Aime-moi ou je meurs.

Durant cette pandémie, heureux sommes-nous si nos murs porteurs ont tenu le coup. Des personnes meurent, non pas du kovid 19, mais de solitude, d’autres meurent des conséquences de la faim!

Par contre, heureusement, de nombreuses personnes isolées ont reçu des coups de fil, des repas furent apportés aux pauvres, des petits cadeaux déposés à la porte de personnes qui fêtaient leur anniversaire. Certains privilégiés ont même reçu la visite de personnes qui écoutaient leur cœur plus que leur peur : « Je peux venir chez toi ? Avec un masque bien sûr, et on restera dehors! Dieu merci, il fait bon depuis la pandémie!  » « Oui, viens! »  » J’arrive ! » Des immigrés ont aussi été accueillis dans des familles, après un temps de distanciation pour être sûr qu’ils vont bien. ».

Quand rien ne va plus, il est bon que restent les murs porteurs!

Restent les murs porteurs
Des amis en béton
Un frère, une petite sœur
Pour voir à l’horizon
Restent les murs porteurs
Pour tenir la maison
Pour surmonter ses peurs
Ou vaincre ses démons

Nous sommes une seule humanité. Personne ne se sauve tout seul.

Pape François : « Toutes ces souffrances n’auront servi à rien si nous ne construisons pas ensemble une société plus juste, plus équitable, plus chrétienne, non pas en paroles, mais dans les faits »

« Nous avons besoin que l’Esprit Saint nous donne des yeux nouveaux, qu’il ouvre notre esprit et notre cœur pour affronter le moment présent et le futur avec la leçon apprise: nous sommes une seule humanité. Personne ne se sauve tout seul. Personne » (pape François)  https://www.swissinfo.ch/fre/pape–l-humanit%C3%A9-ressortira–meilleure-ou-pire–de-la-crise/45796484    « 

De la compassion envers nos ainés.

Durant la pandémie, nos anciens souffrent beaucoup de l’isolement. Ma maman, 97 ans, est en maison de repos. J’aimerais tellement la serrer dans mes bras … mais les visites sont interdites. A l’heure où je vous parle, nous avons pu la revoir une seule fois, sous certaines conditions. Respecter les deux mètres qui nous séparent d’elle est un calvaire.


Nous aurions aimé nous trouver à la place de la psychologue et toucher notre maman, le seul « langage » qu’elle comprend encore. « Le toucher, c’est le dernier sens qui nous reste quand on a perdu toutes nos autres facultés , c’est un besoin fondamental de l’être humain « . Sébastien Vandenberghe, thérapeute du toucher.

NB : Nous avions tout fait pour éviter le placement en institution de notre maman, mais l’Alzheimer a eu le dernier mot. Maman se mettait en danger, elle nous mettait en danger …  Ne jugeons pas trop rapidement les personnes qui placent leurs parents en maison de repos.

Les personnes fragiles sur le plan mental.

Une dame qui séjourne fréquemment en hôpital psychiatrique disait : « Mon père s’est suicidé, mon oncle et mon frère aussi. Moi, je lutte pour vivre. » Ce qui lui permet de tenir, outre les soins médicaux, c’est l’accueil qui lui est réservé dans son milieu de vie, parmi des personnes qui, comme elle, vivent très pauvrement. Là, elle peut parler, elle est écoutée, respectée, aimée.

Floris

Des personnes très dépressives, ou bipolaires, schizophrènes, parano …  sont des écorchées vives qui ont viscéralement besoin de fraternité. La tendresse, c’est ce qui les fait vivre. Le confinement leur est funeste.  Question : Le Covid 19 les a-t-il séparées de la société, ou au contraire, ces personnes sensibles à l’excès ont-elles reçu plus d’attention, d’écoute ?

Les communautés de vie fraternelle. 

Vivre ensemble n’est pas facile tous les jours, mais c’est une solution à envisager sérieusement. Ouvrir notre maison, ou une dépendance de notre maison, à un célibataire, un SDF, un immigré (avec prudence, donc sans nécessairement le domicilier) est une façon de construire l’avenir avec confiance, car on peut s’appuyer les uns sur les autres.  

Accueillir en paroisse, en communautés, c’est plus facile.


En abandonnant les réfugiés, l’Europe abandonne aussi son âme. Journal Libération
https://www.youtube.com/watch?v=Srg_ejEZwyM

A moins d’être fort angoissées par nature, les personnes vivant en petite communauté, en fraternité, en habitat partagé, souffrent moins de la distanciation sociale que les autres.

Laisser quelqu’un se débrouiller seul dans la vie, alors qu’on pourrait aisément lui venir en aide, n’est pas digne de notre humanité.

Les communautés de vie fraternelle et chrétienne à la fois. 

« Quand eux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux. » (Mt 18:20)
https://saintebible.com/lsg/matthew/18.htm


Marthe Robin et les prophéties sur la France
https://www.youtube.com/watch?v=RMDkNhvCb4I

Marthe Robin, une grande mystique française décédée en 1981, a créé des Foyers de charité. Le  Christ lui a dit ceci au sujet de la fondation de ces Foyers :

« Sa création sera le refuge des grandes détresses humaines qui viendront y puiser la consolation et l’espérance… Les pécheurs innombrables viendront de toutes parts attirés par ma Mère et par Moi y chercher la lumière et la guérison de leurs maux dans mon pardon divin. Je veux qu’elle soit un Foyer éclatant de Lumière, de Charité, d’Amour… la Maison de mon Cœur ouvert à tous. »

POUSSES par l’Esprit, remontons la pente par le DON de nous-mêmes et le par-DON.

« Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ. »
https://www.aelf.org/bible/Ep/4

Comment le diocèse de Strasbourg fort marqué par le Covid 19 a-t-il vécu cette pandémie?

Les trois ennemis du don.

A Rome, lors de la messe de Pentecôte, le Pape a mis en avant ce qui nous empêchait de nous donner, soulignant trois ennemis du don. https://www.youtube.com/watch?v=LYAOcWMZB6A 

Le narcissisme d’abord, qui fait s’idolâtrer soi-même et se complaire seulement de ses propres intérêts. « Dans cette pandémie, combien fait mal le narcissisme, le fait de se replier sur ses besoins, indifférent à ceux d’autrui, le fait de ne pas admettre ses propres fragilités et ses propres erreurs », a lancé François.

La victimisation est le deuxième ennemi du don, il est dangereux a poursuivi François : « Celui qui se prend pour une victime se plaint tous les jours de son prochain ».

Enfin le troisième ennemi est le pessimisme. « Actuellement, dans le grand effort de recommencer, combien le pessimisme est nocif, le fait de voir tout en noir, le fait de répéter que rien ne sera plus comme avant !»

François a conclu son homélie en demandant que l’Esprit Saint, « mémoire de Dieu, ravive en nous le souvenir du don reçu », qu’il fasse de nous des bâtisseurs d’unité, qu’il nous donne « le courage de sortir de nous-mêmes, de nous aimer et de nous aider, pour devenir une unique famille. » https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2020-05/pentecote-messe-pape-francois-esprit-saint-homelie.html


Le pape François invoque la « consolation de l’Esprit Saint » sur le monde

https://fr.zenit.org/articles/veillee-de-pentecote-le-pape-francois-invoque-la-consolation-de-lesprit-saint-sur-le-monde-traduction-complete/

« Je vous souhaite à tous dans cette veillée, la consolation de l’Esprit Saint. Et la force de l’Esprit Saint pour sortir de ce moment de douleur, de tristesse et d’épreuve qu’est la pandémie; pour en sortir meilleurs. »

Il a évoqué la « leçon apprise » de la pandémie: « Nous sommes une seule humanité ». Et il a invité « à construire une nouvelle réalité », avant d’ajouter: « Le Seigneur le fera; nous, nous pouvons y collaborer ».

« Lorsque nous sortirons de cette pandémie, nous ne pourrons plus continuer à faire ce que nous faisions et de la façon dont nous le faisions. Non, tout sera différent. Toute la souffrance aura été inutile si nous ne construisons pas ensemble une société plus juste, plus équitable, plus chrétienne, pas de nom, mais en réalité, une réalité qui nous conduit à une conduite chrétienne. Si nous ne travaillons pas pour en finir avec la pandémie de la pauvreté dans le monde, avec la pandémie de la pauvreté dans le pays de chacun de nous, dans la ville où chacun de nous habite, ce temps aura été en vain. »


Cette nouvelle réalité, le Seigneur la fera.

Nous, nous pouvons collaborer.

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Floris

Oui, essayons d’aimer! L’amour adoucit toute forme de plaies et permet la germination d’un monde nouveau.

Floris

Sans plus attendre, confions-nous au Seigneur et chantons sa victoire sur toutes les formes du mal. Et puis au travail tout le monde! Ensemble, remontons la pente! « Aimons-nous, AIDONS-NOUS les uns les autres. »

Voir aussi :