« J’ai eu la chance de connaître le Souffle de Vie. » Témoignage.

Le Souffle de Vie vient en aide à toute femme, tout couple, dont la grossesse peut être remise en question par une détresse quelle qu’elle soit.

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Témoignage de Sandrine adressé au Souffle de Vie.

Témoignage en tant que famille d’accueil.

(Revue N° 9)

Quelques réflexions.

Quand une association nous confie une personne en difficulté, il ne faut pas agir seul mais en lien  avec d’autres.

Quand on ne connait pas la personne qui va venir partager notre vie de famille, il y a un lâcher-prise qui fait peur. C’est par la confiance en Dieu que l’on marche mais la vigilance reste de mise.

-Il faut être plusieurs pour bien encadrer la personne.  Ne pas agir seul. Lors d’une maladie sérieuse,  mon mari ne trouvant pas le temps d’intervenir, j’ai lâché la main de la personne accueillie.  J’aurais dû demander conseil auprès de l’association qui nous l’avait confiée. Celle-ci aurait pu faire passer le relais.

-Dans le cas de Sandrine, quand elle a quitté notre maison, elle a fait sa vie mais tout en boitant. Nous n’avions plus de contact avec  elle et quand j’ai  appris qu’elle avait mis fin à ses jours, j’ai éprouvé une grand regret de ne pas l’avoir gardée chez nous ainsi qu’elle me l’avait demandé : « Je voudrais que vous m’adoptiez ». Elle était vraiment sans famille. Elle se plaisait tellement bien chez nous. C’était un plaisir de la voir heureuse. Elle apportait de la joie à notre maisonnée. Bon, voilà, les regrets ne servent à rien mais je partage ce témoignage afin d’encourager les personnes qui accueillent à « aimer jusqu’au bout » en se mettant vraiment à l’écoute des personnes. Ne pas décider à leur place.

Le Souffle de Vie souhaite être tenu au courant de ce que vit la (future) maman qu’il place en famille.  Ainsi, quand l’une d’elles a eu son bébé, elle est repartie vers la ville et là, à nouveau grâce au Souffle de Vie, elle a reçu le soutien d’une autre  famille, une famille de parrainage. 30 ans plus tard, nous sommes toujours en contact étroit avec cette maman.

Un jour, par l’intermédiaire d’une visiteuse de malades à l’hôpital, nous avons accueilli une maman qui venait d’accoucher et ses enfants, une famille en décrochage de la société, SDF. Chez nous, la dame ne voulait pas du tout participer aux petits travaux de la vie quotidienne : « Je ne suis pas votre esclave ». Elle passait son temps à fumer et boire du café.  Ça ne pouvait pas durer. Le CPAS ne leur cherchait pas de logement à la famille. Que faire ? Grâce à l’aide financière d’un bon prêtre, nous les avons installés dans un gite rural et avons prévenu le CPAS que nous ne les reprendrions pas chez nous. Malgré les rouspétances du CPAS, la décision était prise, la page était tournée.

NB : Les problèmes liés à la grossesse n’arrivent pas qu’aux autres. Le Souffle de Vie intervient aussi pour éclairer les futures mères en difficulté des familles d’accueil.

Merci à Jacques et Micheline Philippe pour leur vie toute donnée à cette belle cause.