Je crois qu’il y a une manière de vieillir heureux, qui parvient, au-delà de tous les aléas de la vie, à trouver encore la joie d’aimer. Je crois que, malgré le corps qui se délite, les maladies et les maux qui prennent de l’importance, malgré les possibilités qui se réduisent parfois drastiquement et même quand vient le sentiment d’approcher de la fin, il reste de la place pour l’espérance et la joie parce que, jusqu’au bout, nous gardons intacte notre capacité d’aimer.
Je crois qu’il reste dans la souffrance, au fond de la maladie ou de la dépendance, toujours la possibilité d’aimer de tout son cœur ; qu’il y a moyen que la douleur ne prenne pas toute la place, à force d’amour : l’amour pour l’époux ou l’épouse d’une vie, l’amour pour ses parents, pour ses enfants, l’amour pour Dieu. Il y a, même au fond d’un lit d’hôpital, invalide ou en grande fragilité, la possibilité intacte d’éprouver toujours de l’amour et donc, quelque part encore, la joie d’aimer.
Je me souviens d’une religieuse franciscaine, plus que centenaire. Elle vivait dans une maison de repos à Embourg. Elle avait le cœur tellement fragile, qu’il était interdit de frapper à sa porte avant d’entrer. On entrait à pas feutrés, attendant silencieusement qu’elle vous remarque. Je garde comme un trésor ce qu’elle m’a dit dans la pénombre de sa chambre : « Je suis prête, je n’ai pas peur. Au contraire, je suis pleine de joie. Je vais rejoindre l’Amour que toute ma vie j’ai espéré. ». Et elle s’est éteinte en paix quelques jours plus tard.
Je me souviens aussi de Véronique, au pèlerinage du Rosaire à Lourdes. Elle n’avait plus aucune force musculaire ; elle ne pouvait plus parler, ni manger, ni boire. Je l’accompagnais à la messe pour veiller sur elle, lui passer de temps en temps un linge humide sur le visage et prier ensemble, essentiellement en se tenant la main, et en se regardant profondément dans les yeux. C’est tout ce qu’il nous restait pour communiquer et, tous les deux nous avons pleuré. De tristesse, sans doute, mais le regard plein de joie. Je n’ai jamais entendu le son de sa voix, mais j’ai la certitude d’avoir été regardé du plus bel amour et d’en avoir eu le cœur bouleversé.
On comprend souvent négativement la notion de sacrifice – l’idée d’offrir à Dieu ses souffrances, par exemple – comme s’il s’agissait du désir pervers de souffrir pour expier ou pire d’aimer la douleur en soi, au fond comme un suicide sur l’autel de Dieu. C’est un peu vite oublier que le Christ en agonie a supplié : « Éloigne de moi cette coupe » (Lc 22, 42).
Mais, il y a une vision positive du sacrifice, non pas comme amour de la souffrance mais au contraire comme sacrifice de la souffrance pour se donner encore à l’amour, un amour qui précisément transcende la douleur, qui va au-delà ; un sacrifice qui trouve la force de détourner ses pensées de la souffrance, pour les maintenir dans l’amour.
En effet, ça demande une certaine force spirituelle. Qui parvient, pétri de douleur, à malgré tout centrer son cœur sur l’amour ? à penser à ceux qu’il aime plus fort qu’à son corps malade ? à rendre encore grâces à Dieu alors qu’il se sent dépérir ?
Les visiteurs qui les accompagnent vous rapporteront, comme je viens de le faire, quantité de témoignages de cette force qui émane de personnes malades, de la puissance d’amour qu’elles transmettent, parfois dans la plus grande fragilité. Beaucoup de visiteurs de malades vous diront qu’ils ont, dans bien des cas, infiniment plus reçu qu’ils ont donné. C’est de cette force dont je parle.
Aujourd’hui, alors que nous commémorons la Journée mondiale des malades, je voudrais simplement remercier toutes celles et ceux qui, dans la maladie, restent des petites lumières brillantes d’amour : les époux qui jusqu’à la fin s’embrassent, les vieilles mamans fatiguées qui ont encore des gestes tendres et le cœur brûlant, les vieux papys qui partagent leur tendresse par des regards affectueux, toutes celles et ceux qui, malades, restent épris d’amour.
Peut-être ne mesurez-vous pas à quel point votre affection, votre tendresse, vos paroles, vos regards pour vos proches sont précieux ? Ce sont pourtant des jalons d’éternité. Parce qu’ils portent en eux, avec force, l’espérance que, jusqu’au bout et malgré tout, l’amour peut triompher.
… afin de travailler à la construction du ROYAUME de l’AMOUR.
Il y a du travail pour tout le monde. Pour reconstruire Notre-Dame, de nombreux corps de métiers sont nécessaires. Nécessaire aussi de coordonner les différents travaux.
De même, pour construire un monde nouveau, tout le monde a sa place, que ce soit en actes, un don généreux, une prière sincère, des sacrifices. Que ce serait bon pour les œuvres sociales de pouvoir compter sur la générosité de tous et une bonne organisation. La société se reconstruirait rapidement et sûrement. ALLEZ, YALLA, ON Y VA!
Sœur Emmanuelle nous booste: Yalla !
Que l’Esprit Saint nous éclaire. « Qui enverrais-je » dit Dieu.
Père Omer de Scourmont
Et si on priait VRAIMENT pour résister à la tentation du découragement, de la paresse.
Le système nous habitue de plus en plus à ne rien faire. Il nous ramollit. Non, mais! Ca suffit!
Surtout depuis l’affaire covid 19.
Dieu nous envoie à la moisson des hommes …
Coolus
… et à la pêche miraculeuse, avec des hameçons : les miracles.
Père Omer de Scourmont.
Internet, c’est comme la mer, immense, fascinante, … Suivant l’usage qu’on en fait, il tue les relations humaines et affaiblit la santé des geeks vraiment accrocs ou bien il fortifie la foi en Dieu car les réseaux sociaux regorgent de récits de conversion accompagnés de signes miraculeux qui attirent les poissons dans les filets du Seigneur.
C’est l’heure de la conversion mondiale. Il n’y a pas de temps à perdre.
Donner de son temps, de son argent nécessite une conversion : passer de l’amour de son égo à l’amour de l’autre. Il est temps de faire son examen de conscience. « Et si je mourrais aujourd’hui, où irais-je ? » (annexe)
… et de saints laïcs engagés en Eglise où chacun est accueilli sans préjugé.
Coolus
Marie : une mère, une reine. La première disciple de Jésus, toute abandonnée à la volonté de Dieu.
Notre Père du ciel cherche sans cesse à nous rejoindre. Il ne manque pas d’idées. Tous ses plans sont bons. Marie est cadeau du Ciel. La médaille qu’elle a demandé à Catherine Labouré de répandre est un hameçon à l’origine d’une pêche miraculeuse. Le chapelet est « une mitraillette » à la portée de tous, en toute circonstance. Heureux ceux qui croient en l’intercession de Marie Immaculée, modèle de notre foi. Elle fut la première à recevoir le Corps du Christ en elle, la première disciple de Jésus. Elle nous dit :
Comme Marie : abandon, lâcher prise, confiance absolue … Osons l’engagement, laissons-nous conduire par le vent de l’Esprit, façonner par la Parole de Dieu.
Le grand cadeau de Dieu: l’Esprit Saint.
Pour une bonne santé spirituelle, Dieu nous donne le meilleur, tandis que le monde nous offre des cadeaux amers. En effet,
19 On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté, débauche,20 idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, …
22 Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité,23 douceur et maîtrise de soi.
Ils ne voient pas les signes qui les invitent à la conversion.
Combien de temps encore va-t-on résister au Prince de la Paix, Jésus-Christ?
Signe du ciel: Le corps incorruptible de Carlos Acutis fait bugger les scientifiques !
Signe du ciel: Lors d’une EMI, Natalie Saracco voit le Sacré-Cœur de Jésus, défiguré par la souffrance…
14 La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme ; il n’avait plus l’apparence d’un fils d’homme.
« Le péché, la mort, la souffrance ne viennent pas de Dieu mais du démon. La force du démon est que l’on ne croit pas en lui, ainsi il fait ce qu’il veut.«
03 Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. 04 En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié.
Medjugorje, en Bosnie-Herzégovine est un lieu d’apparitions mariales depuis juin 1981. La Vierge Marie y délivre des encouragements pour faire face aux difficultés de la vie tout en cherchant la sainteté. Son dernier message est très interpelant. Elle demande de le faire suivre. C’est pourquoi je ne fignole pas ce chapitre, je le fais suivre rapidement. .
A l’attention des personnes qui ne connaissent pas encore Medjugorje :
Documentaire exclusif sur Medjugorje jamais diffusé et tourné en pleine guerre, en août 1993. Il réunit les témoignages de deux des voyants, Maria et Vicka, du curé de la Paroisse au début des apparitions, le Père Jozo, d’une figure emblématique de Medjugorje le Père Slavko, aujourd’hui décédé; de sœur Emmanuel de la Communauté des Béatitudes, de Milona de Habsbourg qui, ayant vécu une conversion très forte à Medjugorje à décidé de rester y vivre et s’est mis au service de la paroisse ainsi que d’Erwan, jeune pèlerin français venu en curieux malgré le conflit pour constater par lui même la réalité de ces apparitions. …
Où qu’on soit, Marie a un rôle de protection, de guidance. « Marie, passe devant »
Pour rappel : Il y a 20 ans, le pédophile Fourniret enlevait une adolescente à Ciney. Ci-dessous le récit abrégé des longues minutes qu’elle a passées ligotée dans la voiture de son prédateur et comment elle a pu fuir. C’est elle, Marie, quui raconte. (extraits)
«J’ai une formule « Marie, passe devant » que je répète. … J’ai prié à pleine gorge. … J’ai pensé que c’était fini pour moi. J’ai repensé à toutes les choses pas correctes que j’avais faites et à mes parents qui nous ont évité de mourir au Burundi. Au moindre mouvement, j’avais mal. Puis les liens se sont relâchés, j’ai utilisé les pieds pour les enlever et les dents pour ceux des mains. J’ai vu un bouton sur la porte coulissante « Appuyez ici pour ouvrir ». Je l’ai ouverte sans fracas. Il roulait trop vite, j’ai attendu. Il s’est arrêté à un carrefour et j’ai sauté. J’ai couru dans tous les sens, affolée. J’ai vu « Ciney 23 km » et une voiture arriver.»
Stéphanie Janton a recueilli la jeune fille puis a cherché la camionnette blanche… Elle a relevé le numéro d’immatriculation du C25 qui a conduit les policiers à Michel Fourniret.
En face du mal, il y a le bien. En face des personnes au cœur de pierre, il y a les saints. Que répondons-nous à Jésus ?
A l’attention des personnes qui pensent que Marie est morte alors qu’elle apparait ça et là dans le monde.
« Voici ta mère. » A l’époque de Jésus, une femme ne pouvait pas se débrouiller seule. Pourquoi Jésus a-t-il confié Marie à son disciple Jean ? Jésus n’aurait-il pas penser à les confier l’un à l’autre avant d’être cloué sur la croix ? Si, bien-sûr. Ca coulait de source que Marie ne serait pas délaissée. Donc, ce « Voici ta mère » s’adresse à chacun de nous. « Celui qui refuse Marie comme mère est un orphelin » dit le pape François.
Témoignage personnel – Un jour j’ai reçu ceci : « Marie est comme la lune qui reflète la lumière du soleil. » De même que la lune brille pendant la nuit, de même, Marie reflète l’Amour de Dieu pour nous au sein de nos difficultés.
J’ai aussi reçu ceci : « Les saints sont comme des étoiles qui brillent dans la nuit. » Marie, la très sainte, brille d’un éclat particulier au milieu de tous les saints. Elle est la plus grande sainte car sans péché, toute pure. « Je suis l’Immaculée Conception. » (Marie à Lourdes)
Années 2019, 20, … 23 : Nous entrons dans une nuit profonde et nous attendons impatiemment le retour de Jésus. Dieu merci, Marie et tous les saints nous accompagnent sur ce chemin pour calmer nos peurs et nous tenir la main. Chapelet en mains, les yeux fixés sur Jésus, nous nous sentons davantage en sécurité, abandonnés à la volonté de Dieu. « Que ta volonté soit faite et non la mienne! »
Marie façonne les personnes qui cherchent la sainteté.
A titre d’exemple, c’est à Medjugorje qu’Alberto Maalouf s’est converti. Depuis lors, il fait office de prophète. Le monde a tant besoin de prophètes. Le monde a tant besoin de saints ! Marie est mère spirituelle de grands saints comme Marthe Robin, Thérèse de Lisieux, mère Térésa, Charbel, Bernadette de Lourdes, Maximilien Kolbe, François et Claire d’Assise, etc, mère aussi d’une multitude de saints inconnus qui eux aussi brillent comme les étoiles dans le ciel.
Saint Pierre appelle à la sainteté : «Vous serez saints car je suis saint. »
14 Comme des enfants qui obéissent, cessez de vous conformer aux convoitises d’autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance,
15 mais, à l’exemple du Dieu saint qui vous a appelés, devenez saints, vous aussi, dans toute votre conduite,
01 Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. 07 Il y eut alors un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges,08 mais il ne fut pas le plus fort ; pour eux désormais, nulle place dans le ciel. 17 Alors le Dragon se mit en colère contre la Femme, il partit faire la guerre au reste de sa descendance, ceux qui observent les commandements de Dieu et gardent le témoignage de Jésus.
Comprenne qui pourra ce langage imagé. La persécution existe bel et bien.
« Si vous jeûnez et priez, vous obtiendrez tout ce que vous demandez. » (1983, à Jelena).
Les luthériens et Marie.
CHAPELET Mardi 24 Octobre 🙏 Mystères Douloureux
A 2’55 : Il y a une prière à l’Esprit Saint suivie d’une méditation biblique très intense de l’agonie de Jésus : il souffre parce que son sacrifice ne convertira pas certaines âmes qui resteront indifférentes. Alberto confie des intentions : la conversion des cœurs les plus endurcis, des sataniques, des francs-maçons, de ceux qui luttent contre la paix, de ceux qui en ce moment font des choses horribles, sataniques pour que la paix soit brisée. On va demander leur conversion, ce qui consolera Jésus.
Lors de la 2ème dizaine du chapelet, Alberto nous invite à prier pour que cessent les scandales sur les enfants (…) Toutes les prières sont bien inspirées. A méditer.
Marie tu ressembles aux prophètes Car en toi la Parole a pris chair. Marie, tu nous ressembles un peu ….
« Auguste Reine des Cieux, souveraine Maîtresse des Anges, Vous qui, dès le commencement, avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d’écraser la tête de Satan, nous Vous le demandons humblement, envoyez vos Légions célestes pour que, sous Vos ordres, et par Votre puissance, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l’abime. Qui est comme Dieu ? Ô bonne et tendre Mère, Vous serez toujours notre Amour et notre Espérance. Ô divine Mère, envoyez les saints Anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi. Saints Anges et Archanges, défendez nous, gardez nous.Ainsi soit-il »
“Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat ; soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous en supplions. Et vous, prince de la milice céleste, repoussez en enfer, par la force divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Amen.” Pape Léon XIII
Dieu qui a fait le ciel et la terre et la mer et toutes les planètes et le soleil, la lune et les étoiles, les fleurs, les animaux, énormes, petits et infiniment minuscules, Dieu qui fait battre notre cœur, circuler le sang dans nos veines, l’air dans nos poumons, … aurait-il été incapable de venir marcher sur nos chemins afin de nous rejoindre et partager notre condition humaine? Qui aurait pu l’empêcher de nous faire sentir son Amour de Père en venant parmi nous?
Puisque « tout est possible à celui qui croit » (Mc 9:23) j’ai osé ouvrir un blog.
J’ai dit oui à l’appel perçu à exprimer ma foi car je crois que Dieu soutient ceux qui mettent leur confiance en lui, comme Marie a eu foi en la parole de l’ange.
… malgré ma pauvreté, mes faiblesses, mes graves erreurs, j’ose exprimer ma foi, mon espérance en un monde meilleur où l’Amour est roi.
Hélas, ce blog non sécurisé a été piraté et je n’avais plus accès à mes écrits. Je n’ai remarqué que deux ans plus tard que du « mauvais grain » y avait été semé. Je ne le savais pas. Excusez-moi ! Je viens de faire du nettoyage pour ne conserver que ce que j’estime être du « bon grain ».
Voir annexe: L’archange Saint Michel.
Qui sont les semeurs de bon grain que présentent ce blog ?
J’aime présenter des personnes semeuses de vie, des associations bien vivantes, des priants, des êtres plus charismatiques que moi, bref: plus chrétiens.
Le père Matthieu, le frère Paul-Adrien, le groupe Glorious, la famille NDML … sont de ces semeurs de la bonne parole et ils sont devenus des influenceurs appréciés par la jeunesse et pas qu’elle.
Une jeune femme nous invite à découvrir Père Matthieu.
« C’est le prêtre super chouette qui parle de tout… Tu devrais le suivre, je vais voir s’il a une page youtube ou autre. » Marie
Jeune étudiant en médecine, Alberto tombe malade et fait une rencontre émouvante avec le Christ dans un lieu de pèlerinage : Medjugorje ! Toute sa vie va alors changer… Son corps ainsi que son cœur sont restaurés, Alberto est désormais en parfaite santé ! Il deviendra médecin urgentiste et co-fondateur de NDML. Il va également nous raconter plusieurs aventures qu’il a vécu notamment lorsqu’il a dû aller au Liban avec un passeport périmé ou encore lors d’un pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle où Alberto est parti sans argent. Il a expérimenté ce qu’est la Providence Divine et va nous le partager.
Témoignage de Joseph Fadelle.
Le bon grain, c’est la Parole de Jésus, le Verbe de Dieu qui nous apprend comment prier.
Méditer la Parole de la Bible, c’est prier. Bien des sites nous aident à unir l’intellect et le coeur.
Le bon grain semé par NDML
Le site de la fraternité Notre-Dame Mère de la Lumière (NDML) m’est tombé sous les yeux.
Ce site contient de beaux commentaires comme celui-ci :
« Merci pour vos explications de la lecture aux Romains pas toujours facile à comprendre. Je réalise que je ne prie pas assez l’Esprit Saint pour m’abandonner aux beaux projets que Dieu a pour moi. » Colombe, 60 ans, de St Pierre du Chemin
Du bon grain est aussi semé par …
Lire ou écouter la Bible avec vidéos à l’appui du moins pour le Nouveau Testament.
– Le chrétien est appelé à réfléchir au contenu de la Bible.
– Il ne suffit pas de lire la Bible pour être sauvé ! Il faut pratiquer l’amour qui y est enseigné par Jésus lui-même et ses apôtres, par les prophètes avant lui, et à sa suite, par ses disciples, l’Eglise, communauté fondée par Jésus-Christ lui-même en vue de lui succéder.
Le site Evangeli.net et AELF
La parole de Dieu y est délivrée à l’usage de l’Eglise universelle. Il m’est agréable de penser que des millions de personnes méditent cette même parole en même temps que les paroissiens de mon église locale.
Frère Paul-Adrien s’expose en tant que chrétien.Il explique patiemment ce que nous devrions tous savoir au sujet de notre religion et de l’islam qui prend de l’ampleur .
Le bon grain, c’est la Parole de Dieu qui invite à aimer même ses ennemis. C’est unique dans l’histoire des religions.
Le chrétien prie pour la conversion des pécheurs. Il prie pour les dirigeants des nations afin qu’advienne le Royaume de Dieu, où règnent justice, liberté religieuse, amour des tout-petits, respect des pauvres ...
SVP: tous ensemble, prions pour messieurs Poutine, Zelinski, Macron, Erdogan, O Biden, etc…
Pour que germe la bonne parole en nous et en ce monde, de suite prions comme Jésus nous l’a appris avec le Notre Père.
Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal.
Amen
Pour prier avec le cœur et ainsi porter du fruit, être proche de maman Marie est un plus.
Prier le chapelet, le Rosaire permet de méditer en tenant la main de Marie. On aime qu’elle soit là, avec nous, car elle est à la fois aimante et toute puissante. L’ange Gabriel ne lui avait-il pas dit : « Salut, pleine de grâces », « tu es bénie entre toutes les femmes » car «Jésus le fruit de tes entrailles est béni ». Elle est la mère du Verbe, elle est sa première disciple. Elle en exulte de joie elle-même : « Le Puissant fit pour moi des merveilles ! » De plus, les propos de son Magnificat sont « révolutionnaires ». Bref, la Vierge Marie a le bras long. Et cette femme dont parle aussi l’Apocalypse, c’est notre maman ! « Voici ta mère » ((Jn. 19: 27) Waouh !
Le chapelet est une prière apaisante qui ne nécessite pas d’avoir une Bible sous la main, en permanence, ce que beaucoup de personnes ne savent pas faire. Grâce à l’Esprit Saint, on se souvient de l’histoire de Jésus et on la médite, comme l’a fait Marie. C’est la prière du pauvre par excellence.
Rien n’est impossible à Dieu: MEDJUGORJE, puissant signe de Dieu pour notre temps.
Souvenons-nous toujours : DIEU EST AMOUR
Gardons bien à l’esprit que c’est par amour que Dieu a voulu se faire PROCHE de nous en prenant chair humaine et en nous donnant une bonne mère. Demandons-lui la grâce de ressentir cet amour dans notre chair. « Rien n’est impossible à Dieu. «
Il est admis qu’aujourd’hui la pratique dominicale, comme marqueur d’appartenance active à l’Église catholique romaine, est tombée à environ 2 % de la population en France, contre 25 à 30 % il y a soixante ans. C’est dire qu’un nombre considérable de personnes, et pas uniquement parmi les plus jeunes, s’est détaché, souvent sur la pointe des pieds, de l’Église Il catholique.
Parmi cette masse, certains sont devenus des athées du Dieu de leur enfance, des agnostiques sévères ou des indifférents tranquilles. Chacun s’y reconnaîtra. À côté, il y a pourtant une population non négligeable qui cherche, elle, une autre manière de croire, une autre façon de se comporter comme chrétiens.
Ceux qui le font visiblement se rattachent, à des degrés variés et sous des stratégies propres, à la Conférence catholique des baptisés francophones (ccbf), au Réseau des Parvis, à l’association Nous sommes aussi l’Église (nsae), au courant historique Témoignage chrétien, à la communauté des lecteurs de Golias.
La question en vient alors à se poser : à l’intérieur du christianisme catholique, qui aujourd’hui représente qui ? Qui parle pour qui ?
Dans notre pays, la situation est dans une situation médiatique qui n’est pas des meilleures….À tous les niveaux des médias, on n’y lit, on n’y voit ou on n’y entend quasiment jamais ceux qui essayent de vivre et de penser un christianisme alternatif…L’Église catholique romaine institutionnelle ne représente pourtant qu’une face du christianisme et de sa tradition. ( …) C’est ce qu’on appelle dans la Bible la tradition sacerdotale, celle du Temple et de la Loi, menacée sans cesse par le ritualisme et le légalisme, et dont Jésus combattit les profondes déviations.
L’autre tradition, c’est celle du mouvement, d’un rapport jamais fermé à la vie et à l’évolution des sociétés, d’une adhésion aux changements culturels et aux mouvements de libération des opprimés de la vie. C’est la tradition représentée par les prophètes de la Bible juive (Esaïe, Élie, Jérémie, Malachie…) et par le maître de Nazareth. Un homme qui n’était pas un prêtre mais un laïc, pour qui la guérison de l’humain était plus importante que les préceptes juridiques hérités d’époques révolues et qui portait l’idée d’un Dieu « dont la gloire est l’homme vivant » (saint Irénée). Cette mouvance promeut une autre théologie, une autre manière de parler de l’existence chrétienne. …
La question est de savoir comment susciter une prise de conscience parmi ceux qui ne sont pas totalement endormis dans leurs certitudes et comment soutenir ceux qui s’interrogent encore sur un christianisme d’avenir, et qui frôlent parfois la désespérance ; comment établir une meilleure liaison entre ceux qui pensent qu’il est encore possible de transmettre un message d’une grande richesse ; comment inventer une nouvelle théologie comme vient de le suggérer Christoph Theobald, professeur au Centre Sèvres à Paris, ou comment produire un nouveau récit de la foi dans notre culture du XXIe siècle. (cf note ci-dessous)
Le changement est pour partie entre les mains de ceux qui, à la télévision, à la radio, dans la presse, dans l’édition, pressentent ou comprennent l’urgence de sortir de la répétition et de l’enfermement actuel, et envisagent la possibilité de donner à d’autres que ceux que l’on voit, que l’on entend ou que l’on lit habituellement, la possibilité de s’exprimer et de débattre. Notre appel sera-t-il entendu ?
Robert Ageneau, Robert Dumont et Jacques Musset, de l’équipe « Pour un christianisme d’avenir »
En note : « Une recherche monolithique ne peut pas nous conduire très loin. Nous avons besoin d’avoir une approche théologique plurielle. Nous sortons d’une époque durant laquelle nous avons eu peur de tout ce qui était différent… Nous sommes à un moment charnière, tout particulièrement en Europe. Développer une prospective est essentiel, alors que l’Église est anesthésiée par le nombre moindre des vocations, par les questions éthiques de la société, par la pandémie. Il n’y a pas de vision face à l’incertitude, alors même que nous devrions vivre de cette vertu centrale qu’est l’espérance et développer, comme dans la Bible, des rêves d’avenir ». Interview de Christoph Théobald par Christophe Henning, recueillie le10 mai 2021 et publiée dans la version numérique de La Croix, le jour suivant.
§ 49 – ….. « Sortons, sortons pour offrir à tous la vie de Jésus-Christ. Je répète ici pour toute l’Église ce que j’ai dit de nombreuses fois aux prêtres et laïcs de Buenos Aires : je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu’une Église malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités.
Je ne veux pas une Église préoccupée d’être le centre et qui finit renfermée dans un enchevêtrement de fixations et de procédures. Si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience, c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie.
Plus que la peur de se tromper, j’espère que nous anime la peur de nous renfermer dans les structures qui nous donnent une fausse protection, dans les normes qui nous transforment en juges implacables, dans les habitudes où nous nous sentons tranquilles, alors que, dehors, il y a une multitude affamée, et Jésus qui nous répète sans arrêt : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mc 6, 37).
Prière finale à Marie
Marie, obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités pour porter à tous l’Évangile de la vie qui triomphe de la mort. Donne-nous la sainte audace de chercher de nouvelles voies pour que parvienne à tous le don de la beauté qui ne se ternit pas.
Pape François : La Joie de l’Evangile – éd. Fidélité – 10 €
« Vous avez de la joie à prier et moi je n’ai pas ça. »
Sœur Emmanuelle Maillard évoque sa grand-mère qui, à 102 ans, regrettait ne pas trouver de joie dans la prière. Avec sa communauté, Emmanuelle pria pour sa grand-mère et ô miracle: Six mois plus tard, celle-ci déclara : « Tu te souviens de notre dernière conversation ? Eh bien ma chérie, c’est fait. J’ai maintenant de la joie à prier. » (L’Enfant caché de Medjugorje p 283)
Merci de m’aimer, Dieu. Thank you.
Si nous nous sentons aimés de Dieu, remercions-le sans attendre. Si ce n’est pas encore le cas, demandons la prière des frères et soeurs priants. C’est suite à la prière d’une communauté que la grand-mère de soeur Emmanuelle a fait l’expérience bouleversante de se sentir aimée. Moment inoubliable mis en musique par de nombreux artistes.
La prière
est le fruit d’un combat intérieur.
Pape François : Aucun des grands orants que nous rencontrons dans la Bible et dans l’histoire de l’Eglise n’a eu une prière « confortable ». Oui, oui on peut prier comme des perroquets – bla , bla, bla, bla, bla – mais ce n’est pas une prière.
La prière apporte assurément une grande paix, mais à travers un combat intérieur, parfois dur, qui peut accompagner des périodes parfois longues de la vie.
Prier n’est pas une chose facile et c’est pourquoi nous fuyons la prière. Chaque fois que nous voulons le faire, de nombreuses autres activités nous viennent immédiatement à l’esprit, qui à ce moment-là apparaissent plus importantes et plus urgentes. Cela m’arrive aussi : je vais prier un peu… Et non, je dois faire ceci et cela… Nous fuyons la prière, je ne sais pas pourquoi, mais c’est ainsi. Presque toujours, après avoir reporté la prière à plus tard, nous nous apercevons que ces choses n’étaient pas du tout essentielles, et que nous avons peut-être perdu du temps. L’Ennemi nous trompe ainsi.
« Notre tristesse
infinie ne se soigne que par un amour infini » Pape François
Celui qui goûte à cet amour peut affronter les difficultés de la vie tout en gardant toujours en lui une parcelle de cette joie. Pour le pape, la rencontre avec le Christ n’est pas réservée à une petite élite. Tout au contraire : « quand quelqu’un fait un petit pas vers Jésus, il découvre que celui-ci attendait déjà sa venue à bras ouvert » (EG 3). Pourquoi ne pas entrer nous aussi dans ce fleuve de joie, demande alors le pape ? https://www.eglisejura.com/?p=966
La prière
décape, permet de résister au diable et fait briller.
Prions et Dieu nous soufflera ce qu’Il attend de nous : d’abord un bon nettoyage de notre petite personne qui nous fera briller.
Nous « brillerons » d’autant plus si nous entrons dans le projet que Dieu a sur nous: ouverture aux autres, partage, ….
Ceux qui profitent le plus de la vie sont ceux qui mettent la sécurité de côté et se passionnent pour la mission de communiquer la vie aux autres. Une joie profonde est donc indissociable de l’ouverture aux autres, du partage, de l’attention à ceux qui sont dans le besoin.
N’ayez pas peur de l’avenir ! Osez rêver grand ! C’est à ces grands rêves que je voudrais vous inviter aujourd’hui. S’il vous plaît, ne faites pas de petites choses : volez haut et rêver en grand ! » (Pape François)
La prière permet de pardonner et rend léger pour avancer.
Genève, le 10 juin 1959. Daniel Pittet est encore dans le
ventre maternel quand son père tente d’assassiner sa mère. A sa naissance un
mois plus tard, il est déjà un rescapé. (…) . En 1968, à 9 ans, Daniel est
violé par un ce prêtre manipulateur. (…)
Daniel a gardé de son passé de nombreuses séquelles, psychologiques
comme physiques. (…) Le témoignage bouleversant et plein de courage d’un homme
debout, qui, malgré sa souffrance encore vive, a trouvé la force de pardonner à
son bourreau. https://www.payot.ch/Detail/mon_pere_je_vous_pardonne-daniel_pittet-9782848765730
Daniel Pittet est
ce soir sur le plateau d’Un coeur qui écoute, en compagnie de Soeur Marie
Simone. Ils nous racontent cette initiative originale qui permet d’évangéliser
et de donner du travail à des familles chrétiennes de Terre sainte.
Si l’on s’ouvre au Dieu-Homme, qui fait toutes choses nouvelles, alors, Lui, efface le mauvais passé et nous rend un temps neuf où tout est possible. (Athénagoras)
En Iran, un
homme découvre que Jésus pardonne, que Jésus n’a pas de rancune.
Converti au christianisme, cet Iranien doit fuir pour échapper à son père qui veut le tuer. Voir à 13 minutes la situation des convertis en Iran. (Iran, les chrétiens convertis, avenir de l’Eglise. Kto)
Dieu a pardonné à Daniel, braqueur de banque et Il l’a invité à devenir franciscain.
Né dans une famille catholique, il
s’engage à l’âge de 15 ans dans le militantisme communiste révolutionnaire,
puis sombre peu à peu dans la drogue et la délinquance, jusqu’à braquer
plusieurs banques. Il se convertit à Assise, dans le couvent de saint François.
Aujourd’hui, il veut s’adresser aux jeunes qui sont perdus pour qu’ils soient
visités par Dieu. Un témoignage enregistré par Trinité TV.
Dieu efface le mauvais passé et nous rend un temps neuf.
Il faut mener la guerre la plus dure contre soi-même. Il faut arriver à se désarmer. J’ai mené cette guerre pendant des années, elle a été terrible. Mais maintenant, je suis désarmé. Je n’ai plus peur de rien, car l’amour chasse la peur. Je suis désarmé de la volonté d’avoir raison, de me justifier en disqualifiant les autres. Je ne suis plus sur mes gardes, jalousement crispé sur mes richesses. J’accueille et je partage. Je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets. Si l’on m’en présente de meilleurs, ou plutôt non pas meilleurs, mais bons, j’accepte sans regrets. J’ai renoncé au comparatif. Ce qui est bon, vrai, réel, est toujours pour moi le meilleur.C’est pourquoi je n’ai plus peur. Quand on n’a plus rien, on n’a plus peur. Si l’on se désarme, si l’on se dépossède, si l’on s’ouvre au Dieu-Homme, qui fait toutes choses nouvelles, alors, Lui, efface le mauvais passé et nous rend un temps neuf où tout est possible.
(Traduction zenit.org – La mise en relief est personnelle)
Nous fêtons aujourd’hui deux grands Apôtres de l’Evangile et deux colonnes principales de l’Eglise : Pierre et Paul.
Regardons de près ces deux témoins de la foi : au
centre de leur histoire, ce n’est pas leur bravoure, mais plutôt la rencontre
avec le Christ qui a changé leur vie. Ils ont fait l’expérience d’un amour qui
les a guéris et libérés et c’est pourquoi ils sont devenus apôtres et ministres
de libération pour les autres.
Pierre et Paul sont libres seulement parce qu’ils ont été libérés.
Arrêtons-nous sur ce point central.
Pierre, le pêcheur de Galilée, a été tout d’abord
libéré du sentiment d’inaptitude et d’amertume de l’échec, et cela s’est
produit grâce à l’amour inconditionnel de Jésus. Bien que pêcheur expérimenté,
il a fait plusieurs fois l’expérience, au cœur de la nuit, du goût amer de la
défaite de n’avoir rien pêché (cf. Lc 5, 5 ; Jn 21, 5) et, devant les filets
vides, il a eu la tentation de tirer les rames dans la barque ; bien que fort
et impétueux, il s’est souvent laissé prendre par la peur (cf. Mt 14, 30) ;
bien que disciple passionné du Seigneur, il a continué à raisonner selon le
monde sans parvenir à comprendre et accueillir la signification de la Croix du
Christ (cf. Mt 16, 22) ; bien que se disant prêt à donner sa vie pour Lui, il a
suffi qu’il se sente soupçonné d’être des siens pour s’effrayer au point de
renier le Maître (cf. Mc 14, 66-72).
Pourtant, Jésus l’a aimé gratuitement et a misé sur
lui. Il l’a encouragé à ne pas abandonner, à jeter encore les filets à la mer,
à marcher sur les eaux, à regarder avec courage sa faiblesse, à Le suivre sur
la voie de la croix, à donner sa vie pour ses frères, à paître ses brebis. Il
l’a ainsi libéré de la peur, des calculs basés sur les seules sécurités
humaines, des soucis mondains, en lui donnant le courage de tout risquer, et la
joie de se sentir pêcheur d’hommes. Il l’a appelé, lui, à confirmer dans la foi
ses frères (cf. Lc 22, 32). Il lui a donné – nous l’avons entendu dans
l’Evangile – les clefs pour ouvrir les portes qui conduisent à la rencontre
avec le Seigneur et le pouvoir de lier et de délier : de lier les frères au
Christ et de délier les nœuds et les chaînes de leur vie (cf. Mt 16, 19).
Tout cela a été possible seulement parce que – comme
nous l’a raconté la première lecture – Pierre a d’abord été libéré. Les chaînes
qui le retenaient prisonnier ont été brisées et, comme cela s’était produit
dans la nuit de la libération des Israélites de l’esclavage d’Égypte, il lui a
été demandé de se lever rapidement, de mettre sa ceinture et de s’attacher les
sandales pour sortir. Et le Seigneur ouvre grand les portes devant lui (cf. Ac
12, 7-10). C’est une nouvelle histoire d’ouverture, de libération, de chaînes
brisées, de sortie de la prison qui enferme. Pierre fait l’expérience de la Pâque
: le Seigneur l’a libéré.
L’Apôtre Paul a également expérimenté la libération du Christ.
Il a été libéré de l’esclavage le plus oppressant,
celui de son moi, et de Saul, nom du premier roi d’Israël, il est devenu Paul
qui signifie “petit”. Il a également été libéré du zèle religieux qui l’avait
rendu acharné à soutenir les traditions reçues (cf. Ga 1, 14) et violent dans
la persécution des chrétiens. L’observance formelle de la religion et sa
défense par l’épée tirée de la tradition, au lieu de l’ouvrir à l’amour de Dieu
et des frères, l’avaient rendu rigide. C’était un fondamentaliste. Dieu l’a
libéré de cela. Par contre, Il ne lui a pas épargné de nombreuses faiblesses et
difficultés qui ont rendu sa mission évangélisatrice plus féconde : les fatigues
de l’apostolat, l’infirmité physique (cf. Ga 4, 13-14) ; les violences et les
persécutions, les naufrages, la faim et la soif, et, comme il le raconte
lui-même, une épine qui le tourmente dans la chair (cf. 2 Co 12, 7-10).
Paul a ainsi compris que «
Dieu a choisi ce qu’il y a de faible dans le monde pour couvrir de confusion ce
qui est fort » (1 Co 1, 27), que nous pouvons tout en Lui qui nous
donne force (cf. Ph 4, 13), que rien ne peut jamais nous séparer de son
Amour (cf. Rm 8, 35-39). C’est pourquoi, à la fin de sa vie – la
Deuxième Lecture nous l’a raconté – Paul peut dire : « Le Seigneur, Lui,
m’a assisté » et « Il m’arrachera encore à tout ce qu’on fait
pour me nuire » (2 Tm 4, 17.18). Paul a fait l’expérience de la Pâque :
le Seigneur l’a libéré.
Chers frères et sœurs, l’Eglise regarde ces deux
géants de la foi et voit deux Apôtres qui ont libéré la puissance de l’Évangile
dans le monde, uniquement parce qu’ils ont d’abord été libérés par la rencontre
avec le Christ. Il ne les a pas jugés, Il ne les a pas humiliés, mais Il a
partagé leur vie avec affection et proximité, en les soutenant de sa prière et,
parfois, en les reprenant pour les provoquer au changement.
A Pierre, Jésus dit tendrement : « J’ai prié
pour toi, afin que ta foi ne défaille pas » (Lc 22, 32) ;
Il demande à Paul : « Saul, Saul, pourquoi me
persécuter ? » (Ac 9, 4). Jésus fait de même avec nous : Il nous assure
de sa proximité en priant pour nous et en intercédant auprès du Père ; et Il
nous reproche avec douceur quand nous faisons erreur, afin que nous puissions
trouver la force de nous relever et de reprendre le chemin.
Touchés par le Seigneur, nous sommes libérés nous aussi.
Et nous avons toujours besoin d’être libérés, car
seule une Église libre est une Église crédible. Comme Pierre, nous sommes
appelés à être libres du sentiment de défaite face au péché ; libres de la peur
qui nous immobilise et nous rend craintifs, en nous enfermant dans nos
sécurités et en nous ôtant le courage de la prophétie. Comme Paul, nous sommes
appelés à être libres des hypocrisies de l’apparence ; libres de la tentation
de nous imposer par la force du monde plutôt que par la faiblesse qui fait
place à Dieu ; libres d’une observance religieuse qui nous rend rigides et
inflexibles ; libres des liens ambigus avec le pouvoir et de la peur d’être
incompris et attaqués.
Pierre et Paul nous livrent l’image d’une Eglise
remise entre nos mains, mais conduite par le Seigneur avec fidélité et
tendresse ; une Eglise faible, mais forte de la présence de Dieu ; une Eglise
libérée qui peut offrir au monde cette libération qu’il ne peut pas se donner
tout seul : la libération du péché, de la mort, de la résignation, du sens de
l’injustice, de la perte de l’espérance qui avilit la vie des femmes et des
hommes de notre temps.
Demandons-nous : nos villes, nos sociétés, notre monde, à quel point ont-ils besoin de libération ?
Combien de chaînes doivent-elles être brisées et
combien de portes fermées doivent-elles être ouvertes ! Nous pouvons être des
collaborateurs de cette libération, mais seulement si nous nous laissons
d’abord libérer par la nouveauté de Jésus, et si nous marchons dans la liberté
de l’Esprit Saint.
Aujourd’hui, nos frères Archevêques reçoivent le
pallium. Ce signe d’unité avec Pierre rappelle la mission du pasteur qui
donne sa vie pour le troupeau. C’est en donnant sa vie que le pasteur,
libéré de lui-même, devient instrument de libération pour les frères.
Aujourd’hui, la Délégation du Patriarcat œcuménique, envoyée en cette occasion
par le cher frère Bartholomaios, est avec nous : votre présence appréciée est
un précieux signe d’unité sur le chemin de libération des distances qui
divisent scandaleusement ceux qui croient au Christ.
Nous prions pour vous, pour les pasteurs, pour
l’Eglise, pour nous tous : afin que, libérés par le Christ, nous puissions être
des apôtres de libération dans le monde entier. »
Peut-on aimer
Jésus-Christ et ne pas aimer l’Eglise ?
Savez-vous au moins que c’est Jésus lui-même qui l’a
instituée, cette Eglise ? Pourquoi ? Pour prolonger son enseignement,
pour le rendre présent jusqu’à la fin des temps, pour ne pas laisser ses
disciples désemparés après son départ et ainsi éviter autant que possible les
disputes.
Par sa Parole (que l’on découvre dans la Bible),
Parole rapportée et commentée par l’Eglise.
Par sa Présence réelle dans le pain et le vin
consacrés lors de l’Eucharistie,
Par sa Présence quand deux ou trois sont réunis
en son Nom.
L’Eglise est notre mère.
Quelques extraits des lettres des saints
Paul et Pierre.
LETTRE DE
SAINT PAUL APÔTRE AUX EPHESIENS.
Frères, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ;
22 En obéissant à la vérité, vous avez purifié vos âmes pour vous aimer sincèrement comme des frères ; aussi, d’un cœur pur, aimez-vous intensément les uns les autres, 23 car Dieu vous a fait renaître, non pas d’une semence périssable, mais d’une semence impérissable : sa parole vivante qui demeure.
02 comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait non dénaturé de la Parole qui vous fera grandir pour arriver au salut, 03 puisque vous avez goûté combien le Seigneur est bon.
07 À vous qui êtes appelés à être saints, la grâce et la paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ. 18 Et nous tous qui n’avons pas de voile sur le visage, nous reflétons la gloire du Seigneur, et nous sommes transformés en son image avec une gloire de plus en plus grande, par l’action du Seigneur qui est Esprit. https://www.aelf.org/bible/2Co/3
Quand le médecin annonce que le malade ne s’en sortira pas, on tente une dernière chance … Le monde d’aujourd’hui est agonisant. Grâce à une intervention divine et notre coopération, le monde sortira renouvelé du marasme ambiant. Sans plus attendre, mettons-nous en route pour la réalisation du « plan B », plan de la dernière chance(?) annoncé à Medjugorje. (Cfr fin d’article)
Courage, tout le peuple du pays ! – oracle du Seigneur. Au travail ! Je suis avec vous – oracle du Seigneur de l’univers –, 05 selon l’engagement que j’ai pris envers vous à votre sortie d’Égypte. Mon esprit se tient au milieu de vous : Ne craignez pas ! https://www.aelf.org/bible/Ag/2
Comment obtient-on des interventions divines dans nos vies? Par la foi. La
foi grandit quand on prie intensément. Or beaucoup de nos contemporains ne
savent pas prier.
Prier ce n’est pas seulement crier au secours quand on stresse. C’est avant
tout découvrir combien Dieu nous aime. C’est pourquoi il est important de rencontrer
des chrétiens fervents, joyeux, fermement attachés à Jésus et son Eglise et qui
rayonnent. Par contagion, la foi jaillit, la foi grandit. C’est là le rôle de l’Eglise
(religieux et laïcs) : nourrir la foi en Jésus, le Sauveur.
La catéchèse joue un rôle de catalyseur. Si notre église locale manque
de punch, aidons-la ! Débattre à son sujet et s’engager est devoir
d’état de chaque chrétien.
Merci aux artistes chrétiens qui nourrissent notre foi.
Ce n’est pas bien réfléchi, car, comment peut-on choisir entre l’athéisme
et l’une ou l’autre religion si on ne les connait que
superficiellement ?
Une comparaison : même si nous aimons l’anglais, nous n’attendons pas que nos enfants soient grands pour leur apprendre à parler notre langue maternelle.
Jésus est le Verbe de Dieu. Il nous parle.
Même le coran déclare que Jésus est le Verbe de Dieu. Dieu parle à travers
Jésus, le Verbe. L’écoutons-nous ? Le christianisme, ce n’est pas une religion
comme les autres, ni une philosophie. Le christianisme, c’est une relation avec
une Personne, Jésus-Christ, qui nous
dit : « Suis-moi. »
On ne peut aimer Jésus sans aussi aimer l’Eglise qu’il nous a donnée. Permettre à nos enfants d’en faire partie, c’est les aimer, car ils pourront y puiser force, consolation.
Fait de vie: Un réfugié venu d’Iran racontait comment il avait été sauvé de la mort en mer. Dommage que, par la suite, il n’ait pas cherché à connaitre davantage le Sauveur car il aurait ressenti dans sa chair combien il est aimé de Dieu. (NB : Fascinés par Jésus-Christ, c’est en cachette que certains le suivent pour échapper à la persécution.)
Voici son récit :
Nous traversions la mer sur une embarcation légère. Le vent s’est mis à souffler très fort, les vagues secouaient la barque. Nous savions que nous étions perdus ! Quelqu’un a crié : « Jésus, nous arrivons en terre chrétienne. Sauve-nous. » La barque s’est renversée. J’ai nagé pendant plusieurs heures et je suis arrivé sain et sauf sur la plage. Il y avait beaucoup de morts… et moi, je n’étais même pas fatigué ! Merci Jésus! Merci Allah! Merci Dieu!»
Mohamed de Marseille chante pour Jésus.
Le catéchisme n’est pas bourrage de crâne, mais ouverture d’esprit.
Jésus n’appartient pas aux chrétiens seulement. L’avantage d’un chrétien par rapport à celui qui ne l’est pas, c’est qu’il hérite de plus de 2000 ans de christianisme grâce à l’Eglise. Notre héritage spirituel est énorme. Qui donc peut mieux parler de Jésus qu’un chrétien qui aime l’Eglise et se nourrit de son lait ? https://www.dailymotion.com/video/x68436w
Que faire
quand l’Eglise nous déçoit ?
On aimerait que l’Eglise soit parfaite mais elle ne l’est pas car elle est composée de pécheurs.
En cas de problèmes graves, dénoncer sans attendre.
En cas de tiédeur dans l’enseignement religieux, si l’on n’y trouve pas la nourriture spirituelle attendue, en parler franchement, sans plus attendre, avec les autorités.
Tout chrétien a sa place en Eglise et devrait s’y exprimer librement.
« Il faut pouvoir avancer sans questions taboues, en mettant tout sur
la table pour discerner. Il y a un problème lié à ce qu’est en train de devenir
l’Église de France : seuls 34 % des baptisés se disent aujourd’hui
catholiques, et cela ne dit rien de leur attachement à l’institution. Parmi eux
2 % sont pratiquants.
On ne peut pas imaginer que l’Église aille
de l’avant en ne consultant que ces 2 % (de catholiques)
… Jusqu’à présent, beaucoup de bonnes volontés, parmi les baptisés, ont été découragées car seules les tâches administratives ou caritatives leur étaient assignées. Or de nombreux catholiques sont capables et prêts à se retrousser les manches pour des initiatives de transformation ecclésiale, dans lesquelles leur voix aurait de l’importance. Il faut donc que les laïcs de toutes sensibilités, qui représentent 99 % de la tribu, soient impliqués dans le fonctionnement de l’Église, de haut en bas. Qu’ils soient consultés partout. … » Journal La Croix 21 05 2021 – extraits
Apporter sa pierre à l’Eglise en témoignant de son cheminement sprituel.
« L’amour a déjà gagné. On verra un jour sa victoire. » Florian, footballeur professionnel.
Vivre en paroisse, cela se travaille.
En paroisse, nous pouvons dire ce que nous pensons, critiquer ce qui ne va pas, faire des propositions, mais … dans le respect. Jésus lui-même nous invite à veiller sur notre langue.
« Je fais taire tous les bruits qui sont en moi et j’écoute battre le cœur de Jésus en l’autre. » (Jacques, lors d’une Lectio Divina)
En Eglise, on peut discuter
mais les occasions de le faire sont peu nombreuses si l’on ne fait pas partie d’un groupe de partage
(EAP, CLP). Personnellement, j’ai compris que si je ne provoque pas les
occasions de m’exprimer, je devrai garder pour moi aussi bien ce qui me ronge
que ce qui m’enthousiame. Aussi, j’interroge
les uns, j’écoute les autres pour recueillir impressions, déceptions, espoirs,
propositions concrètes, offres d’engagement au service d’un nouvelle
évangélisation… Ensuite j’écris aux
autorités de l’Eglise et j’utilise internet pour diffuser … Je fais donc office de « PONT »
entre des paroissiens et les autorités, simple prêtre, doyen, évêque ou diacre.
Des laïcs
contactent l’évêché. Ils souhaitent une catéchèse plus vivante.
Les courriers
qui sont envoyés à l’évêque reviendront au prêtre responsable de sa paroisse. Donc autant écrire à tout le monde en même
temps. Il n’y a rien à cacher. Des contacts téléphoniques sont aussi les
bienvenus.
Lettre 1 –Bonjour Mgr l’évêque Harpigny, Monsieur le doyen P. Messieurs les abbés … Monsieur le diacre,
Nous sommes des parents ou grands-parents d’enfants qui font leur première communion cette année 2021. Conscients de la chance d’avoir des
catéchistes qui se dévouent pour nos enfants, nous les remercions vivement.
Par cette lettre, nous souhaitons
exprimer notre désir que la formation de nos enfants ou petits-enfants continue
après leur première communion en tenant compte que les célébrations
eucharistiques dans leur forme actuelle ne sont pas adaptées à leur
psychologie. A peine ont-ils fait leur première communion que la plupart
d’entre eux ne veulent plus participer à la messe car ils s’y ennuient.
Pour pallier à leur manque d’intérêt
à l’Eucharistie, nous souhaitons offrir aux enfants une nourriture spirituelle
adaptée à leur âge. L’une de nous a été catéchiste pendant 30 ans. Elle est
disponible et disposée à reprendre cette activité dès aujourd’hui.
Nous proposons que des catéchistes
prennent les enfants en charge durant la messe, (au moins) une fois par mois. Une
des mamans présente à notre petite réunion se souvient avec joie de l’école du
dimanche à l’Eglise Protestante. Elle
souhaite pour sa fille ce même bonheur de vivre entre frères et sœurs chrétiens
unis par Jésus-Christ.
(…) Nous sommes dans une période-clé
pour l’Eglise et le monde. Les anciens paroissiens s’en vont l’un après
l’autre. Les nouvelles générations ne prennent pas le relais. Il est urgent que
les personnes qui aiment l’Eglise se mobilisent, qu’elles agissent
concrètement.
Veuillez agréer, Mgr Harpigny, monsieur le doyen et messieurs
les prêtres et le diacre de la paroisse Chimay-Momignies, nos salutations
respectueuses. Nous vous souhaitons une bonne fête de Pentecôte.
Non à une
pastorale de conservation.
Lettre 2 Des paroissiens sont résignés au déclin de l’Eglise. Ils se consolent par la pensée qu’elle ne mourra pas. C’est vrai que « les forces de la mort ne prévaudront pas contre elle » (Mt 16 :18), cependant, prenons conscience que l’Eglise d’Europe peut disparaitre, en peu de temps d’ailleurs, et nous serons en pleurs comme les chrétiens d’Orient, d’Indonésie, de Chine, du Nigéria, d’Iran …soumis aux terribles lois de la charia (main coupée pour vol, lapidations, répudiation si mari déçu,…)
Bref, bougeons-nous sans tarder ! Je vous invite à
écouter le message de Mgr Dupuy,
chapelain à Lourdes à la fin du chapelet du 13 juin. Il dit
ceci :
« Le croyant
et le prêtre qui s’en remettent à Dieu échapperont à ce que le pape appelle « une pastorale de conservation ». L’un et
l’autre y gagnent peut-être en tranquillité, mais le Royaume, lui, ne grandit pas. … L’Esprit Saint
fait aller de l’avant le Royaume de Dieu, il suscite l’invention, il instille
toujours les moyens d’arriver au bien commun
et rassérène, il engendre,
défend, console, bouscule l’inertie, ….»
Une réponse de l’évêché.
Chers amis, C’est avec joie que nous viendrons réfléchir avec vous sur les propositions d’initiation chrétienne pour les enfants et les familles de votre UP. Pour fixer une date, je pense qu’il faut considérer deux choses :
– Les personnes à inviter – je ne sais si vous avez déjà
à Chimay une équipe de l’initiation chrétienne. Si elle est en fonction suite
au processus Refondation, il me semble essentiel qu’elle soit présente. Sinon,
que puisse être invitées au moins une ou deux personnes par année de catéchèse.
– Le moment favorable – je pense que cela peut être une réunion en après-midi ou en soirée – à vous de voir ce qui convient le mieux aux participants. Pour nous cela peut être fin juin début juillet. Bien à vous.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. (Luc 1 :53)
Nos enfants sont affamés de Dieu.
Fait de vie: Je suivais une émission sur l’islam pendant que mes petits enfants jouaient dehors. L’un d’eux (4ans) me rejoint et il perçoit quelque chose qui l’interpelle dans l’émission. Il s’exclame alors joyeusement « On parle de Dieu ! » Et il sort pour ameuter ses cousins : « On parle de Dieu ! » « On parle de Dieu ! » Et les voilà tous qui accourent pour regarder l’émission … sur l’islam.
Psaume 41 Mon âme a soif -Respiration sut Kto
Comme je m’étais rendue à l’abbaye Notre-Dame de la
Paix avec mes petites-filles, une
religieuse me posa la question : « Savent-elles prier ? »
Bonne question qui nous replace face à l’essentiel : notre relation à
Dieu.
Apprendre à prier est plus important qu’apprendre à nager à
un enfant qui vit au bord d’un fleuve. Le monde est de plus en plus dangereux
et seule, une prière vraie, une relation vivante avec Dieu peut nous équiper
pour faire face aux mille défis.
S’il vous plait, préparons ensemble nos enfants à entrer
dans ce monde très dur où d’autres spiritualités alléchantes s’installent de
façon inquiétante.
« Si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. » (Mt 5 :13)
En équipant nos enfants pour le bon combat spirituel, c’est
eux qui amèneront leurs amis à la rencontre avec le Christ. Il n’y a pas
meilleur témoin qu’un enfant qui aime Jésus.
« Je vous le dis : si eux (les disciples) se taisent, les pierres crieront. » (Luc 19 :40)
C’est un tort de lâcher la main des enfants après la première communion en attendant la préparation à la confirmation. Certains ne reviendront plus.
Un tort aussi de ne pas aider les enfants à comprendre certaines lectures de la messe. A titre d’exemple pour ce dimanche de la Fête-Dieu. « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » https://www.aelf.org/2021-06-06/romain/messe Les enfants savent ce qu’est manger des œufs de Pâques mais « manger la pâque » !!! Ou bien ces paroles sont expliquées ou bien on en dispense les enfants.
Même les
explications du prêtre sont souvent compliquées ! Et le fait de prêcher
pendant 10 minutes, 20 minutes n’arrange vraiment pas l’affaire !
C’est
pourquoi nous souhaitons proposer en PLUS du caté, quelque chose de différent,
soit de vivantes messes pour enfants ou on utilise un langage qu’ils peuvent
comprendre, soit un joyeux groupe de prière où l’on apprend à prier avec son
coeur.
« Il renvoie
les riches les mains vides. » La richesse de nos messes qui sont trop
longues ne nourrit pas les petits …. Sauf grâce exceptionnelle, une Eglise austère qui utilise un
langage compliqué n’attirera plus jamais personne. Si nous ne tenons pas compte de l’évolution
de la société, dans dix ans, la majorité des églises seront fermées. Personne
ne prendra la relève des vieux dinosaures (comme moi) qui la composent
actuellement.
« Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier. »(Mc 4 :33)
« Que tous soient un. » (Jn 17 :21)
Jésus nous
supplie de vivre l’unité.
Que les femmes soient davantage écoutées. On les voit souvent au service de la communauté, comme sacristines, nettoyeuses, catéchistes … et priantes. Sans leur participation fidèle aux eucharisties, il faudrait fermer les églises.L’Eglise a besoin d’elles à (presque) tous les échelons de sa construction.
Pas question de supplanter les catéchistes déjà à l’œuvre … Ensemble, on est tellement plus forts, plus vrais. Ce que nous souhaitons, c’est multiplier les occasions pour les enfants de découvrir la beauté de l’Evangile au travers d’autres formes de catéchèse.
Puisque Dieu est notre Père, unissons-nous, frères et sœurs de tout horizon, pour réaliser Sa volonté.
Des enfants musulmans participent volontiers aux cours de religion chrétienne à l’école. Ils aiment prier le Notre Père et ont généralement un grand attachement à Marie, très présente dans le coran. Ils sont les bienvenus dans l’Eglise. Nous les encourageons à découvrir qui est vraiment Jésus, celui que la Bible présente. « Posez des questions ! Qui connait mieux Jésus que l’Eglise née de son Cœur transpercé lors de sa mort sur la croix ? Cessez de croire que c’est un sosie qui a pris sa place. Jésus avait trop d’amour dans le cœur pour laisser la mauvaise place à une autre personne ! »
« Occasion
donnée aux laïcs de reprendre une part active dans la vie de l’Eglise »
Chère Bernadette,
La situation que nous vivons (…) est, je pense, une occasion unique qui est
donnée aux laïcs de reprendre une part active dans la vie de l’Eglise. Je
rappelle que c’était un des souhaits majeurs du concile Vatican II. Mais,
attention , il ne faut pas faire n’importe quoi ni n’importe comment. On
risquerait de faire pire que mieux et de tomber dans le relativisme ambiant
dans la société et dans la majeure partie de l’Eglise en Occident (et
particulièrement en Belgique)
Nous sommes catholiques, cela implique certaines obligations. Les laïcs ne peuvent pas tout faire et surtout, ils ont le devoir d’être formés ou de se former en vue de la tâche à laquelle ils se sentent appelés (ceci est valable aussi pour les clercs d’ailleurs). De plus le droit canon impose certaines règles.
La catéchèse, par exemple, reste l’apanage de l’évêque (dans son diocèse)
et de ceux qu’il délègue prêtres et/ou animateur(trice)s en pastorale.
Autrement dit pour faire de la catéchèse, il faut l’accord du curé (ou de
l’animatrice en pastorale) Bernadette a donc très bien fait, (…) , de
s’adresser à l’évêché.
Il en est de même pour des célébrations liturgiques dans les lieux de
culte, il faut l’accord du curé ou, s’il y en a un, du responsable.
Par contre, le curé ne peut pas s’opposer à des réunions de fidèles ayant
pour but la prière (en dehors des lieux de culte) la formation, les partages
d’évangile, les échanges sur la foi, etc… au pire, il refusera d’apporter son
soutien et cela restera des initiatives privées. C’est là je pense qu’il y a
une possibilité d’agir. (…)
Dans l’ex Union soviétique, l’Eglise a survécu malgré le fait qu’elle ait
été interdite. La foi s’est transmise par les « grands-mères ». Ici,
nous avons au moins la chance de pouvoir vivre des sacrements puisque nous
avons des prêtres.
Pour terminer, si je trouve que l’idée de catéchiser les enfants en dehors
de l’initiation aux sacrements est une excellente idée, (à condition bien sûr
qu’il s’agisse d’une réelle catéchèse et non d’une occupation visant à faire
venir des enfants à la messe) je pense également que c’est absolument
insuffisant, pour ne pas dire inutile si l’on ne touche pas en même temps les
parents. En effet, la plupart d’entre eux sont en complète rupture avec le
contenu même de la foi. C’est même bien souvent le cas des grands-parents. Nous
sommes confrontés à des chrétiens de tradition n’ayant plus qu’une très vague
idée de ce que cela signifie d’être chrétien en général et catholique en
particulier. Nous devons non pas « évangéliser » mais
« ré-évangéliser » ! Et cela est nettement plus compliqué parce que ils
ne savent pas mais ils sont persuadés qu’ils savent !
Prions beaucoup. C’est l’année saint Joseph qui, vous le savez peut-être
est aussi le patron de l’Eglise. Ne pourrait-on ensemble faire une neuvaine à
saint Joseph ? Fraternellement en Christ.
Des bienfaits de la confession.
Ce sont vos fautes qui ont creusé un abîme entre vous et votre Dieu. Is 59 :2
Nos petits-enfants sont préparés à la première communion
avec le livret: « Pain pour tous ». Il est bien fait. Bravo à
l’équipe de Lumen Vitae. Cependant puis-je faire une remarque ?
Je constate que la demande de pardon signalée dans « Pain
pour tous » n’aboutit pas à une rencontre personnelle de l’enfant avec
le prêtre. Or ce sacrement pourrait être facilement proposé aux futurs
communiants et confirmants car ceux-ci sont habitués par leurs parents et
éducateurs à se remettre en question, à demander et recevoir le pardon. La
Présence réelle dans l’Eucharistie est bien plus difficile à expliquer. Dans
votre lettre, quand vous parlez de « recette obsolète », s’agit-il du
sacrement de réconciliation ?
Pourquoi ne pas profiter du catéchisme pour amorcer cette pratique ?
Lors de sa première communion, une fillette aime porter une robe blanche et le
garçon un nouveau vêtement bien propre. Allons-nous aussi donner à nos enfants
le goût de se nettoyer l’âme avant de communier et de confirmer leur foi,
ou bien les laisserons-nous suivre l’exemple de leurs parents qui, pour la
plupart, communient par tradition, sans jamais se confesser ?
Le sacrement de réconciliation, pratique ancestrale, a sauvé
bien des vies. C’est lors d’une confession que Charles de Foucauld (bientôt
canonisé) a connu sa conversion. Une maman catéchiste de chez nous témoignait
de sa joie ressentie après une confession qui la remit sur le bon chemin. La liste des personnes re-nées de la sorte
est infinie. Pourquoi avoir supprimé la pratique de ce sacrement ?
Pour un véritable renouveau de nos paroisses, il serait bon
que chacun se remette en question et cherche la sainteté. Les prêtres et les membres de l’EAP se
confessent-ils eux-mêmes ? Aiment-ils Jésus plus que les simples
fidèles ? Si ce n’est pas le cas, comment nos célébrations seraient-elles
acceptées par le Seigneur ? « Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est
un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé. »
(ps 50)
La vidéo du pape : Le sacrement de la réconciliation.
Lorsque je vais me confesser, c’est pour me guérir, guérir mon âme.
Pour en ressortir avec plus de santé spirituelle. Pour passer de la misère à la
miséricorde.
Au cœur de la confession, il y a non pas les péchés que nous disons mais
l’amour divin que nous recevons et dont nous avons toujours besoin.
Au cœur de la confession, il y a Jésus qui nous attend, nous écoute et nous
pardonne.
Souvenez-vous de ceci : avant même nos erreurs, c’est nous qui sommes présents
dans le cœur de Dieu.
Prions pour vivre le sacrement de la réconciliation avec une profondeur
renouvelée, afin de goûter l’infinie miséricorde de Dieu. Et prions pour que
Dieu donne à son Église des prêtres miséricordieux et non bourreaux.
« Le
bon berger porte l’odeur de ses brebis. » (Pape François)
Il est temps de tenir compte de la situation des familles actuelles . Les considérations d’horaire et de confort sont vraiment à prendre en compte. Ce n’est pas un détail. Le week-end comme en semaine, les jeunes parents actifs courent beaucoup pour faire leurs courses et pour les activités socio-culturelles de leurs enfants. Comment les pousser à en faire plus si les enfants eux-mêmes ne sont pas motivés, si la famille doit se lever tôt pour aller à l’église ? Tout le monde sera dans la mauvaise humeur ! Pour Mgr Benson, la bonne humeur est même la 4ème vertu théologale. Il a raison : si nous n’avons pas la joie, nous faisons fausse route. Notre cher pape en donne l’exemple aux yeux du monde entier.
Puissent ces paroles de Jésus nous interpeler vivement, nous nourrir, par l’action de l’Esprit Saint. Que les enfants aient une place de choix dans nos célébrations!
« Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi. »(Mt 19 :14)
« Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux. » (Mt 18 :2)
Le
magistère de l’Eglise n’est pas toujours bien éclairé.
Padre Pio fut longtemps empêché de confesser, beaucoup de saints contrariés dans leur élan missionnaire. L’abbé Edouard Poppe, fondateur de la croisade eucharistique, fut freiné par ses supérieurs. Et nous savons bien que Pape François est menacé au sein même du Vatican.
Bref, puisque certaines décisions prises en Eglise portent pas ou peu de fruit, écoutons aussi la voix du Seigneur s’exprimant à travers les petits. Que tous les croyants entrent en DIALOGUE.
Vous écouterez aussi bien le petit que le grand. (Dt 1 :17)
Le
renouveau de nos paroisses ne peut être que l’œuvre de l’Esprit Saint !
L’Esprit Saint est un artiste, un créateur. Sans lui, nous faisons du sur-place ou nous régressons.
Laissons-Le donc nous conduire et nous avancerons.
Comme l’aveugle de l’Evangile (Luc 18 :35-43),
demandons à Dieu de nous ouvrir les yeux
sur la situation de l’Eglise et sur ce qu’il attend de chacun de nous.
Remercions-le pour tout ce qu’il nous donne/ra en abondance. https://topbible.topchretien.com/luc.18.1/S21/
Comme Notre-Dame de Paris, l’Eglise est en mauvais état, mais en reconstruction.
La cathédrale Notre-Dame faillit disparaitre sous les flammes. De même l’Eglise, Corps du Christ, est en mauvais état, mais grâce à chaque chrétien qui l’aime, elle se reconstruit, plus belle que précédemment car purifiée. Chacun de nous qui l’aimons en est une pierre vivante. Acceptons la place qui nous revient.
Travaillez, non pour la nourriture qui se perd mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle. Jn,6,27
17 Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ; restez enracinés dans l’amour, établis dans l’amour…20 À Celui qui peut réaliser, par la puissance qu’il met à l’œuvre en nous, infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même concevoir,21 gloire à lui dans l’Église et dans le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen.
Nous crions vers toi, Seigneur : toi seul peux nous sauver ! Vers le Seigneur monte la prière des pauvres,comme un appel dans la nuit. Dans sa tendresse le Seigneur écoute, son cœur s’ouvre à la pitié.
Dieu nous a tous appelés.
Sr Agathe. Je ne peux pas être chrétien en restant seul
Nous construirons des ponts
Noël Colombier – L’Evangile en chansons Jean le Baptiste.
Viens, ma toute belle!
10 Il parle, mon bien-aimé, il me dit : Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens… 11 Vois, l’hiver s’en est allé, les pluies ont cessé, elles se sont enfuies. 12 Sur la terre apparaissent les fleurs, le temps des chansons est venu et la voix de la tourterelle s’entend sur notre terre.
Propositions d’activités
pour nourrir nos enfants sur le plan spirituel
Le scoutisme : Urgent de rendre la saveur chrétienne au scoutisme. Son fondateur, Baden Powell, était un chrétien fervent, sel de la terre – Chant de la promesse (scoute) 22 novembre 2020 Cathédrale Saint André Bordeaux
Aller à la rencontre des pauvres, des malades, vieillards, immigrés …
Découverte de quelques saints.
Découvrir de grands saints comme Thérèse de Lisieux, mais aussi nos saints ou bienheureux locaux. Par exemple : l’abbé Poppe. Il a vécu quelques mois à Bourlers (Chimay) et est fêté le 10 juin. « Il fut un grand apôtre de l’Eucharistie et de la Mission. Il fut le fondateur de la Croisade Eucharistique. Béatifié en 1999, il est une des gloires de la Belgique. »https://fsspx.be/fr/vie-du-bienheureux-edouard-poppe
Des temps de prière devant le Saint Sacrement. Oui, les enfants en sont capables !