« A la grâce de Dieu! » ou  » Comment ne plus se faire de souci ».

Lâcher prise.

Devant les difficultés de la vie qui lui semblaient insurmontables, ma maman avait l’habitude de dire: « On a fait ce qu’on a pu. Maintenant, laissons tourner la boule. A la grâce de Dieu. » Elle lâchait prise tout en continuant son combat dans la prière! Cette attitude l’a aidée à surmonter bien des épreuves. Aujourd’hui, elle a 97 ans. Elle sort à nouveau victorieuse d’une maladie : le Covid 19 (coronavirus). NB: Maman est atteinte d’Alzheimer et je m’incline devant cette situation. Les plans de Dieu ne sont pas ceux des hommes. Qui suis-je pour conduire Dieu devant mon tribunal?

Libérer son esprit de la peur.

Pourquoi se faire du souci? N.V. Peale dit ceci : « Vous ne devez pas compter parmi les victimes de l’anxiété … vous pouvez fort  bien chasser l’anxiété de votre esprit. Comme le processus d’élimination exige une action énergique et directe, le moment idéal pour réagir, c’est immédiatement. Décidez donc tout de suite de briser votre habitude de vous faire du souci. … On n’insistera jamais assez sur l’importance qu’il y a à libérer son esprit de la peur. Parce que si vous redoutez continuellement une chose, vous avez tendance à  créer les conditions propices à son développement. »  

La Bible met en garde :  « Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive. » Job 3 :25 .

D’abord, Peale invite à faire le vide dans son esprit car l’angoisse et les craintes intérieures entravent la circulation de l’énergie mentale et spirituelle. Ensuite, il encourage à meubler notre esprit de pensées saines, d’élans de foi et non de peur et il assure que nous en récolterons les fruits. Les paroles de la Bible font partie du traitement proposé pour sortir de l’anxiété et marcher vers la victoire.

Faire le vide, c’est un début, le remplir d’autre chose, c’est l’étape suivante. Et pour franchir cette étape, l’Esprit de Dieu aussi appelé Esprit Saint entre en jeu. Le chant de louange est une des portes d’entrée de l’Esprit Saint en nous.

Louer Dieu en toutes circonstances. Croire.

« Mets ta joie dans le Seigneur, il t’accordera plus que les désirs de ton cœur. »

« Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Jésus)

Merlin Carothers invite à louer Dieu en toutes circonstances. Il raconte l’histoire d’un homme qui vient d’avoir un accident de voiture dont il est responsable. Personne n’est blessé mais les véhicules sont fort endommagés. Comme il a appris à louer Dieu, il dit : « Merci Seigneur pour cet accident. » Immédiatement, une petite voix lui susurre : « Voyons, tu ne verras jamais rien de bon résulter d’une affaire pareille ! » Mais l’homme persista : « Si, pour autant que j’en remercie Dieu. »  

Cet homme remarqua qu’au cours de la journée, il se remplissait d’une paix toute nouvelle.  Jusque-là, il avait été un chrétien médiocre, mais « à partir de ce jour, sa vie ne fut plus la même. Il avait pénétré dans une nouvelle dimension de la vie victorieuse en Christ, et cela à cause de sa détermination à reconnaître la main de Dieu dans ce qui lui semblait d’abord une erreur stupide et de la malchance. »  

Au groupe de prière une dame témoigne : « J’étais en pleine dépression. Une amie m’a rendu visite et elle m’a invitée à entonner avec elle des chants de louange. Nous avons pris notre carnet de chants. Au début, c’était difficile pour moi de chanter des cantiques joyeux. Ensuite, j’ai éprouvé un grand soulagement, une légèreté inhabituelle. Maintenant, je commence chaque journée par des chants de louange.

Cantique de louange: Mets ta joie dans le Seigneur.


https://www.youtube.com/watch?v=exBEFTnBzuI

« Ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de pondération. » (Timothée 1.7)

Témoignage personnel :

« Nous parrainions   un enfant d’un home. La moitié de l’année, il était chez nous, le reste du temps dans son lieu d’accueil. Nous nous aimions beaucoup. Un jour, cet enfant nous a été retiré pour être rendu à sa maman qu’il connaissait à peine. J’avais une grande peine vu qu’il n’était pas question que nous nous revoyons encore.

J’ai alors décidé de prier un chapelet chaque jour. L’enfant ne nous fut pas rendu, mais à mon grand étonnement, j’ai ressenti une paix profonde qui remplaça la colère que j’avais dans le cœur.

Ce fut une expérience très forte. Je découvris que la Vierge Marie est réellement présente dans nos épreuves si nous la prions et qu’elle nous tient par la main tout au long de notre vie si nous l’acceptons comme mère.

Par la suite, mon mari et moi avons été invités à faire partie des Equipes Notre-Dame. Et ma vie de foi a pris son envol. J’y ai rencontré des frères et sœurs en Eglise qui désiraient eux aussi approfondir leur foi au contact d’autres chrétiens.

Ce fut pour moi le début d’une grande amitié avec Christiane, membre du Renouveau Charismatique.  Elle m’invita à rencontrer des frères et sœurs du Renouveau. Une nouvelle vie commençait pour moi, où l’esprit de peur, de doute était remplacé par l’Esprit Saint… du moins quand je prie. Il faut sans cesse raviver le feu de l’Esprit Saint qui habite en nous.

Accepter de faire la lumière dans sa vie.

Le Renouveau Charismatique insiste sur la nécessité de recevoir l’Esprit Saint en abondance. C’est l’Esprit de lumière. Une image pour expliquer: Quand on ouvre les tentures d’une fenêtre et qu’un rayon de lumière entre dans la pièce, des poussières apparaissent dans l’air. On ne les voyait pas auparavant. De même l’Esprit Saint nous ouvre les yeux. On voit sa vie autrement qu’auparavant et la vie des autres également. On y gagne en liberté.

« Voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. »  (Galates 5 :22) 

https://www.aelf.org/bible/ga/5

« Le Renouveau Charismatique, une chance pour l’Eglise et pour le monde. »


https://africa.la-croix.com/contribution%E2%80%89-le-renouveau-charismatique-une-chance-pour-leglise%E2%80%89/

Merci, frères africains, pour votre pétillant témoignage de foi.

Dans le Renouveau Charismatique, on prie Jésus d’augmenter notre foi. Une foi faible donne des résultats faibles, une grande foi donne des fruits étonnants. La foi ressemble à un grain de sénevé qui, planté en terre, devient un arbre (arbuste). Avec la grâce de Dieu, des miracles se réalisent sous nos yeux, dans des églises de confessions différentes,surtout là où se vit l’UNITE.


https://www.bible.com/fr/bible/63/ACT.1.BFC

Agir par la foi nécessite l’obéissance à la voix de l’Esprit Saint. « Demeurez en Moi » dit Jésus.

https://topbible.topchretien.com/marc.4.1/S21/

07 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.

08 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.

Les apôtres dirent au Seigneur : « Augmente notre foi. » https://topbible.topchretien.com/luc.17.4/S21/

« Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter. »


https://www.aelf.org/bible/jc/1

Cantiques:

https://www.youtube.com/watch?v=L9gmrWXjHeE&list=RDL9gmrWXjHeE&start_radio=1&t=5

La solidarité, c’est bon à la santé de chacun et à la santé de la société entière.

La joie, c’est bon à la santé. Justement « Dieu aime celui qui donne joyeusement. »

https://www.aelf.org/bible/2co/9

Un mot d’encouragement, ça fait du bien. Invités à Chimay par Guy Ballant, pour chanter au profit de l’asbl Les enfants de Madagascar https://www.facebook.com/emb.bourlers/
Patrick Richard et Grégory Turpin encouragent Benjamin, un demandeur d’asile.

Qui a inventé le Smiley ? Son histoire va vous surprendre… - Le ...

L’accueil des réfugiés, source de JOIE.

ll ne faut pas accueillir si c’est pour le faire en grognant.

Le premier accueil est le regard que nous portons sur l’autre. Il y a des regard qui font du bien et des regards qui tuent.

Un autre accueil tout aussi important est celui que nous réservons aux personnes qui nous font un cadeau. Accepter une invitation à prendre le thé est très important pour créer des liens.

L’accueil à l’autre, c’est aussi du temps qu’on lui consacre. Une petite discussion dans un magasin ou en rue, un coup de téléphone, une carte postale …

Il y a aussi des accueils à l’autre qui sont des visites qu’on lui rend, au centre d’accueil ou à son domicile.

L’accueil peut se faire aussi au sein des familles, le temps d’une journée, d’un week-end, ou pour quelques mois …

L’accueil se vit aussi au niveau de l’école, des clubs de jeunesse, des salles de sports, etc…

Au cours de tennis de table, Jean prend du temps avec les demandeurs d’asile, tout simplement, quoi qu’il profite de l’occasion pour leur apprendre des mots, des phrases en français. C’est tellement précieux pour eux. Est-ce que la violence, le terrorisme, ne serait pas la conséquence du manque d’accueil?

La joie de l’accueil, Julia Montfort et son mari la vivent au quotidien, dans leur maison où ils ont accueilli Abdelhak Adam.

A Chimay, Jacqueline et Albert accueillent des frères et sœurs immigrés, le temps d’un repas, ou le temps de prendre une tasse de thé ou de café ensemble.

Donner, recevoir, tout va ensemble, tous ces échanges apparemment anodins créent des liens forts. C’est bon pour le moral, c’est pour la santé, c’est bon pour la construction de la paix … Bref: Donnez et vous recevrez bien au delà de ce que vous pouvez l’imaginer.

L’accueil suppose aussi que l’on se mette du côté des personnes en détresse.

Dénoncer les injustices, c’est une bonne façon de se montrer solidaire des personnes en détresse.

Journée internationale des migrants à Chimay, en 2019.


https://www.youtube.com/watch?v=p3kkIHSoxPY

La joie d’accueillir.
Père Thomas ADJETEY


Père Thomas ADJETEY

Nos sociétés sont de plus en plus confrontées au nomadisme, à la migration. Des événements, des situations de la vie conduisent à des déplacements, volontaires ou forcés ; alors se dresse devant nous un grand défi, celui d’accueillir les autres. Reconnaissons que ce n’est pas du tout facile, ni évident dans les deux sens ; accueillir l’autre demande une ouverture de sa vie, de son intimité, de ses habitudes, de son coin de plaisir, de sa « terrasse » ; c’est une mort à soi, une perte de certains conforts. Si cela peut quelque fois déranger, accueillir l’autre apporte souvent une joie perceptible de suite ou plus tard ; une joie qui marque et qui dure.

Le passage de la première lecture de ce 13ème dimanche nous livre l’accueil du prophète Elisée par cette riche famille de Sunam. La femme dit à son mari : « Écoute, je sais que celui qui s’arrête toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Faisons-lui une petite chambre sur la terrasse ; nous y mettrons un lit, une table, un siège et une lampe, et quand il viendra chez nous, il pourra s’y retirer. » I R 4,8

Cet accueil offert à Elisée n’est pas resté sans récompense car malgré leur âge très avancé, ce couple sans enfant va en avoir un.

Alors comment pourrons-nous aménager une place, une demeure sur notre terrasse à l’étranger ? Comment nous laisser bousculer, déranger chez nous par l’autre qui se tient à la porte et qui frappe ?

N’oublions pas qu’il y a toujours une joie petite ou immense qui accompagne l’art d’accueillir l’autre. Donc saluons les nombreuses initiatives pour accueillir dignement les autres ; rendons grâce pour toutes les personnes qui œuvrent en paroisse dans nos services, nos mouvements, nos associations, nos lieux de présence et de permanences pour accueillir les diverses préoccupations et demandes des familles ; vous leur offrez un accueil, elles rencontrent Dieu ; cet accueil est un chemin d’espérance et de joie pour tous.
Vivons dans la joie d’accueillir l’autre !
Bonnes vacances d’été ! Père Thomas ADJETEY
https://secteur-brunoy-valdyerres.catholique.fr/La-joie-d-accueillir-l-autre

Les carnets de solidarité.

Après avoir hébergé un demande d’asile tchadien, la journaliste Julia Montfort a choisi de partir à la rencontre des citoyens qui ouvrent leurs portes aux exilés. CARNETS de Solidarité est son carnet de bord vidéo.

Allez! Yalla! En route maintenant!

Il n’y a plus de temps à perdre. Il faut remonter la pente. Les immigrés sont là pour œuvrer eux aussi à cette lourde tâche. Comme en 40, quand ils étaient enrôlés dans nos armées. Comme après la guerre, quand il manquait de main d’oeuvre pour relever les pays dévastés.

Aujourd’hui, on peut demander de l’aide aux personnes des centres d’accueil pour soigner les enfants qui restent à la maison pendant que les parents vont travailler.

« Ouais! Mais on ne peut pas faire confiance à tout le monde! » C’est vrai mais la peur ne peut pas provenir de la nationalité ou de la couleur de la peau.

Pas question de confier nos enfants à n’importe qui.
Mais le personnel des centres d’accueil connaissent les réfugiés parfois de longue date. Et puis, il y a les caméras de surveillance! Bien sûr, il faut prévenir de leur présence dans la maison.

Agence immobilière sociale.

Beaucoup de maisons sont inoccupées. Il y aurait moyen de les louer à des personnes qui, livrées à elles-mêmes, n’arrivent pas à trouver de logement.

Louer sa maison sans risque? Oui avec l’AIS.
https://www.cpascharleroi.be/fr/bottin-social/agences-immobilieres-sociales/agence-immobiliere-sociale-charleroi-logement

Cantique: « Ô qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble. » (psaume 133)

Comment Dieu peut-il montrer son amour pour nous?

Comment … ? si ce n’est à travers nos gestes d’amour les uns pour les autres? Les moments mystiques pendant lesquels Dieu se manifeste, oui cela existe, mais quand on se sait aimer de Dieu, quand on sent vivement cet amour en nous, comment le garder? L’amour déborde en FRATERNITÉ UNIVERSELLE! « Laisse-toi aimer de Dieu! »

Pas de plus grand cadeau que l’amour de Dieu pour nous.
Patrick Richard.

Moussa: « Je suis quoi, moi? »

Témoignage de Moussa, un sans-papier.

« Je suis quoi, moi ? J’ai été trouvé dans la rue quand j’étais bébé.  Je n’ai rien : pas de famille, pas de pays, pas de papiers, pas de travail, pas de minimex, pas de maison, pas d’auto, pas de MP3 … rien ! Je suis quoi, moi ? »

Ainsi se lamentait un « sans-papier », venu d’un pays, l’Afghanistan, qui n’est plus un pays mais un tas de ruines depuis l’invasion étrangère, un « sans-famille » puisque tous les siens ont été tués, un « sans rien du tout » puisqu’il n’a pas droit au travail ni à la sécurité sociale. Où sont ses responsabilités dans tout cela ?

Pouvons-nous rester indifférents au sort de ceux qui sont nés sous une mauvaise étoile ? En faisant mes courses au supermarché, les paroles de Moussa me revenaient à l’esprit. J’étais dégoûtée : tous ces caddies débordants, non seulement du nécessaire pour vivre, mais aussi de sucreries, cigarettes, alcool, aliments pour animaux, jouets électroniques, vêtements « à la mode » Trop, c’est trop !! Je suis écœurée. Pourquoi tous ces gens, et moi avec eux, pourquoi pouvons-nous remplir notre caddie et pas Moussa ? C’est injuste ! C’est injuste ! Il ne mérite pas d’être exclu ! Non ! Je n’en peux plus de voir ces différences entre les hommes.

Toi qui me lis, si tu as « les moyens » de te loger, de te nourrir, de te vêtir et peut-être aussi de gaspiller, dis-toi bien que rien ne justifie que tu sois avantagé par rapport à d’autres. Tu travailles ? Quelle chance ! Lui, Moussa, cherche du travail, en vain. Tu as hérité ? Quelle chance ! Son héritage à lui, ce sont les conséquences de la guerre.

  « J’en connais qui sont riches. J’ai demandé comment ils faisaient. Il y en a qui travaillent, mais certains m’ont dit qu’ils volaient, parce qu’ils n’ont pas de travail. … Moi, je voudrais du travail mais je n’en trouve pas. Quelle femme voudra de moi si je n’ai pas d’argent ? Je vais encore chercher du travail. Ainsi je pourrai acheter une télévision, une auto, et puis je ferai du sport, c’est bon pour la santé, et puis je ferai des voyages. Et puis je vais acheter une maison. Ça coûte combien une maison ? Une maison pas grande, avec un petit jardin, à la campagne, je n’aime pas la ville, ce n’est pas bon pour les enfants. Et quand il y aura la paix dans mon pays, vous viendrez avec moi, je paierai le voyage ».

Dirty Biology et Charles Villa en Afghanistan

Pour trouver un abri. Théo Mertens.

Les réfugiés, nos frères et sœurs.

Avant de discuter à ce sujet, écoutons l’un d’eux.

Hébergé au centre ILA de Chimay, Abhid a fait une demande d’asile et il espère une réponse positive du CGRA*. Dans cet interview, il essaie d’expliquer pourquoi il a quitté son pays. C’est à la demande et avec l’aide de Marie-Pierre Burnet, membre d’Amnesty International, qu’il a rédigé le texte qu’il lit avec beaucoup de difficulté.

A moins d’avoir un cœur de pierre, on ne peut pas rester insensible à la situation des primo-arrivants en Belgique. Écoutons-les donc avant de discuter. Essayons de comprendre, de nous mettre à leur place : « Si c’était moi qui avais quitté mon pays ? »

*Le CGRA:
https://www.cgra.be/fr

Je suis née ce matin-Au milieu de la mer -Je m’appelle Mercy. 

Ce sont les trois premières phrases de la chanson Mercy, écrite par le duo français Madame Monsieur.Ce chant raconte l’histoire de la petite fille nigériane née sur l’Aquarius au mois de mars 2017, trois jours après le sauvetage de sa mère par l’équipage du bateau humanitaire.

« Parce que nous sommes tous susceptibles d’être un jour sauvés, ou sauveurs. Parce que montrer la mer, un navire humanitaire et des visages terrifiés n’aurait rien apporté de plus au drame quotidien que l’on voit tous les jours dans les médias. Parce qu’on s’habitue malheureusement à tout, l’idée de ce clip était de faire figurer des éléments forts liés aux sauvetages, mais de les insérer dans un paysage qui d’ordinaire en est vierge. Avec ce clip de Mercy, nous avons voulu déplacer la question des migrants naufragés et des sauveteurs… Cette chanson appartient à tout le monde et ce clip est à vous maintenant…  » (duo Madame Monsieur)                                                                                                     

Pourquoi rejetterions-nous les immigrés bien intégrés ?

Bien-sûr, je ne parle pas des gens compliqués qui sabotent la démocratie. Qu’ils soient refoulés, ceux-là, les partisans de Daech ! Il est d’ailleurs bon qu’une sélection s’effectue directement dans les pays d’où partent les migrants. Ce choix s’effectue lorsqu’ils quittent leur pays en empruntant les couloirs humanitaires pour lesquels Sant’Egidio s’est engagé.

Le cours de français associé au sport favorise l’intégration.

Au cours de tennis de table, les réfugiés apprennent le français.
L’apprentissage de la langue du pays d’accueil est évidemment une étape importante pour l’intégration.

S’intégrer, ce n’est pas perdre les valeurs du pays d’où l’on vient, mais c’est créer des liens d’amitié avec les personnes du pays où l’on arrive et où l’on souhaite vivre heureux.

Il est bon de profiter de toutes les occasions pour apprendre à se connaitre.

Pour un monde uni, quid de la diversité religieuse ? Quid du racisme ?

« Dieu ne divise pas, il ne fait qu’unir ; c’est ce qui fait sa gloire. » E.Shoufani

En théorie, laïcité, chrétienté, bouddhisme et islam invitent à la convivialité.  Dans la pratique, ce n’est pas assez palpable.   Il y a même de gros dérapages.

Parfois on parle de racisme là où il conviendrait mieux de parler de négligence. Ce n’est pas par racisme si l’Europe met des limites à l’accueil, ou s’il y a des choses qui ne fonctionnent pas bien dans l’accueil des immigrés. Oui, c’est vrai, tous les demandeurs d’asile ne sont pas acceptés et beaucoup sont refoulés dans leur pays d’origine. Oui, c’est vrai, des immigrés en voie de régularisation sont parfois malmenés et leur sort n’est vraiment pas enviable.

Mais il est important de savoir que des Belges de souche souffrent aussi d’une forme d’abandon de la part de l’Etat. Par exemple, un agriculteur, un indépendant qui fait faillite n’a pas le droit au chômage ni au minimex, tandis que bien des réfugiés (mais pas tous!) ont ces droits sans jamais avoir cotisé. Ce n’est pas facile à accepter par des Belges en situation professionnelle difficile. Comment réagir si ce n’est en nous mobilisant afin pour que TOUS aient accès à la sécurité? De l’argent il y en a, mais hélas il est mal réparti.

La Belgique, raciste ?

Même s’il y a des dérapages, on essaie d’y vivre d’amour.

Fait de vie. Ayoub raconte: « Nous allons à l’école API à Marchiennes pour apprendre le français.   C’est l’abbé J.M. Georgery qui a lancé cette école, API. Maintenant il est vieux, mais il vient souvent nous dire bonjour. Les Chrétiens font beaucoup de choses bien !! » « Oui, ce prêtre a compris très tôt la nécessité d’intégrer les réfugiés. C’était il y a une cinquantaine d’années. Point de vue société, les Chrétiens sont souvent en avance. L’Etat a créé d’autres écoles du même type par la suite. »

En Belgique, il est interdit d’être raciste, de faire des clans, de rejeter certaines couches de population. La Belgique, façonnée par « les Droits de l’Homme » eux-mêmes façonnés par l’enseignement chrétien, la Belgique est tolérante. Elle accueille des gens de toute race ; elle les encourage à conserver leurs « bonnes » coutumes et elle leur permet d’exercer leur religion. Tous les enfants ont accès à l’instruction, quelle que soit leur origine ethnique, religieuse. (On m’a parlé d’une classe de primaire, à Schaerbeek, où il y a 17 nationalités pour 22 élèves)

La Belgique aide chaque ado et adulte à s’intégrer à travers les formations professionnelles, les rencontres interculturelles.  Une demandeuse d‘asile africaine ne cessait de dire : « Ici, c’est vraiment bien ! » Elle faisait la comparaison avec son pays où il y a des clans, où tous les enfants ne vont pas à l’école, où les soins de santé sont très chers et donc pas à la portée de tous. La Belgique est, non seulement tolérante, mais généreuse.

Si la Belgique n’est pas raciste dans sa constitution, cela n’empêche pas des individus de l’être, hélas. Pendant la guerre, les Juifs ont d’ailleurs beaucoup souffert du racisme de certains Européens qui sont allés jusqu’à les dénoncer aux Allemands, nos ennemis de l’époque. La honte!

« Raciste ? Pas raciste ? »


Fait de vie : Ayoub est fâché :

-Dites-moi ce que vous pensez. Est-ce du racisme ? J’ai fait une demande pour faire une formation de soudure. J’ai bien réussi les tests, sauf en math. A l’école API, ils m’ont donné des cours de math et j’ai repassé mon examen. Cette fois j’ai réussi.  J’étais donc très heureux car je pensais que je pourrais faire une formation de soudeur. Je m’ennuie tellement ! Je voudrais travailler ! Et là, vlan ! On m’a dit que j’étais trop vieux ! Est-ce du racisme ? Ai-je tort de me fâcher ?

– Je comprends que tu sois fâché ! Je le serais moi aussi dans des circonstances pareilles. Mais des Belges connaissent les mêmes déboires que toi! Donne-moi tes documents et je vais les montrer à une personne qui travaille au Forem et qui n’est pas raciste. Elle te dira ce qu’elle en pense et, si elle peut t’aider, elle le fera. 

… Tu sais il y a maintenant beaucoup de chômage en Belgique. Si tu acceptes n’importe quel travail, il y a moyen de trouver du travail, car parfois les Belges font des caprices et refusent certains emplois. Sois courageux et tu trouveras, si Dieu le veut ! Inch’Allah! Ne te décourage pas mais fais des formations dans les domaines où il manque de main d’oeuvre. Courage!

Le racisme est interdit aussi en Islam.

http://amourislam.over-blog.com/article-2337046.html

Le Saint Coran a aboli le racisme de façon catégorique et précise.

« Si ton Seigneur voulait, Il ferait de tous les hommes une seule nation et ils ne cesseraient (quand même) pas d’être en désaccord, sauf ceux que ton Seigneur a touchés de Sa grâce. Et c’est bien pour cela qu’Il les a créés ».
Sourate 49 :13

« Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux » Sourate Hûd verset 118 et 119 :

Charles de Foucauld, frère universel.


https://fr.aleteia.org/slideshow/charles-de-foucauld-en-images/2/


https://fr.aleteia.org/2020/05/29/ce-miracle-qui-va-faire-de-charles-de-foucauld-un-saint/

Une personnalité bien intégrée: Ryad Boulanouar

Quel bonheur quand un enfant né de l’immigration « perce » le mur qui sépare les familles immigrées des autres!

Ryad Boulanouar évoque son histoire, celle d’un fils d’immigrés, qui a pu devenir ce qu’il est, grâce à l’école de la République. Très jeune, Ryad Boulanouar a été un petit génie de l’informatique et de l’électronique. Cet ingénieur surdoué et survolté vient d’inventer le premier compte bancaire sans banque qu’on peut ouvrir dans un bureau de tabac avec une simple carte d’identité. »  (TF1 23/02/2014 : Parcours sans faute.)

Un faiseur de pont en Palestine, bon exemple à suivre: Emile Shoufani.            

Emile Shoufani, natif de Nazareth, arabe, israélien chrétien de l’Eglise orientale, catholique. Emile Shoufani est interviewé par le journal « Dimanche »

J. D :   Vous êtes aussi un homme de dialogue, de paix, passeur, jeteur de ponts. Ces dénominations vous conviennent-elles également ?

E. S. Oui, j’ai toujours été passionné du dialogue…

J.D.: Comment devient-on tout cela à la foi ?

E.S. « …J’ai choisi d’être cet homme qui peut faire le passage d’une culture à l’autre, d’une religion à l’autre, tout en voyant ce qui est beau et bon chez chacun d’entre nous. …

Quelques propos d’E. Shoufani :

« Je suis chrétien mais je me sens aussi juif et musulman. Je suis très proche d’eux. Je peux entrer dans une synagogue ou une mosquée et suivre une prière avec eux, je peux vivre avec, car j’ai choisi l’unité. Rien ne me sépare de cette réalité-là, rien ne me sépare de l’humain et c’est cette recherche d’unité qui a toujours mené mon action, dans ma paroisse de Nazareth et avec les autres communautés chrétiennes, juives ou musulmanes, parce que nous sommes issus de la même création divine. Dieu ne divise pas, il ne faut qu’unir ; c’est ce qui faut sa gloire.

J.D.: Vous devez être particulièrement meurtri face à ce qui se passe dans votre pays ; la recrudescence de violence à Gaza, par exemple ?

E.S:  Je ne défends aucune position politique. Je ne suis ni pour ni contre.  Ma première attitude est de pleurer avec la mère palestinienne qui a perdu son fils, tout en pleurant avec l’épouse juive qui n’a plus de maison. Je ne veux pas savoir qui a raison, mais je pleure avec elles.  C’est une voie sans issue de chercher des coupables ; il faut plutôt chercher la conversion des cœurs, qui est un élément essentiel à la compassion, à la compréhension. Je suis pro-juif, pas contre les Palestiniens ; je suis pro-Palestinien, pas contre les Juifs ; je ne suis pas anti-quelqu’un.

Aujourd’hui nous sommes dans l’impasse. Ou bien, nous allons arriver à un compromis pour retrouver deux états vivant l’un à côté de l’autre ; ou bien nous allons tout simplement nier l’autre. Pour se sortir de cette lutte interne, il faut lui donner une dimension spirituelle : le changement du cœur ; l’acceptation de l’autre, sa reconnaissance. Et moi, je suis très content dans l’avenir. Comme a dit un jour le Premier ministre Yitzhak Rabin : « Ça suffit ! » (Suite Journal Dimanche Déc 2012)

Pas raciste du tout mais compatissant, cet éducateur du centre ILA.

  « Quand des personnes nous quittent sans avoir été régularisées, nous sommes angoissés : Si on les oblige à quitter le territoire, que vont-elles devenir ? Elles seront à la rue ! La plupart ne retourneront pas dans leur pays, préférant mourir ici que là-bas. » 

Le CIRE.

https://www.cire.be/declaration-des-primo-arrivants-une-integration-obligee-mais-a-quoi-carte-blanche/

Michel Berger compatissait au sort des réfugiés.


https://www.youtube.com/watch?v=VbyKJ3xm1Sg

Voir aussi:

Retour sur le passé. L’immigration du 20ème siècle vers l’Europe
https://allez-yalla.com/index.php/2020/05/07/2-2-retour-sur-le-passe-limmigration-du-20eme-siecle-vers-leurope/

Bonne nouvelle. La paix entre nous est possible.
https://allez-yalla.com/index.php/2020/05/06/3-bonne-nouvelle-la-paix-entre-nous-est-possible/