Invités à la messe célébrée à Rome et envoyés.

En raison de la pandémie, le pape accepte que sa messe quotidienne soit diffusée sur les réseaux sociaux. Très bonne chose. Voici celle du 5 mai 2020.

NB: Pour pénétrer dans l’enceinte du Vatican, il est bon d’être débarrassé de ses préjugés. Chacun sait que le pape François aime célébrer la messe en toute simplicité dans des quartiers pauvres, et aussi en présence des migrants. Mais il est le berger de tous: riches et pauvres, ecclésiastiques et laïcs, … Il s’adapte à toutes les situations.

Messe du pape François du 5 mai 2020 à la chapelle Sainte Marthe.
Découvrez les lectures et le message du pape à partir de 7 minutes 30 secondes (quand on voit une religieuse).

AELF

NB: Chaque jour l’Eglise propose des lectures bibliques différentes. Elles sont lues dans le monde entier et chacun peut les lire et les méditer longuement afin d’en tirer tout le suc qu’elles contiennent.
https://www.aelf.org/

Voici les lectures du 5 mai 2020:
https://www.aelf.org/2020-05-05/romain/messe

La messe: un repas mystique, un temps de convivialité spirituelle.

La dernière Cène, église de Bourlers.
Chef d’oeuvre en péril puisque l’église se détériore à grande vitesse.

La messe nous envoie servir le monde.

Messe pour les migrants à Rome.

Migrants: le Pape dénonce les cœurs anesthésiés face à la misère d’innocents


Journée des migrants: un appel du Pape à se libérer des exclusions

La charité pour les périphéries existentielles

Dans son homélie, s’appuyant sur les Écritures saintes, en particulier le livre de l’Exode, le Pape François a souligné l’importance d’accorder une attention particulière aux étrangers, aux orphelins et à toutes les personnes rejetées de nos jours. Le thème de cette Journée mondiale le rappelle: «Il ne s’agit pas seulement de migrants».

«Il ne s’agit pas seulement de migrants».

«Le Seigneur nous demande de restaurer leur humanité, en même temps que la nôtre, sans exclure personne, sans laisser personne en dehors»

Réfléchir aux injustices

Simultanément à cet exercice de la charité, Dieu demande aussi de réfléchir aux injustices qui engendrent l’exclusion, en particulier ces privilèges de quelques-uns qui, pour être conservés, se font au détriment de beaucoup de personnes.

«Malheur à ceux qui profitent et vivent bien tranquilles dans Sion, qui ne se soucient pas de la ruine du peuple de Dieu qui s’étale pourtant aux yeux de tous. Ils ne s’aperçoivent pas du désastre d’Israël, car ils sont trop occupés à s’assurer une belle existence, des mets délicats et des boissons raffinées». (Amos 6:1.4-7)

Insensibilité et indifférence contemporaines

«Aujourd’hui encore une «culture du bien-être […] nous amène à penser à nous-mêmes, nous rend insensibles aux cris des autres, […] porte à l’indifférence envers les autres, et même à la mondialisation de l’indifférence»

«La grâce de pleurer»

«Comme chrétiens, nous ne pouvons pas être indifférents face au drame des anciennes et des nouvelles pauvretés, des solitudes les plus sombres, du mépris et de la discrimination de ceux qui n’appartiennent pas à “notre” groupe. Nous ne pouvons pas demeurer insensibles, le cœur anesthésié, face à la misère de tant d’innocents. Nous ne pouvons pas ne pas pleurer. Nous ne pouvons pas ne pas réagir», a-t-il déploré, développant en conclusion le sens du commandement «Tu aimeras ton prochain comme toi-même».   

Toucher les plaies

«Aimer son prochain comme soi-même veut dire s’efforcer de construire un monde plus juste, ressentir de la compassion pour la souffrance des frères et des sœurs, s’approcher d’eux, toucher leurs plaies, partager leurs histoires; cela signifie se faire les prochains de tous les voyageurs malmenés et abandonnés sur les routes du monde, pour soulager leurs blessures et les conduire au lieu d’accueil le plus proche».

Terminons par la messe du pape du 6 mai à Rome.

« Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie. »