Qui veut prier pour l’Europe, pour les décideurs, les députés?
L’Europe a des racines chrétiennes. Ses valeurs sont chrétiennes, mais … mises à mal aujourd’hui. Ressaisissons-nous!
Le drapeau européen est le symbole de l’Union européenne et, plus largement, de l’identité et de l’unité de l’Europe. Le drapeau européen est constitué d’un cercle de douze étoiles dorées sur fond bleu. Les étoiles symbolisent les idéaux d’unité, de solidarité et d’harmonie entre les peuples d’Europe.
D’où vient le drapeau européen ? Qui en est l’auteur?
En 1952, le français Arsène Heitz, chargé du courrier au
Conseil de l’Europe mais aussi artiste fait sa proposition : un cercle de douze
étoiles d’or sur un fond bleu ciel. Son inspiration fut puisé dans l’Apocalypse
de Saint Jean, où l’apôtre évoque l’apparition de la Vierge Marie (qui se
trouve ici symbolisée dans le drapeau par la couleur bleue) portant une
couronne de douze étoiles. Mais Heitz tait cette source pourtant désormais
connue. Le Conseil est conquis. En 1955, le drapeau est adopté . Puis en 1983
et 1985 le Parlement européen puis les chefs d’État et de gouvernement valident
ce choix en en faisant le drapeau officiel. https://www.chosesasavoir.com/y-a-t-12-etoiles-drapeau-europeen/
Qui veut prier pour les députés qui tentent de secouer le Parlement en léthargie?
Pierre Larrouturou, un eurodéputé a déjà fait la grève de la faim pour tenter de se faire entendre au Parlement. Il veut une taxe sur les transactions financières. Les marchés financiers n’ont jamais été aussi élevés, dit-il, or il n’y a pas d’argent pour la santé, pour le climat, etc.. Il est temps de taxer la spéculation. Il est temps de faire payer un peu ceux qui ne paient jamais, sans taxer la population. Ca fait neuf ans qu’ils en parlent. NB: Je ne fais pas de politique!
La prière à l’Immaculée Conception obtient des miracles. Elle s’est elle-même affirmée la toute puissante avocate de l’humanité, dans sa seconde apparition à Sainte Catherine Labouré. Marie tenait un globe et l’offrait à Dieu.
« Ce globe, dit la Vierge, représente le monde entier, (…) et chaque personne en particulier ».
Puis elle abaissa vers la terre ses mains ruisselantes de grâces, tandis qu’autour d’elles se gravaient ces mots : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ! »
La Sainte Vierge pouvait-elle exprimer plus clairement qu’elle prierait pour chacun de nous et nous obtiendrait de son Fils d’abondantes grâces… si nous invoquons son Immaculée Conception. A l’œuvre donc !
Comment réciter cette neuvaine ?
Pendant 9 jours, vous recevrez chaque jour :
Une méditation sur une vertu de Marie
Un axe de progression pour imiter Marie
Une prière à l’Immaculée Conception, accompagné d’une dizaine de chapelet
Au cours de la neuvaine, il vous est vivement recommandé de communier, ainsi que de vous confesser.
Qui sommes-nous ?
Notre histoire :Une jeune fille, Geneviève de Lalain-Chomel, habitant vers 1914, un petit village de la Somme, complètement indifférent au point de vue religieux, eut l’initiative de grouper chaque jour des enfants à l’église pour y réciter une dizaine de chapelet. Peu à peu, elle obtint, par eux, la récitation d’une autre dizaine le soir, en famille.
Toutes les familles où le chapelet avait été dit en commun se convertirent les unes après les autres, et quelques années plus tard, la paroisse était devenue un modèle de ferveur. Le curé du village en témoigna officiellement. En 1927, le R.P. Voinot, rédemptoriste, ayant eu connaissance des faits, fut d’avis qu’ils devaient être publiés afin d’étendre à toute la France la dizaine quotidienne du Chapelet des Enfants.
La Sainte Vierge est pour tous le chemin privilégié et sûr qui conduit au Christ Notre Seigneur !
Prière de la neuvaine: Marie, Mère de l’Espérance
Marie, Mère de l’Espérance, l’Église traverse un temps de divisions et d’épreuves. Par votre Coeur Immaculé, aidez-nous à accepter et à porter notre croix en communion avec votre Fils et illuminez les ténèbres de nos vies pour y voir briller l’espérance. Marie, Mère du Christ, vous étiez au pied de la Croix aux côtés du disciple bien-aimé. Vous êtes celle qui a toujours cru. Venez raffermir la foi et la vocation des prêtres, religieux et consacrés tentés par le découragement et le doute. Qu’ils soient soutenus, aimés et portés par les fidèles qui les entourent afin qu’ils soient fortifiés dans l’accomplissement de leur belle mission : faire de tous des saints ! Marie, Vierge Immaculée, apprenez-nous à redire chaque jour à votre suite : «Oui Seigneur que Votre volonté soit faite». Alors, nous pourrons goûter pleinement à la joie de l’Amour infini du Père. Amen ! Réciter une dizaine de chapelet, suivie de trois fois l’invocation: « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous. »
01 Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles.
La religieuse Catherine Labouré reçoit la visite de la Vierge Marie et celle-ci lui demande de frapper une médaille sur le modèle qu’elle lui indique. Cette médaille fut peu répandue jusqu’à ce qu’arrive une épidémie de choléra.
En vue de lutter contre l’épidémie actuelle, voir en fin de chapitre une proposition d’action pour le 8 décembre 2020.
Au mois de mars 1832, des cas de choléra sont découverts à Paris.
Venue d’Inde via Moscou et la Grande-Bretagne, cette terrible maladie se répand au bout de quelques jours dans toute la capitale. Provoquant des diarrhées torrentielles et une sévère déshydratation, le choléra peut tuer en quelques heures. Personne n’est épargné, pas même l’entourage du roi, ni le gouvernement. … Fin mai, la redoutable infection semble reculer, les journaux en annoncent la fin. Cependant, elle reprend avec vigueur dès la seconde quinzaine du mois de juin, jusqu’au mois de septembre.
Des guérisons corporelles et spirituelles
La médaille est frappée pour la première fois durant le mois de mai 1832 ; elle est distribuée par les Filles de la Charité, dans la région parisienne, dès la reprise du choléra. Les grâces sont immédiates et l’on constate plusieurs cas de guérisons inexpliquées, mais aussi des protections miraculeuses pour des personnes en contact direct avec les malades, ainsi que de spectaculaires conversions.
Impossible de comptabiliser le nombre de miracles : les lettres de reconnaissance ne cessent d’affluer rue du Bac, lieu des apparitions. Dès le début de l’année 1833, la médaille est connue comme la « médaille qui guérit » ou « médaille miraculeuse de Marie conçue sans péché », ou tout simplement « médaille miraculeuse ». Les faveurs extraordinaires accordées par la médaille se propagent à une rapidité rarement égalée. Ces faveurs concernent des guérisons corporelles mais aussi de très nombreuses guérisons spirituelles. La diffusion si rapide de cette médaille est elle aussi proprement miraculeuse puisqu’à l’automne 1834, pas moins de 500.000 médailles ont déjà été frappées.
En dix ans, entre 1832 et 1842, 320 millions de médailles miraculeuses sont distribuées dans le monde.
« Tu n’iras pas plus loin ».
Marie aime ses enfants et les aide dans toutes les circonstances de leur vie. Pendant la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers Paris, la Vierge intervient pour stopper leur avancée. Le miracle de la Marne reste dans la mémoire de bien des Français et Allemands.
Le Dictionnaire des « apparitions » de la Vierge Marie indique que le repli allemand du 5 au 9 septembre est considéré comme un miracle. Le 3 janvier 1915, un prêtre allemand engagé comme soldat raconte : « Nous vîmes la Sainte Vierge toute habillée de blanc, avec la ceinture bleue, inclinée vers Paris… Elle nous tournait le dos et, de la main droite, semblait nous repousser. » Deux officiers allemands crurent reconnaître la « Vierge de la Marne » dans une statue de Notre-Dame de Lourdes, et une infirmière d’Issy-les-Moulineaux raconte qu’un Allemand recevant l’extrême-onction disait « [qu’]une Vierge… se tenait devant nous, les bras tendus, nous repoussant chaque fois que nous avions l’ordre d’avancer… » après s’être, avec ses compagnons, demandés si c’était Jeanne d’Arc ou Geneviève de Paris56.
Après cette première bataille de la Marne, l’évêque de Meaux, Mgr Emmanuel-Jules-Marie Marbeaux demande qu’un monument commémoratif soit édifié. Il le sera en 1924 et fut l’objet de nombreux pèlerinages. L’édifice est en granit et en fonte et représente la Vierge Marie avec l’inscription « Tu n’iras pas plus loin »57. Le Dictionnaire sus-cité reste néanmoins critique sur cette apparition mariale car les témoignages ne s’accordent pas tous et sont anonymes.
Marie est toujours là. Allons-nous l’écouter ?
« Voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. » (Luc 17 :21)
Depuis 1981, la Vierge Marie est à nos côtés à travers ses apparitions à Medjugorje (Bosnie-Herzégovine). Elle nous invite fortement à travailler dès maintenant à la construction du Royaume de Dieu qui est déjà au milieu de nous.
« LA PAIX EST EN DANGER »
La Paix est en danger. Effectivement, les réactions au confinement sont diverses et créent des divisions au sein des familles, au sein de la société. La pauvreté galopante due à la fermeture des entreprises, l’obligation de porter le masque malgré les risques sanitaires qui y sont liés portent la population à organiser des manifestations monstres (que les médias officiels ne couvrent pas). Le mécontentement grandit et nous sommes à deux pas d’une révolution qui risque bien d’être sanglante. Rappelons-nous les manifestations des Gilets Jaunes. Certains y ont perdu une main, un œil, … Grâce à la prière, nous pourrions éviter une guerre totale!
Satan est fort. Jésus l’est davantage.
Satan est fort. Il agit puissamment à travers le spiritisme par exemple … Sœur Emmanuelle Maillard, l’auteur de un blog consacré aux apparitions de Marie à Medjugorje en a fait l’expérience avant sa conversion. Elle avait décidé de se suicider. In extrémis, le Seigneur lui est venu en aide à travers sa sœur qui l’a conduite dans un groupe de prière. Elle raconte cet événement et mille autres dans son livre : « L’enfant caché de Medjugorje » .
10Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de sorcier, 11de magicien, personne qui consulte les esprits ou les spirites, personne qui interroge les morts. https://saintebible.com/deuteronomy/18-10.htm
Recherchez le Seigneur et sa force, sans relâche poursuivez sa face ! Rappelez-vous quelles merveilles Il a faites… 1Ch,16,11
« Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver » (Lc 21, 34-36)
Notre âme comme un oiseau s’est échappée du filet de l’oiseleur. Notre secours est dans le Nom du Seigneur… Ps,124,7-8
Avec Marie, remontons la pente.
La société est victime du syndrome de « glissement ». Vite, remontons la pente ! Prions beaucoup pour découvrir quelle attitude adopter.
Quitter la ville, chercher du travail à la campagne et ainsi en finir avec le chômage et rendre service à la société? Cfr SOS Villages.
Sortir la cousine de la maison de repos où elle est confinée dans une seule pièce depuis longtemps alors qu’elle a encore tous ses esprits et que le service ADMR peut organiser sa prise en charge à son domicile.?
Faire concrètement bon accueil aux réfugiés ? Etc.
Rendre visite à une femme dont le mari n’autorise pas les sorties?
Marie invite fortement à participer à la messe où nous nous nourrissons spirituellement.
Extraits homélie: Jésus ne nous demande pas de sauver le monde. Pourquoi? Parce que c’est Lui le Sauveur. Mais attention ! Rien n’empêche le Seigneur qu’il ne se serve de toi et de moi.
Nous savons que, quand nous le voulons, nous savons discerner et anticiper. Et ne disons pas que ce n’est pas vrai. Le Seigneur lui-même l’a remarqué dans l’Evangile du jour. L’homme, non seulement est capable de deviner, d’anticiper quand il le veut, mais en plus, l’humain est capable aussi de faire de grandes choses pour les autres quand il le veut. Ce qui est très frappant dans l’Evangile du jour, c’est l’optimisme de Jésus.
Optimisme à penser que si l’homme arrive à associer à la fois sa capacité d’anticipation, son obstination à faire en sorte que ça marche. Oui, on est capable, on est têtu des fois, on est capable de déployer des forces insoupçonnées quand on veut vraiment que ça marche. … Tout cela, anticipation, obstination associée avec une grandeur d’âme, un cœur ouvert et bienveillant, tout cela, ça ferait l’effet d’une bombe. Ça c’est une prière que nous pourrions faire au Seigneur :
« Augmente en moi mes capacités et sers-toi de moi pour ton bien à toi, Seigneur. »
Marie invite à méditer la Bible, chapelet en mains.
Vivez dans la prière et les supplications; priez en tout temps, dans l’Esprit. (Eph 6:18).
Marie insiste sur la nécessité de l’évangélisation.
« Au lieu de rester avec la brebis unique, ce sont les 99 brebis qu’il faut aller chercher (…). Il est certes plus facile de rester chez soi avec la brebis unique, de la caresser, de la coiffer … mais le Seigneur nous veut pasteurs, pas coiffeurs » (Pape François)
Message de Marie à Mirjana : « Chers enfants, je vous invite à répandre la foi en mon Fils – votre foi. Vous, mes enfants, illuminés par le Saint Esprit, mes apôtres, transmettez-la aux autres, à ceux qui ne croient pas, qui ne savent pas, et ne veulent pas savoir. Pour cela, vous devez prier beaucoup pour le don de l’amour, car l’amour est le trait distinctif de la vraie foi – et vous serez les apôtres de mon amour… Mais, mes enfants, rappelez-vous : l’amour signifie supporter et donner, et jamais, jamais juger. Je vous remercie.»
«Chers enfants, je vous appelle à l’abandon complet à Dieu. Priez, petits enfants, pour que Satan ne vous agite pas comme les branches dans le vent. Soyez forts en Dieu. Je veux que par vous le monde entier connaisse le Dieu de la joie. Soyez par votre vie les témoins de la joie de Dieu. Ne soyez ni anxieux, ni inquiets. Dieu vous aidera et vous montrera la voie. Je veux que vous aimiez tous les hommes de mon amour, les bons comme les méchants. Seulement ainsi l’amour pourra conquérir le monde…. »
Marie, une tendre mère, un modèle pour nous. Soyons Amour pour les autres.
Si depuis près de quatre siècles les habitants de Lyon remercient la Vierge Marie de les avoir protégés de la peste en 1643, en 2020, ils s’en remettent à nouveau à elle en l’implorant de mettre fin à l’épidémie de Covid-19. Une démarche à laquelle croyants et non-croyants de la France entière sont invités à s’associer.
Le 8 décembre 2020, un petit groupe de lyonnais appelle donc tous les Français, croyants et non-croyants, à déposer des bougies à leurs fenêtres pour dire ensemble : « S’il te plaît Marie… ». Une bougie pour symboliser une intention de prière et pour témoigner de sa confiance envers la Vierge Marie. Une démarche empreinte de simplicité, d’humilité, conçue dans un vrai désir d’unité. Le désir fort, confient les auteurs du projet, « de dépasser, pour un soir, les colères et les scissions qu’ont engendré ce second confinement, et de se tourner tous ensemble vers Marie ».
« Priez et jeûnez, car par le jeûne et la prière vous pouvez arrêter les guerres et les catastrophes naturelles. »
Cantiques.
O Jésus mon Dieu! Ronan Dyèvre
Notre-Dame de la Garde. Gianadda.
Oh je voudrais chanter, Marie. Ronan Dyèvre
Choisis la vie! Ronan Dyèvre
Je vous salue Marie – Ronan Dyèvre.
Master KG ft. Nomcebo – Jerusalema (traduction en francais) COVER
Quand on m’a dit : « Non, tu
n’as pas aimé », tous les masques sont tombés. Mon cœur s’est retrouvé nu.
Tous les mensonges, toute l’hypocrisie sont tombés.
« Non, tu n’as pas aimé ton
Seigneur par-dessus-tout et encore moins ton prochain comme toi-même. Parce que
toi, tu avais un Dieu. C’est une idolâtrie qui t’a soumise. Ton Dieu :
l’argent. »
Quand je suis montée dans ce tunnel en m’avançant vers cette lumière, je me suis dit : « Caramba, je suis morte ! » J’ai alors pensé à mes enfants et j’ai soupiré longuement en me
disant :
«Malheur à moi, mon Dieu, mes petits enfants ! Que vont-ils dire ? Cette mère qui était tellement occupée qu’elle n’a jamais eu de temps pour eux… » En fait, je partais tôt chaque matin pour ne retourner que vers onze heures, la nuit tombée. Et alors je voyais la réalité de ma vie, et j’ai éprouvé beaucoup de tristesse. J’avais quitté la maison déterminée à conquérir le monde, mais à quel prix ! Reléguant en seconde place ma maison et mes enfants ! …
Gloria se souvint de l’avertissement d’une de ses patientes.
(Gloria était médecin)
Un jour, un de mes patients, me dit : « Docteur, je suis extrêmement peiné et triste pour vous parce que vous êtes beaucoup trop matérialiste. Mais un de ces jours, si jamais vous vous trouvez dans une situation affligeante ou dangereuse, peu importe, demandez à Jésus-Christ de vous guérir avec son sang, en implorant son pardon; parce que jamais, au grand jamais, Il ne vous abandonnera après en avoir Lui-même payé le prix en versant son propre Sang pour vous racheter» Et ainsi, avec beaucoup de honte et une immense peine, j’ai crié : « Seigneur Jésus Christ, aie pitié de moi ! Pardonne-moi, Seigneur, pardonne-moi ! Donne-moi une seconde chance ! »
À noter que j’étais
une athée, mais là j’ai commencé à protester : « Âmes de purgatoire ! S’il vous
plaît, tirez-moi hors d’ici ! Je vous en prie, aidez-moi !»
Retournons maintenant à la salle d’opération :
Pendant que je
protestais, j’ai commencé à entendre des milliers et des milliers de gens
protester, des jeunes … Oui, surtout des jeunes, et avec tellement de souffrance
! Je pouvais percevoir que là, dans cet horrible endroit, dans ce bourbier de
haine et de souffrance, ils grinçaient des dents, avec des cris perçants et des
lamentations qui m’ont remplie d’une compassion telle que je ne pourrai jamais
oublier cet instant…
… quand je me suis vue
dans cet état, quelle horreur épouvantable ! Je réalisais finalement que le
diable existe, et de quelle façon, et que les démons venaient précisément pour
me chercher ! Ils venaient me présenter la facture, pour ainsi dire, puisque
j’avais accepté leurs offres de pécher ! Et ces offres ne sont nullement
gratuites ! On doit payer !!! Mes péchés avaient leurs conséquences…
À ce moment-là, alors, j’ai commencé à voir sortir du mur de la
salle d’opération, un grand nombre de personnes, d’apparence ordinaire,
normale, mais dont le regard était rempli d’une haine diabolique, terrifiante
même, qui faisait trembler mon âme : j’ai vite réalisé que j’avais affaire à
des démons. J’étais suffisamment lucide pour comprendre que j’avais une dette
envers chacun de ces démons, que le péché n’était pas gratuit, et que le plus
grand mensonge du démon était de nous faire croire qu’il n’existe pas : C’est
là sa meilleure stratégie pour réussir à nous manipuler à sa guise. J’ai
réalisé que, oui, le diable existe et qu’il était venu m’entourer pour se
saisir de moi ! Imaginez alors ma frayeur, mon affolement ! Mon esprit
scientifique et intellectuel, ne m’était plus maintenant d’aucune utilité.
Je défendais l’euthanasie, le droit de
mourir dans la dignité !
Pendant tout ce temps mon corps était dans un coma
profond : J’étais intubée, branchée à des machines et agonisante. L’air
n’entrait pas dans mes poumons, mes reins ne fonctionnaient plus…Si j’étais
encore reliée aux machines, c’était grâce à ma sœur, médecin, qui avait insisté
auprès de ses collègues en invoquant qu’ils n’étaient pas Dieu. On croyait, en
effet, que c’était peine perdue de vouloir me maintenir en vie, et c’est ce
qu’on disait à mes parents : on disait qu’on ne pouvait pas continuer
indéfiniment et qu’il valait mieux me laisser mourir en toute quiétude, puisque
de toute façon j’étais à l’agonie. Ma soeur a tellement insisté, qu’ils… Vous
voyez l’incohérence ? Je défendais l’euthanasie, le droit de mourir dans la
dignité !
Lors d’un avortement, le bébé crie avec une telle force.
Vous savez, le Seigneur m’a fait voir dans le Livre de
la Vie ce que nous ne voyons pas avec les yeux du corps, et ce qui s’est vraiment
produit quand ce médecin m’a avorter. J’ai vu le médecin qui, avec une sorte de
pince, a saisi le bébé et l’a brisé en petits morceaux. A cet instant, le bébé
crie avec une telle force ! Même si une minute ne s’est pas encore écoulée
depuis le moment de la fécondation, ce bébé possède déjà une âme adulte. Nous
pouvons employer la pilule du lendemain, ou quelque autre moyen que ce soit, il
n’en reste pas moins que nous assassinons un bébé possédant déjà une âme
adulte, et complètement formée : parce que l’âme ne se développe pas comme un
corps humain, mais elle est créée par Dieu à l’instant même où l’ovule entre en
contact avec le sperme, et à ce moment précis !
J’ai vu en
effet dans le Livre de la Vie, comment notre âme, dès que les deux cellules se
touchent, génère une étincelle d’une éclatante lumière, et cette merveilleuse
lumière m’a paru comme étant un soleil venu du Soleil de Dieu le Père. Dans un
court instant, l’âme créée par Dieu est déjà adulte, mature, à son image et à
sa ressemblance. ! Ce bébé, une effusion du Coeur de Dieu, occupe une immense
place dans le Saint Esprit!
Il m’a montré combien de personnes souffrent dans le monde et ce
que j’aurais pu faire pour les aider.
Jamais je n’ai permis à l’Esprit Saint de m’émouvoir, et je ne m’étais jamais laissée toucher par les souffrances d’autrui. Le Seigneur m’a dit: « Regarde la douleur de mes enfants, vois comment j’aurais dû affliger ta famille d’un fléau comme le cancer de sorte que tu aurais pu être touchée par la douleur de ceux qui souffrent de cette même maladie ! Tu as été touchée par les prisonniers seulement après que ton mari ait lui-même fait de la prison. ». Et en criant presque il m’a dit : « Mais toi, comme un caillou ! ! ! Incapable de sentir l’amour ! »
A propos des prêtres que Gloria méprisait.
J’avais laissé mon âme sans nourriture, et comme si ce n’était
pas assez, tout ce que je faisais était de critiquer les prêtres. Si vous
saviez, mes frères, comme je me sentais mal, face à Jésus ! Le Seigneur m’a
montré à quel point ces critiques avaient avili mon âme. Encore pire que tout
ça, sachez que j’avais déjà déclaré qu’un prêtre était homosexuel et toute la
communauté était venue à l’apprendre… Vous ne pouvez pas imaginer tout le mal
que j’avais fait à ce prêtre ! Non, vous ne pouvez pas vous imaginer ! Je ne
peux pas vous en dire plus ce serait trop long. Sachez seulement qu’un seul mot
est suffisant pour tuer et détruire une âme. Je réalisais maintenant tout le
mal que j’avais fait ! Ma honte était si grande que je ne trouve pas les mots
pour le décrire ! De grâce ne faites pas ça ; ne critiquez jamais ! Priez !
J’ai vu que la faute la plus grave qui avait souillé mon âme, et qui m’avait
attiré les pires malédictions dans la vie, était d’avoir parlé en mal des prêtres
!
J’ouvre ici une parenthèse : vous devez tous savoir que le
prêtre, quoique gardant sa nature humaine, est consacré par le Seigneur
lui-même, avec la reconnaissance du Père Éternel, de sorte que dans un morceau
de pain se produit un miracle, une transsubstantiation : par les mains du
prêtre, ce pain devient le Corps et le Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ … et
ces mains le diable les hait intensément, d’une manière terrible. Le diable
nous déteste nous Catholiques en raison de l’Eucharistie, parce que l’Eucharistie
est une porte vers le Ciel, et c’est la seule porte! Sans l’Eucharistie
personne ne peut entrer au Ciel.
Quand une personne est à l’agonie, Dieu vient à son chevet,
indépendamment de la religion à laquelle il appartient ou de ses croyances ; le
Seigneur se révèle à lui et lui dit affectueusement, avec Amour et Compassion :
« Je suis ton Seigneur !!». Et si cette personne demande le pardon et accepte
le Seigneur, quelque chose de difficile à expliquer se produit : Jésus amène
cette âme immédiatement là où la messe est en train d’être célébrée, et cette
personne reçoit le Viaticum, qui est une communion mystique… Parce que seule la
personne qui reçoit le Corps et le Sang de Jésus-Christ peut entrer au Ciel.
C’est quelque chose de mystique, une immense grâce dont nous bénéficions dans
l’Église Catholique, une grâce que Dieu a daigné donner à notre Église ; et
nombreux sont ceux qui parlent en mal de cette Église, et pourtant c’est grâce
à Elle s’ils reçoivent le Salut et vont au Purgatoire où ils continuent à
bénéficier des grâces de l’Eucharistie… Ils se sauvent, vont au purgatoire mais
ils sont sauvés ! C’est pour cette raison que le diable hait intensément les
prêtres. Parce que là où il y a un prêtre, il y a les mains qui consacrent le
pain et le vin pour qu’ils deviennent pour nous le Corps et le Sang de
Jésus-Christ. Nous devons donc prier beaucoup pour nos prêtres parce que le
diable les attaque constamment.
Le mariage.
Quand on est infidèle à son mariage, on est infidèle à Dieu. On
manque à sa parole, à son serment, à sa loyauté envers Dieu et la personne
qu’on a épousée, et ce, le jour même de son mariage. On ne fait pas ce qu’on a
juré de faire. Si quelqu’un a l’intention de ne pas être fidèle à son propre
mariage, il est mieux de ne pas se marier. Le Seigneur nous dit : si vous êtes
infidèle, vous vous condamnerez vous-même! Si vous n’avez pas l’intention de
demeurer fidèle, ne vous mariez pas! Mon fils, ma fille, demandez-moi la grâce
d’être fidèle à votre épouse, à votre époux et à Dieu.
J’avais perdu trace du passage du temps pendant ce merveilleux
moment.
Maintenant que je n’avais plus de corps, c’était extraordinaire
de voir les gens d’une façon entièrement nouvelle. En effet, avant que tout
cela ne m’arrive je ne faisais que maugréer et critiquer : à savoir si on était
gros, maigre, laid, élégant, non élégant, etc.
Quand je parlais des autres, j’avais toujours quelque chose à
redire. Plus maintenant : je voyais les gens de l’intérieur, et comme c’était
beau… En les embrassant je percevais leurs pensées, leurs sentiments…
Retour dans le passé de Gloria : la cartomancienne.
Je me suis trouvée dans un de ces endroits quand je
suis allée avec une amie consulter une cartomancienne pour connaître mon avenir
; là j’ai été marquée par la bête qui a mis son sceau sur moi. Mon malheur a
été que, dès ce jour et grâce à cette dame, Satan m’avait apposé son étiquette.
J’ai commencé à être troublée par des agitations nocturnes, des cauchemars, des
anxiétés, des craintes et même par un désir profond de suicide ! Je n’arrivais
pas à comprendre le pourquoi de ces dérangements ! Je pleurais, je me sentais
malheureuse et je ne pouvais plus retrouver aucune paix intérieure. J’ai prié,
mais je sentais que le Seigneur était loin de moi : j’étais incapable de
redécouvrir cette proximité que j’avais avec lui quand j’étais petite.
Naturellement ! J’avais ouvert ma porte toute grande à la bête, et Satan
s’était introduit avec force dans ma vie.
J’avais trop souvent exhibé mon corps avec impudeur.
Après m’être mariée je n’ai même jamais donné un baiser à un autre homme, sauf à mon mari. Mais le Seigneur m’a fait voir que j’avais trop souvent exhibé mon corps avec impudeur, montrant mes seins nus, portant des tenues moulantes et autres vêtements aguichants…. Je pensais que les hommes me regardaient simplement pour admirer ma silhouette féminine … Mais le Seigneur m’a fait voir que je les induisais à pécher parce qu’il n’était pas du tout question d’admiration comme je croyais, mais de provocation, et c’est moi qui les provoquais. Je commettais l’adultère, en exhibant ainsi mon corps. Je n’avais pas compris la sensibilité masculine. Je croyais qu’ils pensaient comme moi et qu’en me regardant ils diraient : « Quelle belle silhouette de femme ! »
Au contraire ils péchaient à cause de mon geste impudique. Je n’étais pas infidèle pour m’être jetée dans les bras d’un étranger mais pour m’être prostituée en esprit. Pire que ça, j’avais pensé me venger de mon mari si jamais il m’était infidèle et j’avais conseillé à d’autres femmes d’en faire autant si jamais elles découvraient que leurs maris les avaient trahies. « Ne faites pas l’idiote ! Défendez-vous, ne vous laissez pas faire. Montrez-leur ce que vous valez ! C’est pour cela que les hommes nous dévalorisent et nous marchent dessus, nous les femmes ! » Vous saurez, qu’avec de pareils conseils, mes amies et moi avions réussi à entraîner une de nos amies à se séparer de son mari. Elle avait surpris son mari dans son bureau en train d’embrasser sa secrétaire. Nous, avec nos conseils, nous ne l’avions pas laissée se réconcilier, quoiqu’elle fût entièrement repentante et qu’elle lui ait demandé pardon. Elle voulait vraiment oublier cet incident parce qu’elle l’aimait véritablement : mais nous, nous ne lui avons pas permis de lui pardonner. Éventuellement, ils ont obtenu le divorce, et deux ans après elle s’est remariée civilement avec un Argentin. Comprenez-vous ? En donnant des conseils de cette façon, je me comportais intérieurement comme une adulteresse.
C’est grave quand des prêtres disent que
l’enfer n’existe pas !
Un jour alors que j’étudiais pour ma
spécialisation, j’ai entendu un prêtre affirmer que l’enfer et même les démons
n’existaient pas ! C’était précisément ce que je désirais entendre ! J’ai alors
pensé en moi-même : « Si les démons n’existent pas, il n’y a pas d’enfer, et
nous irons tous au Ciel ! Il n’y a donc rien à craindre ?!» Ce qui me rend le plus malheureuse
aujourd’hui, et j’ai très honte de le dire, c’est que tout ce qui me retenait dans
mon Église était la peur du diable. Quand on m’a dit que l’enfer n’existait
pas, je me suis dit : « D’accord, si nous allons tous au Ciel, peu importe ce
que nous sommes ou ce que nous faisons, ça n’a pas d’importance ! »
La Bible
nous invite avec insistance à nous préoccuper d’abord des biens du ciel.
Que sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme ? (Mt 8:36)
« Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice et tout le reste vous sera donné par surcroit. » (Mt 6 :24) https://www.prionseneglise.fr/textes-du-jour/evangile/2017-02-26
07 Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Rendez votre cœur attentif à vos chemins : https://www.aelf.org/bible/Ag/1Courage, tout le peuple du pays ! – oracle du Seigneur. Au travail ! Je suis avec vous – oracle du Seigneur de l’univers –, 05 selon l’engagement que j’ai pris envers vous à votre sortie d’Égypte. Mon esprit se tient au milieu de vous : Ne craignez pas ! 06 Encore un peu de temps – déclare le Seigneur de l’univers –, et je vais ébranler le ciel et la terre, la mer et la terre ferme. https://www.aelf.org/bible/Ag/2
03 Or, voilà ce que dit le Seigneur par l’intermédiaire d’Aggée, le prophète :04 Et pour vous, est-ce bien le temps d’être installés dans vos maisons luxueuses, alors que ma Maison est en ruine ? 05 Et maintenant, ainsi parle le Seigneur de l’univers : Rendez votre cœur attentif à vos chemins : 06 Vous avez semé beaucoup, mais récolté peu ; vous mangez, mais sans être rassasiés ; vous buvez, mais sans être désaltérés ; vous vous habillez, mais sans vous réchauffer ; et le salarié met son salaire dans une bourse trouée.
« J’ai commencé par lire dans Matthieu… Je savais que c’était mon seul espoir parce que j’avais tout essayé ! Je l’ai appelé et j’ai commencé à lire, et le Saint-Esprit a commencé à me montrer différentes choses, et de quelle manière il était réel. » https://topbible.topchretien.com/matthieu.1.14/S21/
Les travailleurs au service de Dieu sont encore trop
peu écoutés.
Le Souffle de Vie propose un accompagnement spirituel spécifique pour les personnes qui ont perdu un enfant pendant la grossesse, par fausse-couche ou par avortement, que cet événement se soit produit récemment ou il y a plusieurs années. https://www.souffledevie.be/chemin-demmaus/
Film : Le cri silencieux.
Cessons
de chercher la guérison par tous les moyens : magie, divination …
La mystique Maria Valtorta invite même à offrir nos souffrances.
« Pour une âme généreuse, le sacrifice n’est plus un effort et la souffrance n’est plus un tourment… Une âme généreuse est tout à fait incapable de souffrir de la façon amère dont souffrent ceux qui ne sont pas généreux. La souffrance demeure, parce que cela est inévitable, mais elle ne se présente plus comme un ennemi : elle est une amie qui nous aide à monter de plus en plus haut. » http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/027.htm#_ftn19
Malgré les défaillances de l’Eglise, son message est trop beau pour passer sous silence. Son message, c’est l’enseignement même de Jésus-Christ. Jésus fait ce qu’il dit et il dit ce qu’il fait. Que faisons-nous de cet héritage?
J’apprécie que l’Eglise se remette sincèrement en question.
L’Eglise dénonce les dérives de la société, c’est une des raisons pour lesquelles elle est tellement persécutée. Elle est du côté des opprimés, des sans-voix, des pauvres, des persécutés pour la justice ….
La mafia italienne, Jean-Paul II connait. Il la dénonce avec force, espérant un changement de mentalité de ceux-là qui exploitent les plus petits, qui les méprisent, les tuent froidement.
Le programme de l’Eglise ne plait pas à tout le monde. C’est celui de Jésus-Christ, le Sauveur qui a lutté jusqu’au sang pour libérer l’humanité captive.
« Déployant la force de son bras, il disperse les superbes, il renverse les puissants de leur trône, il élève les humbles, il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides…. » (Luc 1:46-56)
De génération en génération, l’Eglise transmet l’histoire de notre salut.
C’est-à dire qu’elle permet à chacun de faire connaissance avec Jésus-Christ. Mais comment proposer à une personne de faire cette démarche si soi-même on n’a pas encore rencontré intimement ce Quelqu’un? Il est donc indispensable que chaque chrétien prie davantage pour mieux connaître Jésus et l’aimer vraiment avant de parler de Lui. « Qui es-tu Jésus, révèle-toi à moi! »
youPRAY : PASSEZ PLUS DE TEMPS AVEC DIEU. Nos vies sont parfois tellement surchargées d’activités que nous perdons de vue l’essentiel. Dans ces conditions, réserver un moment pour Dieu chaque jour nous paraît difficile : pas le temps, pas envie…
Lire la Bible est parfois ardu. Par contre, l’entendre lire, vidéos à l’appui, c’est agréable. topchretien est un bon outil que vous pouvez de suite essayer en cliquant sur ce lien: https://topbible.topchretien.com/luc.1.1/S21/
L’objectif de youPRAY est simple : faire de la prière le meilleur moment de votre journée. https://www.youpray.fr/
J’encourage les baptisés à se ranger du côté de l’Eglise …
Sur facebook, par exemple, pourquoi avoir honte d’exprimer sa foi? De temps en temps … Avec humour … Avec créativité!
La vie en Eglise n’est pas triste car son message est tellement lumineux! Le pape François parle même de la JOIE de l’Évangile! Je confirme.
Cessons donc une bonne fois de pratiquer notre foi par routine, et vivons-la avec PASSION … et avec esprit de pardon à l’égard de ceux qui se compliquent leur vie et la nôtre du même coup.
Les ennemis de l’Eglise: le laïcisme actif, la mondanité.
Le laïcisme actif.
Lors de la révolution française, l’Eglise a beaucoup souffert. Des congrégations religieuses ont été délocalisées, des prêtres torturés, assassinés … Cette persécution anti-chrétienne continue. https://www.facebook.com/christianophobie/
La persécution liée à la révolution française a touché la Belgique aussi. A Bourlers par exemple, l’église Saint-Michel est devenue un garde-manger pour le bétail. Mon père, Jean Ballant, qui aimait l’histoire, raconte pourquoi des tilleuls ont été plantés en l’année 1892 dans tout le pays.
Cliquez sur l’image pour voir un vieux film. Ma nièce fait passer un message époustouflant!
La mondanité.
Le pape François ne
cesse de mettre en garde contre ce qu’il appelle un « cancer », une « lèpre », un « ver rongeur qui détruit lentement »,
une menace « plus dangereuse,
car plus subtile, que l’apostasie ».
A 12 minutes, écouter l’évangile du jour et ensuite les commentaires qu’en fait le pape.
Texte de l’homélie (extrait)
«Jésus parle du monde à plusieurs reprises, et surtout dans son discours d’adieu aux apôtres (cf. Jn 15, 18-21). Et il dit ici : “Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi” (v. 18). (…)
Je crois que nous pouvons nous demander : quel est l’esprit du monde ? Quelle est cette mondanité, capable de haïr, de détruire Jésus et ses disciples, voire de les corrompre et de corrompre l’Église ? (…)
La mondanité est une culture ; c’est une culture de l’éphémère, une culture de l’apparence, du maquillage, une culture du « aujourd’hui oui, demain non, demain oui et aujourd’hui non ». Elle a des valeurs superficielles. Une culture qui ne connaît pas la loyauté, car elle change selon les circonstances, elle négocie tout. C’est la culture du monde, la culture de la mondanité. Et Jésus insiste pour nous en défendre et prie pour que le Père nous défende de cette culture du monde. C’est une culture du jetable, selon ce qui convient. C’est une culture sans fidélité, elle n’a pas de racines. Mais c’est un mode de vie, un mode de vie aussi de beaucoup de ceux qui se disent chrétiens. Ils sont chrétiens mais ils sont mondains.
Jésus, dans la parabole de la semence qui tombe en terre, dit que les soucis du monde – c’est-à-dire de la mondanité – étouffent la Parole de Dieu, ils ne la laissent pas croître (cf. Lc 8, 7). Et Paul dit aux Galates : “nous étions en situation d’esclaves, soumis aux forces qui régissent le monde” (cf. Gal 4, 3). (…)
C’est curieux : la mondanité, on peut me dire : « Mais Père, c’est une superficialité de la vie… ». Ne nous faisons pas d’illusions ! La mondanité n’est pas du tout superficielle ! Elle a des racines profondes, des racines profondes. Elle est caméléonienne, elle change, elle va et vient selon les circonstances, mais la substance est la même : une proposition de vie qui entre partout, même dans l’Église. La mondanité, l’herméneutique mondaine, le maquillage, tout est fait pour être comme ça.
(…) Il y a une chose que la mondanité ne tolère pas : le scandale de la Croix. Elle ne le tolère pas. Et le seul remède contre l’esprit de mondanité est le Christ qui est mort et ressuscité pour nous, scandale et folie (cf. 1 Co 1, 23).
C’est pourquoi, lorsque l’apôtre Jean aborde le thème du monde dans sa première lettre, il dit : « C’est la victoire qui a vaincu le monde : notre foi » (1 Jn 5, 4). La seule : la foi en Jésus-Christ, qui est mort et ressuscité. Et cela ne signifie pas être fanatique. Cela ne signifie pas qu’il faille omettre de dialoguer avec tous les peuples, non, mais avec la conviction de la foi, à commencer par le scandale de la Croix, la folie du Christ et aussi la victoire du Christ. « C’est notre victoire », dit Jean, « notre foi ».
Demandons à l’Esprit Saint en ces derniers jours, même dans la neuvaine de l’Esprit Saint, dans les derniers jours du temps de Pâques, la grâce de discerner ce qui est mondain et ce qui est évangélique, et de ne pas nous laisser tromper, parce que le monde nous hait, le monde a haï Jésus et Jésus a prié pour que le Père nous défende de l’esprit du monde (cf. Jn 17, 15).»
Ce qui manque à l’Eglise: que nous soyons tous saints.
La sainteté est à la portée de tous! Les petits ont du flair et ils trouvent facilement ce trésor qu’est la sagesse divine cachée aux sages et aux savants.
Contre l’esprit de mondanité: la prière avec le CŒUR permet de recevoir l’ESPRIT SAINT.
Voici la prière récitée par le Pape devant le Saint Sacrement pendant la messe à la chapelle Sainte-Marthe.
«Mon Jésus, je crois que tu es vraiment présent dans le Très Saint Sacrement de l’autel. Je t’aime par-dessus tout et te désire dans mon âme. Puisque je ne peux pas Te recevoir sacramentellement maintenant, viens au moins spirituellement dans mon cœur. Comme je suis déjà venu, je T’embrasse et je m’unis tout entier à Toi. Ne permet pas que je puisse jamais me séparer de Toi.»
Jacques me permet de partager ses prières. Il me dit:
Tu peux bien sûr utiliser les crédos que j’ai écrits. Ils ne m’appartiennent pas. Les professions de foi, les prières sont inspirées par l’Esprit, elles sont traduites, écrites humainement, parfois de façon incomplète ou maladroite, mais peu importe: l’Esprit s’en sert comme il veut. Comme nous tous, tu es son instrument, alors utilise ces crédos comme bon te semble. Ceux qui ont des antennes capteront ce qu’ils doivent en capter. Merci. Fraternellement. Jacques.
A chaque Credo, je joins un dessin du père Omer De Ruyver, moine à l’abbaye Notre-Dame de Scourmont. Pour la mauvaise qualité des photos, veuillez excuser le photographe amateur.
Credo – Dieu Vivant en nos Cœurs
Dieu, Père, Créateur, je crois que tu nous crées chaque jour à ton image. Je reconnais en nous ton style d’artiste, ta marque de fabrique.
Je crois en Toi.
« Demeurez en moi, comme je demeure en vous. » Je crois, Jésus, Fils de Dieu, que Tu résides au plus profond du cœur de chacun. Tu nous appelles tes amis parce que Tu nous offres, en cœur à cœur, la parole qui te vient du Père.
Je crois en Toi.
Esprit-Saint,
quand nous percevons ta lumière, nous sommes dans l’espérance ; quand nous
ressentons ta force, nous transporterions des montagnes ; quand nous
respirons de ton souffle, nous créons avec le Père. Chaque fois que nous sommes
présents à ta Présence, nous nous savons Vivants.
Je crois en Toi.
Enfants
d’un même Père, façonnés de la même argile, créés par le même souffle, nous
sommes baptisés dans le Christ, nous en sommes son Corps pour la vie qui ne
finit pas.
Peuple de Dieu, je crois en Toi.
Credo – Aimez vos ennemis
Dieu Père, Tu fais lever le soleil sur les bons et les méchants, Tu fais tomber la pluie sur les justes et les injustes. Ton Amour nous invite chaque jour, inlassablement, à choisir la Vie. Nous croyons en Toi.
Dieu
Fils, Dieu de compassion, par tes paroles d’Amour : « Père pardonne-leur
car ils ne savent ce qu’ils font », Tu remets debout même ceux qui te
tuent. Ta foi en l’homme est inébranlable. Christ vivant, nous croyons en Toi.
Esprit
de Dieu, Esprit fou, as-tu perdu l’esprit pour nous inciter à aimer nos
ennemis ? Mais la sagesse des hommes est folie aux yeux de Dieu. Esprit de
sagesse, merci de nous guider sur le chemin vers la Vie. Nous croyons en Toi.
Eglise
de Dieu, chaque fois que nous écoutons l’autre en nous décentrant de
nous-mêmes, chaque fois que nous choisissons la réconciliation, chaque fois que
nous libérons celui qui nous a offensés, Eglise de Dieu, Eglise des hommes,
Nous croyons en Toi.
Credo – Dieu invite
Je crois en Dieu, Père, Fils et Esprit, coéternels dans leur relation d’Amour, en Dieu qui nous sort du temps pour que nous vivions, en plénitude, de son éternité.
Je crois en Dieu qui nous crée, en Dieu qui vient à notre rencontre, nous parle et nous accompagne, en Dieu qui nous inspire, nous encourage, nous donne la force, en Dieu qui nous divinise en Lui.
Je crois au peuple en marche, jeunes et vieux, hommes et femmes, malades et bien portants, blancs et noirs et de toutes cultures répondant à l’appel patient de Dieu qui nous propose une humanité divine à la table ronde de son banquet.
Cred-Eau
Dieu Père, Tu souffles sur les eaux et Tu nous fais naître. Par l’eau, Tu nous gardes en vie avec tous les êtres vivants. Je crois en Dieu Créateur.
Je crois en toi Jésus. Par l’eau qui coule de ton côté transpercé, Tu nous donnes ta Vie. Par l’eau qui lave les yeux de l’aveugle, Tu nous purifies et nous rends la vue. Par l’eau changée en vin, Tu nous donnes ta Joie.
Esprit qui irrigue nos déserts, qui s’infiltre dans nos cœurs arides, qui fait germer en nous les semences de Paix, d’Amour, de Joie, je crois en Toi, Tu peux faire craquer les barrages que nous plaçons sur ton cours.
« J’avais soif et vous m’avez donné à boire ». Nous sommes la main de Dieu pour chacun de ces petits qui sont nos frères. Je crois en l’Eglise, peuple de baptisés et assoiffés de Dieu.
Credo-Esprit
Dieu père, ton souffle nous crée, Il nous fait participer à la Vie. En ouvrant notre esprit, Il nous fait connaître que nous sommes tes enfants. Je crois en Toi.
Je crois en Jésus qui demeure en moi et moi en Lui. Avec le Père, Il nous envoie un défenseur : l’Esprit de vérité. Nous avons sa Parole.
Oh Esprit ! Je crois en Toi. Tu viens habiter en nous, nous te reconnaissons car Jésus est venu parmi nous. En Toi, nous nous sentons chez nous, le cœur apaisé, revenu à Dieu.
Je crois en l’Eglise joyeuse, peuple de baptisés, peuple de prêtres, prophètes et rois. Nous délivrant de nos enfermements, l’Esprit d’Amour nous fait goûter, dès maintenant, à la joie de l’unité.
Credo – Fils
Dieu
Père, dans ton souci et ta bienveillance pour les hommes, Tu nous envoies le
Fils et par là même, Tu nous crées Fils. Nous créer à votre image n’était donc
pas suffisant pour mesurer l’amplitude de ton Amour ?
Père
Créateur, nous croyons en Toi.
Verbe
de Dieu, Fils de Dieu, Fils de l’Homme, Lumière de Dieu, Tu demeures en nous et
nous en Toi. Tu fais de nous ton lieu de parole. Tu fais de nous ton Corps. Tu
partages en nous ta nature divine.
Fils
offert, nous croyons en Toi.
Dieu-Esprit, Esprit de famille de Dieu,
Esprit de Vie. Promis par le Fils, Tu es notre défenseur, notre inspirateur,
notre consolateur. Avec le Fils, vous êtes les premiers de l’équipe des
routards de l’humanité avec Gabriel, Michel, Raphaël et tous les autres.
Esprit d’Amour, nous croyons en Toi.
Nous
tous, Eglise de Dieu, peuple de fils et de filles, chaque fois que nous sommes
le cœur, les yeux, les mains de Dieu pour nos frères et sœurs, nous sommes
co-créateurs divins. Bénies soient les mères qui en portant leur enfant,
portent en leur sein le Fils de Dieu lui-même.
Humanité de Dieu, nous croyons en Toi.
Credo – Famille
Dieu
qui est, qui était et qui vient, nous sommes tous tes enfants, tes héritiers.
Dieu, Père-Mère Créateur, Je crois en Toi.
Jésus,
Fils de Dieu incarné dans la famille de Marie et Joseph, Tu viens habiter chez
nous pour nous annoncer la bonne nouvelle que Dieu nous aime. Tu nous demandes
de l’aimer et de nous aimer les uns les autres en frères et sœurs. Je crois en
Toi.
Esprit
de Dieu, Tu procèdes du Père et du Fils, Tu es l’Esprit de famille divin. Tu
inspires et unis la famille humaine pour toujours. Je crois en Toi.
Peuple
de filles et de fils d’un même Père, réunis en petites églises d’amour, foyers
où naissent foi, espérance et charité. Famille des chrétiens, je crois en Toi.
Credo-Feu
Dieu
Père, Dieu Créateur, Tu nous as conçus au creuset de ton Cœur. Tu nous crées,
Tu nous forges en coulée continue au haut-fourneau de ton Amour brûlant.
Je crois en Toi.
Dieu Fils, Jésus ressuscité, Tu es venu apporter un feu sur la terre, un feu qui transforme, qui éclaire et réchauffe les cœurs de ceux qui se laissent embraser. Avec les disciples d’Emmaüs, nos cœurs sont tout brûlants au-dedans de nous lorsque Tu nous parles et nous expliques les écritures.
Je crois en Toi.
Dieu Esprit, Esprit de feu, Tu
brûles nos entraves. Debout, nous prenons notre envol. Ton souffle disperse les
cendres de la haine, de l’offense, de la discorde, de l’erreur, du doute, du
désespoir, de la tristesse. Sans la poussière, revivent en nous les couleurs de
l’Amour, du Pardon, de l’Union, de la Vérité, de la Foi, de l’espérance, de la
joie.
Je
crois en toi.
Nous, Peuple des croyants, Eglise de
Dieu, avec son Amour, avec sa Parole, avec son Esprit, nous possédons le feu
sacré, l’enthousiasme du Créateur de Vie, l’inspiration de Dieu-Artiste à
l’œuvre. Par Lui, avec Lui et en Lui, nous sommes Vivants, présence concrète de
Dieu auprès de tous.
Je crois en nous.
Credo – Fraternité
Dieu
Père-Mère de famille, Tu nous crées à chaque instant, Tu nous élèves à Toi en
nous donnant le rang d’héritier dans une fraternité divine.
Je
crois en Toi.
Dieu
Fils, Jésus, vrai homme, Tu viens en chacun de nous lorsque nous accueillons ta
parole et que nous la mettons en pratique au service de nos frères. Christ, Tu
nous justifies.
Je
crois en Toi.
Dieu
Esprit, Tu nous inspires des pensées, des paroles, des actes qui nous
permettent d’entrer avec nos frères et sœurs dans ta communion d’Amour.
Je
crois en Toi.
Eglise de Dieu : peuple de pécheurs, peuple saint, peuple de prêtres, de prophètes et de rois ; Eglise en chemin vers Dieu, en chemin par Dieu, en chemin avec Dieu, Eglise vivante, je crois en Toi.
Credo – Je ne te condamne pas
Dieu,
Père-Mère, Tu nous connais tellement. Tu
connais nos forces et nos faiblesses, nos joies et nos peines, nos courages et
nos paresses. Tu nous recrées et nous guéris à chaque instant pour que nous
soyons capables de t’aimer. Je crois en Toi, je t’aime.
Dieu,
Fils, Tu nous rejoins partout, toujours. Compagnon, ami, frère, au plus bas que
nous soyons, partout, toujours, tu nous libères et nous remets debout. Tu nous
donnes confiance, partout, toujours. Je crois en Toi, je t’aime.
Dieu,
Esprit, Tu nous ouvres l’esprit, Tu nous ouvres le cœur, à la beauté de Dieu, à
la beauté du monde, à la beauté des Hommes, à la beauté d’aimer ; Tu nous
inspires et nous guides ; Tu nous encourages et nous attends. Je crois en
Toi, je t’aime.
Eglise,
Famille de Dieu, quand tu crées et guéris, quand tu rejoins, quand tu libères
et remets debout, quand tu donnes confiance en soi, quand tu ouvres ton cœur à
la beauté, quand tu guides et encourages, je crois en Toi, je t’aime.
Credo – Joie
« Ce qui fait la joie
de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruits. »
Je
crois en Dieu créateur qui croit en l’homme, en Dieu Père joyeux des progrès de
ses enfants.
« Demeurez dans mon Amour
comme je demeure dans l’Amour du Père. Aimez-vous les uns les autres comme je
vous ai aimés. »
Je
crois en Jésus qui nous dit cela pour que sa joie soit en nous et que notre
joie soit parfaite.
Je crois en Toi, Esprit. Tu nous
inspires, nous consoles, nous enthousiasmes, nous réchauffes, nous unis, nous
fais vivre : Tu nous donnes le « la » de Dieu.
Quand
St. Paul nous dit « Soyez toujours dans la joie ». Il nous souhaite
d’être toujours en ta présence. Je crois en nous, enfants de Dieu,
capables d’être heureux du bonheur des autres, d’être joyeux de la joie des
autres, de vivre de partage, d’entraide et d’unité.
Credo – Lumière
Dieu dit : « Que la lumière soit ! » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, ce fut le premier jour. Je crois en Dieu créateur.
Je crois en Jésus, Etoile de Bethléem. « Celui qui m’a vu a vu le Père » nous dit-Il. Jésus nous fait voir Dieu. Il nous fait passer de l’obscurité à la lumière comme l’aveugle né qu’Il guérit. Il nous fait passer de l’obscurité de nos péchés à la lumière de sa communion.
Avec Syméon, je crois en Jésus lumière pour éclairer les nations.
Je crois en l’Esprit de Lumière qui plane sur les eaux. Il souffle sur la terre et allume un feu nouveau. Il vient réchauffer et éclairer notre intelligence et notre cœur. Il vient habiter en nous. Nous pouvons ainsi nous voir enfants de Dieu, frères et sœurs, héritiers d’un même Père.
Je crois en l’Eglise, peuple en marche vers l’unité, qui dépasse ses aveuglements et qui apporte, par ses filles et ses fils illuminés de Dieu : repères, chaleur et espérance, à tous les égarés que nous sommes.
Credo – Main de Dieu
Je crois,
Dieu, Père, que nous sommes dans ta main, en sécurité. Comme le vase d’argile
dans la main du potier, Tu nous crées.
Jésus, vrai Dieu, vrai Homme, Dieu au
cœur de l’humain, Tu nous touches, Tu te laisses toucher, Tu nous relèves, Tu
nous libères, Tu nous prends par la main. Tu nous dis : « Lève-toi et
marche, crois seulement, ta foi t’a sauvé, va en paix ».
Esprit de Dieu, Tu nous inspires les
pensées, les paroles, les gestes de vie et d’amour. Tu es force, tendresse,
compassion, attention, joie, renouveau. Esprit d’unité et d’éternité, je crois
en Toi.
Nous sommes le peuple de Dieu, nous
sommes sa face visible. Dieu n’a d’autres mains que les nôtres. Nos gestes
d’Amour révèlent notre nature divine. Peuple de Dieu, je crois en nous.
Credo – « Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé »
Dieu aimant, Toi notre seul Père, Tu nous crées frères et sœurs assis à la table ronde de ton Amour. Tu as écrit la musique de notre Vie. Nous croyons en Toi.
Dieu Fils, Parole de Vie qui secoue nos pesanteurs ; en nous annonçant que Dieu nous aime, Tu nous libères du fardeau de nos péchés et de nos oppressions. Tu te fais Homme pour nous donner la dignité divine. Jésus, ton joug est aisé et nous unit à Toi. Avec Toi nous sommes debout. Nous croyons en Toi.
Esprit de Dieu, Esprit de feu, Tu brûles en nous ce qui est signe de mort : les branches stériles de nos égoïsmes, de nos dominations, de notre orgueil, de notre suffisance, de nos péchés. Esprit de Dieu, souffle fragile, brise légère, Tu t’insinues dans notre cœur et notre esprit, Tu nous inspire les pensées, les paroles, les actes de fraternité, de partage, de joie, d’amour et de foi. Nous croyons en Toi.
Eglise de Dieu. Chaque fois que nous jouons la symphonie d’Amour écrite par le Père ; chaque fois que nous mettons le levain dans la pâte ; chaque fois que nous sommes le sel de la terre ; chaque fois que nous sommes frères et sœurs unis au service de chaque humain ; chaque fois que notre Joie est la Joie de Dieu ; Eglise de Dieu, Eglise des Hommes, nous croyons en Toi.
Credo – Unité
Dieu Père-Mère, à chaque instant, Tu nous crées, Tu nous crées tes enfants, Tu nous réunis dans ta maison. Nous croyons en Toi.
Dieu Fils, Tu viens jusqu’à nous dans nos limites et nos faiblesses. Tu nous appelles à te suivre. Ta parole d’Amour nous invite à construire ton royaume d’Unité. Nous croyons en Toi.
Dieu Esprit, par ta force, ta tendresse, ta lumière, ta chaleur, Tu nous fais percevoir l’Unité de Dieu ouverte à y sublimer l’Unité des hommes. Nous croyons en Toi.
Corps du Christ, Eglise de Dieu, filles et fils d’une même famille, peuple en marche vers l’Unité, nous croyons en Toi.
Credo – Veiller
Je crois en Dieu Créateur, notre Père-Mère veillant et bien-veillant, attentif à tous ses enfants soumis ou rebelles, faibles ou forts, jeunes ou âgés, de toutes races et de toutes cultures.
Je crois en Dieu Fils, Parole vivante et agissante, parole qui instruit, parole qui encourage, parole qui console, parole qui commande : Parole aimante de Dieu qui nous accompagne jusqu’à la fin du monde.
Je crois en Dieu Esprit qui nous éclaire, nous laisse entrevoir la lumière au bout de nos tunnels, nous inspire, nous donne l’énergie pour la construction du Royaume d’Amour Divin.
Je crois en nous, peuple d’enfants en marche, qui reconnaissons notre Dieu et acceptons d’être ses mains et sa bouche pour agir auprès de nos frères et sœurs et d’être ainsi présence de Dieu à tous, présence d’éternité en dignes héritiers de notre Père-Mère.
CREDO – ESPRIT DE
PENTECÔTE
« Et moi je prierai le Père, et il
vous donnera un autre Défenseur, pour qu’Il demeure éternellement avec vous »
(Jn 14,16)
Esprit du Père, Esprit du Fils. Viens !
Esprit de toujours, Esprit d’éternité. Par la force
du Verbe, règne sur le monde.
Esprit de Joie, ton souffle disperse les cendres. Sans
la poussière, revivent les couleurs.
Esprit de Vie, Tu irrigues nos déserts. Confiant,
le grain peut germer.
Esprit Créateur, ta sève déborde. Dans le bois mort
éclatent les bourgeons.
Esprit de feu, Tu brûles nos entraves. Debout, nous
prenons notre envol.
Esprit d’Amour, Tu nous fais héritiers du Père.
Nous sommes enfants de Dieu.
Esprit d’Unité, Tu nous fais Créateurs : En Dieu,
nous donnons la Vie.
Esprit du Père, Esprit du Fils, Esprit de l’Homme. Viens !
Et si l’on priait avec le groupe Glorious pour que Dieu nous éclaire?
Jésus avait vraiment manqué de diplomatie. Il avait réussi à se mettre toutes les autorités du peuple à dos, en les appelant « sépulcres blanchis », en les comparant à des vignerons homicides, en les accusant d’empêcher le peuple d’entrer dans le royaume, et en leur rappelant qu’ils avaient transformé le Temple en caverne de brigands. Même à l’égard du peuple, il n’avait pas été plus tendre, le comparant à un figuier couvert de feuilles mais ne produisant pas de fruits. Plus grave encore, il s’était mis du côté des petits et des opprimés. Et dans ces circonstances le dernier mot est toujours aux violents.
Cette
année, en ce Jour du Dimanche des Rameaux, nous lisons la Passion
selon saint Marc. Or Marc est un narrateur très
concret, qui a sans doute, comme les autres Évangélistes, sa vision théologique
propre, mais qui nous livre généralement les faits dans leur état brut, sans
interprétation.
Au cours des
siècles, diverses interprétations de la passion du Christ ont été élaborées par
les prédicateurs et les théologiens. Durant le premier
millénaire de l’histoire de l’Église, on trouve chez beaucoup de
Pères le thème du rachat. Le démon serait devenu en quelque
sorte propriétaire de l’humanité depuis la première faute, et la
mort du Fils du Dieu aurait été la rançon payée par le Père pour le
rachat des hommes. Depuis Anselme de Cantorbéry, au
11ème siècle, prévaut une autre interprétation, de caractère
juridique. Le Fils de Dieu se serait fait homme
pour expier à notre place notre péché et ainsi apaiser son Père
courroucé. Aucune de ces interprétations théologiques n’est
acceptable à notre sensibilité spirituelle et théologique
d’aujourd’hui. C’est pourquoi il est bon de faire abstraction de
toutes les interprétations et de relire les faits dans leur objectivité
brutale, tels que nous les décrit Marc.
Les
faits sont simples: Jésus est dérangeant, et surtout le message qu’il
proclame est dérangeant. Autour de sa personne
se développe une animosité qui devient graduellement de la violence
— une violence aveugle, de plus en plus communicative. D’abord le
fait de quelques membres du sanhédrin et de la secte des pharisiens et de celle
des Sadducéens, elle s’étend à tout le peuple qui finit par crier
d’une seule voix : « Crucifie-le ».
En
relisant ce récit dans le contexte actuel de la guerre en Irak et de la
situation de conflit en beaucoup d’autres points du monde, j’ai été étonné
de constater l’importance qu’y tient la réalité de la violence et du
pouvoir. Non seulement Jésus, qui a toujours refusé le
pouvoir, refuse aussi de se défendre ou de se laisser défendre par la force,
mais son Père apparaît aussi sans pouvoir. Celui qu’on appelle dans
le Credo le « tout-puissant » n’a pas pu sauver son fils de la violence
et de la malice des hommes.
Jésus
comme son Père, à l’aveugle violence des hommes ont opposé le pouvoir
de l’amour et du pardon. Jésus s’est solidarisé avec
les victimes de la violence de toute l’histoire de l’humanité, qui sont
toujours vaincues dans l’immédiat par la puissance de leurs
agresseurs. Mais en refusant de répondre à la violence par la
violence, il s’est assuré la victoire définitive par les armes de l’amour.
Nous
n’avons pas à imaginer notre libération comme le fruit du paiement
d’un rachat ou comme une peine subie à notre place par le Fils de
Dieu. La violence est au cœur de tout être humain et au cœur
de l’humanité. C’est en se situant du côté des victimes de la
violence que Jésus nous a libérés de celle-ci, démontrant l’aberration que
serait la recherche de la libération par la violence et encore plus tout effort
d’imposer à d’autres la libération par la violence. Toutes les voies
de libération sont vouées à l’échec sauf celle de l’amour qui est celle que
Dieu et son Fils ont choisie.
Lorsque vers la fin de ce
qui sera notre premier siècle, Jean rédige son évangile, la foi continue à se
répandre mais partout elle se heurte à l’incrédulité : « Jésus
ressuscité ? Je n’y croirai que si je le vois ! ». N’est-ce pas
au fond une objection humaine normale ? Jean nous raconte même qu’elle a
bloqué un apôtre : le célèbre Thomas dont le mot hébreu signifie jumeau et
qui est en effet le prototype de millions de gens qui lui ressemblent.
Pourtant Thomas avait
devant lui les hommes les plus adéquats pour le convaincre : les 10 apôtres,
ses collègues. Tous unanimes lui racontaient l’expérience unique qu’ils avaient
faite la veille alors qu’il était absent.
A la fin du sabbat, ils
s’étaient réunis dans une maison et en avaient verrouillé les portes tellement
ils craignaient de voir surgir la police qui devait chercher les collaborateurs
de ce Jésus que Pilate avait fait exécuter. Hébétés par l’échec final de leur
maître, tremblants de peur devant la menace policière, ils étaient en outre
totalement écrasés de honte. Jamais ils n’avaient péché aussi gravement, jamais
ils ne se seraient crus capables de trahir ce maître si bon. Tous lui avaient
fait le serment de mourir pour lui et tous s’étaient enfuis, l’abandonnant aux
mains de ses ennemis. Pierre, le roc, s’était effrité comme de la poussière.
Tous se voyaient voués à l’enfer.
Et tout à coup, dans ce
huis clos des hommes aux mains sales et aux cœurs souillés,
Jésus vient et il était là
au milieu d’eux.
Il n’est pas le fruit de
leur hallucination, il n’est pas une construction pour guérir de leur
tourment : il vient à eux. Ni la pierre du tombeau, ni les murs ni les
cadenas ne peuvent empêcher sa survenue. Il vient d’un autre monde. Mais c’est
bien lui, le même, celui qu’ils ont connu. En une fraction de seconde, l’idée a
surgi qu’il allait déchainer contre eux sa colère, les condamner pour leur
trahison. Mais non.
« Il leur montre ses mains
et son côté en disant: « Shalom : la paix soit avec vous ».
Vos remords qui vous
rongent, votre peur qui vous tord, votre tristesse qui vous écrase : tout
cela je vous l’enlève, je le supprime, je l’anéantis. Ma passion, les
ricanements, le fouet, les épines, les clous, la lance : j’ai vécu toute
cette horreur pour vous. Car il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa
vie pour ses amis.
Vous me suiviez pour sauver le monde : apprenez d’abord à être sauvés.
La mission
En cet instant, un torrent
d’une joie inouïe submerge les apôtres et ils se sentent comme ressuscités.
Une 2ème fois, Jésus répète
:
« Paix à vous. De même
que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ».
Il envoie son souffle sur eux et dit : « Recevez l’Esprit Saint. Tout
homme à qui vous remettrez les péchés, ils lui seront remis ; tout homme à
qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus ».
L’apparition pardonne,
remplit de paix et de joie et envoie en mission universelle. Le Christ a achevé
l’œuvre reçue de son Père et qu’il a pu accomplir par la puissance de son
Esprit. Désormais cette action doit se répandre partout par la parole qui la
proclame. Les disciples ne seront pas les exécutants d’un ordre car la mission
est un flux unique : le Père est amour et, par l’Esprit, son Fils a
diffusé cet amour jusqu’au point maximum de la mort. Maintenant il transmet cet
Esprit à ces hommes pour qu’ils répandent ce même amour dans tous les peuples
jusqu’à la fin du monde. Ne condamnez pas le monde, ne le dirigez pas : proposez-lui
le pardon.
Une paroisse qui organise
des projets, qui planifie un programme, qui croit qu’avec de l’intelligence, de
la bonne volonté et des ressources suffisantes, on remplit sa tâche pour
organiser la liturgie et aider les pauvres n’a pas encore compris la profondeur
de ce qu’est « la mission ». L’Eglise n’est pas une entreprise de
conversion mais un élan de divinisation, de pacification de l’humanité.
Jamais peut-être n’a-t-on
aussi fortement souligné le scandale de la résurrection : Pierre et tous
les apôtres peuvent bien raconter mille fois ce qu’ils ont vécu, insister tant
qu’ils le peuvent, manifester par leur changement l’authenticité de leur
témoignage, Thomas demeure incrédule. Le Ressuscité peut bien passer les
murs : il ne peut pénétrer dans un cœur qui le refuse. La puissance divine
s’arrête au seuil de notre liberté.
Aussi ne soyons pas surpris si nous-mêmes ne parvenons pas à transmettre ce qui
nous tient tant à cœur.
La situation est bloquée.
Que faire ?
Rendez-vous dimanche prochain
Huit jours plus tard les
disciples se trouvaient dans la maison, portes verrouillées, et Thomas était
avec eux. Jésus vient, il était là au milieu d’eux et
dit : « Paix à vous ». Il s’adresse à Thomas :
« Avance ton doigt, vois mes mains : cesse d’être incrédule mais
croyant ». Thomas dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ». Jésus
lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient
sans avoir vu ».
On dirait que le Ressuscité
fait une concession à Thomas mais elle est exceptionnelle: il comprend sa
requête puisqu’il ne la condamne pas et il faut que le groupe entier des
apôtres fasse l’expérience de Pâques. Mais dorénavant chaque humain est invité
à rejoindre le groupe des croyants le 1er jour de la semaine qui est le jour où
la communauté se rassemble.
Puisqu’aujourd’hui où,
selon l’expression classique, nous sommes « 8 jours après Pâques »,
nous avons grand intérêt à méditer sur cette nouvelle manière de vivre le temps
et sur l’importance essentielle de ce jour que la société a défiguré. On nous a
convaincus que samedi-dimanche constituaient le week-end, la fin de semaine.
Après les courses aux magasins, les randonnées vers la résidence secondaire ou
la recherche d’un restaurant gastronomique, beaucoup se débrouillent pour
« avoir sa messe », pas trop longue, vite fait bien fait. Et, en
pestant, le lundi matin, on reprend le boulot pour une nouvelle semaine.
Archi-faux !!
Les premières générations
chrétiennes ont lutté, contre les païens et contre les Juifs, pour modifier la
façon de vivre. Faire du 1er jour de la semaine le jour de fête primordial
était une singularité bizarre pour l’entourage et cela attirait dérision et
sarcasmes. Cette pratique désignait nettement les nouveaux chrétiens lorsque
des vagues de persécutions se déclenchaient. Mais pour eux, leur vie nouvelle
pivotait autour de cette expérience que les apôtres avaient vécue et que nous
venons d’évoquer.
Dans la maison de l’un
d’eux, on se rassemblait et on fermait les portes. Il y avait là des gens de
tous âges et de toutes conditions. Jeunes et vieux, riches et pauvres,
personnalités en vue et dockers s’accueillaient comme des frères. Plusieurs
avaient peur, tous reconnaissaient qu’ils étaient pécheurs.
Et le Ressuscité
venait au milieu : ils prenaient conscience qu’aucun d’entre eux, ni
le président ni le plus cultivé, n’était le centre de leur relations. Ils
n’exigeaient plus de le voir mais ils écoutaient sa Parole de feu. Les
Ecritures leur prouvaient que Dieu agissait pour sauver l’humanité de la
violence et de la guerre. Hors de toutes écoles, ils étaient éclairés par une
Vérité qu’ils ne recevaient de personne d’autre. Ils apprenaient à vivre et
comment peu à peu on devient un homme et on construit le monde.
Ils n’exigeaient plus de le
toucher mais, bien mieux, ils le consommaient comme Pain de Vie. Eparpillés
dans le monde, opposés par leurs caractères, dissemblables par leur condition
sociale, ils se voyaient unis dans le Ressuscité, recueillis par lui,
réconciliés. Partageant un même pain, ils devenaient un seul Corps.
Ils ne voyaient pas le
Messie : ils l’étaient. Et leur joie était telle qu’ils n’avaient qu’une
envie : annoncer la Bonne Nouvelle d’un Dieu qui n’est qu’amour, d’un Fils
qui laisse percer son cœur pour que nous y entrions, d’un Esprit qui est élan
de partage. Aussi l’assemblée envoyait les croyants en plein monde ;
pleins de l’Esprit, ils n’avaient qu’un désir : transmettre le pardon de
Dieu.
Le dimanche n’était pas une
routine fastidieuse, un rite obligatoire expédié pour clore la semaine. Tout au
contraire, il était la Lumière originelle qui s’allume et va éclairer toute la
semaine qui vient. Le dimanche était Jour du Seigneur, jour de l’assemblée,
jour de la réconciliation, jour de la Parole, jour de l’Eucharistie, jour de la
Paix, jour de la joie, jour du bonheur, source d’une vie signifiante.
« Heureux ceux qui croient sans voir ».
Thomas nous dit : Ne
demandez pas à voir le Ressuscité. Vivez de sorte que l’on pressente qu’il est
au milieu de vous et qu’il justifie votre vie.
Conclusion de l’Evangile
Tout est dit : Jean peut
achever son livre.
Jésus a fait beaucoup
d’autres signes devant les disciples. Mais ceux-ci ont été écrits afin que vous
croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu et afin que, par votre foi,
vous ayez la vie en son Nom.
Lire l’Evangile, chemin de
signes qui orientent notre existence pour nous conduire à confesser, comme
Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ».
Alors nous vivons. Alléluia !
Frère David Johnson est un grand roux de 34 ans tombé amoureux de
la Syrie et des communautés de chrétiens qui y vivent. « Avant d’arriver au
Moyen-Orient, je ne savais même pas que des chrétiens y habitaient, or ils sont
2 millions ! », se souvient-il. Le religieux s’est installé dans le
monastère de Saint-Jacques le Persan, à Qara en Syrie. Celui-ci regroupe des
moines de huit nationalités, dont aucun n’a voulu fuir le pays malgré la guerre
civile.
Il salue innocemment des soldats
Lundi de Pâques 2012. Alors qu’un convoi de « l’Armée syrienne
libre » (FSA) passe devant le monastère, le frère Johnson les salue de la
main, comme il aurait salué un voisin dans son Colorado natal. Mais la
situation est tendue, la FSA est en guerre contre le régime de Bachar el-Assad,
et ces militants trouvent louche cet étranger qui ne semble pas avoir peur
d’eux… Ils l’arrêtent donc, l’accusant d’être « un espion à la solde des
Américains ». Johnson se confie : « Au lieu de paniquer, ma communauté s’est
immédiatement rendue à l’église pour commencer la liturgie. Ils se sont mis à
prier et à célébrer la messe. J’étais dans les mains de Dieu et ne ressentais
aucune peur ».
En paix parmi les fusils d’assaut
Ressentant une étrange paix, et même de la joie, le frère Johnson s’est
mis à chanter la Résurrection de Jésus à ses ravisseurs dans leur langage
natal. Ils furent d’abord surpris, mais le frère réalisa qu’ils l’écoutaient
attentivement. « Ils m’ont dit : ‘Nous n’avions jamais entendu cela
avant ! Pourquoi ne pas le chanter à nouveau ?’. Alors j’ai
recommencé : ‘Le Christ s’est relevé de la mort, abattant la mort par la
mort, et à ceux qui gisent dans la tombe, Il a donné la vie’. Les militants se
sont mis à rire et à battre des mains ». Ils décidèrent alors de le ramener
dans son monastère, mais avant cela, ils souhaitèrent montrer à leurs amis le
« frère américain chantant ». « Ils m’ont amené pour faire
découvrir les chants de la Résurrection à un groupe de soldats, et ils
battaient tous des mains ! Je croyais rêver ! J’avais l’impression
d’être entré dans une dimension parallèle », se rappelle le frère Johnson.
Libéré et applaudi
Bien que le moine avance que sa capacité à parler
la langue des militants a dû contribuer à sa libération immédiate, il se dit
convaincu que les prières de ses frères et le nom de Jésus l’ont sauvé en ce
jour de Lundi de Pâques. C’est pourquoi, il conseille à tous ceux qui se
préoccupent du terrorisme islamique au Moyen-Orient de prier. « Priez,
priez, priez », enjoint-il, et ayez confiance en la sagesse de Dieu. »
CARLO CARETTO – UN PEUPLE EN ATTENTE.
Voilà ! L’humanité est
en attente de Dieu. Le peuple élu qui, lui, marche en tête, plus sensible à
l’attente, fixe son regard sur l’horizon. Désormais le Messie doit être proche.
Que cherche en lui ce peuple, son peuple ? Quels traits s’attend-il à
découvrir à première vue, sur le visage du Messie ? La puissance, la
gloire, la lumière éblouissante, le triomphe.
Et que voit-il
arriver ? La faiblesse, la petitesse, l’obscurité, l’anonymat. Qui a reconnu
la venue de Dieu sous les apparences charnelles d’un petit enfant sans
défense ? Personne ! Marie, la pauvre maman de Jésus, tient dans ses
bras l’inconnu des nations, le vrai “Dieu caché” d’Isaïe. Parmi tous ceux qui
l’attendaient, aucun ne l’a reconnu. Personne n’est venu de Jérusalem, la ville
sainte, piédestal du trône de Dieu !
Ce fut pire encore !
Quelqu’un s’est déplacé, mais pour tuer l’importun qui venait de manière si
différente de ce que l’on attendait. Le peuple le plus religieux de la terre,
le peuple élu ne vivait que de cette attente, et cette attente était devenue
fièvre, cela se sentait dans l’air. Que cherchait ce peuple scrutant l’horizon
messianique, l’aurore de toutes les prophéties ? Il cherchait le Fils de
David, le vainqueur, le Dieu des armées, celui qui devait restaurer le royaume,
celui qui devait enfin chasser les Romains détestés ! Triomphe, victoire,
sécurité : toujours le même rêve !
Et qu’arrive-t-il ? Un
pauvre ouvrier, obscur dans un village obscur, et, qui plus est, méprisé. Il
n’y a rien à faire, après tant d’années d’attente, personne ne s’est aperçu de
sa venue. Les regards cherchaient bien autre chose que la sueur d’un
travailleur ou l’anonymat d’un pauvre !
Et comment finit cette
histoire ? Le conflit entre Celui qui se dit le Fils de Dieu, le Messie,
et ceux qui ne peuvent accepter une telle manière de procéder, ce conflit
atteint son paroxysme et se résout par la crucifixion d’un innocent.
Dites-moi, si aujourd’hui,
Bethléem, Nazareth, le Calvaire, ne sont pas la démonstration du silence de
Dieu, de la pauvreté de Dieu, de ces voies qu’il parcourt en réalité pour venir
à nous et se faire connaître ! Et ces voies sont ténèbres ! Oh !
Non point ténèbres pour lui, non point ténèbres en elles-mêmes, car rien n’est
plus lumineux que l’anéantissement de Jésus à Bethléem, que la réalité de
l’Incarnation à Nazareth, que l’amour infini et libérateur du Calvaire. Tout
cela est lumière, et quelle lumière !
Mais cela est ténèbres pour
nous qui aimons faire parler de nous, tandis que Dieu est silencieux. Cela est
ténèbres pour nous qui voulons la puissance, tandis que Dieu est douceur. Cela
est ténèbres pour nous qui voulons jouir, toujours jouir, alors que Dieu, lui,
est service et amour gratuit et souvent douloureux.
« Je sais, Moi, les desseins que je forme pour
vous, desseins de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une
espérance. » (Jr
29 :11)
Christian DUQUOC.
Le Vivant.
Les récits évangéliques des apparitions sont des récits de communication. Avec un mort, aucune communication n’est plus possible : la mort est la cessation définitive de toute relation. Le mort peut vivre dans le souvenir, sa parole peut être source d’action : le prophète, le sage, l’être aimé vivent dans la mémoire des hommes ; mais ils ne sont plus là pour reprendre leur parole, celle-ci est désormais la possession de ceux qui se souviennent. Jésus est mort : sa parole sur le royaume demeure prisonnière de sa mort. Les disciples se la rappellent sur le chemin d’Emmaüs, ils s’en souviennent comme d’une espérance inouïe, mais aussi comme d’une déception totale et profonde.
Or l’expérience pascale consiste précisément dans la reprise de l’initiative
par Jésus : « Il s’est présenté lui-même vivant. » Si les récits évangéliques
soulignent le caractère quotidien, matériel des rencontres avec les Apôtres,
c’est dans le but de manifester de façon claire et simple qu’il ne s’agit pas
d’un souvenir qui évoque Jésus, mais Jésus s’impose, prend l’initiative,
demeure maître de sa Parole antérieure, et, finalement, est le Seigneur de sa
mort, puisqu’Il permet de l’interpréter à partir de sa vie. La mort brise les
relations, mais Jésus se présente aux Apôtres : Il fait éclater le carcan de la
mort. Il est libre de communiquer quand Il veut. L’expérience pascale, c’est la
communication et la relation restituées, dans une liberté insoupçonnée. Ce
n’est pas le souvenir qui commande, Jésus n’est pas le prisonnier de notre mémoire,
Il est le Vivant ; et parce qu’Il est le Vivant, Il est Promesse jusqu’à ce que
s’accomplisse pour tous la communication, brisure de la mort.
Cette expérience apostolique est la racine de la foi chrétienne : le destin, la non-communication imposée définitivement par la mort, est détruit. Il n’est pas supprimé en imagination, non, c’est en réalité qu’il a cessé d’exister : Jésus s’est présenté lui-même vivant. L’expérience pascale consiste dans le fait que, contrairement à toute attente et à toute expérience, Jésus s’impose comme vivant aux Apôtres et ceci dans leur histoire. Sa vie terrestre et sa Croix en sont autrement illuminées : paroles, gestes, miracles, liberté à l’égard de la Loi, Passion, Crucifixion revêtent une signification qui n’était pas apparue aux disciples. Ils relisent l’Écriture avec d’autres yeux. Jésus avait annoncé le règne de Dieu, Il était le Prophète. Voici qu’Il est le Vivant, le Seigneur. Toute l’attention se déplace vers lui. La brisure qu’Il opère en libérant du destin n’est pas d’abord psychologique, mais objective. La communication rétablie, la relation réalisée transforment totalement la compréhension que l’homme prend de soi-même. Christologie. Le Messie, p. 163-164
Le plus grand défi de notre humanité
Blandine Vanderlinden – Dominique van Duyse
Informations de contact Adresse de courrier newsletter@dominicains.tv
Car toute la Loi est accomplie dans l’unique parole que voici : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde : vous allez vous détruire les uns les autres. Ga 5, 14-15 Le message de Jésus-Christ, que rappelle Paul dans l’ensemble de sa lettre, porte sur deux valeurs essentielles et liées, la liberté et l’amour. Toutes deux forment un couple indissociable et constituent le socle de notre humanité. Nous sommes libres —et responsables— de nos choix, alors comment les orienter ? Comment leur donner sens ? La réponse nous est donnée par Jésus-Christ dans son commandement suprême. Arrêtons-nous sur le terme amour. Que signifie vraiment aimer ? Qu’est-ce qu’aimer ? Pour nous, aimer est fondamentalement un acte de foi, il est également une décision, et il n’y a pas d’amour sans liberté.
Un acte de foi. On ne sait pas dire pourquoi on aime son partenaire, ses enfants, son voisin. On aime son enfant parce qu’il est son enfant. C’est tout. C’est ainsi… Il n’y a pas d’autre explication… C’est un acte de foi. Il peut s’exprimer en « je crois en toi ».
Une décision, une posture. Aimer c’est décider de porter un regard d’amour vers l’autre, vers la vie. C’est décider que ma vie soit orientée vers, et par, l’amour. Aimer son prochain s’exprime par la bienveillance, le respect, par tout acte lui permettant d’épanouir tout son soi, de prendre son envol. Les exemples d’actes d’amour sont innombrables aujourd’hui : le corps médical qui se dévoue au risque de sa propre santé, les commerçants qui travaillent avec cœur dans des conditions difficiles, les bénévoles qui rendent de multiples services, … Plus humblement aussi, mais tout aussi fort et important, nous pouvons retrouver l’acceptation et le respect du confinement, le port du masque pour protéger l’autre, ou tout simplement apporter de la joie autour de soi.
Une liberté. Aimer est un élan du cœur, un geste gratuit et sans attente. Si on ne s’aime pas, nos portes intérieures sont fermées. S’aimer soi-même permet d’être libéré de toutes nos peurs et blessures et de s’ouvrir. S’ouvrir à oser aimer l’autre, le seul chemin vers plus d’humanité : un fameux défi !. Blandine Vanderlinden – Dominique van Duyse
Quand tout semble perdu, il est bon de penser aux grands témoins de la foi.
On peut faire des miracles avec la foi, s’engager sur de nouveaux chemins.
11 Moïse dit à Dieu : « Qui suis-je pour aller trouver Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les fils d’Israël ? » 12 Dieu lui répondit : » Je suis avec toi…. » Grâce à la foi, il sortit le peuple de l’esclavage. https://www.aelf.org/bible/Ex/3
La foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Saint Thomas: « Je ne croirai que si je le vois de mes yeux. »
L’un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : «Nous avons vu le Seigneur !» Mais il leur déclara : «Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l’endroit des clous, si je ne mets la main dans son côté, non, je ne croirai pas!» Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : «La paix soit avec vous !» Puis il dit à Thomas : «Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant.» Thomas lui dit alors : «Mon Seigneur et mon Dieu !» Jésus lui dit : «Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu.» https://www.prionseneglise.fr/textes-du-jour/evangile/2014-07-03
Abraham n’a pas attendu d’avoir un fils pour croire.
18 Espérant
contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand
nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu
auras !
21 car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis. https://www.aelf.org/bible/Rm/4
Moïse n’a pas attendu d’être sorti d’Egypte pour croire. Et nous, devant tant de souffrances et de morts, croyons-nous que Dieu peut nous sauver?
Prions pour que se lèvent une multitude de prophètes, petits et grands.
Chacun est appelé à servir Dieu pour le bien des frères et sœurs en humanité. Tant de souffrances ne peut pas nous laisser indifférents tout de même! Et moi, vais-je encore attendre pour dire « Je crois, envoie-moi» ? https://www.youtube.com/watch?v=mgLwH5RdtPk
Quelle attitude face au corona?
Comment peut-on trouver des occasions de se réjouir quand on ne parle que de morts et de souffrances?
« Comme dit Christian Merveille, « C’est parfois en creux qu’on peut découvrir les choses. C’est dans le désert qu’on a le goût de l’eau, c’est au cœur de la nuit qu’on a le goût du jour. Il y a une lucidité qui nous vient parfois dans ces moments-là, quand on se surprend à regarder le monde à travers ses larmes, comme si elles servaient de lentilles pour rendre plus net ce que l’on regarde.” (Jean Hegland – « Dans la forêt ») Avec lui, je vous invite donc à « voir autrement les choses, sous un jour nouveau et éclatant » Comme le printemps l’annonce (avec ce beau soleil en prime !), la vie reprend toujours le dessus, germe discrètement pour finir par s’imposer. Nous pouvons sentir autour de nous où se trouve la vie, là où nos défunts sont vivants, ce qui nous donne vie, ce qui donne vie au monde, là où la vie et l’amour palpitent, la vie partout… »(anonyme)
Combien de temps vas-tu reporter l’appel à t’agripper à la bouée que Dieu te lance?
L’infime coronavirus a démontré à l’homme qu’il n’est pas tout puissant, mais au contraire : il est tout petit face à Dieu.
Reconnaître que tout est dans la main de Dieu aide à passer le cap, sans trop de crainte.
Psaume 138: 7Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie, Tu étends ta main sur la colère de mes ennemis, Et ta droite me sauve. 8 L’Éternel agira en ma faveur. Éternel, ta bonté dure toujours, N’abandonne pas les œuvres de tes mains!
Il est bon de savoir que DIEU EST GRAND D’AMOUR! DIEU EST BEAU! DIEU EST BON! Il mérite notre confiance.
Ne pas porter de jugement prématuré, lire entre les lignes facilitent notre vie de foi.
Si nous fixons notre regard sur les richesses du Vatican, si nous
regardons les personnes boiteuses, fragiles qui portent le message de
l’Evangile, nous risquons de dire : « Nous ne croyons pas à tout
cela. » C’est pourquoi il est bon d’APPRENDRE à LIRE entre les lignes, à ECOUTER,
les yeux fermés, ce que Dieu, ce que l’Esprit nous souffle.
Pendant la pandémie, la messe avec le pape François est retransmise
chaque jour à 7h du matin en direct de Rome. Heureusement, nous pouvons la
retrouver sur internet. J’invite tous ceux qui ont soif de comprendre le
mystère de Jésus-Christ, le mystère de l’Eglise, à suivre l’une ou l’autre
messe et à prier intensément pour le don, le cadeau de l’ESPRIT SAINT : c’est lui qui donne
la FOI.
NB : Les lectures bibliques commencent avec l’arrivée de la religieuse.
Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu.
« La foi des chrétiens repose non sur un linceul, mais sur les Évangiles »
Venu vénérer l’objet en 1998, Jean Paul II avait vu dans le Saint Suaire « une provocation à l’intelligence ».
Quelles reliques de la Passion ?
Dès la naissance du christianisme, les reliques ont été l’objet d’une
attention particulière. On peut comprendre qu’apôtres et disciples aient pris
de grands risques pour sauvegarder celles qui ont touché le corps du Seigneur.
Hélas les tourments de l’histoire les ont dispersées et la cupidité humaine a
jeté le trouble sur l’authenticité de nombre d’entre elles. La recherche
historique et archéologique, alliée au progrès scientifique, peut-elle éclairer
croyants et incroyants ?
Le Suaire d’Oviedo.
C’est un rectangle de lin destiné à essuyer la sueur, ou appliqué, dès
leur mort, sur le visage des suppliciés pour le dissimuler aux passants. Celui
qui nous intéresse est conservé dans la crypte de la cathédrale d’Oviedo, en
Espagne. Son existence est attestée par saint Cyrille de Jérusalem (315-387)
dans l’église du Saint-Sépulcre. Des historiens ont ensuite consigné les étapes
de son trajet entre Jérusalem, lors de l’arrivée des Perses en 614, et
l’Espagne, où il est mentionné au concile de Braga (679). Au IXème siècle, le
roi Alphonse III fera fortifier l’église qui l’abrite, montrant l’importance
attachée à ce précieux tissu.
Ce suaire ne représente aucune image humaine mais de nombreuses taches
de sang et de sérum dont l’analyse, par informatique, a révélé l’apparition à
des moments successifs. La première se forme lorsque le corps en encore en
position verticale, écoulement nasal, la tête du condamné étant penchée vers
l’avant. La seconde et les suivantes se produisent une heure plus tard e et
indiquent avec précision comment le corps a été porté sur sa droite puis sur sa
gauche, avant d’être placé horizontalement. Cette étude détaillée a permis de
reconstituer plusieurs étrapes entre crucifixion et ensevelissement.
Les très nombreuses recherches
scientifiques ont abouti à plusieurs certitudes : « un linge
mortuaire, posé sur le cadavre d’un homme car le mécanisme de formation des
taches est incompatible avec un mouvement respiratoire ; la bouche de
l’homme était fermée, les écoulements constatés proviennent d’un œdème
pulmonaire, le haut de la nuque présente des traces de saignements faites
lorsque le corps était encore en vie et qui ont cessé, une heure environ avant
le placement du suaire. » (Congrès de 1990 et 1994) De plus, des pollens
très anciens de deux espèces endémiques de la Palestine ont été décelés sur ce
tissu, en 1978, ce qui pointe une origine géographique précise.
La Tunique d’Argenteuil.
C’est un vêtement souple, en fil de laine, qui se portait à même la
peau, réalisé sans couture sur un métier à tisser domestique et peint à la
garance. Ces détails témoignent de techniques du Proche-Orient, au début de
notre ère. Cette tunique est vénérée comme celle que le Christ portait durant
sa Passion, après la flagellation, jusqu’à sa crucifixion. Là où les soldats
l’ont tirée au sort, comme le relate l’évangile de Saint Jean. (9 :23)
Certains historiens confirment sa présence dans un coffre de marbre, en
partance pour Constantinople, à la fin du VIème siècle. D’autres attendent 1156
pour se prononcer car seule la tradition dit que Charlemagne l’aurait reçue
pour son sacre, avant de la confier à sa fille, abbesse du monastère
d’Argenteuil, près de Paris. En 1156, on l’y retrouve dans un mur, probablement
cachée pour échapper au pillage des Normands. Commence alors une grande période
d’ostensions solennelles à la piété des fidèles. De nos jours, on ne peut voir
que son reliquaire mais une ostension est prévue tous les 50 ans.
Ce vêtement, malgré son très mauvais état, a lui aussi été ausculté par
la science. Les médecins légistes y ont découvert une grande quantité de sang
humain séché, du groupe sanguin AB, le plus rare, ses cellules témoignant d’une
déshydratation du sujet, ainsi que de la sueur. Les taches observées sont
essentiellement réparties sur les épaules et le milieu du dos. Enfin, on y a
recensé les deux pollens endémiques de Palestine présents sur le suaire
d’Oviedo, ainsi que les spores qui s’y dispersent au printemps, saison de la
passion du Christ. Dans les années 2000, des analyses au carbone 14 proposent
des datations entre le VIè et le IXè siècle mais elles ne sont pas
infaillibles, faisant l’impasse sur leurs lieux de conservation, dans du marbre
(de la calcite pure), et, cache sous terre pendant la Révolution, soumise aux
composantes chimiques du sol.
Le Linceul de Turin.
C’est de loin la plus connue de ces trois reliques. Il est conservé dans
une chapelle de la cathédrale de Turin, depuis le XVIème siècle. On connait
approximativement son parcours depuis Jérusalem, grâce à des textes des IIIè et
IVè siècles, via Constantinople en 944, puis sa présence attestée en Champagne
puis à Chambéry. Il a subi de nombreux dommages dont trois incendies alors
qu’il était plié, ce qui laisse des marques symétriques.
Cette pièce de lin (4,39 m x 1,10 m) de grande qualité porte, en
négatif, l’image du corps d’un homme, de face et de dos. Des taches de sang y
dessinent le tour de ses blessures. Le tissu ne comporte aucun reste de
produit, mais une oxydation telle une brûlure, qui n’atteint que la surface des
fibres, les traces de sang l’auraient donc imprégné d’abord.
Le mystère de la composition de cette image a imposé tant d’enquêtes
historiques et scientifiques qu’il est impossible de les citer toutes. Les
premières ont constaté que les blessures correspondent exactement à la
description de la passion de jésus de Nazareth dans les évangiles et aux
méthodes en vigueur sous le régime romain : répartition des 120 coups de
fouet sur toute la hauteur du corps, pour éviter la zone du cœur et la mort
prématurée, ou coup de pilum entre les côtes pour l’achever. De plus, le défunt
a été enseveli sur le dos, mains croisées sur le bas ventre, à la manière
juive. Quant aux analyses chimiques, elles révélèrent notamment qu’aucun
colorant n’aurait pu résister à la chaleur de l’incendie (en 1532) qui provoqua
la fusion partielle du coffre en argent renfermant la relique.
Mais en 1988, la datation au carbone 14 semble contenter ses
détracteurs : elle conduit à une origine médiévale. Or cette analyse a été
contestée par des chercheurs de tous bords, à cause du manque de rigueur
scientifique de son déroulement. Ils dénoncent des irrégularités dès le début
du protocole (une seule technique retenue au lieu de deux, un seul organisme de
contrôle au lieu de trois…) l’abandon de la procédure en aveugle, des anomalies
dans les prélèvements des échantillons et le non-accès à l’ensemble des
résultats.
Il est donc préférable de s’en tenir aux conclusions de recherches
rigoureuses, sont, en 2010, le décryptage des lettres, qui avait déteint sur le
linceul, destinés à identifier le corps du condamné, un an plus tard, quand on
le rendrait à sa famille. « Dans la 16ème année, du règne de Tibère, Jésus
de Nazareth, mort à la neuvième heure… »
Mais c’est l’étude comparative avec le Suaire d’Oviedo qui apporte les
concordances les plus étonnantes : la superposition des deux linges fait
exactement coïncider les taches de sang du visage ; les mêmes pollens
anciens y sont été repérés, comme sur la tunique d’Argenteuil ; les trois
reliques sont imprégnées du sang du groupe AB, le plus rare. Sachant que les
groupes sanguins n’ont été mis en évidence qu’en 1901, qui aurait pu, en au
XVIème siècle ou au Moyen-Âge, faire coïncider une telle caractéristique sur
les trois reliques ?
Si la liberté humaine est indispensable à l’acte de croire, pourquoi
opposer foi et science quand elles peuvent s’éclairer mutuellement ? (Sabine PEROUSE. Journal Dimanche 19 avril
2015)
Prêtres et religieux pendant la Seconde Guerre mondiale
A l’occasion de la commémoration de la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe, le 8 mai 1945, découvrez deux documentaire inédits sur ces prêtres et religieux qui se sont battus contre la barbarie, et ont donné leur vie pour la paix.
La Foi jusqu’au sacrifice
Une Coproduction KTO / GRAND ANGLE (2019), 52 min.
Au cœur de la seconde guerre mondiale, des prêtres et des religieux ont donné leur vie pour la paix. Ils se sont battus avec héroïsme contre la barbarie. Ils sont morts, souvent jeunes, avant même d’avoir vécu et font l’objet d’un bien fondé devoir de mémoire. Au regard des bouleversements contemporains, leur sacrifice a-t-il été inutile ? Au contraire, à travers de très nombreux et poignants témoignages, d’émouvantes images d’archives ainsi que d’inoubliables séquences tournées au sein même de lieux de mémoire exceptionnels, ce film nous transmet un magnifique message d’espoir.
BLOCK 26 : 8 mois à Dachau
De 1938 à 1945, près de 3000 prêtres, religieux et séminaristes sont déportés à Dachau. Regroupés dans des blocks spécifiques – qui conserveront pour l’Histoire le nom de « baraques des prêtres ». – un millier d’entre eux y laisseront la vie. Partageant le sort commun des déportés, les prêtres de Dachau s’efforcent de maintenir intacte leur vie spirituelle et sacerdotale. Ce sera le cas du père Gérard Pierré, qui était le dernier survivant des prêtres déportés du Block 26 – il est décédé le 3 avril dernier. Il partage ses souvenirs, sa philosophie de vie qui lui a permis de supporter cette détention.
Sans s’en rendre compte probablement, certaines personnes blasphèment quand elles nous disent que Jésus n’a pas été torturé, qu’il n’est pas mort martyr, parce que Dieu protège ses prophètes….
Et les terroristes, les islamistes ont le malheur de penser qu’ils rendent service à Dieu en sacrifiant les personnes qui ne partagent pas leurs idées.
NB: Pour rédiger ce chapitre je me suis largement inspirée des conférences à l’abbaye Notre Dame de la Paix à Chimay, du père Maurice GILBERT, professeur émérite à Jérusalem et à Rome. J’espère ne pas m’être trop éloignée de l’esprit qui l’animait.
Conversation au gré d’une rencontre fortuite.
– Je connais Jésus. C’est aussi un prophète de l’islam. Mais le plus grand prophète, c’est Mahomet, la paix soit sur lui.
– C’est ton droit de penser ça. Mon devoir à moi, en tant que chrétienne, c’est de te dire que la Bible parle autrement de Jésus-Christ.
-Mais vous avez falsifié la Bible !
-Hé là, stop ! Qui peut falsifier les récits originaux ? N’est-ce pas celui qui vient après, celui qui n’était pas présent au moment de l’histoire qu’il raconte ?
-Laisse tomber !
-Comme tu veux, mais … si tu m’écoutais un peu avant de tourner la page?
Si ! Jésus est mort sur la Croix et ressuscité ! Il est VIVANT ! Nous en sommes tous témoins.
Mahatma Gandhi :« Jésus Christ était complètement innocent, il s’est offert lui-même comme sacrifice pour le bien des autres, ses ennemis inclus, et devint la rançon du monde. Ce fut un acte parfait. »
Coran. Sourate XIX : « Et paix sur moi le jour où je naquis, et le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité comme vivant. Voilà Jésus, fils de Marie. Parole de la vérité dont ils doutent encore. »
Vrai ou faux: Jésus est-il mort sur une croix?
L’Esprit Saint qui agit dans toutes les religions a permis que Mahomet annonce la mort et la Résurrection de Jésus. Ce qui nous différencie dans ce domaine, c’est que, pour les Musulmans, Jésus n’est pas mort sur la croix. Pour eux, c’est Judas qui a pris sa place ou un sosie. Qu’en disent les historiens ?
Ce n’est pas seulement l’Evangile qui affirme la crucifixion de Jésus. Elle est largement rapportée par les auteurs séculiers.
Tacite (55-120 ap. J-C), surnommé le plus grand historien de Rome, écrit que Christ « fut mis à mort sous Ponce Pilate. »
Lucien de Samosate, satiriste grec de la seconde moitié du 2e siècle, écrit : » Les chrétiens adorent à ce jour un homme – le personnage distingué qui introduisit leurs nouveaux rites et qui fut crucifié pour cette raison… »
De même, Thallus (cité par Julius Africanus) écrit aux environs de 52 ap. J-C qu’une éclipse s’est produite au moment où Christ mourut. C’est exactement ce que rapportent les évangiles (Matthieu 27:45, 40) !
Le « Jésus » des Evangiles est devenu Issa dans le Coran.
Le prénom Jésus signifie « Dieu sauve », or, pour les Musulmans Jésus ne sauve pas. Le Coran utilise donc un nom qui ne signifie pas « Dieu sauve ».
Jésus, c’est Yeshoua en hébreu, prénom couramment utilisé à l’époque où Jésus-Christ est né.
Le sacrifice d’Abraham. Quel lien
avec celui de Jésus-Christ ?
Parce qu’il aime, Dieu ne veut pas la mort !Certains hommes n’ont pas beaucoup de respect pour la nature humaine. Ils en arrivent à tuer des êtres de chair comme eux ! Les animaux tuent pour se nourrir, mais l’homme, il tue pour quoi ? Dieu, par contre, prend toujours soin de ses enfants ! Il est fatigué de voir que les hommes s’entretuent, d’autant plus quand ils tuent en son nom, en criant par exemple : « Dieu est avec nous » ou « Gott ist mit uns » ou « Allah Akhbar » ou « God is with us » …
Au temps d’Abraham, il arrivait qu’on sacrifie son fils aîné pour plaire aux divinités ! C’était une tradition. Horreur ! De nos jours encore, des magiciens, des sorciers, demandent à des parents de sacrifier leurs enfants ! Tuer son enfant, c’est vraiment un dérèglement de la nature humaine ! Jusqu’où peut donc aller la folie de l’homme ? Tuer la chair de sa chair ! C’est fou !
Dieu est profondément peiné de voir que les hommes lui offrent des
sacrifices humains! Aussi, un jour, il va le dire bien fort. Il va retenir le bras
d’Abraham, alors que celui-ci s’apprête à tuer son propre fils, Isaac.
Le sacrifice humain a été remplacé par celui d’un bélier (mouton mâle).
Abraham a obéi à la voix de Dieu dans son cœur. Il n’a pas obéi à la tradition, préférant obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Oui, Dieu a parlé au cœur d’Abraham et Abraham a écouté, il a obéi et son fils a eu la vie sauve ! Dieu est un Dieu de Vie !
Un jour viendra où les hommes tueront Jésus, le Fils de Dieu. Au nom de la religion. C’est cet événement que l’Eglise commémore le vendredi-saint. Jésus a pris la place d’Isaac. Il a pris la place de tous les Isaac du monde ! Il est le mouton, l’Agneau de Dieu qui s’est librement offert en sacrifice. Puissions-nous comprendre ce message fort ! C’est seulement dans la prière qu’on peut comprendre un tel mystère : le sens de l’incarnation… le sens de la mort de Jésus… le sens de sa résurrection… L’islam nie ces mystères. Quand j’étais jeune, je ne comprenais rien à tout cela ! Alors, j’ai prié Dieu de m’éclairer et Il l’a fait. Merci Seigneur !
Cantique : A l’Agneau de Dieu – Elisabeth Bourbouze
Prophétie d’ISAÏE: Dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. » Alors se dessilleront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie ; car l’eau jaillira dans le désert, des torrents dans le pays aride. (Is 35 : 4-6) »
Pourquoi Jésus n’a-t-il pas tout le succès qu’il mérite ?
Pourquoi la foi en Jésus-Christ est-elle encore trop peu répandue alors qu’il a vaincu la mort, alors qu’il est ressuscité, et que tant de grands hommes et femmes se reconnaissent en Lui et puisent leur force dans son amour inconditionnel ?
On peut découvrir des éléments de réponse aux mille questions que nous nous posons au sujet de la mort et de la résurrection de Jésus en priant en vérité, à partir de la Torah et de la Bible …
… aussi en écoutant ceux qui étudient la Bible, comme notre pape François. Dans cette vidéo, il dénonce « le pouvoir du monde contre le pouvoir de Dieu. » (Voir à 22 minutes)
Première raison : la corruption, déjà au temps de Jésus !
Pour être sûrs de
refermer une bonne fois le « dossier Jésus », les grands-prêtres et les scribes ont usé d’un stratagème peu édifiant mais toujours à la mode : la
corruption ! Voici, en bref, le récit des événements qui ont suivi la mort de Jésus.
(aelf) Les grands-prêtres et les pharisiens se rendirent ensemble chez Pilate et lui disent : « Seigneur, nous nous sommes souvenus que cet imposteur a dit de son vivant : “Après trois jours, je ressusciterai.” Donne donc l’ordre que l’on s’assure du sépulcre jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent le dérober et ne disent au peuple: Il est ressuscité des morts ! Cette imposture serait pire que la première ».
Pilate déclara : “Vous avez une garde. Allez ! Assurez-vous du sépulcre, comme vous l’entendez.” … Après le Sabbat,… Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent voir le sépulcre. Et voilà qu’il se fit un grand tremblement de terre : l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair et son vêtement était blanc comme neige. Dans la crainte qu’ils en eurent, les gardes furent bouleversés et devinrent comme morts. Mais l’ange prit la parole et dit aux femmes : « Soyez sans crainte, vous. Je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit. »
« Comme elles étaient en chemin, voici que quelques hommes de la garde vinrent à la ville informer les grands-prêtres de ce qui était arrivé. Ceux-ci après s’être assemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une bonne somme d’argent avec cette consigne : “ Vous direz ceci : Ses disciples sont venus la nuit et l’ont dérobé alors que nous dormions. Et si l’affaire vient aux oreilles du gouverneur, c’est nous qui l’apaiserons et nous ferons en sorte que vous ne soyez pas inquiétés.” Ils prirent l’argent et se conformèrent à la leçon qu’on leur avait apprise. Ce récit s’est propagé chez les Juifs jusqu’à ce jour. » (Mathieu 27 et 28, extraits)
Deuxième raison : Des Musulmans disent : « Jésus n’a pas été assassiné, car Dieu protège ses prophètes ». C’est mal connaître le Coran et la Bible:
Coran, V sourate
70 : « Certes, Nous avions déjà pris l’engagement
des
Enfants d’Israël, et Nous leur avions envoyé des messagers. Mais chaque fois qu’un Messager leur vient avec ce qu’ils ne désirent pas, ils
en traitent certains de menteurs et ils en tuent d’autres ».
Bible : « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides
ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes
enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu. » (Matthieu 23:37)
Nous connaissons tous des prophètes qui ont été persécutés. Martin Luther
King, Mgr Romero et tant d’autres sont morts assassinés, Jean-Paul II a été victime d’une tentative d’assassinat, etc…
Jésus a revêtu la condition
humaine jusqu’au bout,
jusqu’au martyre.
Bible, «
S’étant comporté comme un homme, il s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à la
mort et à la mort sur une croix ! Aussi Dieu l’a-t-il exalté et lui a-t-il
donné le Nom qui est au- dessus de tous nom, pour que tout, au nom de Jésus,
s’agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que
toute langue proclame de Jésus-Christ qu’il est Seigneur, à la gloire de Dieu
le Père. » (Philippiens 2:7-11)
Troisième raison:
Jésus n’est pas un roi-guerrier.
« Son programme est tout à fait dé-con-cer-tant. Le peuple opprimé par les Romains attendait un libérateur qui le délivrerait des colonisateurs. Jésus arrive et il ne prend pas les armes. Allez y comprendre quelque chose ! Il a un cœur bon, même avec l’occupant : il va jusqu’à guérir le fils d’un centurion romain ! Il prêche l’amour des ennemis ! Il annonce et inaugure la venue d’un Royaume qui n’est pas de ce monde !
C’est le monde à l’envers ! Il élève les humbles et il renvoie les riches les mains vides, non par la violence, mais par des paroles, des mots qui appellent à la conversion. (Lisez donc les propos adressés par Jésus aux Pharisiens : Matthieu 23)
Quel est le roi qui choisit ses collaborateurs parmi les plus petits, les plus humbles ? Quel est le roi qui invite à l’amour des ennemis, au pardon inconditionnel ? » (d’après homélie de l’abbé Marc BOUGEOIS)
JESUS est un personnage UNIQUE dans l’histoire ! De quoi déstabiliser les humains habitués à recourir à la violence pour régler leurs conflits.
Quatrième raison : Jésus passe outre de la loi quand l’amour est en jeu. Cette attitude dérange les autorités religieuses.
La loi impose plus de 600 préceptes. Jésus les sublime en nous apportant un commandement nouveau : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » Jésus aime le lépreux, il le touche et le guérit. Or c’est défendu ! Ce faisant, il est lui-même considéré comme impur, il n’a donc plus le droit d’entrer dans le Temple. Il le fait quand même.
La violence de Jésus est celle de l’amour. Saint Augustin résume ainsi son message: « Aime et fais ce que tu veux ».
De plus, Jésus est franc, il sait se fâcher quand il le faut. Jésus est un révolutionnaire et l’on n’aime pas les gens qui dérangent. Prenons-en de la graine ! Il est temps que se multiplient des gens de sa trempe !!! Jésus n’a pas dit: « Vous êtes le miel de la terre. Il a dit: Vous êtes le SEL de la terre. »
« C’est en vertu de la loi que Jésus a été
condamné. En mourant, il a détruit la loi qui le tue. » (Père Gilbert S.J.)
Cinquième raison : Jésus est accusé de servir le diable.
« On présenta à Jésus un possédé qui était muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le muet se mit à parler. La foule fut dans l’admiration, et elle disait : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! » Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » (Mt 9 :32-33) (Luc 11:15)
Aujoud’hui encore, des Chrétiens semblent avoir des pouvoirs magiques, mais leurs dons relèvent de l’Esprit Saint et il n’y a pas de secret. Tout le monde peut aspirer recevoir ces dons.
Sixième raison : Il est considéré comme un blasphémateur car il affirme ouvertement qu’il est le Fils de Dieu.
« J’ai multiplié sous
vos yeux les œuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me
lapider ? » Les Juifs lui répondirent : ‘Ce n’est pas pour une œuvre
bonne que nous voulons te lapider, c’est parce que tu blasphèmes : tu n’es
qu’un homme, et tu prétends être Dieu … Or, celui que le Père a consacré et
envoyé dans le monde, vous lui dites : ‘Tu blasphèmes’, parce que j’ai dit : ‘Je
suis le Fils de Dieu. Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père,
continuez à ne pas me croire. Mais si je les accomplis, quand bien même vous
refuseriez de me croire, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus
en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père.’ » (Jn 10 :32…)
Voici un extrait de son acte de
condamnation :
«... Le souverain sacrificateur l’interrogea de nouveau, et lui dit : ‘’Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ?’’ Jésus répondit : ‘’Je le suis’’. …. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : ‘’Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble ?’’ Tous le condamnèrent comme méritant la mort. » (Marc : 14:55…)
Par surcroit, il accompagne la
guérison du paralytique de la remise des
péchés ! C’en est trop. Il faut se défaire de lui ! Heureusement Jésus ne baisse pas les bras. Au contraire,
il profite de l’occasion pour manifester sa gloire :
« … Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : « Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève- toi, prends ton lit, et va dans ta maison.” Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant : Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
Septième raison:
La jalousie et l’orgueil spirituels. Jésus avait un grand succès auprès
des foules et les religieux et les scribes en étaient jaloux. Ce passage
d’évangile en témoigne :
« Voyant revenir les gardes qu’ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs des prêtres et les pharisiens leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas ramené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissés égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? (Jn 7,40-53)
« Le
sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du
Seigneur. Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ;
ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient. (Actes 13 :44-45)
Huitième raison : La mauvaise foi, le refus de croire ce qui est évident. On préfère rester dans les ténèbres que chercher la vérité.
« Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »
Conduit pas ses bas instincts, l’homme en arrive à choisir l’assassin au lieu du saint !
…
devant Pilate, qui était d’avis de le relâcher, vous l’aviez rejeté. Lui, le
saint et le juste, vous l’avez rejeté, et vous avez demandé qu’on vous accordât
la grâce d’un meurtrier. » (Actes des
Apôtres 3:13…)
Neuvième raison :L’interdiction de propager la Bonne Nouvelle.
«
Qu’allons-nous faire de ces gens-là ?
Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle ;
cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem,
et nous ne pouvons pas le nier.
Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple,
nous allons les menacer
afin qu’ils ne parlent plus à personne
en ce nom-là. »
Ayant rappelé Pierre et Jean,
ils leur interdirent formellement
de parler ou d’enseigner au nom de Jésus. »
Dixième raison : A peine née, l’Eglise s’est divisée et le message évangélique a perdu de son éclat.
Jésus avait pourtant tellement insisté pour que nous restions UNIS: « Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » (Jn 17 :21)
NB. C’est lors de disputes intestines que la ville de Constantinople en Turquie (qui était chrétienne) tomba dans les mains des Musulmans et devint Istanbul. Des minarets ont été ajoutés à l’église Sainte Sophie. « Sophia » signifie « sagesse ». Si les chrétiens avaient eu la sagesse de s’entendre, de s’unir, la religion musulmane ne se serait pas imposée.
Onzième raison : Un voile cache la vérité sur Jésus, jusqu’à ce que Dieu ouvre l’esprit à l’intelligence des Ecritures.
« Jésus déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il fallait que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.’ Alors il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des Écritures. Il conclut : ‘C’est bien ce qui était annoncé par l’Écriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d’entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. C’est vous qui en êtes les témoins. » (Luc 24: 44-48) »
Voir téléfilm : Jésus. L’enquête.
Douzième raison : Le cœur de l’homme est malade. Un esprit médiocre ou simplement distrait ne cherche pas la vérité.
Treizième raison : la lâcheté conduit à l’injustice du ministère de la Justice !
Pilate condamne sciemment un innocent !
« Vous m’avez amené cet homme en l’accusant de mettre le désordre dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous, et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. » (Luc 23 :14)
Quatorzième raison :Un faux témoignage pèse contre lui.
« On prétendait que Jésus avait déclaré : “Je détruirai ce temple fait de main d’homme et en trois jours j’en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme”. …. Jésus ne dit pas que lui-même le détruira- il s’agit là d’un faux témoignage – Par contre, il prophétise que c’est précisément ce que feront ses accusateurs et laisse entrevoir que la destruction de son corps terrestre sur la croix marquera la fin du Temple et que sa résurrection en inaugurera un nouveau. Le corps vivant du Christ maintenant devant la face de Dieu est devenu le lieu du culte. Il est le tabernacle qui n’a pas été construit de main d’homme. La prophétie de la Résurrection est ainsi une prophétie de l’eucharistie ». (Joseph RATZINGER. La fin du Temple. L’esprit de la liturgie)
Quinzième raison : La dérision, la moquerie est une arme efficace de destruction du christianisme.
Bien des jeunes souhaitent retourner à l’Eglise mais ils ont peur qu’on
se moque d’eux. Simon-Pierre est passé par là… or il est devenu le premier
pape ! Lors de l’arrestation de Jésus, « il se mit à jurer avec des imprécations :« Je ne connais pas l’homme dont vous me parlez !»
(Marc 14:71-72). Plus tard il deviendra un défenseur farouche de
l’Eglise.
Allez, les plus valeureux,
montrez l’exemple et entrainez avec vous vos copains, copines! Comme le
sportif Kakà.
Seizième raison : Il y a mon péché et le tien, notre silence.
Par nos péchés, nous clouons Jésus sur la Croix. Par
notre silence, nous cherchons à nouveau à l’enterrer.
« Si quelqu’un veut Me suivre, qu’il renonce à lui- même, qu’il se charge de sa croix chaque jour, et qu’il me suive. » (Luc 9)
Dix-septième raison : La
foi, c’est un saut dans l’inconnu. Nous pouvons avoir peur de l’inconnu. Or personne
ne peut faire ce saut à notre place.
Coolus commente son dessin:
Après la mort et la résurrection de Jésus-Christ, l’un croit à la réalisation des prophéties (comme Jean, lapin de gauche), l’autre cherche des preuves de la résurrection (comme Pierre, lapin de droite).
-Les deux disciples arrivent au tombeau.
Jean arrive le premier, et attend dehors. Pierre entre.
-Pierre demeure perplexe, Jean entre à son
tour, il CROIT en ne voyant… RIEN.
-Dans ce dessin, Pierre scrute le suaire,
avec ses lunettes, pour essayer de trouver une explication rationnelle à la
chose. Il cherche quelque chose. Peut-être ne sait-il même pas ce qu’il
cherche ?
-Jean, lui, semble avoir compris. Compris
les Paroles du Christ qui résonnent en lui à présent « Et le troisième
jour, il ressuscitera »
-Jean regarde deux endroits ; le mur
et la sortie. Vers quoi est-ce que je regarde ?
Dix-huitième raison : Jésus ne force pas notre conversion.
« Voici, je me tiens à la porte, et je
frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je
souperai avec lui, et lui avec moi. » (Ap
3 :20)
Dix-neuvième raison : La persécution effrénée des Chrétiens par d’autres groupes religieux ou athées.
Indonésie: 9 novembre 2006: Trois jeunes ont été décapités. Leur crime ? Être chrétiens. Il est bien connu que les chrétiens font de très bonnes choses dans la société (écoles, dispensaires, …) Jésus lui-même a été assassiné alors qu’il passait au milieu des hommes et des femmes en faisant beaucoup de bien. Les chrétiens suivent leur maitre sur la route du don d’eux-mêmes. Ils ne fuient pas devant le loup.
Vingtième raison: Les Chrétiens n’utilisent pas assez les charismes mis à leur disposition par l’Esprit Saint.
Jésus s’approchait des personnes. Il connaissait le fond de leur âme. Les Chrétiens sont appelés à s’équiper des dons de l’Esprit pour faire comme lui.
Vingt-et-unième raison. La foi se propose. Elle ne s’impose pas. Il faut donc de la patience.
La foi se transmet par attirance. C’est Jésus lui-même qui donne la foi, en attirant à Lui. « Moi, une fois élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à Moi. » (Jn 12:32)
Vingt-deuxième raison. La foi chrétienne est facteur d’unité. Des personnes préfèrent rester entre elles, dans leur club, au milieu de leurs connaissances.
Louis Segond Bible Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Ephésiens 2:19
En raison de la pandémie, le pape accepte que sa messe quotidienne soit diffusée sur les réseaux sociaux. Très bonne chose. Voici celle du 5 mai 2020.
NB: Pour pénétrer dans l’enceinte du Vatican, il est bon d’être débarrassé de ses préjugés. Chacun sait que le pape François aime célébrer la messe en toute simplicité dans des quartiers pauvres, et aussi en présence des migrants. Mais il est le berger de tous: riches et pauvres, ecclésiastiques et laïcs, … Il s’adapte à toutes les situations.
Messe du pape François du 5 mai 2020 à la chapelle Sainte Marthe. Découvrez les lectures et le message du pape à partir de 7 minutes 30 secondes (quand on voit une religieuse).
AELF
NB: Chaque jour l’Eglise propose des lectures bibliques différentes. Elles sont lues dans le monde entier et chacun peut les lire et les méditer longuement afin d’en tirer tout le suc qu’elles contiennent. https://www.aelf.org/
Dans son homélie, s’appuyant sur les Écritures saintes, en particulier le livre de l’Exode, le Pape François a souligné l’importance d’accorder une attention particulière aux étrangers, aux orphelins et à toutes les personnes rejetées de nos jours. Le thème de cette Journée mondiale le rappelle: «Il ne s’agit pas seulement de migrants».
«Il ne s’agit pas seulement de migrants».
«Le Seigneur nous demande de restaurer leur humanité, en même temps que la nôtre, sans exclure personne, sans laisser personne en dehors»
Réfléchir aux injustices
Simultanément à cet exercice de la charité, Dieu demande aussi de réfléchir aux injustices qui engendrent l’exclusion, en particulier ces privilèges de quelques-uns qui, pour être conservés, se font au détriment de beaucoup de personnes.
«Malheur à ceux qui profitent et vivent bien tranquilles dans Sion, qui ne se soucient pas de la ruine du peuple de Dieu qui s’étale pourtant aux yeux de tous. Ils ne s’aperçoivent pas du désastre d’Israël, car ils sont trop occupés à s’assurer une belle existence, des mets délicats et des boissons raffinées». (Amos 6:1.4-7)
Insensibilité et indifférence contemporaines
«Aujourd’hui encore une «culture du bien-être […] nous amène à penser à nous-mêmes, nous rend insensibles aux cris des autres, […] porte à l’indifférence envers les autres, et même à la mondialisation de l’indifférence»
«La grâce de pleurer»
«Comme chrétiens, nous ne pouvons pas être indifférents face au drame des anciennes et des nouvelles pauvretés, des solitudes les plus sombres, du mépris et de la discrimination de ceux qui n’appartiennent pas à “notre” groupe. Nous ne pouvons pas demeurer insensibles, le cœur anesthésié, face à la misère de tant d’innocents. Nous ne pouvons pas ne pas pleurer. Nous ne pouvons pas ne pas réagir», a-t-il déploré, développant en conclusion le sens du commandement «Tu aimeras ton prochain comme toi-même».
Toucher les plaies
«Aimer son prochain comme soi-même veut dire s’efforcer de construire un monde plus juste, ressentir de la compassion pour la souffrance des frères et des sœurs, s’approcher d’eux, toucher leurs plaies, partager leurs histoires; cela signifie se faire les prochains de tous les voyageurs malmenés et abandonnés sur les routes du monde, pour soulager leurs blessures et les conduire au lieu d’accueil le plus proche».
Terminons par la messe du pape du 6 mai à Rome.
« Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur. Celui qui me suit aura la lumière de la vie. »