquent leur vie et la nôtre du même coup.
Les ennemis de l’Eglise: le laïcisme actif, la mondanité.
Le laïcisme actif.
Lors de la révolution française, l’Eglise a beaucoup souffert. Des congrégations religieuses ont été délocalisées, des prêtres torturés, assassinés … Cette persécution anti-chrétienne continue. https://www.facebook.com/christianophobie/
La persécution liée à la révolution française a touché la Belgique aussi. A Bourlers par exemple, l’église Saint-Michel est devenue un garde-manger pour le bétail. Mon père, Jean Ballant, qui aimait l’histoire, raconte pourquoi des tilleuls ont été plantés en l’année 1892 dans tout le pays.
Cliquez sur l’image pour voir un vieux film. Ma nièce fait passer un message époustouflant!
Aujourd’hui, cette église Saint-Michel de Bourlers est en très mauvais état. Malgré que des célébrations eucharistiques y ont encore lieu, les travaux de réparation tardent à venir.
La mondanité.
Le pape François ne
cesse de mettre en garde contre ce qu’il appelle un « cancer », une « lèpre », un « ver rongeur qui détruit lentement »,
une menace « plus dangereuse,
car plus subtile, que l’apostasie ».
A 12 minutes, écouter l’évangile du jour et ensuite les commentaires qu’en fait le pape.
Texte de l’homélie (extrait)
«Jésus parle du monde à plusieurs reprises, et surtout dans son discours d’adieu aux apôtres (cf. Jn 15, 18-21). Et il dit ici : “Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi” (v. 18). (…)
Je crois que nous pouvons nous demander : quel est l’esprit du monde ? Quelle est cette mondanité, capable de haïr, de détruire Jésus et ses disciples, voire de les corrompre et de corrompre l’Église ? (…)
La mondanité est une culture ; c’est une culture de l’éphémère, une culture de l’apparence, du maquillage, une culture du « aujourd’hui oui, demain non, demain oui et aujourd’hui non ». Elle a des valeurs superficielles. Une culture qui ne connaît pas la loyauté, car elle change selon les circonstances, elle négocie tout. C’est la culture du monde, la culture de la mondanité. Et Jésus insiste pour nous en défendre et prie pour que le Père nous défende de cette culture du monde. C’est une culture du jetable, selon ce qui convient. C’est une culture sans fidélité, elle n’a pas de racines. Mais c’est un mode de vie, un mode de vie aussi de beaucoup de ceux qui se disent chrétiens. Ils sont chrétiens mais ils sont mondains.
Jésus, dans la parabole de la semence qui tombe en terre, dit que les soucis du monde – c’est-à-dire de la mondanité – étouffent la Parole de Dieu, ils ne la laissent pas croître (cf. Lc 8, 7). Et Paul dit aux Galates : “nous étions en situation d’esclaves, soumis aux forces qui régissent le monde” (cf. Gal 4, 3). (…)
C’est curieux : la mondanité, on peut me dire : « Mais Père, c’est une superficialité de la vie… ». Ne nous faisons pas d’illusions ! La mondanité n’est pas du tout superficielle ! Elle a des racines profondes, des racines profondes. Elle est caméléonienne, elle change, elle va et vient selon les circonstances, mais la substance est la même : une proposition de vie qui entre partout, même dans l’Église. La mondanité, l’herméneutique mondaine, le maquillage, tout est fait pour être comme ça.
(…) Il y a une chose que la mondanité ne tolère pas : le scandale de la Croix. Elle ne le tolère pas. Et le seul remède contre l’esprit de mondanité est le Christ qui est mort et ressuscité pour nous, scandale et folie (cf. 1 Co 1, 23).
C’est pourquoi, lorsque l’apôtre Jean aborde le thème du monde dans sa première lettre, il dit : « C’est la victoire qui a vaincu le monde : notre foi » (1 Jn 5, 4). La seule : la foi en Jésus-Christ, qui est mort et ressuscité. Et cela ne signifie pas être fanatique. Cela ne signifie pas qu’il faille omettre de dialoguer avec tous les peuples, non, mais avec la conviction de la foi, à commencer par le scandale de la Croix, la folie du Christ et aussi la victoire du Christ. « C’est notre victoire », dit Jean, « notre foi ».
Demandons à l’Esprit Saint en ces derniers jours, même dans la neuvaine de l’Esprit Saint, dans les derniers jours du temps de Pâques, la grâce de discerner ce qui est mondain et ce qui est évangélique, et de ne pas nous laisser tromper, parce que le monde nous hait, le monde a haï Jésus et Jésus a prié pour que le Père nous défende de l’esprit du monde (cf. Jn 17, 15).»
Ce qui manque à l’Eglise: que nous soyons tous saints.
La sainteté est à la portée de tous! Les petits ont du flair et ils trouvent facilement ce trésor qu’est la sagesse divine cachée aux sages et aux savants.
Contre l’esprit de mondanité: la prière avec le CŒUR permet de recevoir l’ESPRIT SAINT.
Jésus est réellement présent dans la sainte Hostie. Beaucoup de personnes en font l’expérience, soit lorsqu’elles reçoivent l’Hostie soit lorsqu’elles adorent Jésus présent dans l’Hostie.
Voici la prière récitée par le Pape devant le Saint Sacrement pendant la messe à la chapelle Sainte-Marthe.
«Mon Jésus, je crois que tu es vraiment présent dans le Très Saint Sacrement de l’autel. Je t’aime par-dessus tout et te désire dans mon âme. Puisque je ne peux pas Te recevoir sacramentellement maintenant, viens au moins spirituellement dans mon cœur. Comme je suis déjà venu, je T’embrasse et je m’unis tout entier à Toi. Ne permet pas que je puisse jamais me séparer de Toi.»
Le Haut-Comité pour la fraternité humaine invite tous les croyants à une prière pour l’humanité le 14 mai contre le Covid-19. Il propose également d’observer le jeûne et de participer à des œuvres de miséricorde
Le Covid-19 est un « danger imminent
menaçant la vie de millions de personnes dans le monde ». C’est
pourquoi le Comité appelle « tous les humains partout dans le monde de
s’adresser à Dieu en priant, en observant le jeûne, en faisant des œuvres de
miséricorde et en L’invoquant – chacun là où il se trouve selon sa religion, sa
croyance, ou sa doctrine – de mettre fin à cette pandémie, de nous Sauver de ce
malheur et d’inspirer les savants des moyens permettant de découvrir un remède
susceptible de réduire à néant cette pandémie. » https://www.cathobel.be/2020/05/journee-de-priere-interreligieuse-avec-le-pape-francois-le-14-mai/
« La prière est une valeur universelle » (pape François)
2 témoignages personnels :
J’étais en train de pleurer quand Hossein est arrivé chez moi. Inquiet, il veut partager ma souffrance: « Vous pas pleurer! Si vous triste, moi triste aussi. » Je lui explique qu’un être que je chéris est très malade. Ni une ni deux, Hossein se jette à genoux, m’entraine avec lui dans sa prière et nous lançons notre cri vers le ciel. Les mains levées, il invoque Dieu, Allah, Jésus … avec un cœur tellement sincère ! Il n’y a aucun doute: notre prière est arrivée à destination. Oui, Chrétiens et Musulmans peuvent prier ensemble.
Un autre jour, j’arrive dans une famille musulmane, sans-papiers. Saïda remarque je ne suis pas comme d’habitude. Je lui explique ce que je viens d’apprendre: Aïcha a fait une crise d’éclampsie sur laquelle s’est greffée un AVC. Bref, la petite fille qui est née à 6 mois de grossesse va bien, mais la maman est dans le coma. Comment ne pas exprimer cette situation à notre papa du ciel ? Je dis : « Saïda, tu es musulmane comme Aïcha, moi je suis chrétienne comme le papa de Stella. Et si on priait ensemble pour le rétablissement d’Aïcha ? » Elle accepta et, avec des mots tous simples venus du cœur, nous avons prié pour Aïcha et Ines.
Souvent, quand je revois Saïda, elle me demande des nouvelles. Je lui raconte l’évolution: « Aïcha est sortie du comas, lui dis-je, et elle commence à fixer du regard quand on lui parle. » « Elle commence à dire quelques mots. » « Elle bouge un bras. » « Elle remarche si on l’aide, mais elle a encore un jambe raide… » « Elle est rentrée chez elle avec sa fille ! Elle a de l’aide bien sûr ! » « Elle parvient à sortir son bébé de son lit, toute seule! .» « Elle commence à sentir des picotements dans la deuxième jambe. C’est plein d’espoir ! » « On dirait qu’Ines comprend la fragilité de sa maman car elle est très sage.» ….
« J’ai vu Dieu. Il ressemble à une maman qui donne le sein à tous ses enfants de la terre, sans distinction. »
Dieu est comme une maman qui aime tous ses enfants, autant l’un que l’autre.
« J’ai vu Dieu ». C’est un réfugié syrien qui m’a raconté cette vision dont il avait été gratifié. Le bon lait maternel, il le savait, ce sont les bénédictions que Dieu nous réserve. Crions donc vers le Ciel pour qu’Il nous bénisse tous, en ce temps de pandémie. Prions pour que l’unité se fasse autour de Lui. La pandémie est vraiment l’occasion de nous unir une bonne fois. Qu’importe notre religion! Dieu AIME TOUS SES ENFANTS.
Obstacles à la « connexion » avec Dieu : le cœur fermé, le spiritisme, le rigorisme.
Comment Dieu peut-il exaucer nos prières si nous ne le prions pas avec un cœur qui se repent, un cœur « brisé »?
https://www.aelf.org/bible/Jc/4 Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l’amour pour le monde rend ennemi de Dieu ? Donc celui qui veut être ami du monde se pose en ennemi de Dieu.
Un cœur fermé? C’est celui des personnes indifférentes à la souffrance des autres.
La pandémie de la faim pourrait être facilement combattue. La pandémie du racisme aussi. A CHACUN de le VOULOIR!
Le Covid 19 touche tout le monde, même les riches. Belle occasion pour les nantis sensibilisés par leur propre faiblesse d’ouvrir leur cœur et de crier vers Dieu: « Donne-nous Seigneur un cœur nouveau, mets en nous Seigneur un esprit nouveau. » A répéter jusqu’à changement de mentalité.
Que le Seigneur donne un cœur nouveau à ceux qui ont de grands biens, alors ceux-ci prendront plaisir à partager leurs richesses avec les pauvres et les pauvres pourront donner le meilleur d’eux-mêmes et ainsi participer activement au relèvement de la société.
Un pauvre qui se meurt de faim, de froid, de la violence, c’est Mozart qu’on assassine.
A quoi sert l’argent placé en banque ? On en a vraiment besoin pour sortir de la misère nos frères et sœurs en humanité !
La Bible dit: 11Ne ralentissez pas votre élan, …13 Partagez avec les fidèles qui sont dans le besoin, pratiquez l’hospitalité avec empressement. https://www.aelf.org/bible/rm/12
Les démons de l’astrologie, de la divination ne sauvent pas. Ils ne nous guériront ni du coronavirus, ni de l’indifférence.
Soeur Emmanuelle avait pris rendez-vous avec un voyant. Elle déchante. Si nous voulons prendre rendez-vous, que ce ne soit pas avec des voyants, mediums, mais avec Dieu lui-même.
Le pape dénonce avec force tout ce qui est rigide dans l’Eglise.
Le rigorisme au Vatican, notre cher pape n’en veut pas. Par exemple, il choisit librement le lieu de ses déplacements. C’est tellement important de créer des ponts entre tous, de prier ensemble, pour construire la paix.
Seul l’amour seul soulève le monde. Alors confiance, courage, persévérance!
O6 Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils. 07 Ce que vous endurez est une leçon. Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ; et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ? https://www.aelf.org/bible/He/12
Cantiques:
« Si nous nous aimons les uns les autres, nous verrons la gloire du Seigneur. »
Devant les difficultés de la vie qui lui semblaient insurmontables, ma maman avait l’habitude de dire: « On a fait ce qu’on a pu. Maintenant, laissons tourner la boule. A la grâce de Dieu. » Elle lâchait prise tout en continuant son combat dans la prière! Cette attitude l’a aidée à surmonter bien des épreuves. Aujourd’hui, elle a 97 ans. Elle sort à nouveau victorieuse d’une maladie : le Covid 19 (coronavirus). NB: Maman est atteinte d’Alzheimer et je m’incline devant cette situation. Les plans de Dieu ne sont pas ceux des hommes. Qui suis-je pour conduire Dieu devant mon tribunal?
Libérer son esprit de la peur.
Pourquoi se faire du souci? N.V. Peale dit ceci : « Vous ne devez pas compter parmi les victimes de l’anxiété … vous pouvez fort bien chasser l’anxiété de votre esprit. Comme le processus d’élimination exige une action énergique et directe, le moment idéal pour réagir, c’est immédiatement. Décidez donc tout de suite de briser votre habitude de vous faire du souci. … On n’insistera jamais assez sur l’importance qu’il y a à libérer son esprit de la peur. Parce que si vous redoutez continuellement une chose, vous avez tendance à créer les conditions propices à son développement. »
La Bible met en garde : « Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive. » Job 3 :25 .
D’abord, Peale invite à faire le vide dans son esprit car l’angoisse et les craintes intérieures entravent la circulation de l’énergie mentale et spirituelle. Ensuite, il encourage à meubler notre esprit de pensées saines, d’élans de foi et non de peur et il assure que nous en récolterons les fruits. Les paroles de la Bible font partie du traitement proposé pour sortir de l’anxiété et marcher vers la victoire.
Faire le vide, c’est un début, le remplir d’autre chose, c’est l’étape suivante. Et pour franchir cette étape, l’Esprit de Dieu aussi appelé Esprit Saint entre en jeu. Le chant de louange est une des portes d’entrée de l’Esprit Saint en nous.
Louer Dieu en toutes circonstances. Croire.
« Mets ta joie dans le Seigneur, il t’accordera plus que les désirs de ton cœur. »
« Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Jésus)
Merlin Carothers invite à louer Dieu en toutes circonstances. Il raconte l’histoire d’un homme qui vient d’avoir un accident de voiture dont il est responsable. Personne n’est blessé mais les véhicules sont fort endommagés. Comme il a appris à louer Dieu, il dit : « Merci Seigneur pour cet accident. » Immédiatement, une petite voix lui susurre : « Voyons, tu ne verras jamais rien de bon résulter d’une affaire pareille ! » Mais l’homme persista : « Si, pour autant que j’en remercie Dieu. »
Cet homme remarqua qu’au cours de la journée, il se remplissait d’une paix toute nouvelle. Jusque-là, il avait été un chrétien médiocre, mais « à partir de ce jour, sa vie ne fut plus la même. Il avait pénétré dans une nouvelle dimension de la vie victorieuse en Christ, et cela à cause de sa détermination à reconnaître la main de Dieu dans ce qui lui semblait d’abord une erreur stupide et de la malchance. »
Au groupe de prière une dame témoigne : « J’étais en pleine dépression. Une amie m’a rendu visite et elle m’a invitée à entonner avec elle des chants de louange. Nous avons pris notre carnet de chants. Au début, c’était difficile pour moi de chanter des cantiques joyeux. Ensuite, j’ai éprouvé un grand soulagement, une légèreté inhabituelle. Maintenant, je commence chaque journée par des chants de louange.
Cantique de louange: Mets ta joie dans le Seigneur.
« Ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de pondération. » (Timothée 1.7)
Témoignage personnel :
« Nous parrainions un enfant d’un home. La moitié de l’année, il était chez nous, le reste du temps dans son lieu d’accueil. Nous nous aimions beaucoup. Un jour, cet enfant nous a été retiré pour être rendu à sa maman qu’il connaissait à peine. J’avais une grande peine vu qu’il n’était pas question que nous nous revoyons encore.
J’ai alors décidé de prier un chapelet chaque jour. L’enfant ne nous fut pas rendu, mais à mon grand étonnement, j’ai ressenti une paix profonde qui remplaça la colère que j’avais dans le cœur.
Ce fut une expérience très forte. Je découvris que la Vierge Marie est réellement présente dans nos épreuves si nous la prions et qu’elle nous tient par la main tout au long de notre vie si nous l’acceptons comme mère.
Par la suite, mon mari et moi avons été invités à faire partie des Equipes Notre-Dame. Et ma vie de foi a pris son envol. J’y ai rencontré des frères et sœurs en Eglise qui désiraient eux aussi approfondir leur foi au contact d’autres chrétiens.
Ce fut pour moi le début d’une grande amitié avec Christiane, membre du Renouveau Charismatique. Elle m’invita à rencontrer des frères et sœurs du Renouveau. Une nouvelle vie commençait pour moi, où l’esprit de peur, de doute était remplacé par l’Esprit Saint… du moins quand je prie. Il faut sans cesse raviver le feu de l’Esprit Saint qui habite en nous.
Accepter de faire la lumière dans sa vie.
Le Renouveau Charismatique insiste sur la nécessité de recevoir l’Esprit Saint en abondance. C’est l’Esprit de lumière. Une image pour expliquer: Quand on ouvre les tentures d’une fenêtre et qu’un rayon de lumière entre dans la pièce, des poussières apparaissent dans l’air. On ne les voyait pas auparavant. De même l’Esprit Saint nous ouvre les yeux. On voit sa vie autrement qu’auparavant et la vie des autres également. On y gagne en liberté.
« Voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. » (Galates 5 :22)
Merci, frères africains, pour votre pétillant témoignage de foi.
Dans le Renouveau Charismatique, on prie Jésus d’augmenter notre foi. Une foi faible donne des résultats faibles, une grande foi donne des fruits étonnants. La foi ressemble à un grain de sénevé qui, planté en terre, devient un arbre (arbuste). Avec la grâce de Dieu, des miracles se réalisent sous nos yeux, dans des églises de confessions différentes,surtout là où se vit l’UNITE.
La paix dans les différentes religions et philosophies.
La paix! Comment avoir le cœur en paix quand on entend des témoignages comme celui d’Amro? Les années passent et ce jeune Syrien est là, à attendre, attendre … Son cœur saigne, comme celui de tous ceux qui l’aiment. Amro fait tout ce qui est en son pouvoir pour s’intégrer et être régularisé. En vain!
Comment avoir le cœur en paix? Mais … il y a plusieurs sortes de paix. Penchons-nous sur la paix dans différentes religions et philosophies.
La paix dans le Bouddhisme.
Source : Musica Sacra 2012 : «Aucun acte de violence n’est justifié par la parole de Bouddha. La
paix
et la prospérité comptent parmi les conditions favorables permettant aux hommes et aux femmes de suivre le chemin de Bouddha. Bien que dans le bouddhisme il s’agisse avant tout d’expérience spirituelle (méditation) et d’illumination, des bouddhistes
s’engagent très activement en faveur de la paix dans le monde et entre
les
religions. »
Pensées de Dalaï-Lama : Destemples de bonté dans nos cœurs.
« Le but de toutes les principales traditions religieuses n’est pas de construire de grands temples à l’extérieur, mais de créer des temples de bonté et de compassion à l’intérieur, dans nos cœurs. Toutes les grandes religions ont cette faculté. Plus nous aurons conscience de la valeur et de l’efficacité des autres traditions religieuses, plus profonds seront le respect et la vénération que nous leur porterons. Voilà le bon chemin à suivre si nous voulons promouvoir une compassion véritable et un esprit d’harmonie entre les religions ». (Par Sa Sainteté le Dalaï Lama. « Mon Autobiographie spirituelle »)
« Il y a un passage magnifique dans la Bible qui nous
engage à transformer les épées en socs de charrue. J’aime cette image d’une
arme retournée en un instrument au service des besoins humains fondamentaux.
Elle symbolise une attitude de désarmement intérieur et
extérieur. Dans l’esprit de ce message ancestral, il me paraît important de
souligner aujourd’hui l’urgence d’une politique longtemps attendue afin de
démilitariser la planète entière. » (Dalaï Lama)
Selon le Dalaï-lama, la paix ne
se décrète ni ne s’impose par la force.
Fruit de la compassion, elle mûrit dans le cœur humain et rayonne sur le
monde :
« C’est la compassion qui est le fondement de la paix. Et la paix ne
signifie pas seulement l’absence de violence ou de guerre. La paix est bien
plus que cela. La paix, la vraie, est, je crois, le fruit de la
compassion. »
(Source : Bouddha Bouddhisme Enseignements un espace Facebook animé par Lobsang Palden).
La paix pour les Hindous
La paix (shanti)
veut dire d’abord la paix intérieure, la maturité spirituelle et la paix avec Dieu. Comme le sampsâra (le
monde en devenir) est plein de souffrance d’après la pensée
hindoue et que la souffrance des individus dépend de leur karma, la paix sociale,
comme équilibre entre pauvre et riche,
n’est pas un sujet vraiment
urgent. En définitive, chacun se crée soi-même son destin. Ce qui est décisif n’est donc pas ce monde-ci, mais l’évolution spirituelle, la renaissance à venir et la libération par rapport au cycle
de
la souffrance.
Conserver la paix extérieure et combattre la pauvreté passent toutefois pour des actes très méritoires. (Source : Musica Sacra 2012).
Gandhi : les exigences de l’ahimsà. « La
vie est une aspiration. Elle nous pousse à rechercher la perfection de toutes
nos forces. Nos faiblesses et nos limites ne nous autorisent pas à rabaisser
cet idéal… Celui qui lie sa destinée aux exigences de l’ahimsà, à la loi de
l’amour, aide à vaincre les forces de destruction et à faire progresser celles
de la vie et de l’amour. Au contraire, qui ne jure que par la violence fait le
jeu de toutes les énergies maléfiques qui sèment la mort et la haine.(Epistola janv. 2001).
La paix en Israël.
Shalom-Chalom. « Le souvenir de la paix perdue du paradis
derrière nous, l’espérance de la paix céleste de la fin des temps devant
nous, tel est notre chemin. La paix, en hébreu Chalom, est ce à quoi la Torah (enseignement) veut nous éduquer : Chalom, c’est être entier, être sain, être intact, en famille, avec les voisins, dans la communauté, avec
d’autres peuples. Suivant le Talmud, l’absence de paix retarde le
salut. »
(Musica sacra)
Rachem-Misericordia.wmv
La paix en islam.
Après la vague d’attentats à Paris, Bruxelles, … Molenbeek fut montrée du doigt, comme s’il s’agissait d’un nid de terroristes. Dieu merci, j’ai eu l’occasion de rencontrer mr Habbachich, le président des mosquées de Molenbeek ainsi que mr l’imam Abdel Hadi Hassani. Ce fut une consolation pour moi de découvrir que des imams ont l’esprit de paix en eux. Leur rôle est donc important au milieu d’une population déboussolée. « Bon courage à vous! Que Dieu vous protège, vous bénisse! »
NB: C’est suite à une double invitation que je me suis rendue à Molenbeek: celle d’un réfugié que j’avais connu à Chimay et celle d’un membre de la fraternité sacerdotale Charles de Foucauld, mr l’abbé Jean-Pierre Dupont dont j’ai fait connaissance grâce à Bernadette Masereel, membre elle aussi d’un fraternité Charles de Foucauld. Désormais je fais partie de cette même fraternité.
Le soufisme musulman est favorable à la paix.
« La paix (salâm, de salima : être sain) appartient aux plus hautes valeurs
de l’islam. Il faut avoir à l’idée que cela exige une justice équilibrée, entre
autres, grâce au respect et au partage mutuels. En cas de conflit, la morale permet de se défendre ou de défendre autrui, mais pas de procéder à des attaques, de causer des dommages à ceux qui ne sont pas concernés et d’ignorer les offres de paix.
Paix intérieure et paix extérieure sont liées entre elles. Les
pratiques religieuses servent donc entre autres à réduire l’égoïsme et à entretenir
la
coexistence et la responsabilité. » (Musica sacra, 2012)
Cheikh Khaled Bentounes, maître soufi:
« La vie, c’est l’espérance. Et semer l’espérance aujourd’hui à travers ses actes, c’est s’assurer d’en récolter les fruits demain. Plus la nuit noire avance, plus nous sommes sûrs que le soleil va se lever bientôt. A condition de réfléchir et d’agir. Puisque la terre, l’homme et le sens de notre civilisation sont en crise, il est temps d’œuvrer pour la beauté du monde, la loyauté, le partage… Toutes ces valeurs que nous partageons universellement.» (Psychologies magazine, 4 septembre 2009)
Vidéo :Islam & Terrorisme ! [Pour Ceux Qui Cherchent La Vérité]
« Assiste ton frère qu’il soit oppresseur ou opprimé ! »
Un homme s’exclama : « Je comprends qu’on puisse assister l’opprimé, mais comment s’y prendre avec l’oppresseur ?». Le Prophète (que la Paix et le Salut d’Allah soient sur lui) répondit : « Empêche son oppression et de cette façon tu l’assisteras. » http://evene.lefigaro.fr/citation/assiste-frere-soit-oppresseur-opprime-5896.php
Y a-t-il deux islam ?
Sami Aldeeb
« Il a fallu aux chrétiens deux siècles pour apprendre à lire la Bible de façon critique. Trouvant ainsi la paix intérieure, s’ouvrant à la modernité et à la tolérance. C’est ardemment que je souhaite aux musulmans d’entreprendre ce chemin qui leur permettra seul de sortir de l’impasse. »
Paix et laïcité : « Nous avons besoin tout d’abord de nous réveiller.»
« C’est ainsi qu’à la séance d’ouverture de la rencontre de 2003 à Aix-la-Chapelle, l’écrivain Régis Debray, conseiller du gouvernement français en affaires religieuses au sein de l’Etat laïque, posa la question : « Qu’attendons-nous, non-croyants occidentaux, de vous, représentants des grands courants spirituels de l’humanité ? » Nous avons besoin tout d’abord de nous réveiller. Nous avons besoin de gens qui nous ouvrent les yeux sur le monde tel qu’il est : injuste, dangereux et peu évangélique. Pourquoi ce besoin ? Parce que nous nous sommes laissés bercés, nous qui fumons chaque jour l’opium du peuple, c’est-à-dire les médias, par l’argent et le confort. Nous avons trop d’administrateurs et pas assez de prophètes. »
(Hilde KIEBOOM, L’Evangile dans la ville.)
Ton semblable, c’est tout être aspirant comme toi à la liberté et au bonheur les plus grands possibles, ce qui suppose le désir de vivre et la capacité de raisonner.
Plutôt que d’asservir ton semblable, d’une façon ou d’une autre, ou d’accepter d’être asservi, tu dois donc chercher à coopérer avec lui à une liberté et un bonheur partagés, se renforçant mutuellement au lieu de s’affaiblir : faire du mal aux autres, c’est se faire du mal à soi-même et inversement. Le bien commun va donc de pair avec le bien propre. https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/une-morale-laique-est-elle-134949
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ;
ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit
pas bouleversé ni effrayé. » Jésus-Christ. (Jn 14
:27)
Il ne s’agit pas de la paix universelle, cette paix sans guerre que nous voulons tous avoir toujours, mais de la paix du cœur, de la paix de l’âme, de la paix que chacun d’entre nous a en lui. Et le Seigneur la donne, mais non pas comme le monde la donne». Il s’agit d’une paix différente.
Le monde te donne la paix intérieure, comme ta possession, comme quelque chose qui est à toi et qui t’isole des autres, c’est une acquisition de ta part: j’ai la paix. Et toi, sans t’en rendre compte, tu te fermes dans cette paix, c’est une paix pour toi», qui rend calme et heureux, mais qui «t’endort un peu, t’anesthésie et te fait rester avec toi-même»: c’est «un peu égoïste». C’est «une paix qui coûte cher parce qu’il faut constamment changer les instruments de la paix: quand on est enthousiaste pour une chose, cela donne la paix pour une autre, puis cela s’arrête et il faut en trouver une autre… C’est cher parce que c’est temporaire et stérile.
Mais la paix que Jésus donne, c’est autre chose. C’est une paix qui vous met en mouvement, elle n’isole pas, elle met en mouvement, elle fait aller vers les autres, elle crée une communauté, elle crée la communication.
La paix du monde coûte cher, la paix de Jésus est gratuite, elle est gratuite: la paix du Seigneur est un don du Seigneur. Elle est fructueuse, elle fait toujours avancer. Un exemple de l’Évangile qui me fait penser à ce qu’est la paix dans le monde: cet homme qui avait des greniers pleins» et qui voulait en construire d’autres pour enfin vivre en paix. «Idiot, lui a dit Dieu, ce soir tu vas mourir». Cette paix de la terre «n’ouvre pas la porte de l’au-delà.
Au contraire, la paix du
Seigneur est «ouverte vers le Ciel. C’est une paix féconde qui ouvre et
conduit les autres avec soi au Ciel».
Dois-je payer pour la paix ou dois-je la recevoir gratuitement du Seigneur?
A quoi ressemble ma paix? Quand je rate quelque chose, est-ce que je me fâche? Ce n’est pas la paix du Seigneur. C’est l’une des preuves. Suis-je en paix, est-ce que je m’endors?…
Suis-je en
paix, et je veux la communiquer aux autres et faire avancer les choses? C’est
la paix du Seigneur.
Même dans les moments difficiles, cette paix reste-t-elle en moi? C’est celle du Seigneur. Et la paix du Seigneur est fructueuse pour moi aussi parce qu’elle est pleine d’espérance, c’est-à-dire qu’elle regarde le Ciel.
Le Pape François a ensuite expliqué qu’il avait reçu hier une lettre d’un «bon prêtre» qui lui disait qu’il parlait peu du Ciel, qu’il devrait en parler davantage: «Et il a raison, il a raison, a répondu le Saint-Père. C’est pourquoi je voulais aujourd’hui souligner ceci: cette paix, cette paix que Jésus nous donne, est une paix pour le présent et pour l’avenir. C’est de commencer à vivre le Ciel, avec la fécondité du Ciel. Il ne s’agit pas d’une anesthésie. »
L’autre paix, oui: vous vous anesthésiez avec
les choses du monde et quand la dose de cette anesthésie se termine, vous en
prenez une autre et une autre et une autre et une autre…
C’est une
paix définitive, fructueuse et contagieuse. Elle n’est pas narcissique, car
elle se tourne toujours vers le Seigneur.
L’autre regarde vers soi-même, elle est un peu narcissique.
«Que le Seigneur nous donne cette paix pleine d’espoir, qui nous rend féconds, qui nous rend communicatifs avec les autres, qui crée la communauté et qui regarde toujours vers la paix définitive du Paradis», a conclu le Saint-Père. » https://www.vaticannews.va/fr/pape-francois/messe-sainte-marthe.html
Heureusement que, dans les monastères, on prie jour et nuit pour la PAIX.
Les abbayes sont des havres de paix. Les religieux ressemblent un peu aux grands arbres qui apportent l’oxygène à la planète. On en a plus que besoin … et la plupart parmi nous n’en prennent pas conscience.
Abbaye Notre-Dame de la Paix à Chimay. Fête à l’occasion des vœux de stabilité de sœur Jeanne, une Africaine. Merci aux Africains qui prient et qui agissent pour la PAIX.
Pour que vienne la paix, prions tous ensemble le Notre Père: « … que ton Règne vienne, que ta volonté soit faite… »
Une réfugiée disait: « Je suis musulmane mais je prie le Notre Père de tout mon cœur! »
Jacques me permet de partager ses prières. Il me dit:
Tu peux bien sûr utiliser les crédos que j’ai écrits. Ils ne m’appartiennent pas. Les professions de foi, les prières sont inspirées par l’Esprit, elles sont traduites, écrites humainement, parfois de façon incomplète ou maladroite, mais peu importe: l’Esprit s’en sert comme il veut. Comme nous tous, tu es son instrument, alors utilise ces crédos comme bon te semble. Ceux qui ont des antennes capteront ce qu’ils doivent en capter. Merci. Fraternellement. Jacques.
A chaque Credo, je joins un dessin du père Omer De Ruyver, moine à l’abbaye Notre-Dame de Scourmont. Pour la mauvaise qualité des photos, veuillez excuser le photographe amateur.
Credo – Dieu Vivant en nos Cœurs
Dieu, Père, Créateur, je crois que tu nous crées chaque jour à ton image. Je reconnais en nous ton style d’artiste, ta marque de fabrique.
Je crois en Toi.
« Demeurez en moi, comme je demeure en vous. » Je crois, Jésus, Fils de Dieu, que Tu résides au plus profond du cœur de chacun. Tu nous appelles tes amis parce que Tu nous offres, en cœur à cœur, la parole qui te vient du Père.
Je crois en Toi.
Esprit-Saint,
quand nous percevons ta lumière, nous sommes dans l’espérance ; quand nous
ressentons ta force, nous transporterions des montagnes ; quand nous
respirons de ton souffle, nous créons avec le Père. Chaque fois que nous sommes
présents à ta Présence, nous nous savons Vivants.
Je crois en Toi.
Enfants
d’un même Père, façonnés de la même argile, créés par le même souffle, nous
sommes baptisés dans le Christ, nous en sommes son Corps pour la vie qui ne
finit pas.
Peuple de Dieu, je crois en Toi.
Credo – Aimez vos ennemis
Dieu Père, Tu fais lever le soleil sur les bons et les méchants, Tu fais tomber la pluie sur les justes et les injustes. Ton Amour nous invite chaque jour, inlassablement, à choisir la Vie. Nous croyons en Toi.
Dieu
Fils, Dieu de compassion, par tes paroles d’Amour : « Père pardonne-leur
car ils ne savent ce qu’ils font », Tu remets debout même ceux qui te
tuent. Ta foi en l’homme est inébranlable. Christ vivant, nous croyons en Toi.
Esprit
de Dieu, Esprit fou, as-tu perdu l’esprit pour nous inciter à aimer nos
ennemis ? Mais la sagesse des hommes est folie aux yeux de Dieu. Esprit de
sagesse, merci de nous guider sur le chemin vers la Vie. Nous croyons en Toi.
Eglise
de Dieu, chaque fois que nous écoutons l’autre en nous décentrant de
nous-mêmes, chaque fois que nous choisissons la réconciliation, chaque fois que
nous libérons celui qui nous a offensés, Eglise de Dieu, Eglise des hommes,
Nous croyons en Toi.
Credo – Dieu invite
Je crois en Dieu, Père, Fils et Esprit, coéternels dans leur relation d’Amour, en Dieu qui nous sort du temps pour que nous vivions, en plénitude, de son éternité.
Je crois en Dieu qui nous crée, en Dieu qui vient à notre rencontre, nous parle et nous accompagne, en Dieu qui nous inspire, nous encourage, nous donne la force, en Dieu qui nous divinise en Lui.
Je crois au peuple en marche, jeunes et vieux, hommes et femmes, malades et bien portants, blancs et noirs et de toutes cultures répondant à l’appel patient de Dieu qui nous propose une humanité divine à la table ronde de son banquet.
Cred-Eau
Dieu Père, Tu souffles sur les eaux et Tu nous fais naître. Par l’eau, Tu nous gardes en vie avec tous les êtres vivants. Je crois en Dieu Créateur.
Je crois en toi Jésus. Par l’eau qui coule de ton côté transpercé, Tu nous donnes ta Vie. Par l’eau qui lave les yeux de l’aveugle, Tu nous purifies et nous rends la vue. Par l’eau changée en vin, Tu nous donnes ta Joie.
Esprit qui irrigue nos déserts, qui s’infiltre dans nos cœurs arides, qui fait germer en nous les semences de Paix, d’Amour, de Joie, je crois en Toi, Tu peux faire craquer les barrages que nous plaçons sur ton cours.
« J’avais soif et vous m’avez donné à boire ». Nous sommes la main de Dieu pour chacun de ces petits qui sont nos frères. Je crois en l’Eglise, peuple de baptisés et assoiffés de Dieu.
Credo-Esprit
Dieu père, ton souffle nous crée, Il nous fait participer à la Vie. En ouvrant notre esprit, Il nous fait connaître que nous sommes tes enfants. Je crois en Toi.
Je crois en Jésus qui demeure en moi et moi en Lui. Avec le Père, Il nous envoie un défenseur : l’Esprit de vérité. Nous avons sa Parole.
Oh Esprit ! Je crois en Toi. Tu viens habiter en nous, nous te reconnaissons car Jésus est venu parmi nous. En Toi, nous nous sentons chez nous, le cœur apaisé, revenu à Dieu.
Je crois en l’Eglise joyeuse, peuple de baptisés, peuple de prêtres, prophètes et rois. Nous délivrant de nos enfermements, l’Esprit d’Amour nous fait goûter, dès maintenant, à la joie de l’unité.
Credo – Fils
Dieu
Père, dans ton souci et ta bienveillance pour les hommes, Tu nous envoies le
Fils et par là même, Tu nous crées Fils. Nous créer à votre image n’était donc
pas suffisant pour mesurer l’amplitude de ton Amour ?
Père
Créateur, nous croyons en Toi.
Verbe
de Dieu, Fils de Dieu, Fils de l’Homme, Lumière de Dieu, Tu demeures en nous et
nous en Toi. Tu fais de nous ton lieu de parole. Tu fais de nous ton Corps. Tu
partages en nous ta nature divine.
Fils
offert, nous croyons en Toi.
Dieu-Esprit, Esprit de famille de Dieu,
Esprit de Vie. Promis par le Fils, Tu es notre défenseur, notre inspirateur,
notre consolateur. Avec le Fils, vous êtes les premiers de l’équipe des
routards de l’humanité avec Gabriel, Michel, Raphaël et tous les autres.
Esprit d’Amour, nous croyons en Toi.
Nous
tous, Eglise de Dieu, peuple de fils et de filles, chaque fois que nous sommes
le cœur, les yeux, les mains de Dieu pour nos frères et sœurs, nous sommes
co-créateurs divins. Bénies soient les mères qui en portant leur enfant,
portent en leur sein le Fils de Dieu lui-même.
Humanité de Dieu, nous croyons en Toi.
Credo – Famille
Dieu
qui est, qui était et qui vient, nous sommes tous tes enfants, tes héritiers.
Dieu, Père-Mère Créateur, Je crois en Toi.
Jésus,
Fils de Dieu incarné dans la famille de Marie et Joseph, Tu viens habiter chez
nous pour nous annoncer la bonne nouvelle que Dieu nous aime. Tu nous demandes
de l’aimer et de nous aimer les uns les autres en frères et sœurs. Je crois en
Toi.
Esprit
de Dieu, Tu procèdes du Père et du Fils, Tu es l’Esprit de famille divin. Tu
inspires et unis la famille humaine pour toujours. Je crois en Toi.
Peuple
de filles et de fils d’un même Père, réunis en petites églises d’amour, foyers
où naissent foi, espérance et charité. Famille des chrétiens, je crois en Toi.
Credo-Feu
Dieu
Père, Dieu Créateur, Tu nous as conçus au creuset de ton Cœur. Tu nous crées,
Tu nous forges en coulée continue au haut-fourneau de ton Amour brûlant.
Je crois en Toi.
Dieu Fils, Jésus ressuscité, Tu es venu apporter un feu sur la terre, un feu qui transforme, qui éclaire et réchauffe les cœurs de ceux qui se laissent embraser. Avec les disciples d’Emmaüs, nos cœurs sont tout brûlants au-dedans de nous lorsque Tu nous parles et nous expliques les écritures.
Je crois en Toi.
Dieu Esprit, Esprit de feu, Tu
brûles nos entraves. Debout, nous prenons notre envol. Ton souffle disperse les
cendres de la haine, de l’offense, de la discorde, de l’erreur, du doute, du
désespoir, de la tristesse. Sans la poussière, revivent en nous les couleurs de
l’Amour, du Pardon, de l’Union, de la Vérité, de la Foi, de l’espérance, de la
joie.
Je
crois en toi.
Nous, Peuple des croyants, Eglise de
Dieu, avec son Amour, avec sa Parole, avec son Esprit, nous possédons le feu
sacré, l’enthousiasme du Créateur de Vie, l’inspiration de Dieu-Artiste à
l’œuvre. Par Lui, avec Lui et en Lui, nous sommes Vivants, présence concrète de
Dieu auprès de tous.
Je crois en nous.
Credo – Fraternité
Dieu
Père-Mère de famille, Tu nous crées à chaque instant, Tu nous élèves à Toi en
nous donnant le rang d’héritier dans une fraternité divine.
Je
crois en Toi.
Dieu
Fils, Jésus, vrai homme, Tu viens en chacun de nous lorsque nous accueillons ta
parole et que nous la mettons en pratique au service de nos frères. Christ, Tu
nous justifies.
Je
crois en Toi.
Dieu
Esprit, Tu nous inspires des pensées, des paroles, des actes qui nous
permettent d’entrer avec nos frères et sœurs dans ta communion d’Amour.
Je
crois en Toi.
Eglise de Dieu : peuple de pécheurs, peuple saint, peuple de prêtres, de prophètes et de rois ; Eglise en chemin vers Dieu, en chemin par Dieu, en chemin avec Dieu, Eglise vivante, je crois en Toi.
« C’est Jésus et tous ses fans »: Célien, 8 ans.
Credo – Je ne te condamne pas
Dieu,
Père-Mère, Tu nous connais tellement. Tu
connais nos forces et nos faiblesses, nos joies et nos peines, nos courages et
nos paresses. Tu nous recrées et nous guéris à chaque instant pour que nous
soyons capables de t’aimer. Je crois en Toi, je t’aime.
Dieu,
Fils, Tu nous rejoins partout, toujours. Compagnon, ami, frère, au plus bas que
nous soyons, partout, toujours, tu nous libères et nous remets debout. Tu nous
donnes confiance, partout, toujours. Je crois en Toi, je t’aime.
Dieu,
Esprit, Tu nous ouvres l’esprit, Tu nous ouvres le cœur, à la beauté de Dieu, à
la beauté du monde, à la beauté des Hommes, à la beauté d’aimer ; Tu nous
inspires et nous guides ; Tu nous encourages et nous attends. Je crois en
Toi, je t’aime.
Eglise,
Famille de Dieu, quand tu crées et guéris, quand tu rejoins, quand tu libères
et remets debout, quand tu donnes confiance en soi, quand tu ouvres ton cœur à
la beauté, quand tu guides et encourages, je crois en Toi, je t’aime.
Credo – Joie
« Ce qui fait la joie
de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruits. »
Je
crois en Dieu créateur qui croit en l’homme, en Dieu Père joyeux des progrès de
ses enfants.
« Demeurez dans mon Amour
comme je demeure dans l’Amour du Père. Aimez-vous les uns les autres comme je
vous ai aimés. »
Je
crois en Jésus qui nous dit cela pour que sa joie soit en nous et que notre
joie soit parfaite.
Je crois en Toi, Esprit. Tu nous
inspires, nous consoles, nous enthousiasmes, nous réchauffes, nous unis, nous
fais vivre : Tu nous donnes le « la » de Dieu.
Quand
St. Paul nous dit « Soyez toujours dans la joie ». Il nous souhaite
d’être toujours en ta présence. Je crois en nous, enfants de Dieu,
capables d’être heureux du bonheur des autres, d’être joyeux de la joie des
autres, de vivre de partage, d’entraide et d’unité.
Credo – Lumière
Dieu dit : « Que la lumière soit ! » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, ce fut le premier jour. Je crois en Dieu créateur.
Je crois en Jésus, Etoile de Bethléem. « Celui qui m’a vu a vu le Père » nous dit-Il. Jésus nous fait voir Dieu. Il nous fait passer de l’obscurité à la lumière comme l’aveugle né qu’Il guérit. Il nous fait passer de l’obscurité de nos péchés à la lumière de sa communion.
Avec Syméon, je crois en Jésus lumière pour éclairer les nations.
Je crois en l’Esprit de Lumière qui plane sur les eaux. Il souffle sur la terre et allume un feu nouveau. Il vient réchauffer et éclairer notre intelligence et notre cœur. Il vient habiter en nous. Nous pouvons ainsi nous voir enfants de Dieu, frères et sœurs, héritiers d’un même Père.
Je crois en l’Eglise, peuple en marche vers l’unité, qui dépasse ses aveuglements et qui apporte, par ses filles et ses fils illuminés de Dieu : repères, chaleur et espérance, à tous les égarés que nous sommes.
Credo – Main de Dieu
Je crois,
Dieu, Père, que nous sommes dans ta main, en sécurité. Comme le vase d’argile
dans la main du potier, Tu nous crées.
Jésus, vrai Dieu, vrai Homme, Dieu au
cœur de l’humain, Tu nous touches, Tu te laisses toucher, Tu nous relèves, Tu
nous libères, Tu nous prends par la main. Tu nous dis : « Lève-toi et
marche, crois seulement, ta foi t’a sauvé, va en paix ».
Esprit de Dieu, Tu nous inspires les
pensées, les paroles, les gestes de vie et d’amour. Tu es force, tendresse,
compassion, attention, joie, renouveau. Esprit d’unité et d’éternité, je crois
en Toi.
Nous sommes le peuple de Dieu, nous
sommes sa face visible. Dieu n’a d’autres mains que les nôtres. Nos gestes
d’Amour révèlent notre nature divine. Peuple de Dieu, je crois en nous.
Credo – « Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé »
Dieu aimant, Toi notre seul Père, Tu nous crées frères et sœurs assis à la table ronde de ton Amour. Tu as écrit la musique de notre Vie. Nous croyons en Toi.
Dieu Fils, Parole de Vie qui secoue nos pesanteurs ; en nous annonçant que Dieu nous aime, Tu nous libères du fardeau de nos péchés et de nos oppressions. Tu te fais Homme pour nous donner la dignité divine. Jésus, ton joug est aisé et nous unit à Toi. Avec Toi nous sommes debout. Nous croyons en Toi.
Esprit de Dieu, Esprit de feu, Tu brûles en nous ce qui est signe de mort : les branches stériles de nos égoïsmes, de nos dominations, de notre orgueil, de notre suffisance, de nos péchés. Esprit de Dieu, souffle fragile, brise légère, Tu t’insinues dans notre cœur et notre esprit, Tu nous inspire les pensées, les paroles, les actes de fraternité, de partage, de joie, d’amour et de foi. Nous croyons en Toi.
Eglise de Dieu. Chaque fois que nous jouons la symphonie d’Amour écrite par le Père ; chaque fois que nous mettons le levain dans la pâte ; chaque fois que nous sommes le sel de la terre ; chaque fois que nous sommes frères et sœurs unis au service de chaque humain ; chaque fois que notre Joie est la Joie de Dieu ; Eglise de Dieu, Eglise des Hommes, nous croyons en Toi.
Credo – Unité
Dieu Père-Mère, à chaque instant, Tu nous crées, Tu nous crées tes enfants, Tu nous réunis dans ta maison. Nous croyons en Toi.
Dieu Fils, Tu viens jusqu’à nous dans nos limites et nos faiblesses. Tu nous appelles à te suivre. Ta parole d’Amour nous invite à construire ton royaume d’Unité. Nous croyons en Toi.
Dieu Esprit, par ta force, ta tendresse, ta lumière, ta chaleur, Tu nous fais percevoir l’Unité de Dieu ouverte à y sublimer l’Unité des hommes. Nous croyons en Toi.
Corps du Christ, Eglise de Dieu, filles et fils d’une même famille, peuple en marche vers l’Unité, nous croyons en Toi.
Credo – Veiller
Je crois en Dieu Créateur, notre Père-Mère veillant et bien-veillant, attentif à tous ses enfants soumis ou rebelles, faibles ou forts, jeunes ou âgés, de toutes races et de toutes cultures.
Je crois en Dieu Fils, Parole vivante et agissante, parole qui instruit, parole qui encourage, parole qui console, parole qui commande : Parole aimante de Dieu qui nous accompagne jusqu’à la fin du monde.
Je crois en Dieu Esprit qui nous éclaire, nous laisse entrevoir la lumière au bout de nos tunnels, nous inspire, nous donne l’énergie pour la construction du Royaume d’Amour Divin.
Je crois en nous, peuple d’enfants en marche, qui reconnaissons notre Dieu et acceptons d’être ses mains et sa bouche pour agir auprès de nos frères et sœurs et d’être ainsi présence de Dieu à tous, présence d’éternité en dignes héritiers de notre Père-Mère.
CREDO – ESPRIT DE
PENTECÔTE
« Et moi je prierai le Père, et il
vous donnera un autre Défenseur, pour qu’Il demeure éternellement avec vous »
(Jn 14,16)
Esprit du Père, Esprit du Fils. Viens !
Esprit de toujours, Esprit d’éternité. Par la force
du Verbe, règne sur le monde.
Esprit de Joie, ton souffle disperse les cendres. Sans
la poussière, revivent les couleurs.
Esprit de Vie, Tu irrigues nos déserts. Confiant,
le grain peut germer.
Esprit Créateur, ta sève déborde. Dans le bois mort
éclatent les bourgeons.
Esprit de feu, Tu brûles nos entraves. Debout, nous
prenons notre envol.
Esprit d’Amour, Tu nous fais héritiers du Père.
Nous sommes enfants de Dieu.
Esprit d’Unité, Tu nous fais Créateurs : En Dieu,
nous donnons la Vie.
Esprit du Père, Esprit du Fils, Esprit de l’Homme. Viens !
Et si l’on priait avec le groupe Glorious pour que Dieu nous éclaire?
image google – La communauté monastique de l’abbaye Notre-Dame de Scourmont. (Chimay)
Homélie de don Armand Veilleux. Scourmont.
Jésus avait vraiment manqué de diplomatie. Il avait réussi à se mettre toutes les autorités du peuple à dos, en les appelant « sépulcres blanchis », en les comparant à des vignerons homicides, en les accusant d’empêcher le peuple d’entrer dans le royaume, et en leur rappelant qu’ils avaient transformé le Temple en caverne de brigands. Même à l’égard du peuple, il n’avait pas été plus tendre, le comparant à un figuier couvert de feuilles mais ne produisant pas de fruits. Plus grave encore, il s’était mis du côté des petits et des opprimés. Et dans ces circonstances le dernier mot est toujours aux violents.
Cette
année, en ce Jour du Dimanche des Rameaux, nous lisons la Passion
selon saint Marc. Or Marc est un narrateur très
concret, qui a sans doute, comme les autres Évangélistes, sa vision théologique
propre, mais qui nous livre généralement les faits dans leur état brut, sans
interprétation.
Au cours des
siècles, diverses interprétations de la passion du Christ ont été élaborées par
les prédicateurs et les théologiens. Durant le premier
millénaire de l’histoire de l’Église, on trouve chez beaucoup de
Pères le thème du rachat. Le démon serait devenu en quelque
sorte propriétaire de l’humanité depuis la première faute, et la
mort du Fils du Dieu aurait été la rançon payée par le Père pour le
rachat des hommes. Depuis Anselme de Cantorbéry, au
11ème siècle, prévaut une autre interprétation, de caractère
juridique. Le Fils de Dieu se serait fait homme
pour expier à notre place notre péché et ainsi apaiser son Père
courroucé. Aucune de ces interprétations théologiques n’est
acceptable à notre sensibilité spirituelle et théologique
d’aujourd’hui. C’est pourquoi il est bon de faire abstraction de
toutes les interprétations et de relire les faits dans leur objectivité
brutale, tels que nous les décrit Marc.
Les
faits sont simples: Jésus est dérangeant, et surtout le message qu’il
proclame est dérangeant. Autour de sa personne
se développe une animosité qui devient graduellement de la violence
— une violence aveugle, de plus en plus communicative. D’abord le
fait de quelques membres du sanhédrin et de la secte des pharisiens et de celle
des Sadducéens, elle s’étend à tout le peuple qui finit par crier
d’une seule voix : « Crucifie-le ».
En
relisant ce récit dans le contexte actuel de la guerre en Irak et de la
situation de conflit en beaucoup d’autres points du monde, j’ai été étonné
de constater l’importance qu’y tient la réalité de la violence et du
pouvoir. Non seulement Jésus, qui a toujours refusé le
pouvoir, refuse aussi de se défendre ou de se laisser défendre par la force,
mais son Père apparaît aussi sans pouvoir. Celui qu’on appelle dans
le Credo le « tout-puissant » n’a pas pu sauver son fils de la violence
et de la malice des hommes.
Jésus
comme son Père, à l’aveugle violence des hommes ont opposé le pouvoir
de l’amour et du pardon. Jésus s’est solidarisé avec
les victimes de la violence de toute l’histoire de l’humanité, qui sont
toujours vaincues dans l’immédiat par la puissance de leurs
agresseurs. Mais en refusant de répondre à la violence par la
violence, il s’est assuré la victoire définitive par les armes de l’amour.
Nous
n’avons pas à imaginer notre libération comme le fruit du paiement
d’un rachat ou comme une peine subie à notre place par le Fils de
Dieu. La violence est au cœur de tout être humain et au cœur
de l’humanité. C’est en se situant du côté des victimes de la
violence que Jésus nous a libérés de celle-ci, démontrant l’aberration que
serait la recherche de la libération par la violence et encore plus tout effort
d’imposer à d’autres la libération par la violence. Toutes les voies
de libération sont vouées à l’échec sauf celle de l’amour qui est celle que
Dieu et son Fils ont choisie.
Lorsque vers la fin de ce
qui sera notre premier siècle, Jean rédige son évangile, la foi continue à se
répandre mais partout elle se heurte à l’incrédulité : « Jésus
ressuscité ? Je n’y croirai que si je le vois ! ». N’est-ce pas
au fond une objection humaine normale ? Jean nous raconte même qu’elle a
bloqué un apôtre : le célèbre Thomas dont le mot hébreu signifie jumeau et
qui est en effet le prototype de millions de gens qui lui ressemblent.
Pourtant Thomas avait
devant lui les hommes les plus adéquats pour le convaincre : les 10 apôtres,
ses collègues. Tous unanimes lui racontaient l’expérience unique qu’ils avaient
faite la veille alors qu’il était absent.
A la fin du sabbat, ils
s’étaient réunis dans une maison et en avaient verrouillé les portes tellement
ils craignaient de voir surgir la police qui devait chercher les collaborateurs
de ce Jésus que Pilate avait fait exécuter. Hébétés par l’échec final de leur
maître, tremblants de peur devant la menace policière, ils étaient en outre
totalement écrasés de honte. Jamais ils n’avaient péché aussi gravement, jamais
ils ne se seraient crus capables de trahir ce maître si bon. Tous lui avaient
fait le serment de mourir pour lui et tous s’étaient enfuis, l’abandonnant aux
mains de ses ennemis. Pierre, le roc, s’était effrité comme de la poussière.
Tous se voyaient voués à l’enfer.
Et tout à coup, dans ce
huis clos des hommes aux mains sales et aux cœurs souillés,
Jésus vient et il était là
au milieu d’eux.
Il n’est pas le fruit de
leur hallucination, il n’est pas une construction pour guérir de leur
tourment : il vient à eux. Ni la pierre du tombeau, ni les murs ni les
cadenas ne peuvent empêcher sa survenue. Il vient d’un autre monde. Mais c’est
bien lui, le même, celui qu’ils ont connu. En une fraction de seconde, l’idée a
surgi qu’il allait déchainer contre eux sa colère, les condamner pour leur
trahison. Mais non.
« Il leur montre ses mains
et son côté en disant: « Shalom : la paix soit avec vous ».
Vos remords qui vous
rongent, votre peur qui vous tord, votre tristesse qui vous écrase : tout
cela je vous l’enlève, je le supprime, je l’anéantis. Ma passion, les
ricanements, le fouet, les épines, les clous, la lance : j’ai vécu toute
cette horreur pour vous. Car il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa
vie pour ses amis.
Vous me suiviez pour sauver le monde : apprenez d’abord à être sauvés.
La mission
En cet instant, un torrent
d’une joie inouïe submerge les apôtres et ils se sentent comme ressuscités.
Une 2ème fois, Jésus répète
:
« Paix à vous. De même
que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ».
Il envoie son souffle sur eux et dit : « Recevez l’Esprit Saint. Tout
homme à qui vous remettrez les péchés, ils lui seront remis ; tout homme à
qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus ».
L’apparition pardonne,
remplit de paix et de joie et envoie en mission universelle. Le Christ a achevé
l’œuvre reçue de son Père et qu’il a pu accomplir par la puissance de son
Esprit. Désormais cette action doit se répandre partout par la parole qui la
proclame. Les disciples ne seront pas les exécutants d’un ordre car la mission
est un flux unique : le Père est amour et, par l’Esprit, son Fils a
diffusé cet amour jusqu’au point maximum de la mort. Maintenant il transmet cet
Esprit à ces hommes pour qu’ils répandent ce même amour dans tous les peuples
jusqu’à la fin du monde. Ne condamnez pas le monde, ne le dirigez pas : proposez-lui
le pardon.
Une paroisse qui organise
des projets, qui planifie un programme, qui croit qu’avec de l’intelligence, de
la bonne volonté et des ressources suffisantes, on remplit sa tâche pour
organiser la liturgie et aider les pauvres n’a pas encore compris la profondeur
de ce qu’est « la mission ». L’Eglise n’est pas une entreprise de
conversion mais un élan de divinisation, de pacification de l’humanité.
Jamais peut-être n’a-t-on
aussi fortement souligné le scandale de la résurrection : Pierre et tous
les apôtres peuvent bien raconter mille fois ce qu’ils ont vécu, insister tant
qu’ils le peuvent, manifester par leur changement l’authenticité de leur
témoignage, Thomas demeure incrédule. Le Ressuscité peut bien passer les
murs : il ne peut pénétrer dans un cœur qui le refuse. La puissance divine
s’arrête au seuil de notre liberté.
Aussi ne soyons pas surpris si nous-mêmes ne parvenons pas à transmettre ce qui
nous tient tant à cœur.
La situation est bloquée.
Que faire ?
Rendez-vous dimanche prochain
Huit jours plus tard les
disciples se trouvaient dans la maison, portes verrouillées, et Thomas était
avec eux. Jésus vient, il était là au milieu d’eux et
dit : « Paix à vous ». Il s’adresse à Thomas :
« Avance ton doigt, vois mes mains : cesse d’être incrédule mais
croyant ». Thomas dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ». Jésus
lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient
sans avoir vu ».
On dirait que le Ressuscité
fait une concession à Thomas mais elle est exceptionnelle: il comprend sa
requête puisqu’il ne la condamne pas et il faut que le groupe entier des
apôtres fasse l’expérience de Pâques. Mais dorénavant chaque humain est invité
à rejoindre le groupe des croyants le 1er jour de la semaine qui est le jour où
la communauté se rassemble.
Puisqu’aujourd’hui où,
selon l’expression classique, nous sommes « 8 jours après Pâques »,
nous avons grand intérêt à méditer sur cette nouvelle manière de vivre le temps
et sur l’importance essentielle de ce jour que la société a défiguré. On nous a
convaincus que samedi-dimanche constituaient le week-end, la fin de semaine.
Après les courses aux magasins, les randonnées vers la résidence secondaire ou
la recherche d’un restaurant gastronomique, beaucoup se débrouillent pour
« avoir sa messe », pas trop longue, vite fait bien fait. Et, en
pestant, le lundi matin, on reprend le boulot pour une nouvelle semaine.
Archi-faux !!
Les premières générations
chrétiennes ont lutté, contre les païens et contre les Juifs, pour modifier la
façon de vivre. Faire du 1er jour de la semaine le jour de fête primordial
était une singularité bizarre pour l’entourage et cela attirait dérision et
sarcasmes. Cette pratique désignait nettement les nouveaux chrétiens lorsque
des vagues de persécutions se déclenchaient. Mais pour eux, leur vie nouvelle
pivotait autour de cette expérience que les apôtres avaient vécue et que nous
venons d’évoquer.
Dans la maison de l’un
d’eux, on se rassemblait et on fermait les portes. Il y avait là des gens de
tous âges et de toutes conditions. Jeunes et vieux, riches et pauvres,
personnalités en vue et dockers s’accueillaient comme des frères. Plusieurs
avaient peur, tous reconnaissaient qu’ils étaient pécheurs.
Et le Ressuscité
venait au milieu : ils prenaient conscience qu’aucun d’entre eux, ni
le président ni le plus cultivé, n’était le centre de leur relations. Ils
n’exigeaient plus de le voir mais ils écoutaient sa Parole de feu. Les
Ecritures leur prouvaient que Dieu agissait pour sauver l’humanité de la
violence et de la guerre. Hors de toutes écoles, ils étaient éclairés par une
Vérité qu’ils ne recevaient de personne d’autre. Ils apprenaient à vivre et
comment peu à peu on devient un homme et on construit le monde.
Ils n’exigeaient plus de le
toucher mais, bien mieux, ils le consommaient comme Pain de Vie. Eparpillés
dans le monde, opposés par leurs caractères, dissemblables par leur condition
sociale, ils se voyaient unis dans le Ressuscité, recueillis par lui,
réconciliés. Partageant un même pain, ils devenaient un seul Corps.
Ils ne voyaient pas le
Messie : ils l’étaient. Et leur joie était telle qu’ils n’avaient qu’une
envie : annoncer la Bonne Nouvelle d’un Dieu qui n’est qu’amour, d’un Fils
qui laisse percer son cœur pour que nous y entrions, d’un Esprit qui est élan
de partage. Aussi l’assemblée envoyait les croyants en plein monde ;
pleins de l’Esprit, ils n’avaient qu’un désir : transmettre le pardon de
Dieu.
Le dimanche n’était pas une
routine fastidieuse, un rite obligatoire expédié pour clore la semaine. Tout au
contraire, il était la Lumière originelle qui s’allume et va éclairer toute la
semaine qui vient. Le dimanche était Jour du Seigneur, jour de l’assemblée,
jour de la réconciliation, jour de la Parole, jour de l’Eucharistie, jour de la
Paix, jour de la joie, jour du bonheur, source d’une vie signifiante.
« Heureux ceux qui croient sans voir ».
Thomas nous dit : Ne
demandez pas à voir le Ressuscité. Vivez de sorte que l’on pressente qu’il est
au milieu de vous et qu’il justifie votre vie.
Conclusion de l’Evangile
Tout est dit : Jean peut
achever son livre.
Jésus a fait beaucoup
d’autres signes devant les disciples. Mais ceux-ci ont été écrits afin que vous
croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu et afin que, par votre foi,
vous ayez la vie en son Nom.
Lire l’Evangile, chemin de
signes qui orientent notre existence pour nous conduire à confesser, comme
Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ».
Alors nous vivons. Alléluia !
Frère David Johnson est un grand roux de 34 ans tombé amoureux de
la Syrie et des communautés de chrétiens qui y vivent. « Avant d’arriver au
Moyen-Orient, je ne savais même pas que des chrétiens y habitaient, or ils sont
2 millions ! », se souvient-il. Le religieux s’est installé dans le
monastère de Saint-Jacques le Persan, à Qara en Syrie. Celui-ci regroupe des
moines de huit nationalités, dont aucun n’a voulu fuir le pays malgré la guerre
civile.
Il salue innocemment des soldats
Lundi de Pâques 2012. Alors qu’un convoi de « l’Armée syrienne
libre » (FSA) passe devant le monastère, le frère Johnson les salue de la
main, comme il aurait salué un voisin dans son Colorado natal. Mais la
situation est tendue, la FSA est en guerre contre le régime de Bachar el-Assad,
et ces militants trouvent louche cet étranger qui ne semble pas avoir peur
d’eux… Ils l’arrêtent donc, l’accusant d’être « un espion à la solde des
Américains ». Johnson se confie : « Au lieu de paniquer, ma communauté s’est
immédiatement rendue à l’église pour commencer la liturgie. Ils se sont mis à
prier et à célébrer la messe. J’étais dans les mains de Dieu et ne ressentais
aucune peur ».
En paix parmi les fusils d’assaut
Ressentant une étrange paix, et même de la joie, le frère Johnson s’est
mis à chanter la Résurrection de Jésus à ses ravisseurs dans leur langage
natal. Ils furent d’abord surpris, mais le frère réalisa qu’ils l’écoutaient
attentivement. « Ils m’ont dit : ‘Nous n’avions jamais entendu cela
avant ! Pourquoi ne pas le chanter à nouveau ?’. Alors j’ai
recommencé : ‘Le Christ s’est relevé de la mort, abattant la mort par la
mort, et à ceux qui gisent dans la tombe, Il a donné la vie’. Les militants se
sont mis à rire et à battre des mains ». Ils décidèrent alors de le ramener
dans son monastère, mais avant cela, ils souhaitèrent montrer à leurs amis le
« frère américain chantant ». « Ils m’ont amené pour faire
découvrir les chants de la Résurrection à un groupe de soldats, et ils
battaient tous des mains ! Je croyais rêver ! J’avais l’impression
d’être entré dans une dimension parallèle », se rappelle le frère Johnson.
Libéré et applaudi
Bien que le moine avance que sa capacité à parler
la langue des militants a dû contribuer à sa libération immédiate, il se dit
convaincu que les prières de ses frères et le nom de Jésus l’ont sauvé en ce
jour de Lundi de Pâques. C’est pourquoi, il conseille à tous ceux qui se
préoccupent du terrorisme islamique au Moyen-Orient de prier. « Priez,
priez, priez », enjoint-il, et ayez confiance en la sagesse de Dieu. »
CARLO CARETTO – UN PEUPLE EN ATTENTE.
Voilà ! L’humanité est
en attente de Dieu. Le peuple élu qui, lui, marche en tête, plus sensible à
l’attente, fixe son regard sur l’horizon. Désormais le Messie doit être proche.
Que cherche en lui ce peuple, son peuple ? Quels traits s’attend-il à
découvrir à première vue, sur le visage du Messie ? La puissance, la
gloire, la lumière éblouissante, le triomphe.
Et que voit-il
arriver ? La faiblesse, la petitesse, l’obscurité, l’anonymat. Qui a reconnu
la venue de Dieu sous les apparences charnelles d’un petit enfant sans
défense ? Personne ! Marie, la pauvre maman de Jésus, tient dans ses
bras l’inconnu des nations, le vrai “Dieu caché” d’Isaïe. Parmi tous ceux qui
l’attendaient, aucun ne l’a reconnu. Personne n’est venu de Jérusalem, la ville
sainte, piédestal du trône de Dieu !
Ce fut pire encore !
Quelqu’un s’est déplacé, mais pour tuer l’importun qui venait de manière si
différente de ce que l’on attendait. Le peuple le plus religieux de la terre,
le peuple élu ne vivait que de cette attente, et cette attente était devenue
fièvre, cela se sentait dans l’air. Que cherchait ce peuple scrutant l’horizon
messianique, l’aurore de toutes les prophéties ? Il cherchait le Fils de
David, le vainqueur, le Dieu des armées, celui qui devait restaurer le royaume,
celui qui devait enfin chasser les Romains détestés ! Triomphe, victoire,
sécurité : toujours le même rêve !
Et qu’arrive-t-il ? Un
pauvre ouvrier, obscur dans un village obscur, et, qui plus est, méprisé. Il
n’y a rien à faire, après tant d’années d’attente, personne ne s’est aperçu de
sa venue. Les regards cherchaient bien autre chose que la sueur d’un
travailleur ou l’anonymat d’un pauvre !
Et comment finit cette
histoire ? Le conflit entre Celui qui se dit le Fils de Dieu, le Messie,
et ceux qui ne peuvent accepter une telle manière de procéder, ce conflit
atteint son paroxysme et se résout par la crucifixion d’un innocent.
Dites-moi, si aujourd’hui,
Bethléem, Nazareth, le Calvaire, ne sont pas la démonstration du silence de
Dieu, de la pauvreté de Dieu, de ces voies qu’il parcourt en réalité pour venir
à nous et se faire connaître ! Et ces voies sont ténèbres ! Oh !
Non point ténèbres pour lui, non point ténèbres en elles-mêmes, car rien n’est
plus lumineux que l’anéantissement de Jésus à Bethléem, que la réalité de
l’Incarnation à Nazareth, que l’amour infini et libérateur du Calvaire. Tout
cela est lumière, et quelle lumière !
Mais cela est ténèbres pour
nous qui aimons faire parler de nous, tandis que Dieu est silencieux. Cela est
ténèbres pour nous qui voulons la puissance, tandis que Dieu est douceur. Cela
est ténèbres pour nous qui voulons jouir, toujours jouir, alors que Dieu, lui,
est service et amour gratuit et souvent douloureux.
« Je sais, Moi, les desseins que je forme pour
vous, desseins de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une
espérance. » (Jr
29 :11)
Christian DUQUOC.
Le Vivant.
Les récits évangéliques des apparitions sont des récits de communication. Avec un mort, aucune communication n’est plus possible : la mort est la cessation définitive de toute relation. Le mort peut vivre dans le souvenir, sa parole peut être source d’action : le prophète, le sage, l’être aimé vivent dans la mémoire des hommes ; mais ils ne sont plus là pour reprendre leur parole, celle-ci est désormais la possession de ceux qui se souviennent. Jésus est mort : sa parole sur le royaume demeure prisonnière de sa mort. Les disciples se la rappellent sur le chemin d’Emmaüs, ils s’en souviennent comme d’une espérance inouïe, mais aussi comme d’une déception totale et profonde.
Or l’expérience pascale consiste précisément dans la reprise de l’initiative
par Jésus : « Il s’est présenté lui-même vivant. » Si les récits évangéliques
soulignent le caractère quotidien, matériel des rencontres avec les Apôtres,
c’est dans le but de manifester de façon claire et simple qu’il ne s’agit pas
d’un souvenir qui évoque Jésus, mais Jésus s’impose, prend l’initiative,
demeure maître de sa Parole antérieure, et, finalement, est le Seigneur de sa
mort, puisqu’Il permet de l’interpréter à partir de sa vie. La mort brise les
relations, mais Jésus se présente aux Apôtres : Il fait éclater le carcan de la
mort. Il est libre de communiquer quand Il veut. L’expérience pascale, c’est la
communication et la relation restituées, dans une liberté insoupçonnée. Ce
n’est pas le souvenir qui commande, Jésus n’est pas le prisonnier de notre mémoire,
Il est le Vivant ; et parce qu’Il est le Vivant, Il est Promesse jusqu’à ce que
s’accomplisse pour tous la communication, brisure de la mort.
Cette expérience apostolique est la racine de la foi chrétienne : le destin, la non-communication imposée définitivement par la mort, est détruit. Il n’est pas supprimé en imagination, non, c’est en réalité qu’il a cessé d’exister : Jésus s’est présenté lui-même vivant. L’expérience pascale consiste dans le fait que, contrairement à toute attente et à toute expérience, Jésus s’impose comme vivant aux Apôtres et ceci dans leur histoire. Sa vie terrestre et sa Croix en sont autrement illuminées : paroles, gestes, miracles, liberté à l’égard de la Loi, Passion, Crucifixion revêtent une signification qui n’était pas apparue aux disciples. Ils relisent l’Écriture avec d’autres yeux. Jésus avait annoncé le règne de Dieu, Il était le Prophète. Voici qu’Il est le Vivant, le Seigneur. Toute l’attention se déplace vers lui. La brisure qu’Il opère en libérant du destin n’est pas d’abord psychologique, mais objective. La communication rétablie, la relation réalisée transforment totalement la compréhension que l’homme prend de soi-même. Christologie. Le Messie, p. 163-164
Le plus grand défi de notre humanité
Blandine Vanderlinden – Dominique van Duyse
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Car toute la Loi est accomplie dans l’unique parole que voici : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde : vous allez vous détruire les uns les autres. Ga 5, 14-15 Le message de Jésus-Christ, que rappelle Paul dans l’ensemble de sa lettre, porte sur deux valeurs essentielles et liées, la liberté et l’amour. Toutes deux forment un couple indissociable et constituent le socle de notre humanité. Nous sommes libres —et responsables— de nos choix, alors comment les orienter ? Comment leur donner sens ? La réponse nous est donnée par Jésus-Christ dans son commandement suprême. Arrêtons-nous sur le terme amour. Que signifie vraiment aimer ? Qu’est-ce qu’aimer ? Pour nous, aimer est fondamentalement un acte de foi, il est également une décision, et il n’y a pas d’amour sans liberté.
Un acte de foi. On ne sait pas dire pourquoi on aime son partenaire, ses enfants, son voisin. On aime son enfant parce qu’il est son enfant. C’est tout. C’est ainsi… Il n’y a pas d’autre explication… C’est un acte de foi. Il peut s’exprimer en « je crois en toi ».
Une décision, une posture. Aimer c’est décider de porter un regard d’amour vers l’autre, vers la vie. C’est décider que ma vie soit orientée vers, et par, l’amour. Aimer son prochain s’exprime par la bienveillance, le respect, par tout acte lui permettant d’épanouir tout son soi, de prendre son envol. Les exemples d’actes d’amour sont innombrables aujourd’hui : le corps médical qui se dévoue au risque de sa propre santé, les commerçants qui travaillent avec cœur dans des conditions difficiles, les bénévoles qui rendent de multiples services, … Plus humblement aussi, mais tout aussi fort et important, nous pouvons retrouver l’acceptation et le respect du confinement, le port du masque pour protéger l’autre, ou tout simplement apporter de la joie autour de soi.
Une liberté. Aimer est un élan du cœur, un geste gratuit et sans attente. Si on ne s’aime pas, nos portes intérieures sont fermées. S’aimer soi-même permet d’être libéré de toutes nos peurs et blessures et de s’ouvrir. S’ouvrir à oser aimer l’autre, le seul chemin vers plus d’humanité : un fameux défi !. Blandine Vanderlinden – Dominique van Duyse