
Ce n’est pas pour les honneurs que l’on devient pape. C’est pour servir l’humanité au Nom du Christ. C’est, à la suite de Jésus, chercher à construire la paix là où il y a la haine et accepter la persécution, voire le martyre.
« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
1ère homélie du pape Léon XIV à l’adresse des cardinaux.
Quelques extraits :
« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16). Par ces paroles, Pierre, interrogé avec les autres disciples par le Maître sur la foi qu’il a en Lui, exprime en synthèse le patrimoine que l’Église, à travers la succession apostolique, garde, approfondit et transmet depuis deux mille ans. Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant, c’est-à-dire l’unique Sauveur et le révélateur du visage du Père.
En Lui, Dieu, pour se faire proche et accessible aux hommes, s’est révélé à nous dans les yeux confiants d’un enfant, dans l’esprit éveillé d’un adolescent, dans les traits mûrs d’un homme, jusqu’à apparaître aux siens, après sa résurrection, dans son corps glorieux. Il nous a ainsi montré un modèle d’humanité sainte que nous pouvons tous imiter, avec la promesse d’une destinée éternelle qui dépasse toutes nos limites et toutes nos capacités.
En particulier, Dieu, en m’appelant par votre vote à succéder au Premier des Apôtres, me confie ce trésor afin que, avec son aide, j’en sois le fidèle administrateur (cf. 1 Co 4, 2) au profit de tout le Corps mystique de l’Église, de sorte qu’elle soit toujours plus la ville placée sur la montagne (cf. Ap 21, 10), l’arche du salut qui navigue sur les flots de l’histoire, phare qui éclaire les nuits du monde. Et cela, non pas tant grâce à la magnificence de ses structures ou à la grandeur de ses constructions – comme les édifices dans lesquels nous nous trouvons –, mais à travers la sainteté de ses membres, de ce « peuple que Dieu s’est acquis pour proclamer les œuvres admirables de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 P 2, 9).
Aujourd’hui encore, nombreux sont les contextes où la foi chrétienne est considérée comme absurde, réservée aux personnes faibles et peu intelligentes ; des contextes où on lui préfère d’autres certitudes, comme la technologie, l’argent, le succès, le pouvoir, le plaisir.
Il s’agit d’environnements où il n’est pas facile de témoigner et d’annoncer l’Évangile, et où ceux qui croient sont ridiculisés, persécutés, méprisés ou, au mieux, tolérés et pris en pitié. Et pourtant, c’est précisément pour cette raison que la mission est urgente en ces lieux, car le manque de foi entraîne souvent des drames tels que la perte du sens de la vie, l’oubli de la miséricorde, la violation de la dignité de la personne sous ses formes les plus dramatiques, la crise de la famille et tant d’autres blessures dont notre société souffre considérablement.
Aujourd’hui encore, il existe des contextes où Jésus, bien qu’apprécié en tant qu’homme, est réduit à une sorte de leader charismatique ou de super-homme, et cela non seulement chez les non-croyants, mais aussi chez nombre de baptisés qui finissent ainsi par vivre, à ce niveau, dans un athéisme de fait.
Tel est le monde qui nous est confié, dans lequel, comme nous l’a enseigné à maintes reprises le Pape François, nous sommes appelés à témoigner de la foi joyeuse en Jésus Sauveur. C’est pourquoi, pour nous aussi, il est essentiel de répéter : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16).
Il est essentiel de le faire avant tout dans notre relation personnelle avec Lui, dans l’engagement d’un chemin quotidien de conversion. Mais aussi, en tant qu’Église, en vivant ensemble notre appartenance au Seigneur et en apportant à tous la Bonne Nouvelle.
Je le dis tout d’abord pour moi-même, en tant que Successeur de Pierre, alors que je commence ma mission d’Évêque de l’Église qui est à Rome, appelée à présider dans la charité l’Église universelle, selon la célèbre expression de S. Ignace d’Antioche.
Conduit enchaîné vers cette ville, lieu de son sacrifice imminent, il écrivait aux chrétiens qui s’y trouvaient : « Alors je serai vraiment disciple de Jésus-Christ, quand le monde ne verra plus mon corps » (Lettre aux Romains, IV, 1). Il faisait référence au fait d’être dévoré par les bêtes sauvages dans le cirque – et c’est ce qui arriva –, mais ses paroles renvoient de manière plus générale à un engagement inconditionnel pour quiconque exerce un ministère d’autorité dans l’Église : disparaître pour que le Christ demeure, se faire petit pour qu’Il soit connu et glorifié (cf. Jn 3, 30), se dépenser jusqu’au bout pour que personne ne manque l’occasion de Le connaître et de L’aimer.
Que Dieu m’accorde cette grâce, aujourd’hui et toujours, avec l’aide de la très tendre intercession de Marie, Mère de l’Église.
© Traduction du Vatican
15 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »16 Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.18 Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.19 Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
https://www.aelf.org/bible/Mt/16
Jésus est le bon berger.
En ce temps-là,
https://www.aelf.org/2025-05-11/romain/messe
Jésus déclara :
« Mes brebis écoutent ma voix ;
moi, je les connais,
et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle :
jamais elles ne périront,
et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données,
est plus grand que tout,
et personne ne peut les arracher de la main du Père.
Le Père et moi,
nous sommes UN. »
« Nous avons besoin d’une révolution de l’amour. » Pape François.
Annexe :
« Alors je serai vraiment disciple de Jésus-Christ, quand le monde ne verra plus mon corps »
Pape Léon a repris ces paroles de st Ignace d’Antioche qui fut le 3ème pape. Saint Ignace d’Antioche (35-107) fut envoyé à Rome pour être livré en pâture aux bêtes sauvages, à cause du témoignage qu’il avait rendu du Christ.

Depuis la Syrie jusqu’à Rome, je combats contre les bêtes (cf. 1 Co 15, 32), sur terre et sur mer, nuit et jour, enchaîné à dix léopards, c’est-à-dire à un détachement de soldats ; quand on leur fait du bien, ils en deviennent pires. Mais, par leurs mauvais traitements, je deviens davantage un disciple, mais « je n’en suis pas pour autant justifié » (1 Co 4,4) ( ….) C’est maintenant que je commence à être un disciple. Que rien, des êtres visibles et invisibles, ne m’empêche par jalousie, de trouver le Christ. …
(…) Il est bon pour moi de mourir pour m’unir au Christ Jésus plutôt que de régner sur toute la terre. C’est lui, le Christ, que je cherche, lui qui est mort pour nous ; c’est lui que je désire, lui qui est ressuscité pour nous. Le moment où je vais naître approche.
(…) Mon désir terrestre a été crucifié, il n’y a plus en moi de feu pour aimer la matière, en moi il y a une eau vive qui murmure et qui dit au-dedans de moi : Viens vers le Père.

Je ne me plais plus à une nourriture de corruption, ni aux plaisirs de cette vie ; c’est le Pain de Dieu que je veux, Pain qui est la chair de Jésus Christ, de la race de David, et pour boisson, je veux son sang qui est l’amour incorruptible.
Catégorie : Texte du jour
https://site-catholique.fr/?Saint-Ignace-d-Antioche-Lettre-aux-Romains
CANTIQUES.
Méditons encore …
NB: « The Chosen » est une production protestante. Chrétiens, unissons-nous! Au Nom de Jésus qui supplie: « Que tous soient un afin que le monde croie. » (Jn 17)
